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Énoncés

► Sommaire

ÉNONCÉS

PRÉVENTION DES RISQUES FŒTAUX : INFECTIONS^'

VACCINATIONS

UEe/N'MS - :
INFECTIONS NASG-SINUSIENNES DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT

UEN''146
ANGINES DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT ET RHINOPHARYNGITES DE L'ENFANT

UE6/N°147 ,
OTITES INFECTIEUSES DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT

UE6/Nn48 , . ■■-mÊÊÊm
MÉNINGITES ET MÉNINGO-ENCÉPHALITES CHEZ L'ADULTE ET L'ENFANT

ENDOCARDITE INFECTIEUSE

UE6/Nn51 ' " ■ ' ' ' '


INFECTIONS BRONCHO-PULMONAIRES COMMUNAUTAIRES DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT

UEe/N-isa , ' . . - -
INFECTIONS CUTANÉO-MUQUEUSÉS ET DES PHANÈRES, BACTÉRIENNES
ET MYCOSIQUES DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT

INFECTIONS OSTÉO-ARTICULAIRES DE L'ENFANT ET DE LADULTE

TUBERCULOSE DE LADULTE ET DE L'ENFANT

TÉTANOS

INFECTIONS URINAIRES DE L'ENFANT ET DE LADULTE

INFECTIONSSEXUELLEMENTTRANSMISSIBLES(IST) "
UE6/Nn59' - ^.:s^^mmÊSÊÊimÊm
COQUELUCHE
UE6/N" 160
EXANTHÈMES FÉBRILES DE L'ENFANT

UE6/N°161 - .1

UE6/N''162

UE6/ 163 T.
HÉPATITES VIRALES

UE6/N'164
INFECTIONSÀ HERPES VIRUS DU SUJET IMMUNOCOMPÉTENT

UE6/N°165 n ...
infectionsAvih

PALUDISME

UE6/Nn67
GALE ET PÉDICULOSE

UE6/N»168
PARASITOSES DIGESTIVE5:GIARDlOSE,AMŒBOSE,TÉNIASiS,
ASCARIDIOSE.OXYUROSE

UE6/ N° 170 .;H


PATHOLOGIES INFECTIEUSES CHEZ LES MIGRANTS ADULTES ET ENFANTS 122

UEO/N^m
VOYAGE EN PAYS TROPICAL DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT:
CONSEILS AVANT LE DÉPART,PATHOLOGIES DU RETOUR:
FIÈVRE, DIARRHÉE, MANIFESTATIONS CUTANÉES 122

DIARRHÉES INFECTIEUSES DE L'ADULTE ETDE L'ENFANT 127

UE6/ N° 175 -
RISQUES SANITAIRES LIÉSÀ L'EAU ETÀL'ALIMENTATION,TOXI-INFECTIONSALIMENTAIRES 127

FIÈVRE CHEZ UN PATIENT IMMUNODÉPRIMÉ 130

UE7/N''213 . i.--?/ :r
SYNDROME MONONUCLÉOSIQUE

UE11/N''362
EXPOSITION ACCIDENTELLE AUX LIQUIDES BIOLOGIQUES:CONDUITE ATENIR
UEl/NM
LES ÉVÉNEMENTS INDÉSIRABLES ASSOCIÉS AUX SOINS

CORRECTIONS

UE2/N°26 . ._:
PRÉVENTION DES RISQUES FŒTAUX:INFECTIONS 143
UE6/Nn43
VACCINATIONS 146

INFECTIONSNASG-SINUSIENNESDEL'ADULTEETDEL'ENFANT ' 147


UENn46
ANGINES DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT ET RHINOPHARYNGITES DE L'ENFANT 148

UE6/NU47
OTITES INFECTIEUSES DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT 150

MÉNINGITES ET MÉNINGO-ËNCÉPHALITES CHEZ L'ADULTE ET L'ENFANT' ^ 151


UE6/N°14g
ENDOCARDITE INFECTIEUSE I53

UE6/N-151
INFECTIONS BRONCHO-PULMONAIRES COMMUNAUTAIRES DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT 155

UE6/N°152 ^
INFECTIONS CUTANÉO-MUQUEUSES ET DES PHANÈRES,BACTÉRIENNES ET MYCOSIQUES
DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT I57

INFECTIONS OSTÉO-ARTICULAIRES DE L'ENFANT ET DE L'ADULTE 158


UE6/N°155 .
TUBERCULOSE DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT I59

UE6/Nn56 - . ^ ;-.-;2L-aTKta^e3||gg|l||gg|
TÉTANOS 161
UE6/ N° 157 r,
INFECTIONS URINAIRES DE L'ENFANT ET DE L'ADULTE 162

UEe/Nuss
INFECTIONS SEXUELLEMENTTRANSMISSIBLES(IST) 164

COQUELUCHE 166
UE6/N"160
EXANTHÈMES FÉBRILES DE L'ENFANT

OREILLONS

UE6/Nn62 ''riMHIHI

HÉPATITESVIRALES

UE6/N°164 VSHHH
INFECTIONSAHERPÈS VIRUS DU SUJET IMMUNOCOMPÉTENT

UE6/Nn65
INFECTIONSÀVIH

UE6/ N"166 '


PALUDISME

GALE ET PÉDiCULOSE

" tJE6/N°168 ■
PARASlTOSESDI6ESTiVES:GIARD10SE,AMŒBOSE,TÉNIA$IS,ASCARIDlOSE,OXYUROSE

UEe/Nueg
ZOONOSES

UE6/N°170 . / '; _
PATHOLOGIES INFECTIEUSES CHEZ LES MIGRANTSADULTES ET ENFANTS

VOYAGE EN PAYS TROPICAL DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT

UE6/ N-172 ;r
DIARRHÉES INFECTIEUSES DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT

UE6/ N* 175 , ..• ^


RISQUES SANITAIRES LIÉSÀ L'EAU ET À L'ALIMENTATION. TOXI-INFECTIONSALIMENTAIRES

FIÈVRE CHEZ UN PATIENT IMMUNODÉPRIMÉ

I UE7/N°2i3 ~^
SYNDROME MONONUCLÉOSIQUE

UE11/N''362
EXPOSITION ACCIDENTELLE AUX LIQUIDES BIOLOGIQUES

LES ÉVÉNEMENTS INDÉSIRABLES ASSOCIÉS AUX SOINS


N° 92. Rachialgie
Diagnostiquerune rachialgie.
Argumenter l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.
N°92. Rachialgie

A. Questions de cours

1. La(les) principale(s) étiologie(s) de rachialgies d'horaire mécanique


est(sont) :
a. La spondylodiscite
b. Lafracture vertébrale (tassement)
c. Les métastases vertébrales
d. Le lumbago
e. La hernie discale

2. La(les) principale(s) étiologie(s) de rachialgies d'horaire mécanique


est(sont) :
a. La spondylarthrite ankylosante
b. Le mal de Pott
c. La maladie de Forestier
d. L'arthrose
e. Le lupusérythémateuxsystémique

3. La(les) principale(s) étiologie(s) de rachialgies d'horaire inflam


matoire est(sont) :
a. Laspondylodiscite
b. Lafracture vertébrale (tassement)
c. Les métastases vertébrales
d. Le lumbago
e. La hernie discale

4. La(les) principale(s) étiologie(s) de rachialgies d'horaire inflam


matoire est(sont) :
a. La spondylarthrite ankylosante
b. Le mal de Pott
c. La maladie de Forestier
d. L'arthrose
e. Le lupusérythémateuxsystémique
A.Questionsde cours 7

5. Devant une rachialgie, le(les) signe(s) d'alerte est(sont) :


a. Un âge inférieur à 10 ans
b. Un âge inférieur à 20 ans
c. Un âge compris entre 20 et 50 ans
d. Un âge supérieur à 50 ans
e. Un âge supérieur à 60 ans

6. Devant une rachialgie, le(les) signe(s) d'alerte est(sont) :


a. La présence d'une asthénie
b. La présence d'une anorexie
c. La présence d'un amaigrissement
d. La présence de fièvre
e. Des douleurs d'horaire inflammatoire

7. Devant une rachialgie, le(les) signe(s) d'alerte est(sont) :


a. Une insuffisance rénale
b. Un syndrome inflammatoire biologique
c. Un antécédent d'ostéoporose
d. Un antécédent de néoplasie
e. Un antécédentde fracture vertébrale (tassement)

8. Devant une lombalgie aiguë typique du sujet jeune, le bilan


paraclinique minimal comprend :
a. Des radiographies standards du rachis
b. Un scanner du rachis
c. NFS, plaquettes
d. CRP
e. Aucun examen complémentaire n'est nécessaire

9. Devant une lombalgie aiguë du sujet de plus de 50ans, le bilan


paraclinique minimal comprend :
a. Des radiographies standards du rachis
b. Un scanner ou une IRM du rachis
c. NFS, plaquettes
d. CRP
e. Aucun examen complémentaire n'est nécessaire
8 N° 92. Rachialgie

10. Devant une lombalgie aiguë du sujetde plus de 50ans, le bilan


paraclinique en seconde intention comprend :
a. Des radiographies standardsdu rachis
b. Un scanner ou une IRM du rachis
c. NFS, plaquettes, CRP
d. Électrophorèse des protides
e. Anticorps anti-nucléaires

B. Cas clinique
Un homme de65 ans se présente aux urgences pour deslombalgies
diffuses apparues depuis 5 jours. Il vous ditêtre plus fatigué
depuis 15 jours, ilnemange presque plus et a perdu 2kilos en2
semaines. Iltravaillait comme manutentionnaire.

11. Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous en premier lieu ?


a. Métastase vertébrale
b. Fracture vertébrale (tassement)
c. Spondylarthrite ankylosante
d. Spondylodiscite infectieuse
e. Arthrose rachidienne
Vous prescrivez un bilan complémentaire :la CRP estaugmentée
à 15 mg/l, les globules blancs sont légèrement augmentés à
12000/mm3.

12. Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous désormais ?


a. Métastase vertébrale
b. Fracture vertébrale (tassement)
c. Spondylarthrite ankylosante
d. Spondylodiscite infectieuse
e. Arthrose rachidienne
Les radiographies lombaires quevous avez demandées vous
reviennent : elles sont normales.
B. Cas clinique g

13. Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous désormais ?


a. Métastase vertébrale
b. Fracture vertébrale (tassement)
c. Spondylarthrite ankylosante
d. Spondylodiscite infectieuse
e. Arthrose rachidienne

14. Que faites-vous ?


a. Vous prescrivez une IRM rachidienne
b. Vous prescrivez une antibiothérapie
c. Vous ne prescrivez pas d'autres examens complémentaires
dans l'immédiat
d. Vous proposez un retour àdomicile du patient avec antalgiques,
bilan biologique à faireen ville dans 48 heures avecconsultation
chez le médecin traitant
e. Voushospitalisez le patient

15. Quelle est votre attitude thérapeutique dans l'immédiat ?


a. Repos en décubitus
b. Instauration d'uneanticoagulation préventive
c. Instauration d'une anticoagulation curative
d. Prescription d'antalgiques
e. Prescription d'anti-inflammatoires
10 N° 92. Rachialgie

C. Réponses
1. b,d,e(ZAQ:a)
2. c,d
3. a,c(PMZ:a)
4. a, b (PMZ: a)
5. a,b,d,e
6. a, b, c, d, e (PMZ : a, b, c)
7. b,d(PMZ:b)
8. e

9. a, c, d
10. b, c, d
il. a,b,d(PMZ:d)(ZAQ:e)
Le patient esttrop âgé pour débuter une spondylarthrite ankylosante :ce
diagnosticest très peu probable.
12. a,b,d(PMZ:d)(ZAQ:e)
13. a,d(PMZ:d)(ZAQ:e)
14. a, e (PMZ : e) (ZAQ : d)
L'altération de l'état général et la suspicion de spondylodiscite imposent
une hospitalisation. En l'absence dedocumentation bactériologique etde
signe de mauvaise tolérance, il n'y a pas lieu de prescrire une antibiothé-
rapie en urgence.
15. a,b,d(ZAQ:e)
N° 124. Ostéopathies
fragilisantes
Diagnostiquerune ostéoporose, évaluer le risque fracturaire.
Argumenter l'attitude thérapeutique devant une ostéoporose et
planifier le suivi du patient.
Diagnostiquer une ostéomalacie et connaître les principes du
traitement d'une ostéomalacie carentielle.
12 N° 124.Ostéopathies fragilisantes

A. Questions de cours

1. L'ostéoporose est définie par :


a. Une affection localisée du squelette
b. Une affection diffuse du squelette
c. Une masse osseuse élevée
d. Une masse osseuse normale
e. Une masse osseuse basse

2. L'ostéoporose est définie par :


a. Une altération micro-architecturale de l'os
b. Une altération macro-architecturale de l'os
c. L'absence d'altération micro-architecturale de l'os
d. L'absence d'altération macro-architecturale de l'os
e. Aucune des réponses ci-dessus

3. L'ostéoporose est caractérisée par :


a. Un risque de fracture diminué
b. Un risque de fracture augmenté
c. Un risque de fracture nonaugmenté
d. Une augmentation de la fragilité osseuse
e. Une diminution de la fragilité osseuse

4. Parmi les femmes ménopausées :


a. Environ 2%présenteront aumoins unefracture osteoporotique
b. Environ 10%présenteront aumoins unefracture osteoporotique
c. Environ 20 %présenteront aumoins unefracture osteoporotique
d. Environ 33%présenteront aumoins une fracture osteoporotique
e. Environ 50%présenteront aumoins unefracture osteoporotique
A. Questions de cours 13

5. Parmi les hommes de plus de 50 ans :


a. Environ 2%présenteront au moins unefracture osteoporotique
b. Environ 10 %présenteront au moins une fracture osteoporotique
c. Environ 20 %présenteront aumoins une fracture osteoporotique
d. Environ 33 %présenteront aumoins une fracture osteoporotique
e. Environ 50%présenteront aumoins unefracture osteoporotique

6. Parmi les facteurs de risque d'ostéoporose, on retrouve :


a. Le sexe féminin
b. Le sexe masculin
c. L'âge inférieur à 20 ans
d. L'âgecompris entre 20 et 35 ans
e. L'âge supérieur à 50 ans

7. Parmi les facteurs de risque d'ostéoporose, on retrouve :


a. Letabagisme actif
b. Letabagisme sevré
c. L'alcoolismechronique actif
d. L'alcoolisme chronique sevré
e. Le tabagisme et l'alcoolisme nesontpasdesfacteurs de risque
d'ostéoporose

8. Parmi les facteurs de risque d'ostéoporose, on retrouve :


a. La sédentarité
b. La pratiquerégulière d'une activité physique
c. L'absence d'activité physique
d. La ménopause
e. L'andropause

9. Parmi les facteurs de risque d'ostéoporose, on retrouve :


a. Lacorticothérapie au long cours
b. Une corticothérapie brève
c. Un traitement antiépileptique au long cours
d. Une dénutrition
e. UnBMI<18,5
14 N" 124.Ostéopathies fragilisantes

10. Certaines pathologies augmentent le risquede développer une


ostéoporose, comme :
a. L'hyperthyroïdie
b. La polyarthrite rhumatoïde
c. L'anorexie mentale
d. L'hypogonadisme
e. L'hémochromatose

11. Concernant l'ostéodensitométrie :


a. Elle consiste à mesurer l'absorption des rayons Xau niveau de l'os
b. C'est un examen assez irradiant
c. C'est un examen peu reproductible
d. C'est un examen rapide (environ 10minutes)
e. C'est un examen long (environ 1 heure)

12. Concernant l'ostéodensitométrie, la mesure est principalement


effectuée :
a. Au niveau du rachis lombaire
b. Au niveau du rachis thoracique
c. Au niveau du rachis cervical
d. Au niveau d'une ou plusieurs côtes
e. Au n ivea u d u stern u m

13. Concernant l'ostéodensitométrie, la mesure est principalement


effectuée :
a. Au niveau de l'humérus
b. Au niveau du poignet
c. Au niveau du col fémoral
d. Au niveau du genou
e. Au niveau de la cheville
A. Questions de cours 15

14. Concernant l'ostéodensitométrie, chez les sujets de moins de


60 ans, le meilleur site de mesure est :
a. Au niveau du rachis lombaire
b. Au niveau de l'humérus
c. Au niveau du col fémoral
d. Au niveau du poignet
e. Il n'existe pas de site préférentiel à cet âge

15. Concernant l'ostéodensitométrie, chez lessujets de plusde 60 ans,


le meilleur site de mesure est :
a. Au niveau du rachis lombaire
b. Au niveau de l'humérus
c. Au niveau du col fémoral
d. Au niveau du poignet
e. Il n'existe pas de site préférentielà cet âge

16. Le(s) facteur(s) suivant(s) peut(peuvent) fausser les mesures de


la densité osseuse :
a. La présenced'une prothèsearticulaire, quisurestime la mesure
b. La présence d'une prothèse articulaire, qui sous-estime la
mesure

c. La présence d'une prothèse articulaire, qui rend la mesure


impossible
d. L'arthrose, qui surestime la mesure
e. L'arthrose, qui sous-estime la mesure

17. Concernant (es résultats de la mesure de la densité osseuse :


a. Onutilise principalement leZ-score, quicorrespond au nombre
d'écarts types entre lavaleurdu patient et la valeur moyenne
des patients du même âge, tous sexes confondus
b. On utilise principalement leZ-score, quicorrespond au nombre
d'écarts typesentre lavaleur du patientet lavaleur moyenne
des patients du même âge et du même sexe
c. Le Z-score est exprimé en déviations standards
d. Le Z-score est rarement utilisé
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie
16 N"124. Ostéopathies fragilisantes

18. Concernant les résultats de la mesure de la densité osseuse :


a. On utilise principalement leT-score, quicorrespond au nombre
d'écarts types entre la valeurdu patient et la valeur moyenne
des patients du même âge,tous sexes confondus
b. On utilise principalement leT-score, quicorrespond au nombre
d'écarts types entre la valeurdu patient et la valeur moyenne
des patients du même âge et du même sexe
c. Le T-score est expriméen déviations standards
d. Le T-score est rarement utilisé
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie

19. Concernant les résultats de la mesure de la densité osseuse :


a. On utilise principalement leZ-score, quicorrespond au nombre
d'écarts types entre la valeurdu patient et la valeur moyenne
de patients jeunes du même sexe
b. On utilise principalement leZ-score, quicorrespond au nombre
d'écarts types entre lavaleurdu patient et lavaleur moyenne
de patients jeunes tous sexesconfondus
c. On utilise principalement leT-score, quicorrespond au nombre
d'écarts types entre lavaleurdu patient et la valeur moyenne
de patients jeunes du même sexe
d. On utilise principalement leT-score, quicorrespond au nombre
d'écarts types entre la valeurdu patient et la valeur moyenne
de patients jeunes tous sexesconfondus
e. Aucunedes réponses ci-dessus n'est vraie

20. Concernant les résultats de la mesure de la densité osseuse :


a. Un T-score supérieur à 1 est considéré comme normal
b. Un T-score supérieur à -1est considérécomme normal
c. Un T-score supérieurà -1,5 est considéré comme normal
d. Un T-score compris entre1et 2,5correspond à uneostéopénie
e. Un T-score compris entre-1 et -2,5 correspond à uneostéopénie
A. Questions de cours 17

21. Concernant les résultats de la mesure de la densité osseuse :

a. Un Z-score inférieur à 2,5 correspond à une ostéoporose


b. Un Z-score inférieur à -2,5 correspond à une ostéoporose
c. Un T-score inférieur à 2,5 correspond à une ostéoporose
d. Un T-score inférieur à -2,5 correspond à une ostéoporose
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie

22. Concernant les indications de l'ostéodensitométrie :

a. En l'absence de fracture, il est recommandé d'effectuer un


dépistage chez toutes les femmes de plus de 50 ans
b. En l'absence de fracture, il est recommandé d'effectuer un
dépistage chez tous les hommes de plus de 50 ans
c. En l'absence de fracture, il est recommandé d'effectuer un
dépistage chez les femmes après la ménopause, notamment
en présence de facteurs de risque d'ostéoporose
d. En l'absence de fracture, il est recommandé d'effectuer un
dépistage chez les femmes en cas de présence de facteurs de
risque d'ostéoporose
e. En l'absence de fracture, il est recommandé d'effectuer un
dépistage chez les hommes en cas de présence de facteurs de
risque d'ostéoporose

23. En cas de fracture, la réalisation d'une osteodensitometrie est


recommandée :

a. Chez les sujets âgés, en cas de fracture vertébrale (tassement)


non traumatique
b. Chez les sujets âgés, en cas de fracture du col fémoral, trauma
tique ou non
c. Chez les sujets âgés, en cas de fracture du poignet, trauma
tique ou non
d. Chez les sujets jeunes, en cas de fracture du col fémoral,
traumatique ou non
e. Chez les sujets jeunes, en cas de fracture du poignet, trauma
tique ou non
18 N°124. Ostéopathies fragilisantes

24. La découverte d'une ostéoporose :


a. Impose un bilan complémentaire comprenant un dosage de :
NFS, plaquettes, ionogramme sanguin, urée, créatininémie
b. Impose un bilan complémentaire comprenant un dosage de
laTSH
c. Impose un bilan complémentaire comprenant un dosage des
anticorps anti-nucléaires
d. Impose un bilan complémentaire comprenant un dosage de
l'électrophorèse des protides
e. N'impose pas de bilan de complémentaire

25. La découverte d'une ostéoporose :


a. Impose un bilan complémentaire comprenant un dosage de
laPTH
b. Impose un bilan complémentaire comprenant un dosage de
la CRP
c. Impose un bilan complémentaire comprenant un dosage de la
calcémie et de la phosphorémie
d. Impose un bilan complémentaire comprenant un dosage de
la vitamine D
e. N'impose pas de bilan complémentaire si le sujet est jeune

26. Concernant le traitement de l'ostéoporose, d'après les recomman


dations de la Société Française de Rhumatologie, en l'absence
de fracture, il est recommandé d'effectuer un traitement anti-
ostéoporotique médicamenteux en présence de facteur de risque
d'ostéoporose :
a. Systématiquement, si le T-score est inférieur à -2
b. Systématiquement, si le T-scoreest inférieur à -2,5
c. Systématiquement, si le T-scoreest inférieur à -3
d. Selon lescore calculé par le FRAX®, si le T-scoreest inférieur à -2
e. Selon le score calculé par le FRAX®, si leT-scoreest inférieur à -2,5
A. Questions de cours 19

27. Concernant le traitement de l'ostéoporose, d'après les recomman


dations de la Société Française de Rhumatologie, en cas d'anté
cédent de fracture non traumatique d'origine osteoporotique, il
est recommandé d'effectuer un traitement anti-ostéoporotique
médicamenteux :
a. Systématiquement, notamment en cas de fracture du col fémoral
b. Systématiquement, notamment en cas de fracture vertébrale
(tassement)
c. Systématiquement, notamment en cas de fracture du poignet
d. Systématiquement, notamment en cas de fracture de 3 côtes
simultanées
e. Un traitement systématique n'est pas toujours recommandé
dans ce cas

28. Concernant le traitement de l'ostéoporose, d'après les recomman


dations de la Société Françaisede Rhumatologie, le(s)traitement(s)
anti-ostéoporotique médicamenteux peut(peuvent) être :
a. Les bisphosphonates
b. Le ranélate de strontium
c. Le tériparatide
d. Le dénosumab
e. Le raloxifène

29. La(Les) principale(s) contre-indication(s) des bisphosphonates


est(sont) :
a. Antécédent de cardiopathie ischémique
b. Insuffisance rénale chronique sévère
c. Antécédent de thrombose veineuse profonde
d. Hypertension artérielle non contrôlée
e. Antécédent de radiothérapie
20 N"124. Ostéopathies fragilisantes

30. La(Les) principale(s)contre-indication(s) du ranélate de strontium


est(sont) :
a. Antécédent de cardiopathie ischémique
b. Insuffisance rénale chronique sévère
c. Antécédent de thrombose veineuse profonde
d. Hypertension artérielle non contrôlée
e. Antécédent de radiothérapie

31. La(Les) principale(s)contre-indication(s) du tériparatide est(sont) :


a. Antécédent de cardiopathie ischémique
b. Insuffisance rénale chronique sévère
c. Antécédent de thrombose veineuse profonde
d. Hypertension artérielle non contrôlée
e. Antécédent de radiothérapie

32. La(Les) principale(s) contre-indication(s)du raloxifène est(sont) :


a. Antécédent de cardiopathie ischémique
b. Insuffisance rénale chronique sévère
c. Antécédent de thrombose veineuse profonde
d. Hypertension artérielle non contrôlée
e. Antécédent de radiothérapie

33. Concernant l'indication de la réalisation d'une osteodensitometrie


de contrôle après l'initiation d'un traitement médicamenteux
anti-ostéoporotique, d'après les recommandations de la Société
Française de Rhumatologie, il est recommandé :
a. De la réaliser 6 mois après le début du traitement
b. De la réaliser 1 an après le début du traitement
c. De la réaliser 2 à 3 ans après le début du traitement
d. De la réaliser 5 ans après le début du traitement
e. De ne pas la réaliser
B. Cas clinique 21

B. Cas clinique
Mme Dubois, dont vous êtes le médecin traitant, vient vous
consulter car elle s'est fracturée le col du fémur droit en chutant
de sa hauteur il y a un mois : elle a été opérée (prothèse totale
de hanche) et sort tout juste de rééducation. Ellevous interroge
car on lui a conseille de «faire le point sur l'ostéoporose» avec
vous. Elle a un antécédent de thrombose veineuse profonde
du membre inférieur droit, survenue il y a 2 ans, sans facteur
déclenchant, pour laquelle elle a été traitée par AVK pendant
6 mois. Elle a également une hypertension artérielle contrôlée
par amlodipine et une insuffisance rénale chronique stade 3a.

34. Dans quelle(s) situation(s) l'ostéodensitométrie est-elle rembour


sée par la Sécurité Sociale?
a. Antécédent de traitement par corticoïdes, pendant au moins
1 mois à une dose supérieure à 10 mg/jour
b. Antécédent de traitement par corticoïdes, pendant au moins
3 mois à une dose supérieure à 7,5 mg/jour
c. Chez tout patient ayant un IMC< 19
d. Chez la femme ménopausée ayant un IMC < 19
e. Chez toute femme ménopausée avant 40 ans

35. Dans quelle(s) situation(s) l'ostéodensitométrie est-elle rembour


sée par la Sécurité Sociale?
a. Chez tout patient ayant un antécédent d'hyperparathyroïdie
primitive
b. Cheztout patient ayant un antécédent d'hypogonadisme
c. Fracture vertébrale (tassement) survenue sans traumatisme
majeur
d. Fracture vertébrale (tassement) survenue quelle qu'en soit la
cause

e. Fracture des doigts survenue sans traumatisme majeur


22 N°124. Ostéopathies fragilisantes

36. Quel bilan complémentaire prescrivez-vous ?


a. NFS, plaquettes
b. lonogramme sanguin, urée, créatininémie
c. Calcémie, phosphorémie
d. Vitamine D
e. Osteodensitometrie

37. Quelle est votre conduite à tenir?


a. Vous prescrivez un traitement anti-ostéoporotique d'emblée
sans réaliser d'ostéodensitométrie
b. Vous prescrivez une osteodensitometrie et un traitement anti-
ostéoporotique, quel que soit le résultat de l'ostéodensitométrie
c. Vous prescrivez une osteodensitometrie et un traitement anti-
ostéoporotique si le T-score est inférieur à 1,5
d. Vousprescrivez une osteodensitometrie et un traitement anti-
ostéoporotique si le T-score est inférieur à 2,5
e. Vous prescrivez une osteodensitometrie, calculez le score
FRAX® et prescrivez un traitement anti-ostéoporotique en
fonction du score

38. Quel(s) traitement(s) anti-ostéoporotique pourriez-vous utiliser


chez cette patiente ?
a. Les bisphosphonates
b. Le raloxifène
c. Le ranélate de strontium
d. Letériparatide
e. Le dénosumab

39. Quelle(s) molécule(s) appartient(appartiennent) à la classe des


bisphosphonates?
a. Alendronate
b. Risédronate
c. Ibédronate
d. Palédronate
e. Acide zolédronique
B. Cas clinique 23

Vous prescrivez finalement un traitement anti-ostéoporo


tique. Deux ans plus tard, la patiente revient vous voir avec une
nouvelle osteodensitometrie qu'elle vient tout juste de réaliser
à la demande de l'orthopédiste qui l'a opéré. Ellevous montre le
résultat : il y a une perte osseuse importante comparativement
à l'ostéodensitométrie réalisée deux ans plus tôt.

40. Qu'en pensez-vous?


a. Il est trop tôt pour évaluer l'efficacité du traitement, vous
poursuivez le même traitement et prévoyez une nouvelle
osteodensitometrie dans au moins 1 an
b. Le traitement est inefficace, vous envisagez de changer de
classe d'anti-ostéoporotique
c. Vousvérifiez si les modalités de prise du traitement actuel sont
bien respectées
d. Iln'y avait pas d'indication à réaliser cette osteodensitometrie
e. La présence de la prothèse rend la mesure au niveau du col
fémoral droit impossible

41. Que pensez-vous du traitement de la thrombose veineuse


profonde?
a. Il est inadéquat, un traitement pendant au moins 1 an aurait
du être réalisé
b. Il est inadéquat, un traitement au long cours aurait du être
instauré
c. Ilest adéquat
d. Un bilan de thrombophilie aurait du/doit être réalisé
e. Encas de survenue d'un second épisode de thrombose veineuse
profonde, un scanner thoraco-abdomino-pelvien devra être
impérativement effectué à la recherche d'une néoplasie.
24 N°124. Ostéopathies fragilisantes

C. Réponses
1. b,e

2. a

3. b, d (PMZ: b) (ZAQ : a, c)
4. e

s. c

6. a,e
Plus lesujet est âgé plus le risque d'ostéoporose est important. Labarrière
des 50 ans n'est qu'indicative.
7. a, b, c, d

8. a, c, d, e

9. a, c, d, e
10. a, b, c, d, e

il. a,d
L'ostéodensitométrie est un examen peu irradiant et reproductible.
12. a

13. b, c

14. a

Lerachis lombaire est plus précocement atteint et donc plus sensible pour
détecter une ostéoporose débutante.
15. C

Chez les sujets âgés, la présence d'arthrose rachidienne est fréquente, ce


qui fausse la mesure.
16. c, d

17. b, c, d

18. c

19. C

20. a, b, e

21. d
C.Réponses 25

22. c,d,e
Penser à réaliser une osteodensitometrie dans les situations à risque d'ostéo
porose, notamment lors d'une corticothérapie au long cours.
23. a, b, c
L'ostéodensitométrie n'est pas recommandée chez un sujet jeune en cas
de fracture traumatique.
24. a,b,d
La réalisation d'une électrophorèse des protides permet notamment d'éli
miner un myélome.
25. a, b, c, d (ZAQ : e)
L'ostéoporose chez un sujet jeune est atypique et doit d'autant plus faire
rechercher une cause secondaire (dysthyroïdie, Cushing, myélome...).
26. c, d, e
Enprésence de facteurs de risque d'ostéoporose et en l'absence de fracture
(ous'ils'agit d'une fracture mineure), le FRAX® doit être calculé pour discuter
d'un traitement chaque fois que le T-score est supérieur à -3 (et donc qu'il
n'y a pas d'indication systématique à un traitement).
27. a,b,d
28. a, b, c, d, e

29. b(PMZ:b)

30. a, b, c, d (PMZ : b, c)
31. b,e(PMZ:b)

32. b,c(PMZ:b,c)
33. c(ZAQ:e)

34. b,d,e

35. a, b, c
36. a, b, c, d, e (PMZ : e)
37. b(ZAQ:a)
La présence d'une fracture du col fémoral chez cette patiente suffit pour
prescrire un traitement anti-ostéoporotique. Il est néanmoins important
de faire une osteodensitometrie avant de le débuter pour avoir un examen
de référence qui permettra d'évaluer son efficacité.
38. a, d, e (ZAQ : b, c)
L'insuffisance rénale chronique n'est pas à un stade suffisamment évolué
pour contre-indiquer les médicaments ci-dessus. Il conviendra bien sûr
26 N°124. Ostéopathies fragilisantes

de surveiller régulièrement la fonction rénale et d'adapter les posologies


si nécessaire.
39. a, b, c, e

40. b, c, e
41. c

Lebilan de thrombophilie n'est pas indiqué dans cette situation, notamment


au vu de l'âge élevé de la patiente.
En cas de second épisode de thrombose veineuse profonde sans facteur
déclenchant, la recherche d'une lésion néoplasique est discutable et
discutée. Néanmoins, elle ne fait actuellement l'objet d'aucun consensus
et en l'absence de point d'appel clinique (altération de l'état général...) il
est licite de ne pas proposer de scanner.
IM° 125. Arthrose
Diagnostiquer les principales localisations de l'arthrose.
Argumenter l'attitudethérapeutique, planifier le suivi et apprendre
au patient à gérer les différentes composantes, notamment antal
giques, de son traitement (traitement médicamenteux et non
médicamenteux).
28 N° 125. Arthrose

A. Questions de cours

1. L'arthrose :

a. Est une maladie très rare


b. Est une maladie assez rare
c. Est une maladie fréquente
d. Est une maladie très fréquente
e. En France, c'est la plus fréquente des maladies articulaires

2. En France,la prévalence clinique globale de l'arthrose est estimée


à:

a. Moins de 1 %
b. 3à5%
c. Environ 10 %
d. 15 à 30%
e. Plus de 60%

3. En France, la prévalence radiologique globale de l'arthrose chez


les sujets de plus de 70 ans est estimée à :
a. Moins de 1 %
b. 3 à 5%
c. Environ 10 %
d. 15 à 30%
e. Plus de 60 %

4. L'arthrose est définie par :


a. Undéséquilibre entre la synthèse et la dégradation du cartilage
b. Une synthèse excessive de cartilage
c. Une synthèse excessive d'os
d. Une hypervascularisation du cartilage
e. Une hypervascularisation de l'os
A. Questions de cours 29

5. Concernant la physiopathologie de l'arthrose :


a. On peut observer une destruction du cartilage
b. On peut observer une destruction de l'os
c. On peut observer un remodelage de l'os
d. On peut observer un remodelage de la membrane synoviale
e. Seul le cartilage est impliqué dans la physiopathologie de
l'arthrose

6. Les signes cliniques de l'arthrose comportent :


a. Une douleur maximale au repos
b. Une douleur maximale lors des mouvements
c. Une douleur d'horaire mécanique
d. Une douleur d'horaire inflammatoire
e. L'absence de douleur

7. Les signes cliniques de l'arthrose comportent :


a. Une douleur croissante au cours de la journée
b. Une douleur décroissante au cours de la journée
c. Une douleur maximale le matin
d. Une douleur maximale le soir
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie

8. Les signes cliniques de l'arthrose comportent :


a. Une douleur plus importante en début plutôt qu'en fin de nuit
b. Une douleur plus importante en fin plutôt qu'en début de nuit
c. La présence de réveils nocturnes, notamment en début de nuit
d. La présence de réveils nocturnes, notamment en fin de nuit
e. La présence de réveils nocturnes, à n'importe quel moment
de la nuit

9. Les signes cliniques de l'arthrose comportent :


a. Une douleur moins importante à la station debout prolongée
b. Une douleur plus importante à la station debout prolongée
c. Un périmètre de marche diminué
d. Un périmètre de marche augmenté
e. Une difficulté à se relever d'un siège
30 N" 125. Arthrose

10. Les signes radiologiques de l'arthrose comportent :


a. Une augmentation de l'interligne articulaire
b. Un pincement de l'interligne articulaire
c. Plus l'interligne articulaire est pincé, plus l'arthrose est évoluée
d. Plus l'interligne articulaire est augmenté, plus l'arthrose est
évoluée
e. L'interligne articulaire n'est pas modifié dans l'arthrose

11. Les signes radiologiques de l'arthrose comportent :


a. La présence d'ostéophytes
b. L'absence d'ostéophytes
c. Plus il y a d'ostéophytes, plus l'arthrose est évoluée
d. Moins il y a d'ostéophytes, plus l'arthrose est évoluée
e. Plus les osteophytes sont importants, plus l'arthrose est évoluée

12. Les signes radiologiques de l'arthrose comportent :


a. La présence d'une ostéocondensation de l'os sous-chondral
b. L'absence d'une ostéocondensation de l'os sous-chondral
c. La présence de géodes
d. L'absence de géodes
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie

13. Concernant la corrélation radio-clinique dans l'arthrose :


a. Ilexiste une excellente corrélation radio-clinique dans l'arthrose
b. Ilexiste une certaine corrélation radio-clinique dans l'arthrose
c. Il n'existe pas de corrélation radio-clinique dans l'arthrose
d. Un patient ayant une arthrose cliniquement marquée peut
avoir des lésions radiologiques modérées
e. Un patient ayant une arthrose radiologiquement marquée peut
avoir des symptômes cliniques modérés
A. Questions de cours 31

14. Les facteurs de risque d'arthrose sont :


a. Un âge inférieur à 20 ans
b. Un âge élevé
c. Lesexe féminin, notamment si le sujet est âgé
d. L'origine ethnique caucasienne
e. Ilexiste également des facteurs génétiques

15. Les facteurs de risque d'arthrose sont :


a. La pratique occasionnelle d'une activité sportive
b. La pratique hebdomadaire d'une activité sportive
c. La pratique intensive d'une activité sportive
d. La pratique d'une activité sportive au niveau professionnel
e. La pratique d'une activité sportive n'est pas un facteur de
risque d'arthrose

16. Les facteurs de risque d'arthrose sont :


a. Une surcharge pondérale
b. Un IMC entre 19 et 24
c. Un IMC supérieur à 25
d. Une dyslipidémie
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie

17. Concernant les facteurs de risque d'arthrose :


a. Certaines activités professionnelles peuvent augmenter le
risque de coxarthrose
b. Certaines activités professionnelles peuvent augmenter le
risque de gonarthrose
c. Certaines activités professionnelles peuvent augmenter le
risque d'arthrose digitale
d. Certaines activités professionnelles peuvent augmenter le
risque d'arthrose rachidienne
e. Les activités professionnelles ne sont pas des facteurs de
risque d'arthrose
32 N° 125. Arthrose

18. Concernant les facteurs de risque d'arthrose :


a. Une lésion méniscale augmente le risque de gonarthrose
b. Une lésion vertébrale augmente le risque d'arthrose digitale
c. Un antécédent de meniscectomie augmente le risque de
gonarthrose
d. Un antécédent de meniscectomie augmente le risque d'arthrose
digitale
e. Un antécédent de fracture du membre inférieur est un facteur
de risque de gonarthrose ou de coxarthrose

19. Concernant les facteurs de risque d'arthrose :


a. Un antécédent de rupture du ligament croisé antérieur augmente
le risque de gonarthrose
b. Un antécédent de rupture du ligament croisé postérieur
augmente le risque de gonarthrose
c. Unantécédent de rupture du ligament latéral interne augmente
le risque de gonarthrose
d. Unantécédent de rupture du ligament latéral externe augmente
le risque de gonarthrose
e. Les lésions ligamentaires du genou ne sont pas des facteurs
de risque de gonarthrose

20. Concernant le traitement de l'arthrose :

a. Ilexiste actuellement des traitements non chirurgicaux très


efficaces
b. Iln'existe actuellement pas de traitement non chirurgical très
efficace
c. Ilexiste des traitements pharmacologiques très efficaces
d. Il n'existe actuellement pas de traitement pharmacologique
très efficace
e. Il existe des traitements non chirurgicaux et non
pharmacologiques
A. Questions de cours 33

21. Concernant le traitement chirurgical de l'arthrose :


a. Il repose essentiellement surlaposed'uncartilage prothétique
b. Il reposeessentiellementsur laposed'une prothèse articulaire
c. Il repose essentiellement sur (acimentoplastie
d. Il repose essentiellement sur l'arthrodèse
e. Il repose essentiellement sur la ligamentoplastie

22. Concernant l'indication chirurgicale dans l'arthrose :


a. Elle repose avanttout sur lagravité de l'atteinte radiologique,
évaluée par un seul radiologue
b. Elle repose avant toutsurlagravité de l'atteinte radiologique,
évaluéepar deuxradiologues en aveugle
c. Elle repose avanttoutsurlagravité de l'atteinte clinique, évaluée
notamment par des scores fonctionnels
d. Elle repose avant toutsurlagravité del'atteinte clinique, évaluée
notamment par le retentissement globalesur (aqualité de vie
e. Il est importantde tenircompte de l'âge et de l'état général
du patient

23. Concernant les traitements médicamenteux de l'arthrose :


a. Les anti-inflammatoires sont recommandés en première
intention
b. Les antalgiques de paliers 1 sont recommandés en première
intention
c. Les antalgiques de paliers2 sont recommandés en première
intention
d. Les antalgiques de paliers 3 sont recommandés en première
intention
e. L'utilisation d'anti-inflammatoires locaux est possible mais
souvent peu efficace

24. Concernant les traitements médicamenteux de l'arthrose :


a. La diacéréine peut avoir une efficacité modérée
b. La diacéréine a une efficacité importante
c. La chondroïtine sulfate a une efficacité importante
d. Le glucosamine sulfatea une efficacité importante
e. Ces médicaments sont utilisés en injection intra-articulaire
34 N" 125. Arthrose

25. Concernant les injections intra-articulairesdans l'arthrose :


a. Elles sont très efficaces
b. Elles ont une efficacité modérée
c. Elles n'ont aucune efficacité
d. Elles peuventêtre indiquées dans la gonarthrose
e. Elles peuvent être indiquéesdans la rhizarthrose

26. Concernantles injections intra-articulaires dans l'arthrose :


a. On peut injecter de l'acide hyaluronique
b. Onne peut pas injecterd'acide hyaluronique
c. Onpeut injecterdes insaponifiables de soja
d. On peut injecter des insaponifiablesd'avocat
e. Onpeut injecterdes corticoïdes

27. Concernant lesmoyensthérapeutiques nonmédicamenteuxdans


l'arthrose, on peut proposer :
a. De la balnéothérapie
b. De la kinésithérapie
c. De l'exercice physique
d. La confection d'orthèses
e. L'utilisation d'une canne
B.Casclinique 35

B. Cas clinique
Un hommede68ansvientvousvoiren consultation pourdouleurs
des genoux évoluant depuis5 ans maisrécemment majorées. Il
s'agitd'un ancien ouvrier en bâtimentà la retraite, quiatravaillé
notamment comme carreleur et comme menuisier.

28. Quel(s) argument(s) recherchez-vous en faveur d'une arthrose ?


a. Réveil par la douleur, en première partie de nuit
b. Réveil par la douleur, en seconde partie de nuit
c. Réveil par la douleur, le matin
d. Augmentation desdouleurs lors desmouvements prolongés
e. Absence de douleur au repos

29. Quel(s)examen(s) complémentaire(s) prescrivez-vous ?


a. Radiographiesdes genoux face + profil
b. Scanner des genoux
c. IRM des genoux
d. Scintigraphie osseuse
e. Aucun examen complémentaire n'est nécessaire
En fait, votre patient a apporté avec lui des radiographies des
genoux. Vous les relisez et vous avez un doute sur une fracture
du plateau tibial interne droit.

30. Quel(s) examen(s) radiologique(s) pouvez-vous prescrire pour


éliminer cette fracture ?
a. Nouvelles radiographies des genoux face+ profil
b. Scanner des genoux
c. IRM des genoux
d. Scintigraphie osseuse
e. Aucun examen complémentaire n'est nécessaire
Vous concluez finalement à une gonarthrose bilatérale sévère.
Il n'y a pasd'atteinteméniscale. Le patient vousinterroge surla
reconnaissancede cette pathologieen maladie professionnelle.
36 N° 125. Arthrose

31. Que lui répondez-vous ?


a. Sa maladie ne peut pas être reconnue comme maladie
professionnelle
b. Sa maladie peut éventuellement êtrereconnue comme maladie
professionnelle, sous réserve d'acceptation notamment par la
Sécurité Sociale
c. Sa maladie sera forcément reconnue comme maladie
professionnelle
d. S'il y avait eu une gonarthrose unilatérale, sa maladie aurait
puêtre reconnue comme maladie professionnelle
e. S'il yavait euune atteinte méniscale (fissuration...) sa maladie
auraitpuêtre reconnue comme maladie professionnelle

32. Quelle(s) atteinte(s) del'arthrose peut(peuvent) êtrereconnue(s)


en maladie professionnelle?
a. Rhizarthrose chez une secrétaire
b. Rhizarthrose chez un manutentionnaire
c. Arthrose du coude chez un bûcheron
d. Arthrose du coude chez un ouvrier en bâtiment
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie
C.Réponses 37

C. Réponses
1. d,e

2. d

3. e

4. a

5. a, b, c, d

6. b, c (PMZ : c)
7. a,d

8. a,c

9. b, c, e
10. b,c(PMZ:b)

il. a,c,e(PMZ:a)
12. a, c (PMZ: a)
13. b,d,e(ZAQ:a)
La corrélation radio-clinique est imparfaite dans l'arthrose, ce quiinflue
surlaprise encharge (on pourra parexemple nepasproposer de prothèse
à un patient ayant une arthrose radiologiquement marquée mais qui est
finalement peu gêné dans la viecourante).
14. b, c, d,e
15. c,d

16. a,c, d

17. a, b, c, d

18. a, c,e

La répétition de mouvements stéréotypés augmente significativement le


risque d'arthrose (gonarthrose chez uncarreleur, arthrose digitale chez un
travailleur manuel...).
19. a, b, c, d
20. b,d,e

21. b(PMZ:b)
38 N° 125. Arthrose

22. c, d, e (ZAQ : a, b)
L'indication chirurgicale reposed'abordsurlasévéritéde l'atteinteclinique.
Un patient ayantuneatteinteradiologique sévère mais peusymptomatique
ne sera pas opéré.
23. b, e

24. a

Ces médicaments sont pris peros.


25. b, d,e

26. a, e
Les insaponifiables de soja oud'avocat sont pris peros.Leur efficacité n'a
pasété démontrée pardes étudesde haut niveau de preuve.
27. a, b, c, d, e
28. a,d,e
29. a (PMZ: a) (ZAQ:e)
Àce stade, de simples radiographies sont suffisantes.
30. b, d(ZAQ:a,e)
On prescrira préférentiellement unscanner. La scintigraphie est également
possible. L'IRM est moins sensible pourdétecterlesfractures.
31. a,e
Cf.tableau n°79 des maladies professionnelles.
32. C, d
Cf. tableau n°69 des maladies professionnelles.
N°192.
Polyarthrite rhumatoïde
• Diagnostiquer une polyarthrite rhumatoïde.
• Argumenterl'attitudethérapeutiqueetplanifierlesuivi du patient
au long cours.
40 N° 192.Polyarthriterhumatoïde

A. Questions de cours

1. La prévalencede la polyarthrite rhumatoïde en France :


a. Est inférieure à 0,01 %
b. Est inférieure à 0,1 %
c. Est d'environ 0,5 %
d. Est d'environ 5%
e. Est supérieure à 10 %

2. La polyarthrite rhumatoïde :
a. Est le rhumatisme inflammatoire chronique le plus fréquent
après la goutte
b. Est le rhumatisme inflammatoire chronique le plus fréquent
après la chondrocalcinose articulaire
c. Est le rhumatisme inflammatoire chronique le plus fréquent
après le lupusérythémateuxsystémique
d. Est le rhumatisme inflammatoire chronique le plus fréquent
après laspondylarthrite ankylosante
e. Est leplus fréquent desrhumatismes inflammatoires chroniques

3. La polyarthrite rhumatoïde :
a. Est plus fréquente chez les sujets jeunes
b. Estplusfréquente chezlesadultesd'âge moyen
c. Estplusfréquente chezlessujets âgés
d. Toucheprincipalementles femmes
e. Touche principalement les hommes

4. Concernant la physiopathologie de la polyarthrite rhumatoïde,


elle est liée avant tout à :
a. Une inflammation du cartilage
b. Une inflammation de l'os
c. Une inflammation du tissu synovial
d. Une inflammation des tendons
e. Une inflammation des muscles
A.Questions de cours 41

5. Concernant la physiopathologie de la polyarthrite rhumatoïde :


a. Onconstate une stimulation excessivedu système immunitaire
b. On constate unestimulation insuffisante dusystème immunitaire
c. On constate undéséquilibre entre lescytokines pro-inflamma-
toires (en excès) et lescytokines anti-inflammatoires (en déficit)
d. On constateundéséquilibre entre lescytokines pro-inflamma-
toires(en déficit) et lescytokines anti-inflammatoires (en excès)
e. Les cytokines inflammatoires n'interviennent pas dans la
physiopathologie de la polyarthrite rhumatoïde

6. Les cellules suivantes sont impliquées dans la physiopathologie


de la polyarthrite rhumatoïde :
a. Les lymphocytes B
b. Les lymphocytes T
c. Les macrophages
d. Lessynoviocytes
e. Les cellules endothéliales

7. Concernant les facteurs favorisants la polyarthrite rhumatoïde :


a. Il existe des facteurs génétiques favorisant la polyarthrite
rhumatoïde
b. Ces facteurs génétiques sontprobablement liés à un gène en
particulier
c. Ces facteurs génétiques sont probablement liés àplusieurs gènes
d. Il n'existe pasde facteur génétique favorisant la polyarthrite
rhumatoïde
e. Il existe des facteurs environnementaux favorisant la polyar
thrite rhumatoïde

8. Concernant l'arthrite :

a. Elleest définie comme étant l'inflammation d'une articulation


b. Elle est caractérisée par un gonflement de l'articulation
c. Elle est caractérisée par une rougeurde l'articulation
d. Elle est caractérisée par un bleuissement de l'articulation
e. Elle est caractérisée par la présence de chaleur au niveau de
l'articulation
42 N° 192. Polyarthrite rhumatoïde

9. Concernant l'arthralgie :
a. Elle est définie comme étant l'inflammation d'une articulation
b. Elleest définie comme étant une douleur au niveau d'une
articulation
c. Elle est caractérisée par un gonflementde l'articulation
d. Elle est caractérisée par une rougeurde l'articulation
e. Elle est caractériséepar la présence de chaleurau niveau de
l'articulation

10. Concernant la synovite :


a. Elle est définie comme étant l'inflammation d'une articulation
b. Elleest définie comme étant l'inflammation de la membrane
synoviale de l'articulation
c. Elle est définiecomme étant l'inflammationdu liquidesynovial
de l'articulation
d. Elle est caractérisée par un bleuissementde l'articulation
e. Elle est caractériséeparlapalpation d'un gonflementau niveau
de l'articulation

11. Concernant l'enthésite :


a. Elle est définie comme étant l'inflammation d'une articulation
b. Elle est caractérisée par un gonflementde l'articulation
c. Elle est caractérisée par la présence de chaleurau niveau de
l'articulation
d. Elle est caractérisée par une rougeurde l'articulation
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie

12. Concernant l'enthésite :


a. Elle est définie comme étant l'inflammation d'une enthèse
b. L'enthèse correspond au lieu d'insertion des tendons
c. L'enthèse correspond aulieu d'insertion delacapsule articulaire
d. L'enthèse correspond au lieu d'insertion du cartilage
e. L'enthèse correspond au lieud'insertion des os
A. Questions de cours 43

13. Concernant la définition des arthrites :


a. Une mono-arthrite est définie comme l'atteinte d'une seule
articulation
b. Une mono-arthrite est définie comme l'atteinte d'au moins
deux articulations
c. Une oligo-arthrite est définie comme l'atteinte d'une seule
articulation
d. Uneoligo-arthrite est définie comme l'atteinte de deux ou trois
articulations
e. Une oligo-arthrite est définie comme l'atteintede deuxà cinq
articulations

14. Concernant la définition des arthrites :


a. Une oligo-arthrite est définie comme l'atteinte d'au moins
quatre articulations
b. Une polyarthrite est définie comme l'atteinte d'une seule
articulation
c. Une polyarthrite est définie comme l'atteinte de deux ou trois
articulations
d. Une polyarthrite est définie comme l'atteinte de deux à cinq
articulations
e. Une polyarthrite est définie comme l'atteinte d'au moins quatre
articulations

15. Concernant le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde :


a. Elle débuteleplus souvent parunemonoarthrite aiguë distale
b. Elle débute leplus souvent parune monoarthrite aiguë proximale
c. Elle débute le plus souvent par uneoligoarthrite aiguë distale
d. Elle débute leplussouventparuneoligoarthrite aiguëproximale
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie
44 N°192. Polyarthrite rhumatoïde

16. Concernant le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde :


a. Elle débute leplussouventpardes arthralgies aiguësdistales,
sans arthrite
b. Elle débute le plus souvent par des arthralgies aiguës proxi-
males, sans arthrite
c. Elle débute le plus souvent par un syndrome inflammatoire
isolé (notamment l'augmentation de la VS)
d. Elle débute le plus souvent par un syndrome inflammatoire
isolé (notamment l'augmentation de la CRP)
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie

17. Concernant les critères ACR/EULAR 2010 de la polyarthrite


rhumatoïde :
a. L'atteinte d'une grosse articulation ne vaut pas de point
b. L'atteinted'une grosse articulation vaut un point
c. L'atteintede 2 à 10 grosses articulations vaut 1 point
d. L'atteintede 2 à 10grosses articulations vaut 2 points
e. L'atteintede 2 à 10 petites articulations vaut 1 point

18. Concernant les critères ACR/EULAR 2010 de la polyarthrite


rhumatoïde :
a. L'atteinted'une à 3 petites articulations vaut 1 point
b. L'atteinte d'une à 3 petites articulations vaut 2 points
c. L'atteinted'une à 3 grosses articulations vaut 1 point
d. L'atteinted'une à 3 grosses articulations vaut 2 points
e. L'atteinted'une à 3 grosses articulations vaut 3 points

19. Concernant les critères ACR/EULAR 2010 de la polyarthrite


rhumatoïde :
a. L'atteinte de 3 à 10 petites articulations vaut 1 point
b. L'atteinte de 3 à 10 petites articulations vaut 2 points
c. L'atteinte de 3 à 10 petites articulations vaut 3 points
d. L'atteintede 3 à 10 grosses articulations vaut 1 point
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie
A. Questions de cours 45

20. Concernant les critères ACR/EULAR 2010 de la polyarthrite


rhumatoïde :

a. L'atteinte de plus de 10 articulations, quelles qu'elles soient,


vaut 3 points
b. L'atteinte de plus de 10 articulations, quelles qu'elles soient,
vaut 5 points
c. L'atteinte de plusde 10articulations, dont au moinsune grosse,
vaut 5 points
d. L'atteintede plusde 10articulations, dont au moins une petite,
vaut 5 points
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie

21. Concernant les critères ACR/EULAR 2010 de la polyarthrite


rhumatoïde :

a. Le facteur rhumatoïde positifà taux faiblevaut 1 point


b. Le facteur rhumatoïde positifà taux faiblevaut 2 points
c. Lesanticorps anti-peptides cycliques citrullinés positifs à taux
faible valent 1 point
d. Lesanticorps anti-peptides cycliquescitrullinéspositifsà taux
faible valent 2 points
e. Silefacteur rhumatoïdeet lesanticorpsanti-peptides cycliques
citrullinés sont positifs en même temps, le score est doublé

22. Concernant les critères ACR/EULAR 2010 de la polyarthrite


rhumatoïde :

a. Le facteur rhumatoïde positifà taux fort vaut 2 points


b. Le facteur rhumatoïde positifà taux fort vaut 3 points
c. Lesanticorps anti-peptides cycliques citrullinés positifs à taux
fort valent 2 points
d. Lesanticorps anti-peptides cycliques citrullinés positifs à taux
fort va lent 3 points
e. Le facteur rhumatoïdeet lesanticorps anti-peptides cycliques
citrullinés ne peuvent pas être positifs tous les deux chez un
même patient
46 N°192. Polyarthrite rhumatoïde

23. Concernant les critères ACR/EULAR 2010 de la polyarthrite


rhumatoïde :
a. La durée d'évolution des arthrites, si elle est inférieure à
3 semaines, ne vaut pas de point
b. La durée d'évolution des arthrites, si elle est inférieure à
3 semaines, vaut 1 point
c. La durée d'évolution des arthrites, si elle est inférieure à
6 semaines, ne vaut pas de point
d. La durée d'évolution des arthrites, si elle est inférieure à
6 semaines, vaut 1 point
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie

24. Concernant les critères ACR/EULAR 2010 de la polyarthrite


rhumatoïde :
a. La durée d'évolution des synovites, si elle est inférieure à
3 semaines, ne vaut pas de point
b. La durée d'évolution des synovites, si elle est inférieure à
3 semaines, vaut 1 point
c. La durée d'évolution des synovites, si elle est inférieure à
6 semaines, ne vaut pas de point
d. La durée d'évolution des synovites, si elle est inférieure à
6 semaines, vaut 1 point
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie

25. Concernant les critères ACR/EULAR 2010 de la polyarthrite


rhumatoïde :
a. La durée d'évolution des arthrites, si elle est supérieure à
3 semaines, ne vaut pas de point
b. La durée d'évolution des arthrites, si elle est supérieure à
3 semaines, vaut 1 point
c. La durée d'évolution des arthrites, si elle est supérieure à
6 semaines, ne vaut pas de point
d. La durée d'évolution des arthrites, si elle est supérieure à
6 semaines, vaut 1 point
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie
A. Questions de cours 47

26. Concernant les critères ACR/EULAR 2010 de la polyarthrite


rhumatoïde :

a. La durée d'évolution des synovites, si elle est supérieure à


3 semaines, ne vaut pas de point
b. La durée d'évolution des synovites, si elle est supérieure à
3 semaines, vaut 1 point
c. La durée d'évolution des synovites, si elle est supérieure à
6 semaines, ne vaut pas de point
d. La durée d'évolution des synovites, si elle est supérieure à
6 semaines, vaut 1 point
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie

27. Concernant les critères ACR/EULAR 2010 de la polyarthrite


rhumatoïde :

a. Une élévation de la CRP, sans élévation de la VS, ne vaut pas


de point
b. Une élévation de la CRP, sans élévation de la VS, vaut 1 point
c. Une élévation de la VS, sans élévation de la CRP, ne vaut pas
de point
d. Uneélévation de la VS, sans élévation de la CRP, vaut 1 point
e. Une élévation de la CRP et de la VS vaut 1 point

28. Concernant les critères ACR/EULAR 2010de la polyarthrite rhuma


toïde, le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde est confirmé si le
score est supérieur ou égal à :
a. 4
b. 5
c. 6
d. 7
e. 8
48 N°192. Polyarthrite rhumatoïde

29. Concernant les signes cliniques de la polyarthrite rhumatoïde,


on peut trouver :
a. Une synovite
b. Uneténosynovite
c. Un nodule rhumatoïde
d. Un purpura
e. Une sinusite

30. Concernant le bilan radiographique minimal de la polyarthrite


rhumatoïde, on effectue :
a. Des radiographies des mains
b. Des radiographies des pieds
c. Des radiographies des poignets
d. Des radiographies des hanches
e. Des radiographies du bassin

31. Concernant le bilan radiographique minimal de la polyarthrite


rhumatoïde, on effectue :
a. Des radiographies des genoux
b. Des radiographies des épaules
c. Une radiographie du thorax
d. Des radiographies des articulations douloureuses
e. Aucun bilan radiographique n'est nécessaire si le patient n'est
pas douloureux

32. Concernant les signes radiographiques de la polyarthrite rhuma


toïde, on peut trouver :
a. Une déminéralisation osseuse diffuse
b. Une déminéralisation osseuse épiphysaire en bandes
c. Une déminéralisation osseuse métaphysaire en bandes
d. Des érosions, notamment dans les articulations
e. Des érosions, notamment à l'extérieur des articulations
A. Questions de cours 49

33. Concernant les signes radiographiques de la polyarthrite rhuma


toïde, on peut trouver :
a. L'érosion précoce de la tête du premier métacarpien
b. L'érosion précoce de la tête du premier métatarsien
c. L'érosion précoce de la tête du cinquième métacarpien
d. L'érosion précoce de la tête du cinquième métatarsien
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie

34. Concernant les signes radiographiques de la polyarthrite rhuma


toïde, on peut trouver :
a. Un élargissement de l'interligne articulaire
b. Un pincement de l'interligne articulaire
c. Une tuméfaction des parties molles
d. Une fracture du col fémoral
e. Une fracture du poignet

35. Concernant les signes radiographiques de la polyarthrite rhuma


toïde :
a. Ils sont précoces
b. Ils sont tardifs
c. Leur présence est indispensable pour établir le diagnostic de
polyarthrite rhumatoïde
d. Leur présence est fortement recommandée pour établir le
diagnostic de polyarthrite rhumatoïde
e. Leur absence rend le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde
peu probable

36. Concernant les signes échographiques de la polyarthrite rhuma


toïde :

a. Ils sont précoces


b. Ils sont tardifs
c. L'échographie articulaire n'a que peu d'intérêt pour établir le
diagnostic de polyarthrite rhumatoïde
d. L'échographie articulaire est très intéressante pour établir le
diagnostic de polyarthrite rhumatoïde
e. Iln'y a pas de signes échographiques spécifiques de la polyar
thrite rhumatoïde
50 N°192. Polyarthrite rhumatoïde

37. Concernant les signes échographiques de la polyarthrite rhuma


toïde, on peut trouver :
a. Une fracture
b. Un épanchement intra-articulaire
c. Une inflammation articulaire (hypervascularisation au Doppler)
d. Une inflammation articulaire (hypovascularisation au Doppler)
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie

38. Concernant les signes échographiques de la polyarthrite rhuma


toïde, on peut trouver :
a. Une inflammation tendineuse
b. Un épaississement de la membrane synoviale
c. Des érosions osseuses
d. Les signeséchographiques sont plus précoces que lessignes
radiographiques
e. Les signes radiographiques sont plus précoces que les signes
échographiques

39. Concernant les signes biologiques de la polyarthrite rhumatoïde,


on peut trouver :
a. Des anticorps anti-ADN
b. Des anticorps anti-SSa
c. Des anticorps anti-SSb
d. Des anticorps anti-nucléaires
e. Des anticorps anti-peptides cycliques citrullinés

40. Concernant le diagnostic différentiel de la polyarthrite rhuma


toïde, on trouve la(les) pathologie(s) suivante(s) :
a. Lesspondylarthropathies
b. La pseudo-polyarthrite rhizomélique
c. La maladie de Lyme
d. L'hépatite C
e. LeVIH
A. Questions de cours 51

41. Concernant le diagnostic différentiel de la polyarthrite rhuma


toïde, on trouve la(les) pathologie(s) suivante(s) :
a. La syphilis
b. La chondrocalcinose articulaire
c. La goutte
d. Le lupus érythémateux systémique
e. L'arthrite infectieuse

42. Le DAS28 comprend le(s) item(s) suivant(s) :


a. Nombre d'articulations gonflées
b. Nombre d'arthrites
c. Nombre de synovites
d. Nombre d'articulations douloureuses
e. Nombre d'articulations chaudes

43. Le DAS28 comprend le(s) item(s) suivant(s) :


a. Evaluation de l'activité de la maladie par le médecin
b. Evaluation de l'activité de la maladie par le patient
c. Tauxd'anticorps anti-peptides cycliques citrullinés
d. Taux de la CRP ou de la VS
e. Taux d'anticorps anti-nucléaires

44. Les articulations évaluées par le DAS 28 comprennent :


a. Les genoux
b. Les hanches
c. Les pieds
d. Les chevilles
e. Les coudes

45. Les articulations évaluées par le DAS 28 comprennent :


a. Les épaules
b. Les poignets
c. Les vertèbres cervicales
d. Les vertèbres thoraciques
e. Les vertèbres lombaires
52 N°192. Polyarthrite rhumatoïde

46. Les articulations évaluées par le DAS 28 comprennent :


a. Les interphalangiennes proximales des mains
b. Les interphalangiennes distales des mains
c. Les métacarpophalangiennes
d. Les métatarsophalangiennes
e. Les interphalangiennes des pieds

47. La rémission correspond à un score DAS28 inférieur à :


a. 2
b. 2,2
c. 2,4
d. 2,6
e. 2,8

48. L'activité faible correspond à un score DAS 28 compris entre :


a. 2 et 2,6
b. 2,2 à 2,8
c. 2,4 à 3
d. 2,6 à 3,2
e. 2,8 à 3,4

49. L'activité moyenne correspond à un score DAS 28 compris entre


a. 2,7 et 4,5
b. 2,9 et 4,7
c. 3,1 et 4,9
d. 3,3 et 5,1
e. 3,5 et 5,3

50. L'activité forte correspond à un score DAS 28 compris supérieure


a. 4,5
b. 4,7
c. 4,9
d. 5,1
e. 5,3
A. Questions de cours 53

51. Concernant les manifestations extra-articulaires de la polyarthrite


rhumatoïde, on peut trouver :
a. Une vascularite rhumatoïde
b. Un lupus rhumatoïde
c. Une amylose AA
d. Une amylose AL
e. Une anémie inflammatoire

52. Concernant les manifestations extra-articulaires de la polyarthrite


rhumatoïde, on peut trouver :
a. Un épanchement pleural
b. Une fibrose interstitielle
c. Une neuropathie périphérique
d. Des adénopathies
e. Un syndrome de Felty

53. Concernant le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, d'après


les recommandations EULAR 2013 :
a. Les corticoïdes doivent être utilisés en première intention
b. Le méthotrexate doit être utilisé en première intention
c. La sulfasalazine doit être utilisée en première intention
d. Lecyclophosphamide doit être utilisé en première intention
e. L'hydroxychloroquine doit être utilisée en première intention

54. Concernant le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, d'après


les recommandations EULAR 2013 :
a. Le léflunomide doit être utilisé en première intention
b. Le méthotrexate peut être utilisé en première intention avec
des corticoïdes, à la posologie la plus faible possible
c. L'hydroxychloroquine peut être utilisée en première intention
avec des corticoïdes, à la posologie la plus faible possible
d. Le cyclophosphamide peut être utilisé en première intention
avec des corticoïdes, à la posologie la plus faible possible
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie
54 N"192. Polyarthrite rhumatoïde

55. Concernant le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, d'après


les recommandations EULAR2013, en cas d'échec du traitement
de première ligne :
a. Unecombinaison de traitements peut être envisagée
b. Lerecours à une biothérapie peut être envisagé
c. Le recours à une biothérapie ne peut être envisagé qu'en cas
d'échec d'une combinaison de traitements
d. En cas d'échec d'une combinaison de traitements au bout de
3 mois, une biothérapie doit être envisagée
e. En cas d'échec d'une combinaison de traitements au bout de
6 mois, une biothérapie doit être envisagée

56. Concernant le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, d'après les


recommandations EULAR 2013,en cas d'échec d'une biothérapie :
a. La même biothérapiedoitêtre utilisée, maisavecune posologie
plus élevée
b. Un remplacement par une autre biothérapie est nécessaire
c. On ne peut conclure à l'échec d'une biothérapie qu'au bout de
minimum 3 mois de traitement
d. On ne peut conclure à l'échec d'une biothérapie qu'au bout de
minimum 6 mois de traitement
e. On ne peut conclure à l'échec d'une biothérapie qu'au bout de
minimum 9 mois de traitement

57. Concernant le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, d'après


les recommandations EULAR 2013, font partie des biothérapies
utilisables :
a. Letocilizumab
b. Le rituximab
c. L'abatacept
d. L'étanercept
e. L'infliximab
A. Questions de cours 55

58. Le tocilizumab est :


a. Une protéine de fusion composée du CTLA-4
b. Unanti-TNFa
c. Un anticorps anti-CD20
d. Un inhibiteur de l'interleukine-6
e. Un inhibiteur de l'interleukine-1

59. Le rituximab est :


a. Une protéine de fusion composée du CTLA-4
b. Unanti-TNFa
c. Un anticorps anti-CD20
d. Un inhibiteur de l'interleukine-6
e. Un inhibiteur de l'interleukine-1

60. L'abatacept est:


a. Une protéine de fusion composée du CTLA-4
b. Un anti-TNFct
c. Un anticorps anti-CD20
d. Un inhibiteur de l'interleukine-6
e. Un inhibiteur de l'interleukine-1

61. L'étanercept est :


a. Une protéine de fusion composée du CTLA-4
b. Unanti-TNFa
c. Un anticorps anti-CD20
d. Un inhibiteur de l'interleukine-6
e. Un inhibiteur de l'interleukine-1

62. L'infliximab est :


a. Une protéine de fusion composée du CTLA-4
b. Un anti-TNFa
c. Un anticorps anti-CD20
d. Un inhibiteur de l'interleukine-6
e. Un inhibiteur de l'interleukine-1
56 N" 192. Polyarthrite rhumatoïde

63. D'après les recommandations EULAR 2013, un patient est considéré


comme répondeur au traitement si, à au moins 3 mois, le DAS 28 :
a. Augmente d'au moins 1,2
b. Augmente d'au moins 1,5
c. Augmente d'au moins 1,8
d. Diminue d'au moins 1,2
e. Diminue d'au moins 1,5

64. D'après les recommandations EULAR 2013,un patient est consi


déré comme non répondeur au traitement si, à au moins 3 mois,
le DAS 28:

a. Augmente d'au moins 1,2


b. Augmente d'au moins 1,5
c. Diminue de 0,6 ou moins
d. Diminue de 1,2 ou moins
e. Diminue de 1,5 ou moins

B. Cas clinique
Une femme de 45 ans vous consulte pour une mono-arthrite du
poignet droit évoluant depuis 2 semaines. Son médecin traitant
luia prescritdu paracétamolet du tramadol qu'elle prendquoti
diennement du fait des douleurs. Elle vous apporte les résultats
d'un bilan effectué en ville :CRP à 15 mg/l, facteurs rhumatoïdes
à 2 fois la normale.

65. Concernant cette observation :

a. SelonlescritèresACR/EULAR 2010, lediagnosticde polyarthrite


rhumatoïde est certain
b. Vouseffectuez une ponction articulaire
c. Vous proposez un traitement par AINS et/ou corticoïdes
d. Vous proposez un traitement par colchicine
e. Vous proposez un traitement par méthotrexate
B. Cas clinique 57

66. Concernant cette observation :

a. Vous proposez la réalisation de radiographies uniquement du


poignet droit
b. Vousproposez la réalisation de radiographies des deux poignets
c. Vous proposez la réalisation d'un scanner du poignet droit
d. Vous proposez la réalisation d'une echographie uniquement
du poignet droit
e. Vous proposez la réalisation d'une echographie des deux
poignets
Malheureusement, la patiente ne suit pas vos recommandations.
Vous la revoyez 1 mois et demi plus tard. Vous constatez des
synovites des deux poignets, des MCP 2 et 3 des deux mains,
ainsi que de l'IPP 4 main droite.

67. Concernant cette observation :

a. Selon les critères ACR/EULAR 2010,le diagnostic de polyarthrite


rhumatoïde est certain
b. Vous proposez un traitement par AINS
c. Vous proposez un traitement par corticoïdes
d. Vous proposez un traitement par colchicine
e. Vous proposez un traitement par méthotrexate
Lediagnostic de polyarthrite rhumatoïde est finalement confirmé.
La patiente revient vous voir 6 semaines plus tard : elle n'a plus
de synovites ni d'arthrite. 3 mois plus tard, lors de la consultation
de contrôle, la situation est également tout à fait satisfaisante :
la maladie est bien contrôlée sous 10 mg de prednisolone peros
et 15 mg de méthotrexate peros par jour.

68. Vous envisagez alors :


a. Une décroissance lente du méthotrexate
b. L'arrêt rapide du méthotrexate
c. Une décroissance lente des corticoïdes
d. Une décroissance rapide des corticoïdes
e. L'introduction d'une biothérapie, à visée d'épargne cortisonique
58 N°192. Polyarthrite rhumatoïde

Malheureusement, quelques mois plus tard, la polyarthrite


rhumatoïde est à nouveau en poussée. Le médecin traitant de
la patiente lui a conseillé de revenir au traitement précédent
(10 mg de prednisolone et 15 mgde méthotrexate per ospar jour).

69. Vous envisagez alors :


a. D'augmenter la posologie de corticoïdes
b. D'augmenter (a posologie de méthotrexate
c. De passer le méthotrexate en injections sous-cutanées
d. D'effectuer des bolus de corticoïdes en intraveineuse
e. Dedébuter une biothérapie
3 mois plus tard, la patiente est sous traitement corticoïdes per
os et méthotrexate à posologie maximale (elle a refusé tout autre
traitement que vous pourriez lui avoir proposé). La polyarthrite
est mal contrôlée.

70. Vous envisagez alors :


a. Dedébuter un traitement par anti-TNFa
b. De débuter un traitement par protéine de fusion composée
du CTLA-4
c. Dedébuter un traitement par inhibiteur de l'interleukine-1
d. Dedébuter un traitement par rituximab
e. Aucune des réponses ci-dessus

71. Concernant le suivi biologique d'un traitement par méthotrexate


au long cours, il faut réaliser de manière régulière :
a. NFS, plaquettes
b. Urée, créatininémie
c. Bilan hépatique
d. CRP
e. VS
C. Réponses 59

C. Réponses
1. c

2. e

3. b,d
4. c (PMZ : c) (ZAQ : b, e)
5. a,c

6. a, b, c, d, e
7. a, c, e (ZAQ: d)
8. a, b, c, e

9. b
Par définition,I'arthralgien'est pas accompagnée d'un gonflement articu
laire, sinon ils'agirait d'une arthrite.
10. b,e

il. e

12. a,b(PMZ:b)
13. a,d(ZAQ:b,c)
14. e(ZAQ:a,b,c)
15. c(ZAQ:e)
16. e

17. a, c
Cescritères font actuellement partie des critères de références de la polyar
thrite rhumatoïde et doivent être bien connus.
18. b

19. e

L'atteinte de 4 à 10 petites articulations vaut 3 points.


20. d

21. b,d
22. b, d

23. a, c

24. a, c
60 N° 192. Polyarthrite rhumatoïde

25. a, c

26. a,d

27. b, d, e
28. c

29. a,b,c,d

30. a, b,c(PMZ:a, b,c)

31. c, d (PMZ : c) (ZAQ : e)


La radiographie du thorax est indispensable car elle permet de dépister
précocement une atteinte pulmonaire, rare mais grave, de la polyarthrite
rhumatoïde.
32. a, b, d

33. d(PMZ:d)(ZAQ:e)

34. b, c

35. b(ZAQ:a)
Lessignes radiographiques sont tardifs et leur absence n'élimine absolument
pas une polyarthrite rhumatoïde débutante.
36. a,d(ZAQ:c)

37. b, c

38. a, b, c, d

39. e

Les autres anticorps ci-dessus ne sont pas spécifiques de la polyarthrite


rhumatoïde et doivent faire envisager un diagnostic différentiel (lupus
érythémateux systémique notamment).
40. a, b, c, d,e

41. a, b, c, d, e
42. a,d

43. b, d

44. a, e (PMZ: a)
45. a,b(PMZ:b)
46. a, c

47. d

48. d(PMZ:d)
C.Réponses 61

49. d(PMZ:d)

50. d(PMZ:d)

51. a, c, d, e (PMZ : c)
52. a, b, c, d,e
Lesyndrome de Feltyest l'associationd'une polyarthrite rhumatoïde, d'une
neutropénie et d'une splénomégalie.
53. b

54. b

55. a, b, e

56. b, d (PMZ : b) (ZAQ : a)


57. a, b, c, d, e

58. d(PMZ:d)
59. c(PMZ:c)

60. a (PMZ: a)
61. b(PMZ:b)

62. b(PMZ:b)

63. d,e

64. a, b, c
65. b (PMZ : b) (ZAQ : c)
Àl'ECN, toute mono-arthrite aiguë doit être ponctionnée. En l'absence de
diagnostic précis et l'arthrite septique n'ayant pas été écartée, aucun de
ces traitements ne peut être débuté pour le moment.
66. b, e
Les examens radiologiques doivent être bilatéraux et comparatifs.
L'échographie permettra de rechercher des arguments en faveur d'un
rhumatisme inflammatoire chronique, notamment une polyarthrite rhuma
toïde (synovite infra-clinique, érosion...).
67. a,c, e(ZAQ:b)

68. c(ZAQ:b,e)
Les corticoïdes doivent être diminués (et arrêtés si possible) avant de
diminuer la posologie de méthotrexate.
62 N° 192. Polyarthrite rhumatoïde

69. a, b,c
Le méthotrexate enforme sous-cutanée estsouvent plusefficace quepris per
os.Cettealternative peut être proposéeavantd'envisager une biothérapie.
70. a, b
Lerituximab ne sera proposée qu'en cas d'échec d'au moins un (en pratique
d'au moins 2 voire 3) des autres traitements.
71. a, b,c(PMZ:a,b,c)
La surveillance du bilan hépatique est capitale lors de l'emploi d'un
traitement par méthotrexate. L'apparition d'une cytolysesupérieure à 3fois
la normale impose son arrêt immédiat. La CRPa un intérêt dans le suivi du
rhumatisme inflammatoire chronique mais pas dans le suivi du traitement
par méthotrexate en lui-même.
N°193.Spondylarthrite
inflammatoire
Diagnostiquer une spondylarthrite inflammatoire.
Argumenter l'attitude thérapeutique et planifierlesuividu patient.
64 N°193. Spondylarthrite inflammatoire

A. Questions de cours

1. Le groupe des spondylarthropathies inclut :


a. La polyarthrite rhumatoïde
b. Laspondylarthrite ankylosante
c. Lelupus érythémateux systémique
d. Lerhumatisme psoriasique
e. La chondrocalcinose articulaire

2. Le groupe des spondylarthropathies inclut :


a. Les arthrites infectieuses virales
b. Les arthrites infectieuses bactériennes
c. Les arthrites réactionnelles
d. La goutte
e. Lesarthropathies liées à la maladie de Crohn ou à la rectocolite
hémorragique

3. Concernant la spondylarthrite ankylosante :


a. C'est le plus fréquent des rhumatismes inflammatoires
chroniques
b. C'est un rhumatisme inflammatoire chronique assez fréquent
c. Elletouche principalement les hommes
d. Elletouche principalement les femmes
e. Elletouche autant les hommes que les femmes

4. Concernant la spondylarthrite ankylosante, elle débute le plus


souvent vers :

a. 15 ans ou moins
b. 25 ans
c. 35 ans
d. 45 ans
e. 55 ans ou plus
A.Questionsde cours 65

5. Concernant la physiopathologie de la spondylarthrite ankylosante :


a. Il s'agit probablement d'une réponse immunitaire inadaptée en
réponse à unestimulation pardes micro-organismes
b. Il existe souvent un terrain génétique prédisposant, notamment
via l'antigène HLA-B27
c. Il existe souvent unterrain génétique prédisposant, rarement
lié à l'antigène HLA-B27
d. Il n'existe pasdeterrain génétique prédisposant
e. Le système immunitaire nejoue qu'un rôle mineur

6. Concernant la physiopathologie dela spondylarthrite ankylosante,


ils'agit d'un processus inflammatoire touchant principalement :
a. Les os
b. Les muscles
c. Les ligaments
d. Les enthèses
e. La membrane synoviale

7. Chez les sujets sains, la prévalence du phénotype HLA B27 est :


a. Inférieure à 5%
b. Entre 5 et 10 %
c. Entre 11 et 15 %
d. Entre 16 et 20%
e. Supérieure à 20 %

8. Chez les sujets atteints despondylarthrite ankylosante, la préva


lence du phénotype HLA B27est :
a. Inférieure à 20%
b. Entre 20 et 40%
c. Entre 41 et 60 %
d. Entre 60 et 80%
e. Supérieure à 80 %
66 N" 193. Spondylarthrite inflammatoire

9. Les principaux signes cliniques dela spondylarthrite ankylosante


sont:

a. Les arthralgies
b. Les arthrites
c. Les douleurs lombaires
d. Les douleurs fessières
e. Les rachialgies

10. Les principaux signes cliniques dela spondylarthrite ankylosante


sont:

a. La raideur, principalement matinale


b. La raideur, principalement vespérale
c. Le purpura
d. Les nodules cutanés
e. La toux

11. Les signes cliniques dela spondylarthrite ankylosante sont plus


marqués :
a. Le matin
b. En fin de matinée
c. L'après-midi
d. Le soir
e. Il n'y a pas d'horaire particulier

12. Concernant les signes radiologiques dela spondylarthrite ankylo


sante, lesradiographies standards peuvent mettreenévidence :
a. Des syndesmophytes, notamment au niveau du bassin
b. Des syndesmophytes, notamment au niveau du col fémoral
c. Des syndesmophytes, notamment au niveau durachis
d. Des syndesmophytes, notamment au niveau des genoux
e. Des syndesmophytes, notamment au niveau des poignets
A.Questions de cours 67

13. Concernant les signes radiologiques dela spondylarthrite ankylo


sante, les syndesmophytes :
a. Correspondent à une calcification des muscles
b. Correspondent à une ossification des ligaments
c. Ilssont présents au niveau du rachis
d. Ils sont présents au niveau du col fémoral etsont alors appelés
ostéophytes
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie

14. Concernant les signes radiologiques dela spondylarthrite ankylo


sante, on peut mettre en évidence :
a. Une érosion du coin des vertèbres
b. Une érosion de l'épine postérieure des vertèbres
c. Une mise au carré des vertèbres
d. Une spondyliteérosive antérieure,dite «de Romanus»
e. Une fusion des vertèbres entre elles

15. Concernant les stades radiologiques (radiographies standards,


scanner) de la sacro-iliite, lestade0 correspond à :
a. Une imagerie normale
b. L'ankylose avec disparition del'interligne articulaire (fusion)
c. La présence d'érosions
d. La condensation (sclérose) des berges
e. Iln'existe pas

16. Concernant les stades radiologiques (radiographies standards,


scanner) de la sacro-iliite, le stade 1 correspond à :
a. Une imagerie normale
b. L'ankylose avec disparition de l'interligne articulaire (fusion)
c. La présence d'érosions
d. La condensation (sclérose) desberges
e. Un pseudo-élargissement de l'interligne articulaire
68 N° 193. Spondylarthrite inflammatoire

17. Concernant les stades radiologiques (radiographies standards,


scanner) de lasacro-iliite, lestade2 correspond à :
a. La présence de syndesmophytes
b. L'ankylose avec disparition del'interligne articulaire (fusion)
c. La présence d'érosions
d. Lacondensation (sclérose) des berges
e. Un pseudo-élargissement de l'interligne articulaire

18. Concernant les stades radiologiques (radiographies standards,


scanner) de lasacro-iliite, le stade 3 correspond à :
a. La présencede syndesmophytes
b. L'ankylose avec disparition del'interligne articulaire (fusion)
c. Laprésence d'érosions
d. Lacondensation (sclérose) des berges
e. Un pseudo-élargissement de l'interligne articulaire

19. Concernant les stades radiologiques (radiographies standards,


scanner) de lasacro-iliite, lestade4 correspond à :
a. La présence de syndesmophytes
b. L'ankylose avec disparition del'interligne articulaire (fusion)
c. La présence d'érosions
d. La condensation (sclérose) des berges
e. Un pseudo-élargissement del'interligne articulaire
20. Concernant lebilan radiologique dans la spondylarthrite ankylo
sante, la scintigraphie osseuse :
a. Apeu d'intérêt en pratique clinique
b. Peut mettre en évidence une hyperfixation notamment au
niveau sternal
c. Peut mettre en évidence une hyperfixation notamment au
niveau costal
d. Peut mettre en évidence une hyperfixation notamment au
niveau claviculaire
e. Peut mettre en évidence des hypofixations au niveau des
articulations atteintes
A.Questions de cours 69

21. Concernant lebilan radiologique dans la spondylarthrite ankylo


sante :

a. Les radiographies standardssont plus sensibles etspécifiques


que le scanner et l'IRM
b. Le scannerestplus sensible etspécifique que les radiographies
standards et l'IRM
c. L'IRM est plus sensible et spécifique que les radiographies
standards et le scanner
d. L'IRM est de plus en plus utilisée en pratique courante
e. Le scanner apporte des informations précisessur l'activitéde
la maladie à un instant donné

22. Sur leplan articulaire, la spondylarthrite ankylosante semanifeste


le plus souvent par :
a. Une mono-arthrite aiguë
b. Une oligo-arthrite symétrique
c. Uneoligo-arthriteasymétrique
d. Une polyarthrite symétrique
e. Une polyarthrite asymétrique

23. Sur leplan articulaire, la spondylarthrite ankylosante semanifeste


le plus souvent par :
a. Des téno-synovites
b. Des tophi
c. Des talalgies
d. Des enthésites
e. Des dactylites

24. Les articulations les plus fréquemment touchées par la spondy


larthrite ankylosante sont :
a. Les épaules
b. Lessacro-iliaques
c. Les poignets
d. Lesgenoux
e. Les chevilles
70 N° 193. Spondylarthrite inflammatoire

25. La découverte d'une spondylarthrite ankylosante doit faire


rechercher la présence :
a. De diarrhées
b. Delésions cutanées érythémato-squameuses
c. D'une rhinorrhée purulente
d. De céphalées
e. De douleurs abdominales

26. LeBASDAI:
a. Est un score qui contient 6 items
b. Est un score qui contient 8 items
c. Est un score qui contient 10 items
d. Est un score qui est rempli par le médecin
e. Est un score qui est rempli par le patient

27. Le BASDAI :
a. Est un score qui évalue la raideur matinale
b. Est un score qui évaluele degré de douleur du patient
c. Est unscore qui évalue lagêne fonctionnelle du patientdans
la vie courante
d. Estun score également utilisé dans le lupusérythemateux
systémique
e. Est un score également utilisé dans la polyarthrite rhumatoïde

28. LeBASDAI:
a. Estun score qui se réfèreaux24dernières heures
b. Est un score qui se réfère aux48 dernières heures
c. Est un score quise réfèreà la dernière semaine
d. Est unscore qui évalue l'activité globale de laspondylarthrite
ankylosante
e. Aucunedes réponses ci-dessus n'est vraie

29. LeBASDAI:
a. Est peu utilisé en pratique courante
b. Est très utilisé en pratique courante
c. Permet d'évaluer la sévérité de la maladie
d. Permet d'évaluer l'efficacité d'un traitement
e. Ne permetque rarement d'évaluer l'efficacité d'untraitement
A.Questions decours 71

30. LeBASFI:

a. Est un score qui contient 6 items


b. Est un score qui contient 8 items
c. Est un score qui contient 10 items
d. Estunscorequiest rempli par le médecin
e. Estun score qui est rempli par le patient

31. LeBASFI:

a. Est un score qui évalue la raideur matinale


b. Est un score qui évalue le degré dedouleur du patient
c. Est unscorequi évalue lagênefonctionnelle du patientdans
la vie courante
d. Est un score également utilisé dans le lupus érythemateux
systémique
e. Estunscoreégalementutilisé dans lapolyarthrite rhumatoïde
32. LeBASFI:

a. Est un score qui se réfère aux 24 dernières heures


b. Est un score qui se réfère aux 48 dernières heures
c. Est un score qui se réfère à (a dernière semaine
d. Est un score qui évalue l'activité globale dela spondylarthrite
ankylosante
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie

33. LeBASFI:

a. Est peu utilisé en pratique courante


b. Esttrès utilisé en pratique courante
c. Permet d'évaluer la sévérité de la maladie
d. Permet d'évaluer l'efficacité d'un traitement
e. Nepermet que rarement d'évaluer l'efficacité d'un traitement

34. Les principaux critères diagnostiques de la spondylarthrite


ankylosante sont :
a. Le BASDAI
b. LeBASFI
c. Les critères d'Amor
d. Les critèresde l'ESSG (European SpondylarthropathyStudyGroup)
e. Les critères de la NYHA (New York Health Association)
72 N° 193. Spondylarthrite inflammatoire

35. Les principaux critères diagnostiques de la spondylarthrite


ankylosante incluent tous :
a. La présence du HLA B27
b. La présenced'une sacro-iliite radiologique
c. La présence de douleurs rachidiennes
d. La présence d'un psoriasis
e. La présence de céphalées

36. Les principaux critères diagnostiques de la spondylarthrite


ankylosante incluent tous :
a. La présence de diarrhées aiguës
b. La présence d'un purpura
c. La présence d'une urétrite
d. La présencede nodulescutanés
e. La présence de fessalgies à bascule

37. Concernant le traitement de la spondylarthrite ankylosante, le


traitement de première intention repose sur :
a. Les corticoïdes
b. LesAINS
c. L'anti-TNFa
d. L'interféron
e. Lecyclophosphamide

38. Concernant le traitement de la spondylarthrite ankylosante, le


traitement de première intention repose uniquement sur :
a. Le méthotrexate
b. La sulfasalazine
c. Lesantalgiques de palier 1 ou 2
d. Lesantalgiques de palier 3
e. Aucunedes réponses ci-dessus n'est vraie
A.Questions de cours 73

39. Concernant letraitement de la spondylarthrite ankylosante,les


corticoïdes :

a. Constituent un traitement très utilisé


b. Sont principalement utilisés peros
c. Peuvent être utilisés en injectable pour infiltrerdes articula
tions douloureuses
d. Ont une efficacité comparable auxAINS
e. Ont une efficacité supérieure aux AINS

40. Concernant letraitement de la spondylarthrite ankylosante,les


anti-TNFa :

a. Sont recommandés en première intention


b. Sont recommandés en deuxième intention
c. Ne sont pas recommandés
d. Sont recommandés mais n'ont pasfait lapreuve deleur efficacité
dans les formes axiales
e. Sontrecommandés mais n'ontpasfaitlapreuve de leurefficacité
dans les formes périphériques

41. En cas d'échappement à un traitement paranti-TNFa :


a. Un doublement de la posologie peut êtreenvisagé
b. L'association avec leméthotrexate permet souvent de retrouver
une efficacité
c. Un traitement par cyclophosphamide peut être instauré
d. Un autre anti-TNFa peut être utilisé en association avec le
premier
e. Un autre anti-TNFa peut êtreutilisé enremplacement dupremier
42. Les molécules suivantes font partie de la classe des AINS :
a. Le célécoxib
b. Le méthotrexate
c. L'ibuprofène
d. Le méloxicam
e. La sulfasalazine
74 N° 193. Spondylarthrite inflammatoire

43. Les molécules suivantes font partie de la classe des AINS:


a. Le kétoprofène
b. Le diclofénac
c. Le bélatacept
d. L'acideacétylsalicylique
e. L'indométacine

44. Les molécules suivantes font partie de la classe des anti-TNFa:


a. L'infliximab
b. L'adalimumab
c. Le bélatacept
d. Le golimumab
e. Ledabigatran

45. Les molécules suivantes font partie de la classe des anti-TNFa:


a. Le cyclophosphamide
b. L'ofatumumab
c. L'étanercept
d. La sulfasalazine
e. Le méthotrexate

46. Lesmolécules suivantes font partie de la classe des anti-TNFa :


a. Le trastuzumab
b. Le tocilizumab
c. Le certolozumab
d. L'anakinra
e. L'ustekinumab

47. Peuvent contre-indiquer un traitement par anti-TNFa :


a. Un antécédent personnel de cancer
b. Letabagisme actif
c. Un désir de grossesse
d. Une vaccination récente par un vaccin vivant
e. Un antécédentde maladie systémique type lupusérythemateux
systémique
A. Questions de cours 75

48. Le bilan paraclinique devant être effectué avant l'instauration


d'un traitement par anti-TNFa inclue :
a. NFS, plaquettes
b. Bilanhépatique
c. Sérologie hépatite A
d. Sérologie hépatite B
e. Sérologie hépatite C

49. Le bilan paraclinique devant être effectué avant l'instauration


d'un traitement par anti-TNFa inclue :
a. Sérologie VIH
b. CRP
c. Anticorps anti-nucléaires
d. IDR à latuberculine outest «interféron y»
e. Électrophorèse des protides

50. Le bilan paraclinique devant être effectué avant l'instauration


d'un traitement par anti-TNFa inclue :
a. Échographie abdominale
b. Radiographie du thorax
c. Scanner thoraco-abdomino-pelvien
d. TEP-scanner
e. Aucune des réponses ci-dessus

51. Concernant lesvaccinations avantuntraitement paranti-TNFa :


a. Le DTP doit impérativement être à jourou mis à jour
b. La mise à jourdu DTP doit être proposée mais n'est pas
indispensable
c. La réalisation du vaccin anti-pneumococcique doit êtreproposée
d. La réalisation du vaccin anti-pneumococcique estindispensable
e. Le vaccinantigrippalannuel doit impérativement être fait
76 N° 193.Spondylarthrite inflammatoire

B. Cas clinique
Un homme de 31 ansvous consulte pourdes rachialgies d'horaire
inflammatoire qui évoluent depuis2 mois. Lesdouleurs,initia
lement intermittentes, sont désormais quotidiennes et handi
capantes. Il vous signale également quelques épisodes de
talalgies. Votre examen clinique estsans particularité, lepatient
est apyrétique. Vous lui prescrivez unbilan biologique standard
(NFS, plaquettes, ionogramme sanguin, urée, créatininémie,
CRP) qui est normal.

52. Que pouvez-vous envisager ?


a. Prescription d'un traitement d'épreuve par AINS
b. Prescription d'untraitement d'épreuve parcorticoïdes
c. Prescription d'untraitement d'épreuve parcolchicine
d. Prescription d'untraitementd'épreuve par méthotrexate
e. Aucune des réponses ci-dessus
Vousévoquez le diagnostic de spondylarthriteankylosante.

53. Concernant les examens radiologiques :


a. Il n'ya pas d'intérêt à prescrire une radiographie du bassin
de face
b. La radiographie du bassin deface sera probablement normale
c. Il n'ya pasd'intérêtà prescrire uneIRM rachidienne
d. L'IRM rachidienne sera probablement normale
e. Il n'ya pasd'intérêtà prescrire une IRM des sacro-iliaques
Vous prescrivez plusieurs examens complémentaires et les
résultats vous parviennent :vous mettez en évidence plusieurs
arguments radiologiques pour unespondylarthrite ankylosante
mais la recherche d'HLA B27 est négative.
B.Casclinique 77

54. Qu'en pensez-vous?


a. Cela remet sérieusement encause lediagnostic despondylar
thrite ankylosante
b. Cela élimine lediagnostic despondylarthrite ankylosante
c. Cela est plutôt en faveur d'une arthrite réactionnelle
d. Vous demandez une nouvelle de recherche de HLA B27
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie
Finalement, lelaboratoire vous recontacte dèslelendemain :ily
aeu une erreurd'étiquetage,larecherche d'HLA B27 est positive
chez votre patient. Celui-ci s'est renseigné sur internet, ilvous
pose plusieurs questions sur les implications de ce résultat.

55. Le patientest plusà risque que la population générale :


a. De développer une maladie inflammatoire chronique del'intestin
b. De développer une arthrite réactionnelle
c. De développer un rhumatisme psoriasique
d. De développer unespondylarthropathie
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie

56. Àce stade, les futurs enfants du patient ont une probabilité plus
importante que (a population générale :
a. De développer une maladie inflammatoire chronique del'intestin
b. Dedévelopper une arthrite réactionnelle
c. De développer un rhumatisme psoriasique
d. De développer unespondylarthropathie
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie
78 N° 193. Spondylarthrite inflammatoire

C. Réponses
1. b,d(PMZ:b)
2. c,e(PMZ:c)
3. b,c
4. b(ZAQ:e)
5. a,b(ZAQ:d)
6. d

7. b
Chezles sujets sains, la prévalenceest d'environ7 %.
8. e (ZAQ : a, b)
Chez lessujetsatteintsde spondylarthrite ankylosante, la prévalence est
d'environ 90 %.

9. c, d, e
10. a

il. a (PMZ: a)
12. C

13. b,c(PMZ:b)
14. a,c,d,e

15. a

16. e

17. c

18. d

19. b

20. b,c,d
La scintigraphie osseuse est utile pour apprécier l'activité de laspondy
larthrite ankylosante notammentau niveau des articulationsdu tronc
(sternum, grillcostal, clavicules...).
21. c,d(PMZ:c)
Certaines séquences IRM permettent demettreenévidence l'activité ou non
de la maladie au niveau des articulations, notamment des sacro-iliaques.
C'estunexamensensibleet spécifique, de plusen plusutilisépourfaire un
C.Réponses 79

diagnostic précoce au moment où les lésions radiologiques sont encore


peu marquées.
22. C

23. a, c, d, e
24. b,d,e(PMZ:b)
25. a, b, e
Cessignes sont evocateurs d'une maladie inflammatoirechronique de
l'intestin ou d'un rhumatisme psoriasique.
26. a, e

27. a, b

28. b,d

29. b,c,d
30. c,e

31. c

32. b

33. b,c,d

34. C,d

35. b,c,d
Les critères de l'ESSG neprennent pasencompte laprésence duphénotype
HLA B27.
36. a, c, e

37. b(ZAQ:c,d,e)
38. e

39. c(ZAQ:e)
Lescorticoïdessont beaucoup moinsefficacesque lesAINS dans laspondy
larthrite ankylosante. Ilspeuvent éventuellement être utilisés en infiltration.
40. b(ZAQ:c)
Les anti-TNFa sont recommandés en cas d'échec du traitement par AINS.
41. e(ZAQ:a)
42. a,c,d(PMZ:c)
43. a, b, d, e (PMZ : a)
44. a,b,d(ZAQ:e)
80 N° 193.Spondylarthrite inflammatoire

45. c(ZAQ:a)
46. c

47. a, c, d, e (PMZ : a, c, d)
48. a, b, d, e (PMZ : a, b, d, e)
49. a, c, d, e (PMZ : a, d)
50. b(PMZ:b)
Ces recommandations émanent des fiches pratiques du CRI (Club
Rhumatismes et Inflammation : http://www.cri-net.com).
51. a,c(PMZ:a)(ZAQ:b)
Les vaccins anti-pneumococcique et antigrippal annuel nesont pas obliga
toires mais sont très fortement recommandés.
52. a(ZAQ:c)
53. b(ZAQ:a,e)
L'IRM dans laspondylarthrite ankylosante, plussensibleet plusspécifique
quelesradiographies standards, peutmontrer dessignes précoces d'inflam
mation au niveau des vertèbres ainsi que des sacro-iliaques.
54. e(ZAQ:b,d)
En présenced'argumentscliniques et radiologiques significatifs pour une
spondylarthrite ankylosante, l'absence d'HLA B27 est rare (moins de 10%
des cas) mais reste compatible avec le diagnostic.
55. a, b, c, d (ZAQ: e)
56. a, b, c, d (ZAQ: e)
Le risque de transmission de l'allèle HLA B27 est d'unechancesurdeux.
microcristalline
Diagnostiquerune arthropathie microcristalline.
Argumenter l'attitudethérapeutique et planifier lesuivi du patient.
82 N°194. Arthropathie microcristalline

A. Questions de cours

1. Lescristaux impliqués dans la physiopathologie de la goutte sont


composés :
a. D'hydroxyapatite
b. D'urate de sodium
c. D'urate de calcium
d. De pyrophosphate de calcium
e. D'oxalate de calcium

2. Les cristaux impliqués dans la physiopathologie de la chondro-


calcinose articulaire sont composés :
a. D'hydroxyapatite
b. D'urate de sodium
c. D'urate de calcium
d. De pyrophosphate de calcium
e. D'oxalate de calcium

3. Les cristaux impliqués dans la physiopathologie du rhumatisme


à hydroxyapatite sont composés :
a. D'hydroxyapatite
b. D'urate de sodium
c. D'urate de calcium
d. De pyrophosphate de calcium
e. De phosphate de calcium

4. Concernant la prévalence de la goutte :


a. Elle est d'environ 0,1 % en France
b. Elle est d'environ 1 % en France
c. Elle est d'environ 10 % en France
d. Elleaugmente avec le taux d'uricémie
e. Elle n'est pas liée au taux d'uricémie
A. Questions de cours 83

5. Concernant la prévalence de la chondrocalcinose articulaire :


a. Elle est très faible avant 50 ans
b. Elle est très faible après 80 ans
c. Elleaugmente avec l'âge
d. Elle diminue avec l'âge
e. Elle est d'environ 10 % à 75 ans

6. Concernant la physiopathologie de la goutte :


a. Elle implique une activation excessive du système inflamma
toire, déclenchée par des cristaux spécifiques
b. Elleimplique l'inflammasome
c. Elleimplique les Toll-Like Receptors
d. Elle implique l'interleukine-1
e. Elleest globalement similaire à celle de la chondrocalcinose
articulaire

7. Concernant la physiopathologie du rhumatisme à hydroxyapatite :


a. Lesdépôts de cristaux se font principalement dans les muscles
b. Les dépôts de cristaux se font principalement dans les
membranes synoviales
c. Lesdépôts de cristaux se font principalement dans les tendons
d. Lesdépôts de cristauxse font principalementdans les cartilages
e. Lesdépôts de cristaux se font principalement en intra-articulaire

8. Concernant la physiopathologie du rhumatisme à hydroxyapatite :


a. Les dépôts de cristaux peuvent entraîner une réaction inflam
matoire locale, dont l'évolution n'est que rarement sponta
nément favorable
b. Les dépôts de cristaux peuvent entraîner une réaction inflam
matoire locale, dont l'évolution est spontanément favorable
du fait de la résorption par les macrophages
c. Les dépôts de cristaux peuvent se résorber spontanément sans
entraîner une réaction inflammatoire
d. Lesdépôts de cristaux ne peuvent pas se résorber spontanément
mais ne sont pas toujours symptomatiques
e. L'ensemble du processus de formation/résorption peut prendre
plusieurs années
84 N° 194. Arthropathie microcristalline

9. Concernant les signes cliniques de la goutte :


a. Ils'agit le plus souvent d'une mono-arthrite aiguë
b. Ils'agit le plus souvent d'une mono-arthrite chronique
c. Ils'agit le plus souvent d'une oligo-arthrite aiguë
d. Ils'agit le plus souvent d'une polyarthrite aiguë
e. Ils'agit le plus souvent d'une polyarthrite chronique

10. Concernant les signes cliniques de la goutte :


a. Les douleurs sont d'horaire inflammatoire
b. Les douleurs sont d'horaire mécanique
c. Les douleurs n'ont souvent pas de rythme particulier
d. Les articulations les plus touchées sont principalement au
niveau des membres inférieurs
e. Les articulations les plus touchées sont principalement au
niveau des membres supérieurs

11. Concernant le tophus :


a. Ils'agit d'une manifestation de goutte aiguë
b. Il s'agit d'une manifestation de goutte chronique
c. Ils'agit de nodules blanchâtres
d. Ils'agit de nodules inflammatoires
e. Les nodules ne sont pas radio-opaques

12. Concernant les signes cliniques de la chondrocalcinose articulaire :


a. Il s'agit le plus souvent d'une mono-arthrite aiguë
b. Ils'agit le plus souvent d'une mono-arthrite chronique
c. Ils'agit le plus souvent d'une oligo-arthrite aiguë
d. il s'agit le plus souvent d'une polyarthrite aiguë
e. Ils'agit le plus souvent d'une polyarthrite chronique

13. Concernant les signes cliniques de la chondrocalcinose articulaire :


a. Les douleurs sont d'horaire inflammatoire
b. Les douleurs sont d'horaire mécanique
c. Les douleurs n'ont souvent pas de rythme particulier
d. Elle est le plus souvent asymptomatique
e. Elle est le plus souvent assez symptomatique
A. Questions de cours 85

14. Concernant les signes cliniques du rhumatisme à hydroxyapatite :


a. Ils'agit le plus souvent d'une mono-arthrite aiguë
b. Ils'agit le plus souvent d'une mono-arthrite chronique
c. Ils'agit le plus souvent d'une oligo-arthrite aiguë
d. Ils'agit le plus souvent d'une polyarthrite aiguë
e. Ils'agit le plus souvent d'une polyarthrite chronique

15. L'articulation la plus fréquemment atteinte dans le rhumatisme


à hydroxyapatite est :
a. Le poignet
b. Le genou
c. La hanche
d. La première métatarso-phalangienne
e. L'épaule

16. Les signes radiologiques de la goutte comprennent la présence :


a. D'un pincement marqué de l'interligne articulaire
b. D'érosions
c. D'une calcification de la symphyse pubienne
d. D'une calcification méniscale
e. D'un aspect en hallebarde

17. Les signes radiologiques de la chondrocalcinose articulaire


comprennent la présence :
a. D'érosions
b. D'une calcification de la symphyse pubienne
c. D'une calcification méniscale
d. D'un aspect en hallebarde
e. Les radiographies peuvent être normales

18. Les signes radiologiques du rhumatisme à hydroxyapatite


comprennent la présence :
a. D'une calcification du ligament triangulaire du carpe
b. D'une calcification péri-articulaire
c. D'une calcification de la symphyse pubienne
d. D'un aspect en hallebarde
e. Les radiographies peuvent être normales
86 N°194. Arthropathie microcristalline

19. En cas d'arthrite aiguë liée à la goutte, la ponction articulaire


met en évidence :

a. Un liquide d'allure mécanique


b. Un liquide d'allure inflammatoire
c. Un liquide visqueux
d. Un liquide trouble
e. Un liquide blanchâtre

20. En cas d'arthrite aiguë liée à la goutte, la ponction articulaire


met en évidence :

a. Un liquide riche en cellules, à prédominance de lymphocytes


b. Unliquide riche en cellules, à prédominance de polynucléaires
neutrophiles
c. Un liquide richeen cellules, à prédominance de polynucléaires
éosinophiles
d. Unliquide riche en cellules, à prédominance de polynucléaires
basophiles
e. Un liquide pauvre en cellules

21. Encas d'arthrite aiguë liée à la goutte, l'examen du liquide articu


laire met en évidence des cristaux :

a. Fins, longs, effilés, en aiguille


b. Courts, à bouts carrés, rectangulaires
c. Arrondis
d. Peu biréfringents en lumière polarisée
e. Très biréfringents en lumière polarisée

22. Encas d'arthrite aiguë liée à la goutte, l'examen du liquide articu


laire peut mettre en évidence :
a. La présence d'un staphylocoque doré
b. La présence d'un streptocoque
c. La présence d'un Escherichia Coli
d. La présence d'un Proteus Mirabilis
e. Le liquide articulaire est toujours stérile
A. Questions de cours 87

23. En cas d'arthrite aiguë liée à la chondrocalcinose articulaire,


l'examen du liquide articulaire met en évidence des cristaux :
a. Fins, longs, effilés, en aiguille
b. Courts, à bouts carrés, rectangulaires
c. Arrondis
d. Peu biréfringents en lumière polarisée
e. Très biréfringents en lumière polarisée

24. En cas d'arthrite aiguë liée à la chondrocalcinose articulaire,


l'examen du liquide articulaire peut mettre en évidence :
a. La présence d'un staphylocoque doré
b. La présence d'un streptocoque
c. La présence d'un Escherichia Coli
d. La présence d'un Proteus Mirabilis
e. Le liquide articulaire est toujours stérile

25. Parmi les facteurs de risque de goutte, on trouve :


a. L'hypokaliémie
b. L'hyperkaliémie
c. L'hypouricémie
d. L'hyperuricémie
e. L'hyperurémie

26. Parmi les facteurs de risque de goutte, on trouve :


a. Une alimentation riche en viande
b. Une alimentation riche en fruits de mer
c. Une alimentation riche en produits laitiers
d. Une alimentation riche en légumes verts
e. La consommation de bière

27. Parmi les facteurs de risque de goutte, on trouve :


a. L'hypertension artérielle
b. La dyslipidémie
c. La surcharge pondérale
d. L'obésité
e. L'insuffisance rénale chronique
88 N° 194. Arthropathie microcristalline

28. Parmi les facteurs de risque de goutte, on trouve :


a. Le diabète
b. L'hypothyroïdie
c. L'hyperthyroïdie
d. Certains déficits enzymatiques
e. L'augmentation de l'acide urique peut être idiopathique

29. Le(s) médicament(s) suivant(s) peut(peuvent) entraîner une


augmentation de l'acide urique :
a. Leclopidogrel
b. L'aspirine
c. Les diurétiques
d. Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion
e. Le paracétamol

30. Le(s) médicament(s) suivant(s) peut(peuvent) entraîner une


augmentation de l'acide urique :
a. La ciclosporine
b. Les inhibiteurs calciques
c. L'amoxicilline
d. La colchicine
e. Les traitements anti-tuberculeux

31. Parmi les etiologies de chondrocalcinose articulaire secondaire,


on retrouve :

a. L'hyperthyroïdie
b. L'hypothyroïdie
c. L'hyperparathyroïdie
d. L'hypoparathyroïdie
e. La carence en vitamine C

32. Parmi les etiologies de chondrocalcinose articulaire secondaire,


on retrouve :

a. L'hypomagnésémie
b. L'hypermagnésémie
c. L'hypernatrémie
d. L'hyponatrémie
e. L'hémochromatose
A. Questions de cours 89

33. Concernant le traitement de la crise de goutte :


a. Il repose principalement sur les traitements hypo-uricémiants
b. Il repose principalement sur la colchicine
c. Il repose principalement sur les AINS
d. Il repose principalement sur la corticothérapie par voie orale
e. Ilrepose principalement sur des bolus intraveineux de corticoïdes

34. Concernant le traitement de la goutte chronique :


a. Ilrepose principalement sur les traitements hypo-uricémiants
b. Il repose principalement sur la colchicine
c. Il repose principalement sur les AINS
d. Il repose principalement sur la corticothérapie par voie orale
e. Ilrepose principalement sur des bolus intraveineux de corticoïdes

35. En cas de goutte sévère et résistante aux thérapeutiques


habituelles, on peut envisager un traitement par :
a. Inhibiteur de l'interleukine 1
b. Inhibiteur de l'interleukine 3
c. Inhibiteur de l'interleukine 6
d. Inhibiteur de l'interleukine 10
e. Inhibiteur de l'interleukine 12

36. Concernant le traitement de la crise de chondrocalcinose articu


laire :

a. Il repose sur les traitements hypo-uricémiants


b. Il repose sur la colchicine
c. Il repose sur les AINS
d. Il repose sur la corticothérapie par voie orale
e. Il repose sur des bolus intraveineux de corticoïdes

37. Concernant le traitement de la crise de rhumatisme à hydroxya


patite :
a. Il repose sur les traitements hypo-uricémiants
b. Il repose sur la colchicine
c. Il repose sur les AINS
d. Il repose sur la corticothérapie par voie orale
e. Il repose sur des bolus intraveineux de corticoïdes
90 N°194. Arthropathie microcristalline

B. Cas clinique
Une femme de 83 ans est hospitalisée dans votre service depuis
7 jours pour une pyélonéphrite à E.Coli,qui évolue favorablement
sous ceftriaxone. Ellea comme seuls antécédents une cardiopathie
hypertensive et un syndrome démentiel modéré. L'infirmièrevous
signale ce matin que la patiente a mal au poignet droit, depuis
cette nuit. Effectivement, la patiente présente une arthrite du
poignet droit avec une impotence fonctionnelle presque totale.
Elle est fébrile à 38,2 alors qu'elle était apyrétique depuis 5 jours
et vous assure ne pas s'être cogné le poignet. Les hémocultures
réalisées sont toutes stériles.

38. Quel(s) est(sont) le(s) diagnostic(s) qui vous semble le(s) plus
probable?
a. Une poussée d'arthrose
b. Une crise de goutte
c. Une arthrite septique
d. Une crise de chondrocalcinose articulaire
e. Une toxidermie à la ceftriaxone

39. Quel(s) est(sont) le(s) diagnostic(s) qui vous semble le(s) plus
probable?
a. Une poussée de lupus érythemateux systémique
b. Un rhumatisme à hydroxyapatite
c. Une fracture du poignet
d. Une maladie de Lyme
e. Une maladie des griffes du chat

40. Quel(s) examen(s) complémentaire(s) demandez-vous ?


a. NFS, plaquettes, CRP, ionogramme sanguin, urée, créatininémie
b. Ponction articulaire
c. Radiographies du poignet droit, face + profil
d. Radiographies des genoux, face + profil
e. Scanner du poignet
Votre co-inteme, alors que vous étiez parti manger, s'est un peu
affolé et a prescrit tous les examens ci-dessus. Vous recevez
B. Cas clinique 91

les premiers résultats : la CRP est augmentée à 54 mg/1, les


radiographies du poignet droit sont normales, la radiographie
du genou gauche met en évidence un discret liseré calcique au
niveau des ménisques.

41. Désormais, quel(s) est(sont) le(s) diagnostic(s) qui vous semble


le(s) plus probable?
a. Une poussée d'arthrose
b. Une crise de goutte
c. Une arthrite septique
d. Une crise de chondrocalcinose articulaire
e. Une poussée de lupus érythemateux systémique

42. Quelle est votre prise en charge thérapeutique ?


a. Introduction d'un traitement par colchicine
b. Bolus de corticoïdes intraveineux
c. Élargissement de l'antibiothérapie
d. Lavage articulaire
e. Glaçage de l'articulation (pose d'une vessie de glace)
48 heures plus tard, la patiente présente des diarrhées.

43. Quelle(s) est(sont) votre(vos) hypothèse(s) diagnostique(s) ?


a. Une colite à Clostridium D.
b. Une translocation bactérienne digestive
c. Un surdosage en colchicine
d. Un surdosage en corticoïdes
e. Une réaction immuno-allergique
92 N°194. Arthropathie microcristalline

C. Réponses
1. b

2. d

3. a

4. b, d (ZAQ : e)
5. a,c,e(PMZ:c)(ZAQ:b,d)
6. a, b,c, d,e(PMZ:a)
7. c (ZAQ : a)
8. b, c, e (ZAQ : a)
Lesdépôts de cristaux sont parfois asymptomatiques mais peuvent également
se résorber spontanément.
9. a (ZAQ : e)

10. a,d(ZAQ:b)

11. b,c,e

12. a(ZAQ:e)

13. a,d(ZAQ:b)
La chondrocalcinose est une maladie fréquente chez les sujets âgés.
Néanmoins, la plupart des patientsontunechondrocalcinose radiologique
sans avoir de manifestations cliniques.
14. a(ZAQ:e)
15. e(PMZ:e)

16. b,e(ZAQ:a)
L'interligne articulaire est longtemps respecté dans la goutte.
17. c, d, e

18. b,e
La calcification du ligament triangulaire du carpe se rencontre dans la
chondrocalcinose articulaire.
19. b, d (PMZ : b) (ZAQ : a)
20. b(ZAQ:e)
21. a,e (PMZ: a)
C.Réponses 93

22. e(PMZ:e)
La mise en évidence d'un germe intra-articulaire porte le diagnostic
d'arthrite septique, qui est un des principaux diagnostics différentiels des
arthropathies microcristallines.
23. b,d(PMZ:b)
24. e(PMZ:e)

25. d(PMZ:d)
26. a,b,e(PMZ:a)
27. a, b, c, d, e

28. a, b, c, d, e
29. b,c(PMZ:c)
30. a, e

31. c(PMZ:c)
32. a,e(PMZ:e)
33. b(ZAQ:a)
Les AINS et les corticoïdes peuvent être utilisés, mais en seconde intention
en cas d'échec ou d'intolérance à la colchicine. Les traitements hypo-uricé
miants ne doivent pas être débutés lors de la crise mais à distance de celle-ci.
34. a (PMZ: a)
Ne pas oublier les mesures associées, notamment le régime pauvre en
purines, l'arrêt des médicaments hyperuricémiants...
35. a (ZAQ : b, c, d, e)
36. b, c,d
37. c,d(ZAQ:e)
On peut également effectuer des injections locales de corticoïdes, notamment
au niveau de l'épaule.
38. d

La patiente était apyrétique depuis 5 jours, il n'y a pas de bactériemie et


la pyélonéphrite évolue favorablement : une arthrite septique est peu
probable. La poussée d'arthrose ne donne pas de fièvre. Une première
poussée de goutte à 83 ans est peu probable, d'autant que la localisation
n'est pas typique.
39. C

Une première poussée de lupus à cet âge est très peu probable.
94 N"194. Arthropathie microcristalline

40. a, b, c, d (PMZ: b, c)
Les radiographies des genoux permettront d'apporter des arguments
pour une chondrocalcinose articulaire (recherche de méniscocalcinose
notamment).
41. d(ZAQ:c)
La présence d'un syndrome inflammatoire est tout à fait compatible avec
une crise de chondrocalcinose articulaire.
42. a,e(ZAQ:c,d)
43. a,c(PMZ:a,c)
La diarrhée est un signe classique de surdosage en colchicine et impose
une diminution de la posologie. La ceftriaxone est un gros pourvoyeur de
colite à Clostridium.
N°Ï95, Syndrome
douloureux
régional complexe
(ex-algodystrophie)
Diagnostiquer un syndrome douloureux régional complexe.
Connaître les principes généraux du traitement.
96 N°195.Syndrome douloureux régionalcomplexe (ex-algodystrophie)

A. Questions de cours

1. Concernant le syndrome douloureux régional complexe :


a. Le syndrome douloureuxrégionalcomplexede type 1 correspond
à l'algodystrophie
b. Le syndromedouloureux régional complexe de type 2correspond
à l'algodystrophie
c. Le syndromedouloureux régional complexe de type 3 correspond
à l'algodystrophie
d. Le syndromedouloureux régional complexe de type 1correspond
à la causaIgie
e. Le syndromedouloureux régional complexe de type 2correspond
à la causalgie

2. L'algodystrophie est définie par :


a. La survenue d'une fracture
b. Lasurvenue de troubles trophiques
c. La survenue de troubles vasomoteurs
d. Les troubles sont secondaires à un traumatisme
e. Lestroubles ne sont pas forcément secondaires à un traumatisme

3. L'algodystrophie :
a. Touche principalement les hommes
b. Touche principalement les femmes
c. Touche autant les hommes que les femmes
d. Est une maladie rare
e. Est une maladie très fréquente

4. L'algodystrophie :
a. Est plus fréquente chez les enfants
b. Est plus fréquente chez les jeunes adultes
c. Est plus fréquente chez les adultes > 40 ans
d. Est plus fréquente chez les sujets âgés
e. Est fréquente à tous les âges de la vie
A. Questions de cours 97

5. Concernant l'algodystrophie, le stade 1 :


a. Correspond à la phase atrophique
b. Correspond à la phase dystrophique
c. Correspond à la phase d'hypostimulation nerveuse
d. Correspond à la phase d'hyperstimulation nerveuse
e. Correspond à la phase d'hyperperméabilité

6. Concernant l'algodystrophie, le stade 2 :


a. Correspond à la phase atrophique
b. Correspond à la phase dystrophique
c. Correspond à la phase d'hypostimulation nerveuse
d. Correspond à la phase d'hyperstimulation nerveuse
e. Correspond à la phase d'hyperperméabilité

7. Concernant l'algodystrophie, le stade 3 :


a. Correspond à la phase atrophique
b. Correspond à la phase dystrophique
c. Correspond à la phase d'hypostimulation nerveuse
d. Correspond à la phase d'hyperstimulation nerveuse
e. Correspond à la phase d'hyperperméabilité

8. Concernant l'algodystrophie, la phase atrophique :


a. Dure quelques heures
b. Dure quelques jours
c. Dure plusieurs semaines
d. Dure plusieurs mois
e. Dure plusieurs années

9. Concernant l'algodystrophie, la phase atrophique :


a. Est caractérisée par une froideur, une cyanose de la zone atteinte
b. Estcaractérisée par une chaleur, une rougeur de la zone atteinte
c. Est caractérisée par une atrophie de la zone atteinte
d. Est caractérisée par la présence d'une douleur souvent
importante
e. Est caractérisée par l'absence de douleur
98 N° 195.Syndrome douloureux régionalcomplexe (ex-algodystrophie)

10. Concernant l'algodystrophie, la phase dystrophique :


a. Dure quelques heures
b. Dure quelques jours
c. Dure plusieurs semaines
d. Dure plusieurs mois
e. Dure plusieurs années

11. Concernant l'algodystrophie, la phase dystrophique :


a. Estcaractérisée par une froideur, une cyanose de lazone atteinte
b. Estcaractérisée par une chaleur, une rougeur de la zone atteinte
c. Est caractérisée par une atrophie de la zone atteinte
d. Est caractérisée par la présence d'une douleur souvent
importante
e. Est caractérisée par l'absence de douleur

12. Concernant l'algodystrophie, la phase d'hyperperméabilité :


a. Dure quelques heures
b. Dure quelques jours
c. Dure plusieurs semaines
d. Dure plusieurs mois
e. Dure plusieurs années

13. Concernantl'algodystrophie,la phase d'hyperperméabilité :


a. Estcaractérisée par unefroideur, unecyanosede lazone atteinte
b. Estcaractérisée par unechaleur,une rougeurde lazone atteinte
c. Est caractérisée par une atrophie de la zone atteinte
d. Est caractérisée par la présence d'une douleur souvent
importante
e. Est caractérisée par l'absence de douleur

14. L'algodystrophie peut être déclenchée par :


a. Une immobilisation prolongée
b. Un choc sans fracture
c. Un choc avec fracture
d. Une entorse
e. Une chirurgie
A. Questions de cours 99

15. Concernant l'algodystrophie, les radiographies standards mettent


en évidence :
a. Des érosions
b. Des géodes
c. Un pincement de l'interligne articulaire
d. Des ostéophytes
e. Une déminéralisation osseuse

16. Concernant l'algodystrophie, les signes des radiographies


standards apparaissent en quelques :
a. Heures
b. Jours
c. Semaines
d. Mois
e. Années

17. Concernant l'algodystrophie, la scintigraphie osseuse met en


évidence :
a. Une hyperfixation lors de la phase dystrophique
b. Une hypofixation lors de la phase dystrophique
c. Une hyperfixation lors de la phase d'hyperperméabilité
d. Une hypofixation lors de la phase d'hyperperméabilité
e. Lascintigraphie osseuse est rarement pathologique

18. Concernant l'algodystrophie, l'IRM :


a. Met en évidence un œdème intra- et/ou péri-articulaire
notamment lors de la phase dystrophique
b. Met en évidence un œdème intra- et/ou péri-articulaire
notamment lors de la phase atrophique
c. Met en évidence un œdème intra- et/ou péri-articulaire
notamment lors de la phase d'hyperperméabilité
d. Est souvent normale
e. Est un examen utile pour faire le diagnostic chez la femme
enceinte
100 N° 195.Syndrome douloureuxrégional complexe (ex-algodystrophie)

19. Concernant l'évolution de l'algodystrophie :


a. La guérison spontanée est assez fréquente
b. Laguérison spontanée est très rare
c. La guérison sous traitement prend quelques semaines
d. La guérisonsous traitement prendfréquemment plusieursmois
e. L'évolution vers une forme chronique est assez rare mais de
mauvais pronostic

20. Le traitement de l'algodystrophie repose sur :


a. L'immobilisation prolongée de l'articulation atteinte
b. La kinésithérapie
c. La physiothérapie antalgique
d. L'administration de calcitonine
e. La corticothérapie au long cours

21. Le traitement de l'algodystrophie repose sur :


a. Les anti-inflammatoires au long cours
b. Lesantalgiques standards, de palier 1 à 3
c. L'utilisation de bisphosphonates peut être envisagée mais est
controversée
d. Un traitement antidépresseur en cas de syndrome anxio-
dépressif associé
e. Lesoutien psychologique

B. Cas clinique
Une femme de 38 ans vous consulte pour des douleurs de la
cheville droite, intermittentes, qui évoluent depuis 1 mois. La
cheville est légèrement gonflée et chaude. Elle ne prend que du
paracétamol de manière quotidienne, mais cela ne la soulage
plus. Vous notez une tristesse de l'humeur.
B.Cas clinique 101

22. Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous?


a. Syndrome anxio-dépressif
b. Fracture de la cheville droite
c. Algodystrophie stade 1
d. Algodystrophie stade 2
e. Algodystrophie stade 3
Vous faites pratiquer des radiographies standards, qui sont
normales.

23. Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous désormais ?


a. Syndrome anxio-dépressif
b. Fracture de la cheville droite
c. Algodystrophie stade 1
d. Algodystrophie stade 2
e. Algodystrophie stade 3

24. Quelle est votre attitude ?


a. Prescription d'antalgiques de palier 2
b. Prescription d'antalgiques de palier 3
c. Prescription de corticoïdes per os
d. Prescription d'antidépresseurs
e. Prescription d'une consultation avec un psychiatre
Vous complétez votre bilan par une scintigraphie osseuse.

25. Quelle(s) anomalie(s) pouvez-vous retrouver?


a. Hypofixation au niveau de la cheville
b. Hyperfixation au niveau de la cheville
c. Mise en évidence d'une fracture non vue sur les radiographies
standards
d. Mise en évidence d'un hypersignal T2
e. Aucune
102 N° 195.Syndrome douloureux régionalcomplexe (ex-algodystrophie)

26. Si la patiente avait également initialement présenté une dactylite,


vers quelle(s) pathologie(s) vous seriez-vous orienté?
a. GranulomatosedeWegener
b. Spondylarthopathie
c. Spondylarthrite ankylosante
d. Polyarthrite rhumatoïde
e. Polyangéite microscopique
C.Réponses 103

C. Réponses
1. a, e (ZAQ : c)
2. b, c, d

3. b

4. a,b
5. e

6. b

7. a

8. e

9. c (PMZ: c)
La douleur peut également être présente lorsde la phase atrophique.
io. d

il. a,d (PMZ:a)


12. C

13. b,d(PMZ:b)
14. a, b, c, d, e (PMZ : c)
is. e (ZAQ : a, b, c, d)
16. c(ZAQ:a,b)
17. b, c
18. c,e

19. a,d,e(ZAQ:b)
20. b, c (PMZ : b) (ZAQ : a)
21. b, c, d, e
22. a, b, c

23. a,c

La normalité des radiographies n'éliminepas une algodystrophie.


24. a,e

Untraitement antidépresseur est probablement indiquéchez cette patiente,


mais son instauration nécessite un avis spécialisé.
104 N° 195. Syndrome douloureux régional complexe (ex-algodystrophie)

25. b, c,e
En phase aiguë de l'algodystrophie, lascintigraphie osseuse met en évidence
une hyperfixation. Elle peut également, plus rarement, être normale, ce qui
n'élimine pas le diagnostic.
26. b,c(PMZ:c)
N° 196. Douleur
et epanchement
articulaire. Arthrite
d'évolution récente
Devant une douleur ou un epanchement articulaire, argumenter
les principales hypothèses diagnostiques et justifier les examens
complémentaires pertinents.
Devant une arthrite d'évolution récente, argumenter les principales
hypothèses diagnostiques et justifier lesexamens complémentaires
pertinents.
106 N"196. Douleuret epanchement articulaire. Arthrite d'évolution récente

A. Questions de cours

1. Une arthrite est définie comme aiguë si la durée d'évolution est


inférieure à :

a. 1 semaine
b. 2 semaines
c. 3 semaines
d. 6 semaines
e. 2 mois

2. Une arthrite est définie comme chronique si la durée d'évolution


est:supérieure à:
a. 1 semaine
b. 2 semaines
c. 3 semaines
d. 6 semaines
e. 2 mois

3. Devant une arthrite aiguë et en l'absence d'orientation écolo


giqueclinique franche, l'(les) examen(s) suivant(s) doit(doivent)
être réalisé(s) :
a. NFS, plaquettes
b. CRP
c. Électrophorèse des protides
d. Anticorps antinucléaires
e. Protéinurie de Bence-Jones

4. Devant une arthrite aiguë et en l'absence d'orientation écolo


gique cliniquefranche, l'(les) examen(s) suivant(s) doit(doivent)
être réalisé(s) :
a. Facteurs rhumatoïdes
b. Anticorps anti-peptides cycliques citrullinés
c. HLA-B27
d. HLA-B51
e. Ponction articulaire
A. Questions de cours 107

5. Devant une arthrite aiguë et en l'absence d'orientation écolo


gique clinique franche, l'(les) examen(s) suivant(s) doit(doivent)
être réalisé(s) :
a. Radiographie du bassin
b. Radiographie du thorax
c. Radiographies de(s) (P)articulation(s) douloureuse(s)
d. Scintigraphie osseuse
e. Ostéodensitométrie

6. Quelle(s) est(sont) la(les) caractéristique(s) du liquide articulaire


mécanique?
a. Couleur jaune citrin
b. Purulent
c. Visqueux
d. Liquide
e. Avec présence de bulles d'air

7. Quelle(s) est(sont) la(les) caractéristique(s) du liquide articulaire


mécanique?
a. Pauvre en cellules (<1000 leucocytes/ml)
b. Riche en cellules (>2000 leucocytes/ml)
c. Riche en protides (>40 g/l)
d. Pauvre en protides (<40 g/l)
e. La valeur des protides n'a pas d'importance

8. Quelle(s) est(sont) la(les)caractéristique(s) du liquide articulaire


mécanique?
a. Pauvre en polynucléaires neutrophiles
b. Riche en polynucléaires neutrophiles
c. Pauvre en lymphocytes
d. Riche en lymphocytes
e. Le taux de leucocytes n'est pas important pour définir un
liquide articulaire
108 N° 196. Douleur et epanchement articulaire. Arthrite d'évolution récente

9. Quelle(s) est(sont) la(les) caractéristique(s) du liquide articulaire


inflammatoire?

a. Couleur jaune citrin


b. Purulent
c. Visqueux
d. Liquide
e. Avec présence de bulles d'air

10. Quelle(s) est(sont) la(les) caractéristique(s) du liquide articulaire


inflammatoire?
a. Pauvre en cellules (<1000 leucocytes/ml)
b. Riche en cellules (>2 000 leucocytes/ml)
c. Riche en protides (>40 g/l)
d. Pauvre en protides (<40 g/l)
e. La valeur des protides n'a pas d'importance

11. Quelle(s) est(sont) la(les) caractéristique(s) du liquide articulaire


inflammatoire?
a. Pauvre en polynucléaires neutrophiles
b. Riche en polynucléaires neutrophiles
c. Pauvre en lymphocytes
d. Riche en lymphocytes
e. Le taux de leucocytes n'est pas important pour définir un
liquide articulaire

12. Parmi les etiologies de liquide articulaire mécanique, on trouve :


a. La chondrocalcinose articulaire
b. La goutte
c. La polyarthrite rhumatoïde
d. La spondylarthrite ankylosante
e. Une lésion méniscale
A. Questions de cours 109

13. Parmi les etiologies de liquide articulaire mécanique, on trouve :


a. L'arthrose
b. L'hémophilie
c. L'arthrite septique
d. Une fracture
e. Une tumeur intra- ou péri-articulaire

14. Parmi les etiologies de liquide articulaire inflammatoire, on trouve :


a. La chondrocalcinose articulaire
b. La goutte
c. La polyarthrite rhumatoïde
d. La spondylarthrite ankylosante
e. Une lésion méniscale

15. Parmi les etiologies de liquide articulaire inflammatoire, on trouve :


a. L'arthrose
b. L'hémophilie
c. L'arthrite septique
d. Une fracture
e. Une tumeur intra- ou péri-articulaire

16. Parmi les etiologies de liquide articulaire hémorragique, on trouve :


a. La chondrocalcinose articulaire
b. La goutte
c. La polyarthrite rhumatoïde
d. Une lésion méniscale
e. Aucune des réponses-ci dessus

17. Parmi les etiologies de liquide articulaire hémorragique, on trouve :


a. L'arthrose
b. L'hémophilie
c. L'arthrite septique
d. Une fracture
e. Une tumeur intra- ou péri-articulaire
110 N"196. Douleur et epanchement articulaire. Arthrite d'évolution récente

B. Cas clinique
Un jeune homme de 21 ans se présente aux urgences pour une
monoarthrite du genou droit, évoluant depuis 24 heures. Il n'a
pas d'antécédent particulier. Ilvous signale avoir eu un entraî
nement de football assez intensif il y a 48 heures et une soirée
très arrosée la veille. Il consomme beaucoup de charcuteries.
La température est à 38,1, la tension artérielle à 120/63 mmHg.

18. Quel(s) examen(s) demandez-vous?


a. NFS, plaquettes, CRP
b. TP,TCA
c. Radiographies du genou droit face + profil
d. Scanner du genou droit
e. IRM du genou droit

19. Quelle(s) est(sont) votre(vos) principale(s) hypothèse(s)


diagnostique(s) ?
a. Une crise de chondrocalcinose articulaire
b. Une crise de goutte
c. Une poussée d'arthrose
d. Une pseudo-polyarthrite rhizomélique
e. Aucune des réponses ci-dessus
Vous effectuez une ponction articulaire du genou droit.

20. La présence d'une hemarthrose vous orienterait chez ce patient


vers le diagnostic de :
a. Crise de chondrocalcinose articulaire
b. Crise de goutte
c. Poussée d'arthrose
d. Pseudo-polyarthrite rhizomélique
e. Fracture

Le liquide articulaire est inflammatoire, purulent.


B. Cas clinique 111

21. Quel(s) diagnostic(s) devez-vous éliminer en urgence ?


a. Une fracture
b. Une lésion méniscale
c. Une lésion ligamentaire
d. Une crise de chondrocalcinose articulaire
e. Une arthrite septique
Le patient vous signale avoir eu des rapports non protégés il y a
quelques semaines.

22. Vers quel(s) diagnostic(s) vous oriente cette information ?


a. Une crise de chondrocalcinose articulaire
b. Une arthrite réactionnelle
c. Une spondylarthropathie
d. Une pseudo-polyarthrite rhizomélique
e. Une syphilis tertiaire

23. Quelle est votre conduite à tenir?


a. Vous débutez une antibiotherapie en urgence
b. Vous ne débutez pas d'antibiothérapie en urgence
c. Vous effectuez une sérologie VIH
d. Vous effectuez une sérologie hépatite A, B, C et E
e. Vous recherchez et dépistez le ou les partenaires du patient
Le liquide articulaire est stérile.

24. Que pensez-vous de ce résultat ?


a. Ilest compatible avec le diagnostic d'arthrite septique
b. Ilest compatible avec le diagnostic d'arthrite réactionnelle
c. Ilest compatible avec le diagnostic de spondylarthropathie
d. Ilest malgré tout nécessaire de maintenir une antibiotherapie
probabiliste
e. Vous réalisez une seconde ponction articulaire pour certifier
l'absence de germe
112 N° 196. Douleur et epanchement articulaire. Arthrite d'évolution récente

Grâce à vos soins, le patient guéri rapidement. Vous le revoyez


en consultation quelques semaines plus tard. Ense renseignant
sur internet, il a trouvé que sa pathologie pouvait avoir un lien
avec la spondylarthrite ankylosante.

25. Que lui répondez-vous?


a. Il n'y a aucun lien avec la spondylarthrite ankylosante
b. Ilest plus à risque que la population générale de développer
une spondylarthrite ankylosante
c. Il doit surveiller l'apparition de certains signes, comme des
lombalgies inflammatoires, des fessalgies à bascule
d. Il doit surveiller l'apparition de certains signes, comme des
douleurs abdominales, des diarrhées
e. Vous lui proposez un dépistage du HLA B27
C.Réponses 113

C. Réponses
1. a,b,c,d(PMZ:d)
2. d,e(PMZ:d)(ZAQ:a,b)
3. a, b, d (PMZ : a) (ZAQ: e)
4. a,b,e(PMZ:e)
La recherche d'HLA-B27 (SPA), B-51 (Behçet) ne doit pas être prescrite en
première intention.
5. c (PMZ : c)
6. a, c

7. a, d (PMZ : a)
8. a,d

9. a, b, d
10. b,c(PMZ:b)
11. b,c

12. e

13. a (PMZ:a)
14. a, b, c, d (PMZ: a, b, c, d)
15. c,e(PMZ:c)
16. a(ZAQ:e)

17. b,d,e(PMZ:b,d)
18. a, b, c (PMZ : a, b, c) (ZAQ: d, e)
19. e

Le patient est trop jeune pour faire une crise de goutte et la localisation
n'est pas typique, ce diagnostic est peu probable. Ilest également trop
jeune pour une poussée d'arthrose.
20. e

Une hemarthrosepourraitici orienterégalementversune lésion ligamentaire.


21. e(PMZ:e)
22. b,c(PMZ:b)
114 N° 196. Douleuret epanchement articulaire. Arthrite d'évolution récente

23. a, c, e (PMZ : a) (ZAQ : b)


Il s'agit d'une mono-arthrite aiguë inflammatoire: c'est une arthrite septique
jusqu'à preuve du contraire et il fautdonc débuteruneantibiotherapie
probabiliste en urgence.
L'arthrite réactionnelle faitpartiedugroupe desspondylarthropathies.
Lessérologies hépatites Aet En'ont pas d'intérêt mais Bet Coui.
24. b,c(ZAQ:a)
25. b, c, d (ZAQ : a, e)
L'arthrite réactionnelle rentre dans le cadre des spondylarthropathies, auquel
appartient laspondylarthrite ankylosante. Le patientest plusà risque de
développer plus tard uneauthentique spondylarthrite ankylosante, un
rhumatisme psoriasique ou encore une MICI même sicerisque reste globa
lementfaible. La recherche d'HLA B27 n'a,à cestade, aucunintérêtcarelle
nechangerait pas(a conduite à tenir et elle est anxiogène pour lepatient.
Np 357. Lésions
péri-articulaires
et ligamentaires
du genou, dé la cheville
et de l'épaule
Diagnostiquer une lésion péri-articulaire de l'épaule.
Diagnostiquer une lésion ligamentaire de la cheville.
Diagnostiquer unelésion ligamentaire et/ou méniscale du genou.
116 N° 357. Lésions péri-articulaires et ligamentaires du genou,de lacheville

A. Questions de cours

1. Concernant la rupture des tendons de la coiffe des rotateurs, le


palm-up test :
a. Consiste à effectuerune rotation externe contre résistance, le
bras positionné à 90° d'abduction
b. Consiste à positionner les bras à90° d'abduction, 30° vers l'avant,
poucesvers le bas, puisà maintenirla positioncontre résistance
c. Consiste en l'élévation antérieuredu bras, paumesverslehaut,
puis à maintenir la position contre résistance
d. Consiste à poser ledos de la maincontre les vertèbres lombaires
puis à l'écarter du corps et à maintenir la position contre
résistance
e. Consiste à lever lecoudecontrerésistance, après avoir posé la
main sur l'épaule controlatérale

2. Concernant la rupture des tendons de la coiffe des rotateurs, le


palm-up test :
a. Permet de tester l'infra-épineux
b. Permet de tester le supra-épineux
c. Permet de tester le sous-scapulaire
d. Permet de tester le long biceps
e. Permet de dépister un conflit sous-acromial

3. Concernant la rupture des tendons de la coiffe des rotateurs, le


test de Yocum :
a. Consiste à effectuer une rotation externe contre résistance, le
bras positionné à 90° d'abduction
b. Consiste à positionner lesbrasà 90° d'abduction, 30° versl'avant,
pouces vers le bas, puisà maintenir la position contre résistance
c. Consiste en l'élévation antérieure du bras, paumes vers le haut,
puis à maintenir la position contre résistance
d. Consiste à poser le dos de la main contre les vertèbres lombaires
puis à l'écarter du corps et à maintenir la position contre
résistance
e. Consiste à lever lecoudecontrerésistance, après avoir posé la
main sur l'épaule controlatérale
A.Questions de cours 117

4. Concernant la rupture des tendons de la coiffe des rotateurs, le


test de Yocum :
a. Permet de tester l'infra-épineux
b. Permet de tester le supra-épineux
c. Permet de tester le sous-scapulaire
d. Permet de tester le long biceps
e. Permet de dépister un conflitsous-acromial

5. Concernant la rupture des tendons de la coiffe des rotateurs, le


test de Patte :
a. Consiste à effectuer une rotation externe contre résistance, le
bras positionné à 90° d'abduction
b. Consiste à positionner lesbrasà 90° d'abduction, 30° versl'avant,
pouces verslebas,puisa maintenir laposition contrerésistance
c. Consiste en l'élévation antérieure du bras, paumes vers le haut,
puis à maintenirla positioncontre résistance
d. Consiste à poserledosde lamain contrelesvertèbreslombaires
puis à l'écarter du corps et à maintenir la position contre
résistance
e. Consiste à lever le coude contre résistance, après avoir posé la
main sur l'épaule controlatérale

6. Concernant la rupture des tendons de la coiffe des rotateurs, le


test de Patte :
a. Permet de tester l'infra-épineux
b. Permet de tester le supra-épineux
c. Permet de tester le sous-scapulaire
d. Permet de tester le long biceps
e. Permet de dépister un conflit sous-acromial
118 N° 357. Lésions péri-articulaires et ligamentaires du genou, de la cheville

7. Concernant la rupture des tendons de la coiffe des rotateurs, le


test de Gerber :

a. Consiste à effectuer une rotation externe contre résistance, le


bras positionné à 90° d'abduction
b. Consiste à positionner lesbrasà 90° d'abduction, 30° versl'avant,
pouces vers le bas, puisà maintenirla position contre résistance
c. Consisteen l'élévation antérieuredu bras, paumes vers le haut,
puis à maintenir la position contre résistance
d. Consiste à poser ledos de la maincontre les vertèbres lombaires
puis à l'écarter du corps et à maintenir la position contre
résistance
e. Consisteà leverlecoude contre résistance, après avoirposé la
main sur l'épaule controlatérale

8. Concernant la rupture des tendons de la coiffe des rotateurs, le


test de Gerber :

a. Permet de tester l'infra-épineux


b. Permet de tester le supra-épineux
c. Permet de tester le sous-scapulaire
d. Permet de tester le long biceps
e. Permet de dépister un conflit sous-acromial

9. Concernant la rupture des tendons de la coiffe des rotateurs, le


test de Jobe :

a. Consiste à effectuer une rotation externe contre résistance, le


bras positionné à 90° d'abduction
b. Consisteà positionner les bras à 90°d'abduction, 30°vers l'avant,
pouces vers le bas, puisà maintenir la position contre résistance
c. Consisteen l'élévationantérieure du bras, paumes vers le haut,
puis à maintenir la position contre résistance
d. Consiste à poser le dos de la main contre les vertèbres lombaires
puis à l'écarter du corps et à maintenir la position contre
résistance
e. Consiste à lever le coude contre résistance, après avoir posé la
main sur l'épaule controlatérale
A. Questions de cours 119

10. Concernant la rupture des tendons de la coiffe des rotateurs, le


test de Jobe :
a. Permet de tester l'infra-épineux
b. Permet de tester le supra-épineux
c. Permet de tester le sous-scapulaire
d. Permet de tester le long biceps
e. Permet de dépister un conflit sous-acromial

11. Parmi les examens radiologiques suivants, lequel n'a (lesquels


n'ont) pas d'intérêt pour le diagnostic de tendinopathie de la
coiffe des rotateurs :
a. Les radiographies standards
b. L'échographie
c. L'IRM
d. Lescanner sans injection de produit de contraste
e. L'arthroscanner

12. Concernant la luxation gléno-humérale antérieure :


a. C'est une luxation gléno-humérale rare
b. C'est une luxation gléno-humérale fréquente
c. Elle représentelagrandemajorité des luxations gléno-humérales
d. Elletouche principalement le sujet jeune
e. Elle touche principalement le sujet âgé

13. Concernantle mécanisme de laluxationgléno-huméraleantérieure,


il s'agit principalement :
a. D'un traumatisme avec choc antérieur
b. D'un traumatisme avec choc postérieur
c. D'une électrisation
d. D'une crise d'épilepsie
e. D'une chute sur la paume de la main, en rétropulsion
120 N° 357.Lésionspéri-articulaires et ligamentaires du genou, de la cheville

14. Concernant le mécanisme de la luxation gléno-humérale posté


rieure, il s'agit principalement :
a. D'un traumatisme avec choc antérieur
b. D'un traumatisme avec choc postérieur
c. D'une électrisation
d. D'une crise d'épilepsie
e. D'une chute sur la paume de (a main, en rétropulsion

15. Lessignes suivants sont evocateurs de luxation gléno-humérale


antérieure :
a. Douleur
b. Arthrite
c. Impotence fonctionnelle totale de l'épaule
d. Signe de l'épaulette
e. Signe de la touche de piano

16. Les signes suivants sont evocateurs de luxation gléno-humérale


antérieure :

a. Aspect en «coup de hache externe »


b. Gonflement articulaire
c. Hématome péri-lésionnel
d. Comblement du sillon delto-pectoral
e. Rotation externe passive impossible

17. Les signes suivants sont evocateurs de luxation gléno-humérale


postérieure :
a. Douleur
b. Arthrite
c. Impotence fonctionnelle totale de l'épaule
d. Signe de l'épaulette
e. Signe de la touche de piano
A.Questions de cours 121

18. Lessignessuivants sont evocateursde luxation gléno-humérale


postérieure :
a. Aspect en «coup de hache externe »
b. Gonflement articulaire
c. Hématome péri-lésionnel
d. Comblement du sillon delto-pectoral
e. Rotation externe passive impossible

19. Concernant la luxation gléno-humérale antérieure, les radiogra


phies standards mettent en évidence :
a. Une position de latête humérale en avant de la glène
b. Une position de la tête humérale en facede la glène
c. Une positionde la tête huméraleen arrière de la glène
d. Une disparitionde l'interligne articulairegléno-huméral
e. Les radiographiesstandards sont souvent normales

20. Concernant la luxation gléno-humérale postérieure, les radio


graphies standards mettent en évidence :
a. Une position de latête humérale en avant de la glène
b. Une positionde la tête huméraleen face de la glène
c. Une positionde la tête humérale en arrière de la glène
d. Une disparitionde l'interligne articulairegléno-huméral
e. Les radiographiesstandards sont souvent normales

21. Concernant le stade 1 de la disjonction acromio-claviculaire :


a. Il est asymptomatique
b. On retrouve un tiroir antéro-postérieur de la clavicule
c. On retrouve une touche de piano de la clavicule
d. On retrouve une saillie de la clavicule sous la peau
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie
122 N° 357.Lésionspéri-articulaires et ligamentaires du genou, de la cheville

22. Concernant le stade 2 de la disjonction acromio-claviculaire :


a. Ilest asymptomatique
b. On retrouve un tiroir antéro-postérieur de la clavicule
c. On retrouve une touche de piano de la clavicule
d. On retrouve une sailliede la claviculesous la peau
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie

23. Concernant le stade 3 de la disjonction acromio-claviculaire :


a. Il nécessite impérativementun traitement chirurgical
b. On retrouve un tiroir antéro-postérieur de la clavicule
c. On retrouve une touche de piano de la clavicule
d. On retrouve une sailliede la claviculesous la peau
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie

24. Concernant le stade 4 de la disjonction acromio-claviculaire :


a. Ilnécessite parfois un traitement chirurgical
b. On retrouve un tiroir antéro-postérieur de la clavicule
c. On retrouve une touche de piano de la clavicule
d. On retrouve une sailliede la claviculesous la peau
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie

25. Concernant l'entorse de la cheville, les critères d'Ottawa


comprennent :
a. Impossibilité de faire 1 pas
b. Impossibilité de faire 2 pas
c. Impossibilité de faire 3 pas
d. Impossibilité de faire 4 pas
e. Impossibilité de faire 5 pas

26. Concernant l'entorse de la cheville, les critères d'Ottawa


comprennent :
a. Une douleur à la palpation du 1er métatarsien
b. Une douleur à (a palpation du 2emétatarsien
c. Une douleur à la palpation du 3emétatarsien
d. Une douleur à la palpation du 4e métatarsien
e. Une douleur à la palpation du 5e métatarsien
A.Questionsde cours 123

27. Concernant l'entorse de la cheville, les critères d'Ottawa


comprennent :
a. Un âge inférieur à 8 ans
b. Unâge inférieur à 13 ans
c. Un âge inférieur à 15 ans
d. Un âge inférieur à 18 ans
e. Un âge inférieur à 20 ans

28. Concernant l'entorse de la cheville, les critères d'Ottawa


comprennent :
a. Un âge supérieur à 25 ans
b. Un âge supérieur à 35 ans
c. Unâge supérieur à 45 ans
d. Unâge supérieur à 55 ans
e. Un âge supérieur à 65 ans

29. Concernant l'entorse de la cheville, les critères d'Ottawa


comprennent :
a. Une douleur à la palpation de la malléole interne, sur 3 cm
b. Une douleur à la palpation de la malléole interne, sur 6 cm
c. Une douleur à la palpation de la malléole externe, sur 3 cm
d. Une douleur à la palpation de la malléole externe, sur 6 cm
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie

30. Concernantles lésionsligamentairesdes genoux, un tiroirantérieur


évoque principalement une lésion :
a. Du ligament croisé antérieur
b. Duligament croisé postérieur
c. Méniscale
d. Du ligament collatéral latéral
e. Du ligament collatéral médial
124 N° 357. Lésions péri-articulaires et ligamentaires du genou, de (a cheville

31. Concernant les lésionsligamentaires des genoux, untiroirposté


rieur évoque principalement une lésion :
a. Du ligament croisé antérieur
b. Duligament croisé postérieur
c. Méniscale
d. Du ligament collatéral latéral
e. Du ligament collatéral médial

32. Concernant les lésions ligamentaires des genoux, une laxité


frontale évoque principalement une lésion :
a. Du ligament croisé antérieur
b. Du ligament croisé postérieur
c. Méniscale
d. Du ligament collatéral latéral
e. Du ligament collatéral médial

33. Concernant les lésions ligamentaires des genoux, la positivité du


signe de Oudard évoque principalement une lésion :
a. Duligament croisé antérieur
b. Duligament croisé postérieur
c. Méniscale
d. Du ligament collatéral latéral
e. Du ligament collatéral médial

34. Concernant les lésions ligamentaires des genoux, la positivité du


signe de Mac Murray évoque principalement une lésion :
a. Du ligament croisé antérieur
b. Du ligament croisé postérieur
c. Méniscale
d. Du ligament collatéral latéral
e. Du ligament collatéral médial
B.Casclinique 125

B. Cas clinique
Un jeunehommede23ansse présente auxurgences pour malaise
avecperte de connaissance. Il est retrouvéausolinconscientpar
sa mère et est progressivementrevenuà luien quelques minutes.
Le patientétaitentrain d'étudier lorsqu'il abrusquement perdu
connaissance. Il se souvient ensuite d'avoir entendu les sirènes
des pompiers qui arrivaient à son domicile. Le malaise aurait
duré maximum 5 minutes, sa mère n'a pas noté de convulsions.
Votreexterne pratique un rapide examen cliniquequiest normal,
les constantes sont rassurantes.

35. Quel(s) examen(s) effectuez-vous en urgence ?


a. NFS, plaquettes
b. Ionogramme sanguin
c. Urée, créatinininémie
d. TP.TCA
e. Ionogramme urinaire

36. Quel(s) examen(s) effectuez-vous en urgence ?


a. ECG
b. Holter-ECG
c. Scanner cérébral
d. Scanner thoraco-abdomino-pelvien
e. Radiographie du thorax
Vous recevez rapidement les premiers résultats et notez une
hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles.Votre externe
vous interpelle.

37. Quelle(s) peut(peuvent) en être icil'(les) étiologie(s)?


a. Stress
b. Vomissement
c. Tabagisme actif
d. Infection bactérienne
e. Convulsions récentes
126 N° 357. Lésions péri-articulaires et ligamentaires du genou,de (a cheville

Le patientse plaint d'unedouleur àl'épaule droite. Effectivement,


vous notez une déformation de l'épaule droite, qui est très
douloureuse à la palpation. La mobilisation est très limitée et
notamment larotation externe,ycompris passive, est impossible.

38. Quelle(s) est(sont) votre(vos) principale(s) hypothèse(s)


diagnostique(s) ?
a. Fracture de l'humérus
b. Luxation gléno-humérale antérieure
c. Luxationgléno-humérale postérieure
d. Rupture des tendons de la coiffe des rotateurs
e. Disjonction acromio-claviculaire

39. Quel(s) examen(s) effectuez-vousen urgence?


a. Radiographies de l'épaule droite uniquement, face+profil
b. Radiographies des deuxépaules, face+profil
c. Radiographies dynamiques des épaules, en charge
d. Scanner de l'épaule droite
e. Arthroscanner de l'épaule droite
C. Réponses 127

C. Réponses
1. c

2. d

3. e

4. e

5. a

6. a

7. d

8. c

9. b

10. b

11. d(PMZ:d)

12. b, c, d (PMZ: c)
13. b,e(ZAQ:c,d)
14. a,c,d(PMZ:c,d)
15. a, c, d (PMZ: a)
16. a, d

17. a, c (PMZ : a)
18. e

19. a, d (PMZ : a) (ZAQ : e)


20. c, d (PMZ : c) (ZAQ : e)
21. e

Unedouleur est présente en cas de disjonction acromio-claviculaire.


22. C

23. b,c(ZAQ:e)
24. a,b,c,d(PMZ:d)(ZAQ:e)
25. d(ZAQ:a,b)
26. e
128 N° 357. Lésions péri-articulaires etligamentaires du genou, dela cheville

27. d

28. d

29. b,d(ZAQ:e)
30. a

31. b

32. d,e
33. C

0 34# c
35. a,b,c,d(PMZ:a,b,c,d)(ZAQ:e)
36. a,c(PMZ:a,c)
37. a, b, c, d, e
La mère du patient ne l'a pas vu convulser, ce qui ne veut pas dire qu'il ne
l'a pas fait avant qu'elle ne le voie.
38. a,c

La principale hypothèse ici estune luxation gléno-humérale postérieure


sur crise convulsive.
39. b(PMZ:b)(ZAQ:a)
Àce stade etaux urgences, de simples radiographies standards suffisent.

M ÏMPRIMÉUR Li9U9é' DL :JU'llet 2015 / 'mPr- !15060301


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