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PROGRAMME

Introduction à l’optique

Historique de l'évolution des idées


Chap. 1 : Fondements de l'optique
géométrique
• Nature de la lumière
• Notions sur les ondes
• Utilisation de la lumière
• Indice de réfraction d’un milieu
• Matériaux optiques
Chap. 2 : Lois générales de l'optique
géométrique
• Principe de Fermat
• Lois de Snell-Descartes
• Trajectoire de la lumière dans un
milieu inhomogène
Chap. 3 : Généralités sur les systèmes
optiques et images
• Systèmes optiques
• Caractères réel et virtuel des points
objet et image
• Notions de stigmatisme des systèmes
optiques
Chap. 4 : Systèmes optiques à faces
planes
• Miroir plan
• Dioptre plan
• Lames à faces parallèles
• Prisme
Chap. 5 : Systèmes optiques simples
à faces sphériques
• Miroirs sphériques
• Dioptres sphériques
Chap. 6 : Lentilles
• Définition d’une lentille
• Différents types de lentilles épaisses
• Centre optique d’une lentille
• Vergence d’une lentille épaisse
• Marche de rayons lumineux
• Lentilles minces
Chap. 7 : Instruments d’optique
• Grandeurs caractéristiques des
instruments d’optique
• L’œil
• La loupe
• Le microscope
ANNEXE

Notions mathématiques
• Définitions
• Opérations vectorielles
• Gradient d'une fonction scalaire
• Différentielle d’une fonction
Introduction - 1

Introduction à l’optique
• L’optique est la partie de la physique qui
a pour objet l'étude des phénomènes
lumineux (phénomènes perçus par l’œil).

• Le domaine de l'optique s’est étendu à


l'étude de tous les phénomènes
engendrés par une cause de même nature
que celle qui entraîne l'apparition de
phénomènes visuels.
Introduction - 2

L'optique géométrique s'intéresse à des effets tels que :


- la propagation (de la lumière),
- la réflexion et la réfraction de la lumière ...
Ces phénomènes sont justifiés grâce au principe de
Fermat exprimé sous forme de 2 groupes de lois :
- la loi de la propagation rectiligne de la lumière et
- les lois de Snell-Descartes de la réflexion et la
réfraction.
L'optique géométrique ne fait aucune hypothèse sur la
nature de la lumière, sur son mode ou sa vitesse de
propagation.
C’est à partir de là, que l’on a pu étudier et perfectionner
des instruments d'optique (œil, loupe, microscope,
appareil , photographique, télescope …).
Historique - 1

Historique de l'évolution des idées


• CLAUD PTOLÉMÉE [90-168] (grec) : Traité d'optique et
tables de mesure concernant la réfraction.
• ALHAZEN [965-1039] (arabe) : Rayons lumineux
rectilignes produits par les objets éclairés par les
sources lumineuses (lumière).
• 1609 - GALILÉE [1564-1642] (italien) : Construction de
la lunette astronomique (découverte des satellites de
Jupiter, des anneaux de Saturne …).
• 1611 - KEPLER [1571-1630] (allemand) : Principe
d'une lunette à deux lentilles convergentes ...
• A la même époque : construction du 1er microscope.
Historique - 2

• 1620 - SNELL [1580-1626] (hollandais) : Découverte


de la loi de la réfraction.
• 1666 - NEWTON [1642-1727] (anglais) : Découverte à
l’aide d’un prisme des couleurs de la lumière (blanche).
• 1672 - NEWTON : Construction du 1er télescope.
• 1673 - DESCARTES [1596-1650] (philosophe et
scientifique français) : Formalisation des lois de la
réflexion et réfraction. Théorie de l'arc-en-ciel.
• 1704 - NEWTON : Explication de la coloration de l'arc-
en-ciel.
• 1802 - YOUNG [1773-1829] (anglais) : Découverte des
interférences lumineuses.

Chap. 1 - 1

Chap. 1 :
Fondements de
l'optique
géométrique
Chap. 1 - 2

1. Nature de la lumière
Les 1ères théories sur la
nature de la lumière furent
énoncées au cours du
XVII s :
ème

- la théorie corpusculaire,
- la théorie ondulatoire.
Chap. 1 - 3

En 1864, la théorie
ondulatoire prend sa forme
définitive (Maxwell) :
la lumière est une onde
électromagnétique.
Chap. 1 - 4

La lumière se propage dans


le vide à la vitesse c
(célérité  3 10 m/s).
8

Elle est constituée d'un


champ électrique (E(t, r)) et
d'un champ magnétique
(B(t, r)).
Chap. 1 - 5

2- Notions sur les ondes


2.1- Phénomène d’onde
- Le son produit d’un point
peut s’entendre en un autre
point ;
Chap. 1 - 6

- La lumière produite par


une lampe peut remplir la
pièce …
Ces phénomènes
(physiques) que l'on
observe constituent des
phénomènes ondulatoires.
Chap. 1 - 7

2.2- Définition de l’onde


L’onde est une modification
(instabilité ou perturbation)
locale créée dans un milieu
de propagation et qui se
propage dans le temps
(t : instant) et dans l’espace
(r : vecteur-position ).
Chap. 1 - 8

Exemples d’onde : lumière,


onde dans la corde vibrante,
son, onde radio …
NB : Toute onde
(phénomène
ondulatoire) implique
un déplacement.
Chap. 1 - 9

On peut alors définir


pour l’onde une ou des
direction(s) et un ou des
sens de déplacement ou
propagation.
Chap. 1 - 10

3- Utilisation de la lumière
3.1- Source lumineuse
La source lumineuse est
l'endroit d'où provient la
lumière.
On distingue :
• Sources primaires :
flamme d'une bougie, soleil …
•*
Chap. 1 - 11

• Sources secondaires
(réémettent de la lumière) :
lune, planètes …
NB : Une source lumineuse
est en réalité étendue ; elle
ne peut en réalité être
ponctuelle (c’est un cas
idéal ou un modèle).
Chap. 1 - 12

3.2- Milieu de propagation


La lumière traverse plus ou
moins bien les milieux.
- Si un milieu permet la
propagation de la lumière ;
il est dit transparent.
Exemples : air, eau, verre ...
Chap. 1 - 13

- Si la propagation de la
lumière est totalement
empêchée par le milieu : le
milieu est dit opaque.
Exemples : métaux, bois ...
Chap. 1 - 14

3.3- Rayon lumineux et


faisceaux de rayons lumineux
a- Rayon lumineux
Il est adopté comme modèle
pour représenter la trajectoire
et le sens de déplacement de
la lumière.
Chap. 1 - 15

Il est toute courbe suivant


laquelle la lumière se
propage.
Dans un milieu transparent
et homogène, il est
représenté par un
segment de droite
orienté (par une flèche).
Chap. 1 - 16

b- Propriétés du rayon
lumineux
• Propagation rectiligne de
la lumière
Dans un milieu transparent,
homogène et isotrope, le
rayon lumineux est
rectiligne.
Chap. 1 - 17

• Principe du retour
inverse de la lumière
Dans un milieu transparent,
isotrope le trajet de la
lumière est indépendant de
son chemin de parcours.
Chap. 1 - 18

Propagation inverse

Propagation directe
c- Faisceau lumineux
Chap. 1 - 19

Un faisceau lumineux est


composé de rayons lumineux
indépendants les uns des autres.

Faisceau divergent
Faisceau parallèle

Faisceau convergent
Chap. 1 - 20

4- Indice de réfraction
4.1- Indice de réfraction (n)
L’indice de réfraction d’un
milieu est défini par :
n = c/v
c  3 10 m/s dans le vide ;
8
v : «vitesse» de la lumière
dans le milieu d’indice n.
Chap. 1 - 21

Rq : L'indice de réfraction est


sans dimension (pas d’unité) et
est supérieur ou égal à 1 (n  1).
L’indice de réfraction du vide est
égal à 1.
NB : L’indice de réfraction
d’un milieu homogène est
constant.
Chap. 1 - 22

5- Les matériaux optiques


- verres de composition
diverses (crown, le flint …) ;
- verres de compositions
nouvelles (verres Kodak …) ;
- quartz cristallin ;
- verres organiques
(lunetterie) …
Chap. 2 - 1

Chap. 2 :
Lois générales
de l'optique
géométrique
Chap. 2 - 2

1- Principe de Fermat
1.1- Enoncé du principe
Le chemin optique entre 2
points A et B quelconques
situés sur un même rayon
lumineux qui se réfléchit ou
se réfracte sur un nombre
quelconque de surfaces est
stationnaire.
Chap. 2 - 3

En d’autres termes :
Le trajet effectivement suivi
par la lumière pour aller d'un
point A à un autre point B est
celui pour lequel le chemin
optique est extrémal.
Chap. 2 - 4

2- Lois de Snell-Descartes
2.1- Expression vectorielle des
lois de Snell-Descartes
() u1 et u2 :
u1 vecteurs
A1 I u2 A2 unitaires
n1 et n2 :
n1 I’ n2 indices
de réfraction
Chap. 2 - 5

Principe de Fermat  dLA1A2=0


D’où : (n2u2–n1u1)II’
donc : (n2u2–n1u1)//N
N (vecteur unitaire)  ().
Il existe donc un réel a tel que :
(n2u2-n1u1)=d(nu) =aN 
u2=(aN+n1u1)/n2
Chap. 2 - 6

2.2- Réflexion de la lumière


a- Définition de la réflexion
(milieu transparent)
()
Lumière incidente
n (milieu
opaque)
Lumière réfléchie

() Surface réfléchissante


Chap. 2 - 7

Brusque changement de la
direction de la lumière qui,
après avoir rencontré une
surface réfléchissante (),
revient dans le milieu de
propagation initial.
Chap. 2 - 8

b- Lois de réflexion
() AI : rayon incident
A
u1 I A’: rayon réfléchi
i I :: point d’incidence
(N) N
I (N) : Normale à () en I
r
A’ u2 i : angle d’incidence
r : angle de réflexion
Chap. 2 - 9

• 1 loi
ère

u2=(aN+n1u1)/n2 ; or n1=n2=n 
u2=u1+(a/n)N
Rayon incident (AI), rayon
réfléchi (IA’) et normale (N)
sont coplanaires.
Chap. 2 - 10

• 2 loi
ème

n(u2-u1)=aNN[n(u2-u1)=NaN=0

 Nu2= Nu1
Ou : sin(r) = - sin(i)
En valeur algébrique : r = -i
En valeur absolue : r = i
Chap. 2 - 11

2.3- Réfraction de la lumière


a- Définition de la réfraction
()(milieu transparent)
Lumière incidente
n n’
Lumière réfractée
(milieu transparent)
() Surface réfringente (réfractante)
Chap. 2 - 12

Brusque changement de la
direction de la lumière qui,
après avoir rencontré une
surface réfringente ou
réfractante (), se propage
dans un autre milieu
différent.
Chap. 2 - 13

b- Lois de réfraction
() AI : rayon incident
Au n2 I A’: rayon réfracté
1
I: : point d’incidence
(N) i N (N) : Normale à () en I
I r
n1 u2 A’ i : angle d’incidence
r : angle de réfraction
Chap. 2 - 14

• 1 loi
ère

On a :
u2=(aN+n1u1)/n2
Rayon incident (AI), rayon
réfracté (IA’) et normale (N)
sont coplanaires.
Chap. 2 - 15

• 2 loi
ème

n2u2-n1u1=aN 
N(n2u2-n1u1)=NaN =0 

 n2Nu2= n1Nu1
Ou : n2sin(r) = n1sin(i)
Chap. 2 - 16

2.4- Réfraction limite et


réflexion totale
• Lorsque n1  n2 (i  r) :
/2
n2
(N) i :

r
n1 rmax
()
Chap. 2 - 17

 i[0, /2[ : il y a toujours


réfraction.
Si i=/2  r = rmax=sin (n1/n2) :
-1

angle maximal de réfraction.


Chap. 2 - 18

• Lorsque n1  n2 (i  r) :

()
 n2
(N) i :

r
n1 /2
Chap. 2 - 20

Angle critique d’incidence () :


Si r =/2 : i =  
 =sin (n
-1
2/n 1)

*Si i[0, [ : il y a réfraction.


*Si i  ], /2[ : il y a réflexion
totale ; le dioptre  miroir.
Chap. 2 - 21

2.5- Applications
• Prismes à réflexion totale
Chap. 2 - 22

• Arc-en-ciel

indice environnement >


indice de la goutte d’eau
Chap. 3 - 1

Chap. 3 :
Généralités sur
les systèmes
optiques
Chap. 3 - 2

1- Systèmes optiques
1.1- Définition d'un système optique
Un système ou instrument optique est
en général un ensemble de milieux
réfringents, transparents, homogènes et
isotropes ou opaques séparés par des
surfaces réfringentes (dioptres) ou des
surfaces réfléchissantes (miroirs) dont
les formes sont simples.
Chap. 3 - 3

Exemples : réflecteur parabolique,


surface de séparation air-eau
(piscine) …
On distingue :
- systèmes dioptriques (dioptres) ;
- systèmes catoptriques (miroirs) ;
- systèmes catadioptriques
(dioptres et miroirs).
Chap. 3 - 4

• Système plan :
Système optique simple
comportant une seule surface
réfringente ou réfractante
(dioptre) ou réfléchissante
(miroir) de forme plane.
Exemples : miroir plan, dioptre
plan.
Chap. 3 - 5

• Système optique centré


Un système centré est un système
optique formé par une succession
de surfaces réfringentes ou
réfléchissantes séparant des
milieux transparents tels que
l’ensemble présente un axe de
symétrie de révolution (axe optique).
Exemples : miroir sphérique, dioptre
sphérique, lentille.
Chap. 3 - 6

1.2- Rôle des systèmes optiques


Former des représentations appelées
images (A’) à Lumière
partir de points (S)
lumineux appelés A A’
objets (A).
Le point A' est
l'image du point objet A à travers le
système (S) : A et A' sont dits
conjugués.
2- Caractères réel et virtuel
Chap. 3 - 7

des points objet et image


• Objet (Ao) réel Lumière
(S)
et image (Ai) Ao Ai
réelle

• Objet réel (Ao)


Lumière
(S)
et image (Ai) Ao Ai
virtuelle
Chap. 3 - 8

• Objet (Ao) virtuel (S)


et image (Ai) Lumière Ai
réelle Ao

Ai
• Objet (Ao) virtuel
et image (Ai) Lumière
Ao
virtuelle (S)
Chap. 3 - 9

3- Notions de stigmatisme des


systèmes optiques
3.1- Stigmatisme rigoureux
Tous les rayons
issus du point
A (objet) émergent
du système (S) en
passent tous par un point
A’(image).
Chap. 3 - 10
3.2- Stigmatisme approché
Le système
optique (S)
est approxima-
tivement stigmatique pour les
points objet Ao et image Ai lorsque
les rayons lumineux issus du point
objet Ao émergent en passant
pratiquement par le point image Ai.
Chap. 3 - 11

3.3- Approximation de Gauss des


systèmes optiques
Elle permet d’être dans les
conditions de stigmatisme approché.
- L’objet doit être plan, de petites
dimensions et perpendiculaire à l’axe
optique.
- Les rayons issus de l’objet doivent
être presque parallèles à l’axe
optique (rayons para axiaux).
Chap. 4 - 1

Chap. 4 :
Systèmes optiques
à faces planes
Chap. 4 - 2

1- Miroir plan (M)


1.1- Définition du miroir plan et
Représentation
Surface plane
capable de
réfléchir la quasi
totalité de la lumière incidente.
Chap. 4 - 3

1.2- Image d'un point objet


SA’ = - SA
Objet réel (A) et (M)
image virtuelle A (A’)A’
sont symétriques i
S
par rapport (N)
r=i I
au miroir (M),
 le point d’incidence (I).
Chap. 4 - 4

1.3- Déplacement d'une image


par déplacement d'un miroir
plan (M) : voir support cours (sc)
Translation du miroir
A1’A2’ = 2S1S2 = 2d
Si (M) se déplace
de d l’image A’ de
l’objet A se
déplace de 2d.
2- Dioptre plan (D)
Chap. 4 - 5

2.1- Définition du dioptre plan et


représentation
Surface plane
capable
de réfracter
la quasi
totalité
la lumière
incidente.
Chap. 4 - 6
2.2- Stigmatisme approché (conditions de
Gauss) et relation de Descartes (voir sc)
On a :
n IS/IA=n’ IS/IA’  n/IA=n’/IA’
Pour de faibles angles d'incidence et de
réfraction (I S) :
IA  SA = - SA et IA’  SA’ = - SA’
On a la relation de Descartes :
SA/n = SA’/n’
NB : A et A’ sont dans le même milieu et
donc de natures opposées.
Chap. 4 - 7

2.3- Image d’un point objet


dans les conditions de stigmatisme
approché (voir sc)
Chap. 4 - 8

2.4- Déplacement apparent de l’objet (AA’)


dans les conditions de stigmatisme
approché (voir sc)
AA’ = SA’ – SA = (n’/n -1)SA
Application
Chap. 4 - 9

3- Lames à faces parallèles (voir sc)

4- Prisme (voir sc)


Chap. 5 - 1

Chap. 5 :
Systèmes optiques
simples à faces
sphériques
Chap. 5 - 2

1- Miroirs sphériques
1.1- Définition
Surface sphérique
réfléchissante.
C : son centre ;
S : son sommet ;
(CS) : son axe optique ;
SC : son rayon (de courbure) avec
S comme origine.
Chap. 5 - 3

1.2- Types de miroir sphérique


Miroir concave
SC < 0

Miroir convexe
SC > 0
Chap. 5 - 4

Miroir concave Miroir convexe


Chap. 5 - 5

1.3- Stigmatisme du miroir


sphérique
a- Conditions de stigmatisme (voir sc)
1/CA+1/CA’=
2cos/CS
ou
z’=z/[2zcos()-]
avec z=CA ; z’=CA’ et =CS
Chap. 5 - 6

b- Stigmatisme approché (voir sc)


Pour des angles d’incidence (et de
réflexion) petits, les rayons incidents
(et réfléchis) sont pratiquement
parallèles à l’axe optique (rayons
paraxiaux).
Si  est petit, cos1 
z’=z/(2z–ρ) ;  ou I
avec z=CA ; z’=CA’ et =CS
Chap. 5 - 7

c- Représentations des miroirs


sphériques dans les conditions
du stigmatisme approché

C C

Miroir concave Miroir convexe


Chap. 5 - 8

1.4- Relations de Descartes du


miroir sphérique (dans les
Conditions de Gauss)
Chap. 5 - 9
Elles sont déduites de la relation
des conditions de stigmatisme
( petit, cos1)
• Avec C origine
1/CA+1/CA’=2/CS
• Avec S origine
1/SA+1/SA’=2/SC
Chap. 5 - 10
1.5- Foyers principaux, distances
focales du miroir sphérique
a- Foyers objet (F ) et image F’
principaux
• Foyer objet principal (F)
SF=SC/2
• Foyer image principal (F’)
SF’=SC/2
NB : Un seul foyer principal (F=F’) situé
au milieu de [SC].
Chap. 5 - 11

Foyers principaux du miroir


concave

F : foyer F’ : foyer
objet principal image principal
Chap. 5 - 12

b- Distances focales objet (f )


et image (f’)
f’=f=SF=SF’=SC/2
NB : Le miroir sphérique
possède une seule distance
focale (f = f’).
f < 0 : miroir concave ;
f > 0 : miroir convexe.
Chap. 5 - 13

1.6- Vergence du miroir sphérique (v)


v=-n/f=-n/SF =-2n/SC
NB: V>0 : miroir concave (convergent) ;
V<0 : miroir convexe (divergent).
La vergence (v) s’exprime en m-1 ou
dioptrie ().
1.7- Grandissements Chap. 5 - 14

B
A’ C’ 
A C 
B’

a- Grandissement transversal (gt)


gt=A’B’/AB=CA’/CA =-SA’/SA
b- Grandissement longitudinal (gl)
gl =A’C’/AC=-gt2
c- Grandissement angulaire (ga)
g =/=-g =SA’/SA
Chap. 5 - 15

1.8- Cas du miroir plan (afocal)


(voir sc)
Miroir plan  miroir sphérique de
rayon SC . Sa vergence = 0.
a- Relations de conjugaison
• Relation de Descartes
SC   SA’ = - SA
Chap. 5 - 16
• Grandissement transversal
gt = 1
NB : L'image d’un objet a la même hauteur
que celui-ci et n'est pas renversée.
b- Foyers objet (F) et image (F’)
Foyers objet et
image sont
à l'infini :
le miroir plan
est afocal.
Chap. 5 - 17

1.9 - Exemples de construction


d'image (voir sc)

A’
B’

Miroir concave Miroir convexe


Chap. 5 - 18

2- Dioptres sphériques
2.1- Définition
Surface sphérique
réfringente ou
réfractante.
2.2- Différents types
de dioptres sphériques
Le dioptre est soit convergent ou
divergent (pour SC > 0 ou SC < 0).
Chap. 5 - 19

2.3- Invariant fondamental du


dioptre sphérique
n. CA/IA = n’.CA’/IA’
NB : n.CA/IA est invariant.
Chap. 5 - 20

2.4- Stigmatisme approché du dioptre


sphérique et relation de Descartes
(dans les conditions de l’approximation
de Gauss)
De l’invariant fondamental, si I
pratiquement confondu à S 
n. CA/SA = n’.CA’/SA’
ou
n/SA-n’/SA’=(n-n’)/SC
Chap. 5 - 21

2.5- Foyers objet et image principaux


• Foyer objet principal (F)
SF=[n/(n–n’)]SC

• Foyer image principal (F’)


SF’=-[n’/(n–n’)]SC
Chap. 5 - 22

2.6- Distances focales objet (f ) et


image (f’)
f=SF=[n/(n–n’)]SC
f’=SF’=-[n’/(n–n’)]SC
Remarques :
f+f’=SC
f/f’=-n/n’
Chap. 5 - 23

2.7- Grandissement transversal


gt=A’B’/AB=CA’/CA=(n/n’)SA’/SA

2.8- Vergence d'un dioptre sphérique


v=(n’-n)/SC
Chap. 5 - 24

2.10- Cas du dioptre plan (afocal) (voir sc)


Dioptre plan  dioptre sphérique de
rayon SC  . Sa vergence = 0.
a- Relation de Descartes
n/SA=n’/SA’ ou n/CA’=n’/CA
A et A’ sont distants
d'une distance égale à :
A’A=(1-n’/n).SA
Chap. 5 - 25

b- Grandissements transversal
gt=1
2.10- Exemples de construction
d'image (voir sc)

A A’
A
B’
Chap. 6 - 1

Chap. 6 :
Lentilles
Chap. 6 - 2
1- Définition d’une lentille
Une lentille est un milieu
transparent, homogène et isotrope
limité par 2 dioptres sphériques (D1,
D2) ou un dioptre sphérique et un
dioptre plan.
S1 et S2 : sommets
C1 et C2 : centres
e : épaisseur
(S1, S2) : axe optique
Chap. 6 - 3

2- Différents types de lentilles épaisses


(voir sc)
• Lentilles épaisses à bords minces
(lentilles convergentes : v > 0)

Lentille Ménisque Lentille


biconvexe à bords minces plan-convexe
S1C1>0, S2C2<0 S1C1>0, S2C2>0 S1C1>0, S2C2
(v10, v20) (v10, v20) (v10, v2=0)
Chap. 6 - 4

• Lentilles épaisses à bords épais


(lentilles divergentes : v < 0)

Lentille Ménisque Lentille


biconcave à bords épais plan-concave
S1C1<0, S2C2>0 S1C1>0, S2C2>0 S1C1, S2C2>0
(v10, v20) (v10, v20) (v1=0, v20)
Chap. 6 - 5

3- Centre optique d’une lentille (voir sc)


Le centre optique (S) d’une lentille est
le point situé sur l’axe optique, entre
les 2 sommets S1 et S2 des dioptres (D1 et
D2), tel que tout rayon lumineux (A1I1)
passant par ce point émerge
parallèlement au rayon incident (A2I2).
A1
n (D2)
I1
S
C2 S1 S2 C1
(D1) I2
A2
Chap. 6 - 6

4- Vergence d’une lentille épaisse


(plongée dans l’air)
v = v1+ v2 – exv1xv2/n
avec les vergences respectives des
dioptres D1 et D2 :
v1 = (n-1)/S1C1 et v2 = (1-n)/S2C2
Chap. 6 - 7
5- Marche de rayons lumineux à travers
une lentille (plongée dans l’air) (voir sc)

I1
I2

A1 C2 S1 S2 C1 A2 Ai
n
(D1) (D2)

- (D1) donne de l’objet A1, une image Ai ;


Ai est objet pour (D2).
- (D2) donne de Ai, l’image définitive A2.
6- Lentilles minces (S1=S2=S)
Chap. 6 - 8

6.1- Approximations (03 conditions)


1) e  S1C1
2) e  S2C2
3) e S1C1-S2C2
6.2- Représentations des lentilles minces

Lentille mince Lentille mince


convergente divergente
Chap. 6 - 9
6.3- Relation de Descartes
1/SA2–1/SA1= (1 - n).(1/SC2–1/SC1)
6.4- Grandissement transversal
gt=SA2/SA1
6.5- Foyers principaux et distances focales
• Foyer objet principal (F1) et distance
focale objet (f1)
1/SF1=1/f1= -(1-n).(1/SC2–1/SC1)
Chap. 6 - 10

• Foyer image principal (F2) et distance


focale image (f2)
1/SF2=1/f2=(1-n).(1/SC2–1/SC1)
Remarque : f1 = - f2
6.6- Vergence d’une lentille mince
v=v1+v2=(n-1)(1/SC1-1/SC2)
= 1/f2 = -1/f1
Chap. 6 - 11

6.7- Exemples de construction


d'image (voir sc)

F2
A F1 S
A F2 A’ S F1
B’
Chap. 6 - 12
6.8- Associations de lentilles minces
(voir sc)
• Doublet accolé
1/f’a=1/f’1+1/f’2
F1 F2 F’2 F’1
• Doublet non accolé
F2 F’1
f’na=f’1f’2/(f’1+f’2-d)
F1 d F’2
Chap. 7 - 1

Chap. 7 :
Instruments
d’optique
1- Grandeurs caractéristiques des Chap. 7 - 2

instruments d’optique (voir sc)


1.1- Grossissement (g)

g = ’/
 : diamètre angulaire sous lequel est l’objet
AB est vu à l’œil nu ;
’ : diamètre angulaire sous lequel est vue
l’image A’B’ d’un objet AB par l’instrument .
• Grossissement commercial (go) Chap. 7 - 3

go = ’o/o
o : diamètre angulaire de AB placé au
punctum proximum ;
’o : diamètre
angulaire de A’B’
(à l’infini) donnée
par l’instrument
optique dont AB est au foyer objet F placé
au punctum proximum.
NB : g et go sont sans dimension (unité)
bien que les diamètres soient en radians.
Chap. 7 - 4
1.2- Puissance (P)
P = ’/AB
’ : diamètre angulaire apparent de
l’image A’B’ ;
AB : taille (hauteur) de l’objet AB.
P s’exprime en dioptries () avec AB en
mètres et  en radians.
Chap. 7 - 5

1.3- Pouvoir de résolution ()


Il représente la plus petite distance entre 2
points (objets) que l’instrument permet de
distinguer l’un de l’autre.
 = a/d
a : distance des 2 objets ;
d : distance minimale distinguée des 2
objets par l’instrument.
 est sans unité.
Chap. 7 - 6

1.4- Champ ()


Il défini par l’angle
maximal sous lequel
on peut voir l’image
à travers l’instrument.
Il est limité par la pupille de sortie de
l’instrument.
tg  = r/OP
r : diamètre de cette pupille de l’instrument;
OP : distance œil-pupille.
Chap. 7 - 7
2- L’œil (voir sc)
2.1- Schéma de l’œil
Chap. 7 - 8

2.2- Schéma optique simplifié de l’œil


(E)
(L)
axe optique

• Cristallin  lentille convergente (L) ;


• Rétine  écran (E) : recueille
l’image.
Chap. 7 - 9

2.3- Accommodation de l’œil normal (œil


emmétrope)
- Quand un objet A est très éloigné de l’œil
(ou est à l’infini): son image A’ se forme au
foyer image F’ sur la rétine. Dans ce cas,
l’œil est au repos (pas de fatigue visuelle).
A (L) (E)
(à l’infini)
A’
O F’
Chap. 7 - 10
- Quand A est proche (de l’œil) : si l’œil
restait au repos (ou n’accommodait pas),
A’ se formerait en arrière de la rétine ; elle
serait donc vue floue. Pour voir l’image A’
nette, le cristallin se déforme (sous l’effet
des muscles), sa distance focale change
alors de manière à ramener l’image sur la
rétine ; on dit que l’œil accommode.
(L) (E) (L) (E)
A A
F’ F’
O O A’
A’
Chap. 7 - 11

Depuis le punctum remotum P.R. (point R),


l’accommodation de l’œil se poursuit
jusqu’au punctum proximum P.P. (point P)
où l’œil ne peut plus former l’image (nette)
sur la rétine.

R P
Chap. 7 - 12

En résumé :
L’œil normal voit nettement des
objets depuis un punctum remotum
(R) qui est à l’infini jusqu’à un
punctum proximum (P).
La distance P.P.-œil (O) est la
distance minimale de vision
distincte (dm).
dm = OP  25 cm
Chap. 7 - 13
2.4- Défauts de l’œil (voir sc)
(œil amétrope) et corrections
a- Myopie

b- Hypermétropie
3- La loupe (voir sc) Chap. 7 - 14

Elle permet d’obtenir des images nettes


d’objets rapprochés.
Elle est une lentille convergente de petite
distance focale (2 à 5 cm) qui donne une
image virtuelle, droite et agrandie.
Si l’objet est placé dans le plan focal objet ;
l’image se forme alors à l’infini et l’œil
normal l’observe sans accommoder.
Chap. 7 - 14
4- Le microscope (voir sc)
4.1- Schéma optique simplifié
Il est constitué de 2 lentilles convergentes
(doublet non accolé) :
- l’objectif (proche de l’objet) et
- l’oculaire (proche de l’œil).
(objectif) (oculaire)

axe optique
Chap. 7 - 15
4.2- Formation d’image
• A1B1 image de AB à travers l’objectif non
situé au foyer objet (F2) de l’oculaire
Chap. 7 - 16

• A1B1 image de AB à travers l’objectif situé


au foyer objet (F2) de l’oculaire
Fin

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