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Analyse Des Procédures Comptables de l'ARCT
Analyse Des Procédures Comptables de l'ARCT
1 DU BURUNDI
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Par :
NDAYIRAGIJE Benoit
et
NDUWIMANA Signoline
DEDICACES
A mes parents ;
A mes frères et sœurs ;
A tous ceux qui nous sont chers.
NDAYIRAGIJE Benoit
A mes parents ;
A mes frères et sœurs ;
A la famille de NIYONZIMA Bienvenu ;
A tous ceux qui nous sont chers.
NDUWIMANA Signoline
ii
REMERCIEMENTS
Enfin, nous exprimons nos sincères remerciements à tous ceux qui, de près, ou
de loin, à tous ceux qui ont contribué pour l’aboutissement de ce travail.
SIGLES ET ABREVIATIONS
DEDICACES .....................................................................................................i
REMERCIEMENTS...........................................................................................ii
SIGLES ET ABREVIATIONS.........................................................................iii
LISTE DES TABLEAUX..................................................................................iv
TABLES DES MATIERES................................................................................v
0. INTRODUCTION GENERALE....................................................................1
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES PROCEDURES
COMPTABLES DANS UN ETABLISSEMENT PUBLIC. .5
I.1. Définition des concepts...................................................................................5
I.1.1. Analyse ....................................................................................................5
I.1.2. Procédure ....................................................................................................5
I.1.3. Etablissement public....................................................................................6
I.2. Notions d’établissement public.......................................................................8
I.2.1. Organes des établissements et leur mise en place........................................8
I.2.1.1. Organes des établissements publics..........................................................8
I.2.1.2. Mise en place des organes des établissements publics.............................9
I.2.2. Gouvernance administrative et financière..................................................10
I.2.2.1. Gouvernance administrative...................................................................10
I.2.2.2. Gouvernance financière..........................................................................12
I.2.2.2.1. Gestion du patrimoine..........................................................................12
I.2.2.2.2. Gestion des finances.............................................................................13
I.2.3. Contrôle des établissements publics..........................................................17
I.2.4. Suivi et évaluation des performances.........................................................17
I.3. Notions de procédures comptables dans un établissement public................19
I.3.1. Acteurs comptables publics.......................................................................19
I.3.2. Les principes généraux...............................................................................20
vi
III.4.1. Limiter les risques d’impayés par des acomptes ou une garantie bancaire
..................................................................................................55
III.4.2. Mise à jour du manuel des procédures....................................................55
Conclusion du troisième chapitre........................................................................56
CONCLUSION GENERALE..........................................................................58
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES........................................................61
ANNEXES ..................................................................................................64
1
0. INTRODUCTION GENERALE
Notre stage avait comme objectif global de nous familiariser avec les activités
comptables d’un établissement public. Ses objectifs spécifiques étaient de :
- Connaitre les procédures comptables d’un établissement public ;
- Se familiariser aux différentes activités qui se font dans un établissement
public.
Il a été effectué au sein de l’un des établissements publics burundais, l’Agence
de Régulation et de Contrôle des Télécommunications, ARCT en sigle, et a
duré deux mois allant du 27/09/2021 au 27/11 /2021.
Au niveau personnel : Ce travail a été pour nous une fontaine où nous avons
puisé tant de connaissances nous facilitant à développer l’esprit de recherche qui
est à la base de tout intellectuel, en enrichissant nos connaissances concernant
les procédures comptables.
Au niveau académique : Ce travail constitue l’une des références pour les
autres chercheurs qui travailleront sur les procédures comptables dans un
établissement public.
Au niveau scientifique : Ce travail complète les travaux effectués en matière
des procédures comptables dans un établissement public.
Pour l’ARCT et ses partenaires : Les stratégies de mise à jour des procédures
comptables proposées pourraient permettre à l’ARCT d’améliorer les procédures
comptables appliquées et donc de garantir la qualité et l’intégrité des
informations financières auprès de ses partenaires.
Pour l’économie nationale : Ce travail pourra contribuer à la prise des
décisions en matière de procédures comptables et budgétaires dans les
établissements publics, ce qui permettra à améliorer la gestion du budget de
l’Etat et l’économie nationale en bénéficieront d’éventuels investissements.
Pour mener à bien notre travail, nous avons aussi utilisé différentes méthodes de
traitement et d’analyse des données :
Pour bien cadrer notre sujet, nous l’avons délimité dans le temps, dans l’espace
et dans le domaine.
- Dans le temps, notre analyse est cadrée sur la période 2016-2020.
- Dans l’espace, notre analyse porte sur l’Agence de Régulation et de contrôle
des Télécommunications, ARCT en sigles.
- Dans le domaine, notre travail est du domaine de la finance et comptabilité.
Dans ce chapitre, nous avons fait la revue de la littérature concernant les notions
d’établissement public et les procédures comptables. Afin de mieux comprendre
le sujet, nous avons commencé à définir les concepts clés.
Les concepts clés de notre sujet qu’il a fallu définir sont : analyse, procédure et
établissement public.
I.1.1. Analyse
I.1.2. Procédure
Plus largement, selon le dictionnaire Le Petit Robert (2000, p.2003), c’est une
manière de procéder pour aboutir à un résultat.
Selon Kabange N. (1998, p.25), l'établissement public peut être perçu comme
un service public doté de la personnalité juridique et doté de l'autonomie
financière, pouvant être créé par l'Etat ou par une collectivité territoriale autre
que l'Etat auquel il est par conséquent attaché.
Dans ce sous chapitre, nous avons parlé des dispositions communes pour une
bonne gouvernance des établissements publics. Ces dispositions concernent les
8
Dans cette section, nous avons relevé les organes des établissements publics
selon les différentes lois qui émanent des pouvoirs publics. Nous avons aussi
identifié les procédures de mise en place des organes des établissements publics
et leurs membres.
Cette structure est semblable à celle proposée dans l’article 6 de la loi n° 08/009
du 07 juillet 2008 portant dispositions générales applicables aux établissements
publiques en RDC. Elle est un peu différente de celle proposée dans la loi
9
Le choix des membres des organes, à l’exception ceux des commissaires aux
comptes, obéit à la procédure suivante :
- Présentation motivée par le Ministère de tutelle ou l’autorité ministérielle
hiérarchique, selon le cas, d’une liste de candidats sur base des critères ci haut
mentionnés ;
- Transmission de la liste des candidats retenus par le Ministère de tutelle ou
l’autorité ministérielle hiérarchique, selon le cas, à l’autorité de nomination.
Le nombre de candidats à transmettre pour nomination est fixé à trois au
minimum par poste.
Les organes de direction et d’administration sont mis en place tous les 4 ans et
ne peuvent être renouvelés qu’une fois.
Sauf dérogation dûment justifiée notamment par son expertise dans les questions
relevant des activités de l’établissement public, ainsi que ses qualités
exceptionnelles, nul ne peut être membre de plus d’un conseil d’administration.
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a) La tutelle
Selon la loi n° 08/009 du 07 juillet 2008 portant dispositions générales
applicables aux établissements publics, l'établissement public est placé sous la
tutelle du ministère en charge du secteur d'activités concerné.
Les statuts de l'établissement public déterminent les matières sur lesquelles porte
la tutelle ainsi que les mécanismes de son exercice. Le ministre de tutelle exerce
son pouvoir de contrôle par voie d'approbation ou par voie d'autorisation.
La passation des marchés publics, par un établissement public s'effectue
conformément à la législation en vigueur à la matière.
Les convocations aux réunions du conseil d'administration sont adressées au
Ministre de tutelle dans les conditions prévues par la loi. L'autorité de tutelle
reçoit, dans les conditions qu'elle fixe, copie des délibérations du conseil
d'administration.
Les délibérations et les décisions qu'elles entrainent ne sont exécutées que dix
jours francs après leur réception par l'autorité de tutelle, sauf si celle-ci déclare
en autoriser l'exécution immédiatement.
Pendant ce délai, l'autorité à la possibilité de faire opposition a l'exécution de
toute délibération ou décision qu'elle juge contraire à la loi, a l'intérêt général
particulier de l'établissement.
Lorsqu'elle fait opposition, elle notifie celle-ci par écrit au président du conseil
d'administration ou au responsable de l'établissement public suivant le cas, et
fait rapport au premier ministre. Si ce dernier n'a pas rejeté l'opposition dans le
délai de quinze jours francs a dater de la réception du rapport dont il est question
précédemment, l'opposition devient exécutoire.
b) Le personnel
Selon la loi n° 08/009 du 07 juillet 2008 portant dispositions générales
applicables aux établissements publics, le cadre et le statut de l'établissement
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La rémunération de tous les avantages accordés au personnel ainsi que celle des
commissaires aux comptes des établissements sont fixés par le conseil
d’administration et approuvés par une ordonnance conjointe des ministres ayant
les finances et la tutella sur l’établissement dans leurs attributions.
Le ministre ayant les finances dans ses attributions précise, après avis du
ministre ayant la bonne gouvernance dans ses attributions, le seuil des tantièmes
et/ou primes de bilan à accorder aux membres des organes de direction,
d’administration, du commissariat aux comptes ainsi qu’au personnel.
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- Tout recrutement d’un membre du personnel doit être prévu dans le budget
annuel ;
- Sauf dérogation écrite accordée par le Ministère ayant les finances dans ses
attributions sur demande motivée du ministère ayant la bonne gouvernance dans
ses attributions, aucun remplacement d’un membre du personnel n’est autorisé
au cours de l’année s’il n’est pas discuté dans le budget rectificatif.
ayant les finances et la bonne gouvernance dans leurs attributions ainsi qu’au
service ayant le suivi, l’assistance conseil et la réforme/privatisation dans ses
attributions dans les délais prescrits.
A la fin de chaque exercice, une évaluation des performances des membres des
conseils d’administration, de l’organe de direction et du personnel des entités est
effectuée sur base des réalisations par rapport à leurs actes d’engagement
(Art. 26).
Par dérogation à l’article 35 de la loi précédente, il s’agit aussi des agents qui,
affectés à une unité administrative, à un bureau de perception ou de sous-
perception, font des encaissements pour le compte de leur chef.
1
Selon la loi n°1/002 du 31/03/2004 portant création, missions, organisation et
fonctionnement de la cour des comptes du Burundi (dans son article 6), sont qualifiés des
derniers publics les fonds, les crédits, valeurs ou matières émargeant du budget général de
l’Etat et des comptes des services publics. Il s’agit aussi des derniers privés qui devraient
appartenir à un service public.
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Tout comptable public est justiciable de la Cour des Comptes. Le compte est
toujours rendu au nom du titulaire et nul ne peut compter pour autrui. (Art.21)
Les comptables publics doivent enregistrer sans délais toutes les opérations
afférentes à leur gestion et transmettre à la Cour des Comptes un rapport annuel
de gestion des comptes dont ils ont la charge, accompagné des pièces
justificatives dans les délais prévus par l’article 16 de la loi n°1/002 du
31/03/2004 portant création, missions, organisation et fonctionnement de la cour
des comptes (Art.22).
I.3.4.1.1. La liquidation
Toute créance constatée et liquidée fait l'objet d'un titre de perception ou d'un
ordre de recette émis par l'ordonnateur du budget concerné qui en a seul
l'initiative.
En matière d'impôts et taxes assimilées, les rôles, les avis d'imposition, les états
de liquidation et les titres de régularisation forment des titres de perception.
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Le rôle est une liste de contribuables à un même impôt indiquant la dette fiscale
de chacun d'eux. Les rôles concernent les impôts directs et taxes assimilées. La
liste peut concerner, par exemple, les contribuables d'une même commune.
Les redevances pour services rendus et les autres produits divers et éventuels de
l'Etat ou des autres organismes publics sont perçus sur ordres de recettes
formant titres de perception des créances constatées par états de liquidation ou
décisions administratives.
Pour les recettes encaissées sur versements spontanés des redevables, des titres
de régularisation sont établis périodiquement.
I.3.4.1.3. Le recouvrement
particularités qui les différencient dans une mesure souvent plus limitée qu'on ne
le croit.
I.3.4.2.1. L'engagement
L'engagement juridique est l'acte par lequel l'Etat ou un autre organisme public
crée ou constate à son encontre une obligation dont résultera une charge.
L'engagement comptable (ou budgétaire) de la dépense est l'affectation des
crédits au paiement de la dépense.
L'engagement doit rester dans la limite des autorisations budgétaires et demeurer
subordonné aux autorisations, avis ou visas prévus par les lois et règlements
propres à l'Etat et aux autres organismes publics.
I.3.4.2.2. La liquidation
montant de la dépense. Elle ne peut être faite qu'au vu des titres et pièces offrant
la preuve des droits acquis par les créanciers.
Sauf les cas d'avances ou de paiements préalables autorisés par les lois ou
règlements, les services liquidateurs de l'Etat ou des autres organismes publics
ne peuvent arrêter les droits des créanciers, y compris pour ce qui concerne les
acomptes sur marché de travaux et fournitures, qu'après constatation du service
fait.
I.3.4.2.3. L'ordonnancement
I.3.4.2.4. Le paiement
Le paiement est l'acte par lequel l'Etat ou tout autre organisme public se libère
de sa dette. Il est effectué soit par les comptables assignataires, soit par leurs
subordonnés ou correspondants, soit par les régisseurs d'avances, qui opèrent
pour leur compte et sous leur responsabilité.
Notre revue de la littérature nous a permis d’abord de définir les concepts clés
du sujet tels qu’analyse, procédure, procédure comptable, établissement public.
Elle nous a permis ensuite d’explorer les notions relatives à l’établissement
public et aux procédures comptables.
Nous avons mis en évidence les dispositions communes pour une bonne
gouvernance des établissements publics. Ces dispositions concernent les organes
et leur mise en place, la gouvernance administrative et financière, le contrôle des
établissements publics, ainsi que le suivi et évaluation des performances.
Nous avons enfin tenté de relever les procédures comptables appliquées par les
établissements publics en montrant qui fait quoi, où, quand et comment.
Dans ce sous chapitre, nous avons présenté l’ARCT dans toutes ses facettes.
Nous avons parlé de son historique, sa situation géographique, sa mission, sa
vision, ses objectifs, son organisation et son fonctionnement.
II.1.1.Historique de l’ARCT
II.1.3.Vision de l’ARCT
Selon le Rapport des activités réalisées par l’ARCT (2018-2019, p.3), la vision
de cette agence est d’être une Institution de régulation des Télécommunications
de référence qui favorise le développement d’une économie et de l’inclusion
numérique.
Le Conseil d’Administration ;
La Direction Générale.
Le Conseil d’Administration ;
La Direction Générale.
Donner les avis techniques sur l’octroi des licences et les autorisations pour
l’exploitation des réseaux radioélectriques ;
Superviser la gestion des ressources en fréquences et en numérotage ;
Superviser la gestion de l’interconnexion et assurer le suivi du respect de la
qualité des réseaux et services ;
Suivre l’évolution des technologies ;
Assurer le suivi de l’information de l’Agence.
II.2.1.2. La BRB
Selon ses statuts de 2008, en qualité de caissier de l'Etat (Art. 31), la B.R.B. tient
dans ses livres les comptes du Trésor et exécute les opérations de caisse de ce
dernier.
La B.R.B. est appelée également, aux termes des articles 32 à 34 des statuts, à
exercer le rôle de Banquier de l'Etat.
Dans les services visités, nous avons effectué les activités suivantes :
Au cours de ce stage, quelques cours théoriques appris en classe nous ont aidés à
mieux comprendre les procédures comptables de l’ARCT.
- Comptabilité Générale ;
- Comptabilité Budgétaire ;
- Initiation à l’Informatique ;
- Recherche documentaire ;
- Introduction à la gestion des entreprises.
II.2.4.1. Comptabilité Générale
La 1ère partie de ce cours nous a été le guide de constater le respect des principes
comptables suivants :
l’ARCT.
Les notions théoriques apprises dans ce cours nous ont aidés à comprendre
comment les dirigeants de l’ARCT s’assurent que les moyens sont utilisés avec
efficacité, efficience et pertinence pour atteindre les objectifs fixés. Il nous a
aidés aussi à savoir comment élaborer le budget. Nous avons donc compris la
procédure budgétaire de l’Etat et les procédures de gestion et contrôle du
budget de l’Etat.
Les notions apprises dans ce cours nous ont permis de collecter des données en
explorant les lois, décrets, rapports annuels, sites internet, etc. dans le cadre de la
rédaction du présent rapport de stage.
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- la gestion de la trésorerie.
Les factures sont éditées en 4 copies par le service financier. L’original est
transmis au client ; une première copie est réservée à la comptabilité pour
l’enregistrement, une deuxième à la section recouvrement pour le suivi, une 3 e
au secrétariat de l’agence pour classement et une quatrième à l’Office Burundais
des Recettes.
La facturation est assurée par le service financier sur base des données fournies
par les services concernés. Elle sera ensuite transmise au Directeur en charge
des Finances, puis au Directeur Général pour signature après quoi elle sera
retournée au secrétariat pour transmission avec copie à la section recouvrement
pour suivi.
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Les soldes des comptes clients sont tirées à la fin de chaque trimestre pour
arrêter l’état des impayés qui seront ensuite traités par le service en charge du
recouvrement.
Toute facture émise ne peut être annulée ou modifiée sans accord préalable du
Directeur en charge des finances.
La facture est réglée dans son intégralité et le paiement doit être effectué après
un délai maximum de 30 jours calendaires à compter de la date de réception de
la facture.
De même que pour le fournisseur, quand une facture est payée, l’écriture
correspondante est passée dans le journal client pour apurer la créance. Les
soldes du compte client représentent les créances non encore recouvrées.
a) Les entrées
C’est à cette étape que le compte banque de l’ARCT bénéficie ses subsides : Il
est débité des augmentations de subsides qui lui sont alloués.
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b) Paiements
Pour qu’il y ait paiement, la section comptabilité suit les étapes suivantes :
Pour qu’il y ait paiement des factures, la section comptabilité suit les étapes
suivantes :
Les salaires sont préparés au niveau du chargé du personnel. Pour qu’il y ait
paiement du salaire, les étapes sont les suivantes :
3) Alimentation de la caisse
L’ARCT est membre des organismes tels que l’INSS, MFP, IPR et autres
institutions sociales ou financières. Chaque mois, les cotisations dues à ces
organismes sont déduites des salaires des employés.
Tous ces états sont d’abord vérifiés par le Chef comptable, puis approuvés par le
Directeur en charge de l’administration et des finances.
Les cotisations sont virées directement aux bénéficiaires sauf pour l’INSS où les
déclarations se font par trimestre.
5) Autres dépenses
Toute dépense dont le montant est supérieur à celui autorisé pour paiement par
la caisse est payée par chèque ou par ordre de virement :
La comptabilité établit un chèque ou un ordre de virement que le chef
comptable envoie à la Direction pour signature.
Les ordres de virement sont ensuite remis à la banque pour paiement.
Les chèques sont remis aux bénéficiaires avec accusé de réception.
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Dès réception des extraits bancaires, le chef comptable est tenu de faire des
rapprochements entre les mouvements d’entrée et de sorties avec le compte
transitoire « Effets à payer ».
Un contrôle devra être effectué pour tous les montants non régularisés aussitôt
que possible, afin de prévenir toutes les pertes ou risques de fraudes.
Tout paiement est justifié par un bon de sortie de la caisse établi par la caissière,
approuvé par le Chef comptable et transmis au Directeur en charge des Finances
pour autorisation de paiement. Le bon de sortie dûment signé est alors transmis
au caissier pour paiement effectif.
a. Les entrées
b. Décaissement
Signalons ici que l’acquéreur du montant appose aussi la signature pour acquit.
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Aucune dépense ne sera donc autorisée si elle n’est pas inscrite au budget annuel
approuvé. Les dépenses d’un département ou d’un service seront initiées par le
responsable dudit département par son visa. L’avis du Directeur en charge des
Finances et du Directeur Général seront requis pour confirmer l’existence du
budget et de la trésorerie nécessaire.
- Tout dépassement du budget doit être autorisé par l’organe habilité et il n’est
pas permis qu’il y ait compensation entre les rubriques budgétaires.
- La dotation annuelle ;
- Le total des dépenses engagées ;
- Le total des dépenses engagées réglées ;
- Le montant disponible.
Néanmoins, il arrive des cas où les factures émises ne sont pas toutes payées.
Les taux de recouvrement ont varié au cours des années à tel point qu’en 2020 la
situation a été améliorée. Cela est pareil aussi pour les taux de réalisations
budgétaires.
Certains clients dépassent le délai de paiement des factures exigés par l’ARCT.
En effet, les services liés aux factures impayées sont bien prises en compte
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Le manuel des procédures de l’ARCT n’est pas à jour. En effet, le manuel des
procédures n’incluse pas toutes les dispositions des lois en vigueur avec l’ARCT
ce qui fait que les procédures comptables ne soient pas bien appliquées par les
acteurs de la comptabilité de l’Agence.
Par exemples :
- Le manuel des procédures n’indique pas le délai de paiement des factures ;
- Le manuel des procédures ne montre pas les procédures comptables
d’évaluation des performances afin de mieux faire le suivi et le contrôle
budgétaire conformément aux articles 28 et 29 du Décret n° 100/196 du 15
Septembre 2016 portant dispositions complémentaires de gouvernance des
établissements publics à caractère administratif, des administrations
personnalisées de l’Etat et des sociétés à participation publique au Burundi.
Face aux problèmes identifiés, deux stratégies sont à proposer : limiter les
risques d’impayés en demandant des acomptes ou une garantie bancaire, Mise à
jour du manuel des procédures.
III.3.1. Limiter les risques d’impayés par des acomptes ou une garantie
bancaire
Dans la relation avec ses clients, l’ARCT a tout intérêt à prendre quelques
précautions préalables pour limiter les risques d’impayés. Avant de travailler
60
En effet, les factures sont établies par le service financier et comptable et sont
éditées en 4 formulaires distribués aux différents acteurs selon la procédure de
l’ARCT. Toute facture émise ne peut être annulée ou modifiée sans accord
préalable du Directeur en charge des finances. Elle doit être réglée dans son
intégralité et le paiement doit être effectué après un délai maximum de 30 jours
calendaires à compter de la date de réception de la facture.
A la réception de la preuve de paiement, le comptable acquitte la facture. De
même que pour le fournisseur, quand une facture est payée, l’écriture
correspondante est passée dans le journal client pour apurer la créance. Les
soldes du compte client représentent les créances non encore recouvrées.
Le recouvrement des factures, après la première adressée au bénéficiaire, est
confié à l’OBR. Cette dernière doit donner une copie pour information à
l’ARCT.
Quant à la gestion de la trésorerie, elle est faite conformément aux règles du jeu
de comptes de la comptabilité générale : les comptes de trésorerie débitent les
augmentations et créditent les diminutions. Le compte caisse est tenu au Service
financier et comptabilité de l’CT alors que le compte bancaire des subsides est
tenu à la BRB.
En fin, en ce qui concerne la gestion budgétaire, chaque organe de l’ARCT
établit son budget, complète un acte d’engagement des objectifs à atteindre qu’il
soumet au budget général de l’Etat. Le financement, le suivi et le contrôle
62
budgétaire doivent se référer aux actes d’engagement signés par les différents
organes.
Après notre analyse critique, nous avons trouvé que les procédures comptables
de l’ARCT sont efficaces, mais, néanmoins le manuel des procédures n’est pas à
jour et qu’il s’observe des factures impayées au cours de notre période
d’analyse. Nous avons enfin proposé des stratégies pour améliorer les
procédures comptables de l’ARCT en tenant compte des problèmes identifiés.
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CONCLUSION GENERALE
Le présent travail est le rapport d’un stage académique que nous avons effectué
au sein le l’Agence de Régulation et de Contrôle des Télécommunications,
ARCT en sigles. Ce stage a duré deux mois allant du 27 Septembre 2021 au 27
Novembre 2021.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
I. Ouvrages généraux
IV. Rapports
V. Dictionnaires
ANNEXES