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B. MONMOULINET René Walther Bernard Houriet — Walmar Isler — Pierre Mola PONTS mae PONTS HAUBANES René Walther Professeur 2 IEoole polytechnique tédérale de Lausanne {i ; u Bemard Houriet re Walmar Isler t Pierre Mola 'ESSES POLYTECHNIQUES ROMANDES a ue René Waither Fené Wather de nationale suse, est ne te 26 mars 1928 2 83s "2 ablens song ingenieur en genie chien 1852 8 feeme Tecbale de Zuch ef son docto- ‘al en 1057 BTUnieriledeLongh s Sonohem, Pa/Elate-Unis. Oe 19558 1958 6a electue dex {echetches aux Eat-Uni, pa fasquer 1800 4 g7erce une actvté praique ches Losingar 3 Berne. De 19608 1868 a tg sacton etal ex beion aime de ns Oto-Gra! 8 FUnworste e Siutgat Oi, & part de 1967, enseigne dans le domaine du beton precontait en quails de ercfesseur hora. Depris i069, René Wainer est copcopictave Gu bureay Or. A. Walher 84. Moy, ingénieus conse & Bde | a featee de nombreux peso ‘ruciutes’imporanves an Suisse ei 2 Tekanger, notamment Gore Fritz Leonhardt Ponte Diepotdsay, Suisse Depuis plusieurs années, les ponts hanbanés font Pobjet d'une recherche théorique et expérimentale intensive a P Institut de béton armé et précontraint (IBAP) de PEcole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Cette étude a permis de mettre en évidence les avantages techniques et économiques offerts par une conception nonvelle, basée sur le choix d'un tablier mince constitué dune simple dalle en béton. Le pont de Diepoldsar sur le Rhiin, projeté par les auteurs de cet owvrage et par le burean D. J. Banziger + A. J. Képpel (Buchs/SC) en 1984, représente la premiére réalisation pratique de cette conception selon la procédure de Vencorbellement haubané. Plusienrs ponts similaires sont actuellement a Pétude ou en constrisc- tion. Dans un cadre plus général, on a étudié de maniSre approfondie Pimportant potentiel de développement possible dans le domaine des ponts haubanés. II semble en particulier que les capacités de la construction mixte acier-béton er la matiére ne sotent pas encore suffisamment exploitées et qu'il y ait la un vaste champ é développer pour des solutions innovatrices, Un cours de troisiéme cycle traitans des structures haubanées a 6té présenté aux ingénieurs de la pratique en 1982. Le vif intérét suscité ‘par le document publié 4 cette occasion a incité les auteurs i le remanier complétement pour le publier sous la forme du présent ouorage, Ce livre est dédié a ’éminent ingénieur et constructeur, le profes- seur Fricz. Leonhardt, qui a joud un réle décisif dans le progrés et la realisation des ponts haubanés modernes. Nous tenons é le remercier vivement pour sa contribution importance au développement des conceptions nowvelles ici présencées, ainsi que pour les nombrexex documents de qualité mis gracieusement a notre disposition. Les auteurs désivent exprimer toute lenr graticude aux nombreux collaborateurs qui ont contribué 4 lélaboration de cet owvrage. Nous remercions tout particulitrement MM. Giovanni Pewinari, Pascal Avenel et Laurent Bachmann, ingéniesrs diplomés EPFL, pour leur participation importante d la rédaction due manuscrit ainsi (qu la véalisation de Pétude expérimentale, Notre reconnaissance va également a MM. Stéphane Andenmat- ten, Luigi Realini, Erol Sézerman, ingéniewrs diplémés EPFL, ainsi qu’an D’ Konrad Staudacher, ingénieur diplémé EPEZ, pour leur contribution &Pélaboration du cours de troisidme cycle susmen- tionné Les importants travauc: graphiques ont &té exécutés avec beaucoup de soin par Mf, Jean-Claude Reymond et M~ Mariapia Pettinari. Les manuscrits ont éré dactylograpbiés avec une persévérance digne @#éloges par do" Georgie Ambs et Véronique Roten. M1. Abma- dou Barry, Alain Cuche et Jean-Frangois Klein, ingénieurs diplomés EPEL, ont participé a la mise en forme des chapitres 3 et 4. Les essais, actuellement poursuivis dans nos laboratoires, ont éeé menés a bien grace aexpérience et au savoir-faire de MM. Roland Gysler et André Jayer, mécaniciens. ‘La réalisation de cet ouorage n'a &té possible qu’avec Vappui matériel et moral du professeur Bernard Vittoz, président de EPFL, ainsi qu’avec le soutien efficace de M. Philippe Mattenberger, chef du Centre informatique du département de génie civil de !EPFL. Nous tenons enfin & exprimer notre profonde gratitude dz + [a «Stiftung» de la Société suisse des fabricants de ciment, chan et aypses «» POffice fédéral des routes (OFR), Commission de recherche en matisre de routes dx Département fédéral des transports, des comraunications et de Pénergie (DFTCE) ‘pour les subsides importants qui nous ont été accordés, René Walther Bernard Houriet Walmar Isler Pierre Moia re ee SA BASLE, Pom de Brook, Etats-Unis, 189, i > uéveloppement historique occupe une place importante lusieurs publications récentes qui traitent des ponts 16s [2.161 [2.18]. On se limitare done, dens ce chopitre, pel des aspects les plus marquants de I'évolution de ouvrages, afin de metire en évidence les causes de leur vac lus ancienne tentative de pont haubané remonte & + .orsqu'un Charpentier allemand du rom de C. T. Loos [2.42] congoit un ouviage entiérement en bois tfig. 2.1) Prot do Loesche, Asmagns, 1764, i, es premiéres réalisations de ponts sont de fon hybride, missuspendue, mi-haubande. Elles ont Etats-Unis ot en Angleterre & la fin du XVIF siécle. 1830, dons son «Rapport et Mémcire sur les ponts ‘dusn (2.18), C. L. Navier décrit les ouvrages déja et faitune synthése des connaissances de Vépoque 8 '5 ponts suspendus peuvent présenter deux dispasi- ‘€rentes. ans la premiére, des chaines sont tendves entre des points fixes le plancher repose surces chaines, ou est suspendu au-dessous au moyen de tiges verticals. Dans lo seconde, des tiges inclinges partent des points fixes ot viennent s‘attacher ciauttes points distribués sur la fon- ‘Queur du plancher. La premidre disposition a été générale ment adoptée et parait convenir seule eux grandis ouvrages. Dans ces deux genres de construction, les parties les plus essentielles, celles qui soutiennent le poids ou plancher et des fardeaux auxquels ce plancher donna pessage, se trou- vent tendues cons 'e sens de le longueur. La solidité de edifice dépend de la résistanca de ces piéces & extension, et les ponts dont il s‘agit cifférent essentiellement sous ce rapport des autres ponts, of les pidces principales ne sont jomsis exposées qu’ fiéchir ou 8 se contracter. Les ponts supports par des tiges inclinges ne forment Point. comme les ponts soutonus par des chaines, un sys téme flexible et susceptible de changer de figuie par suite une cistribution dtférente de 'a charge. Si 'on considére les oteaux comme des verges cgides, les parties du plsncher comprises entre le pied de chaque tige, et les tiges elles mémes, comme des fils inextensiblas, Ia figure du sysiéme doi 81re regardée comme invariable et ne peut subir que les légéres macifications dues & llasticis des matéciaux sli me parait qu’au moyen des résultats dont je n'ai pu présenter ici qu'une exposition sommaite, la nature et les Propriéiés des nouvelles constiuctions dant il s'agit sont aussi bien connues que Fon pulse le désirer. En effet, nous owvens non seulement calouler tes effors exercés dans ‘toutes les parties, et les changements résultant de l'action des charges passogéres, ma's apprécier méme les mouve- ments de vibration qui s‘établissent dans les piéces princi pales par l'effet des secousses.» Malgré cette confiance dans les connaissances théoriques Ge époque, C. L. Navier décrit accident survenu au pont de Dryburgh Abbey constnit par J. et W. Smith. D'une pose de 78,20 m et d'une largeur de 1,22 m, la premire version de cot owvrege était suspendue 8 des chalnes inciinges: ‘€nfin. te 18 janvier 1818, environ six mois aprds 'achéve: ‘ment du pont, il survint un coup de vent wes violent, et le 7 o.22 Panu de Onbugh Aton, ne 187. mouvement de vibration dovint si grand que les plus longues chaines incinges furent encore rompues, Ta plate-forme fomportée, at lo construction entiéremant detuite. Pusieus ‘témoins de cat événement s‘accordérent & rapporter qe le mouvement vertical du plencher du pont. avant fa chute, était presque agal-8 son mouvernent horizontal, et sembiai tel ‘ul aurait ax@ capable de jeter dans la rvigre une personne ‘ui $e serait wouvee sur co plancher.» CL Naver artibue fa chute Ge cet ouviage «... au menque ce fxité des chaines inclndes.... Le pont est reconstuit en trois mois (ig. 2.2) La suspension est alors eonsthuée de ‘quatre chaines parabolques, incuvées également dans le F.28- Goon Big, Eo Un 65. pen horizontal, Je taber est dlargi & 1.97 m et do grands petapets rigffant la saction transvorssie. Les améliratons Cnt port principslamant eur les détails de conettuction, alors cue la description do 'efoncrement laze suppaser appar tion d'une insraitté sérodyramique. I faudra ettandre dau 5 accents de c2 type, usgquau plus recent, fa chute du Tacoma Narigys Brcige en 1949, pour que en ceme defi ‘vement e@ phenomene. A cet égard, il est interessant de ccomaater Tétencement de ces deux ouvrages cans le plan horizontal. Le rapport enire a portée centrale Leta argeur B du tabler (Tecoma UB = 77, Dryburoh UB = 66 donne une ‘bonne indication quant ala eégonse d'un pont soumis a des solicitations dyramigues. Ces vajeurs. sont relatvement ‘roches et lsissent arésager un comportement aérodynami ue siete, Un autre accident, suvenu & Niemburg [Alemegnel, met cn évidence efeuties problemes renconirbs & Fépoque (2.1. Un pont de 78 m de lengueur fig. 2.3} construt on 1824 surla sivdre Saale, :'Seraule sous le poids ds le foula en 1825, La cause réalle do 9 rune n'a jamais été annancés official ment, bien que la Iitéracue technique de Tépoque attnbue cale- ce domier résulte de la distance minimale requise par rapport aux ‘branches du mst lest possible de réduire encore la largeur nnécesszire ds lo section en disposant ces branches & FFextérieur du tabi, hors du plan des haubans. Il est elors généralement nécessaire d’équilbrer fs flexion transver- sale du mat, engendrée per la déviation des cébles, 2u moyen d'une entietoise suosrieure; La éalsction de mats consttés de branches verticales ‘est simple et économique. ©) Ponts haubanés pourvus de mats en forme de A + La igi et la stabil de la structure peuvent étre encore ‘améliordes si fon adopte des mats en forme de A dont les ‘branches sont liges de fagon monolithique en leurs son ‘mets, Le tabier et les deux plans de haubans inclings se ‘compertent alors comme une section fernée rigide & le flexion antimetriqus, ce qui réduit considérablement Jes rotations possibles de la dalle de roulerment = Une suspension incinge peut engendrer certains pro- biemes de gatixit transversal, ce qui nécessite un élargis- Sement général de fa section transversale du tabliar ou le realisation locale de consoles au croit des anerages; Lexéoution das mats en forme de A est en général plus Compliquée que celle des méts vertioaux. Ce mode de suspension est particuliérement adapté aux Ponts de trés grande portée, pour lesauels ia stablié aérody- ramigue devient prépondéranta. F. Leonhardt a choisi cette solution pour les projets cu New Burrard Inlet Crossing (Vancouver, pore centrale de 762 m, fig. 3.11) et du franchissement du dauoit de Messine (porée centisie de 1700 m, fig. 2.22). I s'agit des cuvrages les plus grands ccongus & ce jour application d'une telle conception dans le domsine des pponts de petize et moyenne portée nécessite une inelinaison plus importante des plans de houbans et pose par consé- quent de sérieux problémes de gebarit transversal. lis peu- Vent tr@ résolus d'une part av moyen de consoles disposées au droit des ancrages s'il s'agit d'un pont a heubenage ‘concentré (pont Séverin, Cologne, fig. 3.12}, etd'autre part en ra, Saran Fac, 11, ‘tle t2biler s'il s'agit d'un ouvrage & haubanage suspension ‘atérale engendre des maments de flexion i chants correspondents ainsi que les ancrage agissent au bord de la dalle de roulement 18]. Dans cette zone, la conception des détails de jon peut ck enter quelaues difficultés, perti- int s'il s'agit dun tablier en béton. L'ancrage des ‘peut en effet entier en confit avec celui d'une éven- récontainte wansversele 4 SYSTEMES POURVUS DE TROIS NAPPES DE HAUBANS fer d'un pont pourwy d'une suspension latérale & ‘s-Tultiples et présentant une chaussée trae large GQHi=- (|, | TTT} Fg.9°0 Surpenton nla, rhuton ce llons unavesuk Fg. 214 Pras du pnt de Fede, Sis, 1019 4A généralement une solicitation de flexion transversale ssloment supérieure & celle de flexon longitudinale. On peut viter cette disproportion, qui conduit & des tabliers peu ‘omiques, en adoptant une, suspension & tcis nagges de bans, Par cette disposition, las moments de flexion vans- 88x sont récuits d'un facteur quate et leur integrate un secteur hut lonobstant ses avantages evidents, cette conception jamais € exécutée 4 ce jour, pour des raisons sAcombrement optique avant tout. Lors de la soumis- ion du pont de Riddes, en Suisse, A. Walther a propos Solution @ trois nappes de haubans verticsles. (fig tant donné que le pont iranchit le RhOne avec un saib Crenviron 45%, Jes trois branches élaneses du mat ‘at. bien cissociées. Ce biais, ainsi que le choix d'une figuration des haubans on harpe, conférent & l'ouvrege Certaine sobristé. Bien que cette solution se soit avé 4 la plus économique, elle a été jugée trop navatiice et "roussée. lest cependant certain que les eventages (r0- £8 cette conception seront exploités & plus ov moins 1 échéance. 1.38. Vond encembn ds pnts lees Fn a Disseler Alemagre dale, (8 323 Disposition des cables dans la direction longitudinale 3.23.1 DISPOSITION EN HARPE Sie configuration en harpe n'est pas optimiste du poir ue de la statiaue et de l'économie elle sécuit en rover par ses avantages esthétiques incontestabies. Le fait qu Cébies Soient paralaies et se croisent optiquement sou angle constant confére en effet & Touvrege un aspect a ble. C'est ta raison pour laquelle Farchitecte F. Tame insisté pour que tous las pents franchissant le Rhin & Di dort scient réalisés selon ce concept. Malgré lours « fences marquées en ce qui concerne les systémes stati et le mode de construction adoptés, les ponts «Kniabrie "Oberkasselbricke» et «Theodor-Hauss Briicke (ig. sont pours d'une suspension en harpe et former ensemble harmonieux unique eu monde, 323.2 DISPOSITION EN EVENTAIL La configuiation en évemtail consiste 8 fate conve tous les haubans dans fa zone du sommet des 0 9.257 Pont Pascoeneovack, Eas, (271(074 Ll) IS mo | sass | Cotte solution, appliquée & plusieurs ouvrages récents tals le pont sur te Rio Ferand (Nig. 3.16) ou le pont de Pasco- Kennewick tfig. 3.17) peut oifar des aventages détermi- nants ; * le poids total das eddies nécessaires est netteent infé Figur 4 celui caquis par une configuration en harpe, étant donne Finclinaison moyenne plus favoreble des haubsns: v 1 yt i * Tleftort horizontal introduit par le edble dans lo tablier est plus faible: + fe flexion longitudinale des mats cemeure moderée; + il est non seulement possible mais nécessaire de choisi des travées arrigre plus courtes que ls demiponée cen- tale. Sile montage de Fouvrage est réaisé par encorbele- ‘ment, on peut ainsi tres avantage de le stabi offere par 31 Fg. 318. Pom pt eRe Fes osha Abana, gen, 1978 (3.1 Jas piles ou les cules bien avant le clavege de lo travée contale; : « los déplacements du taiier engendrés par les variations de ‘tempSrature pauvent ei absorbés par des joints de ilata- ‘ion conventionnels sisposés au droit des culées, si lon linére ta connexion horijptale entre fes mats et le tabi. Lalisison tabliermat réfisée par les haubans est en effet trop souple.ipour dévalopper des solicitations détermi rant + le flexiblté de Ia structure est favorable dans fe cas des effets de déplacements horizontaux du tabler ainsi que ‘Bour Ie stebiité de Fouvrage face aux actions sismique les cables de retenue de grande capacité portante, ancrés ‘au droit Ces premiares piles ou des culées, conduisent & tune reduction de la déformabilté. des més et du tables, ‘Ay premier abord, cette solution parat moins convancente que a solution en harpe du port de woe de Festhétque, en Taison de eet sinersection optique des haubene suivant Fangle observation. Cet incanvénient est toutes atténae dong lo cas clouvrages de grande porée, comme nous avons dé mentonné ‘Le talon d Acile do cette soliton résce bien plus dans concapton oti réaisaton dof tte des mats, vers laquelle sboutisent théorquemont tous os efbies Une convergence coogi nest pee alge on pratiue, raison pour level i 7 Getnasessoire do sésipipiesanerages dans une zone plus ou ‘nor btendue, suerte géamévie ot importance de Fou ‘rege. Maigré cette réparttin, i Zone fortement slice ne peut généralomert Ete reaisée quau moyen de mesures Compkquées, codteuses et souvent pev élégantes, Cote dif, nhérenie eu mode de suspension en éventa, est mise en evidence per le pont Pesco-Kennewics, dont Fett arcntectural Sensemole et lo conception sont par aileurs parts 3.23.3. DISPOSITION EN SEMBHARPE Une solution intermédiaire entre les configurations limites fen harpe et en éventall permet de combiner de manitre judicieuse les avantages inhérents 4 ces deux conceptions, tout en évitant leurs désavanteges. De fit, une configuration ite on seméharpe s'avére souvent idéale et un grand rom- 32 ‘bre de pants haubenés modernes sont réalisés selon ce principe (fig. 3 En écertant les haubans dans lo partie suptrieure du mét, on facite une bonne conception des détails fancrages, sens ‘pour avtant réduire sensiblemant fs hautour statique et, par conséquent,eficacté du heubanage. Les cables situés prés das mats sont plus inclings que ceux d'une suspension en hharpe, ce qui permet de réduire sensiblement la rigidits souvent génante de le Kaison hovzontale entre les majs et le tata Deel bute srr Fencage x prema ben dans le mBt cins| que pour des reisons desthétique, on adopte en général une prermiéretravée nettement supérioure 8 Técartement norma! des cables dans la partie courante du tebiier. 3.23.4 DISPOSITIONS ASYMETRIQUES Les conditions topographiques, ainsi que les exigences du gabart d'espace libre longitudinal nécessitent fréquerument Te franchissernent d'un obstacle au moyen d'une seule por tée, sans quill soit possible de réaliser TSquiibre & aide d'une travée arrére asymétrique. Dans os ss, ilpouts'avérer jucicieux e'adopter une suspension en forme de «rénes>, caractérisée par une concentration des cables de retenue (ig. 3.231. ‘Le choix de Tnclinaison du tient aniére dépend notsm- ‘ment de la topographie du terrain zinsi que des conditions éoogiques et géotechniques de fe zone d'ancrage. Du point de we de l'économis des haubans, un angle de 45° est ‘optimum. Or, dans le but de reduire le contrepoids ou les ancrages en rocher nécessaites, on tend généralement & réduire le composante verticale de Ia force de retenue en rédvisant la pente des haubans. Les limites de ce raisonne- ‘ment purement statique sont données par des considéretions. eethétique, comme Ie confirme exemple pau convaincant du pont de Spoyer fig. 3.18). West toutefois diffcte d'appréhender Teffet architect d'un ouvrage d'art de fagon objective. Le pont « Lumberjack’s Candle, qui sere prochainement réalisé en Finiande {fig. 3.18), constitue un exemple caractéristique 6 cet égerd. I pparaht en eifet statiquernent peu logique dencrer tous les ‘cébles de retenue au droit dela culée, alors que fon aureit pu protiter ces deux travées de rive ds 42 m pour équibrer, du ‘moins partillement, la ravée centrale de 126 rm. Cependant. force est de constater que le jury, quia attibue le premier prix 5.318 Pos oe Sayer, lemoone Fale, B04 2 ce projet, fut séduit @ juste titre par Foriginalté de s= conception architecturele quis‘insert harmonieusement dans le paysage donné. 3225 TRAVEES MULTIPLES Le principe de ta suspension du tablier au moyen de haubans s' applique également aux ponts a travéos multisles, bien que pou c'ouvrages de ce type sient été réalisée & ce jour (Maracaibo, Génes). Le probleme majeur de cete ‘conception consiste & obienir une stabilté tongitudinale suf- sante sous lection des charges de trafic asymétriques. Permi les trois éléments porteurs d'un pont haubané que sont le tabiiet, les haubans et les mats, seuls ces demiars sont 8 méme d'offrr une résistence suffisante pour stabiliser hhotizontalernent le systéme, En effet, Télancement dun tables haubané est générelerent tel, quil ne peut remplir ‘aucune fonction de ce genre et absence de poims fixes intermeciaires exclut ie recours 8 des cables de retenve, On a pariois propose d'autres modes de stabilstion, par lexempie une liaison horizontale des tétes ce mats réalisée au moyen de cables encrés au rot ces detx culses, Si cette solution artifcielle pevt parftrejudiciouse dv point de we statique, alle ast en revenche esthétiquemant peu convain- cante et présente en outro dimportantes dittioutes de eéal sation. U. Finsterwald proposé, pourle ianchissement du détroit ddu Grand Belt au Danemerk, un ouvrege dont la stabiité est intégratement assurée por des mts us rigides (fig. 32). Ce projet comprenc un grand nombre de travées égeles, d'une fongueur de 350 m, pourvues d'une suspension en harpe. Des joints de detain, destinés 8 réduire les solicitations du tablet sous Faction des efietsciferés et des variations de Temperature sont cisposés au milieu de chaque travée. Une solution similar e ét8 propesée par F. Leonhardt en Inde, pour le franchissement du Gangs. L'ouviage, une Jangueur totale de 1600 m, comprend neut travées de 159m ‘dour travées de tive de 75m. Los mats présentent une configuration en «A longitudinaln dans la partie situee 2u- dessus cu tabi. Les doux branches sont cissocibes on deux parois vericales éiancées audessous du tabier, dans le but de limiter les solicitations ergondiées par los alfets dttérés ft fs variations de température. Ce compromis judicieux, cents les exigences d'une stabil longitudinale suffisante et ig, 318 Pan a Limberies Can, ace (D1 52.20, Projt de ewhieemant oy Gang o se. eorhré .34b celles d'un comportement approprié & Fétat dutlssticn, a permis de réduire le nombre de joints de distation néces- seires, ce Qui est favorable pour Fentretion et la qualité de Towvege (fic. 3.20). 324 Ecartement des haubans Dans Ie construction des premiers ponts haubenés [eae ‘mademes, on s'est généralement contenté de soutenir te tablir rigide & Taide d'un nombre réduit de haubens tsect. 3:1), Le tableau 3.30 montre que des écertements de 30.m 8 744m lport de Maracaibo), nécessitant des sections pouvent atteindre une hauteur de 5m, ont été adoptés. Une tale ‘conception n'est plus économique dens le contexte du marché actuel, du moins dans le comaine des grands ‘euwages, Des tabliers aussi, rigides exigent en. effet une Saal ==e 4 15.321 Donabccko Maton, Alemagn Fda, [38 38 quantité de matériaux importante ¢'une part, at des installe- tions de montage coiteuses dauire part. Dans les cas ‘extrémes, des échafeudages sont parfois nécessaires (pont de Maracaibo. IH faut toutefois constater que les ouvrages réalisés selon tte conception sont elégants et convaincants du point de vue technlaue. Le Kniebrticke (fig 3.2) constitu 'exemple Ie plus marquant. Avec une portée de |. = $20 m et un rapport HL de 3.41320 = 1/85, cet ouviage présente un élancement considerable rendu possible par (ancrage direct de tous les cables de retenue dans des piles de traction, Cette’ concep- ‘ton judiciouse augmente de fagon déterminante ta rgidté dy F323 Pont su Ra Eta, Esage, 231 Sep em {fcomontroote de 228508 Fp 822 Prt de feactisemar odo o Nese IDL systeme global, ce qui permet de franchir la portée de ¢ = 64m entre las haubans avec un tabler de 3,4 m de hauteur et un élancement de hie = 119. Le choix d'un écartement important entre les cables peut parfois s‘imposer aujourd‘hul encore. Le Donaubrocke Met- ten ne présente en occurrence que deux tirants pxécon ‘taints disposds de pert et autre d'un mat central (fg. 3.21). Cette solution s'est avérée avantegouse gar suite de le ‘méthode de conetruction cheisie: le table été réalisé parle procédé du poustege cadancé eu moyen de pilas audaires provisoites, Dens la zone centrale destinée & la nvigation fluvial, ces demiéres ont été remplacées per le haubsnage concentvé, H, Hombery a donné une impulsion déterminante au déve- loopement des ponts hubenés modemes parla conception 21 la rézisation du pont Friedrich Ebert & Bonn fig. 2.18), Premier ouvrege comprenant un grand nombre de cables Felatvemant pau écartés. Cette conception & haubans mult- les offre de nombreux avartages: + le nombre important c'appuis élastiques conduit 3 une flexion longitudinale modérée-du tabier, aussi bien & Ferat de montage quia l'état défintt, ce qui permet uno réalisa- tion simate ot économique selon les principes de encor- bollement par exemple: ‘Jes unités do edbles sont plus feibles que dans le heubs- nage concentré, doi une simplification considérable de leur mise en place et de leur ancrege vas + fe reinplécement des haubans est relativement aisé. Cer mesure s'est déjé averée incispensable, malgrt les dispo tions prises pour lutter contre la corrosion notamment. ans le cas du pont Friedrich Eher. malgré (écarteme réduit des cables, cn a adopté un tablier ¢épzisseur relat ment importante h = 4,2 rm (Glancement de WL = 87) ‘choix dune section rgide & la torsion est da au mode suspension central adeoté, qui engendre des moments torsion importants sous 'sction des surcharges excentrées du vont. Le principe de la suspension multiple s'est rapideme imposé, comme le canfirment les nombreux examples p sentés dans cet ouvrage. S'l s’sgit de ponts trés importan avec des portées de plusieurs centaines de métres, ce conception constitue pratiquement la seule solution possit Vécart optimal entre ies hnaubans dépend de plusieurs pe mettes, en particulier de la tsrgeur et de ‘a forme du tabl Sile teblierest réalisé enacier ou en construction mixtec béton, on peut généralement matriserfacilement son mant= par encarbellement et le choix d'un fate écartement des ht bans n’apporte aucun avantage substantiel. On adopte en @ générale des distances de 18 m 8 25 m. Dans ia projet franchissement du detroit de Messing, établ par te grot Lamberte:Leonhardt, on choisi, pourdes faisons de stabil un tablior métallique de 7 m de nauteur pour franchir is por centrale de 1700 m (fig. 3.22), Par consquent, on 2 retens Ecertement des cables plus important, de 35 m en moyerr TAT TTT THOTT TOT EET | I TOTTI TTT PICT TTT TTT En revanche, s'il s'agit d'un tabier en béton, la concoption 8 raubans multiples distants de 5m & 10 m offre de nor ‘vantages et peut méme s‘imposer dane les ouwrages de grande pore, Le choix de lécartement des cébies depend avant tout des moyens mis en cuvre fos dy mor tege (chariot de bétonnage, engins de levage, etc). Si table est réalisé par éléments préfabriques, une précom leaimie Ge montage destinge au clavage de ces decnieis s‘avére nécessaite. En sevanche, si est coulé en place, il est, possible d'utliser directement les haubans comme étayage at d'évter cette précontrainte de montage. Pendant la phase ‘de dureisseman: du béton, lz compression exercée par le cable dait alos tre transmise 8 la partie 06j8 reasée au moyen de butons appropri. Les reserves émises quant 4 etfet du navbanage ruitiole sur la tansparence et 'skégance des ponts haubanes se sont aver’es injustiiées. Les représentations graphiques des publications donnent en effet souvant une image dele Salts totslement eronée, csr les possiités techniques do impression ne permettent pas de rendre les cébies & [échelle correcte. Ainsi, malgré un écartement longitudinal environ 3 m, les haubans principaux du pont de Rio Ebro do ©. F. Cassado ne donnent pas imoression d'une paroi ope: que. Veffet de transparence et de 1égéretd, resttué sur les ehotographies, est en réaiite étonnant (ig. 323) L’écartement de 3 m mentionné parait tres faible pour un tablier en béton. Ce choix semble avoir at ciete plus par des cconsidSrations d'esthétique que pat les exigences de la ste ve au de Féconemie, O'atleuss. fa solictation de flexion longitudinale maximale dans cette structure n'intervient va sSemblablemient pas dans ta zcre haubange, mais au-dessus de la promisre pile intermedinire adjecente. 3.3. Tablior 33.4 Généralités Comme on 'a déja mentionné, les premiers ponts heubanés mademes présenient un nombre récuit de haubans et la distance entre les appuis élastiques ainsi créés ast générale ment importante, lt esi donc nécessaire de choisir des tabliers elativement rgides, généralement en acier (ig, 2.12 et 3.2. Le poids propre ast ainsi réduit au minimum et etencement de la travée principate varie entee tes valeurs de IL = 160 at h/t = 1/70, 2 exception du Kniebricke cont Vélancement est de WL = W100: catte valeur a &té attointe ‘race au fait que tous les cables de retenue sont rigidement ‘acres au moyen de piles dans les travées de rive Avet Tapearition des ponts 2 haubans multiples. qul 2 favorisé le développement des tabliers en béton. la nécessite de pourvoirls section tansversale d'une grande rigists disp ‘ait. Comme te montre etude parométique (chap. 4), les moments longitudinaux sont d autant plus importants que fe tabler est rigide. Il est donc judicieux de choisir ce dernier feussi souple que possible. Ce fait 3 conduit au développe: 3 ment des ponts haubanés 4 sections trés minces, dont éiancement pout aitaindse des valeurs de Wt = B00. Cependant, Ia rigidité optimale ne dépend pas que de I'écartement ‘des haubans. Le mode de suspension et la fargeur ds pont jouent 6gsloment un rélo d&cisif. Dans le cas de ponts pourus d'une suspension centrale, une grande Tigiité torsionnelle est indispensable, ce qui entraine néces: ‘sairerrent une rigiitéflexionnelle élevée. En rople générale, fon choisit des caissons ou des trelis spatiaux fermés, en acer ou en baton, ‘Sil s'agit de ponts munis d'une suspension latérale mult ple. on peut en principe adopter des tabliers élencés, grant onné que [a flexion longitudinale est relativernent fable et aui'une rigiitétorsionnelle importante n'est pas requise. Les dimensions minimales sont alos dict6es par les solicitations transversales et pat les efforts considérables introdults ponc- twellement au droit des ancrages. Ces deux effets sont doutant plus élevés que [a “argeur du pont ast grande. Si cette derriére est de 0m, valour ususle s'agissant de ponts ‘autoroutlers, la hauteur statique nécessaire est comprise entre 1,2 m et 2m. On est done généralement contronté & eux ofittres de dimensionnement contradictoires dans 16 sens fongitudinal et transversal et West en rénité pou aisé de ‘rouver un systéme qui réponde aux deux exigences de fagon optimale. Cette difficulé constitue rune des raisons pour Jesquelles la suspension axiale est plus raisonnable qu'l n'y paraft au premier abor. ‘Au vu de ce Qui précde, une solution 8 tois napoes de neubans paralt encore plus logiaue, en paniculer si s’agit de ponts tres larges. Cette conception offre Pavantage déterm- nant d'un bon equilibre des solicitations dans le sens longitu- dinal et transversal, ce qui peut conduire & une économie de matiére considerable dans le tablier. Comme nous Fevons: daja mentionné précédemment, une tele sclutlon pose cer ‘ine problemas sur le plan de Testhétique. i est toutefois possible de surmanter cas difficultés de fagon satisfaisante, ‘comme le confirme Vexemple tlustré & la figure 3.14. ‘Avec fa méthode de construction rotenue et les conditions ‘dy marché local, fe choix des matérioux du teblier constitue un des eritares déterminanis concoment économie globale de ouvrage. Le poids propre influence en effet directement les capacités requises pour les haubans, les mats et les fondstions. On peut fe ceiner eu, moyen des valeurs indice tives suivantes: + tableren acier 28> 35kNint + tablier mbete 65+ 85kNin* + tablier en béton 100+ 18 eNime Les cots de fabrication das éléments en acier sont aujour hui toujours plus élevés. West done nécessaire o'analyser soignousement toutes les conséquences du choix d'un type e tablior afin d'obienir globalement [e solution la plus adé- quate. 332. Tabliers en acier Un teblier métalique permet de répondre de facon opt male au critére de l'économie des matériaux. Il est en effet ‘possible de limiter son poids propre & des valeurs qui corres- 38 Ponders & environ un cinquiéme de celles d'une section en beton. itférents exemples caracteristiques de tabliers en acier sont présentés & la figure 3.24. En revanche, malgré la rise en cave de procedés de rationalisation et d'automatisation toujours plus” poussés {notamment en ce qui concerne les dallas orthotropes). 1a ‘éalisation d'une section rensvarsale métafique est aujour dihui deux & quatre fois plus cottouse que son équivalent en. béton. lest done nécessaire que lo poids propre rédut dela dalle de roulernent permette une économie sensibie dans les ‘autres éléments porteurs {haubans, méts et fondations) pour qu'un pont haubané, muni d'un tablisr en acier devienne coneurrental Sil s'agit douvrages de petites et moyennes portées, les cables ne représentent que 10 2 20% du codt global. L'éco- homie réaisable dans le haubanage est par conséquent géné- ralement insuffisante, d‘autant plus que le citére de résis- tance @ a fatigue peut s'evérer déterminant en présence d'un rapportafg élev8. Les conditions sont par contre fondament lament différentes dans le domaine des ponts de grands portée. La réduction du poids propre devient impérative et souls des tabliers ts lagers peuvent étro pris en considérae tion, Le projet de franchissoment du détroit de Messine ‘constitve un exemple caractérstique 2 cet égard (ig. 3.221. ‘On peut réaliser une économie sonsibio en fimitantIutilsa- tion de panneaux orthotropes & la dalle de roulement, Jes autres éléments de la section étant constitués de poutres & me pleine ou de trellis. Ce principe a partiellement été ‘adopté pour le tablisr du pont sur le Rio Parend (ig. 3.25). Lo partie médiane en acier, destinge la circulation routére, est ‘soutenue par un tills spatial. Les caissons latéreux, dont Fun est affecté au trafic ferroviair, sont en cevanche réaiisés entiroment 2 aide des panneaux susmertionnés. La sec- tion transversale du pont Fara au Danemark présente approxi rmativerent les mémes dimensions exterieures (fig. 3.26) Dang fe but d'augmanter la rgicite & le torsion nécassaite Pour une suspension centrale et, par voie stablité agrodynamique, on a toutefcis fermé entigrement lz section, 2.3.3 Tabliers en béton Ligée d'un haubenage multiple, intiaioment développée pour des structures métaliques, s'est rapidement étendue & la réaisetion des tabliars en titan coulés en place ou préfo- briqués. Cette conception permet en effet de construire les pponts par encorbeliement, les éiapes courtes étant directe- ‘ment Soutenues au moyen des cébles definits. Les sofcita- tions ¢e la section wansversele demeurent ainsi moderdes pendant lo realisation et infrastructure nécessaire au mon tage est réduite av minimurs. Le poids propre élevé des tables en béton n'est pas déterminent dans le domaine des patites et moyennes portées. Une telle solution peut égale- ment s‘avéror économique pour des ouvrages plus impor tants, Les premiers ponts haubanés entibrement réalisés en baton ant &t8 congus par R. Morandi (Maracaibo (fig. 2.14), Waci-Kuf, Génes, etc). Ces ovvreges de nature similere sont pourvus d'une section transversale relativement rigide, réai= sée av moyen de pouites pré‘abriquées, la suspension ne ‘consequence, la" ides Conn toner eb ee rete tnnasber tps Sep 36 L TORT TTT se (eee Tecate ———— face Ponce Deano haat Fete wT Las are Fo. 226. Gums do abrs en ace. Fo 2.28 Tostar en aera pont ae Ro Pan Arnis, 1578. Morcha & Factor Alans produisant qu'un seul appui intermédiairo par tavée. Une ‘Conception de ce genre ost aujourd'hui dépassée, du fait dos, importantes installations de montage qu'elle nécessite Le pont de Hoochst, sur le Main 8 Francfor, consttue la premiére application d'un houbanage muttisle pour soutenir Un tabler en béton, Cette stucture remarquable révéle en xtra influence fructueuse qu'un architecte, en occurrence H. Lohmer, peut exercer sur l'esthétique des ponts, Remar- ‘quons toutefois que l'on n'a pas su profier, 8 'époque de sa ‘Galisation, de tous les avartages au'otfre une telle concep- tion: la structure a #t@ bétonnee sur cinve fixe, les haubans tant mis en piace a aide d'un important échataudage. Un el Suvrage serait aujourd'hui réalisé par encorbelnent au moyen des cables dstinités (ig. 3.27). Le pont de Brotonna, suria Seino (1977), constitue un des exemple ies plus matquants de application des technolo: gies nouvelles fig. 281. Cette structure élégante, pourwe Gune suspension axale, présente une travée centrale de 320 m. I s'agit en quelque sorte d'une acapration judicieuse de fa conception du pont Friedich Eber aux possibiliés offenes par le béion préconteint. Le section transversale ‘commporte un caisson unique en beton. avec des bieles inclinges précontreintes qui transmettent les charges des. ames tprétabriquées at précontraintes aur mayan de torans) ‘ux points de suspension, Le montage a até affactue par encarbellement, 8 aide de voussoirs préfabriqués de 4,5 m, ‘ce qui correspond a 'écartement des haubens au niveau du tabiier,

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