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TG 04 ICTAVRI V Provisoire
TG 04 ICTAVRI V Provisoire
SETRA
technique
des routes
et autoroute
ICTAVRI
Instruction sur les conditions
techniques d’aménagement des
voies rapides interurbaines
Circulaire du … ……….. 2003
1
PROJET
Document :
Les modifications apportées à la version du 25 juillet 2002, suite à la note DR/IR figurent
en bleue et sont soulignées.
PROJET
Sommaire
Préambule ....................................................................................................... 4
1. Conception générale ............................................................................... 5
2. Visibilité .................................................................................................... 8
3. Tracé en plan et profil en long.............................................................. 11
4. Profil en travers...................................................................................... 13
5. Echangeurs ............................................................................................ 17
6. Rétablissements .................................................................................... 20
7. Equipements et services à l’usager..................................................... 21
8. VRI en relief difficile............................................................................... 24
Annexes ..................................................................................................... 25
Annexe 1 : Visibilité ........................................................................................ 26
Annexe 2 : Valeur du dévers ........................................................................... 27
Annexe 3 : Longueur des zones de décélération et d’accélération ............... 28
Annexe 4 : Vitesse des poids lourds en rampe ............................................... 29
Table des abréviations..................................................................................... 30
Table des notations ......................................................................................... 30
Bibliographie.................................................................................................. 31
Préambule
Objet du document Structure du document
L’ICTAVRI traite de la conception des VRI. Ces voies Ce document comprend huit chapitres.
sont les routes à chaussées séparées, comportant
chacune une seule voie de circulation et des créneaux Le chapitre 1, relatif à la conception générale, décrit la
de dépassement, isolées de leur environnement et dont démarche qui permet d’adapter le projet au contexte
les carrefours sont principalement dénivelés.1 i dans lequel il s’inscrit.
Le chapitre 2 énonce les règles de visibilité concernant
Ce document contient les principes généraux et les
tous les aspects de la conception.
règles techniques fondamentales sur ce sujet. Les
études préalables, les règles et recommandations Les trois chapitres suivants décrivent les principales
techniques de détail sont traitées dans les documents caractéristiques géométriques de la VRI : le tracé (3), le
spécialisés. profil en travers (4), les échangeurs (5).
Des possibilités d’adaptation de certaines règles sont Les chapitres 6 et 7 donnent les principes de mise en
explicitement prévues, lorsqu’elles s’avèrent œuvre des rétablissements d’une part, des
particulièrement contraignantes et que leur application équipements et des services à l’usager d’autre part.
stricte conduit à empêcher l’amélioration globale de la
situation existante notamment en termes de sécurité. Le chapitres 8 indique les dispositions spécifiques
s’appliquant aux sections de VRI en relief difficile.
Domaine d’application
L’ICTAVRI s’applique aux projets d’infrastructure
nouvelle.ii Le retraitement de routes express relève
d’une logique différente de celle de la conception de
voies neuves.
L’ICTAVRI peut permettre de préserver éventuellement
une transformation ultérieure en autoroute interurbaine,
mais les anticipations de la phase future devront être
limitées et justifiées par des analyses économiques. A
ce titre, elle complète l’instruction sur les conditions
techniques d’aménagement des autoroutes de liaison
(ICTAAL) sur la question du phasage transversal.
Elle ne s’applique pas :
aux autres types de routes principales qui font
l’objet du guide Aménagement des routes
principales (ARP) ;
aux autoroutes situées en milieu urbain,
considérées comme des voies rapides urbaines, et
relevant de l’Instruction sur les conditions
techniques d’aménagement des voies rapides
urbaines (ICTAVRU), y compris lorsqu’elles
assurent la continuité ou l’aboutissement d’une VRI.
1. Conception générale
La définition du parti d’aménagement à long terme de la du tracé (cf. § 3.1.2.) doivent être tout particulièrement
liaison dépend des objectifs que se fixe le maître vérifiées.
d’ouvrage concernant la nature des fonctions et le
niveau de service assignés à la voie. Cette définition 1.3 Profil en travers (nombre de
nécessite d’effectuer le diagnostic de la situation et du voies)
niveau de service existants et de se référer aux
différents avenirs d’évolution possible. Chacune des deux chaussées d’une VRI comporte
successivement des tronçons à une voie de circulation
De cette réflexion découle le choix des caractéristiques (profil PT1) et à 2 voies de circulation (profil PT2),
générales : le type de route qui détermine l’instruction à hormis certains points singuliers (cf. § 4.3.)
appliquer, la catégorie de route qui conditionne les
principales caractéristiques géométriques du tracé, le 1.3.1 Mode d’exploitation d’une
synoptique des échangeurs, des aires et des créneaux chaussée à 2 voies
de dépassement et, le cas échéant, la progressivité de
l’aménagement. Parmi les chaussées à 2 voies, on distingue :
Ils requièrent une approche globale et se fondent sur les créneaux de dépassement, aménagés dans
des études préalables prenant en compte l’ensemble des zones plates ou de déclivité modérée ;
du contexte géographique, environnemental, les les voies spéciales pour véhicules lents (VSVL),
aspects socio-économiques, les sujétions financières, implantées dans certaines rampes ou descentes
les contraintes d’exploitation et d’entretien. difficiles (cf. § 3.2.2 & 3.2.3.b), pour limiter la gêne
et le risque liés aux véhicules lents.
1.1 Fonction de la VRI
Le dépassement des poids lourds sera interdit dans les
La VRI constitue un axe structurant dont le trafic restera créneaux de dépassement, mais autorisé dans les
limité. Elle relie principalement à moyenne ou longue VSVL.iv
distance, agglomérations ou régions. Le rôle de ces
liaisons justifie un aménagement de qualité – offrant 1.3.2 Niveau de service et synoptique
aux usagers un bon niveau de serviceiii, un bon niveau des créneaux
de sécurité, une fiabilité des temps de parcours, et un
bon niveau de confort, - alors que le choix d’une Les conditions de circulation recouvrent principalement
autoroute ne se justifie pas, n’est pas envisagé pour deux aspects : le temps de parcours et la gêne due aux
différentes raisons (contraintes environnementales, autres usagers. Elles dépendent surtout du volume et
financières, etc.) ou n’est accessible qu’à un horizon de la composition du trafic, de la topographie et des
trop éloigné. possibilités de dépassement que procurent les
créneaux et, le cas échéant, les VSVL.
La VRI est a priori adaptée à des trafics modérés à
terme (TMJA de l’ordre de 10 000 à 15 000). L’offre de dépassement sur une section sera
dimensionnée en fonction du niveau de service visé,
1.2 Catégorie mais aussi des conditions de circulation de part et
d’autre de la section, des perspectives d’évolution de la
La vitesse d’exploitation d’une VRI est normalement de voie. A titre indicatif, on peut fixer cette offre à 20-25%
110 km/h. du linéaire.
A la différence des autoroutes, on ne retient, pour les Les créneaux sont judicieusement disposés en tenant
VRI, qu’une seule catégorie – c’est à dire un seul compte :
niveau de caractéristiques de tracé en plan et de profil
en long – adaptée à cette vitesse d’exploitation. de la réalisation de VSVL dans des dénivelées
importantes ;
Une section franchissant un site de relief
particulièrement difficile est à considérer comme “ hors des contraintes exclusives (points d’échanges,
catégorie ” et bénéficie de règles particulières grands ouvrages, courbes à droite difficiles…) ;
énoncées au chapitre 8.
des implications techniques et économiques de
Dans tous les cas, l’itinéraire doit être traité de façon leur implantation ;v
homogène. Les règles d’enchaînement des éléments
de l’optimisation du niveau de service offert. Cela agglomérations, dans la traversée de régions fortement
conduit en particulier à éviter de longues sections à peuplées, ou qu’elle soit plus élevée dans d’autres
une seule voie et à prévoir de préférence des contextes.
créneaux de dépassement relativement courts,
sauf dans certaines rampes (cf. § 1.3.3), et 1.5 Synoptique des aires
régulièrement répartis.
Le synoptique des aires est établi en prenant en
1.3.3 Longueur des créneaux compte le maillage des réseaux autoroutier et routier.
La localisation, le type et la capacité des aires doivent
En palier ou dans les zones de déclivité modérée, un
créneau a une efficacité optimale lorsque sa longueur rester cohérents avec le niveau et la nature du trafic et
est comprise entre 1000 et 1250 m (hors dispositifs privilégier des solutions partagées avec les
d’extrémités). Inversement, de longs créneaux infrastructures et le tissu économique environnant. Le
favoriseraient des vitesses excessives en extrémité et souci d’optimiser les services rendus à l’usager en
regard des coûts de construction et d’entretien, peut
une confusion avec une autoroute.
conduire à une réalisation différée ou partielle selon
En rampe, l’implantation d’une voie supplémentaire est l’évolution prévisible du trafic.
fonction du profil de vitesse des poids lourds
(cf. § 3.2.2.). Il s’étend au moins s+ur 600 m de long et 1.6 Prise en compte de l’exploitation
sur l’ensemble de la section où la vitesse des poids et de l’entretien
lourds est inférieure à 70 km/h.
L’exploitation et l’entretien d’une infrastructure sont
Dans le cas particulier des descentes dangereuses essentielles. Ils contribuent à son image de marque, au
(cf. § 3.2.3.), l’étendue de la voie supplémentaire est niveau de service offert aux usagers et à leur sécurité.
déterminée au cas par cas en fonction de la situation. La sécurité des agents qui les assurent est aussi un
élément essentiel à prendre en compte dés la
1.4 Synoptique des points d’échange conception du projet.
De manière générale, les points d’échange sont conçus Aussi, les tâches afférentes doivent être confiées à une
comme des échangeurs. Des solutions du type unité équipée, formée et organisée en conséquence.
carrefour giratoire à niveau peuvent néanmoins
s’envisager notamment pour de courtes déviations, Les conditions d’entretien et d’exploitation doivent être
outre le cas des raccordements à une route soigneusement étudiées, simultanément à la réalisation
multifonctionnelle (cf. § 1.9.). Un soin tout particulier du projet routier en tenant compte des tâches à réaliser
sera alors apporté à l’approche de ces carrefours2.vi (fauchage, patrouille, viabilité hivernale, intervention
des services de secours, dépannage, etc. ) et des
Les échangeurs desservent les pôles importants ou diverses circonstances prévisibles (accidents, chantiers
relient la VRI à un axe structurant proche. Ils mobiles ou fixes…).Ces conditions varient selon le
constituent des points particuliers dont la construction nombre de voies par chaussées, la largeur roulable, les
et l’exploitation sont onéreuses, notamment dans le cas dispositions spécifiques (répartition des accès, des
d’une exploitation à péage fermé. ITPC, des refuges …), la nature et la position des
En raison de leur enjeu socio-économique, il convient équipements.
d’en justifier la localisation et la date de réalisation, en En tout état de cause, il est indispensable pour réaliser
relation avec les perspectives d’aménagement des certaines tâches de pouvoir détourner le trafic vers un
territoires desservis, et de prendre en compte les autre itinéraire adapté.
conséquences de leur implantation sur le niveau de
service des voies raccordées. Cet itinéraire de détournement3 est une route si
possible principale dont les caractéristiques permettent
La distance entre deux points d’échange est en général de mettre en œuvre rapidement et facilement une
d’une vingtaine de kilomètres ; mais il est normal qu’elle déviation occasionnelle, notamment en offrant des
soit plus réduite à proximité de grandes conditions acceptables en termes de capacité,
2 L’aménagement d’un carrefour giratoire sur une VRI doit en 3 Cet itinéraire peut aussi avoir les fonctions d’itinéraire de
particulier respecter les recommandations en vigueur sur les routes substitution pour les véhicules non autorisés sur la VRI (route
principales mutatis mutandis (cf . Bibliographie). express ou autoroute).
d’allongement de parcours, de sécurité pour les Dans un site facile (relief, occupation du sol), il peut
usagers de la VRI et de nuisances pour les riverains. être intéressant de chercher à préserver l’intégration de
la VRI à une autoroute de catégorie L1, notamment si
Cela implique : cela ne conduit pas à un surcoût sensible
une concertation du (des) gestionnaire(s) de la d’investissement initial..viii
(des) voirie(s) concernée(s) ;
1.9 Changement de type de route
la garantie, dès le stade de la DUP, quant à son
emploi et à la pérennité de ses caractéristiques ; La transition d’une VRI à un autre type de route doit se
traiter par un aménagement destiné à adapter le
des opportunités de déviation du trafic aux comportement de l’usager, et coïncider avec une
extrémités de la section de VRI, voire en des modification clairement perceptible de l’environnement,
points intermédiaires de la section selon sa de l’usage et du mode d’aménagement de la voie.
longueur.
En particulier, pour une route multifonctionnelle cette
transition doit correspondre à un aménagement fort
1.7 Aménagement par étapes d’une
marquant clairement la rupture : giratoire placé dans
VRI (phasage longitudinal)vii l’axe de la VRI ou « fin provisoire de section
Afin de maintenir la cohérence et la sécurité d’une aménagée », éventuellement une barrière de péage.
liaison au cours des étapes intermédiaires de Il convient de faire coïncider dans la mesure du
réalisation de la voie, il convient d’aménager des possible l’extrémité d’une VRI avec un point d’échange
sections suffisamment longues et bien délimitées, en significatif existant, et d’aménager ce point d’échange
limitant les points de discontinuité, et de traiter les en cohérence avec l’alinéa ci-dessus.
raccordements provisoires par des aménagements très
marquants.
2. Visibilité
Les niveaux élevés de sécurité et de confort impliquent de 2.2.2 Visibilité à l’approche des points
bonnes conditions de visibilité permettant au conducteur d’accès
d’anticiper les événements survenant sur la voie.
A l’approche de tout point d’accès – un échangeur
2.1 Dispositions conventionnelles comme une aire –, le conducteur doit pouvoir exercer
un choix de changement de direction et effectuer les
2.1.1 Vitesses manœuvres nécessaires.
Pour rendre compte des vitesses effectivement a) Visibilité sur une sortie
pratiquées par les usagers, on utilise par convention la
vitesse V85, écrêtée au niveau de la vitesse maximale La distance de manœuvre en sortie dms est définie
autorisée sur la VRI, notée V85é. comme la distance parcourue à vitesse constante V85é
pendant le temps nécessaire pour opérer, fixé à
2.1.2 Point d’observation 6 secondes.
C’est l’œil d’un conducteur de véhicule léger, positionné Un conducteur circulant sur la VRI doit à la fois
à une hauteur de 1,00 m du sol, et distant de 2,00 m du percevoir à la distance dms (cf. Figure 1) du point dit
bord droit de sa voie. “ de sortie au plus tôt ” (S=1,50 m) :
l’ensemble de la face du panneau de signalisation
2.1.3 Point observé avancée placé au droit de ce point ;
Les règles de visibilité ci-après précisent la nature et la la balise signalant le musoir, que l’on suppose
position du point observé. S’agissant d’un véhicule, le observée à une hauteur de 1 m, à l’endroit où le
point observé est le moins contraignant des deux feux musoir atteint 5 m de large.
arrièreix, positionnés à une hauteur de 0,60 m du sol et b) Visibilité sur une entrée
distants respectivement de 1,00 m et 2,50 m du bord
droit de la voie considérée. La distance de visibilité sur la VRI doit être au moins
égale à la distance d’arrêt sur l’arrière d’un véhicule
2.2 Règles de visibilité entrant, positionné sur la bretelle d’entrée au droit du
point dit “ d’entrée au plus tôt ” (E=1,00 m). Cf. Figure 2.
2.2.1 Visibilité en section courante
2.2.3 Visibilité dans un échangeur
La distance de visibilité à rechercher ) est la distance
d’arrêt da (cf. annexe 1) sur l’arrière d’un véhicule Le conducteur empruntant un échangeur doit disposer :
arrêté sur sa voie. - le long de chaque bretelle, de la distance d’arrêt sur
Les contraintes de conception ne permettent cependant l’arrière d’un véhicule arrêté sur sa voie ;
pas d’atteindre cet objectif en toute circonstance. - à l’approche d’un virage, d’une distance de visibilité
Néanmoins, une étude d'ensemble, intégrant en amont sur les marquages limitant sa voie au début de l’arc
cette sujétion de visibilité, permet de réduire le nombre circulaire, au moins égale la distance parcourue à
et l’importance de telles situations. vitesse constante V85é en 3 secondes, afin de lui
En revanche, cette distance d’arrêt doit être assurée permettre de percevoir la courbe et d’adapter son
dans les courbes à droite et à l’approche de points ou comportement à temps ;
zones présentant un risque particulier de - en approche et au niveau des carrefours de
ralentissement ou de retenue des véhicules : points raccordement à la voirie ordinaire, de conditions de
d’accès, gares de péage, ouvrages d’art non courants, visibilité conformes aux recommandations relatives
tunnels… aux carrefours plans, en tenant compte des vitesses
pratiquées sur la bretelle.
h=1,00 m
5,00 m
D31
S=1,50m
h=0,60 m
9
PROJET
2.3 Vérification des règles de Le respect des règles de visibilité est facilité en
visibilité soignant la coordination du tracé en plan, du profil en
long et de l’implantation des points singuliers (accès,
Compte tenu des vitesses assez élevées pratiquées sur péages…), et en adaptant le traitement des
la VRI, les règles de visibilité conduisent à des accotements ou du terre-plein central (distance du talus
distances de visibilité importantes. Les règles de de déblais, position des équipements, hauteur des
dimensionnement géométrique données dans les plantations…).
chapitres suivants n’en garantissent pas forcément le
respect ; la conception d’un projet implique donc leur Dans ce cadre, l’interruption de la visibilité sur un point
examen. donné pendant moins de deux secondes est
acceptable.
Figure 3 : Règle de visibilité sur un rabattement (exemple avec déport du bord droit de la chaussée – cf. 4.4.3.)
d= 3 V da
h = 0,60 m
h=0
11
PROJET
proscrire les longs alignements droits et les courbes 3.3 COORDINATION DU TRACE EN
à grand développement, et leur préférer de courtes PLAN ET DU PROFIL EN LONG
lignes droites associées à des rayons proches de
1,5 Rnd ; La coordination du tracé en plan et du profil en long doit
faire l’objet d’une étude d’ensemble, afin d’assurer une
prévoir à l’amont de chaque descente, une zone de bonne insertion dans le site, le respect des règles de
transition au moyen, par exemple, d’une réduction visibilité et, autant que possible, un certain confort
progressive des rayons du tracé en plan ; visuel ; ces objectifs incitent à :
introduire franchement une forte pente en évitant les associer un profil en long concave, même
pentes augmentant progressivement ; légèrement, à un rayon en plan impliquant un
dégagement latéral important ;
ne pas intercaler dans une forte pente (supérieure à
4%) une pente plus modérée ; faire coïncider les courbes horizontales et
verticales, puis respecter la condition :
éviter d’introduire des points singuliers (échangeurs,
Rvertical > 6Rhorizontal, pour éviter un défaut d’inflexion ;
aires, courbes de rayon inférieur à Rnd…) dans la
déclivité et dans les quelques hectomètres qui la supprimer les pertes de tracé dans la mesure où
suivent. une telle disposition n’entraîne pas de surcoût
sensible ; lorsqu’elles ne peuvent être évitées, on
b) Voie supplémentaire pour véhicules lents
fait réapparaître la chaussée à une distance de
(VSVL)
500 m au moins, créant une perte de tracé
En descente, on adopte comme indicateur de risque la suffisamment franche pour prévenir les perceptions
dénivelée ∆ de la section sur laquelle règne une pente trompeuses.
supérieure à 3%.5 L’implantation d’une VSVL est
apporter une attention toute particulière aux pertes
recommandée lorsque ∆ dépasse 130 m. La répétition de tracé en fin ou début de créneaux de
de descentes sur de courts intervalles, inférieurs au dépassement et, d’une façon plus générale, au droit
temps de récupération de l’efficacité du freinage, peut des points singuliers.
justifier cette implantation pour une valeur de ∆
inférieure à 130 m. Une VSVL doit débuter légèrement
en amont de la descente concernée.
Une VSVL ne peut s’interrompre. Cependant, en fin de
descente, il est possible de la raccourcir pour éviter
d’engager un ouvrage d’art non courant ou un tunnel.
4. Profil en travers
Le dimensionnement du profil en travers dépend principalement des contraintes d’entretien et d’exploitation de la VRI et
de la recherche du respect des conditions de visibilité.
On distingue deux types de demi-profil en travers (PT1 et PT2) en fonction du nombre de voies dans le sens de
circulation concerné :
Figure 6 : Cas du profil PT2 réduit b.m BDG chaussée Espace libre de 2,50 m Berme
0,75 3,25 + 3,50 BDD
1,00
Le profil en travers dégage normalement une largeur Elle est destinée à permettre de légers écarts de
roulable revêtue d’au moins 6,75 m pour le profil PT1 et trajectoire et à éviter un effet de paroi lié aux barrières
de 10,00 m pour le profil PT2. de sécurité. Elle contribue dans les courbes à gauche
au respect des règles de visibilité.
4.1.2 Chaussée Elle est dégagée de tout obstacle, revêtue et se
La largeur de la voie unique (PT1) ou de la voie de raccorde à la chaussée sans dénivellation. Sa largeur
droite (PT2) est de 3,50 m ; celle de la voie est de 0,75 m.
supplémentaire est de 3,25 m. b) Bande médiane
Dans les créneaux de dépassement, le mode Elle sert à séparer physiquement les deux sens de
d’exploitation signalé par le marquage de séparation circulation, à implanter certains équipements (barrières
des voies est généralement banalisé, sauf pour les de sécurité, supports de signalisation, ouvrages de
VSVL implantées dans les déclivités (cf. §. 3.2.).x collecte et d’évacuation des eaux) et d’éventuelles piles
d’ouvrages.
4.1.3 Terre-plein central (TPC)
Sa largeur dépend, pour le minimum, des éléments qui
Le TPC assure la séparation matérielle des deux sens y sont implantés.
de circulation. Sa largeur résulte de celle de ses
constituants : les deux bandes dérasées de gauche et Afin de minimiser les contraintes d’entretien et de
la bande médiane. visibilité en TPC, il faut éviter l’implantation de
13
PROJET
végétation, limiter les équipements au strict nécessaire, Elle est constituée à partir du bord géométrique de la
stabiliser et revêtir la bande médiane. Cependant, la chaussée d’une surlargeur de chaussée qui porte le
topographie et l’environnement du site peuvent parfois marquage en rive, puis d’une partie dégagée de tout
justifier la conservation du terrain naturel et de la obstacle, revêtue et apte à accueillir un véhicule lourd
végétation existante. en stationnement. Aucune dénivellation ne doit exister
entre la chaussée et la BAU. Dans un souci de lisibilité,
4.1.4 Accotement il est conseillé de différencier l’aspect de la BAU de
L’accotement comprend une bande d’arrêt d’urgence celui de la chaussée.
(BAU) bordée à l’extérieur d’une berme. Au droit des chaussées à 2 voies, lorsque des
a) Zone de sécurité 6 contraintes techniques, financières ou
environnementales ne permettent pas de retenir le PT2
La largeur de la zone de sécurité est, à compter du normal, une suppression de la BAU peut être adoptée,
bord de la chaussée, de 8,50 m.7 En déblai, la zone de dans la mesure où l’on préserve :
sécurité ne s’étend pas au-delà d’une hauteur de 3 m.
une BDD revêtue (zone de récupération) d’au
Dans la zone de sécurité, doit être isolé, sinon exclu, moins 1 m de large ;
tout dispositif agressif constitué par un :
un espace de 2,50 m libre de tout obstacle ou
obstacle : arbre, poteau, maçonnerie, support de équipement de retenue.
signalisation directionnelle, paroi rocheuse, appui
d’ouvrage d’art… c) Berme
caniveau non couvert ; Elle participe aux dégagements visuels et supporte des
fossé dépassant 50 cm de profondeur, s’il s’agit équipements : barrières de sécurité, signalisation
d’un fossé de pentes inférieures à 25% ; verticale…
talus de déblai ou un merlon dont la pente dépasse Sa largeur qui dépend surtout de l’espace nécessaire
70% ; au fonctionnement du type de barrière de sécurité à
remblai de plus de 4 m de haut, dont la pente mettre en place est de 1,00 m minimum ; mais elle peut
dépasse 25%, ou de plus de 1 m en cas de être intégrée à un dispositif d’assainissement dont la
dénivellation brutale. pente ne dépasse pas 25%.
Figure 7 : Zone de sécurité en déblai. A chaque fois que cela n’a pas de conséquence sur
l’économie ou sur la lisibilité du projet on peut ménager
des dégagements latéraux (non revêtus), sur la berme,
10 / 8,50 m la cunette, etc. utilisables par des véhicules de service,
des véhicules particuliers en panne…
Zone de
3,00 m
sécurité 4.2 Profils en travers au droit des
ouvrages d’art courants
Au droit de tout ouvrage d’art courant, les voies de
b) Bande d’arrêt d’urgence (BAU) circulation, la BAU (éventuellement la BDD) et la BDG
conservent la même largeur qu’en section courante.
Une chaussée est normalement bordée d’une BAU de
2,50 m de large. La BAU facilite l’arrêt d’urgence hors Pour un passage supérieur, le choix du type d’ouvrage
chaussée d’un véhicule, la récupération8 d’un véhicule (nombre, position et largeur des piles) nécessite d’en
déviant de sa trajectoire, l’évitement d’un obstacle sur intégrer les conséquences quant aux éléments du profil
la chaussée, l’intervention des services de secours, en travers. Par ailleurs, l’ouvrage doit dégager une
d’entretien et d’exploitation (patrouilleurs en particulier). hauteur libre de 4,75 m en tout point de la largeur
Elle contribue au respect des conditions de visibilité roulable. En outre, une revanche – habituellement de
0,10 m – est réservée pour permettre un rechargement
ultérieur de la chaussée. La hauteur libre d’une
structure légère (passerelle piétons, portique de
signalisation...) est majorée de 0,50 m.
6 Voir le guide Traitement des obstacles latéraux - SETRA – 2002.
7 Il faut néanmoins tenir compte de la règle relatives à la zone de
sécurité pour l’autoroute.
8 La largeur de la zone de récupération est normalement de 2m.
4.3 Profils en travers particuliers son mode d’exploitation et de traiter avec le plus grand
localisés soin ses extrémités.
Au droit d’un ouvrage d’art non courant ou d’un ouvrage Lorsqu’à défaut d’assurer la continuité du TPC et du
souterrain, on peut adopter un profil en travers séparateur central on réalise une seule chaussée
particulier. La vitesse limite est alors réduite à 90 km/h. bidirectionnelle, le profil en travers dégage
normalement une largeur roulable de 11 m, Elle
4.3.1 Profil au droit d’un ouvrage d’art comporte deux voies de 3,50 m, deux bandes dérasées
non courant de 1,25 m et une bande médiane de 1,50 m (cf. Figure
8),xii
Le choix du mode d’exploitation et du profil à adopter
au droit d’un ouvrage d’art non courant est guidé par Les équipements à prévoir sur la bande médiane sont
les circonstances particulières (chantiers occasionnels, déterminés au cas par cas en tenant compte des
maintenance des ouvrages, accidents...) et la contraintes d’exploitation, de la longueur de l’ouvrage,
comparaison des coûts et des services rendus à etc. Elle comportera au moins un dispositif d’alerte
l’usager. sonore.
Au droit d’une zone très difficile dont le franchissement 4.3.2 Profil au droit d’un ouvrage
est particulièrement coûteux (certains ouvrages d’art souterrain
non courants, tunnels…), la réalisation d’une seule
chaussée bidirectionnelle est envisageable si le bilan Le profil en travers au droit d’un ouvrage souterrain est
socio-économique le justifie.xi Par souci de lisibilité donné par les recommandations techniques en vigueur
pour l’usager, ce mode de réalisation nécessite pour les tunnels.
d’aménager le tronçon concerné en cohérence avec
Figure 8 : Exemple de profil en travers (normal) d’un ouvrage d’art non courant à une chaussée bidirectionnellexiii
Figure 9 : Schéma normal de rabattement avec déport du bord gauche de la chaussée et dispositif de raccordement
La longueur d’insertion (Li) vaut 234 m. Le cas échéant, Dans la zone de basculement du dévers, l’évacuation
la longueur du dispositif de raccordement (Lr) vaut des eaux de ruissellement sur la chaussée requiert une
120 m. pente résultante de 0,5% en tout point de la chaussée.
En courbe déversée, le TPC est équipé de façon à
4.5 Pentes transversales évacuer les eaux de ruissellement de la chaussée
extérieure.
4.5.1 Valeurs du dévers
a) Chaussée
En alignement et en courbe non déversée, la pente
transversale d’une chaussée est de 2,5% vers
l’extérieur.
Les courbes de rayon inférieur à Rnd sont déversées
vers l’intérieur de la courbe. La pente transversale 9 Hormis la surlargeur de chaussée qui conserve la même pente
16
PROJET
5. Echangeurs
5.1 Choix du type d’échangeur courbure (en m), et ∆δ la différence des pentes
transversales (en %) des éléments du tracé raccordés.
Le type et la configuration de l’échangeur sont choisis
en fonction des échanges à assurer, de l’intensité des Il s’agit de longueurs minimales, mais il n’est pas
trafics, du mode d’exploitation et de la configuration du recommandé de recourir à des valeurs supérieures qui
site. peuvent rendre l’appréciation de la courbure finale plus
difficile pour l’usager.
Le type et la configuration de l’échangeur sont choisis
en fonction des échanges à assurer, de l’intensité des 5.2.4 Profil en long d’une bretelle
trafics, du mode d’exploitation et de la configuration du
site. Les valeurs limites des paramètres du profil en long
sont les suivantes :
Un diffuseur de type giratoire dénivelé est déconseillé,
surtout en position supérieure. déclivité maximale 6%
Une branche reliant la VRI à une autoroute est conçue rayon minimal en angle saillant 1 500 m
selon les règles de l’ICTAAL pour une branche de rayon minimal en angle rentrant 800 m
nœud autoroutier (à une voie).
5.2 Tracé en plan d’une bretelle Au carrefour de raccordement avec la voirie ordinaire,
on peut utiliser des rayons inférieurs sur de faibles
Une bretelle de sortie ne peut avoir une configuration développées.
en boucle.
5.3 Profil en travers d’une bretelle
5.2.1 Valeurs limites des rayons
Une bretelle comporte une seule voie par sens de
Par convention, un rayon en plan est mesuré par circulation.
rapport au bord intérieur de la chaussée.
La chaussée est bordée de part et d’autre par une
Le rayon minimal est de 40 m. Mais, le rayon de la bande dérasée de même structure qu’elle, et par une
première courbe rencontrée en sortie doit être au moins berme qui peut être intégrée au dispositif
de 100 m. d’assainissement.
En boucle, il n’est pas conseillé de recourir à des Les largeurs des composantes du profil en travers sont
rayons excédant 60 m. les suivantes :
Le rayon minimal non déversé (Rnd) est de 300 m. unidirectionnelle 3,50 m
Chaussée
5.2.2 Enchaînement des éléments du bidirectionnelle 7,00 m
tracé en plan B.D.D 1,00 m
Une boucle comporte un arc circulaire unique encadré B.D.G 0,50 m
par des arcs de clothoïdes.
Deux courbes successives de sens contraire doivent Dans une courbe de rayon inférieur à 100 m, une
satisfaire à la condition : R1≤ 2R2, où R1 et R2 notent surlargeur de 50/R par voie est à introduire.
les rayons de la première et de la seconde courbe Lorsque l’enjeu le justifie, l’accotement peut être
rencontrées. aménagé pour offrir une largeur roulable de 6 m.
5.2.3 Raccordement progressif Un tronçon de plate-forme supportant des courants de
sens opposés comporte habituellement une chaussée
Une courbe circulaire est encadrée par deux arcs de bidirectionnelle. Des dispositifs appropriés, destinés à
clothoïde de longueur égale à la plus grande des deux assurer la séparation des deux sens de circulation
valeurs : 6R0,4 et 7∆δ ; où R note le rayon de (barrières de sécurité…), doivent être mis en œuvre
17
PROJET
dans le cas d’une configuration pouvant favoriser des une section de manœuvre adjacente à la chaussée
prises de la VRI à contresens. de la VRI, longue de 200 m et large de 3,50 m ;
Le long des bretelles, la largeur de la zone de sécurité un biseau long de 75 m.
est de 4 m.
b) Entrée en adjonction
5.4 Pente transversale d’une bretelle Le dispositif est le même que pour une entrée en
Le profil d’une chaussée bidirectionnelle est constituée insertion mais ne comprend pas de biseau : la voie de
de deux versants plans raccordés sur l’axe, celui d’une droite du créneau est placée dans le prolongement de
chaussée unidirectionnelle d’un seul versant. Les la voie de manœuvre et la voie de gauche dans le
bandes dérasées ont la même pente transversale que prolongement de la filante. La longueur du créneau
la voie adjacente. n’inclut pas la section de manœuvre (cf. § 4.4.2.).
En dehors des courbes déversées, la pente Dans le cas particulier où il n’est pas possible d’éviter
transversale d’un versant est de 2,5% orientée vers la une entrée au droit d’une chaussée à deux voies, il faut
droite. Dans les courbes déversées, la pente varie adopter le même schéma d’entrée que pour une
linéairement en fonction de 1/R entre 2,5% pour le autoroute (cf. ICTAAL).
rayon Rnd (300 m) et 7% pour 100 m, et reste de 7% en
5.5.2 Sortie
deçà de 100 m.
Le dispositif de sortie comporte successivement :
5.5 Raccordement avec la VRI
une section de manœuvre qui est un biseau contigu
Pour des raisons de sécurité, les accès (entrées ou à la VRI, longue de 150 m jusqu’à l’endroit où le
sorties) sont déconseillées au droit d’un créneau de musoir de divergence atteint une largeur de 1 m ;
dépassement et à moins de 200 m des extrémités du
créneau – en amont de l’origine ou en aval du une section de décélération, dont la longueur
rabattement10. Il faut en outre veiller à ne pas implanter permet de passer de la vitesse conventionnelle
de panneau de signalisation directionnelle relatifs à une (70 km/h, pour un rayon de la bretelle inférieur à
sortie à moins de 400 m d’un rabattement. 120 m) à la fin de la section de manœuvre, à la
vitesse associée au rayon de la première courbe
5.5.1 Entrée rencontrée (voir annexe 3), avec une décélération
en palier de 1,5 m/s².
En entrée, la bretelle se raccorde normalement à la VRI
par une voie d’insertion. Une entrée en adjonction est 5.6 Carrefour de raccordement à la
aussi envisageable lorsqu’un créneau de dépassement voirie ordinaire
est opportun en aval du point d’échange (en particulier
si le trafic entrant est relativement élevé). Le carrefour de raccordement à la voirie ordinaire est
traité conformément aux recommandations relatives
a) Entrée en insertion aux carrefours plans.
Le dispositif d’entrée comprend successivement : Leur aménagement (géométrie, équipements…) doit
une section d’accélération dont l’obliquité avec l’axe dissuader les manœuvres de prise à contresens des
de la VRI est comprise entre 3 et 5 %. Sa longueur bretelles. De ce point de vue, des carrefours giratoires
qui dépend du rayon de la dernière courbe (cf. sont préférables à des carrefours plans ordinaires.
annexe 3) de la bretelle, doit permettre d’atteindre au
point “ E=1,00 m ”, la vitesse conventionnelle de
55 km/h avec une accélération en palier de 1 m/s² ;
E=1,00m
200m 75m
E=1,00m
1,00 m
150 m
voie d’entrecroisement
6. Rétablissements
Les rétablissements concernent la voirie, les réseaux et 6.2 Réseaux
les circulations naturelles (cours d’eau, faune…)
interceptés par la VRI. Compte tenu de leur coût, il Le projet de rétablissement de chaque réseau
convient d’en limiter le nombre, en procédant si rencontré (voie ferrée, voie navigable, réseaux
possible à des regroupements. électriques ou de télécommunications...) est établi
après concertation avec les gestionnaires concernés.
6.1 Voirie
6.3 Circulations naturelles
6.1.1 Voirie nationale
Leur rétablissement est déterminé conformément aux
Une route nationale est rétablie conformément aux conclusions de l’étude d’impact du projet.
instructions techniques en vigueur, en tenant compte
de son parti d’aménagement à long terme.
20
PROJET
11 En particulier, celles de barrières de sécurité placées derrière des Ces dispositifs sont parfois utiles dans certaines
dispositifs d’assainissement. configurations (déclivité, sur accotement en présence
12 Sauf dans le cas particulier d’un ouvrage d’art non courant à d’une voie latérale, etc.), mais il convient d’être
chaussée bidirectionnelle (cf. § 4.3.1.). particulièrement attentif aux problèmes de visibilité
21
PROJET
qu’ils peuvent occasionner lorsqu’il sont implantés dans 7.1.7 Eclairage public
les courbes et à leur conditions d’entretien et de
maintien. L’éclairage n’est nécessaire qu’au droit des gares de
péages et dans les tunnels. Il peut également être
7.1.4 Refuges et postes d’appel opportun dans le cas où la VRI traverse ou avoisine
d’urgence une zone dont l’éclairage risque de gêner la circulation
(zone d’activités, aéroport…).
Des refuges sont aménagés :
de part et d’autre des tunnels et des ouvrages d’art 7.2 Installations fixes d’exploitation
non courants ;13
7.2.1 Plates-formes de péage
avec un intervalle souhaitable de 2 km ou, en
l’absence de BAU de 2,50 m, ramené à 1 km ; Les plates-formes de péage sont constituées par un
élargissement progressif des chaussées jusqu’à la
en tenant compte des contraintes de visibilité pleine largeur introduisant les couloirs de péage.
données au 2.2.4. ;
La longueur des îlots de séparation varie de 30 à 45 m
à plus de 200 m en aval d’un dispositif de selon le mode d’exploitation. Une pleine largeur de
décrochement et en amont d’un rabattement. plate-forme règne sur une longueur minimale de 5 m de
part et d’autre des îlots.
Les refuges de part et d’autre de la voie sont placés,
dans la mesure du possible, en vis à vis. Au voisinage des îlots, le profil en long s’adoucit, la
déclivité ne devant pas dépasser 1,5% sur 40 m de part
Un poste d’appel d’urgence équipe chaque refuge et et d’autre de l’axe de la gare, et 2,5% jusqu’à 80 m.
chaque aire annexe.
Une gare de péage se dimensionne à partir des débits
Figure 15: Caractéristiques géométriques d’un refuge : des couloirs de péage fonction du système de péage
(ouvert/fermé) et du mode de fonctionnement
Bande d’arrêt d’urgence
(automatique, manuel, télépéage…) des différentes
4,00 m
P.A.U. voies.
Des aires de stationnement de capacité suffisante et
12 m 30 m 32 m
offrant des services adéquats aux usagers sont
aménagées au droit des gares de péage.
7.1.5 Lits d’arrêt
Un lit d’arrêt est recommandé à l’amont d’un point 7.2.2 Centres d’entretien et
singulier (échangeur, aire, ouvrage d’art non courant, d’exploitationxv
tunnel…) situé dans une descente, après une dénivelée
Le niveau de service offert aux usagers nécessitent la
∆ (cf. 3.2.3.) supérieure à 130 m. réalisation de centres d’entretien et d’exploitation
Son implantation et son aménagement doivent en spécifiques; elle peut être progressive en fonction de
faciliter l’utilisation : bonnes conditions de visibilité à la l’évolution du trafic et du phasage longitudinal du projet.
fois sur le lit d’arrêt et le point singulier, butte en
extrémité de plate-forme, signalisation spécifique. 7.2.3 Accès de service et de secours
L’implantation des accès de service et de secours,
7.1.6 Clôtures raccordés à la voirie ordinaire, est définie en fonction
L’implantation et la nature des clôtures doivent être des besoins des services d’exploitation et de secours
adaptées à la protection à assurer, ne pas nuire au concernés. Leur positionnement doit être étudié en
traitement paysager de la VRI, et tenir compte des relation avec celui des ITPC et la voirie de substitution
contrainte d’accessibilité aux dépendances pour les ou de désenclavement.
tâches d’entretien.
Le traitement architectural et paysager poursuit un L’aire unilatérale, accessible aux usagers des deux
objectif esthétique en relation avec le site traversé, et sens de circulation, est particulièrement adaptée au cas
fonctionnel (stabilisation des talus, animation et des VRI.
balisage du tracé, lutte contre l’éblouissement…). Il La conception des entrées et sorties des aires doit se
contribue à conférer à la voie une allure différente de conformer aux règles données au chapitre 5.
celle de l’autoroute.
Il porte aussi bien sur les ouvrages d’art, les aires
annexes, les gares de péage, les centres d’entretien et
d’exploitation, les protections acoustiques et les
clôtures, que sur les modelés de sols et les plantations,
afin de créer une composition d’ensemble mettant
réciproquement en valeur la VRI et le paysage.
Les aménagements sont à établir en relation avec le
service gestionnaire en vue de minimiser les sujétions
d’entretien.
Les règles définies pour les chapitres précédents Lorsque l’implantation d’un raccordement progressif
s’appliquent, à l’exception des adaptations indiquées ci- crée des difficultés, on peut le raccourcir autant que de
après. besoin jusqu’à une longueur de 8,4∆δ.
En outre, dans une courbe en S, le dévers peut varier
8.1 Conception générale linéairement sur l’ensemble de la courbe comprise
L’adaptation de la voie au site dans lequel elle s’inscrit entre les deux arcs circulaires raccordés.
implique une diminution globale du niveau de service. A
8.2.4 Profil en long
ce titre, la vitesse maximale autorisée appropriée à une
section en relief difficile est au maximum de 90 km/h. Les valeurs minimales des rayons sont les suivantes :
Une section en relief difficile nécessite, plus encore
qu’une autre, un traitement homogène et un examen rayon minimal en angle saillant 2 700 m
particulier des points suivants :
rayon minimal en angle rentrant 1 900 m
l’insertion dans les sites naturels, généralement
sensibles et présentant une valeur touristique ; Une voie supplémentaire n’est requise que lorsque la
les conséquences de la conception géométrique en vitesse des poids lourds devient inférieure à 50 km/h.
termes de géotechnique, d’hydrologie et
d’assainissement ; 8.2.5 Coordination du tracé en plan et
du profil en long
les conséquences de la conception et des
équipements (barrières de sécurité, balisage…) sur Elle doit essentiellement viser à respecter les règles de
les conditions d’entretien et d’exploitation (gestion visibilité et favoriser la perception générale du tracé, en
des risques naturels, viabilité hivernale, recherchant la cohérence du tracé en plan, du profil en
assainissement…) long et de la topographie générale du site.
Une telle section est introduite au niveau d'un 8.2.6 Profil en travers
changement fort de relief (col, verrou, défilé,...),
perceptible par l'usager. La largeur de la zone de sécurité est réduite à 7 m.
La BAU peut être remplacée par une BDD revêtue de
8.2 Dispositions particulières 2 m de large, sous-réserve que les conditions
d’exploitation et d’entretien restent correctes.
8.2.1 Visibilité
L’espace libre de tout obstacle du PT2 réduit peut se
La réduction de la vitesse maximale autorisée limite limiter à la BDD (de 1 m minimum).
corrélativement les contraintes données au chapitre II.
8.2.7 Diffuseurs
8.2.2 Tracé en plan
Dans une boucle, en cas de besoin, il est envisageable
Seul le rayon minimum déversé (Rm) est réduit à 240 m. d’abaisser le rayon en plan jusqu’à 30 m.
Les règles relatives à l’enchaînement des éléments du La longueur du biseau en sortie peut être réduite à 110 m.
tracé définies au chapitre 3 sont essentielles, et doivent
être appliquées pour des rayons inférieurs à Rnd, en 8.2.8 Aires
particulier pour ce qui concerne la transition avec une
section amont d’une autre catégorie. La distance entre les aires peut être adaptée pour tenir
compte de fortes contraintes d’implantation.
24
PROJET
Annexes
25
PROJET
Annexe 1 : Visibilité
Distance d’arrêt (da)
La distance d’arrêt est composée de la distance de freinage – distance parcourue pendant l’action de freinage qui fait
passer la vitesse de V à 0 dans des conditions conventionnelles (état des pneumatiques et chaussée mouillée) –
augmentée de la distance parcourue pendant le temps de perception-réaction (pris égal à 2 secondes) :
da = V2/2g (γ (v) + p) + 2V,
avec :
- V en m/s ;
- γ (v) : décélération moyenne exprimée en fraction de g ; elle dépend de V (voir tableau A-
1) ;
- p : la déclivité, en valeur algébrique.
Principales distances de visibilité (m) et valeur de la décélération moyenne γ(v) en situation de freinage d’urgence, selon la
vitesse.
R≥650 -2,5%
7,0%
6,0%
5,0%
4,0%
3,0%
Dévers
2,0%
1,0%
0,0%
-1,0%
-2,0%
-3,0%
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
Rayon en plan (m )
La longueur d’une zone de décélération ou d’accélération en pente est donnée par la formule :
Ld = L0/(1+10.p)
La = L0/(1-10.p)
où p est la déclivité en valeur algébrique.
Les longueurs de décélération et d’accélération en palier L0 sont fonction respectivement du rayon de la première et de
la dernière courbe de la bretelle.
Figure 17 : Longueurs de décélération et d’accélération en palier
50
40
30
20
10
0
40 50 60 70 80 90 100 110 120
Rayon de la courbe (m )
60
50
V (km /h)
40
30
20
10
0
40 50 60 70 80 90 100 110 120
Rayon de la courbe (m )
28
PROJET
90 0% 1%
80
70
2%
60
3%
Vitesse du PL (km/h)
50
4%
40 5%
6%
30
20
10
0
0 500 1000 1500 2000 2500 3000
29
PROJET
ICTAAL Instruction sur les conditions techniques d’aménagement des autoroutes de liaison
ICTAVRI Instruction sur les conditions techniques d’aménagement des voies rapides interurbaines
ICTAVRU Instruction sur les conditions techniques d’aménagement des voies rapides urbaines
Lr Longueur de rabattement lors de la disparition d’une file avec déport du bord intérieur de la chaussée
Rm Rayon minimal
V85 Vitesse en dessous de laquelle roulent 85 % des véhicules libres (voir Glossaire)
Bibliographie
Documents généraux
Accord européen du 15 novembre 1975 sur les grandes routes de trafic international [A.G.R.]
Décret n° 84-164 du 2 mars 1984 portant publication de l'accord européen du 15 novembre 1975. (J.O. du 9.03.1984).
Circulaire du 17 octobre 1986 relative au dimensionnement de la hauteur des ouvrages d'art routier sur le réseau national.
(J.O. du 31.12.1986).
Circulaire du 20 août 1987 relative aux modalités de mise en œuvre du repérage des itinéraires AGR.
Circulaire DR du 27 octobre 1987 relative à l’instruction des dossiers techniques concernant la construction et
l’aménagement des autoroutes concédées.
Catalogue des types de routes en milieu interurbain – Circulaire du 9 décembre 1991 – S.E.T.R.A. – 1991 (réf. B9241).
Instruction sur les Conditions Techniques d'Aménagement des Voies Rapides Urbaines, I.C.T.A.V.R.U., CETUR, 1990.
[Actualisation du chapitre 3 – 1998]
Circulaire du 5 mai 1994 définissant les modalités d’élaboration, d’instruction et d’approbation des opérations
d’investissements sur le réseau routier national non concédé – SETRA – 1994 –(réf. E9459).
Aménagement des Routes Principales [A.R.P.] – circulaire du 5 août 1994 modifiant l’instruction sur les conditions
techniques d'aménagement des routes nationales [I.C.T.A.R.N.] – SETRA – 1994 (réf. B9668).
La documentation des techniques routières françaises (cédérom DTRF) – Répertoire de base 1999 – SETRA – 2002.
Instruction sur les conditions techniques d’aménagement des autoroutes de liaison - Circulaire n° 2000 – 87du 12 décembre
2000 – D.R. – SETRA (réf. B0103)
Géométrie
Implantation de voies supplémentaires en rampe sur infrastructures à 2×2 voies – Note d'information n° 21 (Série Economie
- Environnement - Conception) – S.E.T.R.A. – 1989. (réf. B8941)
Descentes de forte pente et de grande longueur sur les routes de type “ autoroute ” – Note d'information n° 52 (série
économie - environnement - conception) – SETRA – 1997.(réf. B9707).
Aménagements des carrefours interurbains - Carrefours plans – S.E.T.R.A. – 1998 (réf. B9836).
Vitesse des poids lourd en rampe sur autoroute – Note technique – juin 2001 – SETRA
Sécurité
Sécurité des routes et des rues – SETRA ; CETUR – 1992 (réf. E9228).
Sécurité des routes express – Synthèse des travaux du groupe de travail – mars 2001 – SETRA (E0109).
Traitement des obstacles latéraux sur les routes principales hors agglomération – novembre 2002.
Exploitation
Signalisation temporaire - les alternats - guide technique – SETRA - édition 2000 (E00074).
Economie
Méthodes d’évaluation économique des investissements routiers en rase campagne – circulaire n°98-99 du 20 octobre 1998
– D.R. – 1998.
Guide technique d’évaluation socio-économique des investissements routiers interurbains – SETRA. date – réf..
Circulaire DR du 29 août 1991 relative aux profils en travers des ouvrages d’art non courants.
Passages pour la grande faune – Guide technique – SETRA –1993 (réf. B9350).
Equipements et signalisation
Arrêté du 24 novembre 1967, modifié, relatif à la signalisation des routes et autoroutes. (J.O. du 07.03.1968).
Garde-corps, glissières, corniches, grilles : GC 77 – Dossier pilote – SETRA – 1977 (réimpression 1997). (réf. F9709)
Circulaire DR 82-31 du 32 mars 1982 relative à la signalisation de direction. Fascicule spécial B.O. n°82-14).
Lettre circulaire DR/DSCR 85-280 du 29 août 1985 relative à la signalisation de direction sur le réseau autoroutier.
Instruction relative à l’agrément et aux conditions d’emploi des dispositifs de retenue des véhicules contre les sorties
accidentelles de chaussée – Circulaire 88-49 du 9 mai 1988 – (Direction des J.O., B.O. du 19.06.98, n° 17 p 13 à 14).
Circulaire DSCR 95-13 du 6 janvier 1995 relative à la signalisation de direction sur les autoroutes et routes express (B.O. du
20.03.1995 n°7).
Implantation des postes d’appel d'urgence – Guide technique – S.E.T.R.A. – 1996 (réf. E9678).
L’équipement des routes interurbaines - volumes 1 & 2 – SETRA – 1998 (réf. E9851).
Allègement de la signalisation de police aux entrées et sorties d’autoroute – relevé de décisions de la réunion du 15 mars
1999 – DSCR ; R/CA ; SETRA.
Circulaire n°99-68 du 1er octobre 1999 relative aux conditions d’emploi des dispositifs de retenue adaptés aux motocyclistes.
Assainissement
Loi n°92-3 du 3 janvier 1992 sur l’eau et décrets d’application. (J.O. du 04.01.1992).
L'eau et la Route - volume 7 : Dispositifs de traitement des eaux pluviales – SETRA – 1997 (réf. B9741).
Traitement paysager
La végétalisation - Outil d'aménagement – Guide technique – CETE de Lyon ; CETE Méditerranée – SETRA – 1994 (réf.
B9418).
Protections acoustiques
Loi 92-1444 du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit. (J.O. du 01.01.93, B.O. n°1 du 20.01.93).
Décret 95-22 du 9 janvier 1995 relatif à la limitation du bruit des infrastructures routière. (J.O. du 10.01.95, B.O. du
20.01.95).
Arrêté du 5 mai 1995, relatif au bruit des infrastructures routières. (J.O. du 10.05.95, B.O. n°13 du 20.05.95).
Circulaire DR du 12 décembre 1997 relative à la prise en compte du bruit dans la construction de routes nouvelles ou
l’aménagement de routes existantes du réseau national. (NOR : EQUR 9701908C).
Calcul prévisionnel du bruit routier: paramètres de trafic sur routes et autoroutes interurbaines – Note d'information n° 54
(Série économie - environnement - conception) – S.E.T.R.A. – 1998.
Bruit et études routières, manuel du chef de projet. – S.E.T.R.A ; C.E.R.T.U.- date – réf..
Commentaires
i
La DR envisage in fine la possibilité de ne pas déniveler les points d’échange. Cette possibilité n’a pas été étudiée par
l’équipe projet et n’a donc pas fait l’objet de réflexion. Par ailleurs, la DR ne précise pas si elle conçoit cette possibilité
comme une disposition transitoire (phasage des points d’échange) ou comme une disposition définitive (du moins de
long terme).
ii
L’ajout de « réalisés durablement à 2x1 voie » est redondant avec ce qui suit. Par ailleurs, on évoque un profil en
travers qui ne sera pas forcément celui de la VRI (cas des 2+1 voies ou des créneaux…).
iii
La DR ne retient pas l’idée que l’opportunité de la VRI se justifie moins (voire pas du tout) dans l’absolu, mais plus
relativement à la situation existante, surtout lorsque c’est la seule possibilité significative d’évolution à court ou moyen
terme.
La rédaction proposée par JV et LP était : « offrant aux usagers une amélioration du niveau de service, tant pour la
sécurité, les temps de parcours et leur fiabilité, le confort, que les services annexes »
iv
Ce paragraphe est conforme à la directive du DR, mais va contre l’avis de l’équipe projet.
v
La DR demande de préciser cet alinéa mais sa proposition « les créneaux seront implantés de manière à réduire leur
coût de préférence dans des zones de faible remblai » qui paraphrase ce qui est déjà dit ne semble rien apporter de
plus…
vi
Cette indication fondamentale doit trouver sa place au chapitre 1 plutôt qu’au chapitre 5.
vii
Compte tenu des modifications apportées (suppression du § 1.7.1. , le § 1.7. « Aménagement par étapes » se résume
au phasage longitudinal…
viii
La DR envisage de rajouter la phrase suivante :
Dans ce cas, les caractéristiques retenues pour le projet doivent rester en accord avec la vitesse limite autorisée de 110 km/h
Elle ne paraît pas souhaitable vu que l’on indique par ailleurs que la catégorie L1 est adaptée à une vitesse de 130 et L2
à 110. Celle ressemble à l’antithèse commune autrefois pour les routes de type 2 : tracé autoroutier cohérent avec
l’ARP.
ix
« Arrière » est bien ici invariable, donc pas de «s ».
x
Paragraphe modifié pour le rendre plus explicite
xi
Transfert d’une disposition prévue au chapitre 1.9, en dehors de tout évocation de phasage.
xii
La DR propose la rédaction suivante :
Lorsque à défaut d’assurer la continuité du TPC et du séparateur central on réalise une seule chaussée bidirectionnelle, le profil en
travers dégage normalement une largeur roulable de 11 m avec un minimum d’environ 10 m. Elle comporte deux voies de 3,50 m,
deux bandes dérasées d’un minimum de 1,25 m, et une bande médiane de 1,50 m (cf. figure 7) avec un minimum d’environ 0,50m.
Cette proposition de la DR ne nous paraît pas offrir un niveau suffisant de sécurité pour une économie marginale. Dans
l’attente des résultats d’une étude de sécurité, il conviendrait au contraire de rester sur les recommandations de la
circulaire de 1991 (11 m), par mesure de précaution.
Par ailleurs, une largeur roulable de 10 m minimum correspond à des BDD de 0,75 minimum (si l’on réduit seulement les
BDD) et non 0,50.
Sur la forme : un minimum « d’environ 10 m » proposé ne serait pas très pratique (discussions interminables garanties).
xiii
La DR demande de rajouter le profil en travers pour une largeur roulable de 10 m. S’il s’agit d’un profil minimum
exceptionnel (que l’on ne saurait inciter), il n’y a pas lieu de prévoir un tel schéma.
xiv
DR/IR : Il faudrait rajouter un paragraphe sur la présignalisation des créneaux.
Les recommandations générales relatives à la signalisation de police sont les mêmes que pour une autre route.
Rappeler l’une de ses recommandations pour une situation particulière – sans apporter une plus-value informative –
n’est guère utile (par défaut les recommandations édictées par ailleurs s’appliquent).
xv
DR/IR : « ne faudrait-il pas aussi parler des CIGT ».
C’est possible, mais cela risque de nous emmener trop loin. D’ailleurs, ils n’ont pas été évoqués dans l’ICTAAL.
xvi
Plutôt que la rédaction DR : « et de fiabiliser les points de services qui pourraient ne pas être rentable s’ils sont isolés sur la
VRI. »