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Programme TQ 2h
Programme TQ 2h
Mathématiques – 2 périodes
Elle remercie également les nombreux enseignants qui l’ont enrichi de leur expérience
et de leur regard constructif.
Elle remercie enfin les personnes qui en ont effectué une relecture attentive.
BAETEN Edith
COLSON Sandrine
HAUSMANN Sabine
LOSFELD Pierre-Emmanuel
MIEWIS Jules
NIMAL Philippe
PELLEGRIMS Patricia
PELTGEN Marie-Noëlle
Ces dernières années ont vu l’émergence du concept d’acquis d’apprentissage qui met
explicitement l’accent sur ce qui est attendu de l’élève. Le décret « Missions » définit les
Acquis d’Apprentissage (AA) en termes de savoirs, aptitudes et compétences. Ils
représentent ce que l’apprenant sait, comprend et est capable de réaliser au terme d’un
processus d’apprentissage.
1
Référence « Balises pour évaluer ».
La discipline scientifique identifie des objets qui relèvent de son champ d’expertise : les
objets géométriques, les grandeurs, les nombres, les lois statistiques, ... La discipline
construit des outils conceptuels, méthodologiques ou techniques pour mener ses
investigations et construire ses représentations du réel : un schéma, une équation, un
concept, une définition, un modèle, une fonction, …
Les mathématiques sont « scolaires » : elles forment une approche du réel liée à un
ensemble de connaissances et de compétences construites en fonction des
mathématiques scientifiques, mais elles sont également structurées autour d’un
enseignement et en fonction de ses finalités sociétales.
Les savoirs scolaires, tirant leur légitimité à la fois de leurs référents scientifiques et de
leurs finalités sociétales, ne sont donc pas de purs décalques des savoirs savants ; ils
impliquent une transposition didactique de savoirs savants en objets d’enseignement.
En 3e année :
En 4e année :
En 5e année :
En 6e année :
Modèles de croissance
Probabilité
2
Ou partie d’UAA lorsque les contenus de celle-ci sont répartis sur plus d’une année.
Les savoirs (en particulier les outils conceptuels : notions, concepts, modèles, théories)
et les savoir-faire (en particulier les procédures, démarches, stratégies) doivent être
identifiables, en tant que tels, par l’élève, à l’issue de son apprentissage, pour qu’il
puisse les mobiliser en toute connaissance de cause quelle que soit la situation
contextuelle de la tâche à résoudre.
On le voit : explicitation n’est pas synonyme de restitution ! Cette dimension ne doit pas
servir de prétexte pour capitaliser chez l’élève des savoirs de manière érudite ou de
driller des procédures de manière automatique, mais pour développer chez lui un
niveau « méta » : être capable à la fois d’expliciter ses connaissances ou ses ressources,
et de justifier les conditions dans lesquelles celles-ci peuvent être mobilisées.
Il importe en effet de développer chez l’élève la conscience de ce que l’on peut faire de
ses connaissances et compétences : « Je sais quand, pourquoi, comment utiliser tel
savoir (concept, modèle, théorie, …) ou tel savoir-faire (procédure, démarche,
stratégie, …) ». Développer une telle capacité « méta » vise déjà un niveau de
compétence relativement complexe.
Le caractère standard d’une tâche proposée est identifiable par rapport aux paramètres
qui délimitent la classe des problèmes ou des situations pour le traitement desquels les
conceptualisations et les procédures adéquates sont facilement reconnues par l’élève.
Ce qui importe ici, c'est le travail de modélisation qui consiste à dégager dans un énoncé
les aspects qui se prêtent à un traitement mathématique. Outre les énoncés que l’on
classe spontanément dans cette rubrique, on y inclura les applications géométriques et
les problèmes de construction nécessitant un enchainement de procédés techniques.
Ces questions impliquent le passage d’un langage à un autre : entre énoncés, figures,
relations d’égalité, …
L’apprentissage doit articuler les aspects suivants : dégager et codifier des méthodes de
résolution à partir des problèmes traités en classe, exercer les élèves à résoudre seuls
des problèmes du même type, classer les problèmes selon les méthodes de résolution
appropriées.
Mobiliser ses acquis en autonomie n’est pas nécessairement difficile : il serait fâcheux
que les élèves imaginent qu’il s’agit de tâches nécessairement pointues, réservées aux
meilleurs ! Il y a des problèmes de tous niveaux, ceux que l’on pose lors de l’évaluation
doivent refléter cette diversité.
Pour l’élève, mobiliser des acquis inclut nécessairement les étapes suivantes :
4. Construire un parcours
Le cours de mathématiques ne se limite pas à transmettre des connaissances. Pour faire
sens,
Les mathématiques apprises dans l’enseignement qualifiant doivent être utiles pour
gérer la vie quotidienne, accéder à un emploi, l’exercer et servir de base à des
formations continuées.
Des activités liées à l’option choisie par l’élève permettent à celui-ci de découvrir, et
donc de vivre, les mathématiques. La curiosité, la participation active et la
responsabilisation de l’élève dans son apprentissage visent à dispenser un
enseignement pratique, utile et valorisant.
Le programme n’est pas un plan de matières : l'ordre dans lequel il présente les UAA
n'est pas un ordre chronologique. Chaque enseignant doit construire un parcours selon
une cohérence propre. S’il utilise un manuel, il lui faut en comparer le contenu avec les
ressources du programme et à partir de là, faire des choix quant :
Il va de soi que les cours doivent privilégier le sens et ne pas subir nécessairement les
mêmes découpages que ceux qui figurent dans les listes des processus. Le sens des
matières n’apparait pas toujours d’emblée, dès les premières questions traitées, mais
parfois lorsque l’ensemble des contenus de l’UAA a été rencontré. Il va de soi que les
élèves doivent être confrontés à des tâches qui mobilisent des ressources issues de
plusieurs UAA. Le parcours défini par l’enseignant doit exhiber le rôle des nouveaux
concepts dans la construction théorique et montrer leur utilité dans des tâches bien
choisies.
Dans toute communication, orale ou écrite, on vise à ce que l’élève évolue dans sa
maitrise de la rigueur, tant pour le langage mathématique que pour la langue française :
choix du terme exact, respect de la syntaxe mathématique, qualité de la présentation,
orthographe correcte.
Dans ce programme, le terme « outil informatique » est utilisé au sens large ; il peut
désigner :
Sans préjuger d’un résultat final, ni pénaliser l’élève, l’évaluation à valeur formative doit
permettre à l’élève et à ses parents de prendre conscience du niveau de maitrise par
rapport à celui attendu pour réussir et, le cas échéant, d’être avertis d’éventuelles
lacunes qui pourraient le pénaliser lors de l’évaluation à valeur certificative. Pour
l’enseignant, elle sert aussi de guide à l’apprentissage. En effet, c’est à travers
l’évaluation à valeur formative que se mettent en place, si nécessaire, un apprentissage
individualisé et une remédiation ciblée sur les difficultés réelles de l’élève. C’est ainsi
que l’erreur devient source de progrès et d’évolution.
Il faut donc développer tous les processus, mais chacun ne doit pas nécessairement faire
l’objet d’une question d’évaluation : une évaluation reste un « sondage », elle ne doit
pas être exhaustive. Évaluer un tout ne signifie pas tout évaluer !
En cohérence avec ce qui aura été proposé à l’élève durant la phase d’apprentissage, il
faut aussi soumettre aux élèves des tâches qui mobilisent des ressources issues de
plusieurs UAA, afin de refléter le caractère spiralaire de l’apprentissage des
mathématiques.
L’ensemble des évaluations à valeur certificative d’une année, organisée selon une
temporalité unique ou segmentée, comprend de manière équilibrée :
▪ des tâches d’explicitation des connaissances qui permettent de vérifier leur maitrise
sous une forme déclarative et décontextualisée de préférence dans le cadre d’une
tâche d’application ou de transfert ;
▪ des tâches d’application qui permettent de vérifier la maitrise de « réflexes
réfléchis » essentiellement procéduraux ;
▪ des tâches de transfert, selon une méthodologie apprise, qui comportent la
dimension des connaissances conditionnelles : résoudre une situation contextualisée
en identifiant, sélectionnant et ajustant les procédures.
Il faut éviter que les épreuves ne comportent que des questions pointues. Dans ce cas,
l’évaluation se fait par défaut et ne permet pas de repérer où en est l’élève, ni de
valoriser ce qu’il a acquis. Chaque évaluation doit comporter plusieurs questions dont
les niveaux de difficulté diffèrent. Cette diversité s’entend sur l’ensemble d’une année.
Des exemples d’outils d’évaluation sont prévus ; c’est la Commission des Outils
d’Évaluation qui les valide et les publie sur le site WWW.ENSEIGNEMENT.BE. Ces outils :
9. Mathématique et culture
L’impact des mathématiques dans les arts, la peinture, la musique, la géographie,
la technologie, les sciences, l’économie, les sciences humaines, l’environnement, … aide
à mieux appréhender une société en évolution.
C’est en replongeant certaines notions fondamentales dans leur contexte historique que
l’on peut espérer apporter une réponse à une question posée par de nombreux élèves
« À quoi cela peut-il bien servir ? ». Il y a un certain réconfort pour l’élève à resituer ses
propres difficultés dans une continuité historique : d’autres avant lui ont dû faire face à
des problèmes, surmonter des défis ; ils y sont arrivés. Par ailleurs, les seuils
épistémologiques que doit franchir l’élève pour acquérir un concept sont souvent
ceux-là mêmes qui ont fait obstacle dans le passé 4.
3
Les mathématiques de la maternelle jusqu’à 18 ans, CREM, 1995.
4
Pour une culture mathématique accessible à tous, CREM, 2004.
5
Compétences-clés pour l’éducation et la formation tout au long de la vie – Cadre de référence
européen, Journal officiel de l’Union européenne, 30-12-2006.
COMPÉTENCE À DÉVELOPPER
LIRE, CONSTRUIRE, INTERPRÉTER, EXPLOITER UN GRAPHIQUE.
STRATÉGIES TRANSVERSALES
• Identifier, choisir et utiliser les unités de mesure pertinentes.
• Utiliser l’outil informatique.
• Prendre conscience des avantages et des limites d’un modèle mathématique qui traduit une réalité.
PROCESSUS
CONNAITRE
• Reconnaitre différents types de fonctions du premier degré à partir de graphiques issus de contextes variés.
APPLIQUER
• Construire un graphique à partir d'un tableau de nombres ou d’une formule.
• Construire un tableau de nombres à partir d'un graphique ou d’une formule.
• Établir des correspondances entre des graphiques.
• Déterminer graphiquement l’intersection de deux fonctions du premier degré et/ou constantes.
TRANSFÉRER
• Se servir de graphique pour répondre à des questions inhérentes à une situation.
COMPÉTENCES À DÉVELOPPER
UTILISER LES CARACTÉRISTIQUES D’UNE FIGURE PLANE OU D’UN SOLIDE DANS UNE SITUATION CONCRÈTE.
REPRÉSENTER DANS LE PLAN UN OBJET DE L’ESPACE.
STRATÉGIES TRANSVERSALES
• Identifier, choisir et utiliser les unités de mesure pertinentes.
• Associer un solide à sa représentation dans le plan et réciproquement (vues coordonnées, perspective
cavalière, développement).
COMPÉTENCE À DÉVELOPPER
LIRE, CONSTRUIRE, INTERPRÉTER, EXPLOITER UN TABLEAU DE NOMBRES, UN GRAPHIQUE, UNE FORMULE.
STRATÉGIES TRANSVERSALES
• Identifier, choisir et utiliser les unités de mesure pertinentes.
• Utiliser l’outil informatique.
• Prendre conscience des avantages et des limites d’un modèle mathématique qui traduit une réalité.
COMPÉTENCES À DÉVELOPPER
LIRE ET CONSTRUIRE UN TABLEAU, UN GRAPHIQUE, UN DIAGRAMME RELATIF À UN ENSEMBLE DE DONNÉES STATISTIQUES.
CALCULER ET INTERPRÉTER DES VALEURS CARACTÉRISTIQUES D’UN ENSEMBLE DE DONNÉES STATISTIQUES.
STRATÉGIES TRANSVERSALES
• Utiliser l’outil informatique.
• Organiser des informations.
• Mobiliser dans d’autres disciplines les ressources installées.
• Développer l’esprit critique.
COMPÉTENCE À DÉVELOPPER
RECHERCHER DES INFORMATIONS SUR DES FONCTIONS À PARTIR DE LEUR REPRÉSENTATION GRAPHIQUE.
STRATÉGIES TRANSVERSALES
• Exploiter un graphique.
• Utiliser l’outil informatique.
COMPÉTENCES À DÉVELOPPER
LIRE ET CONSTRUIRE UN TABLEAU, UN GRAPHIQUE, UN DIAGRAMME RELATIF À UN ENSEMBLE DE DONNÉES STATISTIQUES.
CALCULER ET INTERPRÉTER DES VALEURS CARACTÉRISTIQUES D’UN ENSEMBLE DE DONNÉES STATISTIQUES.
INTERPRÉTER ET CRITIQUER LA PORTÉE D’INFORMATIONS GRAPHIQUES OU NUMÉRIQUES.
STRATÉGIES TRANSVERSALES
• Utiliser l’outil informatique.
• S’aider d’un schéma pour éclairer une situation.
• Mobiliser dans d’autres disciplines les ressources installées.
• Développer l’esprit critique.
PROCESSUS
CONNAITRE
• Expliquer en situation le vocabulaire caractérisant un ensemble de données statistiques.
• Lire les informations fournies par une représentation graphique liée à un ensemble de données
statistiques.
APPLIQUER
• Calculer des valeurs caractéristiques d'un ensemble de données statistiques.
• Construire une représentation graphique liée à un ensemble de données statistiques.
• Extraire des informations d’une représentation graphique de données statistiques.
TRANSFÉRER
• Interpréter en contexte les valeurs caractéristiques d’un ensemble de données statistiques.
• Commenter et critiquer des représentations graphiques liées à un ensemble de données statistiques.
• Commenter l'intérêt et les limites d'une étude statistique.
• Réaliser une étude statistique et traiter les données en utilisant l’outil informatique (tableur).
COMPÉTENCES À DÉVELOPPER
TRAITER UN PROBLÈME EN UTILISANT UN TABLEAU DE NOMBRES, UN GRAPHIQUE OU UNE FORMULE.
IDENTIFIER ET EXPLOITER UN MODÈLE DE CROISSANCE DANS UNE SITUATION CONCRÈTE.
STRATÉGIES TRANSVERSALES
• Utiliser l’outil informatique.
• Décoder des mécanismes d'épargne et de crédit.
• Reconnaitre dans des phénomènes naturels différents types de croissance.
• Comprendre des échelles de mesure de phénomènes naturels (par exemple : magnitude (échelle de
Richter), puissance sonore (décibels), concentration (pH), ...
PROCESSUS
CONNAITRE
• Reconnaitre différents types de variation de fonctions à partir de graphiques ou de formules issus de
contextes variés.
• Reconnaitre les caractéristiques des fonctions de références.
• Expliquer en situation le vocabulaire lié au calcul d’intérêt.
• Identifier une suite arithmétique.
• Identifier une suite géométrique.
APPLIQUER
• Construire un graphique à partir d’un tableau de nombres ou d’une formule.
• Construire un tableau de nombres à partir d’un graphique ou d’une formule.
• Calculer un terme, la raison, la somme des termes d'une suite arithmétique et d’une suite géométrique.
• Prévoir l'évolution d'un capital.
TRANSFÉRER
• Établir la formule qui relie deux variables dans une situation simple.
• Répondre à des questions inhérentes à une situation en utilisant un graphique, un tableau de nombres
ou une formule.
• Résoudre un problème qui nécessite la résolution d’une équation exponentielle.
COMPÉTENCE À DÉVELOPPER
EXPLOITER LE CALCUL DES PROBABILITÉS POUR ANALYSER UN PHÉNOMÈNE ALÉATOIRE DE LA VIE COURANTE.
STRATÉGIES TRANSVERSALES
• Utiliser l’outil informatique.
• S’aider d’un schéma pour éclairer une situation.
• Porter un regard critique sur les sondages et les jeux de hasard.
• Développer l’esprit critique.
PROCESSUS
CONNAITRE
• Interpréter une probabilité en termes de résultats d’une statistique.
APPLIQUER
• Conjecturer une probabilité à partir d’une expérience aléatoire ou d’une simulation.
• Calculer une probabilité dans une situation d’équiprobabilité.
TRANSFÉRER
• Résoudre un problème à caractère probabiliste.
Situation 1. Pythagore
Niveau
3e année.
Ressources
Théorème de Pythagore et sa réciproque.
Commentaires
L’originalité de cette activité porte sur le principe de la classe inversée.
Pour permettre aux élèves d’avoir le temps de préparer cette activité, l’enseignant
distribuera les consignes suffisamment tôt.
Processus
▪ Connaitre le théorème de Pythagore et sa réciproque. (C)
▪ Calculer une longueur en utilisant le théorème de Pythagore. (A)
▪ Vérifier si un triangle est rectangle en utilisant la réciproque du théorème de
Pythagore. (A)
Ils confrontent leurs réponses pour arriver à une production commune qu’ils notent sur
une grande feuille.
À partir des productions, l’enseignant, avec les élèves, rédige une synthèse commune.
Prolongements possibles
1. L’enseignant apporte en classe une (des) corde(s) à 13 nœuds. Les élèves vérifient
quelques angles droits dans la classe.
2. L’activité suivante permet de faire le lien entre les différentes ressources de l’UAA de
géométrie.
Dans le prisme droit représenté ci-dessous, 𝑸 est un point fixé sur une arête. En le
reliant aux sommets 𝑨 et 𝑭, on obtient un triangle.
Différentes mesures sont données sur la figure.
On te demande de démontrer (prouver) que le triangle 𝑨𝑸𝑭 N’EST PAS un triangle
rectangle.
Tu commenceras ta démonstration en indiquant ce qui t’est donné et ce que tu dois
prouver.
Tu justifieras tes réponses en citant et mentionnant les théorèmes et/ou les propriétés
que tu utilises (dans ta démonstration).
Tu veilleras également à faire apparaitre la structure de ta démarche.
Ressources
▪ Fonction constante 𝑥 → 𝑝.
▪ Fonction du premier degré 𝑥 → 𝑚𝑥 + 𝑝 (𝑚 non nul).
▪ Représentation graphique.
▪ Rôle des paramètres 𝑚 et 𝑝.
▪ Caractéristiques : - signe
- croissance, décroissance.
Commentaires
L’étude algébrique des fonctions constantes et du premier degré doit se faire à la
lumière de l’étude graphique.
Les activités ont pour but d’amener les élèves à mieux comprendre les paramètres 𝑚
et 𝑝 dans les fonctions 𝑥 → 𝑚𝑥 + 𝑝 (𝑚 non nul).
Cet objectif est réalisé au départ d’une organisation des fonctions par familles.
Pour une meilleure appropriation du concept de la fonction du premier degré par les
élèves, les activités proposées dans les fiches utilisent les 3 axes essentiels en
didactique : Explorer
Extraire
Expliquer.
Processus
▪ Reconnaitre différents types de fonctions constantes et du premier degré à partir de
tableaux de nombres, de graphiques ou de formules. (C)
▪ Construire un tableau de nombres à partir d’un graphique ou d’une formule. (A)
▪ Établir des correspondances entre des graphiques, des tableaux de nombres, des
formules. (A)
▪ Se servir de l’expression appropriée (tableau de nombres, graphique, formule) pour
répondre à des questions inhérentes à une situation (voir prolongement). (T)
Conseils méthodologiques
Remarque. Les documents suivants sont issus des pistes didactiques des évaluations
externes non certificatives de 2011 téléchargeables sur enseignement.be.
Les paramètres de ces documents sont notés a et b et non m et p comme dans nos
programmes.
Dans un premier temps, les élèves reçoivent une première série de fonctions organisées
en trois familles selon la valeur du paramètre 𝑏 (𝑏 > 0 ; 𝑏 = 0 ; 𝑏 < 0) (Fiche 1).
Ces caractéristiques devront être dégagées sur les différents supports des fonctions :
▪ les graphiques passent tous par un point (0, 𝑏) ;
▪ le terme indépendant des expressions analytiques est b ;
▪ dans tous les tableaux de nombres, on retrouve une même coordonnée (0, 𝑏).
Dans un deuxième temps, les élèves reçoivent une seconde série de fonctions
organisées en trois familles selon la valeur du paramètre 𝑎 (𝑎 > 0 ; 𝑎 = 0 ; 𝑎 < 0)
(Fiche 2). La consigne est la même que précédemment : compléter les tableaux de
nombres et relever les similitudes entre les fonctions appartenant à chaque famille.
Ces similitudes devront être dégagées sur les différents supports des fonctions.
▪ Les graphiques sont des droites parallèles :
- dans la première famille, ces droites représentent des fonctions croissantes ;
- dans la deuxième, elles représentent des fonctions décroissantes ;
- dans la troisième, elles sont parallèles à l’axe 0𝑥.
▪ Dans toutes les expressions analytiques, le coefficient de 𝑥 est identique (3 pour la
première famille, −2 pour la deuxième et 0 pour la troisième) ;
▪ L’analyse des tableaux de nombres doit amener à faire le lien entre le graphique
et l’expression analytique (les accroissements sont chaque fois égaux au coefficient de 𝑥).
Les élèves réalisent ensuite une synthèse des similitudes dégagées, en vue de mettre en
évidence les rôles respectifs des paramètres 𝑎 et 𝑏. La fiche 3 peut servir de support
pour une synthèse : elle reprend des esquisses de graphiques selon que a et/ou b sont
positifs, nuls ou négatifs.
Pour une exploitation maximale des fiches 1 et 2, le travail doit se faire horizontalement
et verticalement.
Par la suite, des exercices de synthèse peuvent leur être proposés (Fiche 4).
Chaque groupe dispose d'une même éprouvette graduée et doit remettre un rapport
des observations faites. La présentation du rapport est laissée au choix du groupe.
Le groupe 1, qui étudie le liquide rouge, a représenté les résultats à l’aide d’un
graphique sur papier millimétré.
Le groupe 2, qui étudie le liquide vert, a noté ses relevés dans un tableau.
Le groupe 3, qui étudie le liquide bleu, a trouvé une formule lors de l’analyse des résultats.
Ressources
▪ Variable dépendante et indépendante.
▪ Intervalle de ℝ (union, intersection, différence).
Processus
▪ Identifier l’image d’un réel par une fonction. (C)
▪ Identifier l’antécédent d’un réel par une fonction. (C)
Commentaires
Cette activité permet :
Tâche 6
Deux flacons identiques (A et B) contiennent des liquides différents qui s’évaporent
peu à peu. Le graphique ci-dessous montre la hauteur en millimètres du liquide restant
dans chaque flacon en fonction du nombre de jours écoulés.
6
Extrait de cqfd3 – Édition 2015.
𝐴 ≡ 𝑦 = −0,5𝑥 + 10
𝐵 ≡ 𝑦 = −0,25𝑥 + 6
b. Au bout de combien de jours, les deux liquides sont-ils à même hauteur dans les
flacons ?
c. Pendant quel intervalle de temps la hauteur (en mm) du liquide restant dans le
flacon A est-elle supérieure ou égale à celle du flacon B ?
7,5 4
10 12
2,5 2,5
20 20
Conseils méthodologiques
L’enseignant veillera à distribuer aux élèves un graphique suffisamment grand pour en
faciliter la lecture.
Avant d’aborder cette activité de lecture de deux graphiques, il est conseillé de travailler
la lecture complète d’un graphique d’une seule fonction (voir l’activité proposée dans le
programme 4e TQ math 4 h intitulée « Relevé de températures »).
Prolongements possibles
1. Ce travail de réflexion par famille de fonctions peut être prolongé par une activité de
transfert issue, par exemple, des outils d’évaluation interréseau (cf. l'évaporation
colorée).
2. Pour ne pas travailler uniquement sur des fonctions du premier degré, on peut
compléter par l'exercice de la page suivante.
1. Expliquer pourquoi une recette est généralement représentée par une droite ?
3. Si l'entreprise fabrique 10 machines, quel est son cout de production, quelle est sa
recette ? Est-ce rentable pour l'entreprise ? Justifier.
Ressources
▪ Fonctions de référence : 𝑥 → 𝑘𝑥 2 , 𝑥 → 𝑘𝑥 3 , 𝑥 → 𝑎 𝑥
▪ Caractéristiques de ces fonctions.
Commentaires
Cette tâche poursuit deux objectifs :
Processus
▪ Reconnaitre les caractéristiques des fonctions de référence. (C)
▪ Construire un graphique à partir d’un tableau de nombres ou d’une formule. (A)
▪ Répondre à des questions inhérentes à une situation en utilisant un graphique, un
tableau de nombres ou une formule. (T)
Tâche
1. Utiliser un logiciel pour tracer dans un même repère les graphiques des fonctions 𝑓,
𝑔 et ℎ définies par 𝑓(𝑥) = 𝑥 𝑔(𝑥) = 𝑥² ℎ(𝑥) = 𝑥³.
2. Observer les graphiques obtenus et préciser pour chacune des propositions suivantes
si elle est vraie ou fausse. Si la proposition est fausse, la corriger pour avoir une
proposition vraie.
Conseils méthodologiques
Dans le cadre de l’utilisation d’un logiciel, on attend de l’élève qu’il sache :
▪ conseiller aux élèves de vérifier ses affirmations en prenant des exemples numériques ;
▪ demander aux élèves si la situation est partout identique entre −1 et 1.
Pour aider les élèves à repérer le mode de croissance d’une fonction, on peut s’aider de
l’annexe.
Prolongements possibles
1. Le même type de travail peut être réalisé avec d’autres fonctions de référence telles
1
que 𝑥→ , 𝑥 → √𝑥 , en adaptant les propositions du tableau.
𝑥
1 𝑥 1 𝑥
𝑥→� � ; � � ;
2 3
𝑥 → 2𝑥 ; 𝑥 → 3𝑥 ;
Acquis Énoncé de ce que l’élève sait, comprend et est capable de réaliser au terme d'un
d’apprentissage processus d'apprentissage. Les acquis d'apprentissage sont définis en termes de savoirs,
(AA) aptitudes et compétences (décret Missions).
Les acquis d’apprentissage sont définis en termes de compétences, de processus (ou
tâches) et de ressources (savoirs, savoir-faire, aptitudes).
Activité Ensemble d’actions menées par le professeur et réalisées par les élèves. L’objectif est
d’apprentissage l’acquisition de ressources nouvelles (savoirs, savoir-faire, attitudes, ...).
Certification Décision collégiale prise par le conseil de classe ou par un jury. Cette décision est fondée
d’une formation sur l’ensemble des évaluations à valeur certificative (menées conformément au
règlement général des études), mais également des informations recueillies par l’équipe
éducative.
Compétence Aptitude à mettre en œuvre un ensemble organisé de savoirs, de savoir-faire et
d’attitudes permettant d’accomplir un certain nombre de tâches. (art. 5, 1° du décret
« Missions »)
Critère Un critère est une qualité attendue de la production, de la prestation de l’élève ou du
processus utilisé pour y parvenir. Les critères sont précisés par des indicateurs. Ils seront
identiques pour une même famille de situations.
Évaluation à Évaluation d’un niveau de maitrise des compétences au sein d’une discipline (ou groupe
« valeur de disciplines) sur laquelle sera construite soit la décision de l’obtention d’un certificat,
certificative » soit la décision de passage de classe, d’accès à un nouveau degré ou à une nouvelle
phase.
Évaluation à Évaluation effectuée en cours d'activité et visant à apprécier le progrès accompli par
« valeur l'élève et à comprendre la nature des difficultés qu'il rencontre lors d'un apprentissage ;
formative » elle a pour but d'améliorer, de corriger ou de réajuster le cheminement de l'élève ; elle se
fonde en partie sur l'auto-évaluation. (Décret Missions)
Indicateur Élément observable et mesurable qui permet de vérifier si la qualité exprimée dans le
critère est rencontrée
Un indicateur est spécifique à une situation. Il est choisi en tenant compte du fait que
l’évaluation pratiquée est située à un moment déterminé dans le parcours de la
formation.
Ressources Ensemble des savoirs, savoir-faire, attitudes, … qui seront installés dans diverses
activités. Elles seront ensuite mobilisées dans une situation d’intégration.
Ensemble de savoirs, savoir-faire, attitudes et stratégies qui seront actualisés,
découverts, mobilisés au cours de l’unité d’apprentissage et qui s’avèrent
incontournables lors de la réalisation de tâches relevant des compétences visées.
Situation Ensemble de dispositifs au cours desquels un élève va s’approprier de nouvelles
d’apprentissage ressources (savoirs, savoir-faire, attitudes, …).