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Economie de La Sante
Economie de La Sante
CONOMIQUES ET DEVELOPPEMENT
DEPARTEMENT : SCIENCES ECONOMIQUES
SUPPORT DE COURS
ECONOMIE DE LA SANTE
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INTRODUCTION GENERALE
I - La Notion d’économie
L'Economie est l'étude de la façon dont les personnes et la société emploient des
ressources productives rares (pour lesquelles des utilisations alternatives sont
possibles) pour produire différentes marchandises, les distribuer dans les différents
groupes de la société à la satisfaction de besoins nombreux et illimités. Notez que
par « ressources rares », les économistes ne veulent pas dire situation précaire
(comme une famine). Ils désignent des ressources qui sont insuffisantes pour
répondre à la demande.
Le but principal des économistes est de trouver des moyens pour allouer les
ressources plus efficacement. Il y a différents types d'efficacité en termes
économiques. L’efficacité peut signifier: l’utilisation d’un nombre plus réduit
d'entrées pour produire un résultat donné, ou maximiser les résultats à partir d'un
nombre défini d'entrées (c'est l'efficacité technique).Où réaliser cela de la façon la
moins coûteuse (efficacité économique). Ouencore allouer des ressources entre
plusieurs activités possibles, de manière à maximiser globalement le bénéfice
(efficacité allocative).
Quoi qu'il en soit, la société ne demande pas toujours que les ressources soient
allouées avec une efficacité parfaite. Il peut être inefficace de fournir des services à
des régions isolées ou de subsidier le prix des aliments ou d'établir un salaire
minimal, mais la société demande tous ces services pour que l'allocation des
ressources soit équitable. L'équité est un autre concept clé en économie, il signifie
justice. L’équité veut dire que:
1) les personnes devraient être traitées de la même manière si elles ont un problème
similaire, peu importe leur origine sociale ou géographique, ni leur salaire. C'est
l'équité horizontale.
2) les personnes devraient payer des sommes différentes, en fonction de leurs
possibilités de le faire. C'est l'équité verticale.
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La manière la plus commune d'allouer des ressources est le mécanisme de marché.
En termes économiques, le marché est un ensemble d'arrangements par lesquels
des vendeurs et des acheteurs sont en contact pour échanger des biens ou des
services. Une grande part de l'économie concerne le fonctionnement du marché,
par ex. la demande de l'acheteur pour les biens et le désir du vendeur de les fournir
interagissent pour déterminer les prix. Vous pourrez entendre les termes: économie
positive et normative.
L'économie positive est l'étude des biens et services produits sur le marché, des
ressources utilisées pour les produire et de comment elles sont distribuées.
L'économie normative va plus loin. Elle essaye d'estimer quels biens et services
seront produits, quelles ressources vont être employées pour les produire et
comment on les distribuera pour maximiser le bénéfice pour la société.L’économie
de la Santé est une forme d’économie normative, aussi appelée “économie du bien-
être”; son but est d’estimer combien le travail économique contribue au bien-être de
la société.
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De façon spécifique les auditeurs doivent être capable de :
- Définir l’équité horizontale et verticale ;
- Etablir d’une part, un lien réciproque entre croissance et santé, et d’autre part
entre développement et santé ;
- Calculer et analyser les indicateurs de santé ;
- Analyse les déterminants de la santé ;
- Définir et distinguer les notions de coûts ;
- Calculer les coûts des services ou des prestations ;
- Expliquer l’importance de la rentabilité d’un programme de santé ;
- Déterminer la rentabilité d’un programme ;
- Déterminer l’efficacité d’un programme ;
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PREMIERE PARTIE : LA SANTE UN FACTEUR DE DEVELOPPEMENT
ECONOMIQUE ET SOCIAL
Il est largement admis que les hommes sont à la fois les acteurs et l’objectif du
développent. Nous devons donc comprendre les relations qui existent entre la
croissance économique et le développement social, notamment dans le domaine de
la santé. Dans ce contexte, il faut distinguer entre les objectifs et les moyens utilisés
pour les atteindre.
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CHAPITRE 1 : LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET LA SANTE
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B - La bonne santé, facteur de productivité, d’emploi et de croissance
économique
Les relations entre les différents secteurs d’une économie (notamment entre le
secteur de la santé et le reste de l’économie) sont souvent ignorées par les pays en
développement qui s’attachent à atteindre des objectifs socio-économiques
généraux ou sectoriels. Les politiques macroéconomiques adoptées,
particulièrement dans les pays de l’Afrique subsaharienne, pour résoudre les crises
économiques ne protègent pas efficacement la santé des gens. Les dirigent et les
planificateurs sont même en partie responsables des problèmes du secteur de la
santé car ils n’ont pas incorporé dans les politiques macroéconomiques et
sectorielles les mesures nécessaires pour atténuer leurs éventuelle répercussion
négatives sur la santé.
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Au cours des années 80, la plupart des pays de l’Afriques subsaharienne et
d’Amérique latine ont traversé de graves crises économiques. Pour y remédier, leurs
gouvernements ont lancé des programmes de stabilisation et entrepris des
ajustements structurels ainsi que des réformes de leur politique économique. Crises
et réformes ont eu des effets défavorables, non seulement sur la croissance
économique, mais aussi sur la distribution du revenu, sur l’incidence de la pauvreté
et sur la santé. Les répercussions de ces bouleversements économiques sur les
groupes de population dépendent de leur niveau socioéconomique. Alors que les
ménages et les individus à des revenus élevés sont souvent en mesure de subir une
perte de revenu temporaire, ou même durable, sans que la satisfaction de leurs
besoins essentiels en matière d’alimentation, de logement, de nutrition et de santé
ait à en souffrir outre mesure, les pauvres ont rarement les ressources nécessaires
pour qu’une baisse de leur revenu n’ait pas des conséquences graves à cet égard.
Quant bien même ces baisses de revenu frapperaient de la même manière tous les
groupes de population, les pauvres en souffriraient davantage.
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CHAPITRE 2 – MESURE DE LA SANTE
Dans l’idéal, les indicateurs de santé utilisés devraient appréhender l’ensemble des
composantes du concept d’état de santé tel qu’il est défini par l’Organisation
mondiale de la santé : « un état complet de bien-être physique,mental et social », ne
consistant donc pas seulement en une absence de maladies ou d’infirmités. Pour
répondre à cette définition large, ils devraient à la fois comprendre des indicateurs
classiques tels que la mortalité, la morbidité ou la santé fonctionnelle, mais
également des indicateurs de « santé positive » du type qualité de vie. La
disponibilité et la qualité de ce type d’indicateurs ont progressé dans les périodes
récentes, notamment à travers l’engagement de l’OMS.
Dans ce cours, nous nous intéresserons aux indicateurs de santé. Ces indicateurs
peuvent prendre plusieurs formes : la valeur relative (%) ou la valeur absolue
(effectif).
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A – Les indicateurs de morbidité
La morbidité est le nombre de malades ou le nombre de cas de personnes touchées
par une pathologie dans une population à un moment donné. Pour mesurer la
morbidité on utilise deux autres indicateurs : l'incidence et la prévalence.
1 - L'incidence est le nombre de nouveau cas dû à une pathologie dans une
population.
Ex : le nombre de nouveau cas d’Ebola en 2014 au Libéria.
Nombre de malade
Taux de morbidité = X 100 000
Population totale
Nombre de décès
Taux brut de mortalité = X 1000
Population totale
Le taux brut de mortalité est un indice utilisé pour décrire la mortalité dans une
population en tenant compte de l'effectif de cette population.Il décrit la mortalité dans
la population générale (sans référence particulière à un sous-groupe). Il est calculé
en rapportant les décès enregistrés dans la population pendant une période donnée
(généralement une année) à l'effectif de cette population. Pour éviter de manipuler
des fractions décimales, le taux de mortalité est généralement calculé pour 1.000,
10.000 ou 100.000 habitants.
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La mortalité spécifique
Si l'on s'intéresse à une cause particulière de décès, le taux brut de mortalité pour
cette cause se définit comme suit :
Nombre de personne décédé par maladie
Taux de mortalité par maladie = X 100
Nombre total des décès
C – L’effectif de décès
L'effectif (ou le nombre) de décès est l'indicateur de mortalité le plus simple. Les
effectifs de décès peuvent être analysés toutes causes confondues ou répartis par
cause, pour une ou plusieurs années, en fonction des variables enregistrées :
D - L'espérance de vie
L’espérance de vie est le nombre moyen d'année qu'une génération peut espérer à
vivre à la naissance.
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Remarque :
Chaque fois que l'on parle de taux c'est toujours un rapport.
A- Le QALY
Le QALY est l’acronyme anglais de « QualityAdjusted Life Year » ou « année de vie
ajustée par sa qualité » en français. Cet indicateur vise à estimer la valeur de la vie.
Il a été proposé en 1977 par Weinstein et Stason. Il est issu de l'application à la
santé publique de la théorie de l’utilité en économie, et peut être comparé avec un
autre indicateur utilisé par l’OMS (DALY). Le QALY est une mesure de l’utilité
perçue par les patients d'une action médicale qui correspond à une année de vie
gagnée. Elle vise ainsi à évaluer simultanément l’espérance de vie avec la notion de
qualité de vie.Une année en bonne santé correspond à un QALY 1 ; une intervention
causant la mort correspond à un QALY 0 ; une année dans laquelle l'intervention
thérapeutique permet de prolonger l'espérance de vie effective tout en affectant les
conditions de vie (par exemple en évitant le décès au prix d'un handicap) sera située
entre 0 et 1.
B - Le DALY
Le Daly est l’espérance de vie corrigée de l’incapacité (en anglais DALY, Disability-
adjusted life year).Les DALYs sont associées à des éléments conceptuels et
méthodologiques plus complexes, développés conjointement par l’OMS et la Banque
mondiale dans le cadre du projet « Burden of disease ». Elles évaluent le « fardeau
de la maladie » en termes d’années de vie perdues par la mortalité prématurée et
d’années de vie en bonne santé perdues en raison d’incapacités, en pondérant les
années de vie par une échelle d’incapacité, ainsi que les pathologies à l’origine de
ces pertes potentielles. L’échelle d’incapacité varie de 0 à 1 (0 représentant une
santé parfaite et 1 la mort) ; elle a été déterminée dans les années quatre-vingt-dix
grâce à l’interrogation d’un panel d’experts.
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CHAPITRE 3 – LES DETERMINANTS DE LA SANTE
La santé n’est pas en elle-même quelque chose qui peut être acheté ou vendu :
dans certaines situations, aucune somme d’argent dépensée en traitements ne peut
ramener la vie ou la santé. Ce sont les soins de santé qui sont des biens
marchandables (la santé n’a pas de prix, elle a un coût). En pratique, l’économie
de la santé est l’application de théories et technique économique pour pourvoir aux
besoins en soins de santé (préventifs ou curatifs). On a souvent mis en doute le rôle
de l’économie dans la fourniture des soins de santé. L’argument était que, les soins
de santé devraient être prodigués sur la base de la nécessité de soins, mais pas sur
un calcul d’efficacité. Mais en réalité, comme le savent les responsables sanitaires,
les ressources sont toujours limitées et les problèmes de ressources influencent
inévitablement les décisions. Le rationnement des soins de santé étant une réalité.
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II - Du besoin à l'offre de soins.
Ce Schéma présente les relations entre le besoin, la demande et l'offre de soins.
BESOIN
OFFRE DEMANDE
A- Le besoin de santé
a) Définition
Le besoin de santé se définit comme la différence entre un état de santé observé et
un état de santé désiré.
b) L'offre de santé
A la demande de santé doit donc correspondre l'offre de santé qui est constituée de
l'ensemble des biens (médicaments, lunettes, appareillages...) et des services
médicaux proposés aux individus(consultations médicales par exemple, à titre
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préventif ou curatif) par les fournisseurs de santé(professionnels de santé et
établissements de santé).En théorie, l'offre de santé devrait être parfaitement
s’ajustée aux besoins réels de santé et satisfaire la demande.
-Les sources de financements sont des entités qui fournissent les fonds, telles que le
Ministère des Finances, les bailleurs et les ménages ;
- Les agents de financement sont des «intermédiaires» qui gèrent les fonds et
décident comment ces fonds sont affectés. Ils répondent à la question : «qui gère et
organise les fonds?». Parmi ces agents de financement on trouve notamment le
Ministère de la Santé, les ONG, les ménages. Ces derniers peuvent jouer le rôle de
source et d’agent de financement. Ils sont notamment considérés comme agents de
financement pour ce qui concerne leurs versements directs aux prestataires ;
- Les prestataires sont les utilisateurs des fonds affectés à la santé. Ce sont les
entités qui fournissent ou administrent réellement le service de santé, comme les
hôpitaux, les centres de santé, les pharmacies, etc. ;
-Les Prestations (fonctions) sont les services qui sont fournis tels que les soins
curatifs, les soins préventifs, les médicaments, l’administration, etc.
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Tableau 1 : Extrait du résumé des principaux résultats des CNS 2007 et 2008
Indicateurs Socio- Economiques Généraux 2007 2008 Variation
08∕07
Franc XOF Franc XOF Franc XOF
Indicateurs Macro-économiques
Budget du MSHP/budget de l’Etat 4,7% 4,5%
Indicateurs des Comptes Nationaux de la Santé (comptes généraux)
Dépense Totales de Santé rapportée au PIB 5,7% 5,7%
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C- Déclarations et engagements sur la Santé (contexte législatif)
Plusieurs déclarations et engagements ont été pris au niveau mondial que régional.
Il s’agit notamment de la :
-Le Programme d’action d’Accra (PAA) qui a été adopté en 2008, s’appuis sur les
engagements pris dans la déclaration de Paris.
Au niveau régional, plusieurs engagements ont été pris par l’Union africaine
concernant le VIH, la tuberculose et le paludisme. Nous en citerons que deux.
- Maputo, 2003 S’engage à promouvoir les partenariats avec les Nations Unies et les
laboratoires pharmaceutiques entre autres, afin d’augmenter la production locale et
régionale de médicaments génériques abordables.
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DEUXIEME PARTIE : LE CADRE DE L’EVALUATION ECONOMIQUE
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CHAPITRE 4: QUELQUES CONCEPTS DE BASE EN EVALUATION
ECONOMIQUE
I - Le coût d’opportunité
Le coût d’opportunité représente la valeur du bien ou du service auquel il faut
renoncer pour se procurer tel bien ou service. Exemple: si vous voulez plus de
médecins, soyer préparé à avoir moins de scientifiques ou professeurs.
II - L’analyse marginale
Les bénéfices marginaux sont ceux qui résultent de petits changements dans les
intrants.Les coûts marginaux sont des coûts requis pour produire une unité
additionnelle des mêmes biens ou services.
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Les ressources sont allouées d’une façon optimale et le bénéfice total maximal est
atteint seulement si le bénéfice marginal de chaque activité est le même.
Question : Quel programme coûte plus cher par rapport à la valeur actuelle nette?
Correction :
VAN =( )
+( )
+( )
+⋯+( )
Programme A ?
Programme B ?
IV - Efficacité économique
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La meilleure utilisation des ressources pour atteindre un objectif, pour traiter le
nombre maximal de patients ou obtenir le gain maximal en santé.
Pour les économistes, le coût est la valeur des ressources engagées pour obtenir
une production. Ainsi, le coût d’un programme ou projet de santé est la valeur de
l’ensemble des moyens nécessaires à sa réalisation. Ils correspondent aux
ressources investies dans une activité et qui ne peuvent plus être utilisées pour
autre chose. On parle de « coût d’opportunité ».
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Le coût économique d'une maladie peut être divisé en trois catégories de coûts
différents:
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soit, certains programmes sont capables d'éviter des frais capitaux importants en
utilisant des ressources partagées (voir frais généraux ci-dessous) ou des donations.
Presque tous les éléments capitaux se dégradent. Que ces éléments capitaux soient
achetés, partagés ou reçus par donation, le coût de leur dégradation (appelé
dépréciation) doit être quantifié comme étant un coût du programme. La réduction de
valeur des ressources capitales au long de la durée d'action d'un programme devrait
être mentionnée et la dépréciation devrait être subsidiée, comme un coût dans le
budget, de façon égale sur toute la durée d'action du programme.
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B- Le coût marginal
Le coût marginal est le nom donné au coût supplémentaire de la production d'une
unité supplémentaire de résultat par le même programme. Généralement, ceci n'est
pas simplement une charge en plus du coût moyen, pour les raisons suivantes. Si le
programme ne fonctionne pas à plein rendement, alors l'unité supplémentaire peut
profiter des ressources existantes et le coût marginal sera plus bas que le coût
moyen. Néanmoins, si le programme fonctionne déjà à plein rendement, la demande
de production d'une unité supplémentaire nécessitera des investissements en
personnel ou installations et le coût marginal sera plus élevé que le coût moyen.
Remarque
CONCLUSION GENERALE
Il est bien entendu indispensable de s’appuyer sur des indicateurs généraux,
simples ou plus synthétiques, pour étayer les choix en matière de politiques de
santé. Comme le montre cette synthèse pourtant partielle, de nombreux indicateurs
ont été conçus à cet effet. Leur interprétation n’est pas toujours aisée. Notamment,
le classement des pathologies et donc les préconisations de priorisation peuvent
fortement varier selon le choix des indicateurs.
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Références bibliographiques
Behrman J. (1995), « Sante et croissance économique : théorie, réalité et politique ».
In : Environnement macroéconomique et santé, avec l’étude de cas dans les pays
les plus démunis. Genève, .291P. A, F ISBN 2-90-9455-27-0
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UNAIDS, Cost-effectiveness analysis and HIV/AIDS, technical update, august 1998.
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