Professional Documents
Culture Documents
TP - Meca - Solide - ENSA BM (Version 22-23)
TP - Meca - Solide - ENSA BM (Version 22-23)
Mécanique du solide
Année Universitaire 2022 - 2023
i
TP 1 Étude du mouvement de rotation
1.1 Objectif
Etude du mouvement de rotation d’une barre uniformément accéléré autour d’un axe fixe;
Détermination du moment d’inertie.
1.2 Préliminaires
1.2.1 Consignes de sécurité
Afin d’éviter les risques de blessures :
Veillez respecter une distance de sécurité suffisante lorsque le dispositif est en exploitation.
Ne vous servez pas, de votre main dans le but d’amener l’appareillage à une vitesse angulaire
élevée ! A des vitesses élevées, les fixations en plastique ne peuvent plus rester en place.
1.2.2 Matériel
2
Supposant que le mouvement s’effectue sans frottement, en appliquant les équations (1) et (2) au
système de la figure 2 et en tenant compte de l’équation (6), on obtient:
( ) (7)
où est le moment d’inertie du système : * + par rapport à l’axe (∆) et g
est l’accélération de pesanteur.
10
20
30
40
50
Tableau 1
Données : ⁄ ; ; ; ; ;
M(broche)=46,5g; m(support)=10 g; d=20 cm.
Questions
a) Démontrer la relation (7) et déduire que l’accélération est constante.
b) Montrer que l’accélération de la masse m est reliée à la hauteur par : .
3
c) Tracez le graphe de y = m.r.(g − a) en fonction de ⁄ .
d) Déduire la valeur du moment d’inertie .
e) Calculer théoriquement la valeur de et la comparer avec celle obtenue expérimentalement.
1.4.2 Manipulation 2
Procédure
1. Reproduire les étapes 1 à 3 de la manipulation 1.
2. Prendre , ensuite choisir une position initiale pour la barre immobile, puis lâcher la,
sans vitesse initiale tout en déclenchant le chronomètre pour mesurer le temps nécessaire pour
effectuer tour de rotation ( ). (Remplir le tableau 2).
3. Répéter l’opération pour et 5 tours.
Questions
a) Exprimer le nombre de tours en fonction du temps nécessaire pour l’effectuer.
b) Tracer la courbe ( )
c) Déduire les valeurs de :
L’accélération angulaire α;
L’accélération a;
La tension du fil T.
d) Calculer le moment d’inertie et comparer le à celui obtenue dans l’expérience 1.
5
Tableau 2
4
TP 2 Pendule de torsion
2.1 Objectif
Détermination de la constante de torsion d’une tige;
Étude de la période d’un pendule de torsion;
Détermination du module de torsion d’un métal.
On écarte le disque de sa position d’équilibre d’un angle 0 et on le libère sans vitesse initiale. Le
disque se met à osciller autour de sa position d’équilibre stable.
Le disque est soumis à un couple de torsion de moment : où est la constante de torsion
et est l’angle de rotation.
D’après le théorème du moment cinétique, l’équation du mouvement du disque s’écrit:
̈ (1)
La solution de l’équation différentielle (1) est de la forme:
() ( ) (2)
5
2.3 Partie expérimentale
2.3.1 Manipulation 1 : Mesure statique de la constante de torsion
Procédure
1. Assembler l’appareil représenté dans la figure 2(a) en plaçant la tige d’acier d’un diamètre de
2mm entre les deux étaux. En agissant sur les godrons qui le supportent, régler la position de
l’étau supérieur de telle sorte que la tige soit tendue correctement.
2. Monter la tige métallique de longueur , à l’arbre disponible sur l’étau inférieur et
serrer le godron de fixation. Ensuite, ajuster la position de l’index de telle sorte qu’au repos il
se trouve à la position zéro du goniomètre.
3. Préparer un cordeau d’environ 20 cm avec deux boucles à ses extrémités. En utilisant le
dynamomètre ayant une valeur de fin d’échelle de 5N, appliquer à l’extrémité de la tige une
force F de manière à faire tourner le système d’un angle 45°. Après avoir vérifié que le cordeau
soit perpendiculaire à la tige, lire sur l’instrument l’intensité de la force F (figure 2(b)). On
donne la relation suivante :
(4)
(5)
Après avoir fixé la tige sur l’étau approprié au-dessous du goniomètre, faire osciller le système avec
un angle d’ouverture d’environ 30°. Puis à l’aide du chronomètre mesurer la période d’oscillation T
(figure 3).
6
Figure 3 : Schéma de l’expérience 2
Questions
a) Calculer la constante de torsion D.
b) Comparer le résultat obtenu avec la valeur obtenue de l’expérience 1.
d (cm) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
10
15
20
Tableau 1
Il est intéressant de savoir quels sont les paramètres qui influencent la constante de torsion d’une
tige. Les quatre tiges disponibles sont :
Sans fixer les deux cylindres sur la tige métallique, répéter les essais avec les quatre tiges ci-dessus
en mesurant la période d’oscillation.
4 2 I 0
Sachant que: D 2
, remplir les deux tableaux ci-dessous:
Tmoy
( ) ( ) ( ) ( ) D (N.m. ) γ= (N. . )
Acier: L=60cm
et =2mm
Acier: L=30cm
et =2mm
Tableau 2
( ) ( ) ( ) ( ) D (N.m. ) γ= (N. . )
Cuivre:
L=60cm
et =2mm
Cuivre:
L=30cm
et =3mm
Tableau 3
où γ est une constante appelée module de torsion, elle caractérise le matériel de la tige.
8
TP 3 Pendule de Maxwell
3.1 Objectif
Variation de l’énergie potentielle ;
Variation de l’énergie cinétique de translation ;
Variation de l’énergie cinétique de rotation ;
Conservation de l’énergie mécanique.
9
3.3 Partie théorique
Soit R(O, x y z ) un repère fixe orthonormé direct muni de la base (i , j , k ) . L’axe (Oz ) désigne
la verticale ascendante.
z m : masse de la roue de Maxwell.
y I y : moment d’inertie de la roue par rapport à l’axe
h de rotation propre (Gy) .
w w(t ) : vitesse angulaire.
VG VG (t ) VG (t ) z : vitesse de translation du
2mgh
VG
Iy
m 2
r
7) Ecrire les expressions des variations entre la position initiale et la position finale de l’énergie
potentielle E p , l’énergie cinétique de translation E ct , de l’énergie cinétique de rotation E cr
et de l’énergie mécanique E m .
11
3.4.2 Manipulation 2 : conservation de l’énergie mécanique
Pour les mêmes différentes valeurs de la hauteur h , et en se servant du tableau 1 remplir le
tableau suivant:
12
TP 4 Loi de Hooke
4.1 But du TP
Dans un corps élastique, la déformation et la tension sont proportionnelles l’une par rapport à
l’autre. Cette relation découverte par Robert Hooke est souvent étudiée sur un ressort hélicoïdal
auquel est attaché un poids. La modification de longueur du ressort hélicoïdal est proportionnelle au
poids accroché. Dans cette expérience, on mesure cinq ressorts hélicoïdaux différents dont les
constantes de ressort se distinguent au total par un ordre de grandeur grâce au choix approprié du
diamètre de fil et du diamètre de spire. Dans tous les cas, la validité de la loi de Hooke pour des
forces au-delà de la précontrainte est confirmée.
Les objectifs du TP peuvent être résumés comme suit :
- Confirmer la loi de Hooke et déterminer la constante de ressort pour deux ressorts
hélicoïdaux différents ;
- Comparer les constantes de ressort mesurées aux constantes de ressort calculées.
Force Déformation
0 0
F x
2F 2x
3F 3x
…. ….
Tableau 1 : Déformation en fonction de la force appliquée
13
Ressort non déformé ou bien en position de
repos
Le signe se réfère au fait que la force élastique est opposée à la déformation. Bien que la
loi soit simple, il faut toutefois prêter attention à deux aspects : la force élastique est égale et
opposée à la force appliquée (selon la loi d’action et de réaction ou troisième loi de Newton), en
outre, x n’est pas la longueur totale du ressort, mais sa déformation par rapport à la position
d’équilibre.
La constante k se définit comme constante élastique du ressort et elle est déterminée par la
formule suivante :
[ ] (2)
La constante élastique k est une propriété caractéristique du ressort qui dépend du matériau
dont il est constitué, de ses forme et dimensions. On trouve souvent des tableaux où sont indiquées
les propriétés élastiques intrinsèques des différents matériaux. Ces propriétés sont estimées pour des
formes simples, conventionnelles et normalisées par rapport aux différentes dimensions de telle sorte
que les valeurs indiquées dépendent uniquement des matériaux et non des formes et des dimensions
des échantillons.
Si la valeur de k est petite, pour obtenir une certaine déformation du ressort il suffira une force petite
(ressort se déformant facilement), si par contre la valeur de k est élevée, pour obtenir la même
déformation il faudra avoir une force majeure (ressort « dur »).
La loi de Hooke n’est valable que pour de petites déformations, c’est-à-dire pour des déformations
pour lesquelles le ressort ne dépasse pas les "limites d’élasticité", au-delà desquelles la simple loi
linéaire entre force et déformation n’est plus valable, et le ressort en général ne récupère plus les
propriétés initiales (déformation plastique). En augmentant encore plus la force exercée sur un
ressort on peut atteindre sa rupture (limites de rupture).
Vu la simplicité de la loi de Hooke, les ressorts servent à construire les dynamomètres qui doivent à
leur tour être utilisés comme instruments pour mesurer les forces. Uniquement si un ressort se
conforme à la loi de Hooke il peut être utilisé pour mesurer l’intensité de force, car ses déformations
sont directement proportionnelles à la force appliquée. En particulier, si l’on connait la valeur de k du
ressort il sera possible de mesurer la force inconnue en multipliant la valeur de k par l’allongement x
produit par la force même.
4.2.2 Exemples
La figure 2 (a) montre un ressort, dont la constante élastique k et de masse négligeable, en
position de repos et fixé verticalement à un support fixe. Si à l’extrémité libre est appliqué un corps
de masse m le ressort s’allonge d’un segment x0 (voir la figure b). En condition d’équilibre statique,
la force élastique que le ressort exerce sur le corps doit équilibrer la force appliquée (force poids) mg,
c’est-à-dire la somme vectorielle des forces agissantes sur un corps doit être nulle :
(3)
(4)
15
Figure 2 : Mouvement d’un corps déterminé par une force constante et par une force élastique
Si on laisse tomber le corps accroché à un certain instant t=0, avec vitesse nulle dans la position
x=0, l’équation qui détermine son mouvement sera donnée par la deuxième loi de Newton (F=m a) :
̈ (5)
Cette dernière est une équation différentielle du second ordre qui a comme solution des oscillations
(mouvement harmonique) autour de la position d’équilibre statique x0.
( ) (6)
√ (7)
̈ (8)
16
- Etapes de l’expérience :
1. Accrocher une masse M au ressort.
2. Mesurer l’allongement du ressort, transcrire les données sur un tableau (les masses
dans la première colonne et les allongements dans la troisième colonne).
3. Ajouter une autre masse et mesurer l’allongement du ressort (transcrire les données à
la ligne 2).
4. Continuer en ajoutant des autres masses au porte-poids et mesurant les allongements
subis par le ressort.
5. Déterminer la force exercée par la masse M sur le ressort, pour chaque ligne, en
multipliant la valeur de M par l’accélération de la pesanteur (g=9,81m/s).
6. Déterminer le rapport k entre la force F (colonne 2) et l’allongement ΔL (colonne 3),
pour chaque ligne.
7. Comparer les valeurs de k indiquées dans la colonne 4.
8. Remplacer le ressort et répéter les mesurages. Il faut utiliser 2 parmi les 4 ressorts :
- Ressort n° 1 Force de rappel : 1 N
- Ressort n° 2 Force de rappel : 2 N
- Ressort n° 3 Force de rappel :3 N
- Ressort n° 4 Force de rappel :5 N
0,02
0,04
0,06
0,08
0,10
0,12
0,14
0,16
0,18
0,20
17
4.3.2 Manipulation 2 : Mesure dynamique de la constante élastique d’un ressort
- Objectif :
Observation du comportement de ressorts de rigidité différente; mesure de la période
correspondante pour des petites oscillations et de la constante élastique.
- Equipement nécessaire :
Socle, tige métallique, étau;
Deux ressorts spiraux;
Masses;
Porte-poids avec masses de 10,3 grammes ;
Tige métrique avec indices;
Chronomètre.
- Aperçu théorique :
On pose:
(9)
Si on pose:
⁄ (11)
( ) (13)
√ (14)
où m est la masse du système oscillant tout entier, c’est-à-dire que la masse m contient la masse
du ressort vide, la masse du porte poids et la masse M accrochée au ressort.
18
On peut donc tirer k:
( ) (15)
- Etapes de l’expérience :
1. Il faut utiliser les mêmes 2 ressorts de la mesure statique et les masses de poids connu.
2. Mesurer la masse des ressorts, la masse du porte poids et les additionner aux masses
accrochées.
3. Allonger le ressort d’environ deux centimètres et faire osciller le système. Attendre
que le ressort réalise environ deux oscillations avant de mesurer dix oscillations
complètes. Diviser cette mesure par 10 et transcrire les données dans un tableau
( ).
4. Répéter ce mesurage trois fois et calculer la valeur moyenne.
- Collecte et traitement de données :
Force de rappel du ressort 1N 2N 3N 5N
Poids du ressort 10,56 g 20,87 g 25,46 g 28,38 g
- Equipement nécessaire :
Socle, tige métallique, étau;
Deux ressorts spiraux;
Porte-poids avec masses de 10,3 grammes;
Objets de masse inconnue ;
Tige métrique avec indices.
19
- Aperçu théorique :
L’équation d’équilibre (4) permet de déterminer la masse de l’objet :
(16)
- Etapes de l’expérience :
1. Utiliser les constantes élastiques des deux ressorts qui ont été déterminées par la
méthode statique ou par la méthode dynamique.
2. Accrocher un objet de masse inconnue au ressort.
3. Mesurer l’allongement du ressort ΔL, transcrire les données dans un tableau.
4. Calculer la masse en appliquant la formule indiquée dans l’aperçu théorique.
5. Remplacer le ressort et répéter les mesurages. Comparer les valeurs obtenues de la
masse.
20
Annexe
I. Erreurs et incertitudes
Toute étude d'un phénomène physique conduit à des mesures. Il est absolument nécessaire de
connaître la confiance que l'on peut accorder à ces mesures si l'on veut les comparer à des résultats
théoriques. C'est pourquoi, il est indispensable de rechercher la marge d'incertitude associée aux
résultats expérimentaux.
Les erreurs et les incertitudes sont de plusieurs sortes :
L'introduction d'appareils de mesure dans un circuit modifie la grandeur à mesurer et
provoque une erreur systématique.
L'appareil de mesure n'étant pas parfait, il introduit une incertitude que l'on peut calculer à
partir de sa "classe".
L'expérimentateur, lui-même, commet une incertitude de lecture dans l’appréciation des
indications données par appareil.
a) Incertitude absolue :
C’est la limite supérieure de l’erreur commise lors de la mesure d’une grandeur physique G,
elle est notée ∆G et elle est toujours positive.
Si G est la grandeur physique à mesurer et GO le résultat de la mesure on a la vraie valeur de G se
trouve comprise entre GO - ∆G et GO+∆G.
b) Incertitude relative :
L’incertitude relative permet d’estimer la précision sur le résultat obtenu, elle est donnée en
G
pourcentage et on la note : ........%.
G
On écrit donc le résultat de mesure d’une grandeur G sous l'une des formes suivantes :
G = GO G unité SI
21
I.2 Evaluation des incertitudes dues à l’appareil et à l’expérimentateur
a) Incertitude due à l'appareil
La classe d'un appareil analogique se définit en pourcentage du calibre sur lequel on utilise
l'instrument. Elle permet de calculer l'incertitude absolue (ΔG)cl sur la grandeur G mesurée par la
relation :
Remarque: Dans certains cas, il peut être difficile d'apprécier les incertitudes de mesure, on est alors
amené à rechercher une évaluation de l'incertitude absolue en recommençant plusieurs fois la
mesure.
Soit gl, g2, ..., gn les valeurs mesurées répétées n fois pour une grandeur donnée G. La valeur
moyenne de G est alors gm :
(4)
22
I.3. Calcul d’incertitude d’une grandeur non élémentaire
1. Problème : Une grandeur non élémentaire X se calcule à partir de grandeur x, y et z à l'aide d'une
fonction f : X = f(x, y, z) ; x, y, z sont obtenus par lecture directe d'instruments de mesure ou de
composants, f est une fonction sans problème.
Connaissant les résultats expérimentaux élémentaires : xo, yo, zo, xo, yo et zo, quels sont les
résultats numériques : Xo et Xo ?
2. Réponse :
Si x, y et z varient autour du point (xo, yo, zo) des quantités dxo, dyo et dzo, la variation
correspondante de f est df (xo, yo, zo) telle que :
df (xo, yo, zo) = f (xo + dxo, yo + dyo, zo + dzo) – f (xo, yo, zo)
= (xo, yo, zo) dxo + (xo, yo, zo) dyo + (xo, yo, zo) dzo
Où (xo, yo, zo) est la valeur prise par la dérivée partielle de f par rapport à x au point (xo, yo, zo).
4. L'incertitude Xo :
On ne connaît pas les signes de dxo, dyo et dzo. On se place dans le cas le plus défavorable où toutes
les causes d'erreur s'ajoutent :
Xo = | (xo, yo, zo)|xo + | (xo, yo, zo)|yo + | (xo, yo, zo)|zo
X = df (x, y, z) = | (xo, yo, zo)|xo + | (xo, yo, zo)|yo + | (xo, yo, zo)|zo
6. Exemples :
23
Valeur expérimentale : Xo = a xon yom.
Incertitude relative : ln X = ln a + n ln x + m ln y
d(ln X) = n ( ln x) + m d (ln y)
Dans la plupart des expériences, on étudie la loi de l'évolution d’une grandeur Y en fonction
de la variation d'une autre variable X :
Y = f(X)
Exemples
La période des oscillations d'un pendule de torsion varie avec la longueur du pendule selon
la loi : T = a (a et sont des constantes). On observe la variation de T en fonction de .
En remarquant que [ log T = log a + log ], on a deux possibilités pour obtenir une droite :
- Papier décimal et les variables Y = log T et X = log .
- Papier log - log dont les deux échelles sont logarithmiques : il suffit de reporter
directement T et sur ces échelles.
3. Graduations des axes de coordonnées :
Sur tout axe de coordonnées doivent être indiquées une échelle et une unité. Le choix des
échelles repose sur deux contraintes :
Ce sont les rectangles (ou les barres) d'incertitude qui représentent les mesures et qu'il ne faut
donc pas systématiquement joindre les points (Xi, Yi) entre eux par une courbe "forcée" ne
présentant aucun intérêt.
En général, il existe tout un faisceau de droites passant par tous les rectangles (ou barres)
d'incertitude. II faut alors représenter les droites de pentes extrémales (Pmin et Pmax).
Si la droite passe théoriquement par l'origine, le point (0, 0) est supposé sans incertitude ;
les droites de pentes extrémales se rejoignent à l'origine (voir figure 1).
Si la droite ne passe pas par l'origine, les droites de pentes extrémales se croisent en un
point différent de l'origine (voir figure 2).
25
26