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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

UNIVERSITE TAHRI MOHAMMED- BECHAR

FACULTE DES SCIENCES ET TECHNOLOGIE

DÉPARTEMENT DE GÉNIE CIVIL & HYDRAULIQUE

Mémoire de Fin d’étude

Pour l’obtention du diplôme de Master du système LMD

Spécialité : Génie Civil

Option : Structure

Thème

Effet de la profondeur d’excitation sismique sur l’analyse


des problèmes d’interaction sol-structure

Présenté par

Mr Yahia Bendekhis
Mr Faci Abdelghani

Mme. DOULI. D M.A.A U.T.M. Béchar Encadreur


Mr. BOUSSAID. A M.Vacataire U.T.M. Béchar Co-Encadreur

Année universitaire : 2019/2020.


Remerciements

Remerciements

Nous remercions Allah qui nous guide depuis nos premières années jusqu'à cet
succès, qui nous donne la volonté et le courage pour passer tous les jours, les plus
faciles, et les plus difficiles, nous remercions aussi notre prophète Mohammed
(que la paix soit avec lui) qui a porté le message avec honneur et fidélité, le
message de paix, le message du "lire" et le message de science.
Nous exprimons nos remerciements de tout cœur à nos encadreurs:
Mme. DOULI. D et Mr. BOUSSAID. A pour le temps, le sacrifice, les conseils,
et les orientations qu'ils nous ont prodigués durant le travail sur notre projet.
Nous tenons aussi à exprimer nos remerciements à Mr le président du jury de
nous faire l’honneur de présider cette séance et pour son aide.
Nos remerciements vont aussi à Mr l’examinateur d’avoir pris le temps
d’examiner notre travail.
Enfin à toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin pour
l’accomplissement de ce modeste travail.

Merci
Dédicaces

Dédicaces

De la part de Faci Abdelghani

Ce travail est dédié à ma vie; ma mère et mon père,


qui ont tout sacrifié pour mon bonheur.
À mes frères, qui n'ont jamais cessé de me soutenir,
Abdellatif, Imane, Sanae.
À mon bras droit, Hajer Alalawi.
À ma chère famille.
À mes amis.
À tous ceux qui m'aiment.

Merci

De la part de Bendekhis Yahia

Je dédie ce modeste travail à :


A mes chers parents, pour tous leurs sacrifices, leur amour, leur tendresse,
leur soutien et leurs prières tout au long de mes études.
A mes chers frères, Mohammed et Youcef,
pour leur appui et leur encouragement.
Merci d’être toujours là pour moi.

Merci
Résumé

Résumé:

La vue des ingénieurs concernant l'interaction sol-structure est en changement ces dernières
années. Les études récentes avaient prouvé que la méthode classique -la structure est
parfaitement encastrée sur le sol- n'est pas valable pour tous les cas d'interaction sol-structure,
généralement car les résultats de ce dernier se varient selon les propriétés physiques et
mécaniques du sol et de structure.
L'objectif de notre étude est de modéliser et analyser "l'effet de la profondeur d'excitation
sismique sur l'analyse des problèmes d'interaction sol-structure" par la méthode des éléments
finis, en utilisant le logiciel Abaqus.

Mots clés :

Interaction sol-structure, séisme, profondeur, modélisation, méthode des éléments finis,


Abaqus.
Résumé

Abstract:

The view of civil engineers concerning the interaction soil-structure is in change the last
years. The recent studies have proved that the classic method -The structure is totally fixed on
the soil- isn't suitable for all the cases of the interaction soil-structure, generally because this
interaction’s results change depending on the physical and the mechanical properties of the soil
and the structure.
The goal of our study is to modelize and analyze "The effect of the seismic action's profound
on analyzing the problems of the interaction soil-structure" with the help of a numerical
modeling by the finite elements method, using the calculation software Abaqus.

Keywords:

Soil-structure interaction, earthquake, profound, modeling, finite elements method, Abaqus.


‫‪Résumé‬‬

‫ملخص‪:‬‬

‫إن نظرة المهندسين المدنيين بخصوص التفاعل تربة‪-‬هيكل في تغير السنوات األخيرة‪ .‬إذ أثبتت الدراسات الحديثة أن‬
‫الطريقة التقليدية ‪-‬الهيكل مثبت نهائيا ً على التربة‪ -‬ليست صالحة لكل حاالت التفاعل تربة‪-‬هيكل‪ ،‬عامةً ألن نتائج هذا األخير‬
‫تتغير حسب الخصائص الفيزيائية والميكانيكية للتربة والهيكل‪.‬‬
‫الهدف من دراستنا هو نمذجة وتحليل "تأثير عمق الفعل الزلزالي على تحليل إشكاليات التفاعل تربة‪-‬هيكل"‪ ،‬وذلك‬
‫بمساعدة نمذجة رقمية عبر طريقة العناصر المنتهية‪ ،‬باستعمال برنامج الحساب ‪.Abaqus‬‬

‫كلمات مفتاحية‪:‬‬

‫تفاعل تربة‪-‬هيكل‪ ،‬زلزال‪ ،‬نمذجة‪ ،‬طريقة العناصر المنتهية‪.Abaqus ،‬‬


Table des matières

TABLE DES MATIERES

Remerciements.
Dédicace.
Résumé.
Table des matières.
Abréviations et symboles.
Liste des figures.
Liste des tableaux.
Introduction générale.
Chapitre 1 : Généralités sur les séismes.
1.1) Introduction……………….………………………………………………………….........4
1.2) Définition d’un séisme…………………………………………………………………….5
1.3) Notions de failles…………………………………………………………………………...5
1.3.1) Définition…………………………………………………………………………………5
1.3.2) Types des failles…………………………………………………………………………..5
1.4) Classification des séismes…………………………………………………………………6
1.5) Les ondes sismiques……………………………………………………………………….7
1.5.1) Définition…………………………………………………………………………………7
1.5.2) Types des ondes…………………………………………………………………………..7
1.6) Les paramètres caractéristiques du mouvement sismique……………………………...9
1.7) Instrumentation…………………………………………………………………………..11
1.8) Les effets engendrés par les séismes ……………………………………………………12
1.8.1) Les effets directs………………………………………………………………………...12
1.8.2) Les effets induits…………………………………………...……………………………12
1.9) Réponses dynamiques des structures sous l’action sismique………………………….13
1.9.1) L’action sismique……………………………………………………………………….14
1.10) Sismicité historique en Algérie…………………………………………………………15
1.10.1) Etudes historiques sur la sismicité en Algérie ………………………………………16
1.10.2) Zones sismiques en Algérie……………………………………………………………16
Table des matières

1.11) Méthodes de calcul de l’action sismique -aspect réglementaire- ……………………17


1.11.1) Introduction …………………………………………………………………………...17
1.11.2) Méthode statique équivalente ………………………………………………………...17
1.12) Conclusion……………………………………………………………………………. ...19

Chapitre 2 : Etude de l'intéraction sol structure.


2.1) Introduction d'interaction Sol-Structure……………………………………………….20
2.2) Notion de I'Interaction Sol-Structure (ISS) ……………………………………………20
2.3) Les différentes méthodes numériques pour prendre en compte l’ISS………………..21
2.3.1) Méthode directe………………………………………………………………………...22
2.3.2) Méthode de sous structures……………………………………………………………23
2.3.3) Méthodes hybrides……………………………………………………………………..27
2.4) Modèles utilisés pour modéliser l’ISS…………………………………………………..27
2.4.1) Modèle des ressorts…………………………………………………………………….27
2.4.2) Modèles de contact et frottement……………………………………………………...29
2.4.2.1) Lois de contact et de frottement……………………………………………………..29
2.4.2.2) Condition de contact unilatéral……………………………………………………..31
2.4.2.3) Lois de frottement……………………………………………………………………32
2.5) Méthodes de résolution d’un problème de contact…………………………………….35
2.5.1) Méthodes de programmation mathématique………………………………………...35
2.5.2) Méthodes de rigidité……………………………………………………………………35
2.5.2.1) Méthode de pénalisation……………………………………………………………..36
2.5.2.2) Méthode des multiplicateurs de Lagrange………………………………………….36
2.5.2.3) Méthodes mixtes ou hybrides………………………………………………………..37
2.5.3) Méthodes directes………………………………………………………………………38
2.6) Conclusion…………………………………………………………………………….......38

Chapitre 3 : Application numérique (Modélisation et discussion).


3.1) Introduction………………………………………………………………………………39
3.2) Présentation du logiciel Abaqus…………………………………………………………39
3.2.1) Caractéristiques de logiciel Abaqus ………………………………………………….40
Table des matières

A) Le type d’analyse……………………………………………………………………………40
A.1) Les domaines physiques ………………………………………………………………...40
A.2) Les Problèmes……………………………………………………………………………40
B) Les non-linéarités…………………………………………………………………………..40
B.1) Les non-linéarités matérielles…………………………………………………………...41
B.2) Les non-linéarités géométriques…...……………………………………………………41
B.3) Les non-linéarités de contact……………………………………………………………41
3.2.2) Différents types d’éléments disponibles dans la bibliothèque d’Abaqus…………...41
3.3) Présentation du modéle………………………………………………………………….42
3.4) Hypothèses de calcul……………………………………………………………………..44
3.5) Etude de maillage………………………………………………………………………...44
3.6) Analyse modale…………………………………………………………………………...46
3.7) Analyse sismique…………………………………………………………………………47
3.7.1) Introduction…………………………………………………………………………….47
3.7.2) Comparaison des résultats obtenus au point A………………………………………48
3.7.3) Comparaison des résultats obtenus au point B………………………………………51
3.8) Vérification des lois de contact et de frottement……...…………………...…………...54
3.9) Conclusion………………………………………………………………………………...55
Conclusion générale.
Références bibliographiques.
Références des figures.
Annexe.
Abréviations et symboles

ABREVIATIONS ET SYMBOLES

φ : L’Angle de frottement interne du sol.


𝓊 : Pression interstitielle de l’eau contenue dans le sol.
σ : Pression non déjaugée.
σℛ : La résistance du sol.
V : La force sismique.
η : Le facteur de correction d’amortissement.
T : La période fondamentale de la structure.
Q : Le facteur de qualité de la structure.
R : Le coefficient de comportement global de la structure.
W : Le poids total de la structure.
{U} : Le vecteur des déplacements relatifs du système par rapport à l’assise.
[M] : La matrice de masse du système.
[K] : La matrice de raideur du système.
[C] : La matrice d'amortissement du système.
{I} : Le vecteur d’unité.
ü g (t) : La direction de la sollicitation.
A : L’Aire de fondation.
a : La dimension parallèle à la direction du séisme.
b : La dimension perpendiculaire à la direction du séisme.
R : Le rayon de fondation.
G : Le module de cisaillement.
[HP ] : La matrice de passage du repère global au repère local.
φα : Le demi-angle au sommet de cône d’adhérence.
μd : Le coefficient de frottement dynamique.
μS : Le coefficient de frottement Statique.
τ : La contrainte de frottement.
σy : La contrainte d’écoulement des matériaux.
m : Le coefficient de frottement de Tresca.
Abréviations et symboles

ρ : La masse volumique.
E : Le module de Young.
𝓋 : Le coefficient de poisson.
μ : Le coefficient du frottement.
U : Le déplacement.
A : L’accélération.
V : La vitesse.
T : L’effort tranchant.
Liste des figures

LISTE DES FIGURES

Chapitre 1 :
Figure 1.1 : Configuration actuelle des plaques tectoniques du monde……………………..…4
Figure 1.2 : Les types des failles………………………………………………………………..6
Figure 1.3 : Représentation schématique du mouvement des ondes P……………………….....8
Figure 1.4 : Représentation schématique du mouvement des ondes S………………………….8
Figure 1.5 : Représentation schématique du mouvement des ondes O…………………………9
Figure 1.6 : Représentation schématique du mouvement des ondes R………………………....9
Figure 1.7 : Les paramètres caractéristiques d’un séisme…………………………………….10
Figure 1.8 : Composante horizontale de l’accélération du séisme de l’Impériale Valley (1940)
enregistré à la station d’El-Centro (États-Unis)……………………………………………….11
Figure 1.9 : La liquéfaction sismique………………………………………………………….13
Figure 1.10 : L'action sismique sur une structure……………………………………………..14
Figure 1.11 : La sismicité du nord algérien…………………………………………………...15
Figure 1.12 : La carte des zones sismiques en Algérie………………………………………...17

Chapitre 2 :
Figure 2.1 : Schéma représentatif d'interaction sol structure…………………………………21
Figure 2.2 : Modélisation de l’ISS par la méthode directe…………………………………….22
Figure 2.3 : Méthode de frontière……………………………………………………………...24
Figure 2.4 : Théorème de superposition de KAUSEL et Al……………………………………24
Figure 2.5 : Termes d’impédance (raideur et amortissement) pour une fondation superficielle
circulaire………………………….............................................................................................26
Figure 2.6 : Méthode de volume……………………………………………………………….26
Figure 2.7 : Méthode hybride………………………………………………………………….27
Figure 2.8 : Valeur des coefficients 𝛽𝑍 , 𝛽𝑋 , 𝛽𝜃 ………………………………………………..28
Figure 2.9 : Contact entre deux solides………………………………………………………..29
Figure 2.10 : Repère local de contact………………………………………………………….30
Figure 2.11 : Cône de frottement………………………………………………………………33
Figure 2.12 : Cône d’adhérence…………….…………………………………………………33
Liste des figures

Chapitre 3 :
Figure 3.1 : Les types des éléments disponibles dans la bibliothèque d’Abaqus……………...42
Figure 3.2 : La géométrie du modèle étudié…………………………………………………...43
Figure 3.3 : Modélisation de système en éléments finis par Abaqus…………………………..44
Figure 3.4 : Les pourcentages de participation de la masse effective de système pour les modes
1 à 10…………………………………………………………………………………………...46
Figure 3.5 : La composante horizontale du séisme de Boumerdès 2003……………………...47
Figure 3.6 : L’emplacement du point A et point B dans le système……………………………48
Figure 3.7 : Les déplacements en point A……………………………………………………...49
Figure 3.8 : Les vitesses en point A……………………………………………………………49
Figure 3.9 : Les accélérations en point A……………………………………………………...50
Figure 3.10 : Les efforts tranchants en point A………………………………………………..51
Figure 3.11 : Les déplacements en point B…………………………………………………….51
Figure 3.12 : Les vitesses en point B…………………………………………………………..52
Figure 3.13 : Les accélérations en point B…………………………………………………….52
Figure 3.14 : Les efforts tranchants en point B………………………………………………..53
Figure 3.15 : Les contraintes et les déplacements de contact à t=10s.………………………..54
Liste des tableaux

LISTE DES TABLEAUX

Chapitre 2 :
Tableau 2.1: Valeur des coefficients des raideurs………..…………………………….……...28

Chapitre 3 :
Tableau 3.1 : La géométrie du modèle étudié…………………………………………………43
Tableau 3.2 : Les profondeurs de l’action sismique……………………..................................44
Tableau 3.3 : Les éléments utilisés dans la modélisation de système………..………………..45
Tableau 3.4 : Les caractéristiques des modes significatifs de système………………………..47
INTRODUCTION

GENERALE
Introduction générale

INTRODUCTION GENERALE

1- Exposé de la problématique :

Un tremblement de terre, ou un séisme, résulte de la libération brusque d'énergie accumulée


par les déplacements et les frictions (Frottements mécaniques) des différentes plaques de la
croûte terrestre (tectonique des plaques). La plupart des tremblements de terre sont localisés sur
des failles. Il se produit de très nombreux séismes tous les jours (environ cent mille séismes
sont enregistrés par an sur la planète), mais la plupart ne sont pas ressentis par les humains car
leur magnitude est trop faible. Les plus puissants d'entre eux comptent parmi les catastrophes
naturelles les plus destructrices.

Les séismes sont parmi les catastrophes naturelles les plus dévastateurs, ils constituent une
activité géologique naturelle et induisent des destructions importantes occasionnant des pertes
humaines et des dégâts matériels. Ils touchent tous les pays du méditerranée, notamment
l'Algérie, exemple séisme de Chlef 1980 et le séisme de Boumerdès en 2003.

Le séisme de Boumerdès en 2003 s’est produit le 21 mai locale dans le nord-est de l'Algérie.
Le choc avait une magnitude de 6,8 et une intensité maximale de X (extrême) sur l'échelle de
Mercalli. L’épicentre du séisme était situé près de la ville de Thénia dans la wilaya de
Boumerdès, à environ 60 km à l'est de la capitale Alger. Le séisme a été le plus violent en
Algérie depuis plus de vingt ans (depuis 1980), l’année où un séisme de magnitude 7,1 avait
fait au moins 2 633 morts à El Asnam.

Les méthodes usuelles de conception parasismique préconisées par les codes modernes
comme celui du code national du bâtiment de l'Algérie, RPA-2003, sont basées sur des
hypothèses simplifiées (base fixe, facteur de fondation, catégories de site, etc.) et entraînent une
certaine incertitude quant à la réponse des ouvrages et donc à la validité des solutions
préconisées.

L'excitation sismique ressentie par la structure est une fonction de l'origine du séisme, des
effets du trajet suivi par le séisme, des effets du site local et des effets d'Interaction Sol-
Structure (ISS). Le résultat des trois premiers facteurs déjà cités est connu par le mouvement du
champ libre du sol. Alors que la réponse structurelle au mouvement du champ libre est

1
Introduction générale

influencée par l'lSS. Les couches de sol sont traversées par des ondes sismiques dont la nature
peut être complexe : on y rencontre des ondes de volume; compression(p) et cisaillement (s) et
des ondes de surfaces; Rayleigh, love. La nature des ondes est dictée par les caractéristiques de
la source sismique mais également par les caractéristiques géotechniques des terrains traversés.

L'ingénieur Civil se doit de traduit ces actions sismiques par des analyses mécaniques (essais
géotechniques), et par des analyses numériques (modélisation avec un outil informatique; ex :
Abaqus) afin de comprendre et caractériser les sollicitations sismique sur les ouvrages
géotechniques.

La question est comment peut-on modéliser ces sollicitations sismiques pour étudier l’effet
de la profondeur d’excitation sismique sur la réponse dynamique des systèmes ?

On aura à analyser la réponse dynamique de ces systèmes sol-structure par ;

● Une Analyse modal ; afin de déterminer la fréquence de résonance.

● Une Analyse sismique. Afin de déterminer la réponse dynamique.

Nous avons modélisé cette réponse dynamique par un code de calcul par élément finis
(Abaqus) présenté, avec considération de linéarité géométrique et les lois de contact et de
frottement.

Afin de voir l'effet réel que peut produis la prise en compte de l'interaction sol-structure
nous avons un modèle en 2D d'un portique en R+2 à travers lesquels plusieurs concepts
théoriques ont étaient aborder à savoir l'interaction sol- structure sous l'effet de l'action
sismique avec amortissement matériel en utilisant le code de calcul Abaqus.

2- Objectifs de l'étude :

Le but principal de notre mémoire est l'étude d'effet de la profondeur d'excitation sismique
sur l'analyse des problèmes d'interaction sol-structure, par la modélisation d'un système (sol-
fondation-structure) à l'aide du logiciel Abaqus, qui se base sur la méthode des éléments finis,
en changeant la profondeur de l’action sismique supposée.

2
Introduction générale

3- Organisation du mémoire :

Ce mémoire est structuré comme suite :

 Chapitre 1 : ce chapitre est basé sur l'activité sismique en Algérie avec des généralités sur
les séismes.

 Chapitre 2 : Ce chapitre consiste représente une revue bibliographique sur l'interaction sol-
structure.

 Chapitre 3 : ce chapitre contient la modélisation d'un portique simple en 2D et l’étude de la


réponse dynamique de cette structure lors du séisme.

3
CHAPITRE I :

GÉNÉRALITÉS SUR LES SÉISMES


Chapitre I : Généralités sur les séismes

CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LES SÉISMES

1.1) Introduction :

L'activité sismique en Algérie est basée généralement sur le nord algérien, il est causé par
l'affrontement des deux plaques africaine et eurasienne. Cette activité se matérialise en séismes
faibles, modérés, et parfois violents et terribles. Ces derniers génèrent souvent des catastrophes
avec des dommages désastreux telles que les séismes de El Asnam 10/10/1980, et de
Boumerdès 21/05/2003.
Dans le Nord algérien, les séismes qui sont causés par cette convergence se rencontrent
principalement dans la chaîne tellienne, avec des intensités modérées à catastrophiques. La
région la plus active dans ce champ sismique est la partie côtière dans la jonction chaine
tellienne-partie Offshore.
L'histoire sismique algérienne marque des événements importants dans ses pages, comme :
événement d’Oran 1970, Alger 1716, Jijel 1856, Boumerdès 2003. Par des lectures
géologiques, la sismicité nord algérienne trouve son origine dans le contexte géodynamique de
la région ouest méditerranéenne. [1]

Figure 1.1 :
Configuration actuelle des plaques tectoniques du monde. [A]

4
Chapitre I : Généralités sur les séismes

1.2) Définition d’un séisme :

Un séisme ou tremblement de terre, est un phénomène géologique, lancé soudainement par


un mouvement du sol, et avec une durée de quelques secondes à quelques minutes.
Un séisme est fréquemment le résultat des mutilations qui se passent au niveau de la couche
externe de la terre, appelée Lithosphère. Cette dernière est composée d'énormes plaques rigides
qui génèrent des mouvements très lents. L'accumulation des contraintes à la fin de ces plaques
cause des déformations qui se débutent par des roches profondes, et se terminent au un point de
rupture appelé le foyer. Ces contraintes cassent violemment le long d'une ou plusieurs des
failles, en résultant la libération d'une énergie remarquable.
Les statistiques montrent que 80% des foyers sont situés entre la surface terrestre et de
60 Km de profondeur. [2]

1.3) Notions de failles :

1.3.1) Définition :

Une faille est une fracture de couche terrestre externe avec translation relatif des
compartiments, qui sont en conséquence séparés. Les dimensions des failles se varient de
quelques millimètres (failles de Riedel) jusqu'à des centaines de kilomètres (systèmes de failles
à l'échelle des plaques tectoniques). [3]
Les contraintes appliquées naturellement sur les roches provoquent une rupture, un résultat
qui indique que les capacités -résistances- des roches atteignent leur limite. Dépendants sur
l'orientation des contraintes, les ruptures résultantes font partie de trois types de fractures :
failles normales, failles inverses, failles de décrochement. [3]

1.3.2) Types des failles :

 Failles normales :
Ce sont les failles les plus communes, en conséquence d’une extension de la roche. Un des
deux parties se descend par rapport à l'autre pour couvrir horizontalement le vide créé par
l'étirement.

5
Chapitre I : Généralités sur les séismes

 Failles inverses :
Ces failles sont formées par des compressions (rapprochements) des roches. Un des deux
parties se soulève par rapport à l'autre pour réduire le vide créé par la compression.

 Failles de décrochement :
Le cisaillement de roche cause des failles de décrochement, le plan de fracture sur la faille
est vertical et les deux parties séparées glissent contrairement pour réajuster le sous-sol cisaillé.

Figure 1.2 : Les types des failles. [B]

1.4) Classification des séismes :

Un séisme peut être classé en trois catégories selon la profondeur du son foyer. Le foyer est
l'origine d'énergie libérée d'une roche soumise à un ensemble des contraintes. Les catégories
des séismes sont: [4, 5, 6]

 Les séismes superficiels :


Ils représentent la majorité des séismes avec 70 %. Ils sont généralement caractéristiques par
des foyers avec des profondeurs entre 0-70 Km, donc situés sur la Lithosphère qui a une
épaisseur de 70 Km. Une grande partie des séismes dévastateurs sont superficiels.

 Les séismes intermédiaires :


25% des séismes sont intermédiaires, ils sont connus comme des tremblements dont la
profondeur des foyers est localisée entre 15-70 Km. Les effets des séismes intermédiaires
diminuent lorsqu'ils atteignent la surface terrestre, le contraire des séismes superficiels.

6
Chapitre I : Généralités sur les séismes

 Les séismes profonds :


Ils représentent 5% des séismes, avec une profondeur des foyers limitée entre 70-150 Km,
ils se produisent principalement le long d'une plaque, avec des intensités parfois équivalentes à
celles des autres catégories.

1.5) Les ondes sismiques :

1.5.1) Définition :

L'énergie sismique génère des vibrations qui déplacent dans toutes les directions à travers le
globe sous forme des ondes. Ces dernières sont considérées élastiques, cela signifie qu'elles
peuvent passer par un milieu sans le modifier.
L'impulsion sismique initiale lance une chaîne d'événements par bouger des particules
élémentaires qui vont pousser d'autres et prendre leurs places, cette phénomène continue
quelquefois, jusqu'à la fin d'activité sismique. [7]

1.5.2) Types des ondes :

 Ondes de volume :
Elles se produisent à l'intérieur de terre, avec une vitesse de propagation qui augmente
principalement suivant la profondeur, et qui dépend sur le milieu traversé. Il existe deux types
des ondes de volume : [7]

 Ondes primaires P :
Ce sont les ondes les plus rapides, elles sont connues aussi par les ondes de compression ou
les ondes longitudinales. Elles provoquent des translations du sol passé qui sont parallèles à
l'orientation de la propagation de l'onde, par des compressions successives et des dilatations.
Les ondes primaires P causent le bruit menaçant entendu au début d'un séisme. Elles sont les
premières enregistrées en sismographes et peuvent être vues clairement sur la composante
verticale du sismomètre.

7
Chapitre I : Généralités sur les séismes

Figure 1.3 : Représentation schématique du mouvement des ondes P. [C]

 Ondes secondaires S :
Les ondes secondaires sont plus lentes par rapport à les ondes Primaires P. Elles sont
nommées aussi les ondes de cisaillement ou les ondes transversales. Au moment de leur
passage, les déplacements du sol se matérialisent perpendiculairement à la direction de la
propagation d'onde.
Ces ondes ne se reproduisent pas dans les milieux liquides, car le noyau de terre les arrête.
Elles sont les deuxièmes enregistrées en sismographes et peuvent être vues clairement sur la
composante horizontale du sismomètre.

Figure 1.4 : Représentation schématique du mouvement des ondes S. [C]

 Ondes de surface :
Les ondes de surface sont orientées par la surface terrestre. Elles sont plus lentes que les
ondes de volume, mais avec une amplitude plus forte. Leur effet est similaire au les ondulations
à la surface d'un liquide, un lac par exemple. Il existe deux types des ondes de surface: [7]

 Ondes de Love (O) :


Au moment de leur passage, les mouvements du sol sont principalement similaires à celles
des ondes secondaires S, mais sans le déplacement vertical.

8
Chapitre I : Généralités sur les séismes

Par une action de tremblement horizontal, les ondes de Love O sont souvent responsables de
dommages au niveau de fondations des grands bâtiments. Elles sont visibles sur la composante
horizontale d'un sismomètre.

Figure 1.5 : Représentation schématique du mouvement des ondes O. [C]

 Ondes de Rayleigh (R) :


Les ondes de Rayleigh R provoquent des secousses qui continuent pour plusieurs minutes.
Le mouvement du sol qui les accompagne est complexe, horizontal et vertical au même temps,
généralement avec un comportement ovale. Au moment d'enregistrement, elles sont trouvées
sur les trois composantes d'un sismomètre.

Figure 1.6 : Représentation schématique du mouvement des ondes R. [C]

1.6) Les paramètres caractéristiques du mouvement sismique :

Un séisme est caractérisé par : [8]

 La magnitude M (échelle de RICHTER) :


C'est une traduction d'énergie libérée par le séisme. Elle est obtenue par mesurer l'amplitude
des ondes enregistrées avec l'aide d'un sismomètre.

9
Chapitre I : Généralités sur les séismes

 L’intensité I (échelle de MERCALLI) :


C'est la mesure des dommages du séisme dans un lieu donné, et aussi une évaluation qui
décrit statistiquement ces dommages dont le séisme est traduit en surface. Elle est notée en
chiffres romains.

 La durée :
Le temps passé depuis le début d’un séisme jusqu’à sa fin.

 Le foyer :
C'est l'origine de séisme, un point de rupture sur le plan de faille d'où l'énergie sismique est
libérée.

 L’épicentre géométrique :
C'est un point à la surface terrestre, qui est en ligne verticale avec le foyer.

 La distance focale :
C'est la distance entre le site observé est le foyer.

 La distance épicentrale :
C'est la distance entre le site observé est l'épicentre géométrique.

Figure 1.7 : Les paramètres caractéristiques d’un séisme. [D]


10
Chapitre I : Généralités sur les séismes

1.7) Instrumentation :

Quand l'énergie libérée au point de rupture atteint un site sur la surface terrestre, elle
provoque des vibrations dans les trois directions, une verticale et deux horizontales. Les
enregistrements des accélérations de ces vibrations sont appelés les accélérogrammes, ces
derniers sont enregistrés par un accélérographe ou un sismomètre. [6]

 Sismomètre :
Le sismomètre est un détecteur sensible au mouvement du sol, il est composé d'un capteur
mécanique, un transducteur, un amplificateur et un enregistreur. La base de son travail est la
détection et l'enregistrement de tous les mouvements du sol, grands et petits, soit avec une
façon analogique ou numérique, en suivant une base de temps très exacte. [5, 6]

 Accélérogrammes :
Un accélérogramme, est un sauvegarde qui exprime les changements des accélérations du
sol en fonction du temps, Il est enregistré dans un territoire géographique considéré, pour aider
à l'extraction des informations liées aux son activité sismique (accélérations, durée…etc).
Il y'a plusieurs types des accélérogrammes : les accélérogrammes naturels, les
accélérogrammes synthétiques -basés sur des accélérogrammes naturels- et les
accélérogrammes artificiels. [9, 6]

Figure 1.8 :
Composante horizontale de l’accélération du séisme de l’Impériale Valley (1940) enregistré
à la station d’El-Centro (États-Unis). [C]

11
Chapitre I : Généralités sur les séismes

1.8) Les effets engendrés par les séismes :

1.8.1) Les effets directs :

Il existe beaucoup des effets qui résultent directement d’une activité sismique, des
mouvements de sol; qui varient entre 1 mm à 1 mètre, des mutations de terrain, des secousses
des constructions. Ces effets produits peuvent forcer des changements dans les conditions
hydrauliques des milieux, comme l'épuisement des sources d'eaux, et la modification de leurs
circulations. [5, 6]

1.8.2) Les effets induits :

Les effets induits provoqués par les séismes sont des grands déplacements du sol ou d'eau, et
parfois une combinaison des deux phénomènes. Parmi les effets induits principaux, il y'a:
[5, 6]

 Tassement :
L'énergie sismique cause des tassements dans les sols sableux par ses vibrations. Ces
tassements peuvent être mesurés par les vides entre les grains des sables secs, et leur effet
atteint quelques fois des dizaines de centimètres au niveau d'altitude du sol, cela est suffisant
pour qu'une construction soit inexploitable.

 Liquéfaction :
La liquéfaction est un phénomène sismique intéressant, qui se produit par la saturation des
sables fins en eau. La relation de résistance d'un sol au cisaillement est: [10, 6]
𝜎ℛ = (𝜎 − 𝓊). tan 𝜑 (1.1)
Avec :
𝜑 : Angle de frottement interne du sol;
(𝜎 − 𝓊) : Pression effective;
𝓊 : Pression interstitielle de l’eau contenue dans le sol;
𝜎 : Pression non déjaugée.

12
Chapitre I : Généralités sur les séismes

Le mouvement du sol force l'augmentation de sa pression interstitielle 𝓊, en conséquence de


ça, la résistance 𝜎ℛ du sol est réduite jusqu'à quelle est nulle. Quand 𝜎ℛ = 0, le sol est
considéré liquéfié.

Figure 1.9 : La liquéfaction sismique. [E]

 Tsunami :
Le tsunami est un désastre naturel, il est le résultat d'une chaîne d'événements, lancée par les
déplacements relatifs des marges de la faille au fond de mer. Ces déplacements génèrent deux
types de phénomènes. Une aspiration d'eau (le fond descend d'un côté de la faille et l'autre reste
fixe), une poussée appliquée à l'eau (le fond monte d'un côté de la faille et l'autre reste fixe).
En conséquence de ces phénomènes, une ondulation (vague) est formée à la surface de mer,
elle propage depuis l'épicentre de séisme jusqu'à des centaines de kilomètres, avec une hauteur
qui atteint quelques fois des dizaines de mètres. Le tsunami est l'effet d'afflux de cette vague
sur la plage qui cause des constructions détruites, des dégâts immenses aux
infrastructures…etc. [6]

1.9) Réponses dynamiques des structures sous l’action sismique :

Une charge est considérée dynamique quand ses caractéristiques physiques changent dans le
temps, comme son intensité, sa direction...etc. Les déplacements et les contraintes d'une
structure soumise à une action sismique sont des variables qui changent dans le temps, donc
la réponse de la structure est dynamique. [11, 12, 6]

13
Chapitre I : Généralités sur les séismes

1.9.1) L’action sismique :

La traduction d'action sismique appliquée sur une structure est un déplacement de sol qui
varie dans le temps 𝑈𝑔 (𝑡). Ce déplacement provoque des composantes de translations 𝑈(𝑡) et
de rotations alternées 𝜃(𝑡) du sol Figure 1.10. [13, 6]

Figure 1.10 : L'action sismique sur une structure. [C]

L'action sismique est décomposée en deux composantes, une horizontale (𝑈𝑥, 𝑈𝑦), et une
verticale 𝑉𝑧. À proximité de l'épicentre, la composante verticale est souvent de même ordre que
la composante horizontale, mais elle diminue par rapport à cette dernière et perd jusqu'à 70%
du son influence quand la distance au l'épicentre augmente. La translation verticale est
généralement négligeable, car elle cause moins de dégâts que le mouvement horizontal. [14, 6]
Dans les études structurelles des bâtiments, les ingénieurs prennent en compte les poids
propres, les charges variables, et ils incluent seulement la composante horizontale de l'action
sismique.

14
Chapitre I : Généralités sur les séismes

1.10) Sismicité historique en Algérie :

L'activité sismique en Algérie est située généralement dans le nord algérien, est
spécialement dans la jonction de chaîne tellienne avec la partie Offshore. Les hauts plateaux
marquent une sismicité faible, car il n'existe pas des plusieurs rapports sismiques enregistrés
sur cette zone. [1] En sud d'Algérie, la sismicité est négligeable, en conséquence que les pages
de passé et de présent ne marquent pas des événements sismiques intéressants dans cette
région.
Malheureusement, l'Algérie a témoigné des séismes catastrophiques, avec des intensités
importantes, cela a causé le pays des pertes humaines et des dommages de constructions et
d'infrastructures. Par les statistiques, ces séismes sont produits dans la région littorale du pays
(Alger 1716 et 1755, Blida 1825, Jijel 1856, Gouraya 1891, Sour-El-Ghozlane 1910, Chlef
1954). [1]

Figure 1.11 : La sismicité du nord algérien. [F]

15
Chapitre I : Généralités sur les séismes

1.10.1) Etudes historiques sur la sismicité en Algérie :

Des nombreuses études historiques étaient faites pour citer les majors événements sismiques
en Algérie et pour étudier ses caractéristiques. Parmi ces études : [1]
- Catalogue de Roussel (1973), une inclusion des paramètres sismiques (amplitude,
profondeur...etc).
- Catalogues publiés après le séisme d'El Asnam (1980).
- Catalogue de Mokrane (1994), une complétion des études précédentes, et une citation de tous
les séismes observés entre 1365 -année du plus ancien séisme marqué dans l'histoire de
l'Algérie- et 1992.
- Catalogue de Benouar (1996), une inclusion avec détails de toutes les grandes activités
sismiques en Algérie entre 1900 et 1990.
- Catalogue de Boudiaf (1996), une étude sismique de la région d'Alger en combinaison avec le
catalogue de la sismicité méditerranéenne.
- Catalogue de Yelles et Al (2002), des informations sur l'activité sismique algérienne entre
1992 et 2001.

1.10.2) Zones sismiques en Algérie :

Par l'utilisation des références historiques, les experts ont décomposé l'Algérie en cinq zones
sismiques (Figure 1.12) : [RPA99 (2003)]

 Zone O: sismicité nulle.


 Zone I: sismicité faible.
 Zone II (IIa, IIb): sismicité modérée.
 Zone III: sismicité élevée.

16
Chapitre I : Généralités sur les séismes

Figure 1.12 :
La carte des zones sismiques en Algérie. [G]

1.11) Méthodes de calcul de l’action sismique -aspect réglementaire- :

1.11.1) Introduction :

Les règlements parasismiques algériens indiquent que l'ingénieur civil peut calculer l'action
sismique en trois méthodes : [6]
 Méthode statique équivalente; elle est pratique, mais elle nécessite des conditions.
 Méthode d'analyse modale spectrale; elle est utilisable pour tous les cas.
 Méthode d'analyse dynamique par accélérogrammes; elle requiert un personnel qualifié.

1.11.2) Méthode statique équivalente :

Cette méthode est basée sur le remplacement des forces dynamiques réelles développées sur
la structure par un ensemble des forces statistiques supposées, dont les effets de cet ensemble
sont similaires à ceux de l'action sismique.

17
Chapitre I : Généralités sur les séismes

Les déplacements du sol sont présentés dans une direction du plan horizontal. Les forces
sismiques statiques horizontales sont considérées appliquées successivement dans deux
directions perpendiculaires choisies par le projecteur. Ces dernières sont généralement les axes
du plan horizontal.
Les forces et les déformations qui résultent de ce calcul sont souvent inférieures à celles qui
sont observées sur la construction après un événement sismique important. Cette différence
entre l'hypothèse et la réalité est compensée par le comportement ductile de la construction.
À cette cause, l'utilisation de la méthode statistique équivalente ne peut être faite sans
l'application stricte des conditions constructives qui garantissent une structure avec un
comportement ductile. [15, 6]

 Condition d’application de la méthode statique équivalente :


La méthode statique équivalente nécessite : [6]
A) La régularité en plan et en élévation du bâtiment avec une hauteur équivalente ou plus à 65
m en zone (I, IIa) et à 30m en zone (IIb, III). La structure étudiée doit être soumise aux
conditions de régularité en plan et en élévation mentionnées au paragraphe 3.5 du RPA99/2003.
B) L’irrégularité en plan ou en élévation du bâtiment avec une hauteur équivalente ou plus à 65
m en zone (I, IIa) et à 30m en zone (IIb, III). La structure étudiée doit être soumise aux
conditions d’irrégularité mentionnées au paragraphe 4.1.2 du RPA/2003.

 L’effort sismique :
La force sismique totale V, appliquée à la base de la structure, et calculée par la formule :
[6]

𝐴𝐷𝑄
𝑉= 𝑊 (1.2)
𝑅

Avec :
A : Coefficient d’accélération de la zone, donné par le tableau (4.1) du RPA99/2003, en
fonction de la zone et le groupe d’usage du bâtiment.
D : Facteur d’amplification dynamique moyen, donné par la formule (4.2) du RPA99/2003, en
fonction de la catégorie de site, du facteur de correction d’amortissement 𝜂 et de la période
fondamentale de la structure (𝑇).

18
Chapitre I : Généralités sur les séismes

Q : Facteur de qualité de la structure, donné par la formule (4.4) du RPA99/2003 en fonction de


la redondance et de la géométrie des éléments qui la constituent, la régularité en plan et en
élévation, la qualité du contrôle de la construction.
R : Coefficient de comportement global de la structure, donné par le tableau (4.3) du
RPA99/2003, il prend en compte la ductilité de la structure, il est en fonction du système de
contreventement.
W : Poids total de la structure, calculé par la formule (4.5) du RPA99/2003.

1.12) Conclusion :

L'étude de l'interaction sol-structure dépend généralement sur deux parties, une de ces deux
est la compréhension totale du phénomène sismique, la deuxième c'est la modélisation de
système d’interaction sol-structure sans fautes.
La compréhension de l'activité sismique nécessite la connaissance scientifique du
phénomène, la lecture géologique du sol étudié, et l'utilisation des références historiques qui
marquent l'histoire sismique de la zone où le sol existe. Ces éléments sont fondamentaux pour
établir une base des données qui aide à comprendre le séisme et ses effets sur le système
d'interaction sol-structure étudié, et à modéliser ce dernier pour avoir des résultats exacts et
inclusifs de toute les informations liées à cette étude. Des informations qui ne sont pas utilisées
juste pour former des conclusions scientifiques, mais des informations qui représentent des clés
importantes pour construire des bâtiments capables à survivre les séismes dévastateurs avec le
moins de dégâts possibles.

19
CHAPITRE II :

ETUDE DE L’INTERACTION SOL


STRUCTURE
Chapitre II : Etude de l’Interaction sol-structure

CHAPITRE II :
ETUDE DE L’INTERACTION SOL STRUCTURE

2.1) Introduction d'interaction Sol-Structure :

L'interaction sol-structure (ISS) est une branche de la mécanique appliquée, elle est l'étude
du comportement d'un système (sol-fondation-structure) au moment d'un tremblement de terre,
ce comportement traduit les changements de mouvements des éléments dans le système
précédent. L'importance de l'ISS se varie selon le type du sol, la vibration de fondation, les
caractéristiques de structure.
L'effet de l'ISS sur la réaction sismique des ouvrages n'était pas donné l'importance jusqu'à
le séisme de San Fernando en 1971 (États-Unis). Après cet événement, une chaîne des séismes
dévastateurs autour du monde à créé un problème aux ingénieurs civils qui les forcer à faire des
recherches pour mieux comprendre l'effet de l'ISS sur la réponse sismique, un effet qui était
souvent négligé au moment de la conception d'une structure.
Un problème de l'ISS est généralement résolu par les étapes suivantes :
- La précision de l'événement sismique et le mouvement résultant.
- L'étude du mouvement du sol sous chargement cyclique.
- L'évaluation du comportement du sol en champ libre.
- L'évaluation de la réponse de structure sous charges dynamiques.
- La modélisation du système (sol-fondation-structure).
- L'interprétation des résultats.

2.2) Notion de I'Interaction Sol-Structure (ISS) :

Les ingénieurs civils considéraient la structure comme parfaitement encastrée sur un sol
rigide, mais les résultats des activités sismique ont prouvé que le comportement d'une structure
installée sur un sol rigide et différent que le comportement d'une structure construite sur un sol
souple. Réellement, le sol n'est pas totalement rigide au moment d'un séisme. Le sol et la
superstructure vibrent en même temps d'une façon de simulation, et interagissent entre eux. La
vibration de la superstructure provoque des forces qui traversent par la fondation au sol et
modifient sa réaction sismique, ce dernier fait la même opération dans la direction opposée.

20
Chapitre II : Etude de l’Interaction sol-structure

Les modifications qui passent entre ces deux éléments de système (sol-fondation-structure) sont
appelées l'interaction sol-structure (ISS).
La figure 2.1 présente l'aspect fondamental de l'interaction sol-structure, cet aspect est
expliqué par un exemple d'une fondation sur pieux, partiellement enterré dans le sol.
Loin de la fondation, il existe une zone appelée le champ libre. Tous types des ondes sismiques
complexes traversent par les couches du sol, soit des ondes de volume, primaires (P) et
secondaires (S), ou bien ondes de surface comme Love (O) et Rayleigh (R).
La nature des ondes est définie par les caractéristiques du foyer sismique, et aussi par les
caractéristiques mécaniques des sols traversés. [16]

Figure 2.1 : Schéma représentatif d'interaction sol structure. [H]

2.3) Les différentes méthodes numériques pour prendre en compte l’ISS :

L'ingénieur civil peut prendre en compte l'ISS par deux types de méthodes numériques.
Le premièr inclus les méthode directes, ou bien les méthodes globales, comme l'indication du
leur nom, elle sont utilisées pour résoudre les problème de l'ISS directement. Le deuxième type
des methodes est appelé les méthodes sous-structures, elles sont basées sur la séparation du
système (sol-fondation-structure) en plusieurs sous-systémes. Enfin, il existe les méthodes
hybrides qui sont une combinaison des deux types. [16]

21
Chapitre II : Etude de l’Interaction sol-structure

2.3.1) Méthode directe :

Elle est connue d'être la plus directe et la plus difficile, généralement à cause de son calcul
qui prend beaucoup de temps. La méthode directe est basée sur la modélisation de système (sol-
fondation-structure) en éléments finis, et l'utilisation des accélérogrammes de roche, champ
libre et fondation de la structure, et aussi la réponse sismique du système, pour résoudre
directement le problème de l'ISS qui est traduit en forme d'une équation différentielle de la
dynamique, cette dernière présente le comportement de système (sol-fondation-structure) :

[𝑴]{𝑼} + [𝑪] {𝒖} + [𝑲] {𝒖} = −[𝑴] {𝑰}{𝒖̈ 𝒈 } (2.1)

{𝑼} : Le vecteur des déplacements relatifs du système par rapport à l’assise.


[𝑴] : La matrice de masse du système.
[𝑲] : La matrice de raideur du système.
[𝑪] : La matrice d'amortissement du système.
{𝑰} : Le vecteur d’unité, donnant la direction de la sollicitation 𝒖̈ 𝒈 (𝒕).
La résolution directe de ce type d'équations peut être faite par les algorithmes classiques de la
méthode des éléments finis (Newton-Raphson), et l'algorithme d'intégration temporelle
(Newmark). [16, 17]

Figure 2.2 : Modélisation de l’ISS par la méthode directe. [H]

22
Chapitre II : Etude de l’Interaction sol-structure

La méthode directe a beaucoup des avantages. Son calcul peut inclure sans problème les
hétérogénéités résultantes des variations des interfaces de sol, ou des variations des
caractéristiques de sol causées par des non linéarités.
De point de vue numérique, la méthode directe coûte trop d'argent, mais elle demande moins
du temps et d'effort humain par rapport aux autres méthodes qui nécessitent une grande
attention aux paramètres de système (sol-fondation-structure).
En plus, la méthode directe donne au l'ingénieur la possibilité d'étudier des cas 3D, en
prenant en compte la non linéarité des éléments de système (sol-fondation-système).
La méthode directe est trouvée comme la plus facile et appropriée pour étudier les structures
enterrées. [16, 18]
La méthode directe est connue par deux points majeurs de difficulté. Le premier point
négatif est que le staff technique doit avoir une connaissance suffisante des lois de
comportement des matériaux et des limites qui séparent les différents éléments de système.
Pour l'exemple, les lois de contact entre le sol et la fondation doivent être entrées en calcul pour
inclure les problèmes des non linéarités (les problèmes de séparation d'une fondation
superficielle qui engendrent un non linéarité géométrique). Le deuxième point négatif est la
difficulté de préciser les frontières exactes de massif de sol qui supportent la fondation.
Numériquement, quand une onde traverse par une des frontières elle peut se réfléchir et
solliciter la structure une autre fois, par contre en réalité elle part à l'infini et garde avec elle une
partie de l'énergie du sol et de structure (amortissement radiatif). Donc, il faut ajouter des
frontières absorbantes aux fins du massif pour inclure cet amortissement en calcul. [16, 17]

2.3.2) Méthode de sous structures :

L'idée principale des méthodes de sous-structures est l'utilisation du principe de


superposition, avec l'analyse de problème d'ISS en plusieurs parties successivement, à cause
qu'il est plus facile de résoudre le problème global en étapes (modélisation, analyse). Ces
méthodes de sous-structures sont adaptées seulement aux problèmes linéaires.
Les méthodes de sous-structures se varient selon la séparation du système en sous-systèmes.
Il y'a les méthodes de frontière et les méthodes de volume. [16, 18]

23
Chapitre II : Etude de l’Interaction sol-structure

 Méthode de frontière :
Cette méthode est basée sur la décomposition de système global en sous-systèmes, comme
démontré sur la figure 2.3, avec que la liaison des forces et des déplacements est écrite le long
de la fin qui sépare les deux sous-systèmes. [16]

Figure 2.3 : Méthode de frontière. [H]

Dans le cas d'une fondation rigide, le principe de superposition de Kausel et Al (1978) est
utilisé, comme illustré par la figure 2.4 : [16]

Figure 2.4 : Théorème de superposition de KAUSEL et Al. [H]

24
Chapitre II : Etude de l’Interaction sol-structure

En pratique, cette méthode est faite par la décomposition de la résolution du problème d'ISS
en trois étapes : [16]
 1) L'interaction cinématique, par la considération de milieu (sol+fondation rigide sans
masse), et l'application d'une action sismique à la base de milieu pour préciser l'accélération
de la fondation.
 2) L'obtention des raideurs et des termes d'amortissement de la fondation dans les différentes
directions, par le calcul de la matrice d'impédance.
 3) Le calcul de la réponse sismique de structure amortie par les ressorts d'impédance en (2)
et soumise à l'action sismique appliquée en (1).

La première étape peut être résolue en plusieurs méthodes, et spécialement la méthode des
équations intégrales ou d'éléments frontières. [16, 19]
Pour résoudre la deuxième étape il faut calculer des fonctions d'impédance. L'impédance de
la fondation caractérise la force résultante sur la fondation sans masse quand elle est soumise à
une translation imposée harmonique unitaire. Le mouvement de la fondation et le même
comme une masse posée sur un ressort ayant une raideur comme une partie réelle et un
amortissement comme sa partie imaginaire.
Des résultats analytiques de tous types de fondations sont trouvés dans [16, 19, 17].
Généralement, pour une fondation avec six degrés de liberté, la matrice d'impédance qui relie
les déplacements aux efforts est de dimensions 6×6. Par contre, pour une fondation
superficielle, les termes hors diagonaux de la matrice sont considérés nuls [16, 19], ainsi il y'a
pas de connexion entre les différentes degrés de liberté. D'autre part, chaque terme de la
matrice est composé d'une partie réelle qui exprime la raideur du système (sol+fondation), et
une partie imaginaire qui exprime l'amortissement. L'origine de cet amortissement est la
radiation des ondes de la fondation vers l'infini. Ces deux termes dépendent souvent de la
fréquence de l'action sismique (Figure 2.5). Par contre, pour des certains cas, la non
dépendance de ces termes de la fréquence consiste une hypothèse acceptable (Figure 2.5).
[16, 17]
La troisième étape est souvent résolue par la méthode des éléments finis, qui permet de
résoudre l'équation de la dynamique d'une structure attachée au sol par des ressorts et des
amortisseurs. [16, 18]

25
Chapitre II : Etude de l’Interaction sol-structure

Figure 2.5 :
Termes d’impédance (raideur et amortissement) pour une fondation
superficielle circulaire. [H]

Ces méthodes sont très limitées, comme tout les cas de superposition, elles peuvent être
utilisées juste pour les problèmes linéaires. Par contre, ces méthodes à prouvé son efficacité
dans plusieurs exemples de calcul. Généralement, la fondation n'est jamais infiniment rigide,
donc la résolution de problème d'ISS est plus difficile. La structure est considérée flexible, liée
aux impédances du sol, et sous l'effet d'un système des sollicitations sismiques, et chacune de
ces dernières a ses connexions avec le sol. [16, 18]

 Méthode de volume :
L'ingénieur civil prend en considération l'interaction sol-structure de tous les nœuds de la
structure sous la surface du sol, et pas juste l'interface sol-structure (figure 2.6). [16]

Figure 2.6 : Méthode de volume. [H]


26
Chapitre II : Etude de l’Interaction sol-structure

2.3.3) Méthodes hybrides :

Les méthodes hybrides combinent les deux autres méthodes en profitant des avantages de
chacune. Ainsi les méthodes hybrides visent à décomposer le système en deux sous-domaines.
Les méthodes hybrides sont une combinaison des deux méthodes déjà mentionnées, avec
l'exploitation de ses avantages. Leurs principe est de décomposer le terrain global en deux sous-
terrains (Figure 2.7). Le premier terrain est un champ loin de la fondation d'une distance
suffisante pour le considérer élastique, et le comportement de ce champ est géré par des
impédances dynamiques. Le deuxième terrain est un champ proche de la fondation, avec un
comportement non linéaire, qui contient toute les non linéarités et hétérogénéités du problème
d'ISS. La méthode des éléments finis peut être utilisée pour le traitement numérique de ce
terrain. [16]

Figure 2.7 : Méthode hybride. [H]

2.4) Modèles utilisés pour modéliser l’ISS:

2.4.1) Modèle des ressorts :

Plusieurs auteurs tels que NEWMARK et ROSENBLUETH, WOLF ainsi que DELEUZE,
ont représenté la rigidité du sol par un système des ressorts, ils ont établi des formules pour
l’évaluation des coefficients de ces raideurs . [20, 21, 22, 23]
Les ingénieurs préfèrent le modèle de NEWMARK et ROSENBLUETH vu à sa simplicité
d’utilisation (effet de l’amortissement est négligé).

27
Chapitre II : Etude de l’Interaction sol-structure

On obtient les formules des raideurs 𝐾𝑣 , 𝐾ℎ et 𝐾𝜃 pour une fondation circulaire et une
fondation rectangulaire à partir du tableau ci-dessous : [20]

Mouvement Fondation circulaire Fondation rectangulaire


4. G. R G
Vertical K𝑣 = K𝑣 = β √A
1−ν 1−ν Z
1−ν K ℎ = 2(1 + ν). G. βX √A
Horizontal K h = 32. R. G.
7 − 8ν

8. G. R3 G
Rotation Kθ = Kθ = β a2 b
3(1 − ν) 1−ν θ

Tableau 2.1: Valeur des coefficients des raideurs.

Avec :
𝐴 : Aire de fondation;
𝑎 : Dimension parallèle à la direction du séisme;
𝑏 : Dimension perpendiculaire à la direction du séisme;
𝑅 : Rayon de fondation;
𝐺 : Module de cisaillement.

E
G= (2.2)
2(1+ν)

Les coefficients 𝛽𝑍 , 𝛽𝑋 , 𝛽𝜃 sont obtenu à partir de l’abaque suivant :

Figure 2.8 : Valeur des coefficients𝛽𝑍 , 𝛽𝑋 , 𝛽𝜃 . [I]

28
Chapitre II : Etude de l’Interaction sol-structure

2.4.2) Modèles de contact et frottement :

Les phénomènes de contact et de frottement ont une grande importance dans beaucoup
d'applications de génie civil, ou ils s'ajoutent à des non linéarités du matériau et de la
géométrie. Puisque la transmission des efforts entre le sol et la structure se fait par les surfaces
de contact au niveau des liaisons qui présentent souvent des discontinuités de pente, cela,
conduit à des problèmes de conditions aux limites ou les surfaces et les réactions de contact
sont les inconnus du problème. [20]

2.4.2.1) Lois de contact et de frottement :

Avant de définir les lois de contact et de frottement, il est utile de définir les variables qui
seront retenues pour exprimer ce problème. Considérant deux solides A et B de volumes V A et
VB et de surfaces SA et SB (figure 2.9). A et B sont en contact, si une partie de leur contour est
commune : «SA ∩ SB ≠{0}». Pour faciliter la description. Dans chaque partie de solide en
contact on choisit arbitrairement un contacteur ; l’autre solide sera alors désigné comme
obstacle. Des relations de contact entre plusieurs solides, on introduit la notion «contacteur » et
«obstacle ». [20]

Figure 2.9 : Contact entre deux solides. [I]

On définit alors deux ensembles SAC et SBC de particules « candidates au contact ». Une
particule P appartenant à SAC est une particule qui risque, compte tenu des caractéristiques
géométriques et mécaniques du problème, d’entrer en contact avec le solide B. [20]

29
Chapitre II : Etude de l’Interaction sol-structure

La projection orthogonale de la particule 𝑃 sur la surface de l’obstacle SB, définit un


point 𝑃’, la particule la plus proche de 𝑃 parmi toutes les particules de B. Le « point projeté » 𝑃’
de 𝑃 sera l’origine du repère local (𝑡⃑⃑⃑1 , ⃑⃑⃑
𝑡2 , 𝑛⃑) (figure 2.10), lié à l’obstacle. {n} est le vecteur
unitaire orienté selon 𝑃’𝑃 avec 𝑋𝑛 = 𝑃′𝑃. [20, 24, 25]

Figure 2.10 : Repère local de contact. [I]

Les vecteurs {𝑡1 }, {𝑡2 }, sont choisi arbitrairement dans le plan normal en 𝑃’ à {𝑛}.
Si {X} et {X’} sont les coordonnées de 𝑃 et 𝑃’ dans le repère global (𝑂, 𝑋, 𝑌, 𝑍), les
coordonnées de 𝑃 dans le repère local de contact sont {𝑥} défini par : [20]

X1 X1 X′1
{X} = [HP ]{X − X′} {X2 } Avec X = {X2 }, X′ = {X′2 } (2.3)
X3 X3 X′3

x
[HP ] = [{t1 }, {t 2 }, {n}]P Et {x} = { xn } (2.4)
t

Avec :
[HP ] : est la matrice de passage du repère global au repère local lié au point 𝑃. La coordonnée
⃑⃑⃑⃑⃑⃑ (la plus courte distance entre le point 𝑃 et la
𝝌𝓃 du point 𝑃 dans le repère local est égale à 𝑃𝑃′
surface de l’obstacle d(x)).

30
Chapitre II : Etude de l’Interaction sol-structure

Dans le repère (𝑡⃑⃑⃑1 , 𝑡⃑⃑⃑2 , 𝑛⃑), on définit le vecteur de la vitesse relative locale entre le contacteur
et l’obstacle : V = (𝑉𝑡1 , 𝑉𝑡2 , 𝑉𝑛 ). et le vecteur des réactions de contact locales : R=(𝑅𝑡1 , 𝑅𝑡2 ,𝑅𝑛 ).
Les lois de contact et de frottement s’expriment alors par des relations entre ces deux grandeurs
et la distance 𝝌𝓃 . [20]

2.4.2.2) Condition de contact unilatéral :

Les points appartenant à la zone de contact doivent satisfaire les lois régissant le contact
unilatéral présenté ci- dessous : [20, 26, 27, 24]

 Condition d’impénétrabilité (non pénétration) :


La condition d’impénétrabilité de la particule 𝑃 dans l’obstacle B, dite condition de contact
cinématique, s’exprime en fonction de la composante normale des coordonnées de P dans le
repère local :
𝑿𝒏 ≥ 𝟎.
Autrement dit, cette condition traduit l’existence soit d’un bord libre, soit d’un bord en contact
avec la fondation rigide.

 Condition de non adhésion (condition de contact unilatéral) :


Cette condition de contact statique ou de non adhésion, exprime que la particule 𝑃 du solide A
ne doit pas coller au solide B. C'est à dire, le solide B ne doit pas empêcher la particule 𝑃 de
décoller. Elle s’écrit dans le repère local, en fonction de la composante normale de la réaction
𝑹𝒏 exercée par le solide B sur la particule P du solide A.

𝑋𝑛 = 0 ⟶ 𝑅𝑛 ≥ 0. (2.5)

 Etat de non contact (condition de bord libre) :


Quand une particule P se trouve à l’extérieur du solide B (𝑿𝒏 > 0) la réaction 𝑹𝒏 doit être
nulle, et quand la réaction normale n’est pas nulle la particule 𝑃 doit être en contact, et par
conséquent la distance 𝑿𝒏 est nulle. Cette condition s’écrit :

𝑋𝑛 𝑅𝑛 = 0; 𝑋𝑛 > 0 ⟶ 𝑅𝑛 = 0. (2.6)

31
Chapitre II : Etude de l’Interaction sol-structure

Ces conditions peuvent être condensées sous la forme équivalente suivante dite condition de
Signorini : [20]

𝑋𝑛 ≥ 0; 𝑅𝑛 ≥ 0; 𝑋𝑛 𝑅𝑛 = 0. (2.7)

2.4.2.3) Lois de frottement :

 Modèle de Coulomb :
L’utilisation de modèle Coulomb, est à cause de son efficacité et de son apparente facilité
d’application, c’est la loi de frottement la plus utilisée aujourd’hui, cette loi relie, par
l’intermédiaire d’un coefficient de frottement supposé constant, les composantes normale et
tangentielle des contraintes de contact. Chronologiquement. Coulomb affirme également
l’indépendance du frottement par rapport au module de la vitesse de glissement, il explique
l’indépendance du frottement par rapport à l’aire apparente de contact par l’absence des
phénomènes d’adhésion dans la mobilisation des mécanismes de frottement et il est le premier
à noter l’augmentation du coefficient de frottement statique avec le temps de contact. [20]
Les lois de coulomb permettent de distinguer deux cas suivant la vitesse de glissement d’un
solide par rapport à l’autre est nul ou pas nul, ces cas sont : [20]
a) Le 1er cas : ou la vitesse de glissement du premier solide par rapport a la deuxième solide
n’est pas nulle « ⃑⃑⃑
𝑉𝑡 ≠ 0 » c’est –à dire il y a un mouvement relative entre les deux solides. On
appelle le cône de frottement le cône de révolution de demis angle du sommet « 𝝋 » tel que :

𝑅𝑡
tan 𝜑 = =𝜇 (2.8)
𝑅𝑛

Avec :
𝜇 : Le coefficient de frottement dépend principalement du couple des matériaux en contact, de
la rugosité, de la lubrification. Pendant le mouvement l’action élémentaire de contact est située
sur le cône de frottement.

32
Chapitre II : Etude de l’Interaction sol-structure

Figure 2.11 : Cône de frottement. [I]

b) Le 2ème cas : ou 𝑽𝒕 = 0, Dans ce cas la direction de l’action élémentaire de contact est


Inconnus mais reste a l’intérieur du cône Coulomb : c’est d’adhérence 𝜇𝛼 = tan 𝜑𝛼 , avec
𝝋𝜶 : demi angle au sommet de cône d’adhérence. Les deux solides sont immobiles l’un par
rapport à l’autre ou bien ils roulent ou pivotent sans glisser.

𝑅
tanα = 𝑅 𝑡 = 𝜇 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 < 𝛼 < 𝜑𝛼 (2.9)
𝑛

Figure 2.12 : Cône d’adhérence. [I]

33
Chapitre II : Etude de l’Interaction sol-structure

Donc le modèle de Coulomb s’écrit : [20]

|𝑅𝑡 | ≤ 𝜇𝑅𝑛 si 𝑉𝑡 = 0
{ 𝑉 (2.10)
𝑅𝑡 = −𝜇𝑅𝑛 |𝑉𝑡 | si 𝑉𝑡 ≠ 0
𝑡

La loi de frottement formulée par Coulomb synthétise plusieurs conclusions quantitatives


tirées des essais systématiques réalisés sur différents matériaux. Ces conclusions sont :
– La force de frottement varie proportionnellement avec la charge normale.
– Le rapport de proportionnalité correspond au coefficient de frottement µ.
– La force de frottement est indépendante de l’aire apparente de contact.
– Le coefficient de frottement dynamique 𝝁𝒅 est plus petit que le coefficient de frottement
Statique 𝝁𝑺 .
– La force de frottement est indépendante du module de la vitesse de glissement.

 Modèle de Tresca :
Dans le modèle de Tresca, la contrainte de frottement 𝜏 est proportionnelle à la contrainte
d’écoulement des matériaux 𝜎𝑦 . [20]

𝜎𝑦
𝜏≤𝑚 (2.11)
√3

𝜎𝑦
𝜏=𝑚 → 𝑉𝑓 = 0 (Adhérence) (2.12)
√3

𝜎𝑦 𝑉𝑓
𝜏 = −𝑚 (Glissement) (2.13)
√3 |𝑉𝑓|

Avec :
𝑚 : Le coefficient de frottement de Tresca qui inclut qui également les paramètres locaux.

34
Chapitre II : Etude de l’Interaction sol-structure

2.5) Méthodes de résolution d’un problème de contact :

Un grand panneau des méthodes a été développé pour résoudre les problèmes de contact et
de frottement que certains d'eux comportent une régularisation des conditions de contact. Les
différentes méthodes de résolution d’un problème de contact et frottement se distinguent
essentiellement par le traitement des réactions de contact dans les équations d’équilibre. Sans
essayer de donner une liste approfondie, on peut arbitrairement distinguer trois groupes de
méthodes. [20]

2.5.1) Méthodes de programmation mathématique:

Ce genre de méthodes est une manière normale de formuler les conditions unilatérales mais
de nouvelles variables doivent être présentées pour écrire la loi de frottement sous cette forme.

Dans ce groupe de méthodes, les conditions de contact sont introduites comme des contraintes
dans la minimisation de l’énergie potentielle du système. La solution est obtenue par la
minimisation de la fonctionnelle à l’aide de techniques d’optimisation issues de programmation
mathématique (linéaire, quadratique, … etc).

Ces méthodes sont peu utilisées dans les logiciels classiques de calcul des structures, car
elles peuvent être incompatibles avec l’architecture de ces logiciels. De plus, dans ce type de
méthode, les conditions de contact ne sont pas toujours vérifiées exactement.

Ces méthodes sont très puissantes (rapide et précis). Elles peuvent être employées sur les
problèmes 3D par polygonisation du cône de coulomb. [20, 28, 29, 30, 31, 32]

2.5.2) Méthodes de rigidité :

Dans ce deuxième groupe de méthodes ; les forces de contact sont introduites comme des
fonctions des déplacements inconnus dans la formulation vibrationnelle d’un problème
mécanique.
Dans le cadre de la méthode des éléments finis, comme classiquement dans les problèmes
des contraintes, trois grandes familles de traitement sont communément utilisées. La première
est basée sur la méthode de pénalisation, la seconde sur l’utilisation de la dualité pour un

35
Chapitre II : Etude de l’Interaction sol-structure

traitement géométrique des conditions de liaison, la troisième souvent qualifiée de mixte,


intègre ces deux approches. [20, 33, 29, 34]

2.5.2.1) Méthode de pénalisation :

Celle-ci est largement répandue dans les codes d’éléments finis standard. Elles tolèrent une
pénétration d'un solide dans l'autre, qui peut être commode quand une solution précise de
contact n'est pas nécessaire.

Cette méthode permet de gérer le contact entre un nœud frontière d’un corps élastique et une
surface. Cette surface peut soit être une surface rigide (contact élastique-rigide) soit être le
segment d’un élément d’un autre corps élastique (contact élastique-élastique). La méthode
consiste à augmenter la fonctionnelle de l’énergie totale par une fonction de pénalisation.
Quand la pénétration se produit, une force normale élevée de contact est présentée pour pousser
le nœud hors de l'obstacle. Cette pénétration peut être considérablement réduite avec un bon
choix des coefficients de pénalité c’est à dire la loi de contact est régularisée par ces
coefficients afin d’assurer la continuité de la relation, qui relie les réactions de contact aux
déplacements.

Cette méthode possède deux principaux avantages, elle est simple à mettre en œuvre et ne
nécessite pas l’addition de variation supplémentaire. Cependant avec cette méthode les
conditions de contact de type Signorini ne sont pas satisfaites car la pénétration d’un corps dans
un autre est possible. Un autre problème inhérent à cette méthode est le choix des coefficients
de pénalisation qui ont une influence directe sur les résultats. En effet, une faible valeur de
coefficient conduit à de grandes valeurs de pénétration qui ne sont pas acceptables
physiquement. [20, 35, 26, 36, 37]

2.5.2.2) Méthode des multiplicateurs de Lagrange :

La méthode des multiplicateurs de Lagrange permet de respecter la condition de non


pénétration et d’éviter les problèmes liés au choix des coefficients de pénalisation. Par contre

36
Chapitre II : Etude de l’Interaction sol-structure

elle est plus difficile à mettre en œuvre parce qu’elle nécessite l’introduction d’inconnues
supplémentaires (multiplicateurs de Lagrange).

Cette méthode consiste a introduit des équations supplémentaires dans le système, ce qui
augmente la taille du problème à résoudre, et malgré cet inconvénient la méthode des
multiplicateurs de Lagrange présente l’avantage de satisfaire exactement les conditions de
contact sans ajout de coefficients réglables. [20, 35, 33, 29, 34]

2.5.2.3) Méthodes mixtes ou hybrides :

Les méthodes mixtes, ou hybrides ont pour vocation de combiner les avantages de la
méthode de la pénalisation et la méthode des multiplicateurs de Lagrange. Afin d’obtenir une
efficacité et une précision optimales.

Ces méthodes sont beaucoup utilisées, et sont assez efficaces même dans les problèmes non
linéaires. Parmi ces méthodes nous avons : [20]

 Méthode du lagrangien augmenté :

C'est une méthode puissante, dont l'exactitude dépend du nombre d'augmentations. Le cas
avec seulement une augmentation correspond à une méthode de pénalité. C’est une sorte de
régularisation qui à l’avantage par rapport à la méthode de pénalisation ne réside dans le fait
que la taille du problème n’est pas augmentée et que le coefficient de pénalisation n’a pas une
influence importante sur la solution. [20, 38, 39, 40]

 Méthode du lagrangien perturbé :

Cette méthode conserve cependant les défauts liés à la méthode de la pénalisation,


notamment le choix du coefficient de pénalisation. [20, 41, 42]

37
Chapitre II : Etude de l’Interaction sol-structure

2.5.3) Méthodes directes :

Dans ce troisième groupe de méthodes, les conditions de contact ne sont pas introduites
explicitement dans la formulation variationnelle du problème. Par rapport aux méthodes de
rigidité, les réactions de contact à l’équilibre sont calculées a priori, puis ajoutées dans les
équations discrétisées d’équilibre, comme des forces externes supplémentaires connues.

Les forces de contact sont calculées à partir :

 Des relations de contact et de frottement.

 De la forme linéarisée de l’équation d’équilibre qui fournit une relation linéaire entre les
forces de contact et les déplacements globaux. [20]

2.6) Conclusion:

La compréhension du phénomène sismique aide à traduire ses ondes aux forces dynamiques
qui peuvent être numérisées et calculées dans un système d'interaction sol-structure. Cette
numérisation de système d'ISS n'est pas possible sans la connaissance de toutes les méthodes
numériques utilisées pour prendre en compte un problème d'ISS, et bien sûr la connaissance des
avantages et inconvénients de chaque méthode. Au même temps, les conditions d'utilisation de
ces méthodes sont très importantes, par exemple la capacité de staff technique à inclure en
calcul les lois de contact et le comportement de matériaux des éléments de système (sol-
fondation-structure) pour la méthode globale. Après la précision de méthode exacte pour le cas
d'ISS étudié, il faut faire une modélisation de système (sol-fondation-structure) par le modèle le
plus approprié.
Toutes les étapes mentionnées au-dessus, sont nécessaires pour avoir des résultats assez
corrects. L'interprétation de ces dernières aide les ingénieurs civils à mieux comprendre le
comportement de système (sol-fondation-structure), et les interactions qui se passent entre ses
éléments.
En fin, le but général reste la prévention des pertes humaines, et des dégâts de construction,
avec la protection des infrastructures des pays.

38
CHAPITRE III :

APPLICATION NUMERIQUE
(MODELISATION ET DISCUSSION)
Chapitre III : Application numérique (Modélisation et discussion)

CHAPITRE III :
APPLICATION NUMERIQUE (MODELISATION ET DISCUSSION)

3.1) Introduction :

Ce chapitre présente une étude numérique générale d'effet de l'interaction sol-structure sur le
comportement statique et dynamique du cas étudié, avec une analyse particulière d'influence de
la hauteur d'action sismique sur ce comportement.
Le chapitre est composé de deux parties, la première partie est la présentation de logiciel
Abaqus et de modèle étudié. La deuxième partie est la modélisation de système avec la prise en
compte d'interaction qui passe entre ses éléments, en utilisant la méthode des éléments finis par
le logiciel Abaqus, avec la variation de profondeur de l’excitation sismique. En fin, deux
analyses sont lancées pour extraire les résultats modaux (modes significatifs, fréquences et
périodes), et les résultats dynamiques (déplacements, vitesses, accélérations et efforts
tranchants) de comportement de système, qui aident à former une conclusion concernant l’effet
de la variation de profondeur de l’action sismique sur l’analyse des problèmes d’ISS.

3.2) Présentation du logiciel Abaqus :

Le logiciel Abaqus est un programme de calcul qui dépend sur la méthode des éléments
finis. Il est utilisé pour résoudre des problèmes de génie civil et de plusieurs autres domaines de
la mécanique appliquée. Ce software est très compétent sur les domaines de : le calcul de
structures, la mécanique des sols, les transferts thermiques, l'hydrogéologie...etc. Il est connu
surtout pour sa capacité à traiter les problèmes non linéaires.
Le logiciel Abaqus est équipé avec une bibliothèque riche en éléments qui peuvent être
utilisés pour modéliser presque n'importe quelle géométrie. Il contient aussi une liste de
modèles matérielles, avec la possibilité de les adapter en simulation à la majorité des matériaux
typiques de technologie, comme : les matériaux, le caoutchouc, les polymères, les composites,
le béton armé, et les matériaux géotechniques; les sols et les roches.
L'Abaqus est un simulateur d'usage global, il est simple à employer, à cause qu'il donne
l'utilisateur une expérience riche avec plein de possibilités de modélisation et de calcul, au
point qu'il est facile de modéliser les matériaux les plus complexes.

39
Chapitre III : Application numérique (Modélisation et discussion)

Dans la plupart des simulations, l'utilisateur est obligé à entrer seulement les données de
modèle : sa géométrie, le comportement de ses matériaux, ses états de frontière, ses charges
appliquées, et la définition des interactions entre ses différents éléments. [43, 16]

3.2.1) Caractéristiques de logiciel Abaqus :

Le logiciel Abaqus a beaucoup de potentialités numériques, parmi elles, il y’a : [43, 16]
 Les analyses.
 La modélisation des éléments.
 Le calcul des non-linéarités.

A) Le type d’analyse :
A.1) Les domaines physiques :
 Mécanique.
 Thermique.
 Electrique (Piézo et thermique).
 Problèmes couplés.
 Une bibliothèque de matériaux de pointe, qui compris l'habituel élastique et solides
plastiques et élastiques; des modèles pour les mousses, le béton, les sols, les géo-
synthétiques.

A.2) Les Problèmes :


 Statiques et dynamiques.
 Linéaires et non-linéaires.
 Dynamique des corps rigides.

B) Les non-linéarités :
 Matériaux.
 Géométriques.
 Contact.

40
Chapitre III : Application numérique (Modélisation et discussion)

B.1) Les non-linéarités matérielles :


 Hyper-élasticité.
 Plasticité.
 Viscoplasticité.
 Endommagement.
Il est aussi possible de programmer des nouvelles formules de comportement (en FORTRAN).

B.2) Les non-linéarités géométriques :


 Grandes déformations.
 Grands déplacements.
 Grandes rotations.
 Instabilités (bifurcations, points-limites).
Avec la possibilité de faire un remaillage automatique (Typer R) sur Abaqus/Explicit.

B.3) Les non-linéarités de contact :


 Une capacité sophistiquée de modélisation de contact entre plusieurs solides (2D et 3D).
 Rigide/Rigide, Rigide/Déformable, Déformable/Déformable.
 Lois de frottement diverses et complexes.
 Une capacité de modéliser des très grands changements dans la forme des solides, dans
deux ou trois dimensions.
En plus de la possibilité de programmer des nouvelles formules d’interaction (en FORTRAN).

3.2.2) Différents types d’éléments disponibles dans la bibliothèque d’Abaqus :

Il existe beaucoup de types des éléments dans la bibliothèque d’Abaqus, comme : [43, 16]
 Les éléments unidimensionnels (1D) : barre (Rod ou Truss), poutre rectiligne ou courbe
(beam).
 Les éléments bidimensionnels (2D) : élasticité plane (contrainte ou déformation plane),
plaques en flexion, coques courbes (shell), de forme triangulaire ou rectangulaire.
 Les éléments tridimensionnels (3D) : de forme tétraédrique, hexaédrique…etc.
 Les éléments axisymétriques (pour les pièces qui one une symétrie révolutionnaire au
niveau de la géométrie et du chargement).
 Les autres éléments : ressorts (spring), amortisseurs (dashpot), rigides (rigid).

41
Chapitre III : Application numérique (Modélisation et discussion)

La figure 3.1 présente quelques éléments disponibles dans la bibliothèque d’Abaqus :

Figure 3.1 : Les types des éléments disponibles dans la bibliothèque d’Abaqus. [H]

3.3) Présentation du modéle :

Toutes les analyses et les études sont faites sur le portique le plus sollicitée dans la structure.
Les dimensions des éléments structuraux sont :
 Poutre : 0,25 x 0,4 m².
 Poteaux : 0,25 x 0,25 m².
 Fondation : e=0,25 m.
Les dimensions de la structure sont :
 Hauteur totale : 9 m.
 Longueur : 4 m.
 Hauteur de chaque étage : 3 m.
- La structure soumis a son poids propre et une charges uniformément réparties (Nu=10KN/m).
Les dimensions du sol sont :
 Profondeur : 25 m.
 Longueur : 50 m.
- Le comportement de système est considéré élastique-plastique et le critère de frottement
adopté correspond à celui de Mohr-Coulomb, et les éléments (sol-structure) sont supposés
homogènes.

La figure 3.2 présente la géométrie de système étudié :

42
Chapitre III : Application numérique (Modélisation et discussion)

Figure 3.2 : La géométrie du modèle étudié.

Le tableau 3.1 présente les caractéristiques physiques et mécaniques des éléments de


système :

Masse Module de Coefficient de Angle de


Cohésion C
Paramètres volumique Young poisson 𝓋 frottement
(N/ m2)
𝜌 (Kg/𝑚3 ) E (N/𝑚2 ) 𝜑 (°)

Sol 1900 30 x 106 0,30 10 000 20


Structure (poteaux, 2450 32 x 109 0,25 -
poutres, fondation)

Tableau 3.1 : La géométrie du modèle étudié.

43
Chapitre III : Application numérique (Modélisation et discussion)

Le tableau 3.2 présent les différentes profondeurs d’application sismique :

H1 H2 H3 H4 H5
5m 10 m 15 m 20 m 25 m

Tableau 3.2 : Les profondeurs de l’action sismique.

3.4) Hypothèses de calcul :

- Le modèle contact et frottement est utilisé pour la modélisation d'ISS par la méthode globale.
- Le sol est adapté comme un milieu homogène et isotrope avec un comportement élastique-
plastique caractérisé par un module d'élasticité E, et en plus un coefficient de poisson 𝓋,
cohésion « c » et angle de frottement "𝜑"

- Le comportement de portique (poteaux, poutres, fondation) est caractérisé par une loi
élastique linéaire.
- La méthode de pénalité est utilisée pour traiter le contact entre la fondation et le sol, avec un
2
coefficient du frottement 𝜇=0,24 avec (𝜇 = 3 tan 𝜑) .
- Les déplacements horizontaux et verticaux au bas du sol sont nuls pour l'analyse modale.
- Les déplacements horizontaux aux frontières et au bas du sol sont libres pour l'analyse
sismique, et les déplacements verticaux au bas du sol sont bloqués.

3.5) Etude de maillage :

Le logiciel Abaqus donne à l'utilisateur une liberté totale de modéliser ou bien choisir un des
beaucoup éléments qui existent dans sa bibliothèque, soit des éléments avec des géométries
régulières ou uniques, le choix d'utilisateur change les résultats finaux d'analyse.
Dans le système étudié, les éléments utilisés sont :
- Des éléments quadrilatères avec 4 nœuds, pour le maillage de fondation et du sol.
- Des éléments avec 2 nœuds pour le maillage des poteaux et des poutres.

Les différents éléments utilisés dans la modélisation de système par le logiciel Abaqus sont
présenté dans le tableau 3.3 :

44
Chapitre III : Application numérique (Modélisation et discussion)

Elément Type d’élément Désignation Nombre des Nombre des


nœuds éléments finis
Sol Eléments quadrilatères avec 4 nœuds CPE4 1475 1392
Fondation Eléments quadrilatères avec 4 nœuds CPE4 63 40
Poteaux, Eléments avec 2 nœuds B21 117 120
poutres.

Tableau 3.3 : Les éléments utilisés dans la modélisation de système.


CPS4R : Déformation Planes à 4 nœuds.
La figure 3.3 est une illustration de modèle des éléments finis qui représente le système (sol-
fondation-structure) :

Figure 3.3 : Modélisation de système en éléments finis par Abaqus.

45
Chapitre III : Application numérique (Modélisation et discussion)

3.6) Analyse modale :

L'analyse modale aide à calculer les fréquences naturelles et les déformés modales de
système modélisé.
Les modes significatifs sont choisis par le critère de la masse effective de participation, la
figure 3.4 présente les pourcentages de participation de la masse effective de système sur les 10
premiers modes propres.

Figure 3.4 : Les pourcentages de participation de la masse effective


de système pour les modes 1 à 10.

Les modes significatifs dans le système étudié sont trois, avec des taux de participation de
masse effective à m*=41.05%, 8.80%, 46.9%, fournis par les modes 6, 7, 9. Le mode 9 a
généré presque le moitié de la réponse modale de système, le reste est partagé
approximativement entre le mode 6 et le mode 7.

46
Chapitre III : Application numérique (Modélisation et discussion)

Le tableau 3.4 présente quelques caractéristiques des modes significatifs de modèle étudié,
comme la fréquence et la période.

Mode significatif Fréquence Période


(Hz) (s)
6 1.1005 0.9087
7 1.3022 0.7679
9 1.6302 0.6134

Tableau 3.4 : Les caractéristiques des modes significatifs de système.

3.7) Analyse sismique :

3.7.1) Introduction :

L'analyse sismique (dynamique) des réponses de système est faite par l'utilisation des
accélérogrammes. Ces derniers sont généralement utilisés pour traiter les comportements des
modèles en fonction du temps.
La composante horizontale des accélérogrammes du séisme à Boumerdès en 2003 est
utilisée dans cette analyse, avec une accélération maximale de PGA=0,57g. La composante est
appliquée au bas de la structure avec la variation de la profondeur de l’application, de 5 m
jusqu’à 25 m, prenant en compte l'ISS. Après, les résultats des cinq différents cas sont
comparés, selon les efforts tranchants, les déplacements, les vitesses et les accélérations.
La figure 3.5 présente l'accélérogramme de composante utilisée.

Figure 3.5 : La composante horizontale du séisme de Boumerdès 2003. [H]

47
Chapitre III : Application numérique (Modélisation et discussion)

Les résultats de l'analyse sont obtenus au niveau des deux points sur le système, le point A et
le point B, pour les différents cas.
La figure 3.6 est une démonstration de l'emplacement des deux points.

Figure 3.6 : L’emplacement du point A et point B dans le système.

3.7.2) Comparaison des résultats obtenus au point A :

 Les déplacements :
La figure 3.7 présente les déplacements en point A pour les cinq différentes profondeurs de
l’action sismique.

48
Chapitre III : Application numérique (Modélisation et discussion)

Figure 3.7 : Les déplacements en point A.

- Il n’y a pas une grande différence entre les déplacements en H1, H2 et H4.
- Les déplacements en H3 sont les moins importants.
- Les déplacements en H5 sont les plus importants.
- Le déplacement le plus grand est enregistré en H5.

 Les vitesses :
La figure 3.8 est une démonstration des vitesses en point A pour les cinq différentes
profondeurs de l’action sismique.

Figure 3.8 : Les vitesses en point A.

49
Chapitre III : Application numérique (Modélisation et discussion)

- Il y a une grande différence entre les vitesses en H1, H2, H3, H4 et H4.
- Les vitesses en H5 sont les moins importantes.
- Les vitesses en H3 sont les plus importantes.
- La vitesse la plus grande est enregistrée en H3.

 Les accélérations :
La figure 3.9 présente les accélérations en point A pour les cinq différentes profondeurs de
l’action sismique.

Figure 3.9 : Les accélérations en point A.

- Il y a une grande différence entre les accélérations en H1, H2, H3, H4 et H5.
- Les accélérations en H5 sont les moins importantes.
- Les accélérations en H1 sont les plus importantes.
- L’accélération la plus grande est enregistrée en H4.

 Les efforts tranchants :


Les graphes dans la figure 3.10 présente les efforts tranchants en point A pour les cinq
différentes profondeurs de l’action sismique.

50
Chapitre III : Application numérique (Modélisation et discussion)

Figure 3.10 : Les efforts tranchants en point A.

- Les efforts tranchants en H1, H2, H3, H4 et H5 sont presque identiques.


- Les efforts tranchants en H5 sont les moins importantes.
- Les efforts tranchants en H2 sont les plus importants.
- L’effort tranchant le plus grand est enregistré en H4.

3.7.3) Comparaison des résultats obtenus au point B :

 Les déplacements :
La figure 3.11 présente les déplacements en point B pour les cinq différentes profondeurs
de l’action sismique.

Figure 3.11 : Les déplacements en point B.

- Il n’y a pas une grande différence entre les déplacements en H2 et H3.


- Les déplacements en H3 sont les moins importants.
- Les déplacements en H5 sont les plus importants.
- Le déplacement le plus grand est enregistré en H5.

51
Chapitre III : Application numérique (Modélisation et discussion)

 Les vitesses :
La figure 3.12 est une démonstration des vitesses en point B pour les cinq différentes
profondeurs de l’action sismique.

Figure 3.12 : Les vitesses en point B.

- Les résultats des vitesses en H1, H2, H3, H4 et H5 sont différents.


- Les vitesses en H5 sont les moins importantes.
- Les vitesses en H2 sont les plus importantes.
- La vitesse la plus grande est enregistrée en H3.

 Les accélérations :
La figure 3.13 présente les accélérations en point B pour les cinq différentes profondeurs de
l’action sismique.

Figure 3.13 : Les accélérations en point B.

52
Chapitre III : Application numérique (Modélisation et discussion)

- Il n’y a pas une grande différence entre les accélérations en H1, H2 et H4.
- Les accélérations en H5 sont les moins importantes.
- Les accélérations en H1 sont les plus importantes.
- L’accélération la plus grande est enregistrée en H1.

 Les efforts tranchants :


Les graphes dans la figure 3.14 présente les efforts tranchants en point B pour les cinq
différentes profondeurs de l’action sismique.

Figure 3.14 : Les efforts tranchants en point B.

- Les efforts tranchants en H1, H2, H3, H4 et H5 sont loin d’être identiques.
- Les efforts tranchants en H5 sont les moins importantes.
- Les efforts tranchants en H2 sont les plus importants.
- L’effort tranchant le plus grand est enregistré en H4.

 Interprétation des résultats :

A l’haut de la structure (Point A), les déplacements et les efforts tranchants restreignent de
H1 à H5. Au bas de la structure (Point B), les déplacements augmentent de H1 à H5, et les
efforts tranchants diminuent. Donc, le plus que la profondeur de l’action sismique est prés de
la surface, le plus que les valeurs des déplacements et des efforts tranchants seront importantes,
pour les nœuds localisés à l’haut de la structure, et c’est le même concept des efforts tranchants
pour les nœuds localisés au bas de la structures, par contre les déplacements de ces derniers
diminuent quand la profondeur de l’action sismique et prés de la surface.

53
Chapitre III : Application numérique (Modélisation et discussion)

3.8) Vérification des lois de contact et de frottement :

Dans ce modèle nous avons utilisé la méthode de pénalité. D’après les littérateurs le
2
coefficient de frottement entre le béton et le sol (𝜇 = 3 tan 𝜑).
L’excitation sismique de ce modèle est définie par l’enregistrement du même séisme
précédent de Boumerdès. Sur les graphes ci dessous on peut voir la distribution des contraintes
de contact et des déplacements le long de la surface de contact (figure 3.15) et suivant la
direction de séisme. Les résultats sont présentés pour une profondeur H=5m, et pour le temps
t=10sec.

5.50E+04
contrainte normale de contact
contrainte tangentielle de contact
4.50E+04
Contrainte de contact (N/m²)

3.50E+04

2.50E+04

1.50E+04

5.00E+03

-5.00E+030.00 0.50 1.00 1.50 2.00 2.50 3.00 3.50 4.00 4.50 5.00
Surface de contact (m)
-1.50E+04

6.00E-04
4.00E-04
2.00E-04
Déplacement (m)

0.00E+00
-2.00E-040.00 0.50 1.00 1.50 2.00 2.50 3.00 3.50 4.00 4.50 5.00

-4.00E-04
-6.00E-04
-8.00E-04 Déplacement normale
-1.00E-03 Déplacement tangentiel
-1.20E-03

Figure 3.15 : Les contraintes et les déplacements de contact à t=10s.

54
Chapitre III : Application numérique (Modélisation et discussion)

En examinant les graphes des contraintes de contact et des déplacements, on peut remarquer
deux zones intéressantes : La première zone est une zone d’adhérence située au voisinage de
centre de fondation caractérisée par une contrainte normale différente de zéro ainsi des
contrainte tangentiels faible et un déplacement normal nul.
La deuxième zone est une zone de glissement caractérisée par une contrainte tangentielle
importante et par un déplacement tangentiel différente de zéro ainsi que un déplacement normal
nul, Les signes négatifs et positifs de déplacement tangentiel signifient que la fondation s'est
glissée à gauche et à droite sous l'effet de séisme.

3.9) Conclusion :

Le chapitre 3 contient cinq parties différentes, présentation d'Abaqus, présentation du


modèle, modélisation du modèle, analyse et interprétation des résultats.
Comme présenté au début du chapitre, l'Abaqus est un logiciel de calcul qui se base sur la
méthode des éléments finis, il est facile à utiliser, et il contient une base des données riche en
éléments géométriques, modèles physiques et mécaniques...etc. En plus, Abaqus est capable à
traiter la majorité des problèmes d'ISS comme les non linéarités des éléments de système, et les
lois de contact et de frottement entre eux.
La deuxième partie est la présentation du modèle étudié, ses caractéristiques géométriques,
physiques et mécaniques, et les différentes propriétés de ses éléments.
Après la présentation du modèle, il est modélisé en éléments finis à l'aide de logiciel
Abaqus, avec la considération d'effet de l'ISS.
Suite de la modélisation du système, il est analysé en deux analyses, un de ces analyses est
l'analyse modale pour préciser les modes significatifs de système, ses fréquences et ses
périodes. Le deuxième analyse est le plus important, c'est l'analyse sismique ou dynamique,
pour extraire les différents résultats de l'action sismique sur le système en changeant chaque
fois la profondeur de cette action.
Après l'extraction des résultats d'analyse dynamique; les déplacements, les vitesses, les
accélérations et les efforts tranchants, en deux points de modèle, point A (à l'haut de la
structure), point B (au bas de la structure), une comparaison est effectuée entre les résultats des
cinq profondeurs de l'action sismique.

55
Chapitre III : Application numérique (Modélisation et discussion)

Enfin, les résultats sont interprétés, pour avoir une conclusion qui explique l'effet de la
profondeur de l'action sismique sur la réponse dynamique de système, cette conclusion est que
les efforts tranchants et les déplacements de modèle augmentent quand l'action sismique est
près de la surface du sol où la structure est construite.

56
CONCLUSION

GENERALE
Conclusion générale

CONCLUSION GENERALE

Le but principal de notre mémoire est l'étude d'effet de la profondeur d'excitation sismique
sur l'analyse des problèmes d'interaction sol-structure, par la modélisation d'un système (sol-
fondation-structure) à l'aide du logiciel Abaqus, en effectuant un ensemble des analyses
(modale et sismique), et en changeant la profondeur d'excitation sismique supposée, pour
connaître les résultats de cette variation sur le comportement du système.
Les majeures conclusions à partir de ce travail sont:
 Le séisme est un phénomène naturel caractérisé par des propriétés géologiques et
mécaniques, comme le foyer, l'épicentre, la magnitude...etc. Il est généré sous forme des
ondes causées par une libération énergétique au niveau du foyer.
 L'activité sismique en Algérie est située au nord algérien.
 Il existe trois méthodes principales pour prendre en compte l'interaction sol-structure, la
méthode globale (directe), la méthode des sous-structures et la méthode hybride (une
combinaison des deux déjà mentionnées).
 Le logiciel Abaqus est un software de calcul qui se base sur la méthode des éléments finis.
Il a beaucoup de capacités, comme :
- La liberté totale à l’utilisateur pour modéliser tous types des structures.
- Une bibliothèque numérique riche en éléments géométriques (2D, 3D) et en modèles
physiques et mécaniques...etc.
- Le traitement des problèmes de non-linéarités.
 L'analyse modale est effectuée pour connaître les modes significatifs (par les taux de
participation de la masse effective), les fréquences et périodes de ces modes.
 L'analyse dynamique de ce système est faite par la prise en compte des charges (charges
d'exploitation, poids propres) et de l'ISS, en changeant la profondeur d'application de
l'action sismique, pour extraire les résultats (déplacements, vitesses, accélérations, efforts
tranchants) en deux points sur le système, point A et point B.
 Par les résultats des analyses effectuées nous avons conclu que :
Les efforts tranchants et les déplacements d’une structure augmentent quand l'action sismique
est près de la surface du sol où la structure est construite.

57
Conclusion générale

Recommandations pour les travaux futurs :

Nous espérons que notre recherche est une addition au domaine de l'interaction sol-structure,
un domaine qui est riche en opportunités de recherche, mais malheureusement avec un nombre
des études limité.
Pour le futur, nous suggérons modestement :
 La considération de l'interaction sol-structure dans les prochains règlements parasismiques
algériens.
 L'étude de l'effet d'interaction sol-structure sur l'analyse des structures mixtes.
 Le traitement d'effet de type de fondation sur l'interaction sol-structure d'un système.
 L'étude de l'interaction sol-structure d’une structure construite au-dessus d'une nappe.

58
Références bibliographiques

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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www.geowiki.fr/index.php?title=Faille&fbclid=IwAR3Gp-68BBg9I1Mbd6b83dV1fYTvustJ-
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Références des figures

REFERENCES DES FIGURES

[A] Internet, janus157.canalblog.com, lien:


http://janus157.canalblog.com/archives/2015/11/12/32917904.html
[B] Internet, geocaching.com, lien:
https://www.geocaching.com/geocache/GC87Q78_la-faille-du-vallon-de-la-chambre-au
loup?guid=fa231737-ae9c-4999-a155-087e22e49262
[C] A.AGGAOUA et H. LANSEUR, Etude de la réponse sismique de structures par analyse
modale spectrale et analyse dynamique par accélérogrammes générés à partir du spectre de
réponse élastique du RPA99/2003, mémoire du Master, Université de Bejaia, Algérie, 2012.
[D] Internet (La source d’origine est le BRGM), bilingue.iesvegadelturia.es, lien:
http://bilingue.iesvegadelturia.es/affi05.htm
[E] Internet, be-gph.fr, lien:
https://www.be-gph.fr/blog/219-le-risque-de-liquefaction-des-sols.html
[F] A.K. YELLES-CHAOUCHE, Projet SPIRAL (Un nouveau modèle de Partenariat
Scientifique Algéro-Français), CRAAG.
[G] Internet, structureparasismic.com, lien:
http://www.structureparasismic.com/MaMaisonParasismique.html
[H] SALMI.S.A, BEN HAMMOU.M.I, Influence de la non linéarité de l’interaction sol
structure sur le comportement dynamique d’une ossature (poteau poutre) en béton armé, thése
de Master, UTM, 2019.
[I] DOULI.D, Analyse dynamique du problème de contact avec frottement entre un corps
élastique et une fondation rigide, thème magister, UTM, 2006.
Annexe

ANNEXE 1 : Séisme du Boumerdès 2003

Station de Kheddara : altitude 36.6333, longitude 03.4667.

EW (East West) : Accélération (m/s²), temps (s).

NS (North South) : Accélération (m/s²), temps (s).

V (Vertical) : Accélération (m/s²), temps (s).

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