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DANNAMI Fatima Zahra Histoire Et Théorie Des Villes
DANNAMI Fatima Zahra Histoire Et Théorie Des Villes
Titre :
L’humanité, guide d’Accouchement et de métamorphose de la ville
Et en troisième lieu la ville, qui va prendre ses marques et rapidement se distinguer de son
ancêtre le village et pas seulement par la taille… Cependant elle conservera les traces
ancestrales dans sa génétique qui ne cesse de croître tant que l’humanité ne cesse d’évoluer.
Dès lors, les premières villes fleurissent, l’homme pratique l’agriculture et le peuplement est
désormais possible avec plus grandes densités, impliquant l’apparition de nouvelle pratique
voire le commerce, qui permit la survie de population d’artisans dans la ville, des dirigeants,
des marchands, et leurs armées… survivant des impôts des compagnes.
En Antiquité, Les actions commerciales et leur prospérité a astreint la mise en place des
réseaux de transport et les voies de communications.
Les premières institutions administratives furent créées par la suite, afin de gérer ce nouveau
type d’air, d’espace et de contrat ; une mutation totalement distinguée des milieux ruraux. Le
même schème de développement d’urbanisme vit le jour chez d’autres civilisations, tel que
les Grecques avec lesquelles les plans d’aménagement hippodamien et en damier furent
démocratisés, des organisations particulières virent le jour tel que la ville haute pour les
divinités, la ville basse pour le commerce et les quartiers spécialisés à Athènes. Ainsi que les
Romaines, avec lesquelles la ville romaine répondait à la fonction de potentialité et de pouvoir
avec la fondation de l’amphithéâtre, le forum et les temples…
Après une décadence au début du Moyen âge, la ville connut un essor voire un
développement urbain en jeu des activités commerciales et logistiques entre les diverses
régions d’Europe, d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie. La ville de Constantinople, Bagdad
ou Tombouctou jouait un rôle commercial et intellectuel important. La ville médiévale est
désormais le titre de l’essor de la ville, l’urbanistique médiévale a développé des mouvements
historiques développant le fait urbain en cette époque, telles les structures urbaines bastides en
France. Les habitants de la ville sont nommés des ‘’Bourgeois’’.
Le pré-urbanisme quitta le ring laissant place à l’urbanisme qui s’en oppose vu qu’il est le fait
non de penseurs utopiques mais de professionnels visant à mettre en œuvre, de façon
concrète, leurs idées.
De plus, avec la révolution industrielle, les villes ont connu un développement titré par
la « révolution urbaine ». Nous parlons de la plus grande migration qu’a connu l’humanité, la
migration rurale vers la ville à la recherche d’emploi dans les usines, et vu l’attrait qu’elle
présentait malgré les conditions difficiles prévues pour la population. Cet exode a créé une
vague d’urbanisation de poids, une urbanisation innovée techniquement avec les machines à
vapeur créant les chemins de fer et inventant de nouveaux défis pour l’urbanisation
industrielle. Cependant en cette époque 10% de la population habitait en ville.
Après la fin de la guerre, la ville a connu encore une fois une prospérité où le mouvement
urbain était sur un plan planétaire. C’est le progrès des activités et des échanges commerciaux
internationaux en plus de la décolonisation qui ont boosté le développement, le progrès et la
croissance urbaine. Spécialement L’Asie, l’Afrique et l’Amérique latine ont connu des
agglomérations urbaines à développement rapide. Y fut preuve l’augmentation du taux
d’urbanisation qui atteignit 45% vers la fin du XXème siècle, surtout avec la puise des racines
avec Carda et Haussmann, spécialement après les congrès et la charte d’Athènes qui ont
impliqué l’adoption d’un modèle universel de la ville.
A l’aube du XXIème siècle, la balance de l’effectif des habitants fut penchée au détriment de
la ville ; Pour la première fois dans l’histoire humaine urbaine, la ville abritait plus de nombre
d’habitant que le milieu rural. Ensuite, les villes se concurrencèrent, se développèrent et
continuèrent toujours à s’améliorer cherchant constamment à satisfaire les besoins de
l’humanité en se basant sur des enjeux sanitaires, environnementaux, sociétaux et
réglementaires. Jusqu’à ce qu’on atterrisse sur la ville d’aujourd’hui, le contrat inévitable
omni-vivant de l’habitat humain.
Après tout, l’humanité s’est donnée de son tout afin de construire la ville, celle-ci qui de nos
jours construit l’humanité ; Toutes les bonnes choses que nous construisons finissent par
nous construire…