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Maths - Feuille d’exos n 13 II.

Division euclidienne, racines


Polynômes
Ex. 13.5 À quelle condition le polynôme X 4 + aX 2 + bX + c est-il
divisible par X 2 + X + 1 ?
Ex. 13.6 Effectuer la division euclidienne de A(X) = X 3 + 7X 2 − 2
I. Structure d’espace vectoriel, divers par B(X) = X 2 + X + 1. En déduire les éventuelles asymptotes de
A(x)
x "→ f (x) = B(x) .
2
Ex. 13.1 Soit φ : .
R2 [X] → R
P Ex. 13.7 Soient P ∈ C[X] et (a; b) ∈ C2 . Exprimer en fonc-
!

"→ (P (0); P (1))


Montrer que φ est linéaire, déterminer son noyau et son image. tion de P (a) et de P (b) le reste de la division euclidienne de P par
(X − a)(X − b).
Ex. 13.2 Soient n ∈ N et φ l’endomorphisme de Rn [X] défini par
P "→ P − P ! . Montrer que φ est un automorphisme de Rn [X] et que Ex. 13.8 Soit P un polynôme de R[X] dont les restes dans la division
deg Q euclidienne par (X − 1), (X − 2) et (X − 3) sont respectivement 3, 7
φ−1 (Q) = Q(k) . et 13.
k=0
"

Soit R le reste de la division euclidienne de P par (X −1)(X −2)(X −3).


Que peut-on en déduire concernant le prolongement φ : P ∈ R[X] "→
P − P! ? a. Déterminer les valeurs de R(1), R(2) et R(3).
Ex. 13.3 b. En déduire l’expression de R(X).
a. Montrer que Vect ((1; 2)) et Vect ((3; 4)) sont supplémentaires
dans R2 . Ex. 13.9 (Cor.) Déterminer les polynômes P dont le reste dans la
3
2
b. Montrer que Vect (X) et Vect (1 + X ; X − 3) sont supplémen- division euclidienne par3 (X − 1) est 11 et le reste dans la division
taires dans R2 [X]. euclidienne par (X + 1) soit −5.

Ex. 13.4
Ex. 13.10 n ∈ N∗ . Montrer que A est divisible par B pour :
A = nX n+1 − (n + 1)X n + 1 et B = X − 1 ;
a. Développer (X − a)(X − b)(X − c).
A = nX n+1 − (n + 1)X n + 1 et B = (X − 1)2 ;
b. Montrer que pour tout (a; b; c) ∈ C3 ,
3 3 3 3
A = cos ((n − 1)θ) X n+1 − cos(nθ)X n − cos θX + 1 et B =
(a + b + c) = a + b + c + 3(a + b + c)(ab + ac + bc) − 3abc. X 2 − 2 cos θX + 1.
c. Résoudre les systèmes suivants en considérant les inconnues
réelles, puis en les considérant complexes : Ex. 13.11 Montrer que tout polynôme de degré impair admet au
moins une racine réelle.
x+y =1 Ex. 13.12 Soit P un polynôme de R3 [X] tel que P (0)2 + P (1)2 +
(S1 ) (S2 ) x2 + y 2 + z 2 = 0
x2 + y 2 = 13 2

x + y3 + z3 = 1 P (8) + P (15)2 = 0. Montrer que P est le polynôme nul.


!  x + y + z = −2
 3
f = 3 f = 3
a+c+e = 8 e = 15
sont en progression arithmétique.
 

2a + c a = 3
Ex. 13.13 Factoriser 8X 3 − 12X 2 − 2X + 3 sachant que ses racines 
 

= −4
 

b = 0 b = 0
 



 

 

d = 0
Ex. 13.14 Montrer que ∀(m; n; p; q) ∈ N4 ,
X 3 + X 2 + X + 1 divise X 4m+3 + X 4n+2 + X 4p+1 + X 4q . 10a + 3c = 0

 

c = −10
2 3

 


  d = 0

Ex. 13.15 Factoriser dans C[X] puis dans R[X] : Donc P = (X − 1) Q + 3X 5 − 10X 3 + 15X + 3.
 

P = X4 − 1 Q = X 4 − 3X 2 − 4 R = X5 − 1
Cor. 13.16 : P ∈ C[X] donc P est scindé. Soit a ∈ C une racine de multiplicité
Ex. 13.16 (Cor.) Déterminer tous les polynômes P ∈ C[X] tels que m > 0 c’est-à-dire a telle que P = (X − a)m Q avec Q(a) '= 0.
P ! divise P . P ! = m(X − a)m−1 Q + (X − a)m Q! divise P si et seulement si mQ + (X − a)Q!
divise (X − a)Q. Or, pour X = a, on a mQ(a) + (a − a)Q! (a) = mQ(a) '= 0 et
Ex. 13.17 (Cor.) Déterminer (a; b; c) ∈ R3 de sorte à ce que (a − a)Q(a) = 0 donc le quotient s’annule en a. De plus, les termes dominants de
6 4 2 mQ et (X − a)Q! ne s’annulent pas donc le quotient est de degré 1.
P = X − 5X + aX + bX + c admette une racine d’ordre 4 dans
Le quotient de (X − a)Q par mQ + (X − a)Q! est donc de la forme k(X − a) avec
R. k ∈ C∗ .
On a donc (X − a)Q = k(X − a)(mQ + (X − a)Q! ) ⇔ (1 − km)(X − a)Q =
Ex. 13.18 Soit α ∈ R et n ∈ N∗ . k(X − a)2 Q! ⇔ (1 − km)Q = k(X − a)Q! et comme Q(a) '= 0, la seule possibilité
1
est Q! = 0, k = m .
a. Déterminer les racines de P = (X + 1)n − e2inα .
n−1

Donc les polynômes P ∈ C[X] tels que P ! divise P sont les polynômes de la
b. En déduire la valeur de Tn = sin +α forme P = q(X − a)m , avec a, q ∈ C, m ∈ N∗ .
k=0
n Remarque : si P est un polynôme constant, P ! = 0 ne divise pas P sauf si P = 0. Ce
& ' (

cas est pris en compte dans le résultat donné puisqu’on interdit m = 0 (polynômes
constants non nuls) mais qu’on autorise q = 0 (polynôme nul).

Corrections Cor. 13.17 : P admet racine r ∈ R d’ordre 4 si et seulement si


P (r) = 0 r6 − 5r4 + ar2 + br + c = 0
= 0 = 0
  une

P (r) = 0 4 2
Cor. 13.9 : Si le reste de la division euclidienne de P par (X − a)m est R alors !!
30r 60r + 2a = 0

 

⇔ −
3
 

P !!!
(r) = 0 120r 120r = 0
 

P (k) (a) = R(k) (a) pour tout k ∈ !0; m − 1".


 P ! (r)  6r5 − 20r3 + 2ar + b


3 2 3
P (r) '= 0 3r − 1 '= 0
4 2

 

1) = (X − 1) , cette propriété nous permet d’obtenir directement le résultat


 
Appliquée aux deux hypothèses de départ et à une division de P par (X + 1)3 (X −  

demandé. 5 3
 (4)  2

6r − 20r + 2ar + b = 0
 6

= 0
Écrivons P = (X 2 − 1)3 Q + aX 5 + bX 4 + cX 3 + dX 2 + eX + f . Les hypothèses de
 r − 5r + ar + br + c = 0

l’énoncé se réécrivent
30r4 − 60r2 + 2a



P (1) = 11 = a+b+c+d+e+f b+d+f = 3


r(r − 1)(r + 1) = 0√
P !
(1) = 0 = 5a + 4b + 3c + 2d + e a + c + e = 8 r '= ±3 3
  

P (1) = 0 = 20a + 12b + 6c + 2d 5a + 3c + e = 0


  

Il y a donc 3 racines possibles : r = 0, r = 1 ou r = −1.



 
 

2b + d = 0
 

⇔ ⇔ Si r = 0, a = b = c = 0.

 

P (−1) = −5 = −a + b − c + d − e + f
 !! 

P ! (−1) = 0 = 5a − 4b + 3c − 2d + e 6b + d = 0 Si r = 1, a = 15, b = −16 et c = 5.


10a + 3c = 0
 

Si r = −1, a = 15, b = 16 et c = 5.
 

P (−1) = 0 = −20a + 12b − 6c + 2d



 


 

 !! 

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