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Expose Sur L'industrie
Expose Sur L'industrie
INTRODUCTION
CONCLUSION
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INTRODUCTION
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IV- DÉFINITION DU TIERS MONDE
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développement sont donc confrontés à la tâche délicate consistant à favoriser un
réel essor de ces petites unités pour qu'elles puissent améliorer les technologies
employées. Les transformateurs des produits alimentaires des pays en
développement sont également confrontés à des problèmes de fiabilité et de
ponctualité des livraisons de matières premières, comme de variabilité de la
qualité générale. Les petites exploitations assurent généralement la production
primaire ; aussi, les carences d'infrastructures des régions productrices se
traduisent par une variabilité de la qualité des matières premières fournies. Cette
situation exige une vigilance accrue de la part des unités de transformation des
aliments comme au niveau du contrôle alimentaire à mettre en place au niveau
de chaque maillon du circuit.
3- Le déficit en infrastructures
Les mauvais choix politiques sont aussi la cause des faibles performances
industrielles en Afrique subsaharienne (Lall et Wangwe, 1998). La stratégie
d’industrialisation au lendemain des indépendances en Afrique a consisté à
appliquer une politique industrielle protectionniste incluant les contrôles de
change, les quotas, les politiques tarifaires à l’importation, et les subventions
accordées à des secteurs spécifiques (Aryeeteya et Moyo, 2012). Initialement,
cette politique d’industrialisation par substitution des importations a conduit à la
croissance de la production manufacturière dans plusieurs pays africains.
Cependant, beaucoup des firmes étaient incapables d’évoluer sans protection
(Bigsten et Söderbom, 2011). D’après Bigsten et Söderbom (2011), l’échec de
cette politique industrielle est expliqué en partie par la mauvaise
implémentation des politiques qui elles-mêmes étaient non appropriées, compte
tenu des capacités de la région et du contexte. En outre, la politique
d’industrialisation par substitution des importations n’était pas associée à une
stratégie de promotion des exportations ; et donc les gouvernements étaient en
train de promouvoir des industries qui étaient inefficientes et pas
compétitives à l’international
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Pour certains chefs d’Etat, c’est un objectif majeur. L'Inde de Nehru,
l'Algérie de Boumediene, la Chine et les pays socialistes ont ouvert la voie (fin
des années 1940). La création d’ « industries industrialisantes », c'est-à-dire
d'une industrie lourde, est la condition première de la souveraineté industrielle
recherchée. Il s'agit d'un modèle de développement qui privilégie les industries
de base (sidérurgie, chimie de base) qui doivent produire un entrainement sur les
industries aval. Le modèle d'industrialisation par les industries dites
industrialisantes suit un cheminement exactement inverse du modèle précédent.
Les investissements se concentrent dans un premier temps sur les industries
amont pour ensuite descendre la filière industrielle : on va alors des industries
lourdes aux industries légères, des industries de biens intermédiaires et de biens
d'équipement aux industries de biens de consommation.
Ce type d'industrialisation est fortement inspiré de l'exemple soviétique
des années 1930 : économie centralement planifiée (pays dont l'activité
économique est régie par une planification, le plus souvent impérative, élaborée
par l'État, les entreprises sont publiques). L'Algérie qui a opté pour cette voie
d'industrialisation à partir de 1966 a privilégié la sidérurgie, avec le complexe
d'Annaba, et la pétroléochimie, à Arzew. La particularité de ce choix de modèle
de développement de l’industrie réside dans le fait qu’il s’agit d’industries
très coûteuses en investissement initial et dont la rentabilité financière ne peut
être attendue qu'à un terme relativement long. En Algérie, la part de l’industrie
dans le PIB passe de 38% en 1965 à 56% en 1981.
2- Le marché
La localisation des entreprises reflète souvent la volonté de conquérir de
nouveaux marchés. Une entreprise peut décider de bâtir sa stratégie sur des
exportations à partir du territoire national (stratégie de la Chine) mais cette
alternative est aujourd’hui souvent abandonnée au profit d’une implantation
dans la région ou le pays dans lequel on souhaite conquérir des parts de marché.
Plusieurs facteurs jouent en faveur de cette tendance :
- Une image de l’entreprise présente sur le marché plus favorable : elle offre à
la main d’œuvre locale un travail.
- Une meilleure connaissance des comportements, des modes de vie des
consommateurs et donc une meilleure adaptation des produits aux spécificités
des demandes locales.
La localisation des entreprises reflète souvent la volonté de conquérir de
nouveaux marchés. Une entreprise peut décider de bâtir sa stratégie sur des
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exportations à partir du territoire national (stratégie de la Chine) mais cette
alternative est aujourd’hui souvent abandonnée au profit d’une implantation
dans la région ou le pays dans lequel on souhaite conquérir des parts de
marché. Plusieurs facteurs jouent en faveur de cette tendance :
Une image de l’entreprise présente sur le marché plus favorable : elle offre à
la main d’œuvre locale un travail.
Une meilleure connaissance des comportements, des modes de vie des
consommateurs et donc une meilleure adaptation des produits aux
spécificités des demandes locales.
3- Le rôle des avantages financiers et fiscaux
De nombreux gouvernements des pays en développement ont mis en place
des mesures afin d’attirer les capitaux étrangers : par l’établissement des codes
d’investissements, des avantages et garanties douaniers (exonérations totales ou
partielles de droits de douanes à l’importation et à l’exportation, application de
taux de droits forfaitaires réduits, accès aux régimes douaniers économiques
suspensifs de droits et taxes quand des matières premières importées sont
incorporées à des produits destinés à l’exportation) et des avantages fiscaux
(régimes spéciaux ou privilégiés : exonérations, réductions ou ajournement de
l’impôt sur le revenu, exonération de taxes et impôts divers, allégements fiscaux
en faveur de l’emploi) …
Ces mesures spécifiques peuvent s’appliquer à un territoire clairement
délimité (zones franches d’exportation) ou à certaines catégories d’entreprises
étrangères ; dans ce cas, l’implantation peut se faire sur une large part ou
l’ensemble du territoire. Néanmoins, proposer des avantages fiscaux aux
entreprises étrangères a un coût pour les finances publiques des pays en question
alors même que ces pays sont confrontés à une forte demande
de dépenses pour promouvoir leur développement. Nous reprenons ci-après un
exemple issu de la thèse de Gregory CORCOS intitulée « Trois essais sur les
décisions de localisation et d’organisation des firmes multinationales », soutenue
en 2006 qui montre la concurrence féroce que les Etats du sud se livrent pour
attirer les entreprises étrangères.
4- La situation géographique du pays
La position relative d’un pays peut influencer la stratégie de localisation
des entreprises, notamment la position par rapport aux principaux marchés, aux
principaux axes de transports. Bien que figée, une même situation peut se
révéler avantageuse à certains moments de l’histoire et périphérique à d’autres.
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5- Le contexte politique, économique, social et culturel
La répulsion ou l'attraction des investissements dans certains pays dépend
aussi largement de la stabilité politique (absence de coup d’état récent), du type
de régime (communiste, dictatorial, démocratique), de la situation financière et
sociale du pays Les capitaux fuient les zones instables, les régimes trop
contraignants (même si la Chine constitue un formidable contre-exemple), les
pays connaissant des difficultés financières où l'endettement est élevé, les
espaces confrontés régulièrement à des soulèvements sociaux... Face à tous ces
risques et face à l'image partielle que les investisseurs ont d'un pays, certains
organismes ont cherché à aider les décideurs à mieux choisir leur lieu
d’implantation en leur fournissant des données objectives. Ces organismes ont
cherché à construire des indicateurs sur les risques d’implantation dans chaque
pays du monde. Selon B.Marais (2003), « Le risque-pays peut être défini comme
le risque de matérialisation d'un sinistre, résultant du contexte économique et
politique d'un Etat étranger, dans lequel une entreprise effectue une partie de ses
activités ».
Une localisation intéressante pour les entreprises étrangères
Sur la côte de pacifique, Shanghai compte 13 millions d’habitants et constitue
une véritable fenêtre ouverte vers le monde. Elle est située sur la rivière
Huangpu et se compose de deux parties distinctes, Puxi et Pudong (qui signifient
respectivement à l'ouest et à l'est du Pu). La ville s'est développée tout d'abord
exclusivement à Puxi mais à partir de 1990, sous l'impulsion du gouvernement,
Pudong est devenu un centre économique et financier qui attire beaucoup
entreprises étrangères.
Un investissement fort du pouvoir dans le développement de
cette zon.
Le 18 avril 1990, le Premier ministre Li Peng officiellement annonce la décision
du gouvernement central de développer Pudong à Shanghai, en faisant de cette
municipalité une zone économique spéciale. Un des principaux objectifs du
développement de Pudong est de créer une zone polyvalente, ouverte sur le
monde, ultramoderne qui lui permette de se ranger dans le peloton de tête des
plus grands centres économiques et financiers du monde.
Des subventions pour l’implantation des entreprises
La politique financière du gouvernement est favorable car le gouvernement
donne
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beaucoup de subventions facilitant l’implantation des entreprises dans la région,
il permet aux banques étrangères d'effectuer leurs opérations en monnaie
chinoise, même si cela est interdit dans les autres villes.
Un marché local attractif
Deux aspects du marché ont attiré les entreprises étrangères : l’accessibilité à
l’énorme marché chinois et le taux espéré de croissance. Pudong présente ainsi
beaucoup d’opportunités commerciales pour les entreprises.
Les infrastructures de transport performantes
Afin de favoriser le développement économique, le gouvernement a investi 25
milliards de francs entre 1990 et 1995 pour développer les infrastructures (ponts
entre Pudong et le centre-ville, tunnels, autoroutes, métro, voie ferrée). A partir
de 1996, le gouvernement a investi 100 milliards de francs pour construire le
deuxième aéroport et de nouveaux quais ont été construits venant agrandir le
port.
Une main-d’œuvre nombreuse et relativement qualifiée
Pour la plupart des entreprises, la main-d’œuvre est un des principaux facteurs
de la localisation en Chine. Outre les questions liées au coût, Pudong possède
une main d’œuvre relativement qualifiée (15 universités, 160 institutions de la
recherche-développement, de nombreux techniciens et ingénieurs).
La protection des investissements étrangers
A partir de 1990, le gouvernement se consacre à protéger le droit des
investisseurs.
Ces différents exemples montrent que les facteurs qui jouent aux échelles meso
et micro sont à peu près les mêmes dans les pays en développement qui
cherchent à attirer les investissements étrangers. Face à ces différents facteurs,
les espaces qui tirent leur épingle du jeu sont avant tout les littoraux et les
grandes villes comme en témoignent ci-après les exemples de la Chine et de
l’Inde. Ces espaces sont d’autant plus attractifs s’ils mettent en place des zones
franches d’exportation. Les facteurs de localisation actuels des industries et les
politiques mises en œuvre pour attirer les IDE favorisent donc une accentuation
des déséquilibres des territoires.
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CONCLUSION
Aujourd’hui, Le dernier quart du XXème siècle est marqué par la
différenciation des situations économiques. Dans la grande majorité des États,
on observe des progrès dans tous les domaines. Dans les nouveaux pays
industrialisés, la croissance économique est souvent allée de pair avec les
progrès sanitaires et sociaux. Néanmoins, il subsiste, dans la plupart de ces États
des régions ou des populations oubliées par le développement. Face à la variété
des situations, la délimitation de ce tiers monde, c'est-à-dire des pays pauvres
n’est pas aisée.
On peut considérer que le tiers monde c’est les pays les moins avancés
auxquels on ajoute des régions oubliées du développement dans les pays en
croissance. Ces pays restent marqués par ce que Sylvie Brunel appelle la trilogie
« maudite » : pauvreté, inégalité, dépendance. Ils cumulent faible niveau de
développement socio-économique et faible industrialisation, niveau d’échange
très bas, insécurité alimentaire, mortalité élevée, faible espérance de vie, faible
taux d’alphabétisation et souvent instabilité politique.
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