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Chapitre | ____Matériel et Méthodes Problématique Le complexe d’OHANET a connu une diminution de charge di & I’épuisement des puits ce qui a nécessité par la suite le changement des paramétres de service des différents équipements de Vusine. Le turbo expander EC-101 est l'un des équipements qui a était affecter par cette chute de débit qui se manifeste par une diminution de pression lors de son aspiration qui est de ordre de 17,6 a 16 bar. Or que le déethaniseur T-101 a gardé l’ancienne pression opératoire qui est de 21 bar, ceci a impliquer une grande différence de pression entre la téte du déethaniseur et aspiration du turbo expander. Cette perte de charge a induit le fonctionnement instable du déethaniseur et par conséquent 1a perturbation de toute la chaine entre le déethaniseur et le turbo expander, ce disfonctionnement se présente essentiellement dans la vibration de la vanne PYV-060. qui a pour but de régler le débit de gaz provenant du ballon de reflux du déethaniseur vers le turbo expander; cette vanne fonctionne dans une plage optimale qui se situe entre 20 et 80%, mais di a cette diminution de charge, cette demiére fonctionne 47% qui est un intervalle déconseillé et qui perturbe par la suite I’écoulement de la chaine. II est done utile d’optimisé le procédé et la solution proposé est de diminuer la pression du déethaniseur de 21 4 20 bar afin de compenser la diminution de pression au niveau de l"expander. Notre travail consiste a verifier et optimiser les paramétres opératoires de fonctionnement du dgethaniseur et ces accessoires, et pour cela nous allons faire cette étude selon le plan suivant © Verification du bilan de matiére du déethaniseur T-101. ‘© Optimisation des paramétres opératoires du déethaniseur. © Vérification du bilan thermique de la colonne du déethaniseur T-101. © Dimensionnement de la colonne du déethaniseur T-101 © Optimisation de la surface d’échange du rebouilleur E-107, © vérification des dimensions du ballon de reflux V-122. Chapitre PJ Matériel ct Méthode Dans ce chapitre, nous avons illustré en premier lieu les méthodes de calcul analytiques des différents équipements (colonne de rectification, rebouilleur et ballon de reflux) et leurs paramétres opératoires. Pour se faire, nous nous sommes basés sur la méthode algébrique 6tablie par UNDERWOOD. [4] Par la suite, nos résultats doivent étre vérifiés par la méthode numérique, pour cela on a fait appel au logiciel de simulation HYSYS. = Stites rape] ishdw Figure IL.1: Schéma simplifié d’une colonne de rectification et ses équipements. 11.1 DIMENSIONNEMENT DU DEETHANISEUR La premiere étape dans le dimensionnement de la colonne est de déterminer son bilan de ‘matiére (composition de la charge, du distillat et résidu) IL1.1 Bilan de matiere de la colonne F : Débit molaire de la premiere charge [kmoV/h], F;: Débit molaire de la deuxiéme charge [kmol/h]. F 4: Débit molaire de la charge interne [kmol/h]. R: Debit molaire du résidu [kmol/h]. D: Debit molaire du distillat [kmol/h], ‘Xig: Concentrations molaires du constituant « i » dans les trois alimentations. ‘Y{,p: Concentrations molaires du constituant « i » dans le distillat. ‘Xi,k: Concentrations molaires du constituant « i » dans le résidu, Le bilan de matiére global de la colonne s’écrit: Fit Fe+Fs=D+R (ay F=D+R Chapitre I] Matric et Méthode Et pour chaque constituant « i » le bilan sera écrit Xi. Fi + Xiz. Fe +Xis. Fa = ¥iD+XiR (u2] L’équation obtenue sert a calculer le résidu (R) ct le distillat (D), si la concentration d'un constituant « i» dans le distillat et dans le résidu est connue. IL.1.2 Masse moléculaire moyenne La masse moléculaire est calculée a partir de I’équation suivante: Mmoy = 2 Mix: (u.3] IL.1.3 Paramitres opératoires 1.1.3.1 Choix de la pression dans la colonne Le choix de la pression dans a colonne dépend essentiellement de 1a composition et de la nature physique et chimique des mélanges & séparer. Quelle que soit la complexité du mélange, le choix de la pression est avant tout un probléme économique. On sait qu’a faible pression la sélectivité de la séparation sera meilleure et que l'on évitera 'altération thermique des produits. Mais, en contre partie, faible pression il faut condenser a basse température les vapeurs de téte pour obtenir le reflux liquide a sa température de bulle, a) Pression au sommet de la colonne Les pertes de charge entre le ballon de reflux et le sommet de la colonne sont estimées entre 0,2 et 04 bar, ce qui nous permet de calculer la pression au sommet de la colonne comme suit Ps=Po+ AP; (4) b) Pression au fond de la colonne ‘Au long de la colonne, les composants passent par une série de plateaux qui provoque une perte de charge d’environs 0 ,3 4 0,6 bar d’ou Py = Ps + AP2 (OLS) 11.1.3.2 Choix de la température dans la colonne A la pression du sommet Ps, la température au sommet de la colonne Tsest déterminée par approximations successives a partir de ’équation d'isotherme de la phase vapeur Bp, =1 > yk K,=1 [1.6] La température au fond de la colonne Ts est calculée la pression Py par approximations successives a partir de I’équation d’isotherme de la phase liquide : DXee=t = LX Ke = (1.7) Chapitre I] Matériel et Méthode Les Ki sont les coefficients d’équilibre des composants, a une pression et température fixée Pour les hydrocarbures, ces coefficients sont déterminés daprés le diagramme de JENNY & SCHEIBEL [Annexe 1}, et pour les composants organiques tels que l'azote il est déterminé «aprés [V'annexe 2}. Pour les faibles concentrations du CO2 une corrélation a été mise pour le calcul du coefficient d’équilibre du CO2 Kez = (Ra Ka 1.3] IL.1.4 Volatilités relatives Dans les calculs de la rectification des mélanges complexes nous serons amenés a effectuer des séries de calculs d’équilibre sur chaque plateau. Pour éviter le travail long et fastidicux des approximations successives, nous pouvons utiliser une méthode simplifige rapide donnant une précision souvent satisfaisante. Cette méthode fait intervenir la notion de volatilité relative «ay qui est le rapport du coefficient d’équilibre du constituant « i» a celui d'un constituant de référence «r»: = a= Ht 1.9] Le constituant de référence dans notre cas, est le nC3Hs. Les valeurs moyennes des volatilités sont déterminées par les formules suivantes a) Dans la zone d’alimentation: a; 1 Hayy + az + a3) b) Dans la zone de rectification : a j= 0.5 (2) + &m) (u.14y ©) Dans la zone d’épuisement : a ni=0.5 (ai + aim) (12) ILL. Taux de vaporisation et compositions des phases vapeurs et liquides des alimentations Le taux de vaporisation ainsi que les compositions des phases vapeurs et liquides de la charge sont déterminés par approximations successives, d’aprés "equation de « TREGOUBOV » Xe Lor = UX = 1 2 Tee 1 [11.13] Avec : Xi: Concentration molaire du constituant (i) dans la phase liquide. You : Concentration molaire du constituant (i) dans la phase vapeur, Xr; Concentration molaire du constituant (i) dans la charge Chapitre IL Matériel et Méthodes 1.1.6 Taux de reflux 11.1.6.1 Taux de reflux minimal Le fonctionnement taux de reflux minimal correspond un nombre infini de plateaux, le calcul se fait 4 partir de la formule connue de « UNDERWOOD ». © Pmin = Pmay Dz tuts} La valeur du coefficient conventionnel « @ » sera tirée par itération a partir de la formule suivante: {15} 2 Taux de reflux optimal Le taux de reflux optimal correspond a un nombre infini de plateaux et & chaque fois qu’on augmente ce taux: le nombre de plateaux diminue, on doit faire un calcul approximatif afin de déterminer le taux de reflux optimal utiliser et pour cela « GILLILAND » a proposé la formule suivante : 0,1 < Ce pmin < 9,3 [1.16] (popett Pour le rapport moyen, non aurons: (roye = 1.3 (Ppdmun + 0.3 a7) IL.1.7 Taux de rebouillage 1.1.7.1 Taux de rebouillage minimal Le taux de rebouillage minimal est calculé d’aprés I’équation suivante Deel = Cryin uta) 1.1.7.2 Taux de rebouillage optimal Le taux de rebouillage optimal est calculé d’aprés I"équation suivante: P (rpope + (1 — eo) 4 (rope 1 [1.19] Chapitre IL Matériel et Méthodes 1.1.8 Nombre de plateaux dans la colonne GILLILAND propose une corrélation empirique unique, entre le taux de reflux et le nombre d’étages théoriques pour les colonnes distillant des mélanges dhydrocarbures légers. Si Naxn est le nombre minimal d’étages théoriques a reflux total. Nex = Nin (Pope — pimin Net 1 ‘ (Tp )opr + 1 Les deux fonctions sont religes entre elles par une courbe de corrélation [Annexe 3]. Le nombre de plateaux minimal dans les zones de rectification et d°épuisement sont calculés & partir des deux équations suivantes + Zone de rectification Ma tog (tg) 20 Nein = tog (242) /tog (=) [21] x acerca I1.1.8.1 Nombre de plateaux réels En prenant en consideration I'efficacité des plateaux a clapets (¢ = 0,6) N, Nea uz] Na: Nombre de plateaux théorique Nai Nombre de plateaux rée! dans chaque zone. I1.1.8.2 Nombre total des plateaux dans la colonne Le nombre total des plateaux dans la colonne est la somme des plateaux réels dans chaque zone, il est calculé d’aprés I’équation suivante : Ne = Nar + Nae (1.23) 11.1.9 Diamétre de la colonne Le diamétre de la colonne est calculé «’aprés le premier plateau de la zone de concentration car Ja téte de 1a colonne est I’endroit le plus chargé par les vapeurs que les autres sections. qyp = U.S = uze [1.24] > Ady (11.25) 11.1.9.1 debit volumique des vapeurs dy Le debit des vapeurs quittant la téte de colonne est évalué selon I'équation suivante 22.4.Z.Vy( Ts +273) % (273.P,) (1.26) Avec: Vy =D + Lp =D(r, +1) (1.27) 11.1.9.2 Coefficient de compressibilité Z. Le facteur de compressibilité est déterminé d'aprés les paramétres critiques (température et Pression), qui sont calculés daprés les équations suivantes : Temoy = LP c¥ ps [01.28] PCmoy = LP ei-¥ i [1.29] Connaissant ces demiers, on calcule les paramétres réduits daprés les formules suivantes : Ts Te = Fes [11.30] — Pr= aan [1.31] Le facteur de compressibilité Z est tiré d'aprés le diagramme des constantes thermodynamiques {annexe 4}. [4] 11.1.9.3 Vitesse admissible des vapeurs La vitesse admissible des vapeurs notées U est donnée par la formule de « SOUDERS & BROWN » U=8,47.10"5.¢, [1.32] Avec C, le coefficient dépend du type de plateau, de la distance entre les plateaux et de la charge sur les plateaux. 11.1.9.4 Masse volumique des vapeurs p" Elle est calculée d’aprés I’équation qui p” = Va * Mo/ dy (11.33) [J Chapitre IL Matériel et Méthodes IL.1.9.5 Masse volumique du liquide pt La masse volumique du liquide a température T est donnée par !’équation suivante p)=pl=p420-a(T-20) [11.34] Avec a = 0.001828 - 0.00132 ps [1.35] 1.1.10 Hauteur de Ia colonne La hauteur de la colonne est la somme des distances suivantes : Hy = hy + hy + hy thy hs + he [11.36] Avec: 1L.1.10.1 Hauteur de espace libre situé en téte de la colonne hy=11+? [1.37] 11.1.10.2 Hauteur de la zone de rectification hy = (Na -D)hy [1.38] 11.1.10.3 Hauteur de la zone d’alimentation hy =3h, (1139) 11.1.10.4 Hauteur de la zone d°épuisement hy = hy (Ne — 1) [40] Sachant que hs: est la hauteur de l'espace libre au dessous du plateau inferieur qui est égal a 5.2 m, hg: la hauteur du fond inferieur de la colonne, elle est de 4,65 m. 111.11 Bilan thermique de la colonne L’établissement du bilan thermique de la colonne est nécessaire pour vérifier le débit du reflux liquide provenant du condenseur et pour déterminer les charges thermiques du condenseur et du rebouilleur, L’équation des bilans thermique de la colonne entigre s’écrit comme suit Qk + Qn + Or =Qc+ Qe + Od 44] Avec Qa» = G,* (Hp — Ip) [1.42] Qcon = (D+ Lp) * (Ho — hy) D’oit le débit de rebouillage est calculé par : G, = Re (Toop (1.43) Les différentes enthalpies sont calculées 4 partir de I"équation suivante : H=Cp+T (44) J Chapitre I # L’enthalpie de la charge chaude Hen = Hocn* 0+ (1—e0) * Roch * L’enthalpie de la charge froide Hy = Hog * €9 + (1— 0) * Rog |.1 Charge thermique de Palimentation chaude Qen = hen * Fen 11.1.10.2 Charge thermique de ’alimentation froide Qe = Hy* Fy 11.1.10.3 Charge thermique du distillat Qp = hp* D 11.1.10.4 Charge thermique du résidu Qe = hye R 11.1.10.5 Charge thermique du condenseur Qeon = (D+ bp) * (Hp ~ hy) 11.1.10.6 Charge thermique du rebouilleur D‘aprés le bilan thermique de la colonne, on peut déduire que Qn» = Qn + Got Qon— Qen 11.2 CALCUL DU REBOUILLEUR [3] Afin de maintenir le contact liquide / vapeur dans la colonne Matériel et Méthodes [1.45] [1.46] [1.47] [1.48] [49] [11.50] (11.51) -O sz on introduit un rebouilleur qui sert a chauffé une partie de résidu et le réinjecté sous forme d’un reflux chaud, pour permettre évaporation de I’éthane entrainé par le liquide. LZ Tee = | Ts£ Figure 11.2: Schéma simplifié d’un rebouilleur. 11.2.1 Calcul du débit de hot oil Le debit d’huile chaude sera calculé par l’équation de bilan suivante : Qre = 12n [ILS3] En fixant le rendement du rebouilleur, on peut trouver le débit comme suit : 0, = 2 [54] " Pour le débit massique d’huile on utilise la formule suivante : Qn y= 7 7 IL55| PT = Oe 55] 11.2.2 Caleul de ATLM La différence de température moyenne logarithmique est déterminge par la formule suivante : AT, - AT, aT, in im ATLM = [1.56] 11.2.3 Calcul du coefficient global de transfert de chaleur K Le coefficient global de transfert de chaleur se calcule de la maniére suivante 1 (a)* Ge) +2) Les coefficients a; et a 3 sont les coefficients de transfert de chaleur cété tube et coté calandre 57] respectivement, afin de les calculer on procéde comme suit : [J Chapitre IL Matériel et Méthodes 11.2.3.1 Section de passage La section de passage cété tube est donnée par la formule suivante s News d? 158 a [1.58] Celle du c6té calandre se calcule comme suit : D.(Pp = dex) + B s. : [1.59] 11.2.3.2 Vitesse massique - Coté tube [11.60] ~ Coté calandre w= % 1.61 =3. (61) 11.2.3.3 Nombres adimensionnels des deux cAtés d’échange Les nombres adimensionnels (Reynolds, Prandtl, Nusselt) pour les deux c6tés sont calculés par les corrélations suivantes: a) Nombre de Reynolds Re Il est caleulé par la formule suivante {11.62} b) Nombre de Prandtl Pr Hest calculé par la formule qui suit CPmoy * Hoy Pr = Prey *Bmoy [1.63] Amoy ©) Nombre de Nusselt Nu Hest calculé comme suit: Nu = 0.0243 (Re)°*(Pr)" [1.64] Ainsi on peut calculer les deux coefficients at et at 2 par la formule suivante : étho = Coté tube (U.65] [1.66] 11.2.4 Calcul de la surface d’échange On détermine cette surface par le coefficient de transfert K calculé auparavant en utilisant cette formule : Qnoi1/2) P= KVATLM Afin de vérifier le résultat, on recalcule cette surface par les paramétres de construct échangeur avec cette équation: F = we den +L+N [11.68] 11.3 CALCUL DU BALLON DE REFLUX Le role du ballon de reflux est de recevoir leffluent du condenseur de téte, de réaliser la séparation des phases qu’il collecte et de constituer une réserve de produits liquides pour assurer un debit régulier de reflux et de soutirage. Les méthodes de calcul pour estimer les dimensions de ces ballons seront basées sur l’évaluation d'un temps de séjour tel que la séparation des phases soit suffisante pour réduire les entrainements 4 une valeur minimale acceptable et que simultanément le temps de séjour correspond 4 une retenue liquide correcte. Le controle du fonctionnement étant assuré par observation et le réglage du niveau de liquide dans le ballon, il est done logique de considérer un niveau normal de travail NN, situé légérement au-dessus de la section équatoriale, et les écarts maximaux admissibles compatibles avec la longueur du niveau @ glace, c’est-i-dire un niveau haut NH et un niveau bas NB, comme le montre la figure ci-dessous. Le volume compris entre NN et NB représente la retenue liquide qui est estimée de la fagon suivante : [3] = 283 min pour le reflux. = Smin pour le soutirage. + Ou8a 10min pour la totalité de la vapeur de téte condensée. Figure IL3: Schéma simplifié d'un ballon de reflux.[3] Le rapport L/D de la longueur au diamétre est en fonction de la pression de service. On adopte généralement les valeurs suivantes : L 2<5 <3 pour P<7kg/cm? L kg 3<5<5 pour P>7—5 L Pour = ona; D=0.75V"3 [11.69] D Enfin le calcul de ta retenue liquide nécessite lévaluation des aires de segments circulaires (Figure 11.3) définis par les niveaux. Un tableau donne directement ces aires en fonction de angle au centre 0, de la hauteur h, de la corde C du segment et du rayon R [Annexe 5] Hauteur b Surface S. ft, G+Angle ov conke (0) Figure 114: Segments circulaire,[3] Deux cas a distinguer dans le ballon, suivant que la condensation est totale ou partielle : 11.3.1 Condensation totale des vapeurs L’alimentation du ballon est homogene, on trouve uniquement une phase liquide, dans ce cas la le ballon joue le réle d'un accumulateur. II suffit donc de fixer le niveau haut NH. Le [> Chapitre I] Matric et Méthode volume compris entre NB et NN représente alors le double de la retenue spécifique. Pour le calcul des dimensions du ballon, on doit connaitre le débit du liquide arrivant au ballon et la pression régnante dans le ballon et on suit les étapes suivantes ~ On détermine le débit volumique du distillat et reflux par les équations suivantes Diig* M, ug = (11.70) Ore = (u.74) = On détermine Ia retenue totale qui est la somme des deux retenues liquides qui sont déterminées par les formules suivantes “5 vy, Sag [1.72] V2 = Set 3 (73) ~ On détermine le volume V jg entre NB et NH, qui est deux fois la retenue totale. On pose I’hypothése du rapport L/D en fonetion de la pression ~ On calcule le diamétre D du ballon a partir du volume Vig. ~ On suppose la valeur de h. Selon la valeur de h/R on détermine a partir du tableau de annexe 5 la valeur de l'aire du segment, de 1a on, détermine I'aire F entre NB et NH ; F= Od: S$: Vaire d'un segment en [m?] R?-2-8 (1.74) R : le rayon du ballon en [m]. La longucur du ballon L est caleulé a partir de : Vuig L [75] 4 Oi: Vig est Je volume total du ballon en fm | Enfin on calcul le rapport L/D et on le compare avec celui supposé. 11.3.2 Condensation partielle des vapeurs Dans ce cas, on a un mélange de liquide et de gaz 4 séparer. Les spécifications de retenue liquide restent valables, mais il faut y ajouter une condition supplémentaire concernant la section supérieure libre au-dessus du niveau haut. Cette section de passage doit étre suffisante pour que les gouttelettes liquides entrainges par la vapeur aient le temps de se déposer. La vitesse limite du gaz dans cette section, appelée vitesse critique d’entrainement, est donnée par Ja formule empirique suivante : U,=4,7-C [11.76] Uc: vitesse critique d’entrainement en [emvs] ; Cs un coefficient de correction, avec C= 1 pour un ballon vertical ; 1.5

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