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BELLIHI Hassan
BAZI Mohamed
École Nationale de Commerce et de Gestion,
Faculté des Sciences Juridiques
Université Ibn Zohr, Agadir, Maroc.
Économiques et Sociales Mohammedia,
Bellihi@gmail.com
Université Hassan II - Casablanca, Maroc.
Mohamed.bazi@univh2c.ma
The state of the art of entrepreneurship, classic and social, reflects a divergence of opinion and a
multitude of appreciations leading to a lack of consensus among researchers. In this paper, we are
interested in rural entrepreneurial initiatives comparable to Social Business. We seek to
understand their cross-linking as well as the configuration of their Business Models while paying
attention to the success factors that condition their existence. Therefore, it seemed to us that a
qualitative exploratory study was essential in order to understand the specificity of the BMs of
these income-generating activities and their success factors in rural areas. The results show the
conventions, stakeholders, resources, the equation of economic profit and the equation of social
profit as major components in the income generating activities’ Business Models. These
components are configured according to the type of financing granted to achieve a dual economic
and social objective. Finally, the crisis caused by the pandemic Covid-19 hammered on the need
to rethink the social business models. Indeed, the ecosystem of rural entrepreneurship needs a
better encouraging of the collaborations between stakeholders, public authorities and research
actors in order to strengthen the resilience of the structures created and help spread their impact.
Key words: Entrepreneurship, Business Models, Social Business, Success factors, rural.
Introduction :
L’entrepreneuriat est un champ de recherche qui étudie les entrepreneurs ainsi que les
effets économiques et sociaux de leurs comportements (Filion, 1997, p. 156). C’est un
champ multidimensionnel qui ne cesse d’intéresser les chercheurs, praticiens et
politiciens à travers le monde. Aujourd’hui, il n’y a plus de doute quant à la contribution
de l’acte entrepreneurial à la croissance ainsi qu’au développement économique (Haugh,
2007 ; Tedmanson et al, 2012). Ainsi, les nations incitent à l’entrepreneuriat et l’intègrent
dans la majorité de leurs débats conscientes de son rôle. En effet, le développement (local
et régional) passe obligatoirement par la stimulation de l’entrepreneuriat dans le sens où
il permet de générer les emplois et d’augmenter les revenus (Organization for Economic
Co-operation and Development « OECD », 2003). Naturellement, le fait de stimuler
l’entrepreneuriat est nécessaire au développement, mais reste insuffisant, car les
conditions nationales (politiques étatiques, situation économique, culture
entrepreneuriale, etc.) influencent les opportunités qui sont vitales pour favoriser l’acte
entrepreneurial (Bosma et Levie, 2009). Ces conditions sont d’autant plus rudes dans les
zones rurales enclavées, ce qui confère à leur étude une importance notable à la vue de
leur prépondérance dans le développement de ses communautés souvent marginalisées
par le système économique classique. À cet effet, le modèle économique du social business
a été conceptualisé comme moyen de faire bien en faisant du bien dans une logique alliant
développement économique et social. Cette approche de l’entrepreneuriat social a été
élaborée dans un contexte rural et visait l’émancipation des femmes. Les entreprises du
social business diffèrent des organismes à but non lucratif. Elles ne reposent pas sur la
philanthropie et peuvent prendre la forme d’initiatives individuelles ou collectives
(Yunus, 2008). À l’instar des entreprises classiques, les organisations du social business
ne doivent pas enregistrer de déficit et sont contraintes de s’inscrire dans une logique de
pérennité afin de « durabiliser » l’impact produit. Cette question de pérennité de l’impact
social a été au cœur de tous les débats lors de la dernière crise pandémique où le lien entre
social et économique est devenu flagrant aussi bien pour les spécialistes du domaine que
par toute l’opinion publique.
Ainsi, notre recherche tente d’explorer les modèles économiques de l’entrepreneuriat en
milieu rural afin de dresser les facteurs clés du succès des activités génératrices de
revenus. En effet, la crise induite par la pandémie du Covid-19 a martelé la nécessité de
repenser les Business Models du social dans un contexte qui encourageait déjà les
collaborations entre les entrepreneurs, les pouvoirs publiques et les acteurs de recherche
(Convergences, ashoka et al. 2019).
N/D
Profit Maximizing Enterprises
Les entreprises du social business diffèrent des organismes à but non lucratif, elles ne
reposent pas sur la philanthropie et peuvent prendre la forme d’initiatives individuelles
ou collectives (Yunus, 2008). À l’instar des entreprises classiques, les organisations du
social business ne doivent pas enregistrer de déficit. Cependant, elles ne doivent pas être
motivées par la distribution des dividendes. Yunus (2006) définit le business model du
social business par le principe du “no-loss-no-dividend” (pas de perte, pas de dividendes).
En effet, les entreprises du social business doivent être libérées de la pression
actionnariale ainsi que de l’exigence de la maximisation des profits afin de proposer des
prix abordables et subvenir à des besoins sociaux. Il existe néanmoins un deuxième type
de Social Business (type II) où les entreprises sont détenues par des pauvres. Dans cette
optique, le social business tolère la distribution des dividendes aux dirigeants qui sont à
la fois entrepreneurs et bénéficiaires. Au final, le social business est doté d’une finalité
sociale, ses entreprises ont des produits, services, clients, charges et produits comme les
entreprises « classiques ». Le social business repose sur un modèle économique durable :
d’une part, les entreprises du social business remboursent à leur créateur son
investissement initial et d’autre part, les revenus marchands générés contribuent à leur
indépendance des financements externes. Ainsi, ce qu’il faut retenir du social business est
« à priori la mission sociale de départ qui va fonder le projet conditionné par une viabilité
économique » (Tixier, 2012 ; p. 9).
1
Dans (DaSilva & Trkman, 2013)
2
EBSCO-BSP (Jouisson et Verstraete, 2006) ; EBSCOhost Database ( Zott et al. 2010) ; EBSCO (all journals et
Scholarity Journals) et Google Scholar (Burkhart et al., 2011)
3
Dans (Rédis, 2007)
4
Ibid.
Vision
Opportunité
stratégique
Business Plan
Idée Business Model
Chaine de valeur de Amit et Zott, 2001 ; Dubosson-Torbay et al. 2001 ; Morris et al. 2005 ;
Porter Demil et al 2004 ; Rappa, 2008
théorie des couts de (Amit et zott, 2001 ; Demil et al. 2004 ; Gordijn et al. 2001 ; Morris et
transaction al. 2005)
5
Dans (Estèle Jouison, 2008)
Le Business Model social est donc à la croisée des trois registres théoriques évoqués
(Théorie des ressources, théorie des conventions et la théorie des parties prenantes). La
spécificité du social Business ainsi que de l’entrepreneuriat en milieu rural nécessite
l’adjonction d’une variable sociale à l’équation du Business Model.
L’état de l’art sur l’entrepreneuriat, classique et social témoigne d’une divergence des
opinions et d’un éclectisme d’appréciations induisant un manque de consensus entre les
chercheurs. Il nous a donc semblé prépondérant de mener une étude exploratoire afin de
comprendre la spécificité des modèles économiques du social business ainsi que les
facteurs de succès en milieu rural.
Nous expliciterons dans ce qui suit la méthodologie de notre recherche avant de discuter
les résultats obtenus.
3. Méthodologie :
Afin d’atteindre l’objectif escompté par la présente recherche, nous avons opté pour une
méthodologie qualitative pour sa pertinence et son aptitude à élucider les interrogations que
notre littérature nous a laissées en suspens. En effet, la méthodologie qualitative allie
puissance et robustesse contextuelle (Wacheux, 1996) et procure une grande capacité
d’observation, de compréhension des comportements et de génération de nouvelles théories
(Usunier, Easterby-Smith, & Thorpe, 2000). Par ailleurs, la recherche qualitative s’insère avec
les objectifs de notre phase exploratoire où nous ne cherchons ni à mesurer ni à quantifier,
mais plutôt à appréhender notre objet de recherche et nous inscrire dans une démarche
interprétative (Aubin-Auger et al., 2008).
Ainsi, nous avons mené une série d’entretiens semi-directifs avec 40 porteurs d’activités
génératrices de revenus opérant en milieu rural dans les secteurs de l’artisanat, des produits
de terroir, de l’agriculture, de l’élevage et du tourisme rural. Nous englobons dans le cadre
des Activités génératrices de Revenu toutes les initiatives aussi bien individuelles que
collectives ayant pour but de dégager un impact économique et social pour ses bénéficiaires.
En effet, nous nous sommes adressés aux coopératives cibles du social business comme nous
l’avons théorisé ce qui n’exclue pas la prise en compte d’initiatives individuelles présentes
dans notre contexte.
Le nombre d’entrepreneurs interviewés nous a été dicté par la saturation empirique de nos
données de façon à ce que nous ayons « l’impression de ne plus rien apprendre de nouveau en
ce qui concerne l’objet sociologique de l’enquête » (Bertaux, 1980 : 205.). Les propos recueillis
ont été retranscrits puis déstructurés restructurés à l’aide du logiciel de traitement des
données qualitatives QSR Nvivo. Enfin, pour une meilleure compréhension des différentes
évolutions dans notre domaine de recherche, nous avons mené plusieurs entretiens auprès
d’experts (œuvrant dans les secteurs du financement et de l’économie sociale et solidaire
pour la majorité) après la crise pandémique de la Covid-19.
Profil de l'entrepreneur
N : 20 N : 20
Minimum : 28 Minimum : 29
Age Maximum : 60 Maximum : 64
Moyenne : 41,7 Moyenne : 43,63
Écart-type : 10,10 Écart-type : 8,70
Pas de formation : 5 Pas de formation : 6
Niveau primaire : 7 Niveau primaire : 6
Niveau de formation Niveau secondaire : 3 Niveau secondaire : 3
Niveau Bac : 2 Niveau Bac : 3
Bac et plus : 3 Bac et plus : 2
Femme : 9 Femme : 12
Sexe
Homme : 11 Homme : 8
Nous avons tenu à avoir une analogie entre les activités génératrices de revenus de nos
deux échantillons en termes de taille, de secteur d’activité et de date de création. À cet
effet, la majorité des AGR de notre échantillon ont un coût global inférieur à 10 000 €. Ce
montant est en cohérence avec la moyenne relevée lors de toutes nos investigations
antérieures ce qui conforte la potée sociale de la recherche. Quant aux secteurs d’activité,
nous avons remarqué une prédominance du terroir et de l’artisanat au détriment des
secteurs primaire et tertiaire. Nous avons cependant tenu à avoir une représentativité de
tous les secteurs touchés par les AGR dans notre contexte. En ce qui concerne l’âge de
l’AGR, nous avons enregistré une moyenne de 5 ans pour les AGR financées par
microcrédit contre 5 ans et demi pour les AGR subventionnées avec une faible dispersion
dans les deux cas. Nous avons en effet veillé à choisir des AGR ayant dépassé le stade
critique des 3ans comme préconisé par Bellihi (2009) qui affirme qu’une « structure
nouvellement créée présente un risque d’échec important pendant les trois premières années
de son existence. » (Ibid. p. 60). Les AGR subventionnées de notre échantillon ont une
moyenne de 3,25 emplois créés relativement supérieure à celle enregistrée chez les AGR
financées par microcrédit 2,20. À ce titre, nous avons remarqué des liens de parenté entre
les employés et les entrepreneurs dans les AGR dans plusieurs cas indifféremment de la
source de financement choisie. Ce constat démontre le chevauchement entre la
production de biens et services et la mission sociale du créateur de l’AGR. Ainsi, nous
- Les ressources
A la tête de ces éléments figurent incontestablement les ressources dont la sollicitation
conditionne à la fois la genèse, mais aussi le succès selon les entrepreneurs avec lesquels
nous nous sommes entretenus. En effet, nous avons recensé 390 fois le terme
« financement » lors de nos retranscriptions. Les ressources financières sont néanmoins
perçues différemment par les entrepreneurs à la vue de la contrainte de remboursement
qui est infligée à la moitié de notre échantillon (Financement onéreux type microcrédit).
Ainsi, selon les porteurs d’AGR interviewés, les ressources constituent l’épine dorsale du
Business Model de leur projet et contribuent à concrétiser leur intention de passage à
l’acte entrepreneurial comme en témoigne le cas 08FO6 « Les ressources sont nécessaires
pour commencer une activité génératrice de revenus […] les moyens de financement
permettent la création de projets au lieu de chercher désespérément du travail ».
Lors de nos retranscriptions, nous avons été interpelés par l’indépendance des
financements perçus qui est saisie différemment selon le mode de financement des
entrepreneurs laissant entrevoir un problème de dépendance financière. Cette
dépendance financière se traduit chez les AGR financées par voie onéreuse par la
6
FO : Code donné aux AGR financées par recourt au microcrédit.
multitude des prêts octroyés souvent constitués de rachats impulsés par l’effort
commercial des établissements de microcrédit. Les AGR financées par les subsides
étatiques évoquent quant à eux la faiblesse du montant perçu justifiant ainsi leur
sentiment de dépendance aux subventions.
- Les conventions
Dans le cadre du contrat qui lie l’entrepreneur à la structure de financement, la théorie
des conventions a trouvé à s’exprimer. En effet, le cadre règlementaire est perçu comme
garant du déblocage des fonds et modérateur du lien entre l’entrepreneur et ses
principales parties prenantes. Notons cependant que nous avons remarqué des réticences
à l’encontre des conventions dans certains cas notamment relatifs aux AGR
subventionnées. Pour le cas 06FP7, « Les règles sont rigides et n’ont pas été établies en
concertation avec les porteurs de projets qu’elles concernent », la même hostilité a été
remarquée auprès de l’entrepreneur 19FP qui affirme que « Les conventions n’ont pas une
réelle importance [...] c’est juste une formalité administrative ».
7
FP code donné aux AGR subventionnées par l’État.
Nous avons questionné nos entrepreneurs sur la raison d’être de leur activité génératrice
de revenus afin de cerner leur conception du succès. Nous avons distingué dans un
premier temps un chevauchement entre des objectifs liés aux entrepreneurs et d’autres
liés à leurs activités génératrices de revenus. Après une analyse plus fine, nous avons
cerné la conception du succès de nos entrepreneurs entre objectifs économiques et
sociaux. Cette conclusion rejoins celles présentées par Lasprogata and Cotton (2003) et
Savitz (2006) et va dans le même sens de la définition de Mueller et al. (2011) qui
intègrent dans leur vision de l’entrepreneuriat social toute initiative combinant
simultanément des objectifs économiques et sociaux. Cette dernière définition résout le
dilemme du périmètre du social business et décrit fidèlement, par la même occasion, la
situation des entrepreneurs que nous étudions. Nous présenterons dans ce qui suit les
principaux facteurs économiques et sociaux que les entrepreneurs sondés ont affiliés au
succès de leur AGR.
Figure 4 : Dualité du succès de l’Activité génératrice de Revenus en milieu rural
ECONOMIQUE
Amélioration chiffre
d’affaire SOCIAL
Augmentation des ventes Pérennité de l’impact social
Survie Sortie du chômage
Croissance et
développement Sortie de la pauvreté
Pérennité
Santé financière Insertion sociale
Couverture des charges Dignité
Amélioration
Retour sur investissement du revenu Ethique
Remboursement du prêt
octroyé
Suite à la crise imposée par la Covid-19. Le Maroc a déclaré le 20 Mars l’état d’urgence
sanitaire, bouleversant la vie de nombreuses personnes, en premier lieu les plus isolées
et les plus démunies. Ces personnes étant au cœur de notre terrain d’investigation, nous
avons jugé opportun de corréler entre la puissance du Social Business Model et les voies
de sortie de cette crise. En effet, la question de la nécessité de penser au social dans nos
activités économiques s’est imposée par elle-même et ce dès les premiers jours des
confinements imposés dans toute la planète. Au Maroc, un Fonds de solidarité destiné à
soutenir l’économie marocaine a été créé sur les hautes instructions du Roi Mohammed
VI. Ce fonds a apporté son lot de mesures sociales telles que le versement d’indemnités
aux salariés affiliés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ou encore aux familles
ayant accès au Régime d’assistance médicale de base (RAMED).
Dès lors, les acteurs ruraux dont les coopératives se sont vues obligés d’adapter leurs
Business Models. En effet, Afin de pouvoir subvenir à leurs besoins financiers, ces acteurs
se sont vus obligés de diversifier leurs canaux d’activités dans l’élevage, le commerce,
l’artisanat ou moins encore dans le tourisme lourdement impacté, évitant ainsi de ne pas
dépendre uniquement d’une seule activité (ONU femmes, 2020). Il est donc question ici
de redéfinir l’équation du profit économique afin de rendre l’ensemble du BM plus
résilient. De plus, le partenariat étatique (représenté dans notre conceptualisation par les
conventions) s’est présenté comme une nécessité surtout durant les phases de restriction
Conclusion :
En entrepreneuriat classique, le Business Model est une convention qui définit le mode de
génération du revenu dans le but de convaincre les parties prenantes d’adhérer au projet
en plus d’attirer les ressources. Le social business ainsi que l’entrepreneuriat en milieu
rural dans notre contexte appellent à une double finalité économique et sociale. L’exercice
de conviction devient alors des plus difficiles d’autant plus qu’il demeure nécessaire de
conjuguer profit et social dans une seule et même équation. Le papier nous a soulevé la
problématique du financement ainsi que celle de la dépendance qu’il peut occasionner
allant à l’encontre même de la philosophie des activités génératrices de revenus qui sont
par définition destinées à émanciper leurs porteurs. Nous postulons que les activités
génératrices de revenus rurales reposent sur les 5 composants essentiels qui sont les
conventions, les parties prenantes, les ressources, l’équation du profit économique et
l’équation du profit social. Ces composants sont combinés selon le mode de financement
disponible et transformés en une double finalité économique et sociale. La finalité sociale
vise l’émancipation du porteur de projet ou des bénéficiaires d’une manière générale de
l’Activité génératrice de revenus tandis que l’objectif économique contribue son insertion
8
Plusieurs cas dont la coopérative TAOUS (NM/ST 21.5.201) (MARRAKECH) ; La coopérative OQBA (NM/ST 21.5.20) (Commune Moulay
Abdellah, El-Jadida)
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