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Premier problème
Etude de quelques circuits de l’électronique analogique
1ière partie
Etude de filtres passifs
1.1.2. Le condensateur c’est chargé par la f.e.m E. A t = 0− le circuit est en équilibre électrostatique. Ainsi :
i (0− ) = 0 , uR (0− ) = Ri (0− ) = 0 et uc = E .
1.1.3. (
Pour t > 0 , on a : uc (t ) + uR (t ) + uRg (t ) = uc (t ) + R + Rg i (t ) = 0 )
duC (t )
et i (t ) = C .
dt
1 duc (t ) di (t ) di (t ) i (t )
+ = 0 . Soit : + = 0 (1) .
( R + Rg ) dt
D’où :
dt dt τ
(
Avec : τ = R + Rg C . )
1.1.4. uC (O + ) = uC (O − ) = E = − ( R + Rg ) i (O + ) .D’où :
E
i (O + ) = −
( R + Rg )
.
E
(1) s’intègre : i (t ) = i (0+ )e − t / τ . Soit : i (t ) = − e − t /τ
( g)
1.1.5.
R + R
1.1.6.
(R + R ) 1
2
de module Z (ω ) = Z ( jω ) = + minimal pour ω → ∞ . L’impédance de charge
char
C ω2
g 2
1
ZC 1
1.1.6.2. H ( jω ) = = . H (ω )ω → ∞ 0 et H (0) = 1 : Le filtre est un passe-bas.
passe Le gain décibel du
R + ZC 1 + jRCω
( ) ( )
filtre est GdB (ω ) = 20log H (ω ) = −10log 1 + ( RC )2 ω 2 . A la pulsation de coupure à -3dB
2
2ième partie
Etude d’un montage à base d’amplificateur opérationnel
U0
2.2.2. On aura saturation en courant si Ru < . On choisi donc
is ,max
U0
Ru > = 50Ω
is ,max
dus
2.2.3. Pour rester dans le domaine linéaire on doit avoir = ωU 0 < σ . Soit :
dt max
U0
ω < ω1 = = 106 rad .s −1 .
σ
Le signal de sortie se ’’triangularise’’. Pour un signal d’entrée rectangulaire de pulsation ω > ω1 , σ
est la pente de montée du signal de sortie.
2.3. Influence de quelques défauts de l’amplificateur opérationnel réel
2.3.1.
rd (MΩ) rs (Ω) µ
LM 741 2106 75 210 à 105
4
R1 + R2 µ A µ f 1 1
Avec : A = , H0 = 0 et f 0 = 0 c = µ 0 f c + .
R1 µ0 + A H0 A µ0
µ0
2.3.3.3. A = 11 ≪ µ 0 , H 0 ≈ A = 11 et f 0 = f c ≈ 0,1MHz . ( H 0 f 0 = µ 0 f c : conservation
H0
du produit gain-bande
bande passante).
- Pour f ≪ f 0 H dB ≈ 20 log H 0 ≃ 20 .
f
- Pour f ≫ f 0 H dB ≈ 20 log H 0 − 20 log = 20log ( H 0 f 0 ) − 20 log ( f ) .
f
0
- Pour f ≪ f c µdB ≈ 20 log µ0 ≃ 100
f
- Pour f ≫ f c µdB ≈ 20 log µ0 − 20 log = 20 log ( H 0 f 0 ) − 20 log ( f )
20log
fc
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- .
Dans le domaine linéaire, on observe des limitations en fréquence dues au comportement passe-bas
passe de
l’amplificateur opérationnel (chute de tension et déphasage ,par rapport à l’entrée, en hautes
fréquences).
3ième partie
Etude d’un montage oscillateur
( +=0).
3.1. L’équation (1) suppose i2=0.. C’est le cas car L’AO est supposé idéal (i ). On peut donc utiliser (1) en remplaçant
d 2ue du du
v1 par us et v2 par ue. On obtient : 2
+ 3ω0 e + ω02ue = ω0 s .
dt dt dt
d 2 us dus dus d 2 us du 3− A
3.2.On a us = Aue , donc : 2
+ 3ω0 + ω 2
0 su = ω0 A . Soit : 2
+ 2mω0 s + ω02us = 0 (2) . m = .
dt dt dt dt dt 2
Cette relation suppose i-=0 .
3.3. la solution de (2) est sinusoïdale (oscillateur sinusoïdal) ou exponentielle (entre les deux états Usat et –Usat’).
4
d 2 us
3.4. Pour A = 3 = A0 , m = 0 . (2) devient 2
+ ω02us = 0 de solution sinusoïdale us (t ) = U m cos (ω0t + ϕ ) de
dt
ω0 1
fréquence f = = .
2π 2π RC
3.6. L’amplitude des oscillation est fixée par les tensions de saturation.
Deuxième problème
Polarisation de la lumière
1ière partie
Etats de polarisation d’une onde électromagnétique
E0 x E0 y E0 x E0 x E0 y E0 x E0 y
Dans le cas général, l’onde est polarisée elliptiquement.
1.2.2. L’onde polarisée circulairement si E0 x = E0 y et cos ϕ = ±1 (ϕ = ±π / 2) .
cos α sin α
dE π dE
k i E × = −ω E0 x E0 y k cos(α + ϕ )i sin(α + ϕ ) = −ω E0 x E0 y k sin ϕ . Pour ϕ = , k i E × <0 :
dt 2 dt
0 0
π dE
l’onde est circulaire droite. Pour ϕ = − , k i E × > 0 : l’onde est circulaire gauche.
2 dt
1.2.3. L’onde est polarisée rectilignement si :
i) E0 x = 0 :onde polarisée suivant u y ii) E0 y = 0 :polarisation suivant u x . iii) ϕ = 0 ou π .
1.2.4.1. après le polariseur E p = E px u x .
1.2.4.2. Après l’analyseur E A = E px cos(θ )u A .
5
2ième Partie
Interférences en lumière polarisée
2π ( n − n ) e
Soit : ϕ =
y x
.
λ
2.2. Lame à retard entre deux polariseurs
2.2.1. (
E A = E iu A u A . )
(
Soit : E A = E0 ( cos(α ) cos( β ) cos(ωt ) + sin(α ) sin( β ) cos(ωt − ϕ ) ) cos( β )ux + sin( β )u y )
2.2.2. I = K ' E A i E *A . E A = E0e j (ωt − jϕ / 2) ( cos(α ) cos( β )e jϕ / 2 + sin(α )sin( β )e− jϕ / 2 ) u A . Donc :
I = K ' E A i E A* = E02 ( cos2 (α ) cos2 ( β ) + sin 2 (α )sin 2 ( β ) + 2 cos(α ) cos( β ) sin(α )sin( β ) cos(ϕ ) )
(
= K ' E02 cos2 (α ) cos 2 ( β ) + sin 2 (α )sin 2 ( β ) + 2 cos(α ) cos( β )sin(α ) sin( β ) ( 2 cos2 (ϕ / 2) − 1) )
(
= K ' E02 ( cos(α ) cos( β ) − sin(α ) sin( β ) ) + 4 cos(α ) cos( β ) sin(α ) sin( β ) cos2 (ϕ / 2)
2
)
= K ' E02 (( cos(α + β )) 2
+ sin(2α ) sin(2 β ) cos2 (ϕ / 2) )
ϕ
Soit : I = I 0 cos 2 (α + β ) + sin(2α ) sin(2 β ) cos2 (4) ; où I 0 = K ' E02 est l’intensité transmise par le
2
polariseur.
2.2.3. D’après (4) , Iα =0 = I 0 cos2 ( β ) : l’onde transmise par la lame est E (α = 0) = E0 cos(ωt )ux forme un
angle β avec l’axe passant de l’analyseur, d’où d’après la loi de Malus : Iα =0 = I 0 cos2 ( β ) .
Iα =π / 2 = I 0 sin 2 ( β ) : l’onde transmise par la lame est Eα =π / 2 = E0 cos(ωt )u y forme avec l’axe passant
π
de l’analyseur un angle (u A , E ) = − β d’où d’après la loi de Malus : Iα =π / 2 = I 0 sin 2 ( β ) .
2
Remarque : On peut, en tournant la lame entre deux polariseurs croisés, déterminer les directions de ses
axes neutres pour les quels l’intensité transmise est nulle (extinction).
π π ϕ I ϕ
α= . I = I 0 cos2 + β + sin(2 β ) cos 2 = 0 ( cos β − sin β ) + 2sin(2 β ) cos2
2
2.2.4.
4 4 2 2 2
I0 ϕ I
= 1 − sin(2 β ) + 2sin(2 β ) cos2 . Soit : Iα =π / 4 = 0 (1 + sin(2 β ) cos(ϕ ) ) .
2 2 2
2.2.5. On observe sur l’écran un blanc d’ordre supérieur.
6
2.2.6. Spectre cannelé
I0
2.2.6.1. Iα = β =π / 4 (λ ) =(1 + cos(ϕ (λ )) ) . Pour les radiations du spectre visible de longueur d’onde λm ,
2
telle que ϕ m = ϕ ( λm ) = ( 2m + 1) π , avec m entier, l’intensité transmise par l’analyseur est nulle.
Ces radiations seront alors absentes dans le spectre de la lumière transmise.
2π e∆n 2e∆n 5
2.2.6.2. Application numérique : ϕ ( λm ) = = ( 2m + 1) π ⇒ λm = = ( µm )
λm ( 2m + 1) ( 2m + 1)
λm (µm) 0,45 0,56 0,71
(
Après P1 : EP1 = EL1 iu u = ) E0
2
cos (ωt ) + cos (ωt − ϕ )
2
2
( ux + u y ) .
2.3.2. Après la deuxième lame :
Après P2 : EP2 =
E0
4
cos (ωt ) + cos (ωt − ϕ ) + cos (ωt − 2ϕ ) + cos (ωt − 3ϕ )
2
2
( ux + u y ) .
E n notation complexe :
E0 (1 − e )
−4 jϕ
EP2 =
E0 jωt
4
− jϕ
e 1 + e + e −2 jϕ −3 jϕ
+ e
2
2
( ux + u y ) =
4 (1 − e )
− jϕ
×
2
2
( ux + u y ) e jωt
E0 sin(2ϕ )
Soit : EP2 =
4
× ×
ϕ 2
2
( ux + u y ) e j (ωt −3ϕ / 2)
sin
2
2.3.3. L’intensité transmise à la sortie du polariseur P2 est :
2 ϕ
2 2
2
K ' E0 sin(2ϕ ) I0 sin 2 × 2
I 2 = K ' EP2 i EP2 * = × = ×
16 sin ϕ ( )
2 2 2
ϕ
sin
2 2
2.4. Etude d’un système à N lames.
N ϕ
2
I0 sin 2 × 2
2.4.1. Relation vérifiée , mais avec l’expression : I N = ×
(2 )
N 2
sin ϕ
2
2.4.2. Représentation graphique :
7
Pour N >2, les maximas secondaires de IN deviennent pratiquement invisibles : Sauf certaines radiations
correspondant aux pics d’intensité sont donc transmises par le dispositif.
2π e∆n e∆n
2.4.3. Les maximas d’intensité correspondent à ϕ m = 2mπ = ,avec m entier. Soit : λm = .
λm m
m 3 4 5 6 7
λm ( µm) 0,83 0,625 0,50 0,417 0,357
couleur IR Rouge vert violet UV