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§ 1. Der politische Liberalismus § 1.

Le Libéralisme politique
Nachdem man den Kelch des sogenannten absoluten
Königtums so ziemlich bis auf den Bodensatz geleert Au XVIIIe siècle, lorsqu'on eut vidé jusqu'à la lie la
hatte, ward man im achtzehnten Jahrhundert zu coupe du pouvoir dit absolu, on s'aperçut trop
deutlich inne, daß sein Getränk nicht menschlich nettement que le breuvage qu'elle offrait aux
schmecke, um nicht auf einen andern Becher lüstern hommes ne pouvait être de leur goût, pour ne pas
zu werden. »Menschen«, was unsere Väter doch sentir le désir de boire à un autre verre.
waren, verlangten sie endlich, auch so angesehen zu
werden. Étant des "Hommes", nos pères voulurent être
Wer in uns etwas anderes sieht als Menschen, in dem considérés comme des hommes. Quiconque voit en
wollen wir gleichfalls nicht einen Menschen, sondern nous autre chose, nous le regardons comme
einen[106] Unmenschen sehen, und ihm wie einem étranger à l'humanité, inhumain ; pourquoi le
Unmenschen begegnen: wer dagegen uns als traiterions-nous humainement ? Celui au contraire
Menschen anerkennt und gegen die Gefahr schützt, qui reconnaît en nous des hommes et nous garantit
unmenschlich behandelt zu werden, den wollen wir contre le danger d'être traités autrement que des
als unsern wahren Beschützer und Schirmherrn ehren. hommes, nous l'honorons comme notre soutien et
Halten wir denn zusammen, und schützen wir einer im notre protecteur.
andern den Menschen; dann finden wir in unserem
Zusammenhalt den nötigen Schutz, und in uns, den Unissons-nous donc, et soutenons-nous
Zusammenhaltenden, eine Gemeinschaft derer, die mutuellement ; notre association nous assure la
ihre Menschenwürde kennen und als »Menschen« protection dont nous avons besoin, et nous, les
zusammenhalten. Unser Zusammenhalt ist der Staat, associés, formons une communauté dont les
wir Zusammenhaltenden sind die Nation. membres reconnaissent leur qualité d'hommes, et
In unserem Zusammen als Nation oder Staat sind wir dont ce nom d' "hommes" est le signe de ralliement.
nur Menschen. Wie wir uns sonst als Einzelne Le produit de notre association est l'État ; nous, ses
benehmen, und welchen selbstsüchtigen Trieben wir membres, nous formons la Nation.
da erliegen mögen, das gehört lediglich unserem
Privatleben an; unser öffentliches oder Staatsleben ist En tant que réunis dans la Nation ou l'État, nous ne
ein rein menschliches. Was Unmenschliches oder sommes que des hommes. Qu'en outre, en tant
»Egoistisches« an uns haftet, das ist zur »Privatsache« qu'individus, nous fassions nos propres affaires et
erniedrigt, und wir scheiden genau den Staat von der poursuivions nos intérêts personnels, peu importe à
»bürgerlichen Gesellschaft«, in welcher der l'État ; cela concerne exclusivement notre vie privée ;
»Egoismus« sein Wesen treibt. purement, uniquement humaine est notre vie
Der wahre Mensch ist die Nation, der Einzelne aber publique ou sociale. Ce qu'il y a en nous d'inhumain,
stets ein Egoist. Darum streifet eure Einzelheit oder d' "égoïste" doit rester confiné dans le cercle
Vereinzelung ab, in welcher die egoistische inférieur des "affaires privées", et nous distinguons
Ungleichheit und der Unfriede hauset, und weihet soigneusement l'État de la "société civile", domaine
euch ganz dem wahren Menschen, der Nation oder de l'  "égoïsme".
dem Staate. Dann werdet ihr als Menschen gelten und
alles haben, was des Menschen ist; der Staat, der Le véritable Homme, c'est la Nation ; l'individu, lui,
wahre Mensch, wird euch zu dem Seinigen est toujours un égoïste. Dépouillez donc cette
berechtigen und euch die »Menschenrechte« geben: individualité qui vous isole, cet individualisme qui ne
der Mensch gibt euch seine Rechte! souffle qu'inégalité égoïste et discorde, et consacrez-
So lautet die Rede des Bürgertums. vous entièrement au véritable Homme, à la Nation, à
Das Bürgertum ist nichts anderes als der Gedanke, l'État. Alors seulement vous acquerrez votre pleine
daß der Staat alles in allem der wahre Mensch sei, valeur d'hommes et vous jouirez de ce qu'il
und daß des Einzelnen Menschenwert darin bestehe, appartient à l'Homme de posséder ; l'État, qui est le
ein Staatsbürger zu sein. Ein guter Bürger zu sein, véritable Homme, vous fera place à la table
darin sucht er seine höchste Ehre, darüber hinaus commune et vous confèrera les "droits de
kennt er nichts Höheres als höchstens das antiquierte l'Homme", les droits que l'Homme seul donne et que
– ein guter Christ. seul l'Homme reçoit.
Das Bürgertum entwickelte sich im Kampfe gegen die
privilegierten Stände, von denen es als »dritter Stand« Tel est le principe civique.
cavalièrement behandelt und mit der »canaille«
zusammengeworfen wurde. Man hatte also im Staate Le civisme, c'est l'idée que l'État est tout, qu'il est
bis jetzt »die ungleiche Person angesehen«. Der Sohn l'Homme par excellence et que la valeur de l'individu
eines Adeligen war zu Chargen ausersehen, nach comme homme dérive de sa qualité de citoyen. À ce
denen die ausgezeichnetsten Bürgerlichen[107] point de vue, le mérite suprême est d'être bon
vergebens aufschauten usw. Dagegen empörte sich citoyen ; il n'est rien de supérieur, à moins que le
das bürgerliche Gefühl. Keine Auszeichnung mehr, vieil idéal bon chrétien.
keine Bevorzugung von Personen, kein
Standesunterschied! Alle seien gleich! Kein La bourgeoisie se développa au cours de la lutte
Sonderinteresse soll ferner verfolgt werden, sondern contre les castes privilégiées, par lesquelles elle
das allgemeine Interesse aller. Der Staat soll eine était, sous le nom de "tiers état", cavalièrement
Gemeinschaft von freien und gleichen Menschen sein, traitée et confondue avec la "canaille". Jusqu'alors
und jeder sich dem »Wohle des Ganzen« widmen, in avait prévalu dans l'État le principe de l' "inégalité
den Staat aufgehen, den Staat zu seinem Zweck und des personnes". Le fils d'un noble était, de droit,
Ideal machen. Staat! Staat! so lautete der allgemeine appelé à remplir des charges auxquelles aspiraient
Ruf, und fortan suchte man die »rechte en vain les bourgeois les plus instruits, etc. Le
Staatsverfassung«, die beste Konstitution, also den sentiment de la bourgeoisie se souleva contre cette
Staat in seiner besten Fassung. Der Gedanke des situation : plus de prérogatives personnelles, plus de
Staates zog in alle Herzen ein und weckte privilèges, plus de hiérarchie de classes ! Que tous
Begeisterung; ihm zu dienen, diesem weltlichen soient égaux ! Aucun intérêt privé ne peut entrer en
Gotte, das ward der neue Gottesdienst und Kultus. Die ligne de compte avec l’intérêt général. L'État doit
eigentlich politische Epoche war angebrochen. Dem être une réunion d'hommes libres et égaux, et
Staate oder der Nation dienen, das ward höchstes chacun doit se consacrer au "bien public", se
Ideal, Staatsinteresse – höchstes Interesse, solidariser avec l'État, faire de l'État son but et son
Staatsdienst (wozu man keineswegs Beamter zu sein idéal. L'État ! L'État ! Tel fut le cri général, et dès lors
braucht) höchste Ehre. on chercha à "bien organiser l'État" et l'on s'enquit
So waren denn die Sonderinteressen und de la meilleure Constitution, c'est-à-dire de la
Persönlichkeiten verscheucht und die Aufopferung für meilleure forme à lui donner. La pensée de l'État
den Staat zum Schiboleth geworden. Sich muß man pénétra dans tous les cœurs et y excita
aufgeben und nur dem Staate leben. Man muß l'enthousiasme ; servir ce Dieu terrestre devint un
»uninteressiert« handeln, muß nicht sich nützen culte nouveau. L'ère de la politique s'ouvrait. Servir
wollen, sondern dem Staate. Dieser ist dadurch zur l'État ou la Nation fut l'idéal suprême, l'intérêt public
eigentlichen Person geworden, vor welcher die l'intérêt suprême, et jouer un rôle dans l'État (ce qui
einzelne Persönlichkeit verschwindet: nicht ich lebe, n'impliquait nullement que l'on fût fonctionnaire) le
sondern er lebt in mir. Darum war man gegen die suprême honneur.
frühere Selbstsucht gehalten, die Uneigennützigkeit
und Unpersönlichkeit selber. Vor diesem Gotte – Staat Par là, les intérêts privés, personnels, furent perdus
– verschwand jeder Egoismus, und vor ihm waren alle de vue, et leur sacrifice sur l'autel de l'état devint un
gleich: sie waren ohne allen andern Unterschied – schibboleth. Il faut pour toute chose s'en remettre à
Menschen, nichts als Menschen. l'État et vivre pour lui; l'activité doit être
An dem entzündlichen Stoffe des Eigentums "désintéressée", n'avoir d'autre objectif que l'État.
entbrannte die Revolution. Die Regierung brauchte L'État devint ainsi la véritable Personne devant
Geld. Jetzt mußte sie den Satz, daß sie absolut, mithin laquelle s'efface la personnalité de l'individu ; ce
Herrin alles Eigentums, alleinige Eigentümerin sei, n'est pas moi qui vis, c'est lui qui vit en moi. D'où
bewähren; sie mußte ihr Geld, welches sich nur im nécessité de bannir l'égoïsme d'autrefois et de
Besitz, nicht im Eigentum der Untertanen befand, an devenir le désintéressement et l'impersonnalité
sich nehmen. Statt dessen beruft sie Generalstände, mêmes.
um sich dies Geld bewilligen zu lassen. Die Furcht vor
der letzten Konsequenz zerstörte die Illusion einer Devant l'État-Dieu, tout égoïsme disparaissait, tous
absoluten Regierung; wer sich etwas »bewilligen« se trouvaient égaux, tous étaient, sans que rien ne
lassen muß, der kann nicht für absolut angesehen permît de les distinguer les uns des autres, des
werden. Die Untertanen erkannten, daß sie wirkliche Hommes et rien que des Hommes.
Eigentümer seien, und daß es ihr Geld sei, welches
man fordere. Die bisherigen Untertanen erlangten das La propriété fut l'étincelle qui mit le feu à la
Be wußtsein, daß sie [108] Eigentümer seien. Mit Révolution. Le gouvernement avait besoin d'argent.
wenig Worten schildert dies Bailly: »Wenn ihr nicht Il devait dès lors, pour être logique, montrer qu'il
ohne meine Einstimmung über mein Eigentum était absolu, et par conséquent maître de toute
verfügen könnt, wie viel weniger könnt ihr es über propriété, en reprenant possession de son argent,
meine Person, über alles, was meine geistige und dont les sujets avaient la jouissance, mais non la
gesellschaftlich Stellung angeht! Alles das ist mein propriété. Au lieu de cela, il convoqua des états
Eigentum, wie das Stück Land, das ich beackere: und généraux, pour se faire accorder l'argent nécessaire.
ich habe ein Recht, ein Interesse, die Gesetze selber En n'osant pas être conséquent jusqu'au bout, on
zu machen.« Baillys Worte klingen freilich so, als wäre détruisit l'illusion du pouvoir absolu : le
nun jeder ein Eigentümer. Indes statt der Regierung, gouvernement qui doit se faire "accorder" quelque
statt des Fürsten, ward jetzt Eigentümerin und Herrin chose ne saurait plus passer pour absolu. Les sujets
– die Nation. Von nun an heißt das Ideal – s'aperçurent que les véritables propriétaires étaient
»Volksfreiheit – ein freies Volk« usw. eux, et que c'était leur argent qu'on exigeait d'eux.
Schon am 8. Juli 1789 zerstörte die Erklärung des
Bischofs von Autun und Barrères den Schein, als sei Ceux qui n'avaient été jusque-là que des sujets se
jeder, der einzelne, von Bedeutung in der réveillèrent propriétaires ; c'est ce que Bailly
Gesetzgebung: sie zeigte die völlige Machtlosigkeit exprime en peu de mots : "Vous ne pouvez sans mon
der Kommittenten: die Majorität der Repräsentanten consentement disposer de ma propriété, et vous
ist Herrin geworden. Als am 9. Juli der Plan über disposeriez de ma personne, de tout ce qui constitue
Einteilung der Verfassungsarbeiten vorgetragen wird, ma position morale et sociale ! Tout cela est ma
bemerkt Mirabeau: »Die Regierung habe nur Gewalt, propriété, au même titre que le champ que je cultive
kein Recht; nur im Volke sei die Quelle alles Rechts zu : c'est mon droit, c'est mon intérêt de faire moi-
finden.« Am 16. Juli ruft ebenderselbe Mirabeau aus: même les lois..."
»Ist nicht das Volk die Quelle aller Gewalt?« Also die
Quelle alles Rechts und die Quelle aller – Gewalt! Les paroles de Bailly semblent vouloir dire que
Beiläufig gesagt, kommt hier der Inhalt des »Rechts« chacun est un propriétaire ; mais en réalité, au lieu
zum Vorschein: es ist die – Gewalt. »Wer die Gewalt du gouvernement, au lieu des princes, le possesseur
hat, der hat das Recht.« et maître fut la Nation. À partir de ce moment,
Das Bürgertum ist der Erbe der privilegierten Stände. l'idéal est "la liberté du peuple, un peuple libre", etc.
In der Tat gingen nur die Rechte der Barone, die als
»Usurpationen« ihnen abgenommen wurden, auf das Dès le 8 juillet 1789, les explications de l'évêque
Bürgertum über. Denn das Bürgertum hieß nun die d'Autun et de Barère dissipèrent cette illusion que
»Nation«. »In die Hände der Nation« wurden alle chacun, chaque volonté individuelle a son
Vorrechte zurückgegeben. Dadurch hörten sie auf, importance dans la législation ; elles montrèrent la
»Vorrechte« zu sein: sie wurden »Rechte«. Die Nation radicale impuissance des commettants : la majorité
fordert von nun an Zehnten, Frondienste, sie hat das des représentants fait la loi. Le 9 juillet, quand vient
Herrengericht geerbt, die Jagdgerechtigkeit, die – à l'ordre du jour le projet de loi sur la répartition des
Leibeigenen. Die Nacht vom 4. August war die travaux de la Constitution, Mirabeau fait remarquer
Todesnacht der Privilegien oder Vorrechte (auch que "le gouvernement dispose de la force, et non du
Städte, Gemeinden, Magistrate waren privilegiert, mit droit, que c'est dans le Peuple seul que doit être
Vorrechten und Herrenrechten versehen), und endete cherchée la source de tout droit". Le 16 juillet, le
mit dem neuen Morgen des »Rechtes«, der même Mirabeau s'écrie : "Le peuple n'est-il pas la
»Staatsrechte«, der »Rechte der Nation«. source de toute puissance"! Digne peuple ! Source
Der Monarch in der Person des »königlichen Herren« de tout droit et de toute puissance ! Soit dit en
war ein armseliger Monarch gewesen gegen diesen passant, on entrevoit ici le contenu du "droit" : c'est
neuen Monarchen, die »souveräne Nation«. Diese la force, "La raison du plus fort..."
Monarchie war tausendfach schärfer, strenger und
konsequenter. Gegen den neuen Monarchen gab es La bourgeoisie est l'héritière des classes privilégiées.
gar kein Recht, kein Privilegium[109] mehr; wie En fait, les droits des barons, qui leur furent enlevés
beschränkt nimmt sich dagegen der »absolute König« comme "usurpés", ne firent que retourner à la
des ancien régime aus! Die Revolution bewirkte die bourgeoisie, qui s'appelait à présent la "Nation".
Umwandlung der beschränkten Monarchie in die Tous les privilèges retombèrent "dans les mains de
absolute Monarchie. Von nun an ist jedes Recht, la Nation" ; aussi cessèrent-ils d'être des "privilèges"
welches nicht von diesem Monarchen verliehen wird, pour devenir des "droits". Désormais, c'est la Nation
eine »Anmaßung«, jedes Vorrecht aber, welches er qui percevra les dîmes et les corvées ; c'est elle qui a
erteilt, ein »Recht«. Die Zeit verlangte nach dem hérité des droits seigneuriaux, du droit de chasse et
absoluten Königtum, der absoluten Monarchie, darum des serfs. La nuit du 4 Août fut la nuit de mort des
fiel jenes sogenannte absolute Königtum, welches so privilèges (les villes, les communes, les magistratures
wenig absolut zu werden verstanden hatte, daß es étaient privilégiées, dotées de privilèges et de droits
durch tausend kleine Herren beschränkt blieb. seigneuriaux), et lorsqu'elle prit fin se leva l'aube du
Was Jahrtausende ersehnt und erstrebt wurde, Droit, des droits de l'État, des droits de la Nation.
nämlich jenen absoluten Herrn zu finden, neben dem
keine andern Herren und Herrchen mehr Le despotisme n'avait été dans la main des rois
machtverkürzend beständen, das hat die Bourgeoisie qu'une règle complaisante et lâche, au prix de ce
hervorgebracht. Sie hat den Herrn offenbart, welcher qu'en fit la "Nation souveraine". Cette monarchie
allein »Rechtstitel« verleiht, und ohne dessen nouvelle se révéla cent fois plus sévère, plus
Gewährung nichts berechtigt ist. »So wissen wir nun, rigoureuse et plus conséquente que l'ancienne ;
daß ein Götze nichts in der Welt sei, und daß kein devant elle, plus de droits, plus de privilèges ;
anderer Gott sei ohne der einige«22. combien, en comparaison, paraît tempérée la
Gegen das Recht kann man nicht mehr, wie gegen ein royauté absolue de l'Ancien Régime ! La Révolution,
Recht, mit der Behauptung auftreten, es sei »ein en réalité, substitua à la monarchie tempérée la
Unrecht«. Man kann nur noch sagen, es sei Unsinn, véritable monarchie absolue. Désormais, tout droit
eine Illusion. Nennete man's Unrecht, so müßte man que ne concède pas le Monarque-État est une
ein anderes Recht dagegenstellen und an diesem es "usurpation", tout privilège qu'il accorde devient un
messen. Verwirft man hingegen das Recht als solches, "droit". L'esprit du temps exigeait la royauté
das Recht an und für sich, ganz und gar, so verwirft absolue, et c'est ce qui causa la chute de ce qu'on
man auch den Begriff des Unrechts und löst den avait appelé jusqu'alors royauté absolue, mais qui
ganzen Rechtsbegriff (wozu der Unrechtsbegriff avait consenti à être si peu absolue qu'elle se laissait
gehört) auf. rogner et limiter par mille autorités subalternes.
Was heißt das, wir genießen alle »Gleichheit der
politischen Rechte«? Nur dies, daß der Staat keine La bourgeoisie a accompli le rêve de tant de siècles ;
Rücksicht auf meine Person nehme, daß ich ihm, wie elle a découvert un maître absolu auprès duquel
jeder andere, nur ein Mensch bin, ohne eine andere d'autres maîtres ne peuvent plus se dresser comme
ihm imponierende Bedeutung zu haben. Ich autant de restrictions. Elle a produit le maître qui
imponiere ihm nicht als Adliger, Sohn eines seul accorde des "titres légitimes" et sans le
Edelmanes, oder gar als Erbe eines Beamten, dessen consentement duquel rien n'est légitime. "Nous
Amt mir erblich zugehört (wie im Mittelalter die savons que les idoles ne sont rien dans le monde, et
Grafschaften usw. und später unter dem absoluten qu'il n'y a d'autre dieu que le seul Dieu 1."
Königtum, wo erbliche Ämter vorkommen). Nun hat
der Staat eine unzählige Menge von Rechten zu On ne peut plus attaquer le Droit, comme on
vergeben, z.B. das Recht, ein Bataillon, Kompagnie attaquait un droit, en soutenant qu'il est "injuste".
usw. zu führen, das Recht, an einer Universität zu Tout ce qu'on peut désormais dire c'est qu'il est un
lesen usw.; er hat sie zu vergeben, weil sie die non-sens, une illusion. Si on l'accusait d'être
seinigen, d.h. Staatsrechte oder »politische« Rechte contraire au droit, on serait obligé de lui opposer un
sind. Dabei ist's ihm gleich, an wen er sie erteilt, wenn autre droit, et de les comparer. Mais si l'on rejette
der Empfänger nur die Pflichten erfüllt,[110] welche totalement le Droit, le Droit en soi, on nie du même
aus den überlassenen Rechten entspringen. Wir sind coup la possibilité de le violer, et on fait table rase
ihm alle recht und – gleich, einer nicht mehr und nicht de tout concept de Justice (et par conséquent
weniger wert als der andere. Wer den Armeebefehl d'Injustice).
empfängt, das gilt mir gleich, spricht der souveräne
Staat, vorausgesetzt, daß der Belehnte die Sache Nous jouissons tous de l'"égalité des droits
gehörig versteht. »Gleichheit der politischen Rechte« politiques". Que signifie cela ? Simplement ceci, que
hat sonach den Sinn, daß jeder jedes Recht, welches l'État ne tolère nulle acception de personne, que je
der Staat zu vergeben hat, erwerben darf, wenn er ne suis à ses yeux, comme le premier venu, qu'un
nur die daran geknüpften Bedingungen erfüllt, homme, et n'ai aucun autre titre à son attention.
Bedingungen, welche nur in der Natur des Peu lui importe que je sois gentilhomme et fils de
jedesmaligen Rechtes, nicht in einer Vorliebe für die noble, peu lui importe que je sois l'héritier d'un
Person (persona grata) gesucht werden sollen: Die homme en place dont la charge (comme au Moyen
Natur des Rechtes, Offizier zu werden, bringt es z.B. Âge les comtés, etc., et, plus tard, sous la royauté
mit sich, daß man gesunde Glieder und ein absolue, certaines fonctions sociales) me revient à
angemessenes Maß von Kenntnissen besitze, aber sie titre héréditaire. Aujourd'hui, l'État a une multitude
hat nicht adlige Geburt zur Bedingung; könnte de droits à conférer, tels, par exemple, le droit de
1 lre épître aux Corinthiens, VIII, 4.
2 En français dans le texte. (Note du Traducteur.)
3 Louis BLANC dit, en parlant de la Restauration (Histoire de dix ans, I, p. 138) : « Le protestantisme devint
le fond des idées et des mœurs."
* En français dans le texte. (Note du Traducteur.)
* * Ibid.
* En français dans le texte. (Note du Traducteur.)

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