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Chap 1 Définitions de L'entreprise Doc Prof
Chap 1 Définitions de L'entreprise Doc Prof
L'entreprise et son
Chap. I environnement
DOCUMENT 1
Réponses
1. Le but principal d’une entreprise est de produire des biens et services qu’elle vend sur un marché
pour répondre à des besoins et réaliser un profit.
REMARQUE
Le but principal est économique, l’entreprise a un but lucratif.
2. La production s’effectue grâce aux facteurs de production (travail et capital, cf. cours d’économie
générale).
3. Les acteurs n’ont pas tous les mêmes objectifs au sein de l’entreprise. Par exemple, les dirigeants
souhaitent limiter les coûts et augmenter le profit, les salariés souhaitent augmenter leurs salaires
(qui représentent un coût pour l’entreprise), les actionnaires souhaitent augmenter leurs
dividendes… Il y a des conflits d’intérêts entre les différents acteurs.
4. Les acteurs qui ont participé de près ou de loin au processus de production perçoivent un « revenu
» qui correspond à une part de la « valeur ajoutée ». Par exemple les salariés qui ont apporté la force
de travail reçoivent un salaire, les actionnaires qui ont apporté des capitaux reçoivent des
dividendes, les banques qui ont permis le financement de l’activité reçoivent des intérêts…
INTRODUCTION :
L’entreprise est une notion multidimensionnelle qui peut être appréhendée de diverses
manières en fonction des critères à retenir.
L’entreprise peut être définie comme une organisation cherchant à combiner de façon
optimale des moyens de production afin de produire des biens et des services destinés à être vendus
sur un marché moyennant un prix.
Les moyens de production utilisés :
Important : Le capital humain constitue une richesse pour l’entreprise. Au cours du XXe siècle, les
théories des organisations ont évolué, privilégiant d’abord le rôle productif de l’entreprise et
considérant l’homme comme simple moyen de production pour ensuite reconnaître que l’homme est
une tête pensante avec des besoins de reconnaissance qui, comme tout capital, enrichit l’entreprise
par l’apport de ses compétences et s’enrichit par la formation. L’entreprise analysée sous l’angle d’un
système montre qu’aucune organisation classique ou basée sur les relations humaines n’est parfaite
et qu’il faut donc essayer de prendre en compte toutes les influences qu’elle peut subir.
Pour fonctionner, l'entreprise a besoin de flux d'entrées : les inputs (matières premières,
marchandises, services, capitaux, travail et surtout informations). L'entreprise transforme ces inputs
en outputs (produits finis, marchandises, services, informations). Lors de cette transformation,
l'entreprise crée de la richesse (ajout de valeur aux inputs). Cette richesse est appelée valeur
ajoutée. Elle représente la contribution réelle de l'entreprise à la richesse nationale (P.I.B.).
Grandeurs Signification
...................................................................................... Montant des ventes (Quantités * PV unitaire)
............................................................................................................. Valeur des biens et services nécessaires à la production et détruits
................................................................. au cours du processus de production
= ........................................................................... ...............................................................................
– Frais de personnel ...............................................................................
= ......................................................................................
Grandeurs Signification
Chiffre d’affaires Montant des ventes (quantités prix de vente unitaire)
– Consommations intermédiaires Valeur des biens et services nécessaires à la
production et détruits au cours du processus de
production
= Valeur ajoutée Richesse créée par l’entreprise
– Frais de personnel Salaires, compléments de salaires et charges
= Excédent brut d’exploitation
– Frais financiers Intérêts des emprunts
– Impôts Prélèvements obligatoires
– Amortissement Vieillissement du matériel durable (somme mise en
réserve par l’entreprise pour le renouvellement)
= Résultat net
– Dividendes Rémunération des actionnaires
= Résultat non distribué Mise en réserve des bénéfices non distribués
Réponses
1. Elle se compose du chiffre d’affaires diminué des consommations intermédiaires.
2. Elle se répartit entre les acteurs qui ont participé directement ou indirectement à sa création :
Bénéficiaires Part de la valeur ajoutée perçue
Salariés Salaires et compléments divers
Organismes sociaux Charges sociales
Banques Frais financiers (intérêts)
État et collectivités locales Impôts et taxes
Entreprise Amortissement
Actionnaires (associés) Dividendes
Entreprise Bénéfice (résultat positif) mis en réserve
On assiste depuis quelques années à des tensions particulièrement vives concernant la répartition de la
valeur ajoutée entre les différents agents. Par exemple, des actionnaires réclamant des dividendes plus
élevés, ainsi qu’une meilleure rentabilité des capitaux investis peuvent pousser une entreprise à fermer
certains lieux de production ou à se délocaliser dans un pays où la main-d'œuvre est moins coûteuse. Dans
ce cas précis, les salariés actuels ne percevront plus leur part de valeur ajoutée (les salaires) et seront
licenciés dans le but d’accroître la valeur ajoutée perçue par les actionnaires après la restructuration.
Dans le cas inverse, un conflit entre salariés et direction de l’entreprise aboutissant après négociation
à l’augmentation des rémunérations se fera au détriment de la valeur ajoutée versée aux
actionnaires (les dividendes) et engendrera la diminution des bénéfices mis en réserve par
l’entreprise.
Application : En 2015, une entreprise a vendu 2 millions de jouets au prix de 35 DH. Les dépenses
nécessaires à la production ont été les suivantes :
Achats de bois : 8 millions de DH ;
Achats de matières premières : 17 millions de DH ;
Salaires : 12,3 millions de DH ;
Les dépenses d'énergie : 1,1 millions de DH.
Pour les auteurs de l'école classique (1er quart du XXe siècle), l'entreprise est avant tout une
organisation productive, et les aspects commerciaux ou humains passent au second plan. Il s'agit
donc d'organiser et de rationnaliser le processus de production (Taylor et Ford), d'administration
(Fayol), le système d'autorité mis en œuvre (Weber).
Max Weber Premier auteur à avoir analysé le rôle du leader dans une organisation et à examiner
(économiste et comment et pourquoi les salariés réagissent à diverses formes d'autorité. Il distingue
sociologue trois types d'autorités :
allemand :
1864-1920) - L'autorité charismatique basée sur les qualités personnelles ;
- L'autorité traditionnelle fondée sur les précédents, les usages ;
- L'autorité bureaucratique qui repose sur un système de buts et de fonctions.
Weber considère que cette dernière forme est la plus efficace en raison de
sa forte dépersonnalisation.
A/ L'entreprise cellule sociale : Toutes les entreprises, petites, moyennes ou grandes, ont en commun
d'être le point de rencontre d'hommes et de femmes qui consacrent à leur travail un temps comparable
à celui de leur vie privée et familiale.
B/ Le travail est avant tout une source de richesse : D'un point de vue psychologique, le travail n'a
pas pour seule finalité l'obtention d'un salaire mais il est avant tout une source de richesses :
Pour le salarié : Le travail lui apporte un revenu, des contacts humains, une motivation
individuelle (intérêt du travail, responsabilités...) ;
Pour l'entreprise : l'adage bien connu "il n'est de richesse que d'hommes" s'applique toujours à
l'entreprise même si le capital se substitue peu à peu au travail.
C/ Les limites de l'OST : L'OST avait pour ambition de rationaliser le travail, et avait conduit à des
tâches de plus en plus simplifiées, répétitives et monotones. Ce type d'organisation qui ne motive les
salariés conduit à :
une mauvaise qualité de produits ;
un absentéisme important ;
un taux élevé de rotation des salariés (nombreux départs) ;
des conflits fréquents entre exécutants et encadrement ;
des accidents du travail, l'attention des salariés diminuant en raison du peu d'intérêt à leur
tâche.
Les auteurs de l'école des relations humaines ont proposé une nouvelle vision de l'entreprise qui
accorde au salarié la place et le rôle qui lui reviennent naturellement.
Les principaux auteurs
Elton Mayo Les travaux de E. MAYO sont incontestablement le point de départ de cette école. Il
(1927-1932) s'agissait de mesurer l'impact sur la productivité du travail d'un groupe, des variations
d'environnement telles que la lumière, le bruit, le temps de pause... mais aussi le
versement de primes...
Le premier effet est le constat qu'il n'existe pas de relation directe entre l'augmentation
de la productivité et les variations des revenus distribués ou encore les modifications des
conditions de travail. En revanche, l'élément principal pouvant expliquer que la
productivité augmentait au sein du groupe se résumait à l'attention, la vigilance,
apportées aussi bien par la direction de l'entreprise que par les chercheurs à l'ouvrier. Il
s'agit de la mise en évidence de l'importance des relations sociales dans le travail et du
rôle des relations interpersonnelles dans le groupe ;
Le deuxième effet est la constatation que le groupe lui même parvient à se créer des
normes qui s'appliquent à tous.
A. H. Maslow Il a présenté une théorie concernant la motivation des travailleurs. Cette théorie repose
sur le fait que les besoins sont hiérarchisés. Ainsi, il définit cinq catégories de besoins :
Ces besoins hiérarchisés doivent être pris en compte par l'organisation. Un besoin de
Mme K. AGHBALOU Page 6
Module 1 : Introduction au management Lycée ALKHANSAA
Aujourd'hui, les organisations tendent à privilégier les modes de gestion des ressources
humaines liées à l'application de la théorie Y. L'entreprise devient de plus en plus souple,
moins formelle, elle met en place des politiques de participation à la prise de décision,
décentralise les responsabilités.
Fred. Selon lui, pour que l'homme au travail soit motivé, il faut satisfaire les besoins d'estime
Herzberg et de réalisation de soi de la grille de Maslow. En effet, si les besoins physiologique, de
sécurité et d'appartenance sont tous les trois réalisés, le travailleur cesse d'être insatisfait,
mais il n'est pas pour autant satisfait et donc motivé.
Herzberg pense donc que dans cette optique, il convient dans l'organisation du travail de
procéder à un enrichissement des tâches.
L'école des relations humaines connaît aujourd'hui encore de nombreux développement conduisant,
par exemple, à l'identification et à la recherche d'une valeur ajoutée sociale.
Document 1 : l'organisation du travail consiste à définir la place de l'homme et son rôle dans le processus de
production. C'est Frederick Taylor (1856-1915), ancien ouvrier puis ingénieur qui le premier élabora le principe
d'une organisation globale du travail.
C'est en 1911 que Taylor publie son livre :"scientifique Management", base de l'organisation scientifique du
travail.
Sa théorie était simple. L'homme est un être rationnel ; s'il travaille c'est qu'il y est contraint. Le but étant de
satisfaire ses besoins matériels. L'idéal pour lui consiste donc à travailler le moins possible tout en gagnant le
plus d'argent possible.
"L'ouvrier n'est pas là pour penser il y a des gens payés pour cela" Taylor.
Partant de cette, Taylor construit son système. Afin d'exploiter au mieux le désir de l'homme de gagner plus
d'argent, on le paiera au prorata de son rendement. A l'entreprise d'organiser elle-même le travail demandé à ses
employés, de minuter leurs gestes, de décomposer les tâches et de déterminer les conditions d'augmentation des
rémunérations en fonction des résultats obtenus.
source : Jacques Barraux, l'entreprise, 6 avril 1993 (Texte adapté)
Document 2 : L'OST est un mode d'organisation qui se base sur les principes suivants :
- division sociale du travail : la séparation des tâches de conception, d'exécution et de contrôle. L'exécutant
ne doit pas avoir à réfléchir pendant le travail.
- division technique du travail : la parcellisation des tâches. Chaque tâche est découpée en opérations
élémentaires simples. Tout geste superflu est à éliminer.
- chronométrage des opérations à exécuter permet de fixer le temps à respecter par le salarié. Tout geste
inutile doit être éliminé.
Document 3 : L'APPORT
- spécialisation DE FORD
des travailleurs (1868-1947)
: chaque exécutant réalise toujours la même opération ce qui accroît en
principe son efficacité.
- contrôle strict de l'exécution du travail et attribution de primes de rendement aux travailleurs les plus
Mme K. rapides.
AGHBALOU Page 7
source : Economie terminal STT Hachette technologie (2004)
Module 1 : Introduction au management Lycée ALKHANSAA
Document 3 :Ford voulait une voiture simple et facile à manier par des clients qui, et pour cause, ne savent pas
conduire. (...) La meilleure méthode pour construire des automobiles, expliquait-il à son conseil d'administration,
est la suivante : il faut que chaque véhicule ressemble exactement à l'autre, qu'elles sortent de l'usine toutes
semblables, comme deux épingles au sortir d'une usine d'épingles".
Son premier modèle T sortit donc le premier octobre 1908. Il devait en vendre des millions d'exemplaires jusqu'à
l'arrêt de la production en 1927. Henry Ford avait été impressionné par les usines à viande de Swift à Chicago et
notamment par un chariot suspendu transportant les carcasses d'animaux d'un ouvrier à l'autre.
En mai 1913, il utilisa une méthode similaire dans sa nouvelle usine de Highland Park. Elle fut d'abord appliquée
au montage des magnétos qui fournissent le courant pour l'allumage. Au départ, chaque ouvrier fabriquait un
magnéto. Le plus rapide y parvenait en dix-huit minutes. En divisant les tâches et en faisant circuler un tapis devant
les ouvriers, la durée de fabrication tomba à treize minutes. D'autres améliorations permirent de la réduire à cinq
minutes. Bientôt les voitures toutes entières furent fabriquées de cette manière ; puis est arrivé le temps d'une
voiture toutes les dix secondes.
source : Michel Dancourt, les Echos, 29-30 mai - Economie : documents et méthodes -Hachette technique-
Les gains de productivité permettent de diminuer le prix de vente : de 900 dollars en 1909 à 345 dollars en 1916,
d'où la multiplication des ventes, Ford détenant 60 % du marché américain en 1921, en ne laissant à ses concurrents
que le haut de gamme. En janvier 1914, Ford accorde la journée de huit heures et un salaire quotidien "five dollars
a day", alors que le salaire hebdomadaire moyen était de 11 dollars avec des journées de dix heures. Beaucoup
d'ouvriers, en effet, finissaient par quitter son entreprise en raison de l'aggravation et de la détérioration des
conditions de travail générée par la chaîne de montage.
En accordant une hausse substantielle de salaire, Ford espérait ainsi lutter contre le turn-over qui commençait à se
développer. En échange, il exige sobriété, ponctualité, respect de cadences élevées, absence de syndicats jusqu'en
1914. Il érige le fordisme en théorie économique : les hauts salaires créent un débouché pour la production de
masse, les intérêts des patrons coïncident alors avec ceux des salariés.
Source : D'après le dictionnaire d'histoire, d'économie, de finance et de géographie, op. cit. sciences économiques et sociales échaude maison
Nathan
Questions :
1. Qu'est-ce que l'organisation du travail ? Montrer sa nécessité ?
2. Définir l'OST.
3. Énumérer ses principales caractéristiques.
4. Quelle est la conception taylorienne de l'homme au travail.
5. A partir des doc. 1 et 2, dégager les objectifs de l'OST.
6. Énumérer les dysfonctionnements engendrés par l'OST.
7. Ford a appliqué les principes de l'OST dans le domaine de la construction de voitures :
a. montrer comment.
b. évaluer en les conséquences sur la production
8. Dégager les raisons qui ont poussé Ford à augmenter le salaire de ses ouvriers.
9. En quoi consiste l'apport de Mayo ?
10. Expliquer, si c'est nécessaire par des exemples, chacun des besoins constituant la pyramide de
Maslow
11. Y'a t-il une relation de dépendance entre les différents besoins de Maslow ? (justifier)
12. Qu'est-ce qu'on entend par système "carotte-bâton".
13. D'après Gregor, comment peut-on passer d'un être de la théorie X à un être de la théorie Y ?
14. La satisfaction du besoin d'hygiène serait-il à lui seul capable de permettre une amélioration
des conditions de travail de la productivité ?
Réponses :
2. L'OST est un mode d'organisation du travail émanant de l'école classique à partir de 1910 (Taylor)
dont l'objectif est d'accroître la productivité de l'homme au travail : elle se base sur la motivation
pécuniaire et l'individualisme.
6. Les dysfonctionnements nés de l'OST peuvent être expliqués ainsi : les salariés sont peu motivés par
un travail répétitif et monotone. Il en résulte :
7. a) En 1903, Henry Ford fonde la "Ford Motor Compagny". Il n'améliore pas la technique
automobile mais sa fabrication : Un modèle unique, la Ford T, fabriqué de 1908 à 15 millions
d'exemplaires grâce au travail à la chaîne mis au point en 1913. Sur des tapis roulants ou suspendus à
des crochets, les éléments de la voiture défilent devant les ouvriers spécialisés dans une tâche
minutieusement définie et chronométrée selon les principes du taylorisme (système de convoyage
automatique).
9. Apport de Mayo : Mayo a mis en évidence l'impact des relations sociales dans le travail et des
relations interpersonnelles dans le groupe sur la productivité de l'ouvrier. De même, il a démontré
également que la variation des salaires et des constituants de l'environnement du travail n'ont pas une
influence directe sur la productivité.
11. Oui, il ya une hiérarchie dans l'accomplissement des besoins. Ainsi, il a été constaté qu'on ne passe
à un niveau supérieur de besoin qu'après la satisfaction du niveau immédiatement inférieur. Exemple :
On ne cherche pas à fonder une famille qu'après avoir assurer un emploi.
13. L'être peut passer de la théorie X à la théorie Y lorsqu'il est motivé et lorsqu'il sent qu'il participe
effectivement à la gestion de l'entreprise et à la prise de décision.
14. La satisfaction des besoins d'hygiène n'est pas suffisante pour espérer une augmentation de la
productivité. Il faut également satisfaire d'autres besoins (promotion, prime, estime...)
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Selon l'approche sociologique, l’entreprise est une cellule humaine qui regroupe trois principaux
acteurs à savoir :
Les apporteurs de capitaux,
les dirigeants
et les salariés
Ces acteurs ont des objectifs et des stratégies individuelles différentes. En effet, les apporteurs
de capitaux cherchent avant tout la rentabilité de leurs placements. Leur but est de garantir leurs gains
et si possible les augmenter.
Les dirigeants, quant à eux, cherchent à garantir leur place et à élargir leur pouvoir (capital et
organisation).
En ce qui concerne les salariés, leur logique est l’épanouissement et la sécurité de l’emploi. Ils
ont pour but de garantir leur emploi, si possible en réalisant un travail intéressant dans de bonnes
conditions matérielles et psychologiques.
Pour que l’entreprise puisse fonctionner, compte-tenu des stratégies individuelles élaborées
par les 3 acteurs identifiés, il faut donc un consensus ou un compromis organisationnel.
EXERCICE :
Engagements, espoirs, rêvesAlain Godard et Vincent Lenhardt, éd. Village mondial
Alain Godard, membre du comité exécutif de Rhône-Poulenc, et Vincent Lenhardt analysent une expérience de
management réussie : le redressement du groupe Rhône-Poulenc Agro entre 1993 et 1996, grâce à une refonte de
l’organisation autour de trois idées clés : décentralisation, responsabilité et autonomie. On n’apprendra sans
doute rien de nouveau sur les théories des organisations, mais il ressort de ce témoignage plusieurs idées fortes :
il n’y a pas de recettes de management directement applicables partout ; aucun changement d’organisation ne
peut se faire sans la collaboration du personnel ; les réductions massives d’effectifs ne sont pas la solution clé en
main qui permet de sortir des crises que peuvent connaître les grandes entreprises. Comme l’indiquent les
auteurs, « ce livre s’adresse à tous ceux qui sont convaincus que la richesse et le potentiel humains sont
largement inexploités dans nos entreprises, que l’économique et le social se nourrissent l’un l’autre et sont
indissociables ».
Daniel ARONSSOHN
Alternatives économiques, n° 173, p. 76
Questions
1. Y a-t-il une recette magique pour diriger les entreprises ?
2. Quelles sont d’après les auteurs les trois idées clés ?
3. Quel est l’élément qui semble incontournable ?
Réponses
1. Le management des entreprises est de plus en plus complexe du fait de la modification de l’environnement.
2. Les trois idées clés relevées par l’auteur sont :
– la décentralisation,
– l’autonomie,
– la responsabilisation.
3. L’élément incontournable est l’homme puisqu’il faut utiliser cette richesse en lui donnant autonomie,
responsabilisation et possibilité d’intervention par la décentralisation.
EXERCICE 1 :
La branche A, regroupant les entreprises dont l’activité est la pêche maritime a réalisé une
production globale 10 000. Cette production a été vendue pour 80 % à B et pour 20 % sur le marché
des biens de consommation finale.
La branche C achève la transformation des produits achetés à B et réalise une production de 20 000
dont 50 % sont exportés et 50 % sont vendus sur le marché de biens de consommation.
- la VA de A, B et C,
- la PIB de l’économie,
- le PIB de l’économie.
EXERCICE 2 : On vous donne des informations pour calculer les valeurs ajoutées pour deux
entreprises : l’entreprise A (entreprise commerciale) et l’entreprise B (entreprise industrielle) pour
l’année en cours :
Eléments de calcul A B
Ventes de marchandises 600 000,00 -
Ventes de produits finis - 530 000,00
Production stockée - 150 000,00
Production faite par l’E/se pour elle-même - 120 000,00
Achat d’eau et d’énergie 12 000,00 28 000,00
Exercice N° 3 :
Tableau A :
(*) y compris les services non marchands fournis par les administrations publiques.
Questions :
- Interprétez.