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Leur rendement a été évalué en fonction de facteurs comme le temps qu’il faut pour accomplir une

tâche. La tâche exige-t-elle beaucoup de déplorations? Leurs taux de réussite pour accomplir les
tâches et s’ils montrent des signes de fatigue ou d’iggitation par des expressions faciales

Pour réaliser ces travaux de recherche, nous avons travaillé avec une approche ergonomique. En fait,
nous sommes partis d’une constatation (faite pendant l’observation) et nous avons ensuite vérifié sur
le terrain si cette constatation était confirmée ou non. Nous observons que les personnes
handicapées travaillant avec et les copains ont des difficultés à accomplir leurs tâches en raison de
contraintes (manque de compétence, charge de travail, etc.). Nous avons regardé sur le terrain pour
voir si c’était vrai ou non, en menant des entrevues semi-directionnelles.

Dans le restaurant, nous avons constaté des échanges constructifs sous forme d’incitations,
d’explications, d’encouragements, de félicitations entre le personnel du restaurant. Ces interactions
ont une incidence et un impact direct sur l'implication que les résidents mettent au travail.  
L'objectif de cette étude était donc d'adapter une situation de travail permettant le développement
individuel de la personne dans une situation de handicap intellectuel aussi bien que celui de la
collectivité. Dans ce cadre, il est donc important de ne pas s’intéresser seulement à la situation
individuelle de la personne en difficulté mais aussi de l’environnement de travail dans sa globalité,
tant au niveau des ressources que des freins. Ceci permet de mieux identifier la portée de
l'intervention et de garantir la durabilité de tous aménagements proposés.
Cette démarche ergonomique a donc permis de mettre en avant des composantes de l’activité
et la situation de travail pouvant être contraignantes pour des jeunes du restaurant ''Et les copain'' du
fait de leurs situation en handicap mais également du fait de la condition de travail en elle-même. Les
jeunes se trouvaient donc en situation contraignantes dans son environnement de travail ce qui ne les
permettaient pas d’être autonome et efficace. En effet, l’environnement de travail peut être à la fois
source d’obstacles mais également de facilitateurs. Ainsi, les jeunes de ''Et les copains'' se trouvaient
parmi une équipe bienveillante et soutenante qui ont fait preuve d'un réel soutien et d'une volonté de
faire en sorte qu'il soit plus facile pour les jeunes de s'intégrer.

Dans cette partie, nous discutons des résultats de notre étude et nous citons brièvement la
possibilité de certains aménagements. Cependant, dans la partie qui suit, les aménagements seront
discutés plus en détail.

Les résultats de cette étude ont montré que les travailleurs du ‘’Et les copain’’ éprouvent un certain
niveau de difficultés à réaliser leurs tâches, à savoir :

Faible mémorisation, manque d’anticipation et difficulté de travailler avec certaine machine :


Notre étude montre que le fait de ne pas se souvenir de l’information est relativement commun entre
les handicaps mentaux et qu’il y a des moments où ils ne peuvent pas se souvenir des informations.
Les employés ayant une déficience intellectuelle peuvent avoir des problèmes liés à la mémoire et
l’apprentissage (Andrew, 2005). Et les difficultés à la fois avec la résolution de problèmes et
l’organisation des tâches (Barnhill, 2007). L’apprentissage des nouvelles choses peuvent être un
processus lent pour les personnes ayant une déficience intellectuelle (Müller et al, 2006). Cependant,
la clé est d’être patient et de guider continuellement les travailleurs avec leurs tâches ou la partie
exacte de l’activité où ils commettent souvent des erreurs (Andrew, 2005). Dans le restaurant, nous
avons constaté des échanges constructifs sous forme d’incitations, d’explications, d’encouragements,
de félicitations entre le personnel du restaurant. Ces interactions ont une incidence et un impact direct
sur l'implication que les résidents mettent au travail.  Dans ce sens-lâ, il est suggéré que l’encadrants
prennent note d’erreurs fréquentes des employés et leur rappelle continuellement, qu’ils prennent
l’habitude et la compréhension de leur travail. Certaines mesures d’adaptation raisonnables peuvent
également être prises pour les aider à se souvenir d’une tâche ou à s’en rappeler, tels que ; des
panneaux signalétiques rappelant des informations ou donner la consigne par des image ou les texte
qui est facile à lire, comprendre et à mémoriser (UNIA, 2009). Nous pouvons également utiliser un
système à code couleur qui aide avec la mémorisation ou à trouver un endroit précis (JAN, 2017).

Trouble de communication

Le résultat de notre étude indique que les travailleurs ayant une déficience intellectuelle peuvent avoir
des problèmes de communication. Et que des interactions sociales peuvent les rendre stressé.
Cependant, ce problème peut se manifester à des degrés divers selon les personnes, le degré de l’écart
et le type de la déficience (OMS, 2011 ; NIH, 2022). Les deux serveurs travaillant dans ce restaurant
sont touchés par le trouble de communication de manières différentes. Le jeune autiste est stressé
lorsqu’il interagit avec les gens qu’il ne connaît pas bien, souvent pendant le pic du travail où il y a
beaucoup de gens. Ce stress affecte négativement la façon dont il communique. Une façon de le
soutenir est de développer un système de prise de commande qui allégera la charge de travail et
facilitera les moyens de communication pour les deux personnes travaillant dans le service. Le jeune
autiste et la serveuse qui ne peux pas écrire. Cela peut être réglé par la création de la carte de prise de
commande illustrée de photos qui facilitent également l’engagement des clients. (Union européenne,
2020), les possibilités d'aménagements sont présentées dans la partie suivante.

Particularités de l’individu

Nos résultats indiquent que les personnes ayant une déficience intellectuelle peuvent avoir leur
individualité et leurs préoccupations/hypersensibilités uniques liés aux stimuli sensoriels (bruit et
éclairage dans la cuisine) et peut avoir les troubles alimentaires (peur de couper/toucher les oignons).
Les ambiances physiques de travail, notamment le bruit, l'éclairage, la température et la qualité de l'air
peuvent engendrer un gène, un inconfort, le stress et des agaces chez les personnes porteuses d’une
déficience intellectuelle notamment avec la personne ayant d’autisme (Burt et al, 1991 ; Gillott and
Standen, 2007). Les personnes autistes peuvent avoir des réactions inhabituelles à ce qu’elles voient,
entendent, sentent, touchent ou goûtent. Cela signifie qu’ils ont souvent des problèmes sensoriels
accrus concernant les textures, l’apparence et l’odeur des aliments par rapport à ceux sans autisme
(Mayes and Zickgraf, 2019). Selon, Gillott et Standen (2007) les changements imprévus et les stimuli
sensoriels sont les principales sources de stress dans les milieux de travail pour les personnes du
spectre, alors que les collègues pourraient ne pas être au courant de ces problèmes. Hurlbutt et
Chalmers (2004) ont également démontré que lorsque les personnes atteintes de TSA rencontraient des
difficultés en milieu de travail et étaient sans soutien, leur niveau de stress et d’anxiété augmentait
considérablement. Dans la partie aménagement, une adaptation des équipements de cuisine serait
proposée pour aborder la source de ces stimuli sensoriels présents dans la cuisine. Cependant, pour le
trouble alimentaire, nous proposons d’adapter l’organisation du travail d’une manière qui n’implique
pas les traitements des oignons pour la personne autiste ou d’avoir une consultation médicale pour le
diagnostic et le traitement.

Nous suggérons également une pré-évaluation des employés avant de les assigner à un poste de travail
qui tenir compte non seulement de l’état de santé ou de l’incapacité de l’employé, mais aussi des
émotions, de la volonté, du désir, des préoccupations, de l'individualité et des valeurs du travailleur.
G.P. Barnhill, Outcomes in adults with asperger syndrome,
Focus on Autism and Other Developmental Disabilities 22(2)
(2007), 116–126.

E. Müller, A. Schuler, B.A. Burton and G.B. Yates, Meeting the vocational support needs of individuals with asperger
syndrome and other autism spectrum disabilities, Journal of
Vocational Rehabilitation 18(3) (2003), 163–175.

Union European. (2020). How to put reasonable accommodation into practice – guide of

promising practices. Pages-54.


D.B. Burt, S.P. Fuller and K.R. Lewis, Competitive employment of adults with autism, Journal of Autism and
Developmental Disorders 21(2) (1991), 237–242.

Gillott, A., & Standen, P. J. (2007). Levels of anxiety and sources of stress
in adults with autism. Journal of Intellectual Disabilities, 11(4),
359–370. doi:10.1177/1744629507083585

Hurlbutt, K., & Chalmers, L. (2004). Employment and adults with


asperger syndrome. Focus on Autism & Other Developmental
Disabilities, 19(4), 215–222.

Mayes, S. D., & Zickgraf, H. (2019). Atypical eating behaviors in children


and adolescents with autism, ADHD, other disorders, and typical
development. Research in Autism Spectrum Disorders, 64, 76–
83. doi:10.1016/j.rasd.2019.04.002 

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