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Courbes Paramétrées
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to. Dans la pratique, on méne Tétude suivante : 1. Si, quand r tend vers tg, x(t) tend vers +00 (ou ~o0) et y(t) tend vers un réel f, la droite d’équation y = est asymptote horizoncale & ‘6. 2. Si, quand ¢ tend vers tp, y(t) tend vers +00 (ou —00) et x(t) tend vers un réel €, la droite d’équation x = € est asymptote verticale & ‘6. Si, quand tend vers ty, x(t) et y(t) tendent vers +00 (oto), il faut affiner Le cas le plus important est le suivant : Définition 9. La droite déquation y = ax + b est asymptote oblique & la courbe (x(t),y(¢)) si: 1. 309 tend vers un réel non nul a, 2. y(t)—ax(t) tend vers un réel b (nul ou pas). De gauche & droite : asymptote verticale, horizontale, oblique. no IS‘Une branche infinie peut ne pas admettre de droite asymptote, comme dans le cas d'une parabole = y Exemple 14. x(t)= y(t)= a Ener les agmprots de cou { - Déterminer la position de la courbe par rapport a ses asymprotes. Solution. + Branches infinies. La courbe est définie sur ®\ {—1, +1). [x(t)| > +00 uniquement lorsque t + +17 ou t+ +17 ly(t)| > +00 lorsque t + —17 out +—1* out > +1” out +1”. Iya done 4 branches infinies, correspondant a-1, 1, 41, +1 Brude en 1", Lorsque t > —1", x(¢) > } et y(t) > —00 : la droite verticale (x = 3) est done asymptote pour cette branche infinie (qui part vers le bas) Etude en —1*. Lorsque ¢ + —1*, x(e) ~ § et y(e) —+ +00 : Ja méme droite verticale d'équation (x asymptote pour cette branche infinie (qui part cette fois vers le haut). Bude en +1”, Lorsque ¢ +1”, x(t) +00 et y(t) + -00, On cherche une asymptote oblique en calculant la limite de 23: wo x(t) ~3e(e-1) (e-1(e+1) ‘Ainsila droite d'Squation y = 3x—3 est asymptote A cette branch ‘tude en +1*. Les calculs sont similaires et la méme droite d’équation branche infinie. Position par rapport & asymptote verticale. Il s'agit de déterminer le signe de x(t) — 3 lorsque x + 1" (puis x +—1"), Une étude de signe montre que x(t)— } > 0 pour ¢ <1 et ¢> +1, et la courbe est alors a droite de asymptote verticale; par contre x(t)—} <0 pour—1» —00) alors x(t) > 1 et ye) > 0. Le point (1,0) est done un point limite de la courbe paramétrée.IV. Plan d’étude d’une courbe paramétrée I. Plan d’étude 1. Domaine de définition de la courbe. Le point M(t) est défini si et seulement si x(¢) et y(c) sont définis. Il faut ensuite déterminer un domaine d’étude (plus petit que le domaine de definition) grace aux syméttes, périodi . Vecteur dérivé. Calcul des dérivées des coordonnées de ¢ > M(t). Les valeurs de t pour lesquelles x'(t) = 0 (et y/(0) #0) fournissent les points & tangente verticale et les valeurs de t pour lesquelles '(t) =0 (et x'(t) # 0) fournissent les points & tangente horizontale. Enfin, les valeurs de ¢ pout lesquelles x'() = y’(t) = 0 fournissent les points singuliers, en lesquels on n'a encore aucun renseignement sur la tangente. |. Tableau de variations conjointes. Létude de x’ et y’ permet de connaitre les variations de x et y. Reporter les résultats obtenus des variations conjointes des fonctions x et y dans un tableau. Cela donne alors un tableau & compléter : t xO, y y@ Ce tableau est le tableau des variations des deux fonctions x et y ensemble. Il nous montre lévolution du point (M(:). Par suite, pour une valeur de t donnée, on doit lire verticalement des résultats concernant et x, et y. Par exemple, x tend vers +00, pendant que y « vaut» 3 4. Beude des points singuliers. 5. Etude des branches infinies. 6. Construction méticuleuse de la courbe. On place dans ordre les deux axes et les unités. On construit ensuite toutes les droites asymptotes. On place ensuite les points importants avec leur tangente (points a tangente verticale, horizontale, points singuliers, points intersection avec une droite asymptote... Tout est alors en place pour la construction et on peut tracer Tare grace aux régles suivantes : ‘Tracé de la courbe paramétrée (x(t), y(¢)) Si x croft et y croit, on va vers la droite et vers le haut. Si x croit et y décroit, on va vers la droite et vers le bas. Si x décroit et y croit, on va vers la gauche et vers le haut. Six déeroit et y déeroit, on va vers la gauche et vers le bas. . Points multiples. On cherche les points multiples sil y a lieu. On attend souvent de commencer la construction de la courbe pour voir sil y a des points multiples et sion doit les chercher,Exemple 15. Construire la courbe Solution. On note @ la courbe a construire. + Domaine d’étude, Pour t € R, le point M(t) est défini si et seulement sit # +1. Aucune réduction intéressante du domaine r’apparait clairement et on étudie done sur D = R \ {—1, 1). Variations conjointes des coordonnées. La fonction x est dérivable sur D et, pour t € D, 3e(2=1)- 88) La fonction x est donc strictement croissante sur ]— 00,—¥3] et sur [ v3, +00] et strictement décroissante sur (-¥3,-1f, sur ]—1,1f et sur 1,+V3 La fonction y est dérivable sur DU {~1} et, pour f € DU{-1}, iy _(6t= 2-1) B=) _ Be? —6r +2 mal ae-1F - GDF La fonction y est done strictementerossante sur ]— 00, 1—-] et sur[1 +, +00, strietement déeroisante sur (1-4, Let surJ1,1+-4). Les fonctions x’ et y’ ne Sannulent jamais simultanément et la courbe est done réguliére. La tangente en un point M(x) est diggs par le veceur dérivé (33,0712) ou encore pale veteur (#252) 91°~6¢ +2) ‘Tangentes parallales aux axes, ‘y’ Sannule en 1 — - et 1+ 4. Ens points M(1— 4) et M(1 + -4), la courbe admet une tangente parallale & (Ox). Ona x)= 0-4) (0-8) >) (6/3 10)(-6- v3) = 2 26V3 et de méme, Y= $)= HO RIOVE-DICS Y(v3—1y(1— va) = 28 Puis, par un calcul conjugué (c'est-a-dire en remplagant v3 par —v3 au début de calcul), on a x(1 + we 22767 — 2,63... et y(1+ fp) = 434 = 2,48... 0,17. x’ Sannule en 0, v3 et —V3. Au point M(0) = (0,0), M(v3) = (238, 23) = (2,59..., 2,52...) even M(—V3) = (88, 225) = (-2,59...,-1,52...), ily a une tangente paralléle & (Oy). Etude en Vinfini, Quand ¢ tend vers +00, x(t) et y(t) tendent toutes deux vers +00 et ily a done une branche infinie, Méme chose quand ¢ tend vers ~00. Etudions lim, .2oo Hi}. Pour t € D\ {0}, ye) _ 3e=2) P=1_ (Be=2V(+) xO 3@-0 * 2 3 Cette expression tend vers 1 quand ¢ tend vers +60 ou vers ~0o. Pour re D, e(3r-2) 1(3e-2)(e+1)- 31? 3e=D B= IEF HEINEY" Cette expression tend vers $ quand ¢ tend vers +00 ou vers C0. Aisi, Him, (v(e) — @e(e) + $9) 18B Quand ¢ tend vers +00 ou vers ~©0, la droite A d’équation y = Etudions la position relative de ‘ et A. Pour t € D, y(t)—(x(t) +} a == H yo= (t+) on Fendemr | Warder felt ea tea aa. “6 et A se coupent au point M(1/2) = (—1/6,1/6)=(-0,16...,0,16...). Etude en t=—1. Quand end vers, (tend vers 5/6, etx) tend vers ~oo en —1" etvers +00 en =1" La droite dquation y =—$ est asymptote a @. La position relative est fournie par le signe de y(¢) + § = S453 = SNe), Etude en ¢=1. Quand ¢ tend vers 1, x et y tendent vers Tinfini, 244 = C2" rend vers 3 et y(t)— 3x(t) = 4 tend vers $. La droite d'équation y = 3+} est asymprote & la courbe. La position relative est fournie par le signe de y(e)—(2x(e)+ $) = 2883 = han) “oe = Re Tableau de variations conjointes. ov th a = aaa) Vo oO ~ Intersection avec les axes. x(t) = 0 équivaut a ¢ = 0. La courbe coupe (Oy) au point M(0) = (0,0). y(t) =0 équivaut 4 t=O out courbe coupe (Ox) au point M(0) = (0,0) et M3) = (-& + Tracé de la courbe. Le tracé fait apparaitre un point double. Je vous laisse le chercher (et le trouver).Exemple 16. courte nce £ Solution, + Domaine d’étude. Pour tout réel ¢, M(t) existe et M(t +27) = M(¢). On obtient la courbe complete quand ¢ déerit (—n, 2]. Pour ¢ € [7,7], M(t) =so(M(¢)), puis pour ¢ €[0, 2], M(t) =soy,(M({)). On étude et on construit fare quand ¢ décrit [0, $], puis on obtient la courbe compléte par réflexion d’axe (Oy) puis par symétrie centrale de centre 0. Puisque, pour tout réel t, M(t-+ 7) = 5;o,)(M(«)), Vaxe (Ox) est également axe de symeétrie de la courbe. Localisation, Pour tout réel r, |x(t)| <1 et |y(t)| <1. Le support de la courbe est done contenu dans le carré {(x,y)€R? | [xl <1etlyl <1}. Variations conjointes. D'aprés les propriétés usuelles de la fonction sinus, la fonction x est eroissante sur [0, $] et décroissante sur [$, 3]; et de méme, la fonction y crott sur [0, 2] et décroit sur [#, 3]. Vecteur dérivé et tangente. = Pour t €[0, 3], («) = (2e0s(2e),3e0s(3t)). Par suite : My =8 > cos(2e) = cost) =0 => re (§+ $2) (G+ $2)=0. Done 4 ne stannule pas et la courbe est réguliére, La tangente en tout point est dirigée par le vecteur (2cos(2r), 3cos(3e)). — Cette tangente est paralldle & (Ox) si et seulement si cos(3t) =0 ou encore t $+ $Zouenfint =f ett ct cette tangente est paralléle & (Oy) si et seulement si cos(2t) = 0 ou encore t € 3 + $2 ou enfin t = §. — La tangente en (0) est diigée par le vecteur (2,3) eta done pour coeficient directeur 3/2. — Pour t € [0,3], M(t) € (Ox) si et seulement si sin(3t) = 0 ou encore ¢ € FZ ou enfin t= 0 out tangente en M(/3) est dirigée par le vecteur (—1,—3) et a done pour coefficient directeur 3. Iexiste d'autres facons de définir une courbe, par exemple par une équation cartésienne du type f(x,y) =0. Par exemple, (x? + y7—1 = 0) définit le corele de rayon 1, centré a Forigine. Pour étudier les équations f(x, y) = 0, il nous manque un cours sur les fonctions de deux variables. Néanmoins, il est possible dés & présent de construire de telles courbes en trouvant une paramétrisation. Une idée (parmi tant d'auttes), fréquemment utilisée en pratique, est de chercher intersection de la courbe avec toutes les droites passant par Vorigine comme le montre le dessin suivant. Ceci revient en gros a prendre comme paramétre le réel t = 2Exemple 17. Construire le folium de Descartes % d'équation x* + y*—3axy = 0, a étant un réel strictement positif donné. Solution, ‘Commengons par montrer que Vntersection de la courbe avec axe des ordonnées est réduite & Vorigine : M(xy)€6N(Oy) <> x9 +y?—3axy =0 et x=0 > x=y=0, Soient t € R et D, la droite d’équation (y = tx). Cherchons l'intersection de cette droite D, avec notre courbe : M(x, y)€D.N6\ (Oy) x#0 x#0 e+ 8x? —3atx? (14 8)x—3ar=0 vais Ainsi @ est la réunion de {0} et de Pensemble des points (22%, 3445), ¢ ¢ {-1,0}. D’autre part les droites D_, et Dy ont qu'un point commun avec “, & savoir le point 0. Comme t = 0 refournit le point O, on a plus simplement : Bat 3at? c= (25,285) cen en}. Une paramétrisation de la courbe est done x#0 xa = a pourra tay o> { * TE pour r ¢ {1,0}. Apres étude, on obtient le graphe suivant :K Courbes en polaires : théorie 1. Coordonnées polaires Rappelons tout cabord la definition précise des coordonnées polares. Le plan estrapporé & un repére orthonormé (0, 7, 7). Pour 6 réel, on pose WB=cosOT +sindy et Vp=—sinOT +0080 7 =i (M étant un point du plan, on dit que [r : @] est un couple de coordonnées polaires du point M si et seulement si ON = ri, 2. Courbes d’équations polaires La courbe d'équation polaire r = f(8) est l'application suivante, oit les coordonnées des points sont données en coordonnées polaires : F: D> rR 6 + M(6)=[r(8):8]=0+r(0)i, ‘ou encore, sous forme complexe, 6 -» r(8)e"?. Exemple 18. Voici une spirale d'équation polaire r = VB, définie pour @ €[0, +0. Par exemple pour @ = 0, r(6) = 0, donc Vorigine appartient a la courbe ‘6. Pour 0 = §, r(@) = y/F, done M(Z) = [ VF: ¥], soit en coordonnées cartésiennes M(Z) = (0, 1,25...) € @. Puis M(x) =[/7: 1,77...,0)€ 6, M(2n)=[V2z : 20] = [V2 0] =(2,50...,.0)€ 6, FBeeUne telle équation (r = f(6)) ressemble & une équation cartésienne (y = f(x)). Mais la non unicité d'un couple de coordonnées polaires en fait un objet plus compliqué. Reprenons Vexemple de la spirale d’équation polaire r = V0. Le point de coordonnées polaires [ V : 1] est sur la spirale, mais aussi le point [—Vz: 2x] (car[—vz: 2x] =[ Vi: x). Ainsi, sien cartésien on peut éerire M(x,y) € %; <= y = f(x), ce nlest pas le cas en polaires, oi on a seulement r=f(0) => MUr:6]e%. Pour avoir une équivalence, avec ¢ la courbe d’équation polaire r = f(0) et Mun point du plan, il faut écrire : iTexiste un couple [r : 0] de coordonnées MEG <= “"polaires de M tel que r= (0), Remarque. + Dans cette présentation, la lettre r désigne a la fois la premiére des deux coordonnées polaires du point [r : 6) et aussi la fonction @ + r(9), cette confusion des notations étant résumée dans l’égalité r = r(8). (0) n'est pas nécessairement la distance OM(@) car la fonction r peut tout a fait prendre des valeurs strictement négatves, La formule générale est OM(0) =[r(0)}. Grace aux relations usuelles entre les coordonnées cartésiennes et les coordonnées polaires d'un point, on peut & tout moment écrire une représentation polaire sous la forme d'une représentation paramétrique classique r(@)cos(0) r(@)sin(@) © 3. Calcul de la vitesse en polaires Pour pouvoir dériver un arc en coordonnées polaires, il faut d'abord savoir dériver le vecteur ig} = cos@t +sind 7 en tant que fonction de @ : En résumé, ils sobtiennent par rotation angle +$ 4, Tangente en un point distinct de V’origine Soient r une fonction dérivable sur un domaine D de R a valeurs dans R et @ la courbe d’équation polaire r = r(@) ‘ow encore de représentation polaire 0 > 0+ r(0)iup. ‘Théoréme 5 (Tangente en un point distinct de Vorigine). 1. Tout point de 6 distinct de Vorigine O est un point régulier 2. Si M(@) #O, la tangente en M(8) est divigée par le vecteur| 3. Langle f entre le vecteur if et la tangente en M(0) vérife ! & (mod n) sinon.Le repre (M(@),ii}, 72) est le repére polaire en M(B). Dans ce repere, les coordonnées du veeteur ## sont done (r',r). On note f Langle (i73, Sf) et « rangle (7, St) de sorte que a= 6 +9. Dénsnairaion. + Comme M(0) = 0 + r(@)ig, alors par la formule de dérivation d’un produit : aH , (gy Mita Fp OG + Déterminons alors les éventuels points singuliers. Pusque les vecteurs jet 7 ne sont pas colinéaires, = rig + (Oe a we SM o)=T = r(0)=0eer'(0)=0 Maintenant, comme r(0) = 0 <=> M(0) = 0, on en déduit que tout point distinct de Vorigine est un point régulen__ = + Comme $4(6) = r'(@)ug +r()v alors, dans le repére polaire (M(@), ig, Va), les coordonnées de $f sont (r’,r). On aalors cob Targa % Sink Sra Ges égalités définissent 6 modulo 2. Ensuite, (puisque r #0) on a gly = ©. On préfére retenir que, si de plus #0, tan(B)= 5. Les deux dernigzes égalités déterminent fi modulo 7, ce qui est suffisant pour construire la tangente, mais insuffisant pour construire le vecteur Exemple 19. Déterminer, au point M(), la tangente & la courbe pola r= 1—2cos8. Solution. On note la courbe, 1, Premigre méthode. On détermine langle (i, Bf) formé par la tangente avec la droite dangle polaire @. Comme (8) =2sin 8, alors r'(3 10. Done, Ainsi, modulo 7, B =arctan(}) = F ~aretan(2) angle polaire de la tangente en M($) est done a=6+0= 5 +5 —arctan(2) = x—arcran(2). 242. Seconde méthode. On calcule le vecteur dérivé, qui bien sir dirige la tangente : Wn) 5 oan aoe MM (f) eager age +27 ‘Comme la tangente passe par le point M( 3) = [1: }] = (0, 1), une équation cartésienne de cette tangente est done 2-(x—0)+1-(y—1)=0 ow encore y =—2x +1. 5. Tangente @ V’origine Supposons maintenant que, pour un certain réel Oy, la courbe passe par Vorigine 0. On suppose comme dhabitude que Fare est localement simple, ce qui revient & dire qu‘au voisinage de 6, la fonction r ne s‘annule quien Go. ‘Théoréme 6 (Tangente a lorigine). Si M(p) = O, la tangente en M(8,) est la droite dangle polaire Qo, y Une équation carésenne de cette droite dans le reptre (0,77, 7) est done y = tan(@), stp ¢ § + nZet x =0, si Qed +nd. Démonsiration. Pour 6 # 0, le vectour Lo ae FOIE) = OM} =i, dirige la droite (A4(@,)M(6)). Or, quand 6 tend vers 8, 7 tend vers 72. Ains i est un veeteur directeur de la tangente, comme on le soukaltalt. Remarque. En Forigine, on ne peut avoir qu'un point d’allure ordinaire ou un rebroussement de premiére espece. «+ Sir Sanmule en changeant de signe, le point M(8) franchit Yorigine en rournant dans le sens direct cest un point allure ordinaire, + Sir siannule sans changer de signe en arrivant en O, on rebrousse chemin en traversant la tangente (puisque fon ‘tourne toujours dans le méme sens) : cest un rebroussement de premidre espéce. 25Exemple 20, Ftudier le point M($) dans les deux cas suivants : (9 +1) cos 6 cos*(8). Solution. Dans les deux cas, M(3) = O et la tangente en M() est la droite passant par O et d’angle polaire 3, Cest-A-dire laxe des ordonnées. + Dans le premier eas, r change de signe en franchissant 5, de positif & négatif. Ainsi en tournant toujours dans le méme sens, on se rapproche de Forigine, on la franchit et on sen écarte : Cest un point allure ordinaire. + Dans le deuxitme cas, r ne change pas de signe, On ne franchit pas Torigine, On rebrousse chemin tout en tournant toujours dans le méme sens : cest un point de rebroussement de premiére espace. y VI. Courbes en polaires : exemples I. Réduction du domaine d’étude On doit connaitre Feffet de transformations géométriques usuelles sur les coordonnées polaires d'un point. Le plan est rapporté a un repére orthonormé direct, M étant le point de coordonnées polaires (7 : 6) + Réflexion daxe (0). S(o.): [7 : 6] + [7-8] + Reflexion daxe (Oy). s(o,) :[r: 8] [r: x8]. + Symétrie centrale de centre 0. so :[r: 8] [r: 6 + 2] =[-r: 8] + Réflexion daxe la droite D d'équation (y = x). sp(M):[r: 0] [r: $0]. + Réflexion d'axe la droite D’ d'équation (y =—x). spi(M): [r : 8] [1 + Rotation dangle 3 autour de O. ro,x;2: [7:0] [r:6 +4] + Rotation dangle y autour de O. ro,p:[r: 8] [r:0 +9] Voici quelques transformations : Yo M=[r:6]Exemple 21. Déterminer un domaine d'étude le plus simple possible de la courbe d'équation polaire 1+ 2cos* 6. Solution. + La fonction r est définie sur R et 2n-périodique. Done, pour 4 € R, M(9-+2n)=[r(0 +2): 0 +2] =[r(0): 8] =M(9). La courbe complete est donc obtenue quand @ décrit un intervalle de longueur 2x comme [—f, 77] par exemple. + La fonction r est paire. Done, pour @ €[—, r], M(—0) = [r(-0) 6] =[7(0):-0] = s(0x)(MC0)). On étudie et construit la courbe sur [0], puis on obtient la courbe complete par réflexion daxe (Ox). + r(x 8) =1(8). Done, pour 8 €[0, =], M(x —6)=[r(x—6): x6] =[r(6): x6] =s¢0y)(M(6)). On étudie et construit la courbe sur (0, $], puis on obtient la courbe complete par réflexion d'axe (Oy) puis par réflexion d'axe (Ox). + On obtiendrait les tracés suivants sur [0, $], sur [0, ] puis [0,27]. os Plan d’étude Domaine de définition et réduction du domaine d’étude en détallant & chaque fois les transformations géomé- triques permettant de reconstituer la courbe. 2. Passages par Vorigine. On résout l'équation r(0) = 0 et on précise les tangentes en les points correspondants. 3. Variations de la fonction r ainsi que le signe de la fonction r. Ce signe aura une influence sur le tracé de la courbe (voir plus bas). Ce signe permet aussi de savoir si Forigine est un point de rebroussement ou un point ordinaire. ‘Tangentes paralléles aux axes. Recherche éventuelle des points en lesquels la tangente est paralléle & un axe de coordonnées (pour une tangente en un point distinct de O, paralléle a (Ox), on résout (r sin(@))' = y’=0). Etude des branches infinies. Aucun résultat spécifique ne sera fait ici. Le plus simple est alors de se ramener & x(8) = r(@)cos(8) ¥(8)=r(6)sin(@) * étude des branches infinies d'une courbe paramétrée classique : {‘Tracé de la courbe d’équation polaire r = (0) Sir est positifeteroit, oon tourne dans le sens direct en sécartant de Vorigine. Sir est négatif et décroit, ‘on tourne dans le sens direct en s'écartant de Vorigine. Sir est positif et décroit, fon tourne dans le sens direct en se rapprochant de Torigine Sir est négatif et croit, fon tourme dans le sens direct en se rapprochant de Io 7. Points multiples. Recherche éventuelle de points multiples si le tracé de la courbe le suggére (et si les calculs sont simples). 3, Exemples détaillés Exemple 22. Construite la cardiolile, courbe d'équation polaire 1-cos8. Solution. + Domaine d’étude. La fonction r est 27 périodique, done on Tétudie sur [—, x], mais comme r est une fonction paire, on se limite a Vintervalle (0, x], la courbe étant symétrique par rapport a Taxe des abscisses. Localisation de la courbe. Comme 0 cos@=1 <=> 8 =0 (toujours avec notre restriction 6 € [0, J). La courbe passe par origine uniquement pour 8 =O. Variations de r. La fonction r est croissante sur (0, 7] avec r(0) = 0, r(x) = 2. Conséquence : r est positf et ero, con tourne dans le sens direct en s*écartant de Yorigine. ‘Tangentes paralléles aux axes. La représentation paramétrique de la courbe est x(0) = r(0)cos 9, y(9) r(8)sin@. La tangente est horizontale lorsque y/(8) = 0 (et x'(0) # 0) et verticale lorsque x/(6) = 0 (et y'(0)#0). On caleule x(9)=1(8)cos@ = cos8—cos?@ —_x'(8) = sin8(2cos 8-1) x(@)=0e30=0, 0-5, O=n Puis : y(8)=r()sin6 =sin@—cos@sin@ —_y'(8)=—2cos* 4 + cos +1 Or—2x? +x +120 9 X=-} ou X=1done y(0)=0 = 0=0, 0-3 En @ = 0 les deux dérivées s'annulent, donc on ne peut encore rien dire. En @ = 2 la tangente est horizontale, et en 0 = § et 6 =r la tangente est vertical. Comportement & Lorigine. A Vorigine (pour 8 ~ 0), une équation de la tangente est y = tan Ox, done ici <'équation y = 0. Comme r(8) > 0, ils'agit d'un point de rebroussement. Graphe. Toutes ces informations permettent de tracer cette courbe polaireExemple 23. Le plan est rapporté & un repére orthonormé direct. Construire la courbe d’équation polaire 1+2sino 14 2c086" Solution, + Domaine d’étude. La fonetion r est 2n-périodique. De plus, pour r € [—m, x], r an t+2en0=0 <= (0=-22 os 0=22) On obtient la courbe complete quand 6 décrit D = [—n,—-28(U] — 8, 28[U}#, x] Passages par Vorigine. 1+2sine=0 => (@=—% ov @ ), a tangente est la droite d’équation y = tan(—2)x = —- =O, la tangente est la droite d’équation y = tan(—¥)x = 3x. Signe et variations de r. rest strictement positive sur ]~52,—22[ u ]—£, 22[, et strictement négative sur (—e,—S2[ u ]—2£,—2[ u ]28, r]. Ensuite, r est dérivable sur D et, pour @ € D, 2cos O(1 + 2cos @)+2sinO(1 +2sind) (1+ 2cos 0 2(cos@ +sin@-+2) _ 2V3{eos(0— 5)+ V3) _ (+2cosaF (1+ 2eos 8 Ainsi, r est strictement croissante sur [—r,—8[, sur ]— 22, 22[ et sur ]28, 7]. Etude des branches infinies. Quand 0 tend vers —2%, [r(0)| tend vers +00. Plus précisément, — x(@) = pane? tend vers 00, — et y(9) = Hisineret? tend vers #00, — 2G} =tané tend vers tan(—2E) = V3. Done la courbe admet une direction asymptotique d’équation y = V3x. (0) = 0. Ensuite, _ (h2sin6)(siné = v3e0s8) HB) 1880) ae _ (+ 2sinoy(—2sin(@ +25) 2( cos 8 — cos(22)) _ + 2sin9)(—asin(s + ~asingdQuand @ tend vers ~%, cette derniere expression tend vers 2(1— Js) et on en déduit que la droite d’équation y= V8x+2(1— J) est asymptote a la courbe. (On trouve de meme que, quand 6 tend vers 25, a droite d’équation y = —V3xe + 2(1 + 45) est asymptote a ia courbe + Graphe.