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Rapport Sur Le Step
Rapport Sur Le Step
Introduction
L’eau est l’une des choses les plus importantes sur terre. Chaque être vivant a
besoin d’eau pour sa survie. Sans eau, les plantes, les animaux, tout, périrait.
Nos corps sont composés d’environ 75% d’eau. Donc, nous marchons
littéralement avec des sacs d’eau. L’eau permet à notre sang de circuler à
travers les vaisseaux sanguins, fournissant ainsi au corps des nutriments
essentiels. L’eau permet également d’éliminer les déchets du corps via le
système excréteur. Notre besoin d’eau devient très apparent quand nous
avons soif. Le goût de l’eau qui coule dans la gorge est quelque chose auquel
nous prenons tellement de plaisir. Nous buvons des verres de ce précieux
liquide transparent tous les jours. C’est vital pour notre vie.
a. Eau minérale naturelle : Une eau minérale naturelle est pure et elle a
une composition en minéraux stable. Une ressource doit être homologuée
pour pouvoir être appelée « eau minérale naturelle » et subit des contrôles
très strictes provenant de l’Agence Régionale de Santé.
b. Eau de source : Autre type d’eau qui a ses propres caractéristiques :
l’eau de source. Une eau de source a une composition en minéraux qui
peut varier dans le temps. Une marque d’eau de source peut utiliser
plusieurs ressources aux compositions différentes . Eau minérale naturelle
et eau de source doivent toutes deux être d’origine naturelle et souterraine,
captées à l’abri de tout risque de pollution et ne subir aucun traitement de
désinfection qui puisse modifier sa composition minérale et microbienne.
Elles sont bactériologiquement saines.
c. Eau du robinet : L’eau du robinet quant à elle a différentes origines :
lacs, rivières, nappes phréatiques. Elle subit un traitement de désinfection
et sa composition peut varier. Certaines eaux du robinet peuvent convenir
à l’alimentation du bébé à condition de contrôler sa composition auprès de
sa municipalité et de suivre des règles d’hygiène très strictes.
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1.2 Les diffèrent type des eaux polluée :
a. La pollution bactériologique : il s’agit de bactéries qui proviennent
principalement des rejets d'eaux usées (non traitées) contenant de la
matière fécale et des déchets organiques.
b. La pollution chimique : provient généralement des rejets d'eaux usées
contenant des produits d'entretien, des hydrocarbures et des métaux
lourds.
c. La pollution par les déchets aquatiques : elle est définie comme « Tout
matériau ou objet fabriqué utilisé au profit de l'humanité qui est
directement ou indirectement jeté ou abandonné dans les milieux
aquatiques.
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b. La pollution industrielle : L'industrie génère des pollutions
différentes selon le secteur d’activité. Les usines de papier, par
exemple, utilisent de grands volumes de produits chimiques dans leurs
processus de fabrication. Malgré les réglementations imposant le
traitement de leurs eaux usées, certaines substances restent difficiles à
éliminer et se retrouvent dans l'environnement. Les activités
agroalimentaires (conserveries, coopératives...) traitent de gros
volumes de matière organique, qui vient enrichir le milieu en
nutriments et contribue au phénomène d'eutrophisation .
c. La pollution agricole : Les pesticides et les engrais engendrent une
pollution chimique. L'utilisation massive d'engrais d'origine naturelle,
tel que peut constituer une source de pollution bactériologique. Ces
substances, par le biais du cycle de l'eau, s'infiltrent ou ruissellent
polluant les milieux aquatiques.
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Installation permettant la dépollution des eaux usées urbaines domestiques.
Après accord certaines entreprises peuvent se raccorder à ce réseau. Mais
cela peut poser problème :
- Le passage en STEP des effluents non domestiques peut parfois être
inefficace pour le traitement de certaines pollutions caractéristiques qu'ils
entraînent. C’est notamment le cas pour les micros polluants organiques et
minéraux : le milieu naturel est aussi pollué en aval que s'il n'y avait pas eu
de passage en STEP et cela génère un problème de valorisation des boues.
Par contre, les capacités de traitement des STEP sont par exemple adaptées
aux effluents du secteur agroalimentaire.
- Les pollutions industrielles peuvent entraîner des risques pour la santé des
travailleurs exposés aux effluents (en réseau ou en STEP), ainsi que des
risques de dégradation des réseaux d'assainissement.
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1. Prétraitements physiques :
Dégrillage :
Consiste à faire passer les eaux usées au travers d’une grille dont les
barreaux, plus ou moins espacés, retiennent les éléments les plus
grossiers. Après nettoyage des grilles par des moyens mécaniques,
manuels ou automatiques, les déchets sont évacués avec les ordures
ménagères.
Les grilles peuvent être verticales, mais sont le plus souvent inclinées
de 60 à 80° par rapport à l’horizontale. Figure 01-02
Figure 01 figure 02
Relevage :
Le poste de relevage ou poste de relèvement des eaux usées sont des systèmes
de pompage qui fonctionnent automatiquement et sont utilisées pour relever le
niveau des eaux qui s'accumulent sous le niveau dit de reflux ou niveau de
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refoulement. Les eaux qui s'écoulent sous ce niveau ne peuvent pas s'écouler
gravitairement vers l'exutoire. Figure 01/02
Figure 03 figure 03
Figure 04
Dessablage :
Le dessablage débarrasse les eaux usées des sables pour éviter leur
sédimentation ultérieure. L'écoulement de l'eau à une vitesse réduite dans un
bassin appelé "dessableur" entraîne leur dépôt au fond de l'ouvrage.
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Ces particules sont ensuite aspirées par une pompe. Les sables récupérés sont
essorés, puis lavés avant d'être soit envoyés en décharge, soit réutilisés. Le
dessablage concerne les particules minérales de diamètre supérieur à 0,2 mm
environ. Figure 01-02
Bassin de
dessablage
Figure 05
Figure 06
Dégraissage-déshuilage :
Le dégraissage-déshuilage vise à éliminer les graisses et les huiles dans les eaux
usées, qui peuvent gêner l'efficacité des traitements biologiques qui
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interviennent ensuite. L’opération s'effectue par flottation. L'injection d'air au
fond de l'ouvrage permet la remontée en surface des corps gras. Les graisses et
huiles sont raclées à la surface, puis stockées avant d'être éliminées (mise en
décharge ou incinération). Figure 01
Bassin de
dégraissage
déshuilage
Figure 07
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dépens des matières organiques "biodégradables" qui constituent pour eux des
aliments.
Traitements anaérobies
Les traitements anaérobies font appel à des bactéries n'utilisant pas de l'oxygène,
en particulier, aux bactéries méthanogènes qui conduisent, comme leur nom
l'indique, à la formation du méthane à partir de la matière organique, et à un
degré moindre de CO2.
C'est une opération délicate qui demande une surveillance importante. En effet,
la température doit être maintenue à un niveau très stable et suffisamment élevé.
Il faut aussi éviter les écarts brutaux de PH et les substances inhibitrices du
développement bactérien, à titre d'exemple : les cyanures, les sels de métaux
lourds et les phénols.
L'élimination du phosphore, ou "déphosphatassions", peut être réalisée par Voie
biologique : La dé phosphatation biologique consiste à provoquer l'accumulation
du phosphore dans les cultures bactériennes des boues. Les mécanismes de là de
phosphatation biologique sont relativement complexes et leur rendement
variable.
Bassin
Traitements
anaérobies
Figure 08
Traitements aérobies
Les micro-organismes utilisés exigent un apport permanent d'oxygène. On
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distingue cinq méthodes essentielles :
a/ Boues activées (Les cultures libres)
En pratique, le procédé consiste à alimenter un bassin brassé et aéré (bassin
d’aération) avec l’eau à épurer (effluent préalablement prétraité voir décanté) au
sein d’un courant continu d’eau usée, les bactéries aérobies sont soumises à
l’action prolongée d’une forte oxygénation obtenue par introduction d’air
régulièrement répartie dans l’effluent, ces bactéries absorbent la matière
organique et forment de gros flocs (bio floc) qui décantent,
lesquels à leur tour, constituent des boues ou des masses floculeuses dites boues
activées. Le mélange eau usée + bio floc forme une liqueur mixte. Figure 01
Traitements
aérobies
Figure 09
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L’approvisionnement en oxygène se fait naturellement à l’aide d’Ouïes
d’aération assurant ainsi les besoins en oxygène de la biomasse. Figuré 01
Figure 10
TRAITEMENT DES BOUES
Les boues sont en partie recyclées pour ensemencer
les bassins de traitement biologique. L’excédent de boues est
extrait et peut subir, selon sa destination, un ou plusieurs
traitements épaississement déshydratation, séchage, incinération.
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continu des grilles ou des toiles. Ces procédés de séparation
dynamique doivent donc être capotés. De plus, lorsque qu’ils
sont situés dans un bâtiment, l’air à l’intérieur du capotage doit
être aspiré et rejeté à l’extérieur du bâtiment.
Canal de comptage
L’eau traitée passe par le canal de compostage avant d’être rejetée dans
le milieu naturel. Il a été montré que des micro-organismes patho- gènes
peuvent être encore présents dans l’eau issue des stations d’épuration.
Il convient de maintenir les mesures de prévention contre les risques
biologiques en cas d’intervention, comme le nettoyage du canal de
comptage. Un canal capoté permet de limiter la prolifération des algues
et donc les interventions de nettoyage.
Les dispositifs de transfert de matière (vis, convoyeur…),
participant à la formation de bioaérosols, doivent également
être capotés et ventilés.
Le local contenant les appareils doit bénéficier d’une ventilation mécanique
générale dont le renouvellement d’air assure une ambiance de travail saine
Déshydratation des boues
Les boues sont déshydratées pour réduire leur volume et les préparer à un
éventuel séchage. La déshydratation peut se faire par centrifugation, ultra à
bande, ultra presse, ou presse à vis. Lorsque ces boues sont destinées à
l’amendement des sols, elles peuvent être mélangées à de la chaux.
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Des prélèvements d’endotoxines, de bactéries et de moisissures dans
l’air des locaux de déshydratation des boues montrent des concentrations
souvent plus élevées que dans les autres locaux des stations. Le risque de
contamination par inhalation de bioaérosols est particulièrement élevé dans
ces locaux. Les procédés de déshydratation doivent donc être capotés et
munis d’une ventilation rejetant l’air à l’extérieur.
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La salle de contrôle
L’ensemble de la station est contrôlé par la salle de contrôle et surveille tous
les procèdes, les bassins d’épuration et même l’activité bactérienne et tout
dysfonctionnement qui se produit dans tout bassin signalé Surveillance de la
température, de potentielle d’hydrogène et du débit
Figure 11 figure 12
Figure 13
14
Figure 14
Température
Il est important de connaître la température de l’eau avec une bonne précision.
En effet, celle-ci joue un rôle dans les réactions chimiques.
Turbidité
La turbidité représente l’opacité d’un milieu trouble. C’est la réduction de la
transparence d’un liquide due à la présence de matières non dissoutes. Elle est
causée, dans les eaux, par
la présence de matières en suspension (MES) fines, comme les argiles et les
limons,
Couleur
La couleur foncée indique généralement que l’eau est impure à l’inverse, plus on
a une couleur claire plus l’eau n’est pas polluée.
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Paramètres chimiques
Figure 15
Conductivité électrique
La conductivité est la propriété que possède une eau de favoriser le passage d’un
courant électrique.
Figure 16
L’Oxygène Dissous
L’oxygène dissous est un composé essentiel de l’eau car il permet la vie de la
faune et il conditionne les réactions biologiques qui ont lieu dans les
écosystèmes aquatiques.
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Figure 17
Figure 18
Figure 19
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La Demande Biochimique en Oxygène (DBO5)
Demande biochimique en oxygène en 5 jours. Elle indique la quantité
d’oxygène consommée par les micro-organismes pour réduire la fraction
biodégradable en cinq jours à 20°C.
La demande biochimique en oxygène (DBO) est la quantité d'oxygène
nécessaire pour oxyder les matières organiques (biodégradables) par voie
biologique (oxydation des
matières organiques biodégradables par des bactéries).
L’azote
L’azote présent dans l’eau peut avoir un caractère organique ou minéral. L’azote
organique est principalement constitué par des composés tels que des protéines...
Le plus souvent ces produits ne se trouvent qu’à de très faibles concentrations.
Quant à l’azote minéral (ammoniaque, nitrate, nitrite), il constitue la majeure
partie de l’azote total.
Le Phosphore
L’origine du phosphore provient essentiellement des détergents pour lave-
vaisselle et des produits industriels
.
Les résultats
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Commentaire
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Conclusion
Les micro-organismes, leurs toxines ou composants (en
particulier, les endotoxines) sont présents dans l’eau, les boues,
sur les surfaces et dans l’air. Le personnel peut y être exposé
tout au long du procédé de traitement des eaux et des boues.
Les mesures de prévention passent par une meilleure conception
des installations, privilégiant le connement, l’aspiration des
polluants à la source et la ventilation générale des locaux. Une
attention particulière doit être portée aux installations de
traitement et de stockage des boues, qui génèrent de nombreux
bioaérosols, ainsi qu’aux opérations de nettoyage et de
maintenance.
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Bibliographie
1. Les sites des informations
-https://www.univ-chlef.dz/fsnv/wp-
content/uploads/Cours-Qualit%C3%A9-et-
traitement-des-eaux-Mr.-Toubal-_-M1-Eau-
Environnement
-file:///C:/Users/user/Downloads/ed6152-1