I.

1 LA COMMUNE DE PUTEAUX

I.1.1 La situation de la commune Communes et circonscriptions administratives des Hauts-de-Seine

9 La situation géographique

La Commune de Puteaux se situe à la périphérie Ouest de Paris et au Nord-Est du Département

des Hauts-de-Seine, le long de la rive gauche de la Seine.

S’étendant sur une superficie de 333 ha, le territoire de la commune est situé entre les communes
suivantes :

- Courbevoie au Nord,

- Neuilly-sur-Seine et Paris à l’Est,

- Suresnes au Sud,

- Nanterre à l’Ouest.
Puteaux

La coupure par rapport à la capitale est renforcée par la présence du fleuve mais également par le
Bois de Boulogne.

9 La situation administrative

Sur le plan administratif, la commune de Puteaux, chef-lieu de canton, est située dans
l’arrondissement de Nanterre.

La ville de Puteaux est intégrée dans l’intercommunalité de Puteaux-Courbevoie créée le 30

septembre 2010.

Enfin, elle est jumelée avec plusieurs villes à travers le monde :

- Braga (au Portugal),

- Offenbach (en Allemagne),

- Kati (au Mali),

- Esch-sur-Alzette (au Luxembourg),

- Mödling (en Autriche),

- Zemun (en Serbie-Montenegro),

- Velletri (en Italie),

Source : Site Internet du Conseil Général des Hauts-de-Seine
- et Gan Yavne (en Israël)

- Opocno (République tchèque)

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Zone d’Aménagement Concerté CHARCOT - Dossier de création - Etude d’impact
I.1.2 L’évolution urbaine
9 La formation de la ville d’aujourd’hui
- Le développement de la Cité Putéolienne jusqu’au XVIIIème siècle
Du XIIème au XVIIIème siècle, Puteaux dit «le nouveau village» est un bourg dépendant de la
paroisse de Suresnes.
Installé sur la rive gauche de la Seine, le village se développe autour de la chapelle Notre Dame de
la Pitié, aujourd'hui classée Monument Historique, sur les flancs d'une colline abrupte dénommée
«colline Chantecoq », plantée de vignes et au sommet de laquelle s'étend un plateau agricole
dominant Paris.
Extrait de la Carte de Cassini
A la fin du XVIIIème siècle, la bourgade construite en amphithéâtre ouvert sur la Seine est dédiée
aux productions agricoles et vinicoles mais accueille également un artisanat local ainsi qu'une
activité pré-industrielle (blanchisseries, moulins) naissante.
Puteaux est l'un des cadres de prédilection de villégiature de la noblesse parisienne.
Son territoire est traversé par la route royale reliant Paris au château de Saint Germain. Cette
dernière, partant du Louvre et des Tuileries, se constitue des Champs Elysées, de l'avenue de la
Grande Armée, emprunte le pont construit sur les berges de seine au droit de Neuilly, pour devenir
une voie plantée d'une double rangée d'arbres tracée par Trudaine et Perronet dans la deuxième
moitié du XVIIIème siècle. Elle progresse sur le coteau via le relais Chantecoq, puis le moulin, vers
le lieu-dit des bergères jusqu'à l'ancienne route menant à Nanterre.
En 1763, Trudaine et Perronet préfigurent le rond-point des Bergères par l'aménagement au milieu
de champs cultivés et de prés, d'une place vraisemblablement bordée d'arbres, en continuité de
l'alignement routier.
Zone d’Aménagement Concerté CHARCOT - Dossier de création - Etude d’impact
- 1818-1890 : première révolution industrielle et naissance d’une petite ville
La population croît de façon continue jusqu’à constituer un gros bourg vers 1830 (population en
1831 : 2 018 habitants, source IAURIF).
La proximité du marché parisien, la présence conjuguée d’un port fluvial bien aménagé et de
vastes terrains à bas prix constituent des attraits majeurs. Ils sont renforcés par la construction de
la gare (inauguration en 1835) et des lignes de chemins de fer Paris-Versailles et Paris-Saint-
Germain-en-Laye (mises en service en 1839-1840 puis en 1885). La navigabilité de la Seine est
améliorée par la construction puis l’agrandissement du barrage de Suresnes en amont de l’île (en
1867, puis en 1884). Puteaux connaît dès lors une première phase d’industrialisation
Le nombre des habitants est multiplié par vingt-quatre entre 1789 et 1901 (de 1000 à 24431
habitants, source IAURIF), le bourg s’étend vers le nord et l’ouest et se transforme peu à peu en
petite ville. Une urbanisation linéaire de pavillons se développe le long des voies principales, au
pied du coteau et à proximité de la gare.
Ce développement amorce le glissement du centre de gravité de la commune vers Chantecoq et
l’urbanisation progressive du coteau, à la fin du XIXème et au début du XXème siècle. Elle
s’accompagne de l’ouverture de très nombreuses rues. En particulier, le boulevard Wallace doit
relier à la gare le futur Pont de Puteaux, édifié en 1895. Il assure également la liaison directe du
centre ancien avec Neuilly et avec le Bois de Boulogne.
Si les années 70-90 sont marquées par une forte crise économique, la véritable mutation en
banlieue industrielle s’opère vers 1890, puis l’industrialisation s’intensifie pendant la première
guerre mondiale. L’île est vouée aux activités industrielles dès avant 1914. La population devient
en majorité ouvrière. Elle est nourrie par une immigration massive qui satisfait les besoins en main
d’œuvre des industries récemment implantées (15 586 habitants en 1881 pour 32 028 en 1914).
Ainsi, l’occupation de la plaine se densifie : quartiers de pavillons ou d’immeubles de rapport, qu’ils
soient ouvriers ou bourgeois, se développent à l’est d’abord, puis à l’ouest de la voie ferrée.
- 1930-1958 : les débuts de la planification et l’organisation du développement urbain
• La planification urbaine
En 1929-1930, la municipalité dresse un plan d’aménagement, d’extension et d’embellissement qui
organise un zonage répartissant l’industrie, l’habitat collectif et les espaces résidentiels sur le reste
de la commune. Il programme d’assez nombreux élargissements et la création de quelques voies
nouvelles. Certains de ces projets ont été maintenus dans le P.O.S. actuel.
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