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Rhumatologie
Rhumatologie
► Sommaire
ÉNONCÉS
VACCINATIONS
UEe/N'MS - :
INFECTIONS NASG-SINUSIENNES DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT
UEN''146
ANGINES DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT ET RHINOPHARYNGITES DE L'ENFANT
UE6/N°147 ,
OTITES INFECTIEUSES DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT
UE6/Nn48 , . ■■-mÊÊÊm
MÉNINGITES ET MÉNINGO-ENCÉPHALITES CHEZ L'ADULTE ET L'ENFANT
ENDOCARDITE INFECTIEUSE
UEe/N-isa , ' . . - -
INFECTIONS CUTANÉO-MUQUEUSÉS ET DES PHANÈRES, BACTÉRIENNES
ET MYCOSIQUES DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT
TÉTANOS
INFECTIONSSEXUELLEMENTTRANSMISSIBLES(IST) "
UE6/Nn59' - ^.:s^^mmÊSÊÊimÊm
COQUELUCHE
UE6/N" 160
EXANTHÈMES FÉBRILES DE L'ENFANT
UE6/N°161 - .1
UE6/N''162
UE6/ 163 T.
HÉPATITES VIRALES
UE6/N'164
INFECTIONSÀ HERPES VIRUS DU SUJET IMMUNOCOMPÉTENT
UE6/N°165 n ...
infectionsAvih
PALUDISME
UE6/Nn67
GALE ET PÉDICULOSE
UE6/N»168
PARASITOSES DIGESTIVE5:GIARDlOSE,AMŒBOSE,TÉNIASiS,
ASCARIDIOSE.OXYUROSE
UEO/N^m
VOYAGE EN PAYS TROPICAL DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT:
CONSEILS AVANT LE DÉPART,PATHOLOGIES DU RETOUR:
FIÈVRE, DIARRHÉE, MANIFESTATIONS CUTANÉES 122
UE6/ N° 175 -
RISQUES SANITAIRES LIÉSÀ L'EAU ETÀL'ALIMENTATION,TOXI-INFECTIONSALIMENTAIRES 127
UE7/N''213 . i.--?/ :r
SYNDROME MONONUCLÉOSIQUE
UE11/N''362
EXPOSITION ACCIDENTELLE AUX LIQUIDES BIOLOGIQUES:CONDUITE ATENIR
UEl/NM
LES ÉVÉNEMENTS INDÉSIRABLES ASSOCIÉS AUX SOINS
CORRECTIONS
UE2/N°26 . ._:
PRÉVENTION DES RISQUES FŒTAUX:INFECTIONS 143
UE6/Nn43
VACCINATIONS 146
UE6/NU47
OTITES INFECTIEUSES DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT 150
UE6/N-151
INFECTIONS BRONCHO-PULMONAIRES COMMUNAUTAIRES DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT 155
UE6/N°152 ^
INFECTIONS CUTANÉO-MUQUEUSES ET DES PHANÈRES,BACTÉRIENNES ET MYCOSIQUES
DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT I57
UE6/Nn56 - . ^ ;-.-;2L-aTKta^e3||gg|l||gg|
TÉTANOS 161
UE6/ N° 157 r,
INFECTIONS URINAIRES DE L'ENFANT ET DE L'ADULTE 162
UEe/Nuss
INFECTIONS SEXUELLEMENTTRANSMISSIBLES(IST) 164
COQUELUCHE 166
UE6/N"160
EXANTHÈMES FÉBRILES DE L'ENFANT
OREILLONS
UE6/Nn62 ''riMHIHI
HÉPATITESVIRALES
UE6/N°164 VSHHH
INFECTIONSAHERPÈS VIRUS DU SUJET IMMUNOCOMPÉTENT
UE6/Nn65
INFECTIONSÀVIH
GALE ET PÉDiCULOSE
" tJE6/N°168 ■
PARASlTOSESDI6ESTiVES:GIARD10SE,AMŒBOSE,TÉNIA$IS,ASCARIDlOSE,OXYUROSE
UEe/Nueg
ZOONOSES
UE6/N°170 . / '; _
PATHOLOGIES INFECTIEUSES CHEZ LES MIGRANTSADULTES ET ENFANTS
UE6/ N-172 ;r
DIARRHÉES INFECTIEUSES DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT
I UE7/N°2i3 ~^
SYNDROME MONONUCLÉOSIQUE
UE11/N''362
EXPOSITION ACCIDENTELLE AUX LIQUIDES BIOLOGIQUES
A. Questions de cours
B. Cas clinique
Un homme de65 ans se présente aux urgences pour deslombalgies
diffuses apparues depuis 5 jours. Il vous ditêtre plus fatigué
depuis 15 jours, ilnemange presque plus et a perdu 2kilos en2
semaines. Iltravaillait comme manutentionnaire.
C. Réponses
1. b,d,e(ZAQ:a)
2. c,d
3. a,c(PMZ:a)
4. a, b (PMZ: a)
5. a,b,d,e
6. a, b, c, d, e (PMZ : a, b, c)
7. b,d(PMZ:b)
8. e
9. a, c, d
10. b, c, d
il. a,b,d(PMZ:d)(ZAQ:e)
Le patient esttrop âgé pour débuter une spondylarthrite ankylosante :ce
diagnosticest très peu probable.
12. a,b,d(PMZ:d)(ZAQ:e)
13. a,d(PMZ:d)(ZAQ:e)
14. a, e (PMZ : e) (ZAQ : d)
L'altération de l'état général et la suspicion de spondylodiscite imposent
une hospitalisation. En l'absence dedocumentation bactériologique etde
signe de mauvaise tolérance, il n'y a pas lieu de prescrire une antibiothé-
rapie en urgence.
15. a,b,d(ZAQ:e)
N° 124. Ostéopathies
fragilisantes
Diagnostiquerune ostéoporose, évaluer le risque fracturaire.
Argumenter l'attitude thérapeutique devant une ostéoporose et
planifier le suivi du patient.
Diagnostiquer une ostéomalacie et connaître les principes du
traitement d'une ostéomalacie carentielle.
12 N° 124.Ostéopathies fragilisantes
A. Questions de cours
B. Cas clinique
Mme Dubois, dont vous êtes le médecin traitant, vient vous
consulter car elle s'est fracturée le col du fémur droit en chutant
de sa hauteur il y a un mois : elle a été opérée (prothèse totale
de hanche) et sort tout juste de rééducation. Ellevous interroge
car on lui a conseille de «faire le point sur l'ostéoporose» avec
vous. Elle a un antécédent de thrombose veineuse profonde
du membre inférieur droit, survenue il y a 2 ans, sans facteur
déclenchant, pour laquelle elle a été traitée par AVK pendant
6 mois. Elle a également une hypertension artérielle contrôlée
par amlodipine et une insuffisance rénale chronique stade 3a.
C. Réponses
1. b,e
2. a
3. b, d (PMZ: b) (ZAQ : a, c)
4. e
s. c
6. a,e
Plus lesujet est âgé plus le risque d'ostéoporose est important. Labarrière
des 50 ans n'est qu'indicative.
7. a, b, c, d
8. a, c, d, e
9. a, c, d, e
10. a, b, c, d, e
il. a,d
L'ostéodensitométrie est un examen peu irradiant et reproductible.
12. a
13. b, c
14. a
Lerachis lombaire est plus précocement atteint et donc plus sensible pour
détecter une ostéoporose débutante.
15. C
17. b, c, d
18. c
19. C
20. a, b, e
21. d
C.Réponses 25
22. c,d,e
Penser à réaliser une osteodensitometrie dans les situations à risque d'ostéo
porose, notamment lors d'une corticothérapie au long cours.
23. a, b, c
L'ostéodensitométrie n'est pas recommandée chez un sujet jeune en cas
de fracture traumatique.
24. a,b,d
La réalisation d'une électrophorèse des protides permet notamment d'éli
miner un myélome.
25. a, b, c, d (ZAQ : e)
L'ostéoporose chez un sujet jeune est atypique et doit d'autant plus faire
rechercher une cause secondaire (dysthyroïdie, Cushing, myélome...).
26. c, d, e
Enprésence de facteurs de risque d'ostéoporose et en l'absence de fracture
(ous'ils'agit d'une fracture mineure), le FRAX® doit être calculé pour discuter
d'un traitement chaque fois que le T-score est supérieur à -3 (et donc qu'il
n'y a pas d'indication systématique à un traitement).
27. a,b,d
28. a, b, c, d, e
29. b(PMZ:b)
30. a, b, c, d (PMZ : b, c)
31. b,e(PMZ:b)
32. b,c(PMZ:b,c)
33. c(ZAQ:e)
34. b,d,e
35. a, b, c
36. a, b, c, d, e (PMZ : e)
37. b(ZAQ:a)
La présence d'une fracture du col fémoral chez cette patiente suffit pour
prescrire un traitement anti-ostéoporotique. Il est néanmoins important
de faire une osteodensitometrie avant de le débuter pour avoir un examen
de référence qui permettra d'évaluer son efficacité.
38. a, d, e (ZAQ : b, c)
L'insuffisance rénale chronique n'est pas à un stade suffisamment évolué
pour contre-indiquer les médicaments ci-dessus. Il conviendra bien sûr
26 N°124. Ostéopathies fragilisantes
40. b, c, e
41. c
A. Questions de cours
1. L'arthrose :
a. Moins de 1 %
b. 3à5%
c. Environ 10 %
d. 15 à 30%
e. Plus de 60%
B. Cas clinique
Un hommede68ansvientvousvoiren consultation pourdouleurs
des genoux évoluant depuis5 ans maisrécemment majorées. Il
s'agitd'un ancien ouvrier en bâtimentà la retraite, quiatravaillé
notamment comme carreleur et comme menuisier.
C. Réponses
1. d,e
2. d
3. e
4. a
5. a, b, c, d
6. b, c (PMZ : c)
7. a,d
8. a,c
9. b, c, e
10. b,c(PMZ:b)
il. a,c,e(PMZ:a)
12. a, c (PMZ: a)
13. b,d,e(ZAQ:a)
La corrélation radio-clinique est imparfaite dans l'arthrose, ce quiinflue
surlaprise encharge (on pourra parexemple nepasproposer de prothèse
à un patient ayant une arthrose radiologiquement marquée mais qui est
finalement peu gêné dans la viecourante).
14. b, c, d,e
15. c,d
16. a,c, d
17. a, b, c, d
18. a, c,e
21. b(PMZ:b)
38 N° 125. Arthrose
22. c, d, e (ZAQ : a, b)
L'indication chirurgicale reposed'abordsurlasévéritéde l'atteinteclinique.
Un patient ayantuneatteinteradiologique sévère mais peusymptomatique
ne sera pas opéré.
23. b, e
24. a
26. a, e
Les insaponifiables de soja oud'avocat sont pris peros.Leur efficacité n'a
pasété démontrée pardes étudesde haut niveau de preuve.
27. a, b, c, d, e
28. a,d,e
29. a (PMZ: a) (ZAQ:e)
Àce stade, de simples radiographies sont suffisantes.
30. b, d(ZAQ:a,e)
On prescrira préférentiellement unscanner. La scintigraphie est également
possible. L'IRM est moins sensible pourdétecterlesfractures.
31. a,e
Cf.tableau n°79 des maladies professionnelles.
32. C, d
Cf. tableau n°69 des maladies professionnelles.
N°192.
Polyarthrite rhumatoïde
• Diagnostiquer une polyarthrite rhumatoïde.
• Argumenterl'attitudethérapeutiqueetplanifierlesuivi du patient
au long cours.
40 N° 192.Polyarthriterhumatoïde
A. Questions de cours
2. La polyarthrite rhumatoïde :
a. Est le rhumatisme inflammatoire chronique le plus fréquent
après la goutte
b. Est le rhumatisme inflammatoire chronique le plus fréquent
après la chondrocalcinose articulaire
c. Est le rhumatisme inflammatoire chronique le plus fréquent
après le lupusérythémateuxsystémique
d. Est le rhumatisme inflammatoire chronique le plus fréquent
après laspondylarthrite ankylosante
e. Est leplus fréquent desrhumatismes inflammatoires chroniques
3. La polyarthrite rhumatoïde :
a. Est plus fréquente chez les sujets jeunes
b. Estplusfréquente chezlesadultesd'âge moyen
c. Estplusfréquente chezlessujets âgés
d. Toucheprincipalementles femmes
e. Touche principalement les hommes
8. Concernant l'arthrite :
9. Concernant l'arthralgie :
a. Elle est définie comme étant l'inflammation d'une articulation
b. Elleest définie comme étant une douleur au niveau d'une
articulation
c. Elle est caractérisée par un gonflementde l'articulation
d. Elle est caractérisée par une rougeurde l'articulation
e. Elle est caractériséepar la présence de chaleurau niveau de
l'articulation
B. Cas clinique
Une femme de 45 ans vous consulte pour une mono-arthrite du
poignet droit évoluant depuis 2 semaines. Son médecin traitant
luia prescritdu paracétamolet du tramadol qu'elle prendquoti
diennement du fait des douleurs. Elle vous apporte les résultats
d'un bilan effectué en ville :CRP à 15 mg/l, facteurs rhumatoïdes
à 2 fois la normale.
C. Réponses
1. c
2. e
3. b,d
4. c (PMZ : c) (ZAQ : b, e)
5. a,c
6. a, b, c, d, e
7. a, c, e (ZAQ: d)
8. a, b, c, e
9. b
Par définition,I'arthralgien'est pas accompagnée d'un gonflement articu
laire, sinon ils'agirait d'une arthrite.
10. b,e
il. e
12. a,b(PMZ:b)
13. a,d(ZAQ:b,c)
14. e(ZAQ:a,b,c)
15. c(ZAQ:e)
16. e
17. a, c
Cescritères font actuellement partie des critères de références de la polyar
thrite rhumatoïde et doivent être bien connus.
18. b
19. e
21. b,d
22. b, d
23. a, c
24. a, c
60 N° 192. Polyarthrite rhumatoïde
25. a, c
26. a,d
27. b, d, e
28. c
29. a,b,c,d
33. d(PMZ:d)(ZAQ:e)
34. b, c
35. b(ZAQ:a)
Lessignes radiographiques sont tardifs et leur absence n'élimine absolument
pas une polyarthrite rhumatoïde débutante.
36. a,d(ZAQ:c)
37. b, c
38. a, b, c, d
39. e
41. a, b, c, d, e
42. a,d
43. b, d
44. a, e (PMZ: a)
45. a,b(PMZ:b)
46. a, c
47. d
48. d(PMZ:d)
C.Réponses 61
49. d(PMZ:d)
50. d(PMZ:d)
51. a, c, d, e (PMZ : c)
52. a, b, c, d,e
Lesyndrome de Feltyest l'associationd'une polyarthrite rhumatoïde, d'une
neutropénie et d'une splénomégalie.
53. b
54. b
55. a, b, e
58. d(PMZ:d)
59. c(PMZ:c)
60. a (PMZ: a)
61. b(PMZ:b)
62. b(PMZ:b)
63. d,e
64. a, b, c
65. b (PMZ : b) (ZAQ : c)
Àl'ECN, toute mono-arthrite aiguë doit être ponctionnée. En l'absence de
diagnostic précis et l'arthrite septique n'ayant pas été écartée, aucun de
ces traitements ne peut être débuté pour le moment.
66. b, e
Les examens radiologiques doivent être bilatéraux et comparatifs.
L'échographie permettra de rechercher des arguments en faveur d'un
rhumatisme inflammatoire chronique, notamment une polyarthrite rhuma
toïde (synovite infra-clinique, érosion...).
67. a,c, e(ZAQ:b)
68. c(ZAQ:b,e)
Les corticoïdes doivent être diminués (et arrêtés si possible) avant de
diminuer la posologie de méthotrexate.
62 N° 192. Polyarthrite rhumatoïde
69. a, b,c
Le méthotrexate enforme sous-cutanée estsouvent plusefficace quepris per
os.Cettealternative peut être proposéeavantd'envisager une biothérapie.
70. a, b
Lerituximab ne sera proposée qu'en cas d'échec d'au moins un (en pratique
d'au moins 2 voire 3) des autres traitements.
71. a, b,c(PMZ:a,b,c)
La surveillance du bilan hépatique est capitale lors de l'emploi d'un
traitement par méthotrexate. L'apparition d'une cytolysesupérieure à 3fois
la normale impose son arrêt immédiat. La CRPa un intérêt dans le suivi du
rhumatisme inflammatoire chronique mais pas dans le suivi du traitement
par méthotrexate en lui-même.
N°193.Spondylarthrite
inflammatoire
Diagnostiquer une spondylarthrite inflammatoire.
Argumenter l'attitude thérapeutique et planifierlesuividu patient.
64 N°193. Spondylarthrite inflammatoire
A. Questions de cours
a. 15 ans ou moins
b. 25 ans
c. 35 ans
d. 45 ans
e. 55 ans ou plus
A.Questionsde cours 65
a. Les arthralgies
b. Les arthrites
c. Les douleurs lombaires
d. Les douleurs fessières
e. Les rachialgies
26. LeBASDAI:
a. Est un score qui contient 6 items
b. Est un score qui contient 8 items
c. Est un score qui contient 10 items
d. Est un score qui est rempli par le médecin
e. Est un score qui est rempli par le patient
27. Le BASDAI :
a. Est un score qui évalue la raideur matinale
b. Est un score qui évaluele degré de douleur du patient
c. Est unscore qui évalue lagêne fonctionnelle du patientdans
la vie courante
d. Estun score également utilisé dans le lupusérythemateux
systémique
e. Est un score également utilisé dans la polyarthrite rhumatoïde
28. LeBASDAI:
a. Estun score qui se réfèreaux24dernières heures
b. Est un score qui se réfère aux48 dernières heures
c. Est un score quise réfèreà la dernière semaine
d. Est unscore qui évalue l'activité globale de laspondylarthrite
ankylosante
e. Aucunedes réponses ci-dessus n'est vraie
29. LeBASDAI:
a. Est peu utilisé en pratique courante
b. Est très utilisé en pratique courante
c. Permet d'évaluer la sévérité de la maladie
d. Permet d'évaluer l'efficacité d'un traitement
e. Ne permetque rarement d'évaluer l'efficacité d'untraitement
A.Questions decours 71
30. LeBASFI:
31. LeBASFI:
33. LeBASFI:
B. Cas clinique
Un homme de 31 ansvous consulte pourdes rachialgies d'horaire
inflammatoire qui évoluent depuis2 mois. Lesdouleurs,initia
lement intermittentes, sont désormais quotidiennes et handi
capantes. Il vous signale également quelques épisodes de
talalgies. Votre examen clinique estsans particularité, lepatient
est apyrétique. Vous lui prescrivez unbilan biologique standard
(NFS, plaquettes, ionogramme sanguin, urée, créatininémie,
CRP) qui est normal.
56. Àce stade, les futurs enfants du patient ont une probabilité plus
importante que (a population générale :
a. De développer une maladie inflammatoire chronique del'intestin
b. Dedévelopper une arthrite réactionnelle
c. De développer un rhumatisme psoriasique
d. De développer unespondylarthropathie
e. Aucune des réponses ci-dessus n'est vraie
78 N° 193. Spondylarthrite inflammatoire
C. Réponses
1. b,d(PMZ:b)
2. c,e(PMZ:c)
3. b,c
4. b(ZAQ:e)
5. a,b(ZAQ:d)
6. d
7. b
Chezles sujets sains, la prévalenceest d'environ7 %.
8. e (ZAQ : a, b)
Chez lessujetsatteintsde spondylarthrite ankylosante, la prévalence est
d'environ 90 %.
9. c, d, e
10. a
il. a (PMZ: a)
12. C
13. b,c(PMZ:b)
14. a,c,d,e
15. a
16. e
17. c
18. d
19. b
20. b,c,d
La scintigraphie osseuse est utile pour apprécier l'activité de laspondy
larthrite ankylosante notammentau niveau des articulationsdu tronc
(sternum, grillcostal, clavicules...).
21. c,d(PMZ:c)
Certaines séquences IRM permettent demettreenévidence l'activité ou non
de la maladie au niveau des articulations, notamment des sacro-iliaques.
C'estunexamensensibleet spécifique, de plusen plusutilisépourfaire un
C.Réponses 79
23. a, c, d, e
24. b,d,e(PMZ:b)
25. a, b, e
Cessignes sont evocateurs d'une maladie inflammatoirechronique de
l'intestin ou d'un rhumatisme psoriasique.
26. a, e
27. a, b
28. b,d
29. b,c,d
30. c,e
31. c
32. b
33. b,c,d
34. C,d
35. b,c,d
Les critères de l'ESSG neprennent pasencompte laprésence duphénotype
HLA B27.
36. a, c, e
37. b(ZAQ:c,d,e)
38. e
39. c(ZAQ:e)
Lescorticoïdessont beaucoup moinsefficacesque lesAINS dans laspondy
larthrite ankylosante. Ilspeuvent éventuellement être utilisés en infiltration.
40. b(ZAQ:c)
Les anti-TNFa sont recommandés en cas d'échec du traitement par AINS.
41. e(ZAQ:a)
42. a,c,d(PMZ:c)
43. a, b, d, e (PMZ : a)
44. a,b,d(ZAQ:e)
80 N° 193.Spondylarthrite inflammatoire
45. c(ZAQ:a)
46. c
47. a, c, d, e (PMZ : a, c, d)
48. a, b, d, e (PMZ : a, b, d, e)
49. a, c, d, e (PMZ : a, d)
50. b(PMZ:b)
Ces recommandations émanent des fiches pratiques du CRI (Club
Rhumatismes et Inflammation : http://www.cri-net.com).
51. a,c(PMZ:a)(ZAQ:b)
Les vaccins anti-pneumococcique et antigrippal annuel nesont pas obliga
toires mais sont très fortement recommandés.
52. a(ZAQ:c)
53. b(ZAQ:a,e)
L'IRM dans laspondylarthrite ankylosante, plussensibleet plusspécifique
quelesradiographies standards, peutmontrer dessignes précoces d'inflam
mation au niveau des vertèbres ainsi que des sacro-iliaques.
54. e(ZAQ:b,d)
En présenced'argumentscliniques et radiologiques significatifs pour une
spondylarthrite ankylosante, l'absence d'HLA B27 est rare (moins de 10%
des cas) mais reste compatible avec le diagnostic.
55. a, b, c, d (ZAQ: e)
56. a, b, c, d (ZAQ: e)
Le risque de transmission de l'allèle HLA B27 est d'unechancesurdeux.
microcristalline
Diagnostiquerune arthropathie microcristalline.
Argumenter l'attitudethérapeutique et planifier lesuivi du patient.
82 N°194. Arthropathie microcristalline
A. Questions de cours
a. L'hyperthyroïdie
b. L'hypothyroïdie
c. L'hyperparathyroïdie
d. L'hypoparathyroïdie
e. La carence en vitamine C
a. L'hypomagnésémie
b. L'hypermagnésémie
c. L'hypernatrémie
d. L'hyponatrémie
e. L'hémochromatose
A. Questions de cours 89
B. Cas clinique
Une femme de 83 ans est hospitalisée dans votre service depuis
7 jours pour une pyélonéphrite à E.Coli,qui évolue favorablement
sous ceftriaxone. Ellea comme seuls antécédents une cardiopathie
hypertensive et un syndrome démentiel modéré. L'infirmièrevous
signale ce matin que la patiente a mal au poignet droit, depuis
cette nuit. Effectivement, la patiente présente une arthrite du
poignet droit avec une impotence fonctionnelle presque totale.
Elle est fébrile à 38,2 alors qu'elle était apyrétique depuis 5 jours
et vous assure ne pas s'être cogné le poignet. Les hémocultures
réalisées sont toutes stériles.
38. Quel(s) est(sont) le(s) diagnostic(s) qui vous semble le(s) plus
probable?
a. Une poussée d'arthrose
b. Une crise de goutte
c. Une arthrite septique
d. Une crise de chondrocalcinose articulaire
e. Une toxidermie à la ceftriaxone
39. Quel(s) est(sont) le(s) diagnostic(s) qui vous semble le(s) plus
probable?
a. Une poussée de lupus érythemateux systémique
b. Un rhumatisme à hydroxyapatite
c. Une fracture du poignet
d. Une maladie de Lyme
e. Une maladie des griffes du chat
C. Réponses
1. b
2. d
3. a
4. b, d (ZAQ : e)
5. a,c,e(PMZ:c)(ZAQ:b,d)
6. a, b,c, d,e(PMZ:a)
7. c (ZAQ : a)
8. b, c, e (ZAQ : a)
Lesdépôts de cristaux sont parfois asymptomatiques mais peuvent également
se résorber spontanément.
9. a (ZAQ : e)
10. a,d(ZAQ:b)
11. b,c,e
12. a(ZAQ:e)
13. a,d(ZAQ:b)
La chondrocalcinose est une maladie fréquente chez les sujets âgés.
Néanmoins, la plupart des patientsontunechondrocalcinose radiologique
sans avoir de manifestations cliniques.
14. a(ZAQ:e)
15. e(PMZ:e)
16. b,e(ZAQ:a)
L'interligne articulaire est longtemps respecté dans la goutte.
17. c, d, e
18. b,e
La calcification du ligament triangulaire du carpe se rencontre dans la
chondrocalcinose articulaire.
19. b, d (PMZ : b) (ZAQ : a)
20. b(ZAQ:e)
21. a,e (PMZ: a)
C.Réponses 93
22. e(PMZ:e)
La mise en évidence d'un germe intra-articulaire porte le diagnostic
d'arthrite septique, qui est un des principaux diagnostics différentiels des
arthropathies microcristallines.
23. b,d(PMZ:b)
24. e(PMZ:e)
25. d(PMZ:d)
26. a,b,e(PMZ:a)
27. a, b, c, d, e
28. a, b, c, d, e
29. b,c(PMZ:c)
30. a, e
31. c(PMZ:c)
32. a,e(PMZ:e)
33. b(ZAQ:a)
Les AINS et les corticoïdes peuvent être utilisés, mais en seconde intention
en cas d'échec ou d'intolérance à la colchicine. Les traitements hypo-uricé
miants ne doivent pas être débutés lors de la crise mais à distance de celle-ci.
34. a (PMZ: a)
Ne pas oublier les mesures associées, notamment le régime pauvre en
purines, l'arrêt des médicaments hyperuricémiants...
35. a (ZAQ : b, c, d, e)
36. b, c,d
37. c,d(ZAQ:e)
On peut également effectuer des injections locales de corticoïdes, notamment
au niveau de l'épaule.
38. d
Une première poussée de lupus à cet âge est très peu probable.
94 N"194. Arthropathie microcristalline
40. a, b, c, d (PMZ: b, c)
Les radiographies des genoux permettront d'apporter des arguments
pour une chondrocalcinose articulaire (recherche de méniscocalcinose
notamment).
41. d(ZAQ:c)
La présence d'un syndrome inflammatoire est tout à fait compatible avec
une crise de chondrocalcinose articulaire.
42. a,e(ZAQ:c,d)
43. a,c(PMZ:a,c)
La diarrhée est un signe classique de surdosage en colchicine et impose
une diminution de la posologie. La ceftriaxone est un gros pourvoyeur de
colite à Clostridium.
N°Ï95, Syndrome
douloureux
régional complexe
(ex-algodystrophie)
Diagnostiquer un syndrome douloureux régional complexe.
Connaître les principes généraux du traitement.
96 N°195.Syndrome douloureux régionalcomplexe (ex-algodystrophie)
A. Questions de cours
3. L'algodystrophie :
a. Touche principalement les hommes
b. Touche principalement les femmes
c. Touche autant les hommes que les femmes
d. Est une maladie rare
e. Est une maladie très fréquente
4. L'algodystrophie :
a. Est plus fréquente chez les enfants
b. Est plus fréquente chez les jeunes adultes
c. Est plus fréquente chez les adultes > 40 ans
d. Est plus fréquente chez les sujets âgés
e. Est fréquente à tous les âges de la vie
A. Questions de cours 97
B. Cas clinique
Une femme de 38 ans vous consulte pour des douleurs de la
cheville droite, intermittentes, qui évoluent depuis 1 mois. La
cheville est légèrement gonflée et chaude. Elle ne prend que du
paracétamol de manière quotidienne, mais cela ne la soulage
plus. Vous notez une tristesse de l'humeur.
B.Cas clinique 101
C. Réponses
1. a, e (ZAQ : c)
2. b, c, d
3. b
4. a,b
5. e
6. b
7. a
8. e
9. c (PMZ: c)
La douleur peut également être présente lorsde la phase atrophique.
io. d
13. b,d(PMZ:b)
14. a, b, c, d, e (PMZ : c)
is. e (ZAQ : a, b, c, d)
16. c(ZAQ:a,b)
17. b, c
18. c,e
19. a,d,e(ZAQ:b)
20. b, c (PMZ : b) (ZAQ : a)
21. b, c, d, e
22. a, b, c
23. a,c
25. b, c,e
En phase aiguë de l'algodystrophie, lascintigraphie osseuse met en évidence
une hyperfixation. Elle peut également, plus rarement, être normale, ce qui
n'élimine pas le diagnostic.
26. b,c(PMZ:c)
N° 196. Douleur
et epanchement
articulaire. Arthrite
d'évolution récente
Devant une douleur ou un epanchement articulaire, argumenter
les principales hypothèses diagnostiques et justifier les examens
complémentaires pertinents.
Devant une arthrite d'évolution récente, argumenter les principales
hypothèses diagnostiques et justifier lesexamens complémentaires
pertinents.
106 N"196. Douleuret epanchement articulaire. Arthrite d'évolution récente
A. Questions de cours
a. 1 semaine
b. 2 semaines
c. 3 semaines
d. 6 semaines
e. 2 mois
B. Cas clinique
Un jeune homme de 21 ans se présente aux urgences pour une
monoarthrite du genou droit, évoluant depuis 24 heures. Il n'a
pas d'antécédent particulier. Ilvous signale avoir eu un entraî
nement de football assez intensif il y a 48 heures et une soirée
très arrosée la veille. Il consomme beaucoup de charcuteries.
La température est à 38,1, la tension artérielle à 120/63 mmHg.
C. Réponses
1. a,b,c,d(PMZ:d)
2. d,e(PMZ:d)(ZAQ:a,b)
3. a, b, d (PMZ : a) (ZAQ: e)
4. a,b,e(PMZ:e)
La recherche d'HLA-B27 (SPA), B-51 (Behçet) ne doit pas être prescrite en
première intention.
5. c (PMZ : c)
6. a, c
7. a, d (PMZ : a)
8. a,d
9. a, b, d
10. b,c(PMZ:b)
11. b,c
12. e
13. a (PMZ:a)
14. a, b, c, d (PMZ: a, b, c, d)
15. c,e(PMZ:c)
16. a(ZAQ:e)
17. b,d,e(PMZ:b,d)
18. a, b, c (PMZ : a, b, c) (ZAQ: d, e)
19. e
Le patient est trop jeune pour faire une crise de goutte et la localisation
n'est pas typique, ce diagnostic est peu probable. Ilest également trop
jeune pour une poussée d'arthrose.
20. e
A. Questions de cours
B. Cas clinique
Un jeunehommede23ansse présente auxurgences pour malaise
avecperte de connaissance. Il est retrouvéausolinconscientpar
sa mère et est progressivementrevenuà luien quelques minutes.
Le patientétaitentrain d'étudier lorsqu'il abrusquement perdu
connaissance. Il se souvient ensuite d'avoir entendu les sirènes
des pompiers qui arrivaient à son domicile. Le malaise aurait
duré maximum 5 minutes, sa mère n'a pas noté de convulsions.
Votreexterne pratique un rapide examen cliniquequiest normal,
les constantes sont rassurantes.
C. Réponses
1. c
2. d
3. e
4. e
5. a
6. a
7. d
8. c
9. b
10. b
11. d(PMZ:d)
12. b, c, d (PMZ: c)
13. b,e(ZAQ:c,d)
14. a,c,d(PMZ:c,d)
15. a, c, d (PMZ: a)
16. a, d
17. a, c (PMZ : a)
18. e
23. b,c(ZAQ:e)
24. a,b,c,d(PMZ:d)(ZAQ:e)
25. d(ZAQ:a,b)
26. e
128 N° 357. Lésions péri-articulaires etligamentaires du genou, dela cheville
27. d
28. d
29. b,d(ZAQ:e)
30. a
31. b
32. d,e
33. C
0 34# c
35. a,b,c,d(PMZ:a,b,c,d)(ZAQ:e)
36. a,c(PMZ:a,c)
37. a, b, c, d, e
La mère du patient ne l'a pas vu convulser, ce qui ne veut pas dire qu'il ne
l'a pas fait avant qu'elle ne le voie.
38. a,c