Moal HK 416

INSTRUCTION SUR LE TIR DE COMBAT
HK 416
FORMATION DU TIREUR
MODULE ALPHA
LA MAITRISE OPERATIONNELLE
DE L’ARMEMENT LEGER
126/MTS 2017
HK 416
FORMATION DU TIREUR
MODULE ALPHA
FICHES MATIERES ENSEIGNEES DUREE
RAPPELS : Rôle et responsabilité du tireur, les règles

A 1.1 0 H 30
élémentaires de sécurité
A 1.2 Inspection de l’armement et des chargteurs 0 H 30
A 2.6 Presentation du HK 416 F 1 H 15
A 3.6 Démontage et remontage et entretien 2 H 30
La ligne de mire et la visée conforme, l’accommodation, les
A 4.1 erreurs de mire et de dévers, les effets du vent et du soleil, 0 H 15
notion de balistique
A 5.1 Preparation materiel 0 H 30
A 5.2 Les differentes postures 1 H 00
A 6.6 Manipulation de base 2 H 00
A 7.1 Le maintien de l’arme.Les positions de tir de base 0 H 45
A 7.2 La visée 1 H 00
A 7.3 L’action du doigt sur la détente et la respiration 0 H 30
A 7.4 Le reglage 0 H 30
A 8.1 La chronologie du tir en 7 temps 0 H 30
A 8.2 Les changements de chargeurs 0 H 20
A 8.3 Résolution des incidents de tir 1 H 00
A 8.4 Trasmisssion d’arme 0 H 20
A 8.5 Les positions de tir intermédiaires 1 H 00
TOTAL : 14 H 30
126/MTS 2017
HK 416
FORMATION DU TIREUR
MODULE ALPHA
FICHES MATIERES ENSEIGNEES DUREE
A 8.6 Drill du tir en pivot 1 H 00

A 8.7 Drill du tir en déplacements 1 H 00
A 9.1 Operation de verification de l’arme,commandement de tir 0 h30
Les fiches A 10 a A15.2 ne seront pas realisée sur le format
fiche ISTC. Elle feront l’objet de cours avec la doc technique 9h00
de chaque materiel.
A 17.7 CATI1 ou CATi 2 HK 416 1 H 00
TOTAL : 12 H 30
126/MTS 2017
FICHE DE SEANCE IST/C FUSIL D’ASSAUT
MODULE ALPHA
FICHE A 1.1
TITRE : REGLES ELEMENTAIRES DE SECURITE
BUT : Assimiler et comprendre les 4 règles élémentaires de sécurité.

DUREE : 30’
MOYENS : -1 instructeur ou 1 moniteur IST / C,
LIEU : salle de cours.
Remarques : le rôle et la responsabilité du tireur ainsi que les règles de sécurité sont
conformes à la PIA 207, articles 1088 à 1113 (les executants). Ils doivent être
enseignés en parallèle de ce règlement.
***
DEROULEMENT:
Introduction : 5’
OBJECTIFS DE L’IST-C :
1- Diminuer le nombre de morts et de blessés dus aux erreurs de manipulation

et aux tirs fratricides.
2- Améliorer l’efficacité du tir au combat (justesse, rapidité, mental).
Avant d’apprendre les règles élémentaires de sécurité , le tireur doit

comprendre les points suivants :
• Une arme ne tire pas toute seule ; une action du doigt sur la détente est
nécessaire.
• Les armes n’ont pas de volonté propre, elle ne sont pas dangereuses ; ce sont les
mauvaises manipulations des utilisateurs qui provoquent les accidents.
• Le tireur est autonome et responsable avec son arme.
126/MTS 2017
• La sécurité repose sur 4 règles simples, à appliquer partout et en toutes
circonstances.
2ème phase : 10’
Le formateur énonce et commente les règles de sécurité :
1/ Une arme doit toujours être considérée comme chargée.
Il n’existe pas d’exception. Il convient donc d’agir en conséquence et d’adopter une

attitude absolument responsable. Les accidents surviennent la plupart du temps avec
des armes soi-disant vides.
2/ Ne jamais pointer ou laisser pointer le canon d’une arme sur quelque chose
que l’on ne veuille pas détruire.
L’attitude inverse provoque à l’heure actuelle la majorité des accidents. Lorsque

cette règle est enfreinte, la réponse habituelle à toutes remarques est de déclarer que
son arme n’est pas chargée. Or, toutes les armes sont toujours considérées comme
chargées.
NB : Lorsque l’arme n’est pas utilisée dans sa fonction agression mais seulement
dans sa fonction observation (avec dispositifs de visée grossissant), la règle n°2 ne
s’applique pas.
3/ Garder l’index hors de la détente, tant que les organes de visée ne sont pas
sur l’objectif.
Un des réflexes innés de l’être humain est de crisper ses mains dans les situations de
stress et un départ du coup involontaire peut en résulter. En outre, le temps
nécessaire pour placer l’index sur la détente est plus court que celui qui consiste à
obtenir le guidon net lors de la visée.
4/ Etre sûr de son objectif.
Toujours identifier l’objectif avant de tirer. Prendre garde aux conséquences en cas
de ricochet, de « manqué » ou de perforation de celui-ci. Le tireur est responsable de
chaque coup qu’il tire. La méthode est toujours la même : Détecter, Identifier,
Décider (tirer ou ne pas tirer) => D.I.D.
126/MTS 2017
2ème phase : 2’
Le formateur explique les modalités d’application des règles élémentaires de
sécurité :
• Les 4 règles élémentaires de sécurité doivent être apprises par cœur.
• Les 4 règles élémentaires de sécurité doivent être appliquées partout et en
toutes circonstances, car les incidents ou accidents ne surviennent pas
uniquement sur les stands ou champs de tir, mais également dans la vie
quotidienne, en opération ou au quartier.
• Certaines activités nécessitent d’enfreindre les règles élémentaires de sécurité
pour des raisons pédagogiques ou pratiques (Séances d’instruction du
module ALPHA, exercices tactiques à blanc, drill à vide hors champ de tir,
démonstrations devant public, nettoyage des armes, stockage des armes…).
Dans ce cas, le responsable de l’activité procède au préalable à une
inspection des armes et des chargeurs. De plus, la zone doit être
délimitée et ses accès contrôlés. (Si possible, identifier les armes et les
chargeurs à l’aide de ruban adhésif orange pour les munitions inertes, et
blanc pour les munitions d’exercice).
ATTENTION ! : Seules les munitions inertes sont utilisées pendant les
séances d’instruction du module ALPHA.
3ème phase : 3’
Le formateur définit « faute de sécurité » et « erreur de gestuelle » et explique leurs
conséquences :
a) Faute de sécurité :
Une faute de sécurité est un geste, une action, un comportements qui enfreint une ou
plusieurs des quatre règles élémentaires de sécurité.
Exemples de faute de sécurité :
- doigt sur le détente avant prise de visée.
- canon pointé sur un personnel amis.
Remarque :
La faute de sécurité doit absolument être évitée, car elle peut provoquer des
accidents corporels (blessures ou décès).
126/MTS 2017
b) Erreur de gestuelle :
Toute erreur de manipulation qui n’est pas une faute de sécurité est une erreur de
gestuelle. Elle nuit principalement à l’efficacité opérationnelle du tireur.
Exemple d’erreurs de gestuelle :
- oubli du retrait de chargeur lors des opérations de sécurité.
- manipulation de la sûreté avec la main forte.
Remarques :
• En IST-C, on considère qu’une erreur de gestuelle reste possible (fatigue,
stress), mais si les 4 règles élémentaires de sécurité sont respectées, cette erreur
ne provoque pas d’accident corporel.
• Lorsqu’elles s’accumulent, les erreurs de gestuelles peuvent néanmoins
conduire à la faute de sécurité.
c) Mesures à prendre en cas de faute de sécurité :

Les exercices de MOAL ont pour objectif l’acquisition des règles élémentaires
de sécurité et l’apprentissage de la gestuelle unique.
• Lorsqu’un tireur commet des fautes de sécurité hors séance de MOAL, sa

participation à l’activité est interrompue . Il devra suivra une séance de
MOAL complémentaire avant d’être autorisé à reprendre l’activité.
• Lors des stages de moniteur ou d’instructeur IST-C, les stagiaires qui
commettent plus de deux fautes de sécurité sont ajournés.
• Lorsque les fautes de sécurité se répètent malgré les avertissements et les
séances de MOAL complémentaires, le tireur peut faire l’objet d’un retrait
de CATI ou d’une sanction disciplinaire.
• Une faute de sécurité est sanctionnée par une pénalité de 10 points lors des
épreuves de qualification IST-C.
d) Mesures à prendre en cas d’erreur de gestuelle :
• Les erreurs de gestuelle ne font pas l’objet de sanction disciplinaires. Elles
sont relevées et corrigées en permanence par les formateurs.
• Les erreurs de gestuelle sont sanctionnées par une pénalité de 5 points lors des
épreuves de qualification IST-C.
126/MTS 2017
FICHE DE SEANCE IST/C
MODULE ALPHA HK 416
FICHE A 1.2
TITRE : INSPECTION DE L’ARMEMENT ET DES CHARGEURS
BUT : Savoir presenter son arme et ses chargeurs au directeur de tir
DUREE : 30’
MOYENS : -1 formateur (instructeur ou moniteur ou initiateur) IST / C pour

10 élèves,
-1 HK 416 et son UC par eleve
-Gilet de combat
-2 cartouches inerte par tireur
DEROULEMENT:
Remarque :
L’inspection des armes et des chargeurs est effectuée sous la responsabilité du
directeur de tir, en début et en fin de séance de tir à balles réelles (conformément à la
PIA 207).
L’inspection de l’armement et des chargeurs est également effectuée par un cadre
responsable, avant toute activité nécessitant d’enfreindre les règles élémentaires de
sécurité.
En particulier, elle est obligatoirement réalisée :
• avant un exercice tactique où l’on se pointe entre camarades ;
• avant une séance d’instruction technique sur l’arme (étude de
l’arme, démontage, remontage, service de l’arme, manipulations
opérationnelles) ;
• avant une démonstration devant public ;
• avant une séance d’entretien de l’armement ;
• avant la réintégration en armurerie.
126/MTS 2017
1ère phase : 1’
L’instructeur énonce le but de la séance.
2ème phase : 15’

Demonstration :
Après avoir effectué ses opérations de sécurité, vidé ses chargeurs, réintégré ses
munitions et vérifié qu’aucune munition ne se trouve dans ses pochettes
d’équipement ou dans ses poches de vêtement, le personnel inspecté présente son
arme canon vers le sol, puits de chargeur visible, ensemble mobile maintenu vers
l’arrière. Ses chargeurs sont disposés de manière visible dans les portes-chargeurs,
lèvres vers le haut. Il annonce « arme et chargeurs clairs ! ».
Le cadre responsable vérifie dans l’ordre :
1. le puits de chargeur (pas de chargeur sur l’arme) ;
2. la chambre (chambre vide) ;
3. le canon (absence de corps étrangers) ;
4. les chargeurs (chargeurs vides).
Une fois les armes et les chargeurs inspectés, le cadre responsable ordonne aux
personnels de vérifier qu’aucune munition n’a été oubliée dans les poches des
vêtements ou dans les pochettes d’équipement.
De jour, l’inspection de la chambre et du canon est effectuée à l’aide
d’un miroir de visite ou d’une baguette.
De nuit, les vérifications sont effectuées à l’aide d’une lampe blanche
et le canon est inspecté à l’aide d’une baguette.
Pour les séances d’entretien armement et la réintégration en armurerie,
seuls les puits de chargeur et les chambres sont vérifiés.
126/MTS 2017
Présentation de l’arme lors
de l’inspection de
l’armement et des
chargeurs.
2ème phase : 20’

Application.
*remarque
Avant de commencer l’application de l’inspection des armes
Montrer et faire faire les operations de securite.
Montrer le bloquage de la culasse a l’arriere.
126/MTS 2017
MODULE ALPHA HK 416
FICHE A 2.6
TITRE : PRESENTATION HK 416, DE SES ACCESSOIRES ET DES

MUNITIONS
BUT :Connaître les caractéristiques principales de l’arme, le nom des différentes

parties, les accessoires et les munitions.
DUREE : 1h15’
MOYENS : -1 formateur (instructeur ou moniteur ou initiateur) IST / C pour

10 élèves,
1 HK 416 et son UC par eleve
DEROULEMENT:
1ère phase : 1’
L’instructeur énonce le but de la séance.
2ème phase : 15’

Le formateur commente les caractéristiques et l’organisation générale d’HK 416.
Puis il montre les parties visibles de l’arme.
CARACTERISTIQUES GENERALES
Le fusil HK416F (calibre 5,56 mm x 45) est un fusil d’assaut semi-automatique à
fonctionnement par emprunt de gaz doté d’une culasse à tête rotative avec tenon de
verrouillage. L’arme est conçue pour effectuer des tirs au coup par coup ou en
rafales sur objectif ponctuel entre 0 et 300 mètres (jusqu’à 600 mètres avec lunette
de tir).
La particularité du HK 416F est son ambidextrie : les commandes de levier de

sûreté, de crochet de chargeur et de verrou de culasse sont accessibles à droite et à
gauche de l’arme.
126/MTS 2017
ORGANISATION DES ENSEMBLES HK416F - C (COURT) ET S (STANDARD)
HK416F - C (COURT)
Composition de l’ensemble HK416-C :

A- Fusil HK416F-C (court)
B- Bretelle
C- Poignée de combat avec bipied intégré
D- Bipied
E- Pochette pour chargeur
126/MTS 2017
2.1.2 Housse individuelle de
protection et de transport du
HK416F C et S
1 2
1 Nécessaire de nettoyage
3 4 2 Vide
3 Poignée de combat avec
4 Chargeurs (X 10)
5 5 Vide
1 9 8 7 6
6 Bipied
7 Plaque de couche
Organisation de la 8 Bretelle
housse de transport 9 Bouchon de tir à blanc
du HK416-C (court) 11 1 Chargeurs de tir à blanc (X
1 Manuel utilisateur
126/MTS 2017
HK416F – S (standard)
Composition de l’ensemble HK416-S :

A- Fusil HK416F-S (standard)
B- Bretelle
C- Poignée de combat avec bipied intégré
D- Bipied
E- Baïonnette
F- Pochette pour chargeur
126/MTS 2017
1 2 1 Nécessaire de nettoyage
2 Vide
3 4
3 Poignée de combat avec
4 Chargeurs (X 10)
5 5 Baïonnette
1 9 8 7 6 6 Bipied
7 Plaque de couche
8 Bretelle
Organisation de la 9 Bouchon de tir à blanc
housse de transport du 1 Chargeurs de tir à blanc
HK416-S (standard) 11
1 Manuel utilisateur
2) Présentation générale de l’arme
Vue du côté gauche :
A- Cache-flamme J- Levier de sûreté ambidextre

B- Canon K- Détente
C- Guidon rabattable L- Chargeur 30 cartouches
D- Garde-main avec rail Picatinny
E- Levier d’arrêtoir de culasse ambidextre
F- Œilleton rabattable
126/MTS 2017
G- Levier d’armement
H- Plaque de couche
Vue du côté droit :
A- Crosse réglable M- Verrou de crosse

B- Aide au verrouillage de culasse L- Poignée
C- Déflecteur d’étui K- Goupille d’assemblage
D- Couvercle de la fenêtre d’éjection arrière
E- Support pour baïonnette/grenade
F- Support pour lance-grenade HK269F
G- Vis de garde-main
H- Goupille d’assemblage avant
J- Crochet de chargeur ambidextre
trousse de nettoyage utilisateur :
A- Pochette
B- Chiffon de nettoyage
C- Burette
D- Pièce d’adaptateur
E- Brosse de chambre
F- Brosse de canon
G- Brosse à huiler
H- Tire-chiffons
J- Miroir de visite
K- Ressort de percuteur
L- Clé à six pans 3mm
M- Clé à fourche 11mm
N- Elément de baguette (x3)
P- Poignée de baguette
126/MTS 2017 Q- BROSSE DE NETTOYAGE
3) Renseignement numériques
Caractéristiques HK 416 F - C HK 416 F - S
Calibre 5,56 mm
Masse de l’arme avec chargeur plein 4 kg 4,4 kg
Longueur de l’arme crosse étendue 842 mm 931 mm
Longueur du canon 279 mm (11 pouces) 368 mm (14,5 pouces)
Vitesse initiale (balle ordinaire) 804 m/s 870 m/s
Cadence théorique 850 coups/mn
Portée pratique 300 m/600 (avec optique)
Précision H + L = 26 cm à 200 m
Contenance du chargeur 30 cartouches
canon 6 Rayures au pas de 7 pouces
4) Divers
Pièce de neutralisation : Tête de culasse
Marquage de l’arme : L’arme est identifiée sur la carcasse supérieure et

inférieure, le canon et la tête de culasse.
126/MTS 2017
ORGANISATION GENERALE
Appareil de pointage :
— hausse unique d'emploi 300 mètres; composé d’un œilleton et d’un guidon,
réglable en hauteur et en direction
— viseur clair ;
— lunette FIL (intensification de lumiere ou FIR (Infra Rouge) ; permettant le tirde
jour et de nuit jusqu’à 600m.
Dispositif pour le tir des grenades en attente d’info
La poignée IHM : permet d’accéder aux différentes fonctions des lunettes FIL ou
FIR sans avoir à lacher les poignées.
Munitions :
— cartouche de 5,56 mm à balle ordinaire ou à balle traçante, à étui tronconique à
gorge (1) ;
— cartouche de lancement sans balle de 5,56 mm pour grenade en attente d’info
— cartouche à blanc ;
— cartouche inerte de manipulation.
Renseignements complémentaires :
— l'arme est dotée d'une baïonnette et d'une sangle type IST-C ;
— l'arme est équipée d’un bipied repliables et demontable
RENSEIGNEMENTS DIVERS
1-DOCUMENTATION :
MAT : guide technique en attente d’info
3ème phase : 5’
Le formateur montre les différents accessoires de l’arme.
4ème phase : 30’
Le formateur montre les différentes munitions et les grenades à fusil (en attente
d’info) puis explique leur utilité et leurs performances.
126/MTS 2017
LES MUNITIONS DE 5,56 MM
MODELES COULEURS CARACTERISTIQUES
Cartouche 5,56mm BO ou Les étuis sont en acier

BT. A pointe rouge ou en laiton.
Cartouche à blanc.
Cartouche 5,56 à balle Orange
plastique.
Cartouche de lancement Sans balle. en attente d’info
de grenade.
Cartouche inerte de Orange métallisé Monobloc.

manipulation.
6ème phase : 3’
Le formateur interroge les élèves sur le contenu du cours.
126/MTS 2017
MODULE ALPHA
FICHE A 3.6
TITRE : DEMONTAGE ET REMONTAGE ET ENTRETIEN
BUT : Apprendre à démonter et remonter et entretenir son arme.
DUREE : 60’
MOYENS : - 1 formateur IST / C pour 10 élèves,

- 1 HK 416 par homme.
- 1 trousse d’entretien par homme
LIEU : salle de cours ou extérieur.
***
DEROULEMENT:
1/ Démonstration et commentaires : 10’
Eclaté de l’ HK 416
126/MTS 2017
1)
126/MTS 2017
126/MTS 2017
126/MTS 2017
126/MTS 2017
2) ENTRETIEN
Ce paragraphe traite de l’entretien réalisé par l’utilisateur en conditions
opérationnelles ou à l’instruction.
Le matériel nécessaire à l’entretien est inclus dans l’unité collective du fusil d’assaut
HK 416 F.
Le lubrifiant fourni est la burette d’huile S-758 (NNO 9150-14-4657149).
En opérations et en l’absence de ravitaillement en S-758, d’autres huiles peuvent
être employées occasionnellement:
2.1 DESCRIPTION DE LA TROUSSE

L’unité collective de l’arme comporte une trousse de nettoyage dont la composition
est fournie ci-dessous :
A- Pochette
B- Chiffon de nettoyage
C- Burette
D- Pièce d’adaptateur
E- Brosse de chambre
F- Brosse de canon
G- Brosse à huiler
H- Tire-chiffons
J- Miroir de visite
K- Ressort de percuteur
L- Clé à six pans 3mm
M- Clé à fourche 11mm
N- Elément de baguette (x3)
P- Poignée de baguette
Q- BROSSE DE NETTOYAGE
2.2 NETTOYAGE/ LUBRIFICATION

L’entretien du canon doit être exclusivement réalisé à l’aide de chiffons calibrés.
Le passage des écouvillons de canon doit s’effectuer en tirant la baguette de
nettoyage de la chambre vers la bouche du canon.
Avant le tir, passer un chiffon de nettoyage sec dans le canon.
Après le tir :
- enlever les résidus de combustion dans la chambre, le canon et sur les pièces
mobiles en utilisant les écouvillons de chambre et de canon en laiton,
- nettoyer le canon avec l’écouvillon de canon en nylon de nettoyage imprégné de
lubrifiant,
- laisser agir le lubrifiant quelques minutes,
126/MTS 2017
- nettoyer la chambre avec l’écouvillon de chambre en laiton,
- nettoyer : - la partie supérieure de la carcasse,
- le cache- flamme,
- le piston des gaz et la tige du piston,
- l’intérieur du garde-main,
- l’ensemble mobile.
- ôter l’excès de lubrifiant avec un chiffon,
- passer plusieurs fois des chiffons calibrés à travers le canon jusqu’à ce qu’ils
ressortent propres.
La lubrification des pièces mobiles soumises à friction doit s’effectuer selon les
plans ci-dessous (pièces bleutées) :
126/MTS 2017
3/ Exécution à l’imitation : 20’
***
4/Exécution libre : 15’
***
5/Contrôle: 10’
126/MTS 2017
MODULE ALPHA HK 416 F
FICHE A 4.1
TITRE : L’ACUITE VISUELLE, L’ŒIL DIRECTEUR, LATERALITE ET

EPAULE
BUT : Vérifier l’acuité visuelle de chaque tireur, trouver son œil directeur et trouver
de quel coté il épaulera naturellement.
DUREE : 15’

- 1 HK 416 F par homme,
- aides visuelles .
LIEU : extérieur.
***
DEROULEMENT:
1/L’acuité visuelle: 5’
Le formateur place les élèves à 300m des aides visuelles et leur fait lire les chiffres
en commençant par les plus gros. L’opération est ensuite répétée à 200m, 100m,
50m. A chaque distance l’instructeur note les résultats.
126/MTS 2017
126/MTS 2017
Aides visuelles utilisées pour l’acuité visuelle
***
2/L’œil directeur: 5’
Le formateur se place devant l’élève à 2m environ. Avec les deux yeux ouverts,
l’élève désigne de l’index l’œil directeur du formateur. L’œil directeur de l’élève est
celui qui est aligné avec l’œil directeur du formateur.
***
3/Latéralité et épaulé: 5’
Pour déterminer la latéralité du tireur, le formateur place un fusil devant l’élève et
lui demande de l’épauler sans lui donner de conseil. Il vérifie de quel coté l’élève
épaule le plus naturellement pour déterminer s’il est gaucher ou droitier.
126/MTS 2017
En tenant compte de l’œil directeur et de la latéralité du tireur, le formateur lui
annonce de quel côté il doit épauler. En cas de différence entre l’œil et la latéralité,
la priorité est donnée à l’œil directeur. Toutefois, si le tireur a de grosses difficultés
à épauler, la priorité est laissée à la latéralité et le tireur visera avec son œil non
directeur.
***
126/MTS 2017
FICHE A 5.1
TITRE : PREPARATION DU MATERIEL
BUT : Apprendre à préparer son arme et ses équipements.
DUREE : 50’

- gilet de combat ,
- drisse VA + ruban adhésif noir ou VA.

Remarques : la préparation des équipements revêt un aspect personnel, chacun doit
trouver la meilleure solution pour être efficace sans fantaisie.
***
DEROULEMENT:
1ère phase : démonstration et explications 15’
1/ préparation de l’arme :
- L’instructeur montre comment porter son arme. Réglage et fixation de la sangle à
la bonne hauteur pour permettre une prise de position de tir instantané et pouvoir
manipuler son arme sans gêne.
- Vérifications et contrôles à effectuer lors de chaque perception, entretien ou
retour de mission.
- Vérifications et contrôles :
- - du fonctionnement du crochet de chargeur ;
- - du niveau de charge de la batterie de la lunette ;
- - du positionnement de la lunette sur le rail ;
- - de la prise (W10) de la lunette ;
- - des piles du viseur jour ;
- - du positionnement du viseur jour sur le rail à la place de la lunette ou sur la
lunette ;
- - du positionnement de l’œilleton et du guidon par rapport aux repères de
réglage ;
126/MTS 2017
- - de l’état de la prise de la poignée pistolet ;
- - du réglage de la longueur de la sangle (en fonction du niveau d’équipement).
- Ces vérifications et ces contrôles ne sont pas exhaustifs.
2/ préparation des équipements

- Les chargeurs :
Vérification de leur état (lèvres d’introduction et verrouillage sur l’arme)
Mise en place d’un dispositif de préhension pour faciliter l’extraction du chargeur de
son étui (languette de ruban adhésif, anneau plastique ou caoutchouc, etc.…)
Les vérifications et contrôles des équipements doivent être effectués à chaque
départ, retour de mission ou entretien.
Vérifications et contrôles :
- du réglage et de l’ajustement du gilet électronique et balistique
- de la clé d’identification ;
- de la charge des batteries ;
- de l’état des prises et câbles ;
- du réglage et de l’ajustement du casque ;
- de la mise en place des protections balistiques articulaires, de la baïonnette ;
- du bandeau communiquant ;
- des B.A.B.
Ces vérifications et ces contrôles ne sont pas exhaustifs.
Le rangement des chargeurs doit être ordonné :

Chargeurs pleins en priorité côté faible pour faciliter le changement de chargeur,
chargeurs vides dans le porte chargeur lèvres vers le haut.
En fonction de la situation opérationnelle, on peut différencier le garnissage des
chargeurs :
• Chargeur « BO » : 5 traçantes et le reste en BO pour anticiper le changement de
chargeur.
• Chargeur « traçantes » : 5 BO et le reste en traçantes pour la désignation
d’objectifs.
• Chargeur « conduite du tir » : 1 traçante, 3 BO alternativement pour régler son tir.
Cette organisation du garnissage « BO, BT » peut varier avec la fonction occupée au
sein de la section : les cadres pourront détenir davantage de traçantes pour désigner
les objectifs et conduire le tir.
- Le gilet électronique ou equipement :

Le positionnement des accessoires sur le gilet doit être judicieux afin d’être le plus à
l’aise possible dans les phases de tir, la position des chargeurs étant primordiale.
Privilégier les chargeurs rangés dans les porte-chargeurs lèvres vers le bas quand ils
sont garnis et lèvres vers le haut quand ils sont vides.
126/MTS 2017
2ème phase : préparation du matériel par les élèves 35 ‘
ANNEXE PEDAGOGIQUE :
Définitions :
• Main forte : main droite pour les droitiers et inversement pour les gauchers ; la
main forte est celle qui tient l’arme par la poignée pistolet du fusil.
• Main faible : main gauche pour les droitiers et inversement pour les gauchers ; la
main faible est celle qui manipulera les différents accessoires de l’arme :
- sûreté,
- chargeurs et verrou de chargeur,
- arretoir de culasse
- levier d’armement,
- lampe blanche.
126/MTS 2017
FICHE A 5.2
TITRE : LES DIFFERENTES POSTURES
BUT : Connaître et savoir prendre les différentes postures.

Savoir les adapter à la situation.
DUREE : 30’

- Gilet de combat
***
DEROULEMENT:
1/ Les postures de sécurité : 15’

Elles permettent de garder une autonomie de mouvement tout en respectant les
règles de sécurité.
111/ Posture « ARME DANS LE DOS »

- Description :
• la sangle passe sur l’épaule faible,
• l’arme est pendante dans le dos,
• le canon est orienté vers le bas.
- Utilisation :
• posture classique à adopter hors combat,
• pour se servir de ses mains, se déplacer ou pour monter dans un véhicule.
126/MTS 2017
112/ Posture « ARME DEVANT » ou « RELACHE »
- Description :
• la sangle est en sautoir autour du coup,
• l’arme est pendante sur la poitrine,
• le canon est orienté vers le bas.
- Utilisation :
• permet de se servir de ses mains tout en étant prêt à utiliser son arme,
• posture de la sentinelle, elle permet d’enchaîner sur la posture patrouille,
• elle permet aussi de descendre d’un véhicule.
113/ Posture « ARME DANS LA SAIGNEE DU BRAS »

- Description :
• l’arme repose par la crosse sur la paume de la main,
• la poignée garde-main repose dans la saignée du bras, canon orienté vers le
haut.
• La culasse est apparente (elle peut etre bloquée à l’arriere pour montrer la
chambre vide)
- Utilisation :
• à l’issue de la perception ou avant la réintégration de l’arme à l’armurerie.
12/ Application et contrôle : 10’
***
2/ Les postures « PATROUILLE » : 15’

- Quel que soit le mode de progression adopté par le fantassin (marche, bond), la
posture patrouille est l’attitude utilisée pour tout combattant lors de ses
déplacements et de ses stationnements en zone d’engagement (acte élémentaire du
combattant « SE DEPLACER »).
- Les déplacements en posture patrouille s’effectuent avec l’EOTECH , l’utilisation
des lunettes FIL ou FIR doit rester exeptionnel lors des déplacements (scan
IR,…), cepandant le choix des moyens optiques mis en œuvre sera déterminé par
la situation tactique.
- En fonction des règles d’engagement, les dispositions de combat peuvent être
prises avant de prendre cette posture. Le tireur est alors prêt à l’engagement.
126/MTS 2017
211/ Posture « PATROUILLE BASSE »
- Description :
• main forte à la hauteur de la poitrine,
• main faible à la hauteur de la hanche,
• canon pointé vers l’avant et le sol,
• index le long du fût.
- Utilisation :
• elle est le plus fréquemment utilisée par le combattant aux aguets, mission de
recherche de renseignement,
• elle permet de réagir instantanément en cas de danger.
212/ Posture « PATROUILLE ARME DECHAUSSEE »
Description :
Déchausser l’arme consiste à la basculer à la verticale, canon vers de sol, arme
maintenue à plat contre la poitrine. Le déchaussé permet de se déplacer plus
facilement dans les espaces restreints, en contrôlant la direction du canon.
« patrouille basse » « patrouille arme dechaussee »
126/MTS 2017
213/ Posture « PATROUILLE HAUTE »
- Description :
• main forte à la hauteur de la poitrine,
• main faible à la hauteur de l’épaule faible,
• index le long du fût,
• arme bien plaquée contre soi pour avoir un champ de vision dégagé,
• la crosse peut être positionnée sous le biceps (notamment en contrôle de foule,
pour éviter de se faire arracher l’arme) ou sur le biceps (pour montrer
l’arme plus ostensiblement).
- Utilisation :
• elle est le plus fréquemment adoptée en zone urbaine (ou en forêt), de façon à
réagir plus rapidement à une menace venant du haut (étages, toitures, clochers,
terrasses),
• elle respecte la règle de sécurité n°2 (ne jamais pointer ou laisser pointer le
canon d’une arme sur quelque chose que l’on ne veuille pas détruire).
Variante sur le
biceps
Posture patrouille « haute »
126/MTS 2017
3/ POSTURES « CONTACT »
La posture contact est utilisée au combat, pour minimiser le temps de

réaction lorsque le contact avec l’adversaire est imminent.
Description :
• pieds écartés de la largeur des épaules pour obtenir une bonne
stabilité, le pied faible légèrement en avant ;
• genoux déverrouillés ;
• partie supérieure du corps légèrement penchée vers l’avant afin
de mieux absorber le recul de l’arme ;
• dès que l’arme est épaulée, le tireur retire la sûreté ;
• index le long du fût ;
• canon orienté vers le bas afin de garder le champ de vision libre.
« contact » « contact arme basse »
La posture « contact arme basse » peut être utilisée en déplacement ou à l’arrêt au

plus près d’un camarade ou d’un obstacle.
126/MTS 2017
*NB : le déchaussé d’arme en posture contact peut être exceptionnellement utilisé en
combat urbain, lorsque l’imminence du contact et les fréquents mouvements en
espace restreint ou en terrain difficile nécessitent que l’arme soit plaquée au corps
tout en évitant de manipuler trop fréquemment la sûreté. Dans ce cas, un soin
particulier doit être porté à la règle de sécurité n°3 (index hors de la détente).
Variante : dans certaines situations tactiques (combat en localité), le tireur peut être
amené à avoir une posture « contact haut » ; l’orientation de l’arme sera toujours
décalée par rapport à l’angle d’observation, de manière à dégager le champ de
vision.

• 1er temps : à partir de la posture « patrouille » à l’initiative des élèves.
• 2ème temps : exécution sous contrôle du formateur qui corrige les défauts
individuellement.
126/MTS 2017
MODULE ALPHA HK 416
FICHE A 6.6
TITRE : LES MANIPULATIONS DE BASE.
BUT : Apprendre à servir et manipuler son arme sans enfreindre les règles de
sécurité.
DUREE : 60’

- 1 HK 416 par homme
- 5 cartouches de manipulation par homme
- Gilet de combat , chargeurs.
- 1 baïonette et 1 BTB par homme.
***
DEROULEMENT:
1/ Utilisation du chargeur : 7’
11/ Garnir un chargeur : 1’

Le formateur garnit un chargeur avec les munitions de manipulation, puis commente
ses gestes.
Cartouches livrées en vrac : introduire par pression les cartouches une à une dans le
chargeur en ayant soin de placer leur culot du côté des 2 petites nervures arrière.
Cartouches livrées sur lame-chargeur : placer la chargette (livrée avec les

cartouches) sur le chargeur. Monter la lame-chargeur sur la chargette et introduire la
série de cartouches par pression sur la cartouche supérieure le plus près possible de
la lame-chargeur.
126/MTS 2017
Cartouches livrées en bandoulière avec une chargette consommable : ouvrir chaque
alvéole pour dégager les lames-chargeurs.
Application et contrôle avec des munitions de manipulation :

Remplissage manuel.
Mise en place de la chargette.
12/ Dégarnir un chargeur :1’

Le formateur dégarnit un chargeur avec les munitions de manipulation, puis
commente ses gestes.
Tenir le chargeur horizontal, tête des cartouches vers le bas. Avec la pointe d'une
cartouche appuyer sur la cartouche visible inférieure, le long de la paroi du chargeur
; relâcher la pression, deux cartouches sont éjectées. Recommencer l'opération
jusqu'à la dernière cartouche.
13/Application et contrôle avec des munitions de manipulation : 5’
***
2/ Mise en œuvre de la baïonnette : 5’
21/ Mise en place de la baïonnette : 1’

Le formateur met en place la baïonnette, puis commente ses gestes.
Présenter la baïonnette devant le canon, engager la baionnette sur le tenon de

verrouillage et simultanement l’anneau sur le manchon cache flamme.
22/ Enlèvement : 1’
Le formateur enlève la baïonnette du fusil, puis commente ses gestes.
Déclipser le verrou, tirer la baïonnette vers l'avant.
23/Application et contrôle : 3’
***
3/ Choix du dispositif de visée : 6’

Le tireur peut adapter le dispositif de visée aux conditions de tir (visibilité, distance).
Le formateur explique les choix possibles et montre la mise en place des différents
dispositifs.
126/MTS 2017
31/ Tir visée mécanique :1’
Alignement de l’œilleton et du guidon sur l’objectif pour des tirs de jour sur des
objectifs situés entre 0 et 300 m.
32/ Tir viseur clair Eotech : 1’

Tirs sur objectifs situés entre 0 et 300 mètres de jour.
Tirs sur objectifs situés entre 0 et 300 mètres de nuit avec intensificateur de lumière.
33/ Tir avec lunette FIL ou FIR :1 ‘

Tirs de jour et de nuit sur des objectifs situés à longues distances (jusqu’à 500 ou
600 mètres).
***
4/ Mise en œuvre du dispositif de tir à blanc : 4’
41/ Mise en place du bouchon de tir à blanc (BTB) : 1’

Le formateur met en place le BTB, puis commente ses gestes.
Le BTB doit être bien vissé.

Seul le tir des munitions d’exercice est autorisé avec le BTB.
Le tir peut alors s’effectuer dans les mêmes conditions que les tirs à balle soit coup
par coup, soit par rafales libres.
Consignes de sécurité particulières au tir des cartouches à blanc :

- le tir est interdit si l’objectif humain est situé à moins de 5 mètres,
- le tir en visant un adversaire au visage est interdit.
42/ Enlèvement : 1’
Le formateur enlève le BTB, puis commente ses gestes.
126/MTS 2017
5/ Mise en place de la bretelle : 8’
51/ Démonstration : 3’
Le formateur dépose et remet la bretelle sur l’HK 416 puis commente ses gestes.
Variante Accrochage poignée

pistolet
Après avoir choisi le côté du fusil à équiper (bretelle à gauche pour un droitier et
inversement pour un gaucher), engager les mousqueton sur les emplacements prevus
- régler la longueur de la bretelle.
Manipulation de la languette
de réglage rapide :
126/MTS 2017
52/ Application et contrôle de la mise en place : 5’
6) les dispositions de combat : 10’
NB : Les dispositions de combat sont effectuées en direction non dangereuse, canon

vers le sol, canon à l’horizontale ou canon vers le ciel.
Stade 0 : arme claire

Stade 1 : arme approvisionnée
Stade 2 arme approvisionnée et chargée
61/Démonstration et commentaires : 3’
Les dispositions de combat s’effectuent en 3 temps : l’approvisionnement, le

chargement et le contrôle du chargement.
a) Approvisionnement
• Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
• Prendre un chargeur garni avec la main faible :
• contrôler visuellement et tactilement la présence de munitions (tactilement de
nuit) ;
• - introduire le chargeur et contrôler son verrouillage en le tirant vers le
bas;(stade 1)
• Vérifier le bon accrochage du chargeur.
Une fois approvisionnée, l’arme est dite en « STADE 1 ».
b) Chargement
• Effectuer un mouvement de charge (RACK).
-Bien appuyer la crosse dans le creux de l’épaule ou sur le ventre.
-Saisir le levier d’armement.
-Manœuvrer le levier d’armement d’un mouvement complet et énergique
Une fois approvisionnée et armée, l’arme est dite en « STADE 2 ».
126/MTS 2017
Particularités du HK 416 F
Levier d’armement ambidextre

Le levier d’armement du HK 416F est manipulé soit en le pinçant entre
l’index et le majeur, soit en le saisissant d’un seul côté, avec l’index de
la main faible.
Saisie du levier d’armement en pincé :
Saisie du levier d’armement d’un seul côté :
126/MTS 2017
Le tireur privilégiera autant que possible la saisie en pincé, afin de
garantir une meilleure longévité des leviers d’armement (sollicités dans
l’axe).
Pour les personnels ayant des difficultés à tirer le levier d’armement
avec les doigts, une variante consiste à utiliser la paume de la main
faible orientée vers le visage du tireur.
Manipulation du levier d’armement

avec la paume de la main faible.
Remarque : le levier d’armement du HK 416F est fixe, c’est-à-dire

qu’il ne suit pas le mouvement de l’ensemble mobile pendant le tir.
126/MTS 2017
c) Contrôle du chargement
Le but du contrôle du chargement est de vérifier que l’arme est apte au tir, c’est-à-
dire, qu’elle est approvisionnée et chargée (stade 2). Il est effectué
systématiquement après un chargement, mais également à l’initiative du tireur, dès
lors qu’il a un doute sur le bon chargement et/ou le bon approvisionnement de son
arme.
Contrôle du chargement de jour :

Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
Tirer le levier d’armement légèrement vers l’arrière.
Vérifier visuellement la présence d’une cartouche.
Relâcher le levier d’armement.
Vérifier visuellement que la culasse est bien verrouillée.
En cas de doute sur le bon approvisionnement de l’arme, retirer le chargeur, vérifier
son contenu, remettre le chargeur et vérifier son bon accrochage
Contrôle du chargement de nuit :

Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
Avec la main faible, tirer le levier d’armement légèrement vers l’arrière.
Avec l’index de la main forte, vérifier la présence d’une cartouche.
Relâcher le levier d’armement.
controler eventuellement le remplissage du chargeur
7)/ Application et contrôle avec des munitions de manipulation : 7’
Points clefs :
• position de l’index de la main forte le long de la boite de culasse,
• regard vers l’objectif,
• bien relâcher l’ensemble mobile pour assurer son verrouillage.
8/ Le retrait de cartouches ou « opérations de sécurité » : 10’
81/ Démonstration et commentaires 3’

• Vérifier que la sûreté est mise.
• Enlever le chargeur et le ranger dans une poche.
• Crosse en appui sur le pectoral, pivoter l’arme fenêtre d’éjection vers le bas.
• Mettre la main faible en cuillère sous la fenêtre d’éjection.
126/MTS 2017
• Avec la main forte, tirer le levier d’armement vers l’arrière et récupérer, le cas
échéant, la cartouche éjectée.
• Pivoter l’arme fenêtre d’éjection vers le haut et vérifier visuellement que la
chambre et le puits de chargeur sont vides (de nuit, en éclairant avec une
lampe blanche).
• Raccompagner le levier d’armement vers l’avant.
• Remettre la cartouche éjectée dans le chargeur et ranger le chargeur.
Remarque : si la cartouche tombe à terre au cours des manipulations, elle ne sera
ramassée qu’ultérieurement.
Une fois les opérations de sécurité effectuées, l’arme est dite en « STADE 0 ».
Variante des opérations de sécurité avec utilisation du verrou de culasse :

• Vérifier que la sûreté est mise.
• Enlever le chargeur et le ranger dans une poche.
• Crosse en appui sur le pectoral, pivoter l’arme fenêtre d’éjection vers le bas.
• Mettre la main faible en cuillère sous la fenêtre d’éjection.
• Avec la main forte, tirer le levier d’armement vers l’arrière et récupérer, le cas
échéant, la cartouche éjectée.
• Avec le pouce de la main faible, appuyer sur le verrou de culasse pour bloquer
l’ensemble mobile à l’arrière.
• Pivoter l’arme fenêtre d’éjection vers le haut et vérifier visuellement que la
chambre et le puits de chargeur sont vides (de nuit, en éclairant avec une
lampe blanche).
• Avec la main faible, tirer le levier d’armement vers l’arrière puis le
raccompagner vers l’avant.
• Remettre la cartouche éjectée dans le chargeur et ranger le chargeur ;
*NB : Les opérations de sécurité sont effectuées en direction non dangereuse,
canon vers le sol, canon à l’horizontale ou canon vers le ciel.
NB : Le tireur ne pivote plus contrairement au FAMAS (tout modele)
126/MTS 2017
9/ Operation de desarmement
Elles sont effectuées obligatoirement dans une caisse de desarmement prevue a
cette effet à l’occasin de remisage ou de stockage ( armurerie)
• Vérifier que l’arme est à la sûreté.

• Vérifier que l’arme n’est pas approvisionnée.
• Epauler l’arme et introduire le canon dans la caisse de
désarmement.
• Amener le levier d’armement vers l’arrière (si besoin le bloquer).
• Vérifier visuellement que la chambre est vide (avec une lampe
blanche de nuit)
• Relâcher le levier d’armement.
• Enlever la sûreté.
• Appuyer sur la queue de détente.
• Remettre la sûreté.
***
10/ Application et contrôle avec des munitions de manipulation : 7’
126/MTS 2017
FICHE A 7.1
TITRE : LE MAINTIEN DE L’ARME et LES POSITIONS DE TIR DE BASE.
BUT: Connaître et savoir prendre les positions de tir de base (debout, couché)
DUREE : 30’

- Gilet de combat,
- Genouillères.
LIEU : salle de cours ou extérieur
Le maintien du fusil d’assaut HK 416F repose sur les trois points clés suivants :
La main forte enserre la poignée pistolet fermement, le haut de la
poignée dans la fourche formée par le pouce et l’index.
La main faible maintient la partie avant du puits de chargeur, le fût de
l’arme ou la poignée avant, sans crispation.
Le bras fort exerce une traction, afin que la crosse appuie légèrement
contre l’épaule.
La prise en main doit être ferme et définitive dès le premier contact, sans crispation.
Quelle que soit la position de tir adoptée, celle-ci doit être stable et confortable, afin
d’assurer un relèvement minimal du fusil lors du départ de coup.
Il existe 2 positions de tir de base : la position debout et la position couchée.
Chacune de ces 2 positions de bases peuvent être déclinées en plusieurs variantes.
126/MTS 2017
DEROULEMENT:
1/ La position de tir debout : 10’

La position de tir debout convient particulièrement pour faire face à une réaction
d’urgence notamment à courte distance dans le cadre d’un tir d’autodéfense. Elle
offre cependant une grande silhouette et est aussi la position de tir la moins stable
si la position est prise à partir de la posture « contact », la sûreté est déjà enlevée,
sinon il faut la retirer dès que l’arme est épaulée.
Description :
Arme épaulée sûreté enlevée ;
les pieds sont écartés de la largeur des épaules pour obtenir une bonne
stabilité, le pied faible est légèrement en avant ;
les genoux sont déverrouillés ;
le buste est légèrement incliné vers l’avant ;
la ceinture abdominale est légèrement contractée ;
La crosse est placée contre la joue ;
les organes de visée sont amenés à la hauteur des yeux sans décoller la
crosse de l’épaule ;
la main forte enserre la poignée pistolet sans crispation et maintient la
crosse plaquée dans le creux de l’épaule ;
la main faible serre la partie avant du puits de chargeur sans crispation,
le bras faible servant uniquement d’appui pour l’arme ;
les coudes sont rentrés.
Il existe trois variantes de la position de tir debout : main faible sous le fût de
l’arme, main faible sur la poignée avant ou bras faible tendu sur le fut de
l’arme.
Le formateur fait une démonstration en effectuant un court déplacement, en partant

de la posture patrouille basse et haute.

- 1er temps : à partir de la posture « patrouille » à l’initiative des élèves,
- 2ème temps : exécution sous contrôle du formateur qui corrige les défauts
individuellement.
126/MTS 2017
2/ La position de tir couché avec bipied: 10’
La position de tir couché avec bipied permet les tirs précis à longue distance.
Description :
A partir de la posture « patrouille » :
si besoin placer la crosse sous l’aisselle ;
déplier le bipied avec la main faible ;
fléchir les 2 genoux en mettant le poids du corps en arrière ;
s’agenouiller dans l’axe du tir ;
s’allonger au sol en amortissant la descente avec la main faible ;
poser le fusil en appui sur ses bipieds ;
si besoin, régler la hauteur des bipieds ;
épauler et retirer la sûreté ;
maintenir le fusil avec la main faible.

de la posture patrouille.

- 2ème temps : exécution sous contrôle de l’instructeur qui corrige les défauts
individuellement.
***
3/ La position de tir couché à bras francs: 10’
La position de tir couché à bras franc est moins stable que la position de tir couché
avec bipieds ou avec appui souple (musette, sac à dos), mais elle permet de traiter
plusieurs objectifs répartis sur l’ensemble du secteur de tir. C’est la position couchée
la plus naturelle, dès qu’il faut agir en urgence : elle permet de tirer rapidement et
avec précision jusqu’à 200 mètres environ.
Description :
A partir de la posture « patrouille » ;
Si besoin placer la crosse sous l’aisselle ;
126/MTS 2017
s’allonger au sol en amortissant la descente avec la main faible et en
évitant tout contact entre l’arme et le sol ;
épauler, enlever la sûreté ;
la main forte tire la crosse contre l’épaule ;
l’avant-bras faible est aussi vertical que possible (appui osseux) et sert
d’appui pour le fût de l’arme ;
la main faible n’est pas crispée et ne tire pas l’arme vers l’arrière.

Remarque : la sureté ne doit être enlevée que lorsque l’arme est correctement
épaulée. Par conséquent, si la descente au sol s’effectue avec l’arme sous l’aisselle,
la sûreté ne sera retirée que lorsque l’arme le tireur est au sol.

individuellement.
4/La position de tir couché avec appui souple (musette, sac

à dos…)10’
La position de tir couché avec appui souple offre une bonne stabilité en évitant le
tressautement du fusil lors du départ de coup grâce au contact main faible.
Particulièrement adaptée pour détruire un ennemi éloigné ou dans le cadre d’une
embuscade, elle permet des tirs efficaces jusqu’à la portée maximum de l’arme.
Description :
A partir de la posture « patrouille », musette dans le dos :
lâcher la poignée pistolet pour retirer la sangle de la musette correspondant
à l’épaule côté fort ;
reprendre la poignée pistolet avec la main forte ;
lâcher le garde-main de la main faible afin de retirer la sangle de la
musette correspondant à l’épaule côté faible ;
126/MTS 2017
poser le sac à terre devant soi ;
placer la crosse sous l’aisselle
s’allonger au sol en amortissant la descente avec la main faible et en
évitant tout contact entre l’arme et le sol ;
épauler, enlever la sûreté
poser la main faible sur la musette afin de soutenir le garde-main du fusil ;
poser le garde-main sur la main faible, en appui sur la musette.

individuellement.
126/MTS 2017
MODULE ALPHA Hk 416 F
FICHE A 7.2
TITRE : LA LIGNE DE MIRE, LA VISEE CONFORME, L’ACCOMODATION

ET LES ERREURS DE MIRE, LES EFFETS DU VENT, DU SOLEIL, NOTION
DE BALISTIQUE
BUT: Savoir ce qu’est la ligne de mire, prendre une visée conforme après avoir
accommodé l’œil en évitant les erreurs de mire ou de devers. Savoir prendre en
compte les effets du vent et du soleil. Avoir quelques notions de balistique.
DUREE : 60’

- Une FIL ou une FIR par homme,
- Gilet de combat,
- Cours audio-visuel ou aide visuelle,
- 1 caisse de pointage et un triangle de pointage,
- 1 SC2 carton par homme,
- INF301/3D.
LIEU : salle de cours et extérieur
***
DEROULEMENT:
1/ La ligne de mire : 6’
11/ Définition et explication : 3’

Le formateur énonce la définition de la ligne de mire et l’explique :
la ligne de mire est une ligne passant par le centre de l’œilleton et le milieu du
sommet du guidon.

Il fait ensuite répéter cette définition et s’assure qu’elle soit comprise.
126/MTS 2017
La ligne de mire :
2/ La visée conforme: 20’
Prendre la ligne de mire, c’est placer son œil dans le prolongement de la ligne de
mire, en arrière de l’œilleton.
Viser un point, c’est prendre la ligne de mire et l’amener sur ce point.
Le tireur se trouve en visée conforme lorsque le milieu du sommet du guidon est
placé au centre de l’œilleton et affleure le point visé.
Particularité du HK416F : le guidon est cerclé, ce qui facilite son centrage dans
l’œilleton. La visée conforme est obtenue lorsque le cerclage du guidon est
entièrement circonscrit et apparent dans l’œilleton.
126/MTS 2017
Schéma de la visée conforme au HK416F :
21/ Explications : 5’
Le formateur explique les définitions suivantes :
- prendre la ligne de mire : c’est placer son œil dans le prolongement de la ligne de
mire en arrière de l’œilleton à une distance de 4 à 7 cm ;
- viser un point : c’est prendre la ligne de mire et l’amener sur ce point ;
- la visée conforme : le tireur se trouve en visée conforme lorsque le sommet du
guidon est placé au centre de l’œilleton et affleure le point visé ou, dans le cadre de
l’utilisation d’un moyen optique, de placer le repère de hausse du réticule sur le
point à viser en cntrant le plus possible le réticule.

Le formateur fait effectuer aux élèves l’exercice de constance de pointage décrit à la
page 36 paragraphe 4 de l’INF301/3D.
3/L’accommodation
L’œil ne peut accommoder sur plusieurs objets placés à des distances différentes : en
l’occurrence, il ne peut accommoder à la fois sur le guidon et sur l’objectif. Si le
tireur accommode sur le guidon, l’objectif apparaîtra légèrement flou mais les
erreurs commises seront négligeables. En revanche, les erreurs de pointage avec un
guidon flou seraient importantes. L’accommodation doit donc impérativement se
faire sur le guidon.
Point clé : le guidon doit être net sur l’objectif.
126/MTS 2017
21/ Explications : 4’
Le formateur explique que l’œil ne peut accommoder sur deux objets placés à des
distances différentes et qu’il faut toujours voir le guidon net ou le réticule net. Sur
les aides à la visée type EOTECH ou AVJ, l’intensité du point doit être réglée
suffisament faible pour permettre au tireur de le placer précisement sur l’objectif
(prendre en compte la luminosité sur l’objectif).
4/les erreurs de mire et de dévers

Les nuisent à la précision du tir : il convient d’expliquer au tireur les différents cas
d’erreurs possibles et les conséquences sur le tir.
Planche pédagogique sur les erreurs de mire et de dévers :
126/MTS 2017
5/ Les effets du vent: 5’
Le formateur explique et commente les effets du vent :
Le vent agit sur la balle pendant sa trajectoire.
Par vent moyen, le tireur visera à priori le bord de l'objectif côté vent, guidon sur
l'objectif tangent intérieur à celui-ci.
Par vent fort, il pointera de la même manière, guidon hors de l'objectif tangent
extérieur à celui-ci.
Par vent violent, tout tir au-delà de 200 m est aléatoire.
Pendant un tir sur objectif mobile, les corrections « vent » et déplacement de

l'objectif :
- s’ajoute si le vent va dans le même sens que l'objectif ;
- se retranche dans le cas contraire.
Planche pédagogique sur les contre visées à appliquer en cas de vent :
126/MTS 2017
6/ Les effets du soleil: 5’
Le formateur explique et commente les effets du soleil.
Le soleil peut modifier le point d’impact en influençant la vision du point à
atteindre. Cela dépend de sa position par rapport au tireur.
Le soleil illumine un côté de l’objectif et à tendance à le rendre «invisible ». L’œil
considère alors le centre de cette image comme le centre réel, le tireur corrige alors
inconsciemment le point à viser.
Les impacts se déplacent dans le sens de l’illumination : « le soleil pousse les coups
». Ce phénomène est surtout notable à compter de 200/250 m.
On peut éliminer le problème en recherchant, si possible, une position à l’ombre
(camouflage et visée nette).
126/MTS 2017
6/ Notions de balistique, la flèche: 5’
Le formateur explique et commente la définition, de la flèche.
La flèche est la hauteur du point le plus élevé de la trajectoire comptée à partir du
plan horizontal passant par l’origine. Elle sert à déterminer la hausse de combat.
TRAJECTOIRE
FLECHE
ORIGINE DE LA OBJECTIF
TRAJECTOIRE
126/MTS 2017
FICHE A 7.3
TITRE : LA RESPIRATION ET L’ACTION DU DOIGT SUR LA DETENTE
BUT : Savoir contrôler sa respiration au départ du coup et exercer une pression

correcte sur la détente.
DUREE : 30’

- Gilet de combat,
- 1 SC2 carton par homme,
- INF301/3D,
- aide visuelle ou cours audiovisuel,
- une pièce de monnaie.
LIEU : salle de cours et extérieur
DEROULEMENT:
1/ La respiration: 15’
11/Explications: 5’
La respiration joue un rôle important dans le tir de par le mouvement et les
contractions du corps qu’elle génère.
Lorsqu’on respire, la poitrine se gonfle et se dégonfle : ces mouvements cycliques

sont transmis à l’arme, causant ainsi une élévation et un abaissement de la bouche
du canon. Afin de limiter les effets d’une respiration thoracique produisant des
mouvements de haut en bas des épaules, le tireur adoptera de préférence une
respiration abdominale (par le ventre).
En agissant ainsi, il parviendra mieux à situer un court moment de calme, le point

zéro (situé entre l’expiration et l’inspiration), brève période au cours de laquelle
l’arme est stable et donc prête à une action du doigt sur la détente. Cette période
peut être provoquée et prolongée si le tireur bloque sa respiration au moment de
l’expiration, mais ce blocage doit rester le plus bref possible.
126/MTS 2017
Le formateur place les élèves face à une SC2. Ces derniers en exagérant leur
respiration voit l’effet de celle-ci sur leur visée. Ils bloquent ensuite la respiration
pour arriver en visée conforme.
2/ L’action du doigt sur la détente: 15’
21/Explications: 5’
Le formateur explique à l’aide de l’INF301/3D p38 et 39 et de l’aide visuelle
comment agir correctement sur la détente.
L’action du doigt sur la détente doit se faire sans nuire au pointage. Elle s’opère en
deux temps :
126/MTS 2017
Premier temps : dès que la visée est dégrossie, le tireur rattrape le jeu de détente en
agissant avec l’index (selon la longueur de l’index, la détente sera actionnée par le
milieu de la première phalange ou le milieu de la deuxième phalange).
Deuxième temps : Dès que la visée conforme est réalisée, le tireur exerce une
pression régulière et rectiligne jusqu’au départ du coup. Seul l’index agit : le reste de
la main maintient l’arme sans crispation et ne participe pas à l’action sur la détente.
L’appréhension de la détonation provoque chez la plupart des tireurs une réaction
nerveuse et musculaire qui nuit au pointage. Lorsqu’il agit sur la queue de détente, le
tireur pressent d’instinct le moment du décrochage. C’est à partir de cet instant que
naît le plus souvent l’appréhension : elle croît alors avec la pression du doigt sur la
détente et ne cesse qu’au moment où le tireur perçoit la détonation mais à ce
moment-là, la balle est déjà sortie du canon. L’instruction et l’entraînement visent à
permettre au tireur de dominer cette appréhension afin d’éviter qu’il « n’arrache » sa
détente, ce qui provoquerait un déplacement de l’arme et par conséquent un tir
imprécis.
ACTION DU DOIGT SUR LA DETENTE

DETENTE
POINT D’APPUI DE L’INDEX PRISE DE L’ARME
DIRECTION DU MOUVEMENT ACTION DU DOIGT
22/
126/MTS 2017
Application et contrôle : 10’
Le formateur place les élèves en position du tireur couché. Ceux-ci arment leur fusil.
1er temps : le formateur place son doigt sur celui du tireur et exécute une action du
doigt en deux temps. C’est ensuite le tireur qui place son doigt sur celui du
formateur pour vérifier l’acquisition du savoir-faire.
2ème temps : le formateur place une pièce de monnaie en équilibre sur le manchon
cache-flamme. Au départ du coup exécuté par le tireur seul, la pièce ne doit pas
tomber si l’action du doigt est faite correctement.
***
Remarques : les conséquences néfastes de la non application des 5
fondamentaux du tir seront proportionnelles à la distance de tir.
126/MTS 2017
MODULE ALPHA
FICHE A 7.4
TITRE : LE REGLAGE, LE POINT MOYEN ET LE H+L
BUT : Apprendre à régler ses éléments de visée, trouver le point moyen et calculer
un H+L.
DUREE : 60’

- 1 HK 416 F par homme par homme,
- Cours audio-visuel ou aide visuelle,
- INF301/3D.

***
DEROULEMENT:
1/Principe de base : 5’
L’efficacité d’un tir dépend entre autre de sa justesse. Pour obtenir un tir juste, il
faut effectuer un tir précis avec une arme réglée. Le formateur montre ce qu’est un
tir précis, un tir réglé et un tir juste (INF301/3D p10).
TIR PRECIS TIR REGLE TIR JUSTE
TIR JUSTE = TIR PRECIS ET REGLE

***
126/MTS 2017
2/Le point moyen et le H+L: 30’
A l’aide de schémas le formateur montre comment trouver le point moyen pour un

tir de 3, 5 et 10 cartouches et comment calculer le H+L (INF301/3D p11).
LE POINT MOYEN D'UN TIR

SE CALCULE
EN FONCTION DU NOMBRE
D’IMPACTS :
5 IMPACTS :
3 IMPACTS :
H
H 2/3
3
/
L
L
10 IMPACTS :
126/MTS 2017
3/Organes de visés mecanique du HK 416 F : 15’
Le formateur montre les éléments de réglage et explique leur fonctionnement ; à
l’issue les élèves manipulent les éléments de réglage au moyen d’exercices simples.
Le HK416F dispose d’un œilleton et d’un guidon escamotables fixés sur le rail
PICATINY.
Le guidon n’est pas réglable : le réglage des organes de visée mécaniques se fera
donc en agissant uniquement sur l’œilleton.
La valeur du clic est de 0,28 millièmes (0,7cm à 25m / 5,6cm à 200m / 8,4cm
à 300m).
Molette de réglage en direction :
Visser = amener l’œilleton à droite = amener le tir à droite
Dévisser = amener l’œilleton à gauche = amener le tir à gauche
repères « R » (RIGHT) et « L » (LEFT) sont gravés sur la molette
Molette de réglage en hauteur :
Visser = monter l’œilleton = monter le tir
Dévisser = descendre l’œilleton = descendre le tir
Des repères sous forme de flèches montantes et descendantes sont
gravés sur la platine avant de l’œilleton.
126/MTS 2017
4/Procédure de réglage des organes de visée mécaniques du HK416F
Le réglage d’une arme s’effectue en 2 temps :
Temps 1 : Tir de pré réglage à 25 mètres
Temps 2 : Tir de confirmation à distance réelle.
T1- Tir de pré réglage à 25 mètres

Pour le tir de préréglage à 25 mètres, on utilise une ciblette
de réglage adaptée.
Visuel de la ciblette de pré

réglage à 25 mètres,
pour les organes de visée
mécaniques du HK416F.
A 25 mètres, procéder au tir de 3 cartouches au coup par coup, en visant la base

du triangle rouge. L’arme est réglée quand le point moyen du groupement est
au centre du cercle.
Les deux rectangles verticaux servent à faciliter la prise de visée : positionner
le guidon entre ces deux rectangles.
Position du guidon lors de la

visée conforme sur ciblette de
réglage HK416F :
126/MTS 2017
• Déterminer le point moyens et agir sur les molettes de réglage, afin
d’amener ce point au centre du cercle (la ciblette est carroyée : 1
carreau = 1 clic).
• Renouveler le tir de 3 cartouches et l’action sur les molettes de réglage
autant de fois que nécessaire : l’arme est considérée comme préréglée
pour la hausse de combat 300 mètres, lorsque les 3 impacts figurent à
l’intérieur du cercle.
T2 : Tir de confirmation de réglage à la hausse de combat à distance réelle.
Si tir à 300 m : point visé = point touché
Si confirmation en stand 200 m :

Le point moyen du groupement doit être à 18 cm au-dessus du point visé afin
d’avoir « point visé = point touché » a 300 m.
L’entraxe d’une arme est la différence de hauteur entre la ligne de tir et

la ligne de visée. Il est de 7 centimètres pour le HK416F.
L’entraxe doit être pris en compte lors des tirs de précisions à très
courte distance (effectuer une légère contre visée vers le haut)
.
Schéma de l’entraxe du HK416F :
126/MTS 2017
3/Les corrections : 10’
Le formateur fait un rappel sur les effets du vent et du soleil et les corrections à
apporter (Fiche A10).
Le formateur présente et explique le tableau des corrections à effectuer pour tirer sur
un objectif mobile.
CORRECTIONS À FFECTUER
(en largeur)
VITESSE DE L’ OBJECTIF
à 100 m à 200m à 300 m à 400 m
Homme au pas 0 ½ 1 1
Homme au pas de gymnastique ½ 1 1,5 2
Homme se déplaçant en courant 1 2 2 4
Homme bondissant ou
1 2 3 5
s’échappant
Les corrections sont exprimées en « largeur d’homme » (évaluée à 40 cm).

Diminuer de moitié les corrections pour atteindre un objectif se déplaçant
obliquement.
A l’issue il fait faire quelques exercices aux élèves.
126/MTS 2017
FICHE A 8.1
TITRE : LA CHRONOLOGIE DU TIR EN 7 TEMPS
BUT : Connaître et appliquer la chronologie du tir en 7 temps
DUREE : 30’

- Gilet de combat.

***
DEROULEMENT:
Introduction :
La chronologie du tir en 7 temps correspond à une succession logique de gestes qui
permettent au tireur de traiter efficacement un ou plusieurs objectifs en préservant
sa sécurité et celle de ses équipiers. Elle doit être éduquée et drillée pour devenir un
réflexe.
1/Démonstration et commentaires : 5’
Moyen mémotechnique : CEVITAL

C ertitude d’identification : être sûr de son objectif : « Est-ce bien un
objectif ? »(identification), « est-ce bien mon objectif ? » (répartition et priorité),
règle élémentaire de sécurité n°4.
E lévation de l’arme : geste qui permet de passer en position de tir.
La crosse est déjà, ou vient se placer, dans le creux de l’épaule, les organes de visée
sont amenés à hauteur des yeux.
• V isée :
126/MTS 2017
- aligner l’œilleton, le guidon et l’objectif ou, placer le point lumineux
central de l’EOTECH sur l’objectif.
- Si le fusil est équipé des lunettes FIL ou FIR, dès que le réticule est sur
l’objectif, basculer en mode petit champ et maintenir le repère
correspondant à la distance jusqu’au départ du coup,
• I ndex sur la détente : conformément à la règle de sécurité n°3, le tireur met
l’index sur la détente dès que ses organes de visée sont sur l’objectif, rattrapage
du jeu de détente.
• T ir : coordination de la visée et de l’action du doigt sur la détente (l’action du
doigt sur la détente : après avoir rattrapé le jeu de détente, exercer une pression
constante et continue jusqu’au départ du coup)
• A nalyse de l’ennemi et de l’arme :
1/ Vérifier si l’objectif n’est plus menaçant « Ai-je bien traité mon objectif?
Est-il encore menaçant ?».
Dans le cadre de l’utilisation des lunettes FIL ou FIR, basculer en grand champ
dès l’objectif analysé afin d’observer les abords immédiats de celui-ci. Mettre en
garde contre l’effet tunnel (focalisation sur l’objectif).
Replacer rapidement l’index le long du fût en baissant rapidement son arme
pour dégager le champ d’observation. Analyser l’objectif et renouveller la
séquence de tir si celui-ci est encore menaçant.
2/ Une fois la menace écartée, incliner son arme, fenêtre d’éjection vers le
ciel, afin de vérifier que la culasse soit bien à l’avant et qu’il n’y a pas d’incident
de tir apparent. « Mon arme est-elle toujours opérationnelle ?».
3/ A l’issue, balayer du regard son secteur de part et d’autre de l’objectif pour
détecter la présence éventuelle d’une autre menace. Au cours de cette action, le
tireur conserve son arme dans l’axe de son regard. « Y a-t-il d’autres
objectifs ?».
La chronologie de l’analyse « arme, autre menace » peut être adaptée en fonction
de la situation du moment ressentie par le tireur et être faite dans l’ordre « autre
menace, arme ».
• L iaison : s’assurer ensuite de la présence de ses équipiers : « Où sont mes

équipiers ?». L’arme ne suit plus la direction du regard, règle élémentaire de
sécurité n°2. Eviter absolument de se focaliser sur l’objectif.
***
2/ Drill au commandement : 15’
Le formateur fait exécuter la phase de tir à son commandement, les 7 temps étant
clairement décomposés, (à partir de la posture « contact »).
***
3/ Application et contrôle: 10’
Le formateur contrôle un à un les élèves en leur faisant exécuter la phase complète.
126/MTS 2017
FICHE A 8.2
TITRE : LES CHANGEMENTS DE CHARGEURS
BUT : Apprendre les techniques de changement de chargeur.
DUREE : 30’

- 1 Hk 416 F par homme,
- Gilet de combat.
***
DEROULEMENT:
1/ Le changement de chargeur tactique : 10’
Le changement de chargeur doit être anticipé, afin de ne pas se retrouver avec un

chargeur vide au moment de la confrontation avec l’adversaire. Le combattant
procède donc de sa propre initiative au changement de chargeur tactique, après avoir
ouvert le feu, lors d’une pause de combat, avant une prise de position ou après avoir
effectué un contrôle du chargement.
11/ Démonstration, explications : 2’
Procédure :
Annoncer « chargeur ! » à ses équipiers et s’effacer éventuellement derrière
un masque ;
extraire le chargeur avec la main faible et le mettre dans une poche de
décharge ;
saisir un chargeur plein dans ses équipements et l’introduire dans l’arme ;
s’assurer du bon accrochage du chargeur en le tirant vers le bas ;
éventuellement, effectuer un contrôle du chargement.
dès que la manipulation est terminée, annoncer à son ou ses équipiers, « nom
du tireur, prêt ».
126/MTS 2017
Remarques :
Les changements de chargeur tactique se font arme en direction
non dangereuse, canon vers le sol, canon à l’horizontale ou canon
vers le ciel.
Pour faciliter le maintien de l’arme, la crosse peut être calée sous
l’aisselle pendant les manipulations.
La configuration « canon vers le ciel » libère la tension sur le bras
fort et facilite les mouvements. Elle permet de visualiser aisément
la chambre et le chargeur situés à hauteur des yeux tout en gardant
le champ de vision libre vers l’avant.
NB : le chargement n’a pas lieu d être effectué puisqu’il y a une cartouche dans la
chambre mais le geste, s’il est effectué, peut rassurer le tireur.
Le changement de chargeur doit s’effectuer sans quitter la direction dangereuse du
regard.
12/ Application, drill 8’
Le formateur fait exécuter l’opération par les élèves.

1er temps : drill à leur rythme.
2ème temps : en cascade en moins de 10’’ sous contrôle de l’instructeur.
***
2/ Le changement de chargeur d’urgence : 10
A la suite d’un engagement intensif ou par manque d’anticipation, le combattant

peut se retrouver avec un chargeur vide ou presque vide en cours d’action. Il
effectuera alors un changement de chargeur d’urgence, éventuellement sous le feu
de l’ennemi : la vitesse d’exécution sera primordiale.
Procédure :
Annoncer « chargeur ! » à ses équipiers et s’effacer éventuellement derrière
un masque ;
le chargeur avec la main faible et le mettre dans une poche de décharge ou le
laisser tomber à terre ;
saisir un chargeur plein dans ses équipements et l’introduire dans l’arme ;
effectuer un mouvement de charge (RACK) ;
126/MTS 2017
si besoin reprendre le tir (CR par le feu) ou annoncer à son ou ses équipiers
« nom du tireur, prêt ».
Variante en cas de fin de chargeur (culasse bloquée à l’arrière) :

Après avoir introduit un chargeur plein, appuyer sur l’arrêtoir de
culasse pour relâcher la culasse vers l’avant (pour les droitiers,
taper sur l’arrêtoir de culasse avec la paume de la main faible).
Remarques :
Le doigt est retiré de la détente mais la sûreté n’est pas remise.
Le changement de chargeur d’urgence se fait en général canon à
l’horizontale, arme en direction des objectifs.
La crosse peut être placée sous l’aisselle pendant le changement de
chargeur (sûreté enlevée)
En fonction de la situation, il peut également être effectué canon
vers le sol ou canon vers le ciel, en direction non dangereuse.
22/ Application, drill : 8’

2ème temps : en cascade en moins de 10’’ sous contrôle de l’instructeur.
***
3/ Action du binôme pendant le changement de chargeur d’urgence : 10’
• dès l’annonce d’un soldat, son binôme doit immédiatement réagir en répondant :
« je prends »,
• en terrain découvert le binôme reste sur sa position et prend en compte l’objectif
du camarade qui effectue son changement de chargeur,
• en localité, le binôme vient se positionner derrière son camarade pour l’appuyer
ou pour prendre en compte son objectif pendant le changement de chargeur.
L’approche du binôme se fait, suivant la situation, canon bas de manière à ne
pas mettre en danger le tireur en 1er échelon,
• dès que l’opération est terminée et que le soldat peut reprendre le combat, celui-
ci annonce : « X PRET »,
• son camarade peut alors reprendre sa place normale.
126/MTS 2017
32/ Application, drill : 8’
1er temps : drill par binôme à leur rythme.
2ème temps : en cascade par binôme en moins de 10’’ sous contrôle de du formateur.
126/MTS 2017
FICHE A 8.3
TITRE : RESOLUTION DES INCIDENTS DE TIR - APPRENTISSAGE
BUT : Apprendre à résoudre les incidents de tir .
DUREE : 45’

- 3 cart de manipulation / homme,
- Gilet de combat.
DEROULEMENT:
Par l’adoption d’une seule gestuelle, la réaction immédiate permet de résoudre les
incidents qui peuvent provenir :
Remarque : les causes principales d’incidents de tir sont :

l’erreur humaine :
pas de contrôle de chargement
mauvaise manipulation
mauvais entretien de l’arme ou des chargeurs (verification)
le defaut materiel :
défaut de percussion,
défaut d’approvisionnement dans la chambre,
défaut d’éjection,
défaut de verrouillage du chargeur sur l’arme
défaut de verrouillage de la culasse.
Quelque-soit l’incident de tir, le tireur maintiendra son arme en direction de

l’objectif, enlèvera le doigt de la détente, analysera l’incident, puis réagira
de manière adaptée en distinguant deux cas :
126/MTS 2017
1/ cas n° 1 : la detente est acive (click) : 10’
11/ Démonstration, explications 3’

Constat : l’arme ne tire pas.la detente est acive (click)
Réaction immédiate : "TAP-RACK" :
- taper le fond du chargeur ("TAP"), pour assurer son bon verrouillage,
- effectuer un mouvement de chargement vrillé ("RACK"),
- si besoin reprendre le tir (CR par le feu) ou annoncer à son ou ses équipiers

2ème temps : en cascade en moins de 10’’ sous contrôle du formateur.
12/ l’arme ne tire toujours pas : 15’

Si l’arme ne tire toujours pas mais qu’il y a percussion dans le vide:
(Selon la situation tactique et la distance par rapport à l’ennemi) :
- crier «X chargeur ! » et libérer le secteur de tir de ses co-équipiers,

- réaliser un changement de chargeur d’urgence,
- faire un mouvement de charge
- si besoin reprendre le tir (CR par le feu) ou annoncer à son ou ses équipiers

126/MTS 2017
2/ cas n°2 la détente est molle, la culasse est ouverte.: 20’

L’arme ne tire pas.
Maintenir l’arme en direction de l’objectif.
Enlever le doigt de la détente.
Analyser l’incident et réagir en fonction des cas.
- crier «X incident! » et chercher à se mettre à couvert.
A) Si la culasse est bloquée à l’arrière par l’arrêtoir de culasse et que le chargeur est
vide, effectuer un changement de chargeur d’urgence ;
B) la culasse est semi-ouverte, un étui ou une cartouche est en travers de la

chambre , la chambre est vide, effectuer un TAP / RACK en vrillant.
C) Si une cartouche est coincée dans la chambre tandis qu’une autre est
partiellement introduite (double alimentation), utiliser la méthode dite de «
l’arrachement de chargeur » :
tirer le levier d’armement vers l’arrière avec la main faible ;
avec l’index de la main forte, appuyer sur l’arrêtoir de culasse pour bloquer la
culasse à l’arrière ;
avec la main faible, extraire le chargeur et le ranger dans une poche ;
si besoin, dégager les munitions coincées dans la chambre à l’aide des doigts
de la main forte
exécuter deux mouvements de charge (RACK, RACK) en inclinant la fenêtre
d’éjection vers le bas.
introduire un autre chargeur.
exécuter un mouvement de charge (RACK).
si besoin reprendre le tir (CR par le feu) ou annoncer à son ou ses équipiers

126/MTS 2017
FICHE A 8.4
TITRE : TRANSMETTRE UNE ARME
BUT : Donner son arme sans enfreindre les règles de sécurité
DUREE : 15’

- Gilet de combat.
***
DEROULEMENT:
Introduction :
Au combat ou à l’entraînement, il peut s’avérer nécessaire de transmette
son arme à l’un de ses équipiers. L’arme peut être transmise au stade 0
(claire) , au stade 1 ou 2 (chargée)
1/ Transmission d’une arme CHARGEE : 7’
L’arme peut etre transmis en stade 0 ,1 ou 2

Celui qui détient l’arme annonce : « ARME CHARGEE ».
L’arme est transmise, sûreté mise, tenue des 2 mains, l’une sur la crosse, l’autre sur
le fût, canon en direction non dangereuse (orienté vers le bas de préférence).
Celui qui reçoit l’arme saisit l’arme à deux mains, annonce « ARME CHARGEE »
puis effectue un contrôle de chargement.
NB (celui qui donne l’arme ne la lâche pas tant que celui qui la saisit n’a pas
annoncé « ARME CHARGEE »).
126/MTS 2017
- les élèves travaillent en binôme et se corrigent entre eux,

- contrôle : chacun des élèves exécute aux ordres du formateur.
2/ Transmission d’une arme CLAIRE : 8’

Lorsque l’arme est transmise au stade 0, le tireur procede au prealable aux
operations de securite et présente son fusilcanon en direction non dangereuse
(orienté vers le bas de préférence).
culasse bloquée à l’arrière en annonçant : « Arme claire ! ». Le personnel qui reçoit
l’arme vérifie que la chambre et le puits de chargeur sont bien vides, il confirme et
répète « Arme claire ! », puis récupère l’arme et ramène la culasse à l’avant. De nuit,
la chambre et le puits de chargeur sont vérifié à l’aide d’une lampe blanche.
22 Application et contrôle : 6’
- les élèves travaillent en binôme et se corrigent entre eux,

- contrôle : chacun des élèves exécute aux ordres du formateur.
126/MTS 2017
FICHE A 8.5
TITRE : LES POSITIONS DE TIR INTERMEDIAIRES
BUT : Connaître et savoir prendre les positions de tir intermédiaires : à genoux,

accroupi, assis.
DUREE : 30’

- 1HK 416 F par homme,
- Gilet de combat,
- Genouillères.
REMARQUE : les prises de position sont effectuées avec la lunette FIL ou FIR, les
élèves doivent prendre une visée sur un point particulier durant cet exercice.
DEROULEMENT:
1/ La position de tir à genou (1 genou) : 7’

Cette position permet au tireur de réduire sa silhouette face à l’ennemi, elle permet
également de profiter d’un masque. Procurant de meilleurs appuis que la position de
tir debout, elle permet des tirs plus précis.

• garder toujours l’objectif en visuel,
• croiser la jambe faible devant la jambe forte,
• fléchir les 2 genoux, poser le genou fort au sol et s’asseoir sur le talon fort,
simultanément épauler et enlever la sureté,
• le coude faible prend appui en avant ou en arrière du genou (pas d’appui os contre
os pour éviter un manque de stabilité),
• le coude fort est serré contre le corps,
• la main faible sert uniquement d’appui pour le fût, elle n’est pas crispée et ne tire
pas l’arme vers l’arrière.
126/MTS 2017
• La jambe faible doit avoir le tibia le plus vertical possible pour que ce soit l’os et
non les muscles qui supportent le poids de l’arme. Même principe pour
l’avant-bras faible. De cette façon, les tensions musculaires et les
tremblements sont reduits au minimum.


• 1er temps : à partir de la posture « patrouille » à l’initiative des élèves,
• 2ème temps : exécution sous contrôle de l’instructeur qui corrige les défauts
individuellement.
***
2/ La position de tir à genoux (2 genoux) : 8’
Cette position convient particulièrement au tir avec protection balistique qui doit
être effectué de face pour éviter d’exposer le flanc du tireur qui n’est pas protégé par
le gilet.

• A partir de la posture patrouille :
• fléchir les 2 genoux, épauler et retirer la sureté, s’agenouiller dans l’axe du tir,
(un genou l’un après l’autre si le tireur est chargé),
• s’asseoir sur les talons,
• les coudes sont en appui contre la poitrine pour stabiliser l’arme,
• La main forte enserre la poignée pistolet sans crispation, en maintenant la
crosse contre l’épaule.
• la main faible sert uniquement d’appui pour le fût, elle n’est pas crispée et ne
tire pas l’arme vers l’arrière.


• 1er temps : à partir de la posture « patrouille » à l’initiative des élèves,
• 2ème temps : exécution sous contrôle du formateur qui corrige les défauts
individuellement.
***
126/MTS 2017
3/ La position de tir accroupi : 7’
Cette position est idéale pour un tireur posté derrière une fenêtre ou un masque de
faible hauteur, il peut ainsi s’élever pour tirer et se baisser à sa guise pour se
protéger. Elle permet également de prendre une position de tir stable sans effectuer
un mouvement brusque lorsque l’ennemi n’a pas localisé le tireur.
Elle permet egalement de diminuer sa silhouette et de tirer dans les pentes.

A partir de la posture patrouille :
• écarter les pointes de pied vers l’extérieur,
• épauler et enlever la sureté,
• s’accroupir en gardant les pieds à plat au sol,
• les deux coudes viennent en appui à l’intérieur des genoux,
• la main forte tire la crosse contre l’épaule,
• la main faible sert d’appui pour le fût de l’arme, elle n’est pas crispée et ne tire pas
l’arme vers l’arrière.


individuellement.
***
4/ La position de tir assis : 8’
Cette position est utilisée sur des terrains accidentés (pente).

Cette position convient particulièrement pour tirer en contrebas ou avec un sac à dos
pesant. Elle est peu contraignante musculairement et offre une bonne stabilité.

A partir de la posture patrouille :
• croiser les pieds,
• plier les deux genoux,
126/MTS 2017
• épauler et retirer la sureté,
• amortir le choc au sol avec la main faible et s’asseoir en tailleur,
• en tirant sur la poignée pistolet appliquer la crosse contre l’épaule forte,
• les deux coudes reposent à l’intérieur des cuisses,
• la main faible ne sert que d’appui souple pour le fût de l’arme, elle n’est pas
crispée et ne tire pas l’arme vers l’arrière.
• le buste est légèrement penché vers l’avant.
Variante : si le tireur est équipé avec un sac à dos, il fléchit les deux genoux et
s’assied en prenant appui dorsal sur son sac à dos. Les coudes sont calés à l’intérieur
des cuisses, les pieds bien écartés pour dégager son secteur de tir.

Postion « assis » variante

individuellement.
126/MTS 2017
FICHE A 8.6
TITRE : DRILL DU TIR EN PIVOT
BUT : Apprendre a tirer apres un pivot tout en respectant les 4 règles de sécurité.
DUREE : 30’

- 1 HK 416 F par homme
- Gilet de combat.
LIEU : intérieur ou extérieur.
DEROULEMENT:
Le tir en pivot consiste, à partir de la posture patrouille ou contact, à pivoter le corps

vers la gauche, vers la droite ou vers l’arrière de façon à traiter des objectifs
menaçants. Les points clés consistent à conserver le canon de son arme en
direction non dangereuse pendant le pivot (règle de sécurité n°2) et à effectuer un
mouvement simple et fluide afin de garder la stabilité du corps nécessaire à
l’ajustement du tir.
Nota : on exécute un pivot à partir d’un changement de direction supérieur ou égale
à 90°.
1/ Le pivot latéral droit ou gauche : 8’

211/ démonstration, explications 2’
Partir de la posture contact ou patrouille, pieds à plat sur le sol, écartés de la
largeur des épaules, pieds faible légèrement en avant.
La tête précède la rotation du corps pour localiser et identifier l’ennemi.
Le tireur garde l’objectif en visuel pendant le pivot.
Les pivots se font avec un mouvement simultané des pieds et des hanches, en
pointant le canon de l’arme vers le sol.
Le pivot s’effectue en deux pas (le mouvement doit être naturel et fluide).
Une fois le pivot effectué, le tireur se retrouve naturellement en posture
contact, pieds écartés de la largeur des épaules, face à son objectif.
Il effectue ensuite son élévation et son tir.
126/MTS 2017
*le tireur reste conscient de la direction de son canon et n’élèvera son arme que
lorsqu’il sera face à son objectif.
La surete ne sera enleve que face a l’objectif si le pivot de fait a partir de la
posture partouille.
212/ Le pivot latéral : application, drill 6’

Le formateur fait exécuter des pivots à droite et à gauche aux élèves :
1er temps : drill à leur rythme,
2ème temps : tous ensembles au commandement du formateur,
3ème temps : individuellement sous contrôle du formateur.
4ème temps : drill à leur rythme FIL ou FIR
2/ Le pivot arrière : 7’
221/ démonstration, explications 2’
Principe :
• Partir de la posture contact, pieds à plat sur le sol, écartés de la largeur des
épaules, pieds faible légèrement en avant.
• La tête précède la rotation du corps pour localiser et identifier l’ennemi vers
l’arrière.
• Le pivot se fait avec un mouvement simultané des pieds et des hanches, en
pointant le canon de l’arme vers le sol.
• Le pivot s’effectue en deux pas (le mouvement doit être naturel et fluide).
• Une fois le pivot effectué, le tireur se retrouve naturellement en posture contact,
pieds écartés de la largeur des épaules, face à son objectif.
• Il effectue ensuite son élévation et son tir.
*le tireur reste conscient de la direction de son canon et n’élèvera son arme que
lorsqu’il sera face à son objectif.
La surete ne sera enleve que face a l’objectif si le pivot de fait a partir de la
posture partouille.
222/ Le pivot arrière : application, drill 5’

Le formateur fait exécuter des pivots arrière aux élèves :
4ème temps : drill à leur rythme FIL ou FIR
126/MTS 2017
FICHE 8.7
TITRE : DRILL DU TIR EN DEPLACEMENTS
BUT : Apprendre à se déplacer en position de tir, tout en respectant les 4 règles de

sécurité.
DUREE : 30’

- Gilet de combat.
DEROULEMENT:
1/ Tir de combat en déplacement : 15’
Le tir en déplacement est une technique destinée à un tir offensif ou défensif. Elle
s’applique à l’assaut, à l’approche d’une position ennemie ou pour une rupture de
contact, à courte distance pour traiter des objectifs multiples. La clé de la réussite
réside dans la coordination du rythme de marche et de tir. Dans ce cadre, on peut
appliquer plusieurs techniques de déplacement : « le pas glissé » ou le « pas du
rat ».
11/ Le pas glissé : 7’

Le pas glissé est utilisé à courte distance lorsque le contact avec
l’adversaire est imminent. Il peut être également utilisé pour une
ouverture d’angle. Il autorise un déplacement dans toutes les directions et
permets des tirs précis grâce à une position stable pendant le tir.
• le tireur reste en posture contact et fait mouvement par demi-pas, sans croiser
les pieds, ni les traîner sur le sol. L’écartement des jambes permet au tireur de
rester toujours stable,
• il est possible de se déplacer ainsi dans toutes les directions,
126/MTS 2017
• l’arme reste sûreté enlevée tant que la crosse est au contact de l’épaule,
• pour tirer le tireur s’arrête, grâce à la technique du pas glissé, il sera toujours en
position de tir.

Le formateur fait exécuter des déplacements aux élèves :
1er temps : drill à leur rythme avec EOTECH,
4ème temps : drill à leur rythme avec FIL ou FIR,
***
12/ Le « pas du rat » : 8’
121/ Tir en avançant : démonstration, explications 1’

• Le tireur avance en position de tir en gardant les genoux souples pour absorber
les chocs et en déroulant les pieds sur le sol du talon à la pointe.
Il garde la ligne d’épaule face à l’objectif, de manière à maintenir son arme la
plus stable possible en direction de l’objectif.
Le tir se fait par doublette avec une analyse en baissant son arme entre chaque
doublette. Si l’objectif n’est pas neutralisé, le tireur effectue un tir de 5
cartouches au coup par coup rapide afin de reprendre l’ascendant sur l’ennemi.
le tir peut etre continu pour saturer la zone dangeureuse ( assaut, tube ) Le tir
sera cadencé en fonction de la distance de l’objectif.
122/ Tir en reculant : démonstration, explications 1’

• Procéder par analogie.
• Au combat, cette technique peut être utilisée pour rompre le contact, en assurant
l’appui de ses coéquipiers.
123/ Le « pas du rat » : application, drill 6’

Le formateur fait exécuter des déplacements aux élèves :
126/MTS 2017
FICHE 9.1
TITRE : OPERATION DE VERIFICATION DE L’ARME et

COMMANDEMENT DE TIR
BUT : avoir une arme en etat de tir ,comprendre et connaitre les commandement au
pas de tir
DUREE : 30’

- Gilet de combat.
DEROULEMENT:
1/ operation de verification : 15’
Les opérations de préparation et de vérification sont effectuées lors de la perception

de l’arme à l’armurerie.
Vérifier le numéro de l’arme, son état général, la présence des accessoires

(bretelle, dispositifs de visée, appuie-joue…).
Faire les opérations de sécurité.
contrôler le fonctionnement ; mouvement de la culasse, organe de visée
rabattable, Couvercle de fenêtre d’éjection.
Vérifier l’état des chargeurs .
Vérifier le verrouillage des chargeurs sur l’arme.
Le tireur s’assurera également de la bonne configuration de l’arme, des

chargeurs et des munitions en fonction de l’activité prévue :
Séance de MOAL :
- Vérifier que tous les chargeurs sont vides ou ne contiennent que des
cartouches inertes.
Séance de tir à blanc :
126/MTS 2017
- Vérifier la présence du dispositif de tir à blanc sur l’arme.
- Vérifier que tous les chargeurs sont vides ou ne contiennent que des
cartouches à blanc.
- Pour le HK 416F, utiliser les chargeurs spécifiques jaunes.
Séance de tir :
- Vérifier l’absence de dispositif de tir à blanc sur l’arme.
- Vérifier qu’il n’y a ni cartouche inerte, ni cartouche à blanc dans les
chargeurs.
- Déshuiler le canon et s’assurer de l’absence de tout corps étranger.
***
2/ Les commandement : 15’
Ordre du formateur ou du directeur de tir Action du tireur :
approvisionne, arme et contrôle le

« Dispositions de combat ! »
chargement.
« Contact ! » prend la posture contact et retire la sûreté
« Patrouille ! » prend la posture patrouille avec la sûreté
prend la posture arme dans le dos avec la

« Arme dans le dos ! »
sûreté
« Arme devant ! » ou « Relâche ! » prend la posture relâche avec la sûreté
« Feu ! » ou « Maintenant ! » ou « au coup

identifie son objectif et ouvre le feu
de sifflet ! »
« Halte au feu ! » suspend le tir, prend la posture patrouille.
« Continuer le feu ! » reprend le tir
arrête définitivement le tir et effectue les

« Cessez le feu ! »
opérations de sécurité
126/MTS 2017
« Retrait de cartouche ! » ou « Opérations de met l’arme à la sûreté et effectue les
sécurité ! » opérations de sécurité
Operations de desarmement Effectue les operations de desarmement
« Stade un ! » approvisionne son arme
« Stade deux ! » approvisionne et charge son arme
« Stade zéro ! » Effectue les opérations de sécurité.
Inspection des armes et des chargeurs Prepare son arme et ses chargeurs
126/MTS 2017
FICHE A 17.7
TITRE : CATI 1 OU CATI 2 HK 416 F
BUT : Avoir le CATI 1 ou 2 de l’HK 416 F
DUREE : 2h00’

- 1 eotech par homme
- 1 FIL ou FIR par homme
- Gilet de combat.
DEROULEMENT:
Le contrôle des connaissances repose sur une epreuve pratique d’une durée
d’environ 15 mn par homme. Les question porteront sur :
Le service de l’arme en vue du tir.

Les genres et positions de tir
Les operation de securitée avant et apres le tir.
Les incidents de tir et la manière de les resoudre en toute securité
Les commandements de tir techniques et ordres de tir tactiques.
Les munitions.
Le reglage des organes de visée ( mecanique, AVJ, lunette FIL/FIR)
126/MTS 2017

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INSTRUCTION SUR LE TIR DE COMBAT

FICHES MATIERES ENSEIGNEES DUREE

RAPPELS : Rôle et responsabilité du tireur, les règles

FICHES MATIERES ENSEIGNEES DUREE

A 8.6 Drill du tir en pivot 1 H 00

TITRE : REGLES ELEMENTAIRES DE SECURITE

BUT : Assimiler et comprendre les 4 règles élémentaires de sécurité.

1- Diminuer le nombre de morts et de blessés dus aux erreurs de manipulation

Avant d’apprendre les règles élémentaires de sécurité , le tireur doit

Le formateur énonce et commente les règles de sécurité :

1/ Une arme doit toujours être considérée comme chargée.

Il n’existe pas d’exception. Il convient donc d’agir en conséquence et d’adopter une

L’attitude inverse provoque à l’heure actuelle la majorité des accidents. Lorsque

4/ Etre sûr de son objectif.

c) Mesures à prendre en cas de faute de sécurité :

• Lorsqu’un tireur commet des fautes de sécurité hors séance de MOAL, sa

MODULE ALPHA HK 416

TITRE : INSPECTION DE L’ARMEMENT ET DES CHARGEURS

BUT : Savoir presenter son arme et ses chargeurs au directeur de tir

MOYENS : -1 formateur (instructeur ou moniteur ou initiateur) IST / C pour

LIEU : salle de cours.

2ème phase : 15’

2ème phase : 20’

MODULE ALPHA HK 416

TITRE : PRESENTATION HK 416, DE SES ACCESSOIRES ET DES

BUT :Connaître les caractéristiques principales de l’arme, le nom des différentes

MOYENS : -1 formateur (instructeur ou moniteur ou initiateur) IST / C pour

LIEU : salle de cours.

2ème phase : 15’

La particularité du HK 416F est son ambidextrie : les commandes de levier de

Composition de l’ensemble HK416-C :

Composition de l’ensemble HK416-S :

2) Présentation générale de l’arme

Vue du côté gauche :

A- Cache-flamme J- Levier de sûreté ambidextre

A- Crosse réglable M- Verrou de crosse

trousse de nettoyage utilisateur :

Caractéristiques HK 416 F - C HK 416 F - S

Masse de l’arme avec chargeur plein 4 kg 4,4 kg

Longueur de l’arme crosse étendue 842 mm 931 mm

Longueur du canon 279 mm (11 pouces) 368 mm (14,5 pouces)

Vitesse initiale (balle ordinaire) 804 m/s 870 m/s

Cadence théorique 850 coups/mn

Portée pratique 300 m/600 (avec optique)

Contenance du chargeur 30 cartouches

canon 6 Rayures au pas de 7 pouces

Pièce de neutralisation : Tête de culasse

Marquage de l’arme : L’arme est identifiée sur la carcasse supérieure et

Dispositif pour le tir des grenades en attente d’info

Le formateur montre les différents accessoires de l’arme.

4ème phase : 30’

MODELES COULEURS CARACTERISTIQUES

Cartouche 5,56mm BO ou Les étuis sont en acier

Cartouche inerte de Orange métallisé Monobloc.

Le formateur interroge les élèves sur le contenu du cours.

TITRE : DEMONTAGE ET REMONTAGE ET ENTRETIEN

BUT : Apprendre à démonter et remonter et entretenir son arme.

MOYENS : - 1 formateur IST / C pour 10 élèves,

LIEU : salle de cours ou extérieur.

1/ Démonstration et commentaires : 10’

2.1 DESCRIPTION DE LA TROUSSE

2.2 NETTOYAGE/ LUBRIFICATION

Avant le tir, passer un chiffon de nettoyage sec dans le canon.