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22300 Aaa: eC Exercices corrigés - Formes quadratiques Exemples et propriétés générales Exercice 1 #% - Décomposition en somme de carrés [signater une ereur] [Ajouter & ma feulle exos] lEnoncé ¥ Décomposer les formes quadratiques suivantes en sommes de carrés. En déduire si elles sont positives. 1. a(x, y,2) = 2? + y? + 22(xcosa + ysina) 2 le.y zt) = 2? + By? +42? + + ay + at Indication Corige ¥ On applique la méthode usuelle de la décomposition de Gauss, en reconnaissant le début d'un carré, 1. Ona (2 + cos.az)? + (y+sinaz) (w + cos az) + (y+sinaz)* ae,y, Cette forme quadratique n'est pas positive (sa signature est (2, 1)) 2. Ona ety +t/2)? + 2y? +42? + lee ae, y= t) Cette forme quadratique est positive (et méme définie positive, sa signature est (4,0) Exercice 2 ® - Matrice dune forme bilinéaire [sinater une erreur] [Ajouter & ma feuill dexos] lEnoncé ¥ x M2(i) + R, (A,B) +> Tr( ‘AB) Verifier que y est une application bilinéaire. Quelle est sa matrice dans la "base canonique" de Mo(R)? era] Exercices corrigés - Formes quadratiques xemples et propriétés générales Exercice 1 ¥® - Décomposition en somme de carrés [signater une erreur] [Ajouter a ma feuille exos} lEnoncé ¥ Décomposer les formes quadratiques suivantes en sommes de carrés. En déduire si elles sont positives Ay aesys 2 (2. y2t) = ay? {2 cosa + ysina) + By? +4224 4 Qry + att yt indication ® ICorrige ¥ On applique la méthode usuelle de la décomposition de Gauss, en reconnaissant le début d'un carré. 1. Ona a(x, y, 2) = (« + cos.az)? + (y+ sinaz)* — co: — sin? az’ = (w + cosaz)* + (y+sinaz)? — 2? Cette forme quadratique n'est pas positive (sa signature est (2, 1)). 2. Ona 2 oes aa 3 (x,y, 2,t) = (e+ y+t/2)? + 2y* + 42° + 7 Cette forme quadratique est positive (et méme définie positive, sa signature est (4,0). Exercice 2 ® - Matrice dune forme bilinéaire (Sonsler une erreur [Ajouter a ma feuille exes) lEnonce ¥ Soit ge: Ma(R) x Ma(R) > B, (A, B) +> Tr( AB) Verifier que y est une application bilinéaire. Quelle est sa matrice dans la "base canonique’ de Mo(i)? (4,0), Exercice 2 ™ - Matrice dune forme bilinéaire {signater une erreur] [Ajouter a ma feuille aexos] lEnoncé ¥ Soit ye: M2(R) x M2(R) > R, (A, B) + Tr(‘AB) Verifier que yp est une application bilinéaire. Quelle est sa matrice dans la "base canonique’ de M2(I2)? indication orrigé ¥ Soit A, Bet C trois éléments de M2(IR), et soit \ € R. Alors (A + XB, C) Tr( (A +B)C) =Tr((‘A + A'B)C) = Tr( ‘AC + \'BC) = Tr( ‘AC) + ATr( ‘BC) = 9(A,C) + 9(B,C). La méme démonstration prouve que 9(A, B+ AC) = (A, B) + Ap(A, C) ce qui prouve que ¢ est bilinéaire. La base canonique de M2(IR) (de dimension 4) est constituée par les quatre matrices suivantes : 10 ou Ew= ,Ea= aE ut =(q gh Ba=(q 9) Ba=C On calcule les divers y(Ej,j, Ex) eton constate que cette quantité vaut 1 si (i,j) = (&, 0) et 0 sinon. La matrice de y dans la base canonique est donc: (i oo 0) 0100 > ol of ooo1 Exercice 3 ® - Une forme quadratique sur les polynomes de degré au plus 2 (Sonsier une erreur] [Ajouter @ ma feuille d’exos) lEnoncé ¥ On définit application g sur Ro[-X’ par: p> Baa = ( 00 o1 ). Exercice 3 w - Une forme quadratique sur les polynémes de degré au plus 2(siansler une erreur] [Ajouter & ma feuille fexos] lEnonce ¥ On définit 'application q sur Ro|X] par VP € Ro[X], a(P) = P’(1)? — P’(0)?. 1. Montrer que q est une forme quadratique et déterminer la forme polaire associée ainsi que sa matrice dans la base canonique 2. Déterminer le noyau de q et son cone isotrope. Est-ce que ce sont des espaces vectoriels? 3. La forme quadratique q est-elle non dégénérée? Définie ? Positive ou négative? 4, Déterminer une base de {X?}'. 5. Determiner {1}~ indication P orrigé W 1. On pose ¢ la forme définie par: P,Q € Ra[X], 9 (P,Q) = P'(1)Q'(1) — P'(0)Q'(0) Cette forme est bilinéaire symétrique et sa forme quadratique est g. Donc q est bien une forme quadratique. Un petit calcul nous donne, (aX? + bX +c,a'X? +X +c!) = daa’ + 2ab! + 2a'b. La matrice associée est donc ooo°0 A={0 02 o24 2. Notons JV; le noyau de q. Alors on sait que BN, = ker(A) = Vect (1). N; est un espace vectoriel. Pour déterminer le céne isotrope, remiarquons que l'on a (aX + bX +c) = (2a + b) — 6? = 4a? + dab = da(a +b) done, en notant C, le cone isotrope, Cy = {aX? + bX +c € Ry[X]: a=Ooua+b =O}. Ci, nest pas un sous espace de E puisque X et X? — X sont éléments de C, alors que X?-X+X=x?¢C,. 3. PuisquergA = 2 < 3,la forme est dégénérée, De plus, q(1) = 0 donc la forme n'est pas définie, De g(X*) = 4 >0 etq(X? — 2X) = —4 < 0,on tre quelle nest ni négative ni positive. 4, Puisque , 2A], PLE, WZ) = Cette forme est bilinéaire symétrique et sa forme quadratique est g. Donec g est bien une forme quadratique. Un petit calcul nous donne p(aX? + bX +e,a'X?4HXK 4c) =4 La matrice associée est donc : 000 A={0 0 2 024 2. Notons N, le noyau de gq. Alors on sait que BN, = ker(A) = Vect (1). N, est un espace vectoriel. Pour déterminer le céne isotrope, remarquons que l'on a g(aX? + bX +c) = (20+)? -B=4 donc, en notant C, le cone isotrope, C, = {aX* +bX +c € Ra[X]: a=0 C, nest pas un sous espace de E puisque X et X* — X sont éléments de C, alors que X?-X+X=X?2C,. 3. Puisque rgA = 2 < 3,la forme est dégénérée. De plus, g(1) = Odoncla forme n'est pas définie. De q(X*) = 4 > 0 et q¢(X? — 2X) = —4 < 0, on tre quelle nest ni négative ni positive. 4. Puisque y(aX? + bX +c, X*) = 4a + 2b, on en déduit que : aX?+oX+cE{X*} — > b=-X , ce qui donne {X2}+ = vect(1, X? — 2X). 5. Puisque (aX? + 6X +¢,1) =0, on en déduit que {1}~ = E. 231090 ad: 9 ae? D4 Exercices co! rige. tyes aeons) ‘on en deduit que Exercice 4 ww - Calcul de signature (sgnci« une erreur] [Ajouter & ma feuille d'exos) lEnoncé ¥ Discuter, suivant la valeur du nombre réel a, le rang et la signature dela forme quadratique qo définie par indication orrigé On applique la méthode de Gauss pour décomposer q, en sommes de carrés de formes linéaires, On a (ew. = (a; + 2)? + a(ay — 23)? + (1 +h a2) On obtient alors + Sia < 0,lerang est3 et la signature est (21). = Sia = 0,lerang est 2 et la signature est (2.0) = Sia > 0, lerang est 3 et la signature est (3,0). Exercice 5 seam - Formes quadratiques définies par la trace [Signaler une erreur] [Ajouter ® ma feuille cexos] lEnoncé ¥ Soit d; et d définies sur M,,(R) par 1(A) = (Tr(A))? et d2(A) = Tr(‘AA). Montrer que @; et ¢ sont des formes. quadratiques. Sont-elles positives? définies positives? indication rigé ¥ Pour montrer que ¢ et @ sont des formes quadratiques, il faut trouver pour chacune une forme bilinéaire symétrique que nous noterons (yj ou ¢> telle que )? +x} + (1+a+a°)a3 — 2az qo(z) = 2 + (1+ a)x} + (1404 a")x} + 2x,22 — 2axpz5. 3. xercice 5 www - Formes quadratiques 6finies par la trace {signsier une erreur] [Ajouter ¢ 2 teuille dexos] Enoncé ¥ Soit @; et dy définies sur M, (2) par 1(A) = (Tr(A))? et @2(A) = Tr(‘AA). Montrer que 1 et ¢» sont des formes quadratiques. Sont-elles positives? définies positives? Indication Corrigé ¥ Pour montrer que @ et dy sont des formes quadratiques, il faut trouver pour chacune une forme bilinéaire symétrique que nous noterons ?; ou Y> telle que (A, A) = ¢1(A) et p2(A, A) = o2(A). Pour trouver ces formes quadratiques, on peut soit deviner ce queelles peuvent valoit, soit appliquer la formule de polarisation. Par exemple, on a nécessairement (A,B) = 5 ((Pr(A + BP (Tr(a ~ On vérifie alors aisément que y est une forme bilinéaire symétrique, dont la forme quadratique associée est ¢. De méme, on pose ¢2(A, B) = Tr(*BA), Dautre part, est clairement positive. Elle n'est pas definie positive, dumoins sin > 2, car si Aestla matrice qui ne comporte que des 0, sauf le terme en haut & droite que l'on prend égal a 1, alors A estnon nulle, et (A) = 0. Pour 42, Ie mieux est d’obtenir une expression de #2 en fonction des coefficients dela matrice A. Si A= (a,j), etsiona'AA = (0) ;),0na bee = Dae a Ainsi, (A) = Yo te fe Done, (A) > 0, et do(A) > Odes que A estnon nulle: d» est une forme quadratique définie positive. xercice 6 werw - Formes quadratiques 6finies [signaler une erreur] [Ajouter 8 ma feuile exos) pence) aD et do(A) > 0 dés que A non nulle : @2 est une forme quadrati définie positive. Bemenswe cercice 6 * = - Formes quadratiques $finies [Signaler une erreur] [Ajouter &ma feuille »xos] inoncé ¥ : Soit ¢ une forme quadratique sur E, que l'on suppose définie, Montrer que 6 est soit définie négative, soit définie positive. ndication P Sorrigé Supposons que @ r’est ni definie positive, ni définie négative. Il existe alors ¢ < E avec o(x) > Oety € Eavec $(y) < 0. Posons la fonction définie sur R par g(t) = o(x + ty). Un calcul facile montre que g(t) = PO(y) + 2te(2,y) + O2); oil y est la forme polaire de ¢. gest donc un polynéme de degré 2 qui prend des valeurs négatives (car sa limite en +00 est égale a —oo, puisque son coefficient dominant est négatif) et des valeurs positives, pulsque g(0) = $(z) > 0.11 sannule done, et il existe to tel que g(ty) = 0. Puisque ¢ est define, ceci entraine « + toy = 90 <> © = —toy. On obtient alors (a) = (to)?#(y), et #(2) et d(y) ont méme signe, ce qui estune contradiction! xercice 7 - Forme hermitienne |siansier te erreur] [Ajouter ama feuille dexos} Enoncé ¥ on définit ¢ sur Ca[X] x Ca[X] par A(P.Q) = S', P@Q(—2)de. verifier que estune forme hermitienne. Est-elle positive? négative? définie? indication Ph corrigé —__ nou ter a ma feuille d'exos} inoncé ¥ On définit sur Cn[X] x Cn[X'] par (P,Q) = f°, Ple)Q(—a)de. Verifier que 4 est une forme hermitienne. Est- négative? définie? elle positive? La vérification est immédiate, le seul point un peu plus délicat étantla propriété de symétrie hermitienne, que l'on traite parun changement de variable du typeu = —2. Diautre part, ona > 9(X, X) = Ly 27d = 7 tandis que (1, 1) = ey Idx = 1. La forme n'est ni Positive, ni négative. En considérant le polynéme X + a On peut aussi démontrer quelle n'est pas définie. quadratiques gnaler une erreur] [Ajouter ama cercice 8 weararw - Formes 2 trace nulle|s\ sille Bexos] inoncé Soit F un espace vectoriel euclidien de dimension n. Si g est une forme quadratique sur E, on appelle trace de q la trace de toute Matrice de q dans une base orthonormée. 1. Montrer que cette définition a bien un sens. On souhaite démontrer que la trace deg est hulle si et seulement s'il existe une base orthonormée (e,,..., €,) de E telle que q(e:) = 0 pour touté de {1,...,n}. 2. Montrer limplication réciproque. 3. On suppose que la trace de gest nulle. a. Trouver un vecteur €; denorme 1 de lespace tel que q(e1) = 0. b. En déduire la Propriété voulue. ndication dorrigé ndication —— sorrigé ¥ 1, Soient A et B deux matrices de q dans des bases orthonormales By et B2. Si P estla matrice de passage de By a Bo, alors B = ‘PAP. Or, les bases By et Bz étant toutes deux orthonormales, la matrice P est orthogonale, cest-a-dire que tp = P-!, Onendédult que B= P-'AP, cest-a-dire que les matrices Aet B sont semblables. En particulier, elles ont méme trace. 2. Soit A la matrice de q dans la base (orthonormale) (e1,-.-, €n): Alors ses coefficients diagonaux, qui sont les q(ei), sont nuls. En particulier, la trace de A, done celle deg, estnulle. 3. a. On sait quill existe une base orthonormale (fi, ---, fn) de espace telle que la matrice de q dans cette base soit diagonale. Soit A1,..., An les termes sur la diagonale, qui verifient Di +++ + An = Opuisque gest de trace nulle. Dautre part, si x s‘écrit @=2) fi +--+ +2nfy,alorsona a(z) = iz? +--+ Anz? Ainsi, g(f; + +--+ fn) = 0. Isuffit de poser e1r= (fates t fa)/llfit +++ fal b. On procéde par récurrence sur 7. Si n = 1, lamatrice de gq est carré de taille 1. Elle est done de trace nulle si et seulement si elle est nulle. En particulier, pour tout vecteur normé e, q(e) = Oce qui montre la propriété. Si la propriété est vraie pour toute forme quadratique sur un espace euclidien de dimension n — 1, on considére une forme quadratique q sur E de trace nulle. La question précédente nous dit quill existe un vecteur normé €; tel que q(e1) = 0. Posons F = e} et q/ larestriction de q@ F- Alors q/ est aussi de trace nulle (pourquoi?) et d'aprés lhypothese de récurrence on peut trouver une base orthonormée (e2,..., €,) de F telle que q'(e:) = Opouri > 2. Labase orthonormée (¢),...,€,) convient alors. inoncé Soitq(z,y) =x? +2y+yetN= a Montrer que NV définit une norme sur 2, Calculer le plus petit nombre C > 0 et le plus grand nombre c > 0 tels que ||. 2 < N < C\). \l2. Dessiner la boule unité pour cette norme. ndication P Sorrigé W Il suffit de montrer que q est définie positive. En effet, si on prouve cela, alors la forme bilinéaire symétrique associée a gest un produit scalaire, et V nestrien d'autre quela norme associée a ce produit scalaire. On va donc réduire la forme quadratique. Plus précisément, on va chercher une base orthonormale pour le produit scalaire euclidien et orthogonale pour cette forme quadratique, car cela nous sera utile par la suite, Pour cela, on cherche les valeurs propres et vecteurs propres dela matrice associée 1 1/2 172 1) Un rapide calcul montre que les valeurs propres sont 3/2 et 1/2, une base orthonormale de vecteurs propres associée étant donnée par uy = (1/2/2, 2/2) et uz = (2/2, —/2/2). Ona done, pour tout vecteur X = au + bu de R?, 1 9 1 gM = 3(@ +0) < alan + bus) = oil on a utilisé que la base (u;, us) est orthonormale pour le produit scalaire euclidien. Ainsi, on trouve c > 1/\/2et C < V3//2. Mais, on a N(ui) = V3/V2 et ||ur||2 = 1 Ceci prouve que C > /3//2 set finalement C = /3/\/2. De mame, en calculant N(ug), on prouve que ¢ = 1/+/2. La boule unité pour la norme est donc une ellipse orientée par w; et ws, d'extrémités V3/V2u; et 1/V2uo. Dicer cl telat te late cubic tnectits orthonormée (€2,... ,€,) de F telle que q'(e:) = Opouri > 2. Labase orthonormée (€1,..., €n) convient alors. lications wcice 9 wewem - Norme|signsier une erreur) ser Ama feuile c'exos} oncé ¥ oitg(z,y) = 2? +ay+yetN = Va fontrer que NV définit une norme sur 2? alculer le plus petit nombre C’ > 0 etle plus rand nombre c > 0 tels que |. lz < N < C|. 2. Dessiner la boule unité our cette norme, ication wnigé ¥ suffit de montrer que q est définie positive, effet, si on prouve cela, alors la forme ilinéaire symétrique associée aq est un roduit scalaire, et NV nest rien dautre que la orme associée a ce produit scalaire. On va onc réduire la forme quadratique. Plus récisément, on va chercher une base rthonormale pour le produit scalaire uclidien et orthogonale pour cette forme uadratique, car cela nous sera utile parla uite. Pour cela, on cherche les valeurs ropres et vecteurs propres dela matrice ssociée ( ”) . nrapide calcul montre que les valeurs ropres sont 3/2 et 1/2, une base rthonormale de vecteurs propres associée tant donnée par wi = (2/2, V2/2) et » = (2/2, —-V2/2). Ona done, pour tout acteur X = auy + bun de’, XP = g (2 +B) < alam + bus) = on a utilisé que la base (1, u2) est rthonormale pour le produit scalaire uclidien. Ainsi, on trouve c > 1/V/2et 1 < V3/V2 Mais, ona N(u1) = v3/v2 t\fu [a = 1. Ceci prouve que C > V3/v/2 at finalement C = /3/1/2. De méme, en alculant (uz), on prouve que c 1/2. a boule unité pour la norme est donc une ilipse orientée par uy et wz, dextrémités 73/\/2uy et 1/V2u2 * =

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