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III.

FONCTIONS TRIGONOMÉTRIQUES
1. ACTIVITÉ
■ Rappelons-nous que, « par enroulement de la droite des réels », chaque angle x est associé à
un point du cercle trigonométrique (représenté ci-contre). Compléter le tableau ci-dessous.
    2 3 5  – 3
x 0  – – –
2 4 3 6 3 4 6 2 3 4
… … … … … … … … … … … … …
Point

■ COS( ) est l’abscisse / l’ordonnée (rayer le mot incorrect) du point ……, et il vaut …………
6
3
SIN(– ) est l’abscisse / l’ordonnée (rayer le mot incorrect) du point ……, et il vaut …………
4
On observe sur le cercle que, pour tout réel x, les points associés à x et – x (par exemple A et ……, ou encore K et ……) sont
symétriques par rapport à l’axe des ………………………………, donc ils possèdent des cosinus égaux / opposés (rayer le mot
incorrect) et des sinus égaux / opposés (idem). Ceci s’écrit algébriquement : cos(– x) = ……………… et sin(– x) = ………………
■ En s’aidant du cercle trigonométrique, compléter le double tableau de valeurs exactes ci-dessous.
   2 3
x – – 0  2
2 3 2 3 2

cos(x)

sin(x)

Placer les points correspondants dans le graphique ci-dessous (en rouge pour cos et en bleu pour sin) et tracer soigneusement les deux
jolies courbes correspondantes (appelées SINUSOÏDES). Légender « COS » et « SIN » les courbes respectives.

■ On observe que :
⁕ La relation cos(– x) = ……………… se traduit graphiquement par : la courbe de COS possède une symétrie axiale / centrale (rayer
le mot incorrect) par rapport à ………………………………………………………………………………………………………………
⁕ La relation sin(– x) = ……………… se traduit graphiquement par : la courbe de SIN possède une symétrie axiale / centrale (rayer
le mot incorrect) par rapport à ………………………………………………………………………………………………………………
⁕ Les valeurs de cos(x) se répètent tous les …………, ce qui s’écrit : cos(x + ………) = cos(……) pour tout réel x.
⁕ Les valeurs de sin(x) se répètent tous les …………, ce qui s’écrit : ……………………………………………………………………
■ Pour étudier ces deux fonctions, on peut donc se restreindre à l’intervalle [–  ; ] (on pourrait aussi choisir [0 ; 2]).
Par lecture graphique des courbes tracées précédemment, compléter les tableaux de variation ci-dessous.
x –  x – 

cos(x) sin(x)

2. BILAN (PROPRIÉTÉS & DÉFINITIONS)


■ cos(– x) = …………………… : on dit que la fonction cos est PAIRE. (Idem pour toute fonction vérifiant f (– x) = ………………)
■ sin(– x) = …………………… : on dit que la fonction sin est IMPAIRE. (Idem pour toute fonction vérifiant f (– x) = ………………)
■ « Étudier la PARITÉ » d’une fonction f, c’est déterminer si elle est paire, impaire, ou ni l’un ni l’autre.
■ cos(x + 2) = …………………… : on dit que la fonction cos est PÉRIODIQUE de PÉRIODE …………
■ sin(x + 2) = …………………… : on dit que la fonction sin est …………………………………………………………………………
■ Plus généralement, si une fonction f vérifie f (x + T) = f (x) pour tout réel x, alors f est ………………………………………………
■ « Étudier la PÉRIODICITÉ » d’une fonction f, c’est déterminer si elle est périodique et, le cas échéant, combien vaut sa période T.
INTERPRÉTATIONS GRAPHIQUES
Si une fonction f est paire, sa courbe (dans un repère orthogonal) est symétrique par rapport à …………………………………………
Si une fonction f est impaire, sa courbe est symétrique par rapport à ………………………………………………………………………
Si une fonction f est périodique de période T, sa courbe se reproduit à l’identique par translation horizontale de T unités.
EXEMPLE/MÉTHODE NO 1 : COMMENT ÉTUDIER LA PARITÉ D’UNE FONCTION
Étudier la parité de la fonction f (x) = 3 cos(5x) sin(2x).
► On commence par écrire l’expression de f (– x) en remplaçant chaque x par (………) dans l’expression de f (x) :

f (– x) = ………………………………………………………………………………………………………………………………………
Puis on utilise les formules de parité de cos et/ou de sin pour simplifier cette expression :

f (– x) = ………………………………………………………………………………………………………………………………………
► Conclusion : Si l’on reconnaît f (– x) = f (x), alors f est ………………… ; si f (– x) = – f (x), alors f est …………………………
En l’occurrence : ……………………………………………………………………………………………………………………………
EXEMPLE/MÉTHODE NO 2 : COMMENT ÉTUDIER LA PÉRIODICITÉ D’UNE FONCTION
2
Montrer que la fonction f (x) = 10 – 2 cos(3x) est périodique de période .
3
2
► On commence par écrire l’expression de f (x + ) en remplaçant chaque x par (………………) dans l’expression de f (x) :
3
2
f (x + ) = ……………………………………………………………………………………………………………………………………
3
Puis on utilise les formules de périodicité de cos et/ou de sin pour simplifier cette expression :
2
f (x + ) = ……………………………………………………………………………………………………………………………………
3
2
► On reconnaît f (x + ) = ………………, donc f est …………………………………………………………………………………
3
3. LIEN AVEC LES ONDES SONORES
■ Lorsque, en un point de l’espace, les variations de la pression de l’air (en Pascal) en fonction du temps t sont parfaitement
sinusoïdales (c’est-à-dire de la forme P(t) = Pmax  cos(a t + b) + Patmosphérique), on dit que l’on a affaire à un SON ……………………
Sinon, il s’agit d’un SON ………………………………, qui est la combinaison (la somme) de plusieurs sons ……………………, que
l’on appelle ses …………………………………………
■ La PÉRIODE T d’un son et sa FRÉQUENCE f sont liées par la formule : f = …………

Un son plus aigu correspond à une fréquence …………… élevée et donc à une période ……………… longue.
Un son plus grave correspond à une fréquence …………… élevée et donc à une période ……………… longue.

■ Par exemple, si P(t) = 0,2  cos(400 t + ) + 101300, on peut montrer avec la méthode no 2 du § III. 2. que cette fonction est
4
périodique de période 0,005 s, donc il s’agit d’un son pur de fréquence ………………………………… et d’intensité 80 dB (décibels).

■ Vous demandez-vous quel est le lien entre le coefficient Pmax = 0,2 Pa et le niveau sonore N = 80 dB ? Voici la formule générale :
Pmax = 0,00002  1,122N (on reconnaît une suite de nature ………………………………………… !).
■ Il est remarquable qu’un son assez fort (80 dB, c’est approximativement le bruit d’un camion) corresponde à une amplitude de
surpression acoustique extrêmement faible : 0,2 Pa = 0,2 Newton/m2, c’est-à-dire la pression exercée par une pomme (180 g) posée
sur une plaque rigide de 3 m  3 m, ou encore une goutte d’eau (50 mg) répartie sur une surface grande comme vos deux pouces
(environ 25 cm2) ! Nos nerfs auditifs sont vraiment très sensibles !

EXERCICES (N.B. Numéros encadrés : corrigés en fin de manuel, p. 374-375.)


P. 199, 201, 206-207, 214 : 77 a., b., c. ; 78 a., b. ; 79 a. ; 80 a., b. (Indication. Afin de lire précisément la valeur de la période, on doit
configurer la calculatrice pour que les graduations de l’axe des abscisses soient espacées de /6 (vous comprendrez pourquoi…), donc :
sur TI :  fenêtre  Xgrad = /6 ; sur Casio :  V-Window  Xscale : /6.) ; 81 a., c., d. (Idem.) ;
82 (Indication. Être pragmatique : déjà, une des trois fonctions fait partie de la leçon ! Quant aux deux autres, il suffit par exemple de
calculer l’image de 0 pour les associer à leurs courbes respectives.) ;
86 (Indication. Pour la question a., il y a …… inconnues donc nous avons besoin de …… équations. La première équation est
simplement w(0) = …… (par lecture graphique), à réécrire en fonction de a et b. La seconde équation est w'(……) = ……, en se
souvenant que la dérivée est la pente de la tangente ; pour traduire ceci en fonction de a et b, on écrit d’abord l’expression générale de
w'(t) en utilisant l’information donnée par le logiciel de calcul formel.) ;
88 (Indication. Pour conjecturer graphiquement la valeur correcte de la période, on doit se rappeler que   ………………) ;
113 (Facultatif.) ; 25 ; 26 ; 27 ; 28 ; 43 ; 44.

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