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CNC – 2012 – Physique I – Filière MP – Corrigé – O.

Ansor

Premier problème
Etude de quelques circuits de l’électronique analogique

1ière partie
Etude de filtres passifs

1.1. Modélisation linéaire d’un circuit


1.1.1.
Model de Thévenin Modèle de Norton équivalent
- Courant
électromoteur :
e( t )
in (t ) =
Rg
- Résistance interne :
Rn = Rg

1.1.2. Le condensateur c’est chargé par la f.e.m E. A t = 0− le circuit est en équilibre électrostatique. Ainsi :
i (0− ) = 0 , uR (0− ) = Ri (0− ) = 0 et uc = E .
1.1.3. (
Pour t > 0 , on a : uc (t ) + uR (t ) + uRg (t ) = uc (t ) + R + Rg i (t ) = 0 )
duC (t )
et i (t ) = C .
dt
1 duc (t ) di (t ) di (t ) i (t )
+ = 0 . Soit : + = 0 (1) .
( R + Rg ) dt
D’où :
dt dt τ

(
Avec : τ = R + Rg C . )
1.1.4. uC (O + ) = uC (O − ) = E = − ( R + Rg ) i (O + ) .D’où :
E
i (O + ) = −
( R + Rg )
.

E
(1) s’intègre : i (t ) = i (0+ )e − t / τ . Soit : i (t ) = − e − t /τ
( g)
1.1.5.
R + R

1.1.6.

1.1.6.1. L’impédance complexe du circuit est Z ( jω ) = R + Rg + ( ) 1


jCω

(R + R ) 1
2
de module Z (ω ) = Z ( jω ) = + minimal pour ω → ∞ . L’impédance de charge
char
C ω2
g 2

minimale du générateur est : Z m = R + Rg . Le générateur peut être considéré comme idéal si Z m ≃ R .


Soit : Rg ≪ R .

1
ZC 1
1.1.6.2. H ( jω ) = = . H (ω )ω → ∞ 0 et H (0) = 1 : Le filtre est un passe-bas.
passe Le gain décibel du
R + ZC 1 + jRCω
( ) ( )
filtre est GdB (ω ) = 20log H (ω ) = −10log 1 + ( RC )2 ω 2 . A la pulsation de coupure à -3dB

GdB (ωc ) = −10log (1 + ( RC )2 ωc2 ) = −3dB ⇒


1 1 1
= . Soit : ωc =
1 + ( RC ) ωc 2
2 2
RC
ωc ωc
1.1.6.3. Le filtre est à caractère intégrateur dans le domaine de fréquence f ≫ où H ( jω ) ≈ .
2π jω
1.2. Etude d’un filtre du second ordre : filtre de Wien
Z1 1 1
1.2.1. H ( jω ) = = =
Z1 + Z 2 1 + Z 2  1  1 
1+  R +   + jCω 
Z1  jCω   R 
1
=
 1 
3 + j  RCω − 
 RCω 
1 H max
Soit : H ( jω ) = =
 j 1   ω ω0 
3 1 +  RCω −   1 + jQ  − 
 3 RCω    ω0 ω 
Amplification maximale : H max = 1/ 3 . Pulsation propre ω0 = 1/( RC ) et facteur de qualité : Q = 1/ 3 .
 2 1 
2
ω
1.2.2. GdB (ω ) = GdB max − 10log 1 + Q  x −   . Avec : x = .
  x   ω0
π 1
- GdB (1) = GdB max # − 9,54 et ϕ (0) = 0 . Pour x ≪ Q : GdB ( x ) ∼ 20 log x et ϕ ∼ − ; et pour x ≫ :
2 Q
π
GdB ( x ) = −20 log x et ϕ ∼ .
2

C’est un filtre passe-bande.


jRCω jω v2 ( jω ) v2 jω v1
2
v
1.2.3. En régime sinusoïdal 2 = 2 ⇒ v2 + 3 + = . En régime
v1 1 + 3 jRCω + ( jRCω ) ω0 ω02 ω0
d 2 v2 dv dv
variable quelconque, v2 et v1 vérifient
vérifie l’équation : 2
+ 3ω0 2 + ω02v2 = ω0 1 ( a = 3 et ω0 = 1/ RC ) .
dt dt dt

2
2ième partie
Etude d’un montage à base d’amplificateur opérationnel

2.1. Modèle d’amplificateur opérationnel idéal


2.1.1. Caractéristique statique d’un ampli op idéal :
omaine de saturation : ε ≠ 0
2.1.2. – Domaine
– Domaine linéaire : ε = 0
2.1.3. Résistance d’entrée infinie.
R1 + R2 R
2.1.4. us = ue = Aue , A = 1 + 2
R1 R1
U ' sat U
2.1.5. Il n’y a pas de saturation tant que : − < ue < sat
A A
2.1.6. (courbe si contre)

2.2. Limites au fonctionnement de l’ampli op idéal


2.2.1. On peut, par exemple, à l’aide d’un montage amplificateur
inverseur, mesurer les tensions d’écrêtage positive et négative du
signal de sortie s pour un signal d’entrée e sinusoïdal.

U0
2.2.2. On aura saturation en courant si Ru < . On choisi donc
is ,max
U0
Ru > = 50Ω
is ,max
dus
2.2.3. Pour rester dans le domaine linéaire on doit avoir = ωU 0 < σ . Soit :
dt max

U0
ω < ω1 = = 106 rad .s −1 .
σ
Le signal de sortie se ’’triangularise’’. Pour un signal d’entrée rectangulaire de pulsation ω > ω1 , σ
est la pente de montée du signal de sortie.
2.3. Influence de quelques défauts de l’amplificateur opérationnel réel
2.3.1.
rd (MΩ) rs (Ω) µ
LM 741 2106 75 210 à 105
4

TL 081 1012 50 2105


us us u − µε
2.3.2. Rs = . Or : is = + s
is ue = 0
R1 + R2 rs
R1 + R2 − R + R2
et us = v =− 1 ε .
R1 R1
us  R1  us
D’où : is = + 1 + µ 
R1 + R2  R1 + R2  rs
us
= [ rs + (1 + µ ) R1 + R2 ]
( R1 + R2 ) rs
Soit : Rs =
( R1 + R2 ) rs
[ rs + (1 + µ ) R1 + R2 ]
3
2.3.3.
2.3.3.1. Model à bande passante limitée.
R1  R1 1 u 1 H0
2.3.3.2. ue = us + ε =  +  us ⇒ H ( f ) = s = =
R1 + R2  R1 + R2 µ  ue 1 1  f  f
  + 1 + j  1 + j
A µ0  fc  f0

R1 + R2 µ A µ f 1 1 
Avec : A = , H0 = 0 et f 0 = 0 c = µ 0 f c  + .
R1 µ0 + A H0  A µ0 
µ0
2.3.3.3. A = 11 ≪ µ 0 , H 0 ≈ A = 11 et f 0 = f c ≈ 0,1MHz . ( H 0 f 0 = µ 0 f c : conservation
H0
du produit gain-bande
bande passante).
- Pour f ≪ f 0 H dB ≈ 20 log H 0 ≃ 20 .
 f 
- Pour f ≫ f 0 H dB ≈ 20 log H 0 − 20 log   = 20log ( H 0 f 0 ) − 20 log ( f ) .
f
 0
- Pour f ≪ f c µdB ≈ 20 log µ0 ≃ 100
 f 
- Pour f ≫ f c µdB ≈ 20 log µ0 − 20 log   = 20 log ( H 0 f 0 ) − 20 log ( f )
20log
 fc 
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- .

Dans le domaine linéaire, on observe des limitations en fréquence dues au comportement passe-bas
passe de
l’amplificateur opérationnel (chute de tension et déphasage ,par rapport à l’entrée, en hautes
fréquences).

3ième partie
Etude d’un montage oscillateur

( +=0).
3.1. L’équation (1) suppose i2=0.. C’est le cas car L’AO est supposé idéal (i ). On peut donc utiliser (1) en remplaçant
d 2ue du du
v1 par us et v2 par ue. On obtient : 2
+ 3ω0 e + ω02ue = ω0 s .
dt dt dt
d 2 us dus dus d 2 us du 3− A
3.2.On a us = Aue , donc : 2
+ 3ω0 + ω 2
0 su = ω0 A . Soit : 2
+ 2mω0 s + ω02us = 0 (2) . m = .
dt dt dt dt dt 2
Cette relation suppose i-=0 .

3.3. la solution de (2) est sinusoïdale (oscillateur sinusoïdal) ou exponentielle (entre les deux états Usat et –Usat’).

4
d 2 us
3.4. Pour A = 3 = A0 , m = 0 . (2) devient 2
+ ω02us = 0 de solution sinusoïdale us (t ) = U m cos (ω0t + ϕ ) de
dt
ω0 1
fréquence f = = .
2π 2π RC

3.5. Pour entretenir les oscillations, il faut prendre A > A0 .

3.6. L’amplitude des oscillation est fixée par les tensions de saturation.

Deuxième problème
Polarisation de la lumière

1ière partie
Etats de polarisation d’une onde électromagnétique

1.1. Généralités sur la polarisation des ondes lumineuses


1.1.1. La direction et la norme du champ électrique varient rapidement et aléatoirement un très grand nombre de fois
pendant la durée de réponse des récepteurs optiques (Durée des trains d’ordre 10−9 s , temps de réponse d’ordre
0,1 à 10−6 s ). La lumière naturelle n’est pas polarisée.
1.1.2. Il existe des sources laser (He-Ne) polarisées rectilignement.
1.1.3. Directivité du rayonnement des antennes, biréfringence des cristaux anisotropes (dédoublement du faisceau
traversant un spath d’Island), pouvoir rotatoire des substances chirales, dichroïsme des polaroïds….

1.2. Etats de polarisation des ondes électromagnétiques


1.2.1. On a E x = E0 x cos α et E y = E0 y cos(α + ϕ ) = E0 y cos α cos ϕ − E0 y sin α sin ϕ . α = ωt − kz .
2
E x2 E E  E2 E2 E E
D’où : 2 sin ϕ +  y − x cos ϕ  = sin 2 ϕ ⇒ 2x + 2y − 2 x y cos ϕ = sin 2 ϕ .
2

E0 x  E0 y E0 x  E0 x E0 y E0 x E0 y
Dans le cas général, l’onde est polarisée elliptiquement.
1.2.2. L’onde polarisée circulairement si E0 x = E0 y et cos ϕ = ±1 (ϕ = ±π / 2) .
cos α sin α
 dE  π  dE 
k i E ×  = −ω E0 x E0 y k cos(α + ϕ )i sin(α + ϕ ) = −ω E0 x E0 y k sin ϕ . Pour ϕ = , k i E × <0 :
 dt  2  dt 
0 0
π  dE 
l’onde est circulaire droite. Pour ϕ = − , k i E ×  > 0 : l’onde est circulaire gauche.
2  dt 
1.2.3. L’onde est polarisée rectilignement si :
i) E0 x = 0 :onde polarisée suivant u y ii) E0 y = 0 :polarisation suivant u x . iii) ϕ = 0 ou π .
1.2.4.1. après le polariseur E p = E px u x .
1.2.4.2. Après l’analyseur E A = E px cos(θ )u A .

1.2.4.3. Φ p = K E p2 . Φ A = K E A2 = K EP2 cos2 (θ ) . Soit : Φ A = Φ P cos (θ ) : Loi de Malus.


2

5
2ième Partie
Interférences en lumière polarisée

2.1. Action d’une lame à retard sur une lumière polarisée


2.1.1. D’après l’équation de Maxwell-Faraday La composante tangentielle du champ électrique est continue
au passage. L’onde incidente est plane. Le champ électrique est dans le plan normal à la direction de
propagation. En incidence normale, E est donc parallèle à l’interface air-lame et sera donc continu au
passage.
2.1.1.1. Pour 0 < z < e , E ( M , t ) = E0 cos (ωt − k (OM ) ) u x = E0 cos(ωt − kn x z )u x
2.1.1.2. Pour z > e , E ( M , t ) = E0 cos (ωt − k (OM ) ) u x = E0 cos (ωt − kn x e − k ( z − e ) ) u x
2.1.2. Pour 0 < z < e , E ( z , t ) = E0 cos(ωt − n y kz )u y . Pour z > e , E ( z , t ) = E0 cos(ωt − kn y e − k ( z − e ))u y
2.1.3. Onde polarisée dans le plan xOy
()
2.1.3.1. E ( z, t ) = E0 cos(α ) cos (ωt − knx e − k ( z − e) ) ux + E0 sin(α ) cos ωt − kn y e − k ( z − e) u y

2.1.3.2. ϕ = ϕ (t , z ) − ϕ (t , z ) = (ωt − kn e − k ( z − e) ) − (ωt − kn e − k ( z − e) ) = k ( n − n ) e .


Ex Ey x y y x

2π ( n − n ) e
Soit : ϕ =
y x
.
λ
2.2. Lame à retard entre deux polariseurs
2.2.1. (
E A = E iu A u A . )
(
Soit : E A = E0 ( cos(α ) cos( β ) cos(ωt ) + sin(α ) sin( β ) cos(ωt − ϕ ) ) cos( β )ux + sin( β )u y )
2.2.2. I = K ' E A i E *A . E A = E0e j (ωt − jϕ / 2) ( cos(α ) cos( β )e jϕ / 2 + sin(α )sin( β )e− jϕ / 2 ) u A . Donc :
I = K ' E A i E A* = E02 ( cos2 (α ) cos2 ( β ) + sin 2 (α )sin 2 ( β ) + 2 cos(α ) cos( β ) sin(α )sin( β ) cos(ϕ ) )

(
= K ' E02 cos2 (α ) cos 2 ( β ) + sin 2 (α )sin 2 ( β ) + 2 cos(α ) cos( β )sin(α ) sin( β ) ( 2 cos2 (ϕ / 2) − 1) )
(
= K ' E02 ( cos(α ) cos( β ) − sin(α ) sin( β ) ) + 4 cos(α ) cos( β ) sin(α ) sin( β ) cos2 (ϕ / 2)
2
)
= K ' E02 (( cos(α + β )) 2
+ sin(2α ) sin(2 β ) cos2 (ϕ / 2) )
 ϕ 
Soit : I = I 0  cos 2 (α + β ) + sin(2α ) sin(2 β ) cos2    (4) ; où I 0 = K ' E02 est l’intensité transmise par le
 2  
polariseur.
2.2.3. D’après (4) , Iα =0 = I 0 cos2 ( β ) : l’onde transmise par la lame est E (α = 0) = E0 cos(ωt )ux forme un
angle β avec l’axe passant de l’analyseur, d’où d’après la loi de Malus : Iα =0 = I 0 cos2 ( β ) .
Iα =π / 2 = I 0 sin 2 ( β ) : l’onde transmise par la lame est Eα =π / 2 = E0 cos(ωt )u y forme avec l’axe passant
π
de l’analyseur un angle (u A , E ) = − β d’où d’après la loi de Malus : Iα =π / 2 = I 0 sin 2 ( β ) .
2
Remarque : On peut, en tournant la lame entre deux polariseurs croisés, déterminer les directions de ses
axes neutres pour les quels l’intensité transmise est nulle (extinction).
π  π  ϕ  I  ϕ 
α= . I = I 0  cos2  + β  + sin(2 β ) cos 2    = 0  ( cos β − sin β ) + 2sin(2 β ) cos2   
2
2.2.4.
4  4   2  2   2 
I0  ϕ  I
=  1 − sin(2 β ) + 2sin(2 β ) cos2    . Soit : Iα =π / 4 = 0 (1 + sin(2 β ) cos(ϕ ) ) .
2  2  2
2.2.5. On observe sur l’écran un blanc d’ordre supérieur.

6
2.2.6. Spectre cannelé
I0
2.2.6.1. Iα = β =π / 4 (λ ) =(1 + cos(ϕ (λ )) ) . Pour les radiations du spectre visible de longueur d’onde λm ,
2
telle que ϕ m = ϕ ( λm ) = ( 2m + 1) π , avec m entier, l’intensité transmise par l’analyseur est nulle.
Ces radiations seront alors absentes dans le spectre de la lumière transmise.
2π e∆n 2e∆n 5
2.2.6.2. Application numérique : ϕ ( λm ) = = ( 2m + 1) π ⇒ λm = = ( µm )
λm ( 2m + 1) ( 2m + 1)
λm (µm) 0,45 0,56 0,71

2.3. Dispositif à deux lames


2 E0
2.3.1. Après la première lame : EL1 = cos (ωt ) ux + cos (ωt − ϕ ) u y  .
2 

(
Après P1 : EP1 = EL1 iu u = ) E0
2
cos (ωt ) + cos (ωt − ϕ ) 
2
2
( ux + u y ) .
2.3.2. Après la deuxième lame :

( cos (ωt ) + cos (ωt − ϕ ) ) ux + ( cos (ωt − 2ϕ ) + cos (ωt − 3ϕ ) ) u y  .


2 E0
EL2 =
4 

Après P2 : EP2 =
E0
4
cos (ωt ) + cos (ωt − ϕ ) + cos (ωt − 2ϕ ) + cos (ωt − 3ϕ )
2
2
( ux + u y ) .
E n notation complexe :
E0 (1 − e )
−4 jϕ

EP2 =
E0 jωt
4
− jϕ
e 1 + e + e −2 jϕ −3 jϕ
+ e 
2
2
( ux + u y ) =
4 (1 − e )
− jϕ
×
2
2
( ux + u y ) e jωt

E0 sin(2ϕ )
Soit : EP2 =
4
× ×
ϕ  2
2
( ux + u y ) e j (ωt −3ϕ / 2)
sin  
2
2.3.3. L’intensité transmise à la sortie du polariseur P2 est :
  2 ϕ 
2 2
 
2
K ' E0  sin(2ϕ )  I0  sin  2 × 2  
I 2 = K ' EP2 i EP2 * = ×  = × 
16  sin  ϕ   ( )
2 2 2
  ϕ
sin   

  2     2  
2.4. Etude d’un système à N lames.
  N ϕ 
2

I0  sin  2 × 2  
2.4.1. Relation vérifiée , mais avec l’expression : I N = × 
(2 )
N 2
 sin  ϕ  
  
 2 
2.4.2. Représentation graphique :

7
Pour N >2, les maximas secondaires de IN deviennent pratiquement invisibles : Sauf certaines radiations
correspondant aux pics d’intensité sont donc transmises par le dispositif.
2π e∆n e∆n
2.4.3. Les maximas d’intensité correspondent à ϕ m = 2mπ = ,avec m entier. Soit : λm = .
λm m
m 3 4 5 6 7
λm ( µm) 0,83 0,625 0,50 0,417 0,357
couleur IR Rouge vert violet UV

Le dispositif peut servir de filtre de raies (filtre de Lyot).

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