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2-Diagnostic Du Réseau D'eau Potable
2-Diagnostic Du Réseau D'eau Potable
Commune de AMBEL
Mairie
Le village
38970 AMBEL
5 rue du portail rouge
38450 VIF
Phase 1 :
Dossier 490-03
Septembre 2011
SOMMAIRE
II - 4 - Conclusions ......................................................................................................................... 4
V- Conclusion ........................................................................................................................ 16
Dans le cadre de l’élaboration du schéma directeur de la commune de Ambel, le présent rapport a pour objet
le diagnostic de la situation actuelle de l’Alimentation en Eau Potable (AEP) de la commune.
Cette analyse portera plus particulièrement sur les points suivants :
I- PRESENTATION DE LA COLLECTIVITE
I-1- POPULATION
35
I-2- ACTIVITES
Fréquence de
Obligation
réalisation par la Entretien conseillé
réglementaire
commune
Ressource
Réservoir
Traitement
Nettoyage bimestriel
Station de pompage
Ouvrages de régulation et de
Sans objet
protection du réseau
Les périodes d’étiage sont « décalées », semblant indiquer que la source vient de loin.
Aucun traitement n’existe sur la commune de Ambel, un traitement ponctuel est réalisé si un problème
bactériologique est détecté.
Entre 2008 et 2010, les références de qualité sont souvent dépassées mais l’eau distribuée est conforme
(limites de qualité respectées).
II - 4 - CONCLUSIONS
La qualité de l’eau est globalement bonne. Toutefois, afin de limiter le dépassement des références de
qualité, tant au niveau de la ressource qu’au niveau du réseau, il apparaît nécessaire que la commune
Phase 1 : Analyse du fonctionnement du réseau
Septembre 2011 mise à jour février 2012 Page 4
SIGREDA – Commune de Ambel 490-03
Enfin, l’absence de données de débit de la ressource ne permet pas d’évaluer les périodes d’étiage et les
valeurs de débit.
Ainsi nos préconisations concernant les ressources de la commune de Ambel sont les
suivantes :
La mise en place d’un jaugeage mensuel dans un premier temps puis saisonnier sur la
ressource
III - LE RESEAU
Le réseau d’eau potable de la commune a une structure très simple : le captage des Terrasses alimente par
surverse le réservoir du Colombier. Ce dernier dessert toutes les habitations et son trop-plein alimente un
ancien réservoir où les citernes agricoles peuvent être remplies.
Les canalisations
Distribution 1416 ml
Conduites fonte -
Néant
LEGENDE
Adduction Captage, source C. des Terrasses
(998 m)
Distribution
Puits
V.F.
V.O.
Vanne ouverte
U.V. Ultra Violet Station de pompage
Cl Chlore
Citerneau
C Compteur
Robinet flotteur
915
900 900
890
880
SIGREDA – Commune de Ambel 490-03
Les ouvrages ont été visités le 10/11/2010 et ont fait l’objet de fiche visites (voir rapport joint).
Le détail de ces travaux ainsi que leur estimation sera repris en phase 2 et 3 de l’étude.
CAPTAGE
Captage des Terrasses Remplacement de la porte
RESERVOIR
Réservoir du Colombier Pose d'un compteur général sur la distribution
Le réseau de distribution ayant été refait récemment, il n’y a donc plus de branchements en
plomb.
Extrait de l’arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux
destinées à la consommation humaine[…] – Annexe 1 :
« La limite de qualité est fixée à 25g/l jusqu’au 25 décembre 2013. Les mesures appropriées pour réduire
progressivement la concentration en plomb dans les eaux destinées à la consommation humaine au cours de
la période nécessaire pour se conformer à la limiter de qualité de 10g/l sont précisées aux articles R1321-55
et R1321-49 (arrêté d’application)
Lors de la mise en œuvre des mesures destinées à atteindre cette valeur, la priorité est donnée aux cas où
les concentrations en plomb dans les eaux destinées à la consommation humaine sont les plus élevées. »
En considérant que le réseau, récent, est en bon état, nous pouvons estimer que le volume mis en
distribution est égal au volume consommé (rendement 100%).
La facturation est au forfait. De plus, bien que certaines habitations soient équipées de compteurs
particuliers ils ne sont pas relevés.
La pose des compteurs étant en cours sur la commune, ils sont très récents et donc à priori exempts de
sous-comptage.
Phase 1 : Analyse du fonctionnement du réseau
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SIGREDA – Commune de Ambel 490-03
Ainsi la commune doit envisager de mettre en place une tarification de l’eau représentative du
volume d’eau consommé.
Sans objet
L’arrêté du 02 mai 2007 défini les indicateurs de fonctionnement des réseaux suivants :
Rendement
Etant donné qu’il n’y a ni compteur général ni compteur chez tous les particuliers, nous ne pouvons pas
calculer le rendement du réseau. Toutefois, ce dernier étant récent, le rendement devrait être bon. Pour
faire l’établissement du bilan besoins-ressources, nous ferons l’hypothèse d’un rendement de 100%.
L’indice linéaire de pertes en réseau est égal au volume perdu dans les réseaux par jour et par kilomètre de
réseau (hors linéaires de branchements). Cette perte est calculée par différence entre le volume mis en
distribution et le volume consommé utilisé. Il est exprimé en m³/km/jour.
L'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse propose les valeurs de référence suivantes (m³/j/km) :
Aucune campagne de mesure n’ayant été réalisée dans le cadre de la présente étude, nous ne pouvons pas
calculer l’indice linéaire de perte du réseau de Ambel mais nous l’estimons bon.
Conditions de pression
La variation des besoins au cours de la journée engendre la variation des débits transitant dans les réseaux.
Ces débits se traduisent par des pertes de charges dans les réseaux et ainsi par la variation de la pression
au robinet dans la journée, appelée pression dynamique.
De par l’absence de campagne de mesure, les débits caractéristiques sur le réseau sont inconnus donc on ne
peut pas prévoir les variations de pression dynamique.
Conclusion
Les conditions de pression sont a priori satisfaisantes sur le réseau de Ambel.
- Mise à disposition, à n’importe quel moment, d’un débit de 60 m³/h avec une pression
résiduelle de 1 bar durant deux heures.
- Une réserve incendie de 120 m³ doit donc être observée théoriquement sur les réservoirs.
- Les points de lutte contre l’incendie doivent être distants de 200 à 300 m les uns des autres. La
distance maximale entre le premier hydrant est l’entrée du bâtiment à défendre est donc de 150
mètres. Cette distance peut être portée à 400 ml dans les zones rurales.
Nous parlons ici de point de lutte contre l’incendie et non de poteau incendie car les besoins en eau peuvent
être satisfaits indifféremment soit à partir d’un réseau de distribution d’eau potable soit à partir de points
d’eau naturels ou artificiels répondant à certaines conditions (volume, accessibilité, hauteur d’aspiration…).
Principes du projet de décret (attention : il ne s’agit que d’un projet de décret. La sortie de ce dernier
est attendue depuis plusieurs années) concernant les zones dites « rurales ».
- Les réservoirs doivent permettre de disposer d’une réserve d’eau d’incendie d’au moins 30 m3
utilisables en 1 heure.
- Les canalisations doivent pouvoir fournir un débit de 30 m3/h pendant 1 heure avec une
pression résiduelle de 1 bar.
- Rayon d’action des points de lutte contre l’incendie 400 ml (en cheminant par les
voiries).
Il n’y a pas eu d’essai des poteaux incendie depuis la réfection du réseau. On ne peut donc pas conclure
quant à leur conformité, surtout que certains poteaux ont une différence d’altitude avec le réservoir du
Colombier proche de 10 m, et donc une pression proche de la pression limite pour la conformité des poteaux
incendie.
III-2-5 Conclusions
Les ouvrages et le réseau sont récents mais, en l’absence d’essais récents des poteaux incendie et de
campagne de mesure, nous ne pouvons pas conclure de manière certaine quant aux rendements du réseau
ou quant à la défense incendie, des aspects pourtant essentiels du réseau d’eau potable.
Par ailleurs, le temps de séjour dans le réservoir, un autre critère essentiel du réseau d’eau potable, est trop
élevé ce qui augmente le risque de détérioration de la qualité bactériologique de l’eau.
IV - BILAN BESOIN/RESSOURCES
Le besoin moyen actuel est normalement évalué à partir d’une campagne de mesure effectuée en basse
saison (consommation de la population permanente et du bétail)
Le besoin de pointe est calculé en prenant en compte la population saisonnière, évaluée en fonction des
logements secondaires existants sur la commune (pas de consommation du bétail).
Un coefficient de pointe journalière est appliqué en sus, afin de prendre en compte la surconsommation
ponctuelle estivale.
Besoin de pointe = (Pop permanente + sur-pop saisonnière) * ratio de production par habitant * 1.3
NB :
Besoin moyen futur = Pop perm future * ratio de production/hab +nombre UGB* ratio de
production/UGB
Besoin de pointe futur = (Pop perm future + sur-pop saison future) * ratio de production/hab * 1.3
IV - 3 - BILAN BESOINS-RESSOURCES
Ce bilan consiste à comparer les besoins de la commune aux capacités de production de la ressource.
On la considère ici dans la situation la plus défavorable connue, soit en période d’étiage.
Données de base
Augmentation de population
A' 54 hab
saisonnière estimée 2009
SITUATION ACTUELLE
Besoins de pointe 15,6 m³/j 17,4 m³/j 21,7 m³/j 28,9 m³/j
Marge sur la ressource 13,2 m³/j 11,4 m³/j 7,1 m³/j -0,1 m³/j
V- CONCLUSION