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SOMMAIRE

INTRODUCTION

I- DÉFINITION DU TIERS MONDE


II- LES PROBLEMES LIES À L’INDUSTRIALISATION DES PAYS DU
TIERS MONDE OU PAYS EN VOIE DE DEVELOPPEMENT

1- Systèmes de production alimentaire


2- Industrie de la transformation des aliments
3- Le déficit en infrastructures
4- Les infrastructures de transport
5- Le manque de vision politique

III- LES SOLUTIONS POUR REMEDIER AUX PROBLEMES DE


L’INDUSTRIE DES PAYS DU TIERS MONDE.

1- L'industrialisation par industries industrialisantes


2- Le marché
3- Le rôle des avantages financiers et fiscaux
4- La situation géographique du pays
5- Le contexte politique, économique, social et culturel

CONCLUSION

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INTRODUCTION

La deuxième moitié du XXème siècle est marqué par une augmentation de la


distorsion des situations économiques observées au sein du tiers monde tel qu’il
vient d’être délimité. Tandis que certains pays, africains notamment, sont restés
sur le quai, d’autres ont pris le train de la modernisation de leur économie et sont
désormais plus proches du groupe des nations industrialisées que des pays les
plus pauvres. La diversité des modes de développement et leur réussite inégale
conduisent de nombreux auteurs à proposer de nouveaux termes qui témoignent
de la diversité des situations économiques (tiers mondes, pays des suds) ou qui
tentent de proposer une délimitation moins centrée sur les critères économiques
(pays du sud). Les termes utilisés pour décrire la situation économique se
veulent également plus « neutres » que ceux qui ont pu être proposés par le
passé et qui plaçaient ces pays en situation d’infériorité. On ne parle quasiment
plus de « pays sous-développés » mais de « pays en développement » ou de «
Pays les moins avancés ».

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IV- DÉFINITION DU TIERS MONDE

Le tiers-monde décrit la réalité complexe, transitoire et chaotique s'inscrivant


dans le décalage croissant qui nait entre monde traditionnel et monde moderne à
partir de la révolution industrielle (qui débute en Angleterre vers la fin
du XVIIIe siècle). On remarque cependant qu'à cette époque, si en Amazonie, et
dans certaines régions d'Afrique, et d'Asie, les hommes vivent dans un âge
proche de l’âge de la pierre taillée, d’autres en Chine et en Inde se trouvent à un
niveau de vie supérieur à celui de l’Angleterre du XVIIIe-XIXe siècle.
L’historien Christopher Alan Bayly l’a éminemment montré dans son ouvrage
« La naissance du monde moderne ».
Certains insistent sur le fait qu'il s'agit d'une réalité très hétérogène, et concluent
à l'existence de « plusieurs » tiers mondes. Cela en fonction des perspectives
envisagées.

Dans l'inégalité économique, l'expression correspond à l'ensemble des


pays pauvres, soit les pays les moins avancés dans nombre
de pays en développement, l'infrastructure de contrôle alimentaire s'avère
généralement inadéquate, en raison de la limitation des ressources disponibles et
des carences de gestion souvent observées. ... Ces carences sont aggravées
lorsque le contrôle alimentaire implique le concours de plusieurs organismes.
les pays en développement.

V- LES PROBLEMES LIES À L’INDUSTRIALISATION DES


PAYS DU TIERS MONDE OU PAYS EN VOIE DE
DEVELOPPEMENT

Dans nombre de pays en développement, l'infrastructure de contrôle


alimentaire s'avère généralement inadéquate, en raison de la limitation des
ressources disponibles et des carences de gestion souvent observées. ... Ces
carences sont aggravées lorsque le contrôle alimentaire implique le concours de
plusieurs organismes
1- Systèmes de production alimentaire
Les systèmes de production, de transformation et de commercialisation des
produits alimentaires sont complexes. Dans beaucoup de pays en développement
ils sont en outre très morcelés et tributaires d'un grand nombre de petits
producteurs. Bien que cette organisation puisse comporter des avantages socio-
économiques, le fait que d'importantes quantités de nourriture passent par une
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multitude d'intermédiaires de personnes qui manipulent les aliments, augmente
le risque d'exposition à de mauvaises conditions d'hygiène, de contamination et
de fraude. Les conditions inadéquates des opérations post-récolte, de
transformation et d'entreposage des aliments sont responsables des problèmes
rencontrés, de même que l'inadéquation des installations et des infrastructures,
par exemple, l'absence ou la pénurie d'eau salubre, d'électricité, d'installations
d'entreposage, notamment de réfrigération, comme d'installations et de réseaux
de transport, etc. En outre, la plupart des personnels qui produisent et
manipulent les aliments n'ont pas les connaissances et les compétences
appropriées pour appliquer les pratiques agricoles modernes, les règles d'hygiène
alimentaire, ainsi que les bonnes pratiques de manipulation des aliments.
Cela ne veut pas dire que tous les aliments de ce type sont insalubres : nombre
de pratiques traditionnelles de production et de manutention des aliments
comportent des marges de sécurité intrinsèques, fondées sur des années
d'expérience. Les problèmes viennent de l'impossibilité de faire face aux
conséquences de l'introduction de nouvelles pratiques agricoles intensives, de
l'urbanisation de plus en plus poussée, des contraintes exercées sur les
ressources naturelles et de nouveaux risques en matière de sécurité sanitaire des
aliments.

2- Industrie de la transformation des aliments

L'industrie de transformation des aliments va des installations modernes et


sophistiquées aux petites entreprises artisanales produisant des aliments
traditionnels pour la population locale. La taille de ces unités de transformation
est très variable - puisqu'à côté d'un petit nombre de grandes usines, la majorité
est constituée de petites unités familiales n'ayant guère les moyens d'utiliser des
intrants techniques efficaces ; au niveau le plus rudimentaire de cette échelle, les
locaux utilisés sont mal équipés pour assurer scientifiquement et régulièrement
la sécurité sanitaire et la qualité des produits alimentaires. Ces petites unités
bénéficient souvent néanmoins d'une aide des pouvoirs publics, du fait qu'elles
créent des emplois et fournissent des revenus à leurs exploitants. Les pays en

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développement sont donc confrontés à la tâche délicate consistant à favoriser un
réel essor de ces petites unités pour qu'elles puissent améliorer les technologies
employées. Les transformateurs des produits alimentaires des pays en
développement sont également confrontés à des problèmes de fiabilité et de
ponctualité des livraisons de matières premières, comme de variabilité de la
qualité générale. Les petites exploitations assurent généralement la production
primaire ; aussi, les carences d'infrastructures des régions productrices se
traduisent par une variabilité de la qualité des matières premières fournies. Cette
situation exige une vigilance accrue de la part des unités de transformation des
aliments comme au niveau du contrôle alimentaire à mettre en place au niveau
de chaque maillon du circuit.

3- Le déficit en infrastructures

Dans les enquêtes évaluant le climat des investissements, les entreprises


classent généralement le déficit d’infrastructures comme un obstacle important à
leur développement. À titre d’illustration, une évaluation faite par la Banque
mondiale sur le climat des investissements a indiqué que pour une grande
proportion de firmes enquêtées (20% en Asie de l'Est et le Pacifique, et 55% au
Moyen-Orient et Afrique du Nord, ainsi que l'Amérique latine), l'électricité, les
télécommunications ou encore les transports constituaient les obstacles majeurs
à leurs activités (Straub, 2011). L’infrastructure constitue également une
contrainte aux affaires dans de nombreux pays africains, réduisant la
productivité des entreprises d'environ 40% (BAD et BM, 2011). Dans la suite on
s’intéresse particulièrement aux infrastructures de transport, de
télécommunications, et d’énergie.
4- Les infrastructures de transport

Le rôle joué par les infrastructures sur le développement n’est plus à


démontrer. Barro (1990) dans son modèle mettait déjà en évidence le lien
existant entre les dépenses en infrastructures et la croissance économique. Un
faible niveau des infrastructures ainsi que des services de transport et de
commerce limités renchérissent les coûts de transaction et de logistique, rendent
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les produits non compétitifs, limitent la production rurale et l'accès des
populations aux marchés avec des incidences négatives sur l'activité économique
et la pauvreté (Escribano et al., (2010). Le continent africain fait face à des coûts
de transport et de logistique élevés. Ces coûts élevés résultent en partie du
déficit que connait le continent en matière d’infrastructure, tant au niveau des
voies terrestres, aéroportuaires, portuaires, et ferroviaires.

5- Le manque de vision politique

Les mauvais choix politiques sont aussi la cause des faibles performances
industrielles en Afrique subsaharienne (Lall et Wangwe, 1998). La stratégie
d’industrialisation au lendemain des indépendances en Afrique a consisté à
appliquer une politique industrielle protectionniste incluant les contrôles de
change, les quotas, les politiques tarifaires à l’importation, et les subventions
accordées à des secteurs spécifiques (Aryeeteya et Moyo, 2012). Initialement,
cette politique d’industrialisation par substitution des importations a conduit à la
croissance de la production manufacturière dans plusieurs pays africains.
Cependant, beaucoup des firmes étaient incapables d’évoluer sans protection
(Bigsten et Söderbom, 2011). D’après Bigsten et Söderbom (2011), l’échec de
cette politique industrielle est expliqué en partie par la mauvaise
implémentation des politiques qui elles-mêmes étaient non appropriées, compte
tenu des capacités de la région et du contexte. En outre, la politique
d’industrialisation par substitution des importations n’était pas associée à une
stratégie de promotion des exportations ; et donc les gouvernements étaient en
train de promouvoir des industries qui étaient inefficientes et pas
compétitives à l’international

VI- LES SOLUTIONS POUR REMEDIER AUX PROBLEMES DE


L’INDUSTRIE DES PAYS DU TIERS MONDE.

1- L'industrialisation par industries industrialisantes

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Pour certains chefs d’Etat, c’est un objectif majeur. L'Inde de Nehru,
l'Algérie de Boumediene, la Chine et les pays socialistes ont ouvert la voie (fin
des années 1940). La création d’ « industries industrialisantes », c'est-à-dire
d'une industrie lourde, est la condition première de la souveraineté industrielle
recherchée. Il s'agit d'un modèle de développement qui privilégie les industries
de base (sidérurgie, chimie de base) qui doivent produire un entrainement sur les
industries aval. Le modèle d'industrialisation par les industries dites
industrialisantes suit un cheminement exactement inverse du modèle précédent.
Les investissements se concentrent dans un premier temps sur les industries
amont pour ensuite descendre la filière industrielle : on va alors des industries
lourdes aux industries légères, des industries de biens intermédiaires et de biens
d'équipement aux industries de biens de consommation.
Ce type d'industrialisation est fortement inspiré de l'exemple soviétique
des années 1930 : économie centralement planifiée (pays dont l'activité
économique est régie par une planification, le plus souvent impérative, élaborée
par l'État, les entreprises sont publiques). L'Algérie qui a opté pour cette voie
d'industrialisation à partir de 1966 a privilégié la sidérurgie, avec le complexe
d'Annaba, et la pétroléochimie, à Arzew. La particularité de ce choix de modèle
de développement de l’industrie réside dans le fait qu’il s’agit d’industries
très coûteuses en investissement initial et dont la rentabilité financière ne peut
être attendue qu'à un terme relativement long. En Algérie, la part de l’industrie
dans le PIB passe de 38% en 1965 à 56% en 1981.

2- Le marché
La localisation des entreprises reflète souvent la volonté de conquérir de
nouveaux marchés. Une entreprise peut décider de bâtir sa stratégie sur des
exportations à partir du territoire national (stratégie de la Chine) mais cette
alternative est aujourd’hui souvent abandonnée au profit d’une implantation
dans la région ou le pays dans lequel on souhaite conquérir des parts de marché.
Plusieurs facteurs jouent en faveur de cette tendance :
- Une image de l’entreprise présente sur le marché plus favorable : elle offre à
la main d’œuvre locale un travail.
- Une meilleure connaissance des comportements, des modes de vie des
consommateurs et donc une meilleure adaptation des produits aux spécificités
des demandes locales.
La localisation des entreprises reflète souvent la volonté de conquérir de
nouveaux marchés. Une entreprise peut décider de bâtir sa stratégie sur des
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exportations à partir du territoire national (stratégie de la Chine) mais cette
alternative est aujourd’hui souvent abandonnée au profit d’une implantation
dans la région ou le pays dans lequel on souhaite conquérir des parts de
marché. Plusieurs facteurs jouent en faveur de cette tendance :
 Une image de l’entreprise présente sur le marché plus favorable : elle offre à
la main d’œuvre locale un travail.
 Une meilleure connaissance des comportements, des modes de vie des
consommateurs et donc une meilleure adaptation des produits aux
spécificités des demandes locales.
3- Le rôle des avantages financiers et fiscaux
De nombreux gouvernements des pays en développement ont mis en place
des mesures afin d’attirer les capitaux étrangers : par l’établissement des codes
d’investissements, des avantages et garanties douaniers (exonérations totales ou
partielles de droits de douanes à l’importation et à l’exportation, application de
taux de droits forfaitaires réduits, accès aux régimes douaniers économiques
suspensifs de droits et taxes quand des matières premières importées sont
incorporées à des produits destinés à l’exportation) et des avantages fiscaux
(régimes spéciaux ou privilégiés : exonérations, réductions ou ajournement de
l’impôt sur le revenu, exonération de taxes et impôts divers, allégements fiscaux
en faveur de l’emploi) …
Ces mesures spécifiques peuvent s’appliquer à un territoire clairement
délimité (zones franches d’exportation) ou à certaines catégories d’entreprises
étrangères ; dans ce cas, l’implantation peut se faire sur une large part ou
l’ensemble du territoire. Néanmoins, proposer des avantages fiscaux aux
entreprises étrangères a un coût pour les finances publiques des pays en question
alors même que ces pays sont confrontés à une forte demande
de dépenses pour promouvoir leur développement. Nous reprenons ci-après un
exemple issu de la thèse de Gregory CORCOS intitulée « Trois essais sur les
décisions de localisation et d’organisation des firmes multinationales », soutenue
en 2006 qui montre la concurrence féroce que les Etats du sud se livrent pour
attirer les entreprises étrangères.
4- La situation géographique du pays
La position relative d’un pays peut influencer la stratégie de localisation
des entreprises, notamment la position par rapport aux principaux marchés, aux
principaux axes de transports. Bien que figée, une même situation peut se
révéler avantageuse à certains moments de l’histoire et périphérique à d’autres.
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5- Le contexte politique, économique, social et culturel
La répulsion ou l'attraction des investissements dans certains pays dépend
aussi largement de la stabilité politique (absence de coup d’état récent), du type
de régime (communiste, dictatorial, démocratique), de la situation financière et
sociale du pays Les capitaux fuient les zones instables, les régimes trop
contraignants (même si la Chine constitue un formidable contre-exemple), les
pays connaissant des difficultés financières où l'endettement est élevé, les
espaces confrontés régulièrement à des soulèvements sociaux... Face à tous ces
risques et face à l'image partielle que les investisseurs ont d'un pays, certains
organismes ont cherché à aider les décideurs à mieux choisir leur lieu
d’implantation en leur fournissant des données objectives. Ces organismes ont
cherché à construire des indicateurs sur les risques d’implantation dans chaque
pays du monde. Selon B.Marais (2003), « Le risque-pays peut être défini comme
le risque de matérialisation d'un sinistre, résultant du contexte économique et
politique d'un Etat étranger, dans lequel une entreprise effectue une partie de ses
activités ».
 Une localisation intéressante pour les entreprises étrangères
Sur la côte de pacifique, Shanghai compte 13 millions d’habitants et constitue
une véritable fenêtre ouverte vers le monde. Elle est située sur la rivière
Huangpu et se compose de deux parties distinctes, Puxi et Pudong (qui signifient
respectivement à l'ouest et à l'est du Pu). La ville s'est développée tout d'abord
exclusivement à Puxi mais à partir de 1990, sous l'impulsion du gouvernement,
Pudong est devenu un centre économique et financier qui attire beaucoup
entreprises étrangères.
 Un investissement fort du pouvoir dans le développement de
cette zon.
Le 18 avril 1990, le Premier ministre Li Peng officiellement annonce la décision
du gouvernement central de développer Pudong à Shanghai, en faisant de cette
municipalité une zone économique spéciale. Un des principaux objectifs du
développement de Pudong est de créer une zone polyvalente, ouverte sur le
monde, ultramoderne qui lui permette de se ranger dans le peloton de tête des
plus grands centres économiques et financiers du monde.
 Des subventions pour l’implantation des entreprises
La politique financière du gouvernement est favorable car le gouvernement
donne

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beaucoup de subventions facilitant l’implantation des entreprises dans la région,
il permet aux banques étrangères d'effectuer leurs opérations en monnaie
chinoise, même si cela est interdit dans les autres villes.
 Un marché local attractif
Deux aspects du marché ont attiré les entreprises étrangères : l’accessibilité à
l’énorme marché chinois et le taux espéré de croissance. Pudong présente ainsi
beaucoup d’opportunités commerciales pour les entreprises.
 Les infrastructures de transport performantes
Afin de favoriser le développement économique, le gouvernement a investi 25
milliards de francs entre 1990 et 1995 pour développer les infrastructures (ponts
entre Pudong et le centre-ville, tunnels, autoroutes, métro, voie ferrée). A partir
de 1996, le gouvernement a investi 100 milliards de francs pour construire le
deuxième aéroport et de nouveaux quais ont été construits venant agrandir le
port.
 Une main-d’œuvre nombreuse et relativement qualifiée
Pour la plupart des entreprises, la main-d’œuvre est un des principaux facteurs
de la localisation en Chine. Outre les questions liées au coût, Pudong possède
une main d’œuvre relativement qualifiée (15 universités, 160 institutions de la
recherche-développement, de nombreux techniciens et ingénieurs).
 La protection des investissements étrangers
A partir de 1990, le gouvernement se consacre à protéger le droit des
investisseurs.
Ces différents exemples montrent que les facteurs qui jouent aux échelles meso
et micro sont à peu près les mêmes dans les pays en développement qui
cherchent à attirer les investissements étrangers. Face à ces différents facteurs,
les espaces qui tirent leur épingle du jeu sont avant tout les littoraux et les
grandes villes comme en témoignent ci-après les exemples de la Chine et de
l’Inde. Ces espaces sont d’autant plus attractifs s’ils mettent en place des zones
franches d’exportation. Les facteurs de localisation actuels des industries et les
politiques mises en œuvre pour attirer les IDE favorisent donc une accentuation
des déséquilibres des territoires.

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CONCLUSION
Aujourd’hui, Le dernier quart du XXème siècle est marqué par la
différenciation des situations économiques. Dans la grande majorité des États,
on observe des progrès dans tous les domaines. Dans les nouveaux pays
industrialisés, la croissance économique est souvent allée de pair avec les
progrès sanitaires et sociaux. Néanmoins, il subsiste, dans la plupart de ces États
des régions ou des populations oubliées par le développement. Face à la variété
des situations, la délimitation de ce tiers monde, c'est-à-dire des pays pauvres
n’est pas aisée.
On peut considérer que le tiers monde c’est les pays les moins avancés
auxquels on ajoute des régions oubliées du développement dans les pays en
croissance. Ces pays restent marqués par ce que Sylvie Brunel appelle la trilogie
« maudite » : pauvreté, inégalité, dépendance. Ils cumulent faible niveau de
développement socio-économique et faible industrialisation, niveau d’échange
très bas, insécurité alimentaire, mortalité élevée, faible espérance de vie, faible
taux d’alphabétisation et souvent instabilité politique.

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