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inances Publiques Eco et Gestion & Comptabilité et Fiscalité Définition : Les lois de finances féterminent pour chaque année budgétaire, la nature, le montant de |’affectation de l'ensemble des ressources et des charges de |’Etat, ainsi que l'équilibre budgétaire et financier qui en résulte. Elles tiennent compte d'un équilibre économique défini, ainsi que des objectifs et des résultats des programmes qu'elles déterminent. On distinque 3 types: Oe Giirnes iene Est Claborée par référence ¢ une programmation budgétaire triennale actualisée chaque année en vue de l'adapter a I’évolution de la conjoncture financiére, Economique et sociale du pays. Et de déterminer le budget de l'état de l'année, PREM OMe Chieiemestaierivs :2 pour but de corriger ala hausse ou a la baisse les dépenses et recettes prévues en loi de finances initiale. Votée en cours d’année, elle modifie les dispositions des lois de finances initiales compte tenu de I’evolution de la conjoncture économique et financiére. Par exemple : une greéve généralisée, une augmentation exceptionnelle des prix du pétrole. Concernant la loi de réglement, elle intervient aprés I'exécution de la loi de finances annuelle pour s’assurer la bonne exécution et de la vérité des réalisations des prévisions contenues dans la loi de finances initiale. * Les impats et taxes ( indirectes ; TVA, TIC... et directes, IR, IS...) * Le produit des amendes (de police, de justice ..) * Les rémunérations de services rendus et les redevances * Les fonds de concours, donsetlegs * Les poduits divers “Les revenus dudomaine * Le produit des emprunts * Le produit de cession des biens meubles et immeubles * Le produit d’exploitation, les redevances, les parts de bénéfices et de dividendes.. * Les remboursements de préts et avances et les intéréts y afférents ure eels i-Les dépenses du budget général Les charges du budget général comprennent les dépenses de fonctionnement, les dépenses d'investissement et les dépenses relatives au service de la dette publique. -Les dotations des pouvoirs publiques -Les dépenses de personnel et de matériel afférentes au fonctionnement des services publics -Les dépenses de la dette viagére 1 -Les dépenses relatives aux remboursements, dégrévements et restitutions fiscales -Les dépenses imprébues et les dotations provisionnelles Les dépenses d'investissement sont destinges principalement a la réalisation des plans de développement stratégiques et des programmes pluriannuels en vue de la prévservation, la reconstitution ou I’accroissement du patrimoine national.(ports, infrastructure, les h6pitaux ..). Les dépenses relatives ala dette publique comprennent les dépenses en intéréts et commissions et les dépenses relatives aux amortissements de la dette 4 moyen et long terme. Les SEGMA sont les services de I’Etat, non dotés de la personnalité morale, dont certaines dépenses, non imputées sur les crédits du budget général, sont couvertes par des ressources propres. L’activité de ces services doit tendre essentiellement 4 produire des biens ou & rendre des services donnant lieu 4 rémunération. *Les comptes d'affectation spéciale qui retracent les recettes affectées au financement d'une catégorie déterminée de dépenses et l'emploi donné aces recettes, “Les comptes d’adhésion aux organismes internationaux qui décrivent les versements et les remboursements au titre de la participation du Maroc aux organismes internationaux. *Les comptes d’opérations monétaires qui décrivent les mouvements de fonds d'origine monétaire, “Les comptes d’affectation spéciale : on consacre une partie de recettes pour régler par exemple logement des autoroutes. Se sont des comptes qui retrasse des recettes affectées au financement d’une catégorie donnée de dépenses : fond spéciale routiers, fond de solidarité. *Les comptes d’avances : lorsque |’Etat verse de largent 4 des organismes publiques afin de les aider 4 rembourser avant 2 ans avec des intéréts. *Les comptes de préts : la seule différence avec les comptes des avances est plus de 2 ans. eRe oe ees Hl daireterse Le budget est établi chaque année et pour une seule année. Ce qui implique aussi que le parlement vote chaque année le budget de |’Etat. L’année budgétaire coincide avec l'année civile. Au Maroc, la date de l'année budgétaire est mentionné dans l'article 6 de la loi organique des finances qui stipule que ; « L’'année budgétaire commence le 1"” Janvier de chaque année et se termine le 31 Décembre de la méme année ». Ce principe est justifié par : -Des raisons politiques : le contrdle régulier de l'activité gouvermental par le pouvoir législatif. -Des raisons techniques : I'annualité oblige l’administration a produire en respectant des périodes rapprochées. 2 -Des raisons économiques : ¢a correspond au rythme de la vie économique et sociale. Pour remédier a ces critiques il y a eu plusieurs assouplissement : -Les autorisations de programme qui subissent, un seul vote a leur début par le parlement qui détermine leur coup de global, malgré que ces programmes puissent s‘étaler sur plusieurs années. Eco et Gestion & Comptabilité et Fiscalite Cest la réunion de toutes les recettes et de toutes les dépenses dans un document unique. Ce document unique facilitera la lecture et le contréle parlementaire et facilitera la recherche de I’équilibre budgétaire. Les exceptions de ce principe sont: -Les budgets annexes (SEGMA) : Ce sont des budgets spéciaux a des services de |I'Etat dont Vactivité est le produire des biens ou rendre des services contre paiement et qui n’ont pas d'autonomie financiére. | -Les comptes spéciaux de Trésor: Ils sont crées par la loi de finances et par le parlement, mais en cas d’urgence le gouverment par décret peut créer de nouveau comptes spéciaux du trésor, a condition que ces dérniers soient ratifiés par le parlement dans la session suivante. C'est la présentation du bloc des recettes et bloc des dépenses dans leurs état brut, c-a-d qu’ils sont 2 blocs séparés ce qui implique qu'il est Impossible d’opérer une compensation entre une dépense et une recette (la régle de non-compensation), et qui est impossible d’affecter telles recettes a telles dépenses (la régle de non affectation). Les ministres ne peuvent pas faire une compensation entre les recettes et dépenses de leurs ministéres afin de dégager un solde positif ou négatif. Cette régle est présentée pour lutter contre tout gaspillage possible, si le solde est positif. Puisque le bloc des recettes et celui des dépenses sont | séparés, il est impossible d’affecter telles recettes 4 telles dépenses. Cette régle connait des exceptions : Les fonds de concours : ces fonds qui sont versés par des personnes morales ou physiques pour participer avec ceux de I’Etat pour réaliser des projets d’intérét général par exemple reconstruction de la ville d'Agadir dans les années 1960, Les comptes d’affectation : qui comportent des recettes bien affectées a des dépenses bien précises. Wiener sede Ce principe signifie que l'Etat ne doit dépenser que suivant ses ressources. Carle budget doit étre en équilibre sinon cela signifierait que certaines dépenses ne seront pas payées, ce qui entacherait la confiance des créanciers de |’Etat. llexiste différents types d’équilibre : 3 -L'équilibre prévisionnel : correspond @ l'équillibre ou au déficit présenté dans la lpi de finances. Ce n'est qu'une prévision qui n'est pas toujours proche de la réalité, -L’équilibre d’exécution ; correspond 4 /équilibre qui apparait a la cldture de \'exercice. Cest |'équilibre d‘exécution qui est important et non |'équilibre prévisionnel, oL'équilibre du budget : était un principe d'or des finances classiques. Et il est difficile d'avoir un équilibre, car les fonctions de |'Etat s‘élargissent. Les impératifs qui déterminent les grands traits d'une lol de finances Les facteurs politiques : la nature du parti politique ou de la coalition qui gouverne. La conjoncture politique, les groupes de pressions, les élections. Les facteurs socio-économiques : |'ingérence des Institutions financidres mondiales, le seuil de la pavvreté, le chai Le 30 Juin : le ministre des finances collecter les besoins de chaque ministére, en cas de conflit en demande a l'arbitrage du chef du gouvernement, 70 jours avant la fin de l'année budgétaire au plus tard, la commission de finances vote. La chambre représentants et !a chambre des conseiliers dispose 30 jours pour s prononcer, lorsque le projet de lol de finances n'a pu étre aprés un seul lecteur par chaque chambre, le gouvernement put déclarer ‘urgence et provoquer la réunion d'une commission mixte paritaire en vue de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion. Le texte élaboreé parla commission mixte paritalre et accepté par le gouvernement est souris par celul-ci, pour adoption aux 2 chambres qui disposent a cet effet d'un deélai n’exceédent pas 3 jours: Sila commission mixte paritaire ne parvient pas 4 \'adoption d'un texte commun, le gouvernement soumet 4 la chambre des représentants le projet de loi de finance, une fois que le projet est votd Il est représente 4 la cours constitutionnelle, en cas de retard d'adoption de loi de finances la Jol autorise |'ouverture des crédits. La présentation de la loi de finance se compose de 2 parties : La premiére arréte des données générales de l'équilibre financiére, elle comporte : -{autorisation de percevoir les recettes pulaliques 4'autorisation d'émission des emprunts ~ des modifications et des suppressions des dispositions en mati#re de ressources publiques, La deuxitme partie arrétée par chapltre les dépenses du budget général et par compte les dépenses spéciales du trésor. Pour les dépenses publiques marocaines, elles sont proupées sous 3 titres : -Les dépenses de fonctionnement —les dépenses d’investissement — les dépenses relatives & ln dette publique. selon des régles légales, a ttre définitif et sans contrepartie directe, au nom et au profit de (Etat ol de toute institution ératique. 4 Pains eteuate et aes c-a-d payable en argent, par chéque et par obligation cautionnée. Pee e aie Ua ee ue ele clea! n'a pas de bases volontaires ou contractuelles, car il est prélevé par des actes de loi et par des institutions qui monopolisent la puissance. 3-L'impét est un prélévern Pee aes lee |impét ne peut étre prélevé que sur dispositions légales. Seule la loi peut créer des impéts et en mettre fin. el ee tid aN eh Ue Rees rlads : il y a absence totale de toute notion de contrepartie directe en matiére d’impot. éfinition de la taxe : C’est un prélévement pécuniaire autoritaire, obligataire, selon des régles légales a titre définitif effectuée pour un service rendu par exemple : la taxe d’édilité. -Définition des taxes parafiscales : C’est un prélévement pécuniaire obligatoire, dans un but économique, social et professionnel au profit des personnes morales publiques et privées autres que l’Etat et les collectivités locales : CNSS, ja mutuelle ... Ce but fait défaut dans les impéats dont lobjectif nest pas précis. Eco et Gestion & Comptabilité et Fiscalité I constitue le réle unique dans la conception classique qui estime qu’il est la seule raison pour faire face aux dépenses de |'Etat Gendarme. cha généralité : L'impat doit toucjer tous les citoyens, toutes les capacités contributives et toutes les matiéres imposables, et toures les assiettes fiscales possibles. -La pluralité : Le devoir d'imposer toutes les assiettes fiscales possibles, par le moyen de plusieurs impéts, car seule la multiplicité pourra nous satisfaire une rentabilité financiére acrue. ‘L’automaticité : L'augmentation du taux de |'impét engendre automatiquement, l’accroissement de rentabilité d'impot. -La stabilité et I"élasticité : Un systéme fiscal, pour étre productif doit comprendre : des impéts stables qui garantissent des recettes et des resssources constantes, non soumises a la conjoncture économique. La justice fiscale : il faut dire que la définition de la notion de justice fiscale est difficile dans la mesure ou elle change dans le temps et dans l’espace. C’est pour cela qu’on tente de faire une analyse du rdle social de l'impét, afin d ‘éclaircir cette notion, ceci a travers 2 niveaux : c-a-d la participation de tous et de chacun 4 I'effort fiscale selon le principe de la capacité contributive. On peut justifier ce disfonctionnement par des réalités éclatantes d’abord ; 1-La fraude fiscale : en triche pour ne payer pas le céritable montant de |’impéot. 2-Les impéts indirectes : par exple l’achat d ‘un téléviseur les riches et les pauvres payent 20% de TVA. 3-La non-génération de retenue ala source. MTEL Lay sleles L’impdt doit limiter les déséquilibres entre les classes sociales : 1- La progressivité de l'impét ex. IR: distingue les mantants des revenues en appliquant un taux d'imposition d’égressif, 2-La personnalisation de |'impét: il faut tenir comptes des charges familiales du contribuable. 3-La séléctivité des impdts indirects : établir des taux de TVA faible pour les premieres nécessitéset des taux élevé pour les produits de luxe, Uimpét peut jouer un réle trés important dans le développement économique a plusieurs niveaux ; a)Mobiliser les ressources internes/financement interne du développement b)La fiscalité et 'épargne c)La fiscalité et l'investissement PU eles Meese : On peut dire que l'impot est direct quand il est assis sur la jouissance d’un capital ou d’un revenu, ce qui veut dire que cet impét touche ce qu'on gagne et ce qu'on posséde, alors que |'impét indirect frappe les opérations de production, de circulation, d’échange et consommation c-a-d il touche ce qu’on dépense. Ber tnineetie Selon ce critére, l'impét est direct sisa perception se fait selon un réle normatif : un document qui contient le nom, le mantant de la matiére imposable, les taux appliqués, et les délais de paiement de chaque contribuable, cette opération se fait par I’administration des impéts directs et taxes 4 Rabat. Ce réle normatif fait défaut dans l'impét indirect. Llimpét est direct s'il est supporté par celui qui le doit. -L'impét est indirecte quant il ne reste pas 4 la charge de la personne qui le doit (recevable) Slneosideretcu ie! touche les contribuables selon ce qu’ils touchent ou gagnent réellement, c-a-d sur leurs vraies capacités contributives, il impose soit la totalité des revenus d'une personne (impot systématique) soit une catégorie de ses revenus (impat analytique). Qn ee sents On peut définir ta dépense comme étant une soustraction de la richesse par la dépense du revenu ou du capital pour se procurer des biens et des services, donc l'imposition sur la dépense est |imposition de la consommation. Il frappe le patrimoine permanent du contribuable ce qui revient a dire que la matiére imposable peut étre trés large (liquidation disponible, valeur aux porteurs, lingots d’or, bijoux, propriété batis ou non, objet d'art, véhicules de luxes, bateaux ...). 6

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