Module 

: Résoudre les problèmes mathématiques liés à la logique.

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UTILISATION DU BINAIRE EN ELECTRONIQUE
a/ Nécessité du binaire
Les fonctions électroniques de type Logique, ou Digital, ou encore Numérique (à opposer
aux fonctions de type Analogique) font appel à la notion de Présence ou Absence d’une
information. Leur fonctionnement est donc basé sur l’analyse de deux états possibles d’une
information élémentaire.
Elles utilisent donc un langage binaire. Ainsi les deux états possibles que peut prendre
l’information digitale élémentaire sont repérés 0 ou 1. On parle aussi pour différencier ces
deux états d’Etat Haut (H = « High ») ou d’Etat Bas (L = « Low »).
La correspondance haut, bas et 1, 0 la plus utilisée est celle dite de la Logique Positive. Dans
ce cas le niveau H est dit « vrai » et correspond à 1, le niveau L est dit « faux » et correspond
à 0. La Logique Négative, peu utilisée, applique le contraire.

b/ Information binaire élémentaire

Exemple d’une information binaire destinée à l’allumage d’une diode électroluminescente:

c/ Mot binaire
La nécessité de traiter des informations complexes nous oblige à travailler sur des ensembles
de « bits » n’ayant un sens que s’ils sont considérés dans leur ensemble.
Un Mot Binaire est constitué de plusieurs bits. Il y a autant de liaisons électriques que ce
qu’il y a de bit dans le mot binaire.

Exemple de mot binaire:

Chaque fil délivre une tension ou pas (deux états logiques) par rapport au point de référence
(0v ou masse). L’information binaire est l’ensemble des quatre bits élémentaires, on dira ici
qu’il s’agit du mot A constitué des 4 bits a0 à a3.

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d/ Les codes binaires utilisés en électronique
* Le binaire naturel
(note à l’enseignant: si nécessaire faire à ce stade du cours une information sur l’addition en binaire)
Il s’agit du code le plus simple, à chaque état on ajoute 1 pour obtenir le suivant.
La table du code binaire naturel est la suivante:

* Le D.C.B. ou B.C.D.
Le passage du décimal en binaire naturel et inversement nécessite des calculs.
Afin de ne pas trop s’éloigner du système décimal et de faciliter l’affichage des informations
(affichage généralement réalisé en décimal), on utilise un code « intermédiaire » entre le
binaire et le décimal: le B.C.D., abréviation anglaise de Binary Coded Décimal encore
dénommé D.C.B., abréviation de Décimal Codé en Binaire.
Chaque chiffre d’un nombre décimal codé en binaire est codé séparément sur quatre bits en
binaire naturel (donc utilisation limitée aux codes binaires de 0000 à 1001).

Exemple: soit à coder en B.C.D. le nombre N = (1380)10.

Unités = 0 0 en binaire = 0000
Dizaines = 8 8 en binaire = 1000
Centaines = 3 3 en binaire = 0011
Milliers = 1 1 en binaire = 0001
N = (1380)10 = (0001 0011 1000 0000)BCD

e/ Combinaisons en binaire naturel

* Une variable à 1 bit ne peut prendre que deux valeurs 0 ou 1, il n’y a donc que 2
combinaisons possibles.
* Une variable à 2 bits ne peut prendre que quatre valeurs 00, 01, 10, 11, il n’y a donc que 4
combinaisons possibles.
* Une variable à 3 bits ne peut prendre que huit valeurs 000, 001, 010, 011, 100, 101, 110,
111, il n’y a donc que 8 combinaisons possibles.
* ...

* D’une manière générale: UNE VARIABLE BINAIRE A « n » BITS PERMET

D’OBTENIR 2n COMBINAISONS DIFFERENTES

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4/ EXERCICES D’APPLICATION
Convertir les nombres suivant en binaire naturel, en B.C.D. et en Hexadécimal.
Nota: les calculatrices ne sont pas autorisées.
(1024)10, (4659)10, (2860)10, (1525)10, (1023)10.

Réponses:

Convertir les nombres suivant en binaire naturel, en B.C.D. et en Décimal.

(FF)16, (4A1)16, (FC1)16, (EEDF)16, (1D1)16.

Réponses:

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Les opérations arithmétiques en binaire

Le nombre signés : Dans cette représentation, le bit le plus à gauche indique, par
convention, le signe. Traditionnellement on utilise 0 pour représenter un nombre positif et 1
pour représenter un nombre négatif.
0 110100 +52
1 110100 -52
Le premier 0 et 1 sont des bits de signe.

On constate que l’addition binaire ne fonctionne pas correctement pour les nombres négatifs
avec la représentation binaire signée si on ne traite pas à part le bit de signe.
L'addition :
Le fait de travailler en base 2 ne change rien aux règles profondes qui lient les nombres. On
peut donc dire qu'en binaire, les opérateurs existant en base 10 s'appliquent avec les mêmes
règles.
Savoir additionner : Une fois encore le principe est le même
que dans le système décimal.
Effectuer l’addition décimale:

Ceci n’est possible que parce que vous connaissez les tables d’addition par cœur.
Pour compter en binaire. On fait de même, sauf que les tables d’addition sont terriblement
plus simples :

L'addition :
L'addition en binaire garde les mêmes règles que l'addition en décimal, on y retrouve les
propriétés de commutativité et d'associativité des additions décimales.
Mais regardons les additions d'un bit par un autre.

1+1+1=11

L'addition  exemples (nombres représentés sur 8 bits) :

_

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La multiplication :
La multiplication binaire se réalise comme une multiplication décimale.
C'est peut être un peu lointain pour vous, mais quelle est donc la méthode que vous utilisez
pour multiplier 2 nombres en base 10 ?
La méthode utilisée consiste à multiplier le premier terme par l'unité du second, et d'inscrire le
résultat de cette multiplication sous la première barre. Puis de décaler d'une colonne vers la
gauche et de faire à nouveau la multiplication mais cette fois ci en utilisant les dizaines, et
ainsi de suite jusqu'au terme le plus élevé du second membre. Une fois toutes les
multiplications réalisées, on additionne les résultats pour obtenir le produit de la
multiplication.
En binaire, on utilise la même méthode, mais cette fois ci, c'est encore plus simple puisqu'on
ne multiplie que des termes qui sont 1 ou 0. Or il est connu de tous que 1 est l'élément neutre
de la multiplication et zéro l'élément nul. De plus, la multiplication binaire conserve les
mêmes règles de commutativité, d'associativité et de distributivité que la multiplication
décimale.

Vérifions si en décimal nous n'aurions pas obtenu le même résultat que celui obtenu en
binaire. Le résultat de l'opération binaire est 8730. Or le premier terme est 90 et le second 97
dont le produit est 8730.

La multiplication  exemple (facteurs représentés sur 8 bits) :

_

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La soustraction :
Encore une fois, la soustraction binaire est identique à sa sœur décimale, tant au niveau des
propriétés que de la méthode de calcul.

La vérification est immédiate puisque à gauche, on a la traduction décimale des termes

binaires de droite (exception faite des retenues).

La division :
La division binaire est le reflet exact de la division décimale. On utilise une nouvelle fois les
mêmes méthodes, et les mêmes propriétés s'appliquent.
Exemple :

Sur ces deux derniers exemples, les plus perspicaces d'entre-vous ont du se dire que le hasard
faisait bien les choses puisque les résultats de la soustraction et de la division étaient
respectivement positif et entier. Je ne vous cache pas qu'il n'est pas rare (en binaire comme en
décimal) de trouver, soit des nombres à virgule (ensembles З, Θ ou 3), soit des nombres
négatifs (ensembles 9, З ,Θ ou 3).
La division  exemple (dividende représenté sur 8 bits, diviseur sur 4 bits) :
_

Correspond à :
133 = 9 × 14 + 7

Exercices :
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Effectuez les opérations suivantes sans vous aider d'une calculatrice.

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