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VIBRATION ET CALCUL
DES
STRUCTURES
T. BEDA
Vibration – Calcul des structures
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Vibration – Calcul des structures
SOMMAIRE
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Vibration – Calcul des structures
PARTIE I : VIBRATION
DES STRUCTURES
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Vibration – Calcul des structures
1.1. Traction-compression
1.1.1. Mouvement libre
Soit le système, supposé dans un plan
vertical, illustré ci-contre : Système masse -
k c
ressort - amortisseur.
m x
• x ≡ x(t) est le déplacement de la masse m à F
partir de la position d’équilibre déterminée
par l’action de la pesanteur.
• k est la raideur produisant sur la masse une force −k.x
• c est un coefficient d’amortissement visqueux produisant une force −c.x&
• F ≡ F(t) est une force extérieure agissant sur la masse.
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En mouvement libre F (t ) ≡ 0 , on a :
k
Posons ωn2 = (6)
m
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Vibration – Calcul des structures
(
x = e−αωnt A1e jωn ( 1−α 2 ) t
+ A2e− jωn ( 1−α 2 ) t
)
Qu’on peut mettre sous forme :
(
x = Ae−αωnt sin ωn ( 1 − α 2 )t + φ )
x = Ae −αωnt sin (ω t + φ )
ω = ωn 1 − α 2 (10)
ω est la pulsation de résonance du système amorti. Les constantes A et φ sont déterminées
par les conditions initiales.
On peut obtenir expérimentalement α à partir du décrément logarithmique δ :
(logarithme de deux amplitudes maximales successives)
xp
δ = Log
x p +1
− αω n t p
e
δ ≈ Log − αω n ( t p + T )
e
2π
T= : période
ω
δ ≈ Loge−αω T n
(11)
αωn 2π αωn 2π
δ = αωnT = =
ω ωn 1 − α 2
2πα
δ = (12)
1−α 2
xp
Log = qαωnT
x p+q
xp
Log = 2πα q
x p+q
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1 xp
⇒ α= ln (14)
2π q x p+q
2ecas : α = 1 (cas qui ne se rencontre jamais en systèmes mécaniques)
1−α 2 )t 1−α 2 )t
x = A1e −αωnt +ωn ( + A2 e−αωnt −ωn ( (16)
Dans les trois cas, la réponse tend vers 0 (zéro) lorsque le temps t est important. Ceci
justifie l’abandon de la solution transitoire en régime permanent.
x
x0
α >1
•
t =0 x = X0 x=0
α =1
α <1
1.1.2. Mouvement libre
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Vibration – Calcul des structures
( )
X k − mΩ 2 sin ( Ω t − Φ ) + cΩ X cos ( Ω t − Φ ) = F sin Ω t
Après développement,
[cΩ cos Φ − (k − mΩ )sin Φ]X cos Ωt + [X (k − mΩ )cos Φ + cΩX sin Φ − F ]sin Ωt = 0
2 2
• Si Ω <
k
m
= ωn ( k − mΩ 2 > 0 )
cos Φ > 0 ⎫ π
⎬ ⇒ 0 <Φ <
sin Φ > 0 ⎭ 2
k
• Si Ω >
m
cosΦ < 0 ⎫ π
⎬ ⇒ <Φ < π
sin Φ > 0 ⎭ 2
π
0 <Φ < , on peut définir la tangente, de la relation (19), on tire :
2
Ω
2α
cΩ ωn
tgΦ = = Où c = 2mαωn (21)
k − mΩ 2 ⎛Ω ⎞
2
1 − ⎜⎜ ⎟⎟
⎝ ωn ⎠
En utilisant cos 2 Φ + sin 2 Φ = 1 , on trouve :
F X st
X= = (22)
( )
2 2
k − mΩ 2 + c 2 Ω 2 ⎛ ⎛ Ω ⎞2 ⎞ ⎛ Ω ⎞
2
⎜1− ⎜ ⎟ ⎟ + ⎜ 2α ⎟
⎜ ⎝ ωn ⎠ ⎟ ⎝ ω n ⎠
⎝ ⎠
F F
Avec X st = (st ≡ statique, stationnaire) ; ne dépend pas de t.
k k
Ω
L’amplitude X est maximum pour : = 1 − 2α 2 (Résonance d’amplitude)
ωn
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X st
Sa valeur est : X= (23)
2α 1 − α 2
1 − 2α 2
Et le déphasage relatif : tgϕ = (24)
α
1
(Si α > , le maximum d’amplitude a lieu pour Ω = 0)
2
Ω π X st
Si = 1 , tg φ devient infini ⇒ φ= ; X= (Résonance de phase)
ωn 2 2α
Pour les systèmes réels, très souvent α < 0,1 donc α << 1. La résonance de phase et la
résonance d’amplitude sont pratiquement confondues. A la résonance, les forces dans les
éléments du système peuvent être très importantes si l’amortissement est faible.
X xt F F
Exemple : dans le ressort, Fr = kX = k = , peut être très grand si 2α est petit.
2α 2α 2α
Coefficient de surtension
F /k FQ / k
X= =
[1 − (Ω / ω n ) + (2αΩ / ω n ) 2 ]1/ 2
2
(1 − y 2 ) 2 Q 2 + y 2
Ω 1
Avec y = et Q = .
ωn 2α
Pour y = 1, c'est-à-dire
Ω = ω n , on a :
F
X = Q = QX xt
k
A la fréquence de résonance,
l’amplitude de la vibration forcée
est Q fois celle de l’excitation
(fréquence de résonance du
système non amorti : ωn). Q est
appelé coefficient ou facteur de
surtension.
Bande passante
L’énergie dissipée par cycle est :
E = π .c.Ω .X 2
2π
Ω
⎛ 2Ωπ ⎞
dx ⎜ dx ⎟
E= ∫ cx& dt dt ⎜ ≡ ∫ F ( t ) dt dt ⎟
0 ⎜ 0 ⎟
⎝ ⎠
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Vibration – Calcul des structures
c Ω cos ϕ cΩ F2
Or F sin ϕ = F= =cΩ X
k −mΩ2 X ⎡( k − m Ω 2 )2 + c 2 Ω 2 ⎤
⎣ ⎦
La largeur de la bande est l’intervalle de fréquence N1, N2 situé autour de la résonance tel
que le carré de l’amplitude de la
réponse pour les fréquences N1, N2 soit
égal au carré de l’amplitude de la
réponse à la fréquence de résonance
divisé par deux :
Q
X ( Ω1 ) = X ( Ω 2 ) = X st
2
1 X st
X (Ω1 ) = X (Ω 2 ) =
2 2α
Xr ⎛ X st
= ⎜ Xr = =Q
2 ⎝ 2α
Ω1 et Ω2 vérifient donc l’équation suivante :
1 1
= (26)
2α 2 ⎛ ⎛Ω ⎞ 2 ⎞22
⎛ 2α Ω ⎞
⎜1+ ⎜ ⎟ ⎟ +⎜ ⎟
⎜ ⎝ ωn ⎠ ⎟ ⎝ ωn ⎠
⎝ ⎠
4 2
⎛Ω ⎞ ⎛Ω ⎞
⎜ ⎟ + ( 4α − 2 ) ⎜ ⎟ + 1 − 8α = 0
2 2
(27)
ω
⎝ n⎠ ω
⎝ n⎠
⎝ ωn ⎠
= 1 − 2α 2 ± 2α 1 + α 2
2
⎛Ω ⎞
α étant supposé petit : ⎜⎜ ⎟⎟ ≈ 1 ± 2 α
⎝ ωn ⎠
2 2
⎛ Ω 2 ⎞ ⎛ Ω1 ⎞
D’où ⎜ ⎟ −⎜ ⎟ = 4α (28)
⎝ ωn ⎠ ⎝ ωn ⎠
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Ω2 − Ω1 Ω2 + Ω1 ⎧⎪Ω = ωn 1 + 2α
⇒ ⎨ 2 ⇒ Ω1 + Ω2 ≈ 2ωn
ωn ωn ⎪⎩ Ω1 = ωn 1 − 2α
ΔΩ 2ωn ΔΩ
(= 4α ) ⇒ = 2α
ωn ωn ωn
ΔΩ ΔN ΔN 1
Or = ⇒ = (29)
ωn N N Q
X ( Ω1 ) X ( Ω2 )
20 Log10 = 20 Log10 = − 3 dB (30)
Xr Xr
2 T
b p = ∫ F (t ) sin pΩt dt p = 1,2,....
T 0
π 2π 4.π
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Vibration – Calcul des structures
∞
Fo 2Fo sin pΩ t
F( t ) =
2
+
π
∑ p
(31)
p =1,3,..
F0 F0 ∞
sin pΩt
mx&& + kx = +
2 π
∑
p =1,3,... p
Résonance pour :
k − m ( pΩ ) 2 = 0
C’est à dire
k
ωn = = Ω , 3Ω , 5Ω , ....
m
df
L( ) = − f ( 0 ) + pF( p )
dt
(34)
d2 f 2
L( ) = − f '( 0 ) + pf ( 0 ) + P F( p )
dt 2
• Transformée d’un produit de convolution de deux fonctions est égale au
produit des transformées de ces fonctions.
t
X ( t ) = ∫ f1( τ ) f 2 ( t − τ )dτ = f1 * f 2
C’est –à –dire si : 0
(35)
L( X ( t )) = X ( p ) = L( f1 ).L( f 2 ) = F1( p ).F2 ( p )
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k L( x) = k X ( p)
L ( F (t )) = F ( p )
•
(m p 2 + c p + k ) X ( p) − (m p + c) x(0) − m x(0) = F ( p)
•
m ( p 2 + 2α ω n p + ω n2 ) X ( p ) − m( p + 2α ω n ) x (0) − m x (0) = F ( p )
c = 2mα ωn
•
F ( p) ( p + 2α ω n ) x(0) x ( 0)
⇒ X ( p) = + 2 + 2
m( p + 2α ω n p + ω n ) p + 2α ω n p + ω n p + 2α ω n p + ω n2
2 2 2
Les deux derniers termes ont des fonctions originales connues (Voir tableau de
Laplace)
Pour le premier terme, l’original est donné par calcul (Théorique de Borel). D’où
•
1
t
⎛ α ⎞ x(0) −αω nt
mω ∫0
x(t ) = F (τ ) e −αω n ( t −τ )
sin ω (t − τ ) d τ + x ( 0 ) e −αω n t
⎜ cos ω t + sin ω t ⎟+ e sin ω t
⎜ ⎟ ω
⎝ 1−α 2
⎠
•
Avec ω = ωn 1 − α 2 , où les termes faisant intervenir x(t) et x( 0 ) correspondent au
régime transitoire. En régime permanent, on a pour un système non amorti:
t
1
x( t ) = ∫ F( τ )e−αωn ( t −τ ) sin ω( t − τ )dτ (36)
mω 0
Pour un système non amorti ( c ≅ 0 ) :
t
1
mω 0∫
x( t ) = F( τ ) sin ω( t − τ )dτ (37)
1.1.6. Amortissement
Les systèmes réels sont rarement amortis par un amortissement visqueux (Force
•
d’amortissement proportionnel à la vitesse x ). Les amortissements les plus courants sont
l’amortissement structural et l’amortissement par frottement (ou de coulomb).
L’amortissement par frottement est très difficile à préciser car il dépend de beaucoup
de paramètres (Surface de contact, état de surface…).
L’amortissement structural est une caractéristique du matériau et dépend de la
température et des fréquences d’excitation.
En excitation harmonique, on a observé que l’énergie dissipée par cycle dans le cas de
l’amortissement structural pouvait dans une gamme limité de fréquence et de température,
se mettre sous la forme : E = a X 2 a constante et X amplitude de la réponse.
D’où : aX 2 = πceq ΩX 2
a
⇒ c eq =
; ceq ≡ ceq ( Ω ) (39)
πΩ
Le comportement d’un système masse ressort amorti structuralement et soumis a une
a
force FcosΩt est donné par : m&x& + x& + kx = F cos Ωt
πΩ
a jΩ t
m &z& + z& + kz = Fe (40)
πΩ
Ainsi x = Pr ( z ) partie réelle de z.
z = Ze jΩt
a
(Z complexe) ⇒ ( k − mΩ 2 )Z + j Z=F (41)
π
⇒ − mΩ 2 Z + k (1 + jη )Z = F
F cosΩt a
Avec η= le facteur d’amortissement structural et
kπ
x m k ∗ = k (1 + jη ) la raideur complexe (schéma équivalent).
k(1+jη)
F
Z=
k − mΩ 2 + jkη
Soit, Z = Z e − jΦ
F
Z =
On a : (k − mΩ 2 ) 2 + k 2η 2
kη k _ mΩ 2
sin Φ = ; cos Φ =
( k − mΩ 2 ) 2 + k 2η 2 (k − mΩ 2 ) 2 + k 2η 2
Comme x = Pr ( Ze jΩt )
F
x (t ) = cos(Ωt − Φ )
(k − mΩ 2 ) 2 + k 2η 2
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ηk
tgΦ = 0 pΦ pπ
k − mΩ 2
η
tgΦ = 2
(43)
⎛Ω ⎞
1−⎜ ⎟
⎝ ωn ⎠
Largeur de bande : Ω1 , Ω 2
L’énergie dissipée à la résonance est proportionnelle au carré de l’amplitude: E = aX 2 .
X xt
x= ;
2
⎛ ⎛Ω ⎞
2
⎞
⎜1 − ⎜ ⎟⎟ ⎟ +η 2
⎜ ⎜⎝ ω n ⎠ ⎟
⎝ ⎠
Ω X st X st2
Résonance =1 ⇒ Xr = ; E=a
ωn η η2
X st2
D’où pour Ω1 et Ω 2 : E=a = aX 2 (Ω1 ) = aX 2 (Ω 2 )
2η 2
X st
X ( Ω1 ) = X ( Ω 2 ) = (44)
η 2
Ainsi Ω1 et Ω 2 vérifient :
1 1
= (45)
η 2 ⎛ ⎛Ω ⎞ 2 ⎞2
⎜1− ⎜ ⎟ ⎟ +η
2
⎜ ⎝ ωn ⎠ ⎟
⎝ ⎠
On a les solutions :
2 2
⎛ Ω1 ⎞ ⎛ Ω2 ⎞
⎜ ⎟ = 1 −η ⎜ ⎟ = 1 +η (46)
⎝ ωn ⎠ ⎝ ωn ⎠
Ω − Ω1 ΔΩ Δ N 1
Si η est faible, η= 2 = = = (47)
ωn Ω N Q
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Vibration – Calcul des structures
ΔN
⇒ η= (48)
N
Exemples d’application
Vibrographe
d 2 ( x + x0 ) dx
m 2
+r + kx = 0
dt dt
d 2x dx d 2 x0
m + r + kx = − m
dt 2 dt dt 2
d 2x dx
Si le mouvement à enregistrer est x0 = X0 cosΩt : m 2
+ r + kx = mΩ 2 X 0 cos Ωt
dt dt
Equation réduite : X ( − mΩ 2 + jr Ω + k ) = mΩ 2 X 0
X y 2Q
Solution : = ;
X 0 (1 − y 2 ) Q + jy
On doit utiliser un système amorti tel que Q ≈ 1 pour concilier les deux conditions :
y >> 1 et y >> 1 / Q
X 16
Exemple : y = 4 et Q = 1, on a : = = 1.03 . Soit une reproduction de X0 à
X0 225 + 14
mieux de 3% près. (Ceci suppose qu’évidemment que la masse de l’ensemble du
vibrographe ne perturbe pas le dispositif dont on étudie les vibrations).
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1.2. Torsion
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Vibration – Calcul des structures
ω
G
e
C
x
O
x est la flèche de l’arbre sous l’action de la force centrifuge, la masse de l’arbre est négligée
devant celle du disque, ainsi que l’accélération de la pesanteur devant l’accélération
centrifuge. La trace de l’axe de rotation dans le plan du disque est O.
L’arbre en flexion constitue une raideur k. Force centrifuge appliquée en G a pour intensité :
Fc = mω2 (x + e) (50)
Equilibre : − kx + mω 2 ( x + e ) = 0 (60)
2
⎛ω ⎞
⎜ ⎟
ω k
D’où : x=e ⎝ 0 ⎠ 2 avec ω02 = (61)
⎛ω ⎞ m
1− ⎜ ⎟
⎝ ω0 ⎠
- ω >> ω0, on tend vers x = - e, c’est-à-dire que G tend à se confondre avec O (le
centre de gravité vient sur l’axe de rotation, le système tend à s’équilibrer, mais il
faut avoir franchi sans dégâts, la vitesse critique).
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Vibration – Calcul des structures
F1 F2
k k k
m1 m2
x1 x2
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x1 = X 1e rt
Solutions recherchées sous forme :
x 2 = X 2 e rt
⎧⎪( m1r 2 + 2k )X 1 − kX 2 = 0
D’où : ⎨ (65)
2
⎪⎩( m2 r + 2k )X 2 − kX 1 = 0
m1r 2 + 2k −k
Avec Δ( r 2 ) = (67)
−k m2 r 2 + 2k
− k ( m1 + m2 ) ± k 2 ( m1 + m2 ) − 3k 2 m1m2
2
2
Solutions : r1,2 = (68)
m1m2
Exemple : m1 = 3m2 = 3m
k k
r12 = −0,4514 ; r22 = −2,215 ;
m m
k k
r1 = ± j0,6719 = ± jω1 r2 = ± j1,488 = ± jω2
m m
( ) XX
Δ ω12 1
( )
= Δ ω12 Φ 1 = 0 et ( ) XX
Δ ω 22 1
( )
= Δ ω 22 Φ 2 = 0
2 2
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Vibration – Calcul des structures
Normes :
On choisit diverses normes pour des systèmes simples :
− Prendre une composante du vecteur égale à l’unité ;
X1 1 X1 1
Φ1 = = ; Φ2 = =
X 2 0,6457 X 2 − 4,646
Propriété : orthogonalité
Les modes propres Φi sont orthogonaux par rapport aux matrices de masse et de
raideurs : Φ1t M Φ 2 = 0 et Φ1t K Φ 2 = 0 . Soient deux couples de solutions (ωi, Φi) et (ωj, Φj),
on a : les équations :
ωi2 M Φ i = K Φ i × t Φ j (69)
ω 2j M Φ j = K Φ j × t Φ i (70)
ω i2 MΦ i = KΦ i
Φ it KΦ i
D’où ω i2 . Φ ti MΦ i = Φ ti K Φ i ⇒ ω i2 =
1
424 3 124 3 Φ ti MΦ i
masses mod ales raideurs mod ales
vateur et non matrice valeur et non matrices
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Soient : F1 = F sin ( Ωt )
F2 = 0
D’où le système :
m1 &x&1 + 2kx1 − kx2 = F sin (Ωt )
(71)
m2 &x&2 + 2kx2 − kx1 = 0
Les solutions cherchées sous la forme :
En reportant (13) dans (12) et signifiant que ces équations doivent être vérifiées
quelque soit t :
⇒ B1 = B2 = 0 ( B1 et B2 ≠ 0 s' il y a amortissement )
F (2k − m2 Ω 2 )
A1 = (73)
(2k − m1Ω 2 )(2k − m2 Ω 2 ) − k 2
Fk
A2 = (74)
(2k − m1Ω )(2k − m2 Ω 2 ) − k 2
2
On déduit :
x1 ( t ) = A1 sin ( Ωt )
()
x2 ( t ) = A2 sin ( Ωt )
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q1 x1 X1
x = Φ1 Φ2 = Φq ; x= ; Φi =
q2 x2 X2
Ainsi on a :
MΦq&& + KΦq = F (t )
Φ t MΦq&& + Φ t KΦq = Φ t F (t )
X1 X 1'
et Φ1 = ; Φ2 =
X2 X 2'
Remarque :
X1 X 2 m1 0 X1 X 1' X1 X 2 m1 X 1 m1 X 1' Φ 1t MΦ 1 Φ 1t MΦ 2
= =
X 1' X 2' 0 m2 X 2 X 2' X 1' X 2' m2 X 2 m2 X 2' Φ t2 MΦ 1 Φ t2 MΦ 2
F sin(t )
Exemple : m1 = 3m2 = 3m et F (t ) =
0
x1 1 1 q1
x= =
x 2 0,6457 − 4,646 q 2
M&x& + Cx& + Kx = F (t )
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r1, 2 = −α 1 m jβ1 α1 f 0
r1, 2 = −α 2 m jβ 2 α2 f 0
x1 a la forme
x1 (t ) = e −α1t ( A1 cos(β1t ) + B1 sin(β1t )) + e −α 2t ( A2 cos(β 2 t ) + B2 sin(β 2 t ))
La méthode modale est alors utilisable comme dans le cas sans amortissement pour
découpler les équations différentielles.
Généralement C est quelconque.
F sinΩt
k
k k
m m
c
x1 x2
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Vibration – Calcul des structures
m x1 0 0 x&1 2k
0 && −k x1 F sin Ωt
+ + =
0 x2 0 c x&2 −k
m && 2k x 2 0
On obtient les
X1 courbes suivantes:
F /k a=10 Coefficient
d’amortissement : c = a km
a=1
• Amortissement
raisonnable (a=0.2) :
la réponse présente
a=0.1
deux résonances
Soit le système masse-ressort (m1, k1) suivant, soumis à une force F(t) = F
cos(Ωt).
k1 En régime permanent, on a :
F
m1 x x(t ) = cos(Ωt )
k1 − m1Ω 2
F
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k1
Si Ω = ω1 = , il y a résonance, théoriquement l’amplitude est infinie (ou
m1
pratiquement très grande).
On cherche à contrôler cette amplitude. Pour cela, on rajoute un second ensemble
masse-ressort (m2, k2).
F (k2 − m2 Ω2 )
x1 = X 1 cos(Ωt ) X1 =
( k1 + k2 − m1Ω2 )( k2 − m2Ω2 ) − k22
Méthode directe : ⇒
Fk2
x 2 = X 2 cos(Ωt ) X2 =
( k1 + k2 − m1Ω )( k2 − m2Ω2 ) − k22
2
k2 −F k2
Si Ω = ⇒ X 1 = 0 et X 2 = . Donc si Ω = , la masse m1 ne
m2 k2 m2
bouge plus.
Lorsque le premier système de (m1, k1) est soumis à une excitation de
k2
pulsation Ω , il suffit donc d’ajouter un second système (m2, k2) tel que Ω = .
m2
Dans la réalité, on a généralement :
k1
m1 x
k2 c
F
m2
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Vibration – Calcul des structures
k1 k2
Il y a un problème lorsque Ω = =
m1 m2
1. Il faut que l’étouffeur supporte sans problème la force F = −k 2 X 2
2. Ω doit être constante ou légèrement variable car la pulsation de
résonance du système est remplacé par 2 pulsations de résonance
k1
situées de part et d’autre de
m1
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Exemples d’application
Les
masselottes
mobiles dans
le disque
absorbent les
vibrations de
torsion de
l’arbre
Batteur de coiffe de liaison avec le moteur:
Masse battante sur un ressort en élastomère
Capable d’amortir l’effet des résonances de
la coiffe de liaison mécanique entre le
support moteur et la biellette GMP, les
batteurs de coiffe moteur permettent
d’annuler les effets néfastes de ces modes
de structure. Les coiffes sont aménagées
pour recevoir ces batteurs avec une
possibilité de réglage de la fréquence de
l’atténuation visée.
GMP : Groupe Moto-Propulseur (moteur+boite)
2.4. Torsion
2.4.1. Mise en équation
On considère un système de pendules de torsion couplés par raideur, sans
amortissement, figure ci-dessous.
d 2θ1
I1 + k1θ1 + k (θ1 − θ 2 ) = 0
dt 2
d 2θ 2
I2 + k2θ 2 + k (θ 2 − θ1 ) = 0
dt 2
d 2θ1
I1 + ( k1 + k ) θ1 = kθ 2
Soit : dt 2
d 2θ 2
I2 + ( k2 + k ) θ 2 = kθ1
dt 2
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Vibration – Calcul des structures
2.4.2. Solutions
k k
(ω2
1 − ω 2 ) φ1 =
I1
φ2 et (ω 2
2 − ω 2 ) φ2 =
I2
φ1
k2
(ω12 − ω 2 )(ω22 − ω 2 ) = I1 I 2
φ1 I1 2 k
= (ω1 − ω 2 ) =
φ2 k I 2 ( ω2 − ω 2 )
2
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Vibration – Calcul des structures
k k k k
m m … m
u1 u2 uN
L
Chaque ressort a pour longueur
N +1
⎛m ⎞ ⎛ 2 −1 ⎞ ⎛ u1 ⎞
⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⎜ m ⎟ ⎜ −1 2 −1 ⎟ ⎜ u2 ⎟
M = ⎜ . ⎟; K= ⎜ . . . ⎟; u=⎜ . ⎟
⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⎜ . ⎟ ⎜ . . .⎟ ⎜ . ⎟
⎜ ⎜u ⎟
⎝ m ⎟⎠ ⎜
⎝ − 1 2 ⎟⎠ ⎝ N⎠
⎛ X1 ⎞
⎜ ⎟
⎜ X2 ⎟
Solutions sous forme : u = ⎜ . ⎟ sin (ωt + ϕ ) = X sin (ωt + ϕ )
⎜ ⎟
⎜ . ⎟
⎜X ⎟
⎝ N⎠
Problème aux valeurs propres :
(−ω 2 M + K ) X = 0 = (M −1K − ω 2 I ) X
Equation aux valeurs propres :
det ( M −1 K − ω 2 I ) = 0
Solutions :
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T. BEDA
4k ⎛ pπ ⎞
ω p2 = sin 2 ⎜⎜ ⎟⎟ ; p = 1,...N
m ⎝ 2 ( N + 1) ⎠
jpπ
Le vecteur est de composantes : X jp = sin 2 ; j = 1,...N
( N + 1)
u j (x, t ) = ∑X jp sin(ωpt + α p )
N
D’où la solution :
p=1
Lorsque N → ∞ , on a :
L kL m ( N + 1)
→∞ ; → ES ; → ρS
N +1 N +1 L
Soit :
k pπ
ωp = 2 sin
m 2 ( N + 1)
L kL
pπ k
k N +1 pπ L N +1
ωp = 2 = = pπ L
m 2 ( N + 1) L 2 L ( N + 1) L4
m m ( N + 1)
N +1 L
E pπ
ωp =
ρ L
E pπ
Donc, lorsque N → ∞ , on a : ωp =
ρ L
k k k k
m m … m
u1 u2 uN
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Vibration – Calcul des structures
Remarque
∂τ 11
τ 11 + dτ 11 = τ 11 + dx
∂x
τ 11
: Contrainte sur la section droite S
∂S
S ( x + dx ) = S ( x ) + dx
∂x
Ф dV = Ф S dx
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T. BEDA
⎛ ∂τ 11 ⎞ ∂ 2u ∂ 2u
ϕ Sdx + ∫∫ −τ 11dA + ∫∫ τ + dx dA = dm = ρ Sdx
S + dS ⎜ 11 ∂x
⎟
∂t 2 ∂t 2
S
⎝ ⎠
⎛ ∂τ 11 ⎞ ∂ 2u
ϕ Sdx − τ 11S + ⎜τ 11 + dx ⎟ ( S + dS ) = ρ Sdx 2
⎝ ∂x ⎠ ∂t
∂τ 11 ∂ 2u
ϕ Sdx + τ 11dS + S dx = ρ Sdx 2
∂x ∂t
∂S ∂τ ∂ 2u
ϕ S + τ 11 + S 11 = ρ S 2
∂x ∂x ∂t
∂ ∂ 2u
ϕS + ( Sτ 11 ) = ρ S 2
∂x ∂t
∂u
La loi de Hooke : τ 11 = E
∂x
∂ ⎛ ∂u ⎞ ∂ 2u
D’où : ϕS + ⎜ ES ⎟ = ρ S
∂x ⎝ ∂x ⎠ ∂t 2
ϕ S 2 ∂ ⎛ ∂u ⎞ ∂ 2u E
+c ⎜ S ⎟ = S ; c2 = : vitesse de propagation
ρ ∂x ⎝ ∂x ⎠ ∂t 2 ρ
E
Contrainte τxx (≡ σxx) non nulle, autre τij = 0 ; G=
2 (1 −ν )
La loi de Hooke généralisée :
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Vibration – Calcul des structures
1 1
ε ij =
2G
(τ ij − δ ijτ hh ) + δ ijτ hh
E
1 +ν ν
ε ij = τ ij − δ ij Θ
E E
• Energie cinétique : T
2 2
1 ⎛ ∂u ⎞ ρS L ⎛ ∂u ⎞
T=
2 ∫V
ρ ⎜ ⎟ dV =
⎝ ∂t ⎠ 2 ∫
0 ⎜ ⎟ dx
⎝ ∂t ⎠
t1
I = ∫ (T − U ) dt
t0
L’énergie totale pour un déplacement virtuel δu est nulle : énergie interne + énergie
externe = 0, d’où :
t1
δ I = δ ∫ (T − U ) dt = 0
t0
S
Posons : F ( u&, u ') =
2
( ρu& 2 − Eu '2 )
t1 L
⎛ ∂F ∂F ⎞
δ I = ∫ ∫⎜ δ u& + δ u ' ⎟dxdt = 0
t0 0 ⎝
∂u& ∂u ' ⎠
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T. BEDA
∂u ∂ ∂u ∂
Rappel : δ u& = δ = δ u et δ u ' = δ = δu
∂t ∂t ∂x ∂x
Les hypothèses du principe variationnel : δ u ( t0 ) = δ u ( t1 ) = 0 et δ u& ( t0 ) = δ u& ( t1 ) = 0
t1 L L t1 t L
∂F ⎡ ∂F ⎤
1
∂ ⎛ ∂F ⎞
∫t ∫0 ∂u& δ udxdt
& = ∫0 ⎢⎣ ∂u& ⎥⎦
δ u dx − ∫t ∫0 ∂t ⎝⎜ ∂u& ⎠⎟ δ udxdt
0 t 0 0
t1 L t L t L
∂F 1
⎡ ∂F ⎤
1
∂ ⎛ ∂F ⎞
∫t ∫0 ∂u 'δ u ' dxdt = ∫t ⎢⎣ ∂u ' ⎥⎦ t∫ ∫0 ∂x ⎝⎜ ∂u ' ⎠⎟ δ udxdt
δ u dt −
0 0 0 0
L L
⎛ ∂u ⎞ ∂u
δ W = − ∫ σ Sδ ⎜ ⎟dx = − ∫ σ S (δ u )dx
0 ⎝ ∂x ⎠ 0
∂x
δ W = − [σ Sδ u ]0
L
t1
t 1 ⎡ ∂F L L t1
⎛ ⎞ ⎤ ⎛ ∂ ⎛ ∂F ⎞ ∂ ⎛ ∂F ⎞ ⎞
0 = ∫ ⎢⎜ −σ S ⎟ δu ⎥ dt − ∫ ∫ ⎜⎜ ⎜ ⎟+ ⎜ ⎟ ⎟ δu dx dt
⎣⎝ ∂u ' ⎠ ⎦0 ⎝ ∂t ⎝ ∂u& ⎠ ∂x ⎝ ∂u ' ⎠ ⎟⎠
t0 0 t0
• Equation du mouvement :
∂ 2u ∂ 2u E ∂ 2u ∂ 2u
ρS − ES =0 ⇒ =
∂t 2 ∂x 2 ρ ∂x 2 ∂t 2
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Vibration – Calcul des structures
∂ 2u ∂ 2u
⇒ c2 =
∂x 2 ∂t 2
L
⎡ ∂u ⎤
• Conditions aux limites : [δ u ]
L
= 0 ou ⎢σ = − E ⎥
∂x ⎦ 0
0
⎣
σ contrainte due aux forces extérieures
r r r
( λ + μ ) grad div u + μΔ 2u + F = 0
∂ ⎛ ∂u ∂w ⎞ ⎛ ∂ 2u ∂ 2u ∂ 2u ⎞ ∂ 2u
(λ + μ ) ⎜ + ⎟ + μ ⎜ 2 + + ⎟ − ρ =0 (*)
∂x ⎝ ∂x ∂z ⎠ ⎝ ∂x ∂y
2
∂z 2 ⎠ ∂t 2
∂ ⎛ ∂u ∂w ⎞
(λ + μ ) ⎜ + ⎟ + μ (0) = 0 (**)
∂x ⎝ ∂x ∂z ⎠
On obtient :
∂ 2u ∂2w ∂ ⎛ ∂u ∂w ⎞ ∂ 2u
( λ + 2μ ) 2 + λ +μ ⎜ + ⎟− ρ 2 = 0
∂x ∂x∂z ∂z ⎝ ∂z ∂x ⎠ ∂t
∂2w ∂ 2u ∂ ⎛ ∂u ∂w ⎞
( λ + 2μ ) + λ +μ ⎜ + ⎟=0
∂z 2
∂z∂x ∂x ⎝ ∂z ∂x ⎠
∂u ∂w ∂w λ ∂u
Or + = 2e13 = 0 . De (**) on tire : =− + C te
∂z ∂x ∂z λ + 2 μ ∂x
∂ 2u λ 2 ∂ 2u ∂ 2u
( λ + 2μ ) 2 − −ρ 2 =0 ⇒
∂x λ + 2 μ ∂x 2 ∂t
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T. BEDA
4 μ ( λ + μ ) ∂ 2u ∂ 2u
=ρ 2
2μ + λ ∂x 2 ∂t
Eν E
Rappel : λ = et μ= =G
(1 +ν )(1 − 2ν ) 2 (1 +ν )
E ∂ 2u ∂ 2u E
= ρ D’où la vitesse : c2 =
(1 −ν 2 ) ∂x 2 ∂t 2 ρ (1 −ν 2 )
∂u ∂u
v = −ν y et w = −ν z
∂x ∂x
En prenant en compte ces hypothèses dans l’énergie cinétique ( v& 2 et w& 2 ), par la méthode
variationnelle, on trouve comme équation de mouvement:
∂ 2u ∂ 4u ∂ 2u
E + ρν 2 2
r − ρ =0
∂x 2 ∂x 2 ∂t 2 ∂t 2
En tenant en plus compte de ces hypothèses dans l’énergie de déformation (σxy εxy et σxz
εxz), on trouve:
∂ 2u ∂ 4u 2 2 ∂ u
4
∂ 2u
E 2 + ρν r
2 2
− Gν r −ρ 2 =0
∂x ∂x 2 ∂t 2 ∂x 4 ∂t
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Vibration – Calcul des structures
∂C ∂ 2θ
−C +C + dx + ζ ex dx = J 2
∂x ∂t
Avec J = ∫∫ r 2 dm = ∫∫ r 2 ρ dsdx ; dm = ρ dv = ρ ds dx
∂θ
C = CT ; CT est la rigidité à la torsion.
∂x
On a :
CT = kG G est le module de Coulomb.
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T. BEDA
f (s ) =
1 ∞
−∑
64
th
(2n + 1)πs
3 n =0 (2n + 1) π s
5 5
2
∂θ
Cas d’une poutre à section circulaire, C = GI P
∂x
∂ ⎛ ∂ ⎞ ∂ 2θ
⎜ GI P ⎟ dx + ζ ex = ρ IP 2 dx
∂x ⎝ ∂x ⎠ ∂t
∂ ⎛ ∂θ ⎞ ∂ 2θ
⇒ GI
⎜ P +
⎟ exζ = ρ I P
∂x ⎝ ∂x ⎠ ∂t 2
Remarque : l’équation dans le cas d’une section quelconque et des forces extérieurs
est :
∂ ⎛ ∂θ ⎞ ∂ 2θ
⎜ kG +
⎟ exζ = J
∂x ⎝ ∂x ⎠
2
∂t
∂ 2θ ∂ 2θ CT kG
On retrouve : c2 = avec c2 = =
∂x 2 ∂t 2 ρI P J
∂ 2θ 2 ∂ θ
4
∂ 2θ
KG − E μ − ρ =0
∂x 2 ∂x 4 ∂t 2
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Vibration – Calcul des structures
∂ 4θ ρ ∂ 4θ K (1 − K ) G ∂ 2θ ρ (1 − K ) ∂ 2θ
χ2
− − +
∂x 2 G ∂x 2 ∂t 2 μ 2E ∂x 2 μ 2 E ∂t 2
Arbres de transmission
y : Flèche
ϕ : Pente due au moment fléchissant
T : Effort tranchant
C : Moment fléchissant
Tex : Force extérieur par unité de
longueur.
I : Inertie de section.
En RDM, on a montré :
∂ϕ C mf ∂C ∂M ∂y
=− ( y '' = − ) ; T =− (T = − ) ; ϕ=
∂x EI EI ∂x ∂x ∂x
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T. BEDA
∂2 y ∂ ∂2 y
C = − EI T= ( EI 2 )
∂x 2 ∂x ∂x
∂2 y ∂2 ∂2 y
⇒ ρS = − ( EI ) + Tex
∂t 2 ∂x 2 ∂x 2
∂4 y ∂2 y
EI + ρS − Tex = 0
∂x 4 ∂t 2
∂4 y ∂2 y
EI + ky + ρ S − Tex = 0
∂x 4 ∂t 2
∂y
Pente de la poutre : =ϕ +γ (ϕ due à la flexion et γ au cisaillement)
∂x
⎛ ∂y ⎞
Cisaillement: τ = k G γ ⇒ T = kGS ⎜ − ϕ ⎟
⎝ ∂x ⎠
⎧ ∂2 y ∂T
⎪⎪ ρ S =− + Tex
Plus haut (+), on a vu que : ∂t 2
∂x
⎨
⎪ ρ I ∂ ϕ = ∂C + T
2
⎩⎪ ∂t 2 ∂x
⎧ ∂2 y ⎛ ∂ 2 y ∂ϕ ⎞
⎪ ρ S 2 − kGS ⎜ 2 − ⎟=0
⎪ ∂t ⎝ ∂x ∂x ⎠
D’où : ⎨
⎪ ρ I ∂ ϕ = EI ∂ ϕ + kGS ⎛ ∂y − ϕ ⎞
2 2
⎪ ⎜ ⎟
⎩ ∂t 2 ∂x 2 ⎝ ∂x ⎠
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Vibration – Calcul des structures
∂2 y ∂4 y ρ 2 I ∂4 y ⎛ E ⎞ ∂4 y
ρ S 2 + EI 4 + − ρ I ⎜1 + ⎟ 2 2 =0
∂t ∂x kGS ∂t 4 ⎝ kG ⎠ ∂t ∂x
Remarques:
Les 2 premiers termes forment l’équation de Bernoulli.
Les termes renfermant ρI traduisent l’effet d’inertie rotationnelle.
Le cisaillement transversal intervient par G.
4.4.1. Longitudinal
a) Résolution de l’équation différentielle
v + ω 2v = 0
&& ⇒ v(t) = Asin ω t + Bcos ω t
ρ ρ ρ
u ''+ ω 2 u=0 ⇒ u(x) = Csin ω x + D cos ω x
E E E
b) Résonance
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T. BEDA
Les pulsations de résonance sont déterminées par les conditions aux limites
u (0) = 0 ⇒ D = 0
∂u ∂u ρ ⎛ ρ ⎞⎟
F (L ) = 0 ⇒ ES =0 ⇒ =0 ⇒ Cω cos⎜⎜ ω L =0
E ⎟⎠
x=L x= L
∂x ∂x E ⎝
⎛ ρ ⎞⎟
Solution triviale u (x, t ) = 0 , d’où C ≠ 0 ⇒ cos⎜⎜ ω L =0
⎝ E ⎟⎠
ρ π
⇒ ωn L = (2n − 1) n = 1,2,3.......
E 2
π E
ω n = (2n − 1)
2L ρ
c) Relations d’orthogonalité
On a la relation (relation d’équation du mouvement)
d ⎛ du ⎞
⎜ ES ⎟ = − ρS ω u
2
(u = u (x ))
dx ⎝ dx ⎠
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Vibration – Calcul des structures
⎡L d ⎛ du ⎞
L
⎢∫ u j ⎜ ES i ⎟ dx = −ω i2 ∫ ρSu i u j dx
dx ⎝ dx ⎠
⇒ ⎢ L0 0
⎢ d ⎛ du ⎞ L
⎢∫ ui ⎜⎜ ES j ⎟⎟ dx = −ω 2j ∫ ρSu i u j dx
⎣ 0 dx ⎝ dx ⎠ 0
L
⎡ du ⎤
Or ⎢u j ES i ⎥ = 0 car on a : « déplacement × force »
⎣ dx ⎦ 0
du i du j
L L
⇒ − ∫ ES dx = −ω i ∫ ρSu i u j dx
2
(*)
0
dx dx 0
De même on a :
L
du i du j L
− ∫ ES dx = −ω 2j ∫ ρSu i u j dx
0
dx dx 0
L
Comme ωi ≠ ω j ⇒ ∫ ρS u u
0
i j dx = 0
L
du i du j
On a également de (*) : ∫ ES
0
dx dx
dx = 0
d ⎛ du ⎞
⎜ ES i ⎟ = − ρSω i2 u i × ui
dx ⎝ dx ⎠
L L
d ⎛ du ⎞
⇒ ∫ ui
0
⎜ ES i ⎟ dx = −ω i2 ∫ ρS u i2 dx
dx ⎝ dx ⎠ 0
En intégrant par partie, avec les conditions aux limites, il vient que :
L 2
⎛ du ⎞
∫0 ES ⎜⎝ dxi ⎟⎠ dx ki raideur modale
ωi2 = L
= =
mi masse modale
∫ ρ Su
2
i dx
0
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T. BEDA
e) Relation de norme
L
∫ ρ Sui ( x ) u j ( x ) dx = δ ij
0
4.4.2. Torsion
4.4.3. Flexion
a) Résolution de l’équation de vibration
Posons : y ( x, t ) = v ( x ) f ( t )
d4v ( t ) d 2f ( t )
EI f ( t ) + ρ Sv ( x ) =0
dx 4 dt 2
⎧ && f ( t ) + ω 2f ( t ) = 0
EI v ( x ) f (t)
&&
IV
⎪
=− = cte = ω 2 ⇒ ⎨ IV ρs 2
ρS v ( x ) f (t) ⎪v ( x ) − ω v(x) = 0
⎩ ES
Solutions:
f ( t ) = A sin (ω t ) + Bcos (ω t )
ρSω 2 ρS
v( x ) = Ve rx ⇒ r4 − = 0 ⇒ r 2 = mω
EI EI
ρSω 2
D’où r1, 2 = m β ; r3, 4 = m jβ avec β = 4
EI
b) Résonance
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Vibration – Calcul des structures
ρSω n2 EI λ2n EI
βn = 4 ⇒ ω n2 = β n4 ⇒ ωn =
EI ρS L 2
ρS
c) Relations d’orthogonalité
On considère deux couples de solutions : ω i , vi et ω j , v j
d2 ⎛ d 2 vi ⎞ d2 ⎛ d 2v j ⎞
⎜⎜ EI ⎟⎟ = ρSω i2 vi et ⎜ EI ⎟ = ρSω 2j v j
dx 2 dx 2 dx 2 ⎜ dx 2 ⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠
Même processus que dans le cas du mouvement longitudinal. En intégrant deux fois
par partie, et en tenant compte des C.L, on a :
2 2
L
d 2 vi d v j L L
d 2 vi d v j L
∫0 dx 2 dx 2 = ω i ∫ ρ Sv i v j dx et ∫0 dx 2 dx 2 = ω j ∫ ρ Sv i v j dx
2 2
EI dx EI dx
0 0
L 2
L
d 2 vi d v j
⇒ ∫ ρS v v
0
i j dx = 0 et ∫0 EI dx 2 dx 2 dx = 0
∫ EI ⎜⎜ 2 ⎟⎟ dx
dx ⎠ k raideur modale
ω i2 = 0 L⎝ = i du i ème mode
mi masse modale
∫ ρSvi dx
2
0
L L
Relations de norme : ∫ ρ Svi ( x ) v j ( x ) dx = δ ij ( ∫ ρ Svi2 ( x ) dx = 1 )
0 0
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T. BEDA
π
Encastrée-Articulée 3.9266 ; 7.0686 ; 10.210 ; λn = ( 4n + 1) , n = 1
tg λ = th λ 13.352 ; 16.493 4
π
Encastrée-Libre 1.8751 ; 4.6941 ; 7.8548 ; λn = ( 2n − 1) ; n = 1...
1 + cos λ ch λ = 0 10.996 ; 14.135 2
π
Encastrée-Guidée 2.3650 ; 5.4980 ; 8.6395 ; λn = ( 4n − 1) , n = 1
tg λ = - th λ 11.781 ; 14.923 4
Articulée- Articulée
sin λ = 0 nπ
Articulée-Libre
tg λ = th λ voir E-A
π
Articulée-Guidée ( 2n − 1)
cos λ = 0 2
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Vibration – Calcul des structures
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T. BEDA
Une structure symétrique dont les conditions aux limites (et les charges pour un
système forcé) sont également symétriques, vibre en modes symétriques et en
modes antisymétriques. Les modes symétriques et les modes antisymétriques
s’alternent du point de vue des fréquences propres.
Considérons la notation : u(x) ≡ u(x) ou θ(x) ou y(x)
a) Modes symétriques
Différentes positions de l’origine du repère
y y
- L/2 L/2 L
x 0 x
- L/2 L/2 L
x 0 x
x ≤ L/2: v1(x)
v(-x) = -v(x)
L/2 ≤ x: v2(x) ≡ -v1(L-x)
c) Exemples
Repère 2:
⎧⎪u ' ( 0 ) = 0 = B kπ
⎨ ⇒ sin αL = 0 ⇒ αk = ; k=0, 1, 2
⎪⎩u ' ( L ) = 0 = −Aα sin α L L
kπ
⇒ u k ( x ) = A k cos x (Modes généraux)
L
L’ordonnée est
l’amplitude du
mouvement
0 L Forme de la solution :
x
y(x) = A0 chαx + B0 shαx + C0 cosαx + D0 sinαx
y
⎧⎪ y ( 0 ) = 0 ⎧ A 0 + C0 = 0
CL : ⎨ ⇒ ⎨ ⇒ A 0 = C0 = 0
⎪⎩ y '' ( 0 ) = 0 ⎩A 0 − C0 = 0
⎧⎪ y ( L ) = 0 ⎧ B 0S + D 0 s = 0
⎨ ⇒ ⎨ ⇒ 2 sS = 0 ⇒ sinαL = 0
⎪⎩ y '' ( L ) = 0 ⎩ B 0S − D 0 s = 0
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T. BEDA
Schémas équivalents
L/2 L/2
0 0
x x
y y
⎧⎪ y ( 0 ) = 0
CL ⎨ ⇒ A 0 = C0 = 0
⎪⎩ y '' ( 0 ) = 0 L’étude ci-dessus permet de déduire
⎧⎪ y ' ( L / 2 ) = 0 ⎧ B0 C + D 0 c = 0 l’équation aux fréquences
⎨ ⇒ ⎨
⎪⎩ y ''' ( L / 2 ) = 0 ⎩ B0 C − D 0 c = 0
⇒ 2 cC = 0
Représentation modale
L’ordonnée est l’amplitude du mouvement et également la déformée de la poutre
Remarque:
αL αL
sin α L = 2 cos sin
2 2
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Vibration – Calcul des structures
u : déplacement radial
v : déplacement tangentiel
Ψ : rotation
θ : variable
r r
Il faut prendre − R et − T car flexion
r
Projection sur u
(− T + T + dT ) cos⎛⎜ dθ ⎞⎟ + (2 R + dR )sin⎛⎜ dθ ⎞⎟ = μ r0 dθ d
2
v
2
⎝ 2 ⎠ ⎝ 2 ⎠ dt
dt
T ′ + R = − μ r0ω 2 v T′ =
dθ
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T. BEDA
1
R= M′
r0
μ r04
Equation différentielle : v VI + 2v IV + v ′′ + ω 2 (v − v ′′) = 0
EI
5.1.2. Solutions
μ r04
−n6 + 2n4 − n2 + s 4 (1 + n2 ) = 0 avec s4 = ω2
EI
s (1 + n
4 2
) = n (n
2 2
− 1)
2
⇒ ω =n 2 2 (n − 1) EI
2 2
n + 1 μ r04
2
5.1.3. Modes
Modes symétriques
n=1 ω=0
⎧ u (θ ) = u (− θ ) Translation d’ensemble
⎨
⎩v(θ ) = −v(− θ )
D’où
u = − nBn cos ( nθ ) n = 2
v = Bn sin ( nθ )
n = 3
1 − n2
ψ= Bn sin ( nθ )
r0
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Vibration – Calcul des structures
Modes antisymétriques
n=0 ω=0
⎧u (θ ) = −u (− θ ) Rotation d’ensemble
⎨
⎩ v(θ ) = v(− θ )
D’où
n=1 ω=0
u = nAn sin ( nθ ) Translation d’ensemble
v = An cos ( nθ ) EI
n = 2 ω 2 = 7.2
μ r02
1 − n2
ψ= An cos ( nθ )
r0 n = 3 ω 2 = 57.6
EI
μ r02
Equation du mouvement :
Projection sur x
⎛ ∂τ ⎞
− τ dy cos(θ ) + ⎜τ + dx ⎟ dy cos(θ + dθ ) = 0 (pas de mouvement suivant x)
⎝ ∂x ⎠
∂τ
dx dy = 0 ⇒ τ est indépendant de x
∂x
Projection sur y des forces appliquées sur AD et BC
⎛ ∂τ ⎞
− τ dy sin (θ ) + ⎜τ + dx ⎟ dy sin (θ + dθ ) ≡ Fx
⎝ ∂x ⎠
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T. BEDA
∂z
θ ≈ sin θ = ( x, y )
∂x
∂z ∂z ∂2 z
sin (θ + dθ ) = ( x + dx, y ) = ( x, y ) + dx 2 ( x, y )
∂x ∂x ∂x
∂2z ∂2z
Fx = τ dx dy 2 , Fy = τ dx dy 2
∂x ∂y
1
Vibrations libres : Δz − &z& = 0 ; Δ est le Laplacien
c2
Solutions de la forme
m=1, n=1
z(x, y, t ) = Z ( x, y ) e jωt
ω2
D’où ΔZ + Z =0 m=1, n=2
c2
m=2, n=1
⎛ x⎞ ⎛ y⎞
Z = sin ⎜ mπ ⎟ sin ⎜ nπ ⎟ m, n entiers
⎝ a⎠ ⎝ b⎠
⎛ m2 n2 ⎞ m=2, n=2
ωmn
2
= π 2c2 ⎜ 2
+ 2⎟
⎝a b ⎠
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Vibration – Calcul des structures
⎧ g ''+ n 2 g = 0 ⇒ y (θ ) = C cos n (θ + ϕ n )
⎪
D’où : ⎨ 1 ⎛ 2 n2 ⎞
⎪ f ''+ f '+ f ⎜α − 2 ⎟ = 0
⎩ r ⎝ r ⎠
d 2 f 1 df ⎛ n2 ⎞
On pose : αr = u ⇒ + + f ⎜1 − 2 ⎟ = 0 Equation de Bessel
du 2 u du ⎝ u ⎠
( −1) ⎛ u ⎞ 2 k
n k
∞
⎛u⎞
J n (u ) = ⎜ ⎟
⎝2⎠
∑ ⎜ ⎟
k = 0 k !( k + 1) ! ⎝ 2 ⎠
et Yn(u) = J-n(u)
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T. BEDA
ω 1 τ
R = umn ⇒ ω = umn ; τ ≡ Tension / unité de longueur
c R μ
Z(r, θ) = 0 ∀ θ ⇒ n = 0, J0(αR) = 0
Cercles nodaux :
Soit um0 une racine de J0(αR) = 0
r
⎛ r⎞ n=0, m=1 ω10 = 2.405
z ( r , θ ) = A0 J 0 (α R ) = A0 J 0 ⎜ umn ⎟ = 0 R
⎝ R⎠
r r
umn = ui 0 i < m R
= .44
R
r
n=0, m=2 ω20 = 5.520
ui 0 R
r= R
um 0 r
= .64
R
r
Lorsque αR est grand : n=0, m=3 ω30 = 8.654
R
π
J0(αR) = 0 ≡ cos ⎛⎜ α R − ⎞⎟ = 0
4
⎝ ⎠ r
= .28
3π R
αR = + mπ
4
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Vibration – Calcul des structures
0, 2 1, 2 0, 3
- des moments
Mi : Moment de flexion
Mi j: Moment de torsion
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T. BEDA
- des déformations
w : déplacement suivant z.
w,i : pente ≡ angle de
flexion
Hypothèses
- Plaque mince.
- Des points situés sur la normale au plan moyen restent sur la normale après déformation.
- La déformation du plan moyen est nulle.
- L’influence des contraintes de cisaillement σzx et σzy sur la déformation de la plaque est
négligée.
Déformations
∂w ∂w ∂u ∂2w
u = −z v = −z ε xx = = − z 2 = − zw, xx
∂x ∂y ∂x ∂x
∂v ∂2w ∂u ∂v ∂2w
ε yy = = − z 2 = − zw, yy ε xy = + = −2 z = −2 zw, xy
∂y ∂y ∂y ∂x ∂x∂y
Contraintes planes
⎧ Ez
⎪σ xx = − 1 −ν 2 ( w, xx +ν w, yy )
σ xx 1 ν 0 ε xx ⎪
E ⎪ Ez
σ yy =
1 −ν 2
ν 1 0 ε yy ⇒ ⎨σ yy = −
1 −ν 2
( w, yy +ν w, xx )
σ xy 0 0 (1 −ν ) 2 ε xy ⎪
⎪ Ez
⎪ σ xy = − w, xy
⎩ 1 +ν
Moments
h /2 h /2 h /2
Mx = ∫ σ yy zdz My = ∫ σ xx zdz M xy = ∫ σ xy zdz
− h /2 − h /2 −h/ 2
M x = − D ( w, yy + ν w, xx ) M y = − D ( w, xx + ν w, yy ) M xy = − (1 −ν ) Dw, xy
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Vibration – Calcul des structures
Eh3
D= est la rigidité en flexion.
12 (1 − υ 2 )
Energies
1 t 1
U= ∫ σε dV = ∫ (σ xxε xx + σ yyε yy + σ xyε xy )dV (Energie de déformation)
2 V 2 V
1
U=
2 E ∫∫∫V
(σ xx2 + σ yy2 − 2νσ xxσ yy + 2 (1 +ν )σ xy2 ) dV
D ⎡( w + w )2 − 2 (1 −ν ) ( w w − w2 ) ⎤ dxdy
U=
2 ∫∫S ⎢⎣ , xx , yy , xx , yy xy ⎥
⎦
1
T= ρ h ∫∫ w& 2 dxdy (Energie cinétique)
2 S
Principe de Hamilton
Variation de l’énergie globale ≡ Travail des forces extérieures
t1 t1
δ ∫ (U − T )dt = ∫ δ Wdt
t0 t0
Equation du mouvement
Eh3
&& = f ( x, y )
Δ 4 w + ρ hw
12 (1 − υ )
2
Vibrations forcés
&& = f ( x, y )
DΔ4 w + ρ hw
2
⎛ ∂2 ∂2 ⎞ ∂4 ∂2 ∂2 ∂4
Δ = ⎜⎜ 2 + 2 ⎟⎟ = 4 + 2 2 2 + 4 : bilaplacien
4
⎝ ∂x ∂y ⎠ ∂x ∂x ∂y ∂y
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T. BEDA
ω2
c Δ W −ω W = 0
2 4 2
⇒ Δ W −λ W = 0
4 4
avec λ = 4
c2
Séparation de variables
∂w
Sur OA : =0 X ( x)Y '(0) = 0 ∀ x ⇒ Y '(0) = 0
∂y
∂w
Sur AB : =0 X '(a)Y ( y) = 0 ∀y ⇒ X '(a) = 0
∂x
Cas particulier: Plaque appuyée sur deux côtés opposés (OA, CB)
Si : Y '' = −α 2Y ⇒ Y ( 4) = α 4Y (Y(0)=Y(b)=0)
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Vibration – Calcul des structures
(
Y X (4) − 2α 2 X ''+ (α 4 − λ 4 ) X = 0)
La première équation ⇒ Y(y) = A1 cosαy + B1 sin αy
y
D’où : Y ( y ) = B1 sin mπ (vérifie Y’’(0) = Y’’(b) = 0)
b
δ = α m2 + λ 2 et γ = −α m2 + λ 2
Exemples :
Plaque appuyée sur les côtés OC et AB
X(0) = X’’(0) = 0 ⇒ A = C = 0
⎧ Bshδ a + D sin γ a = 0
X(a) = X’’(a) = 0 ⇒ ⎨ 2
⎩δ Bshδ a − γ D sin γ a = 0
2
(δ 2
+ γ 2 ) sin γ ashδ a = 2λ 2 sin γ ashδ a ⇒ γa=nπ
ω2 ⎛ n 2 m2 ⎞ ⎛ n2 m2 ⎞ E
λ =
2
= γ +α = π ⎜ 2 + 2 ⎟
2 2 2
⇒ ωmn = π h⎜ 2 + 2 ⎟
2
b ⎠ 12 ρ (1 −ν 2 )
m
c ⎝a b ⎠ ⎝a
Plaque encastrée sur les côtés OC et AB
X(0) = X’(0) = 0 ⇒ A + C = 0 B δ + Dγ = 0
⎧ δa γa
⎪⎪ δ th 2 + γ tg 2 = 0
X(a) = X’(a) = 0 ⇒ ⎨
⎪δ coth δ a + γ cotg γ a = 0
⎪⎩ 2 2
mπ
Résolution: m fixé ⇒ αm = δ 2 − γ 2 = 2α m2 : deux suites de solution γn
b
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T. BEDA
⎛ m2π 2 ⎞ E
ωmn = h ⎜ 2 + γ n2 ⎟
⎠ 12 ρ (1 −ν )
2
⎝ b
⎧ d 2 f 1 df ⎛ β 2 ⎞ f (u ) = CJ β (u ) + DYβ (u )
⎪ 2 + + ⎜1 − ⎟ f =0
⎪ du u du ⎝ u 2 ⎠
⎨ 2
⎪ d f + 1 df − ⎛1 + β ⎞ f = 0
2
f (u ) = CI β (u ) + DK β (u )
⎪ du 2 u du ⎜ u 2 ⎟
⎩ ⎝ ⎠ fonctions de Bessel modifiées
Disque plein :
lim Yn (λ r ) = ∞ lim K n (λ r ) = ∞ ⇒ Dn = Fn = 0
r →0 r →0
W ( r , θ ) = ⎡⎣Cn J n ( λ r ) + En I n ( λ r ) ⎤⎦ cos ( nθ − ϕ n )
ϕn π
W = 0 si cos ( nθ − ϕn ) = 0 : θ= + ( 2k + 1) ⇒ n diamètres nodaux
n 2n
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Vibration – Calcul des structures
⎪⎧uJ n ( u ) = nJ n ( u ) − uJ n +1 ( u )
'
1
On a : Δz − &z& = 0 , posons z ( x , y , t ) = ∑ Z ( x , y ) e jω t
C2
∞ ∞
mπ x nπ y
Avec : Z ( x, y ) = ∑∑ Amn sin sin
m n a b
⎛ m2 n2 ⎞
Fréquences propres : ω mn
2
= c 2π 2 ⎜⎜ 2
+ 2 ⎟⎟
⎝ a b ⎠
mπx nπy
Modes propres: Z mn ( x, y ) = Amn sin sin
a b
Lignes nodales (z( x, y) = 0)
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T. BEDA
Modes simples y
b
Premier mode : m=1, n=1
ligne nodale ≡ bords de la membrane rectangulaire a x
Deuxième mode : y
m=2, n=1
b
2πx 2πy
Z mn ≡ 0 → sin = 0 ou sin =0
a b a x
a
→ x= en plus du premier cas
2
m=1, n=2
b
z=
2
Modes composés
y
2πx 2πy πx πy
A12 sin sin + A21 sin sin =0
a b a b
πc πy x y
Si A12 = A21 → cos + cos =0→ ± =1 x
a b a b
Force et moment
∂M yt ∂M xf ∂3w ∂3w ∂3w
Qx = + = − D(1 − υ ) − D − υ
∂y ∂x ∂x∂y 2 ∂x 3 ∂x∂y 2
⎡ ⎛ ∂ 3 w ∂ 3 w ⎞⎤
Q
⎢ x = − D⎜⎜ + 3 ⎟⎟⎥
⎝ ∂x∂y ∂x ⎠⎥
2
⎢
⎢ ⎛ ∂ w ∂ 3 w ⎞⎥
3
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Vibration – Calcul des structures
Solutions
⎛ mπx ⎞ ⎛ nπy ⎞
On prend la même force Z (x, y ) = ∑∑ An sin ⎜ ⎟ sin ⎜ ⎟
⎝ a ⎠ ⎝ b ⎠
⎡ ⎛ m2 n2 ⎞
2
⎤ ⎛ πx ⎞ nπy
D’où ∑∑ Am n ⎢π 4 D⎜⎜ 2 + 2 ⎟⎟ − ω 2 ρ h ⎥ sin ⎜ m ⎟ sin =0
⎢⎣ ⎝a b ⎠ ⎥⎦ ⎝ a ⎠ b
2
π 4 D ⎛ m2 n2 ⎞
ω =
2
⎜ + ⎟
ρ h ⎜⎝ a 2 b 2 ⎟⎠
D ⎛ m2 n2 ⎞
ω =π 2
⎜ + ⎟
ρ h ⎜⎝ a 2 b 2 ⎟⎠
⎛ mπx ⎞ ⎛ nπy ⎞
sin ⎜ ⎟ = sin ⎜ ⎟=0
⎝ a ⎠ ⎝ b ⎠
Pa
→ x= P = 0,1,....m
m
Pb
y= P = 0,1,....., n
n
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T. BEDA
- Cas simples
mπ x nπ y
Appui : w=0 ; M =0 ∑∑ sin a
sin
b
convient
mπ x nπ y
Guidé : w'=0 ; F = 0 ∑∑ cos a
cos
b
convient
- Cas difficiles
Encastrement : w = 0 ; w'= 0
(4) (4)
Séparer les variables ⇒ X Y + 2 X ′′ Y ′′ + X Y −k4X Y =0
Méthode Iguchi : se fixer arbitrairement un X(x) qui vérifie les C.L exigées et
calculer Y(y). (Calculs longs et compliqués).
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Vibration – Calcul des structures
6. Exercices
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T. BEDA
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Vibration – Calcul des structures
PARTIE II : CALCUL DE
STRUCTURE
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T. BEDA
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Vibration – Calcul des structures
• Fonctions admissibles : c’est des fonctions qui satisfont les conditions aux limites
géométriques (déplacement ou rotation nul). Elles sont dérivables p fois sur D
(domaine considéré).
⎛ x⎞
Fonction propre : y = sin ⎜ nπ ⎟
⎝ L⎠
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T. BEDA
où y(x) comme combinaisons des fonctions propres du système yν( x), donc solutions du
système homogène.
∞
y ( x ) = ∑ c ν y ν (x) ≡ ∑ ν cν y ν (x) ; cherchons cν
ν=1
λ = λσ : K[yσ] – λσ M[yσ] = 0 |× yν et ∫D
∫D
yσ K[yν ]dD − ∫ yν K[yσ ]dD − λν ∫ yσ M[yν ]dD + λσ ∫ yν M[yσ ]dD = 0
D D D
= 0 (système auto-adjoint)
Si ν ≠ σ ⇒ ∫
D
yν M[yσ ]dD =0
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Vibration – Calcul des structures
ν =σ ⇒ ∫D
yν M[yν ]dD =1 (norme)
On a donc : ∫D
yν M[yσ ]dD = δνσ
et ∫D
yν K[yσ ]dD = λν δνσ
∑ν cν ∫ D
yσ K[yν ]dx − λ ∑ν cν ∫ yσ M[yν ]dx = ∫ yσ fdx
D D
D’où cν =
∫
D
yν (ξ )f (ξ )dξ
λν − λ
∫ yν (x)yν (ξ )f (ξ )dξ
= ∑ν D
λν − λ
yν (x)yν (ξ )
Г(x, ξ, λ) = ∑ν est appelée résolvante de Green
λν − λ
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T. BEDA
Théorème de la moyenne :
yν (x)yν (ξ ) b
y(x) = ∑ν λν − λ
F(ξ) k
∫
a
yν (x)f (x)dx = yν (ξ ) ∫ f (x)dx
= yν (η )F(η )
De même en considérant F(ξ) ≡ δ(ξ), l’impulsion
de Dirac :
•Force localisée
yν (x)yν (ξ ) y 'ν (x)yν (ξ )
On a y(x) = ∑ν λν − λ
F (ξ ) ⇒ y'(x) = φ(x) = ∑ν
λν − λ
F(ξ )
Souplesse
dynamique
• Moment localisé
y
Déplacement dû aux 2 efforts
yν (x)yν (ξ + ε ) y (x)yν (ξ − ε )
y(x) = ∑ F−∑ ν F
ν λν − λ ν λν − λ
yν (x)
y(x) = ∑ ( y (ξ + ε ) − yν (ξ − ε ) ) F
ν λν − λ ν
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Vibration – Calcul des structures
yν (x)y 'ν (ξ )
En faisant tendre ε vers 0, on a : y(x) = ∑ M
ν λν − λ
x
ξ F
y(x) F (ξ )
= [S] [S] est la matrice de souplesse
y '( x ) M (ξ )
Tϕ Rϕ
Cϕ
v(θ) u(θ)
ϕ χ(θ)
u(θ) uγ (θ )uγ (ϕ) uγ (θ )vγ (ϕ) uγ (θ )χγ (ϕ)
Rϕ
θ ∑
γ λγ − λ
∑
γ λγ − λ
∑
γ λγ − λ
v(θ) ∑vγ (θ)uγ (ϕ) ∑vγ (θ)vγ (ϕ) ∑vγ (θ)χγ (ϕ) Tϕ
λ −λ
γ γ λ −λ γ λ −λ
γ γ γ
∫ u M [ u ]dx = 1
l
Relation de norme : ν ν
0
E, I, ρ, S, l π x
Fonctions propres : uν(x) = Aν sin(2ν-1)
2 l
2
La relation de norme ⇒ Aν = ν=1, 2,…
m
x 2
uν = Av sinνπ , Aν = ν=1, 2…
l m
x 1 2
uν(x) = Aν cosνπ , A0 = , Aν = ν=1, 2, ..
l m m
l
m 2
On a : ρ S∫ yν2 (x)dx = ⎡⎣ A 0 − B02 + C02 + D 02 ⎤⎦ = 1 avec m = ρSl
0
2
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Vibration – Calcul des structures
EI (6)
Equation:
r03
( v + 2v(4) + v(2) ) + μ r0ω 2 ( v − v") = 0 avec μ = ρS
M[v]= μ r0 ( v − v")
2π 2π
∫0
vM[v]dθ = 1 = ∫ Aν2 μ r0 (1 +ν 2 )sin 2 νθ dθ
0
2π 1 + cos 2νθ
= Aν2 μ r0 (1 + ν 2 ) ∫ dθ
0 2
= Aν2 μ r0 (1 + ν 2 )π
1 1 1
⇒ Aν2 = = = (M = ρSr0π)
(1 + ν )πμ r0 (1 + ν )πρ Sr0 (1 + ν 2 )M
2 4 2
1 sinνθ
D’où Aν = et vν (θ ) =
M(1 + ν 2 ) M(1 + ν 2 )
cosνθ
De la même manière on aura pour les modes antisymétriques : vν (θ ) =
M(1 + ν 2 )
f1 f : forces généralisées
f0
v0 v1 v : déplacements généralisés
En vibrations longitudinales : v = u, f = F
En vibrations de torsion : v = θ, f = M
⎧y⎫ ⎧F⎫
En vibrations transversales : v = ⎨ ⎬, f = ⎨ ⎬
⎩ϕ ⎭ ⎩M ⎭
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T. BEDA
Différentes relations :
v1 v0
=T Relation de transfert
f1 f0
v1 f1
=S Relation de souplesse
v0 f0
f1 v1
=K Relation de raideur
f0 v0
φ0 u0 u1 φ1 x
CT, ρ, L, E, S
M0 F0 F1 M1
ω E
u(x) = Acosαx + Bsinαx avec α = et c =
c ρ
ω cT G
θ(x)= Acosαx + Bsinαx avec α = et c = , circulaire : c =
c ρ IP ρ
u0, F0 u1, F1
x
θ0, M0
θ1, M1
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Vibration – Calcul des structures
⎧ −F0
F0 = - ESu’0 = -ESαB ⎪⎪ B = ESα
⇒⎨
⎪ A = −F0 cos λ − F1
F1 = ESu’1 = ES(-αAsinλ + αBcosλ) ⎪⎩ ESα sin λ ESα sin λ
⎧ − cos λ F0
⎪⎪u1 = ESα sin λ (F1 + F0 cos λ ) − ESα sin λ
Exemple pour la relation de souplesse: ⎨
⎪u = A = −1
(F1 + cos λF0 )
⎩⎪
0
ESα sin λ
u1 1 ⎡cos λ 1 ⎤ F1
=− ⎢
u0 ESα sin λ ⎣ 1 cos λ ⎥⎦ F0
F1 ESα ⎡cos λ −1 ⎤ u1
=
F0 sin λ ⎢⎣ −1 cos λ ⎥⎦ u 0
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T. BEDA
CT kG ⎛ ω⎞
Vibration de torsion : même résultats sauf que : c = = ⎜α = ⎟
ρ IP ρ IP ⎝ c⎠
φ0, M0 φ1, M1
x
ρ, L, E, S
y0, F0 y1, F1
y
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Vibration – Calcul des structures
y 2 0 0 A0 0
ϕ 0 2α 0 B0 0
= ⇒
M 0 0 −2α EI
2
C0 0
F x = 0
0 0 0 2α 3EI D0
1
0 0 0
2
A0 1 y y
0 0 0
B0 2α ϕ ϕ
= =N
C0 −1 M M
0 0 0
D0 2α 2 EI F x = 0
F x = 0
1
0 0 0
2α 3 EI
Ainsi:
y y y
ϕ ϕ ϕ Relations qui permettent de tirer les relations de
= MN =T
M M M raideur et de souplesse (voir tableaux).
F x =L
F x = 0
F x = 0
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Vibration – Calcul des structures
8. CALCUL MATRICIEL
x2
On considère la structure suivante : Fex
x1
Déterminer y1, y2, ϕ1, et ϕ2
M
xx3
3
k
y(x1) = y1 = ∑ν F1 + ∑ν F2 + ∑ν Fex
λν - λ λν - λ λν - λ
y ( x 2 ) yν ( x1) yν ( x 2 ) yν ( x 2 ) yν ( x 3 )
2
y(x2) = y2 = ∑ν ν F1 + ∑ν F 2 + ∑ν Fex
λν - λ λν - λ λν - λ
F1 = - ky1 et F2 = mω2y2
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T. BEDA
⎡⎣1 + k Γ ( x1 , x1 , λ ) ⎤⎦ ⎡⎣ 1 - mω 2 Γ ( x 2 , x 2 , λ ) ⎤⎦ + mω 2 kΓ 2 (x1 , x 2 , λ ) = 0
1 2 3
v10 v11 v20 v21 v30 v31
f10 f11 f20 f21 f30 f31
v i1 v i0
= Ti : T i matrice de transfert
f i1 f i0
v i + 1,0 v i,1
= T i + 1, i : T i + 1, i matrice de passage
f i + 1,0 f i,1
Exemple
v 3i v10
= T 3T 32T 2T 21T1 , on obtient une matrice globale de transfert :
f 31 f 10
v31 v10
= Tglobal
f 31 f 10
Pour déterminer les équations aux fréquences (fréquences propres), on utilise les C.L. pour
annuler les déplacements et les forces généralisées correspondants.
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Vibration – Calcul des structures
x0 x0
v31 v10
0 Equation aux
⇒ det = 0
fréquences
f31 f10
2 4
1 3
En schéma équivalent :
SS1
SS2
Méthodologie
1) Etablir deux sous systèmes SSI et SSII
2) Ecrire la relation de souplesse pour chaque élément.
3) Evaluer la matrice de souplesse globale pour chaque sous-système (prendre
indépendamment toutes les variables relatives à chaque élément)
• Pour le SSI : vI = S1 f1
• Pour le SSII : vII = SII fII
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T. BEDA
4) Eliminer toutes les variables qui ne se retrouvent pas simultanément dans les deux
sous systèmes
5) Appliquer les conditions de continuité entre tous les éléments :
6)
⎧ v Ι = v ΙΙ
⎪
⎨ ⇒ ( SΙ + SΙΙ ) f Ι = 0
⎪
⎩f Ι + f ΙΙ = 0
F41 = 0 y41
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Vibration – Calcul des structures
8.5. Exemple
Considérons la structure suivante :
K M, I
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T. BEDA
_ _
y30 y 21
1 0
0 0
_ _ _ _ _
F21 + F30 = −ω M y 21
2
ϕ 30 0 0 0 ϕ 21
1
=
⇒ _
−ω 2 M −1 0 _
0
_ _ _ F30 F21
M 21 + M 30 = −ω 2 I ϕ 21 _
0 −ω 2 I 0 −1 _
1444424444 3
M 30 T M 21
M
K
ϕ11 ϕ 20
F20 + F11 = ky11
• Pour les ressorts : y11 y 20
_
k
M 20 + M11 = K ϕ 11
_ _
y 20 y11
1 0 0 0
_ _
ϕ 20 0 1 0 0 ϕ 11
⇒ =
_
k 0 −1 0 _
F 20 F11
_
0 K 0 −1
1 4 42 4 43 _
M 20 T M 11
k
TP
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Vibration – Calcul des structures
y31 y10
ϕ31 ϕ10
= T3TP TM TP T2 TP TK TP T1
F31 F10
M 31 M10
y31 y10 ≡ 0
0 ≡ ϕ31 t11 t12 ϕ10
Application des conditions aux limites: =
0 ≡ F31 t 21 t 22 F10
M 31 M10 ≡ 0
1 2 3
SSI
1 2 3
Elément Elément Elément
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T. BEDA
y 21 F21
y11 F11 y31 F31 ≡ 0
ϕ21 M 21
ϕ11 = M11 = y30 = F30
y 20 F20
ϕ10 M 10 ≡ 0 ϕ30 M 30
ϕ20 M 20
y30 F30
ϕ30 M 30
y 21 F21
ϕ21 M 21
y 20
=
F20
≡ v I = SI f I
ϕ20 M 20
y11 F20
ϕ11 M11
−1 0 −1 0 0 0 0 0
ω 2M ω 2M
y30 −1 −1 F30
0 0 0 0 0 0
ϕ 30 ω 2I ω 2I M 30
−1 0 −1 0 0 0 0 0
y 21 ω 2M ω 2M F21
ϕ 21 0 −1 0 −1 0 0 0 0 M 21
= ω 2I ω 2I ≡ vII = SII fII
y 20 0 0 0 0 1 0 1 0 F20
k k
ϕ 20 1 1 M 20
0 0 0 0 0 0
y11 K K F
20
0 0 0 0 1 0 1 0
ϕ 11 k k M11
0 0 0 0 0 1 0 1
K K
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Vibration – Calcul des structures
ddl = 6 : y31, y30, φ30, y11, φ11, φ10. On écrit 6 équations d’équilibre.
F31 = 0 y31
2
F30 + F 21 - ω M y 30 = 0 -ω2M y21 = y30
M 30 + M 21 - ω Iϕ 30 = 0
2
= -ω2I φ21 =φ30
M11 + M 20 + K ϕ 11= 0 +K
φ11 =φ20
M10 = 0 φ10
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T. BEDA
⎧ Système physique
⎪
⎪⎪ Lois physiques, sciences de l’ingénieur
Formulation ⎨
des équations ⎪ Equations aux
⎪ Modèle mathématique
⎪⎩ dérivées partielles
∂2u
Résidu : R(u) = L(u) + fv sur V; R(u) = ES + ω 2S ρ u
∂x 2
L L
W(u) = [δ u ESu ']0 − ∫ δ u ' ESu' dx+ω 2 ρ S ∫ δ u u dx = 0
L
Forme intégrale faible :
0 0
⎧x ⎫ ⎧x ⎫
Fonction d’approximation : u(x) = <1-x/L x/L> ⎨ 1 ⎬ ; u(ε) = <1-ε ε> ⎨ 1 ⎬
⎩x 2 ⎭ ⎩x 2 ⎭
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Vibration – Calcul des structures
L 1 ⎧−1⎫ L 1 ⎧L − x ⎫
⎨ ⎬ −1 1 dx − ω ρS ∫ 2 ⎬ L − x x dx = 0
2
ES ∫ 2 ⎨
0 L ⎩1⎭ 0 L ⎩ x ⎭
ES 1 −1 ρSL 2 1 ⎧u 0 ⎫
Après calculs : K= ; M= ; {u n } = ⎨ ⎬
L −1 1 6 1 2 ⎩ u1 ⎭
Après procédure (et calculs), on obtient pour les vibrations transversales les matrices masse
M et raideur K:
Fi0 yi0
M i0 K −ω M2
ϕi0
La relation de raideur pour la poutre i est : =
Fi1 yi1
M i1 ϕi1
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T. BEDA
F10 ≠ 0 y10 = 0
M10 ≠ 0 ϕ10 = 0
F11 + F20 = 0 |/ |/ / / y11
M11 + M 20 = 0 |/ |/ / / ϕ11
=
F30 + F21 = 0 / / \/ \/ \ \ y 21
M 30 + M 21 = 0 / / \/ \/ \ \ ϕ21
F31 = 0 \ \ \ \ y31
M 31=0 \ \ \ \ ϕ31
Effondrement du pont suspendu Tacoma (USA) par résonance due à l’excitation du vent
(1940)
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Vibration – Calcul des structures
Destruction d’un hélicoptère par résonance due aux rotations des rotors
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T. BEDA
Ecroulement des passerelles (1er et 3e étages) de Hyatt Regency à Kansas City, par
mauvaise modélisation et/ou mauvais dimensionnement (11 juillet 1981, 114 morts)
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Vibration – Calcul des structures
ϕz
ϕy ϕx
- Vibration longitudinale : u, X
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T. BEDA
u Long. u
X X
ϕx ϕx
Μx Tors. Μx
y y
ϕz = ϕz
Y Transv. Y
Μz Μz
z (x, y) z
ϕy ϕy
Z Transv. Z
ΜY j+1 (x, z) ΜY
j
9.2. Exemples de structures formées de poutres
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Vibration – Calcul des structures
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T. BEDA
ϕ, M
u, X
y, Y
u Long u
X X
y y
ϕ = ϕ
Transv
Y Y
M M
J+1 un repère local à chaque poutre
Pour les calculs, associer J
x
y11
2
u11 u21
u20
ϕ11 x
y21, φ21
y20, φ20
x
y
y31 u31
1
ϕ31
Poutre 1 : Encastrée-libre
Poutre 2 : Libre-libre y
3
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Vibration – Calcul des structures
Poutre 3 : Encastrée-libre
Relations de passage
u11= -y20 ; X11 -Y20 = 0 u21= y31 ; X21 + Y31 = 0
y11 = u20 ; Y11 + X20 = 0 y21= -u31 ; Y21 - X31 = 0
x
u21, y21, φ21
u30, y30, ϕ30
x y
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T. BEDA
Dans la mesure du possible, choisir des repères ayant les mêmes sens positifs de rotation
(même sens pour z ici).
a) Modes de basses fréquences (BF)
L’allongement des poutres peut être négligé
x
Schéma équivalent :
x ϕ31
ϕ11
ϕ20 ϕ21
y11 x y31
y
y
ϕ11 = ϕ20
y11 = y31
ϕ21 = ϕ31
Schéma équivalent :
Modes symétriques Modes antisymétriques
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Vibration – Calcul des structures
0 xR
r x cos θ r − y sin θ
θ x y
x sin θ y cos θ
θ x
y
xR = x cos θ − y sin θ
yR
yR = x sin θ + y cos θ
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T. BEDA
cos θ
y 0 − sin θ y R yR
ϕ = 0 1 0 ϕR = A ϕR
u sin θ 0 cos θ uR uR
et
YR cos θ 0 sin θ Y Y
MR = 0 1 0 M = t
AM
XR − sin θ 0 cos θ X X
θ
En considérant une poutre oblique:
u11
y 11
y 11R
y11, φ11
ϕ 11 A 0 ϕ 11R
u 11
=
u 11R
= B
y 10
y 10R
A
ϕ 10
0 ϕ 10R
u 10 u 10R
Y 11R
t
Y 11
M 11R
A M 11
X 11R
= X 11
= t
B
Y 10R
t
Y 10
A
M 10R M 10
X 10R X 10
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Vibration – Calcul des structures
Y y11
ϕ
11
M 11 11
X 11
= u11
≡ f =Kv
Y 10 y10
M 10 ϕ
X 10
u
10
10
⎛ v = Bv R ⎞
Axes de référence fR = tB K B vR ⎜ car ⎟
⎝ f R = t Bf ⎠
L’équation aux fréquences : det (SI + SII) = 0 ⇒ les fréquences propres ⇒ on déduit les
variables de fI en fonction d’une seule.
A partir des relations de souplesse de chaque élément, on détermine les déplacements
nodaux.
On exprime tous les déplacements généralisés en fonction d’un seul ⇒ toutes les
variables nodales sont exprimées en fonction d’une seule.
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T. BEDA
9.5.3. Exemple
Hypothèse : Basses fréquences (BF). Les poutres sont de mêmes
caractéristiques
l2
φ31
φ31 y31 = y11
l1 y11
l3
⎛ y31 ⎞ ⎛ u1 ⎞
⎜ ⎟ ϕ11 ⎜ ⎟ ϕ11
⎜ ϕ31 α ⎟ = α ⎜ u 2 ⎟ où
α
est indéterminé ; u1 et u2 connus.
⎜ϕ α⎟ ⎜1⎟
⎝ 11 ⎠ ⎝ ⎠
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Vibration – Calcul des structures
Poutre 1
0≡ y(o) 1 0 1 0 A0 0
y11 ≡ y(L1 ) C S1 c1 s1 B0 ϕ11 u1
= 1 = ⇒ La détermination de A0, B0, C0 et D0
0 ≡ ϕ ( 0) α 0 1 0 1 C0 α 0
ϕ11 α ≡ ϕ ( L1 ) α S1 C1 −s1 c1 D0 1
144
42444
3
H1
Poutre 2
⎛ y(0) =0
A0 0 ⎜
B0 ϕ11 0 ⎜ y(L2) =0
De même: = H −21 ⇒ y2(x) car ⎜ ϕ(0) =ϕ11
C0 α 1 ⎜ α α
D0 u2 ⎜ϕ(L ) ϕ
⎜ 2 = 31
⎝ α α
Poutre 3
⎛ y(0) =0
A0 0 ⎜
B0 ϕ11 u1 ⎜y(L3) = y31 = y11
Et enfin: = H 3−1 ⇒ y3(x) car ⎜ ϕ(0) =0
C0 α 0 ⎜ α
D0 u2 ⎜ ϕ(L ) ϕ
⎜ 3 = 31
⎝ α α
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T. BEDA
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Vibration – Calcul des structures
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T. BEDA
1 2t 1
D’où ω yMyg 2 (t) = t yKyg 2 (t)
2 2
t
yKy
⇒ ω2 = t
appelé quotient de Rayleigh
yMy
1 L
2 ∫0
W= EIy"2 dx ,
⎛ 1 L 1 L ∂M dy 1 1 L ⎞
en effet : ⎜ W = ∫ Tdy = ∫ − dx = − [ My ']0 + ∫ My"dx ⎟
L
⎝ 2 0 2 0 ∂x dx 2 2 0
⎠
L
⇒ ω2 =
∫
0
EIy"dx
L
∫
0
ρSy 2 dx
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Vibration – Calcul des structures
l
∫ ES ( u ') dx
2
l
∫ kGI (θ ') dx
2
0
Vibrations de torsion des poutres : ω 2
= 0
l
∫ ρ I θ dx
2
0 0
l
∫ EI ( y '') dx
2
cas connu.
Exemple : Poutre de section peu variable
Exemple:
• Déformée statique
y y = a ( 3lx 2 − x3 )
140 EI EI
ω2 = = 12, 7273
11 ρ Sl 4
ρ Sl 4
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T. BEDA
18.9 EI EI
ω2 = = 12.4615
13 ρ Sl 4
ρ Sl 4
EIy IV − ρ Sω 2 y = 0
Pour x = 0 y=0 ⇒ y IV = 0
⎛π x⎞ π2
u ( x ) = sin ⎜ ⎟ 1 +
⎝2 l ⎠ 4 E = 5.8305 E
⇒ ω2 =
⎛ x⎞ 4 ρl2 ρl2
S = S0 ⎜1 − ⎟ 1 −
⎝ l⎠ π2
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Vibration – Calcul des structures
π E
α 0 = ω0 ρ ⇒ ω0 = α 0 E =
E ρ 2L ρ
π2 E E
⇒ ω02 = = 2.4674 2
4 ρL 2
ρL
∫y K [ y n ] dD
n
N ( yn )
Quotient de Rayleigh : R ( yn ) = D
= = ωn2
∫y n M [ y n ] dD D ( yn )
D
Principe de stationnarité :
∂N ∂D
D −N
∂ω 2
∂a j ∂a j ∂N ∂D
=0=
n
⇒ − ω2n = 0, i = 1,..., n
∂a j D 2
∂a j ∂a j
k ij = ∫ ϕi ( x ) K ⎡⎣ϕ j ( x ) ⎤⎦ dx
D
mij = ∫ ϕi ( x ) M ⎡⎣ ϕ j ( x ) ⎤⎦ dx
D
K et M sont des matrices symétriques car K[ ], M[ ] sont des opérateurs auto-adjoints et les
φi(x) sont des fonctions de comparaison.
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T. BEDA
⎡⎣K − Mω 2 ⎤⎦ a = 0
n
yν ( x ) = ∑ aivϕi ( x )
i =1
1 l
W= ∫ yn ( EIyn'' ) " dx
2 0
W=
1
{
⎡ yn ( EIyn" ) '− yn' EIyn" ⎤ − ∫ ( y ")2 EIdx
2 ⎣
l
⎦0 0
l
}
⎧⎪ y ( 0 ) = 0 y ' ( 0) = 0
CL : ⎨
⎪⎩ y " ( l ) = 0 −T = ( EIy ") ' = ky ( l )
1 2 1 l
ky n ( l ) + ∫ EI ( y"n ) dx
2
W=
2 2 0
n
y n ( x ) = ∑ a i ϕi ( x ) = t aφ t
φ = [ ϕ1...ϕi ...ϕn ]
i =1
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Vibration – Calcul des structures
K 0 = k φl tφl
K = ∫ EI (φx )'' (φ )'' dx
l t
x
0
l
M = ∫ ρ 3φx tφx dx
0
⎡⎣K 0 + K − ω 2 M ⎤⎦ a = 0
M, J
K 0 = kφl tφl + Kφl' tφl'
k
M0 = M φl tφl + Iφl' tφl'
1 ⎫
T= ∫ y M [ y ] dD ⎪
2 D ⎪ T = Tstructure + TCL
⎬ ≡
1 W = Wstructure + WCL
W = ∫ y K [ y ] dD ⎪
2 D ⎪⎭
Schéma équivalent
K0 K1
M0 M1
J0 J1 C0 C1
k0 k1
F0 F1
1 l 1 1 1 1
T = Tpoutre + TCL = ∫ ρ Sy 2 dx + M 0 y 2 ( 0 ) + J 0ϕ 2 ( 0 ) + M 1 y 2 ( l ) + J1ϕ 2 ( l )
2 0 2 2 2 2
1 l 1 1 1 1
= ∫ EI ( y ") dx + k0 y 2 ( 0 ) + K 0ϕ 2 ( 0 ) + k1 y 2 ( l ) + K1ϕ 2 ( l )
2
W = W poutre + WCL
2 0 2 2 2 2
ou :
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T. BEDA
1 l 1 l
T* = ∫ y M [ y ] dx = ∫ ρ Sy 2 dx
2 0 2 0
1 l
2 0
1
2 {
W * = ∫ y K [ y ] dx = ⎡⎣ y ( EIy ") '− y ' EIy "⎤⎦ 0 + ∫ EI ( y ") dx
l l
0
2
}
Conditions aux limites
y0 = − M 0ω 2 y0
− F0 − k0 y0 = M 0 && − F0 = ( k0 − M 0ω 2 ) y0 = − ( EIy ") '0
−C0 − K 0ϕ0 = J 0ϕ&&0 = − J 0ω 2ϕ0 −C0 = ( K 0 − J 0ω 2 ) ϕ0 = ( EIy ")0
y1 = − M 1ω 2 y1 − F1 = ( k1 − M 1ω 2 ) y1 = − ( EIy ") '1
− F1 − k1 y1 = M 1 &&
−C1 − K1ϕ1 = J1ϕ&&1 = − J1ω 2ϕ1 − C1 = ( K1 − J1ω 2 ) ϕ1 = ( EIy ")1
W=
1
2{ l
y1 ( EIy ") '1 − y '1 ( EIy ")1 − y0 ( EIy ") '0 + y '0 ( EIy ")0 + ∫ EI ( y ") dx
0
2
}
∂W ∂T ∂W * ∂T *
−ω2 =0 ≡ −ω2 =0
∂ai ∂ai ∂ai ∂ai
F (ξ ) u ( x)
ξ x
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Vibration – Calcul des structures
d 2u ( ξ , t )
F (ξ ) = − μ (ξ ) d ξ μ = ρS
1424 3 dt 2
dm
du ( x ) = −G ( x, ξ ) μ (ξ ) u&& (ξ , t ) d ξ
l
u ( x ) = − ∫ G ( x, ξ ) μ (ξ ) u&& (ξ , t ) d ξ
0
l
u ( x ) = ω 2 ∫ G ( x, ξ ) μ (ξ ) u (ξ ) dξ Equation intégrale du mouvement.
0
x0 x1 ... xn
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T. BEDA
0 1 2 3 x
n
f ( x)dx = ∑ f i ⋅ wi
l
∫
0
i =1
⎛ μ1 ⎞⎛ w1 ⎞⎛ u1 ⎞
⎜ ⎟⎜ ⎟⎜ ⎟
ui = w ( Gi12
L Gin ) ⎜ O ⎟⎜ O ⎟⎜ M ⎟
⎜ μn ⎟⎜ wn ⎟⎜ ⎟
⎝ ⎠⎝ ⎠⎝ un ⎠
Soit TU = [u1 L un ]
U = w2G μWU
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Vibration – Calcul des structures
⎡⎣G −1 − w2 μW ⎤⎦ U = 0 ⎫
⎪
⎪
ou ⎬ Problèmes à 2 matrices symétriques classique
⎪
⎡( μW )−1 − w2G ⎤ Z = 0 ⎪
⎣ ⎦ ⎭
−1
G Matrice raideur
μW Matrice masse
Z = μWU
U −1 U0 U1
h x
1 1
Dérivée seconde à droite : U 0′′d =
h
( h
)
⋅ U1′d − U 0′ d = 2 ⋅ (U 2 − 2U1 + U 0 )
1 1
Dérivée seconde centrale : U 0′′c =
2h
( 4h
)
⋅ U1′c − U −′1c = 2 ⋅ (U 2 − 2U 0 + U −2 )
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T. BEDA
1 1 1
Autre définition : U 0′′c =
h
( ) ( )
⋅ U 0′ d − U −′1d = ⋅ U1′g − U 0′ g = 2 ⋅ (U1 − 2U 0 + U −1 )
h h
1
D’où pour la dérivée 4è : U IV 0 c = ⋅ (U 2 − 4U1 + 6U 0 − 4U −1 + U −2 )
h4
ρ Sw2
y IV − α 4 y = 0, α 4 =
EI
⎛ α 4l 4 ⎞
yk + 2 − 4 yk +1 + yk ⋅ ⎜ 6 − 4 ⎟ − 4 yk −1 + yk − 2 = 0, k = 0,K , n
⎝ n ⎠
n + 1équations: n = 0 K ⎫
⎬ Système linéaire et homogène.
4 conditions aux limites ⎭
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Vibration – Calcul des structures
Si Δx = Δy ( nΔx = a, nΔy = b )
−4 (ω − λ 4 Δx 4 ) ωi , j − 8 (ωi +1, j + ωi −1, j + ωi , j −1 ) + 2 (ωi +1, j +1 + L
∂ 2ω
Appui en x = 0 : ω ( 0, y ) = 0, ∀y ( 0, y ) = 0, ∀y
∂x 2
∂ω
Encastrement en x = 0 : ω ( 0, y ) = 0, ∀y ( 0, y ) = 0, ∀y
∂x
⎧ω0, j = 0, ∀j ω−1, j − ωi , j = 0
⎨
⎩ω−1, j = ω1, j , ∀j ↵
n
y ( x ) = ∑ aν ϕν ( x ) ϕν ( x ) : Fonctions de comparaison
ν =1
⎡ ⎤ ⎡ ⎤
K ⎢ ∑ aν ϕν ( x ) ⎥ − λ M ⎢ ∑ aν ϕν ( x ) ⎥ = ε ( x ) Erreur homogène
⎣ν ⎦ ⎣ν ⎦
∑
ν
aν K ⎡⎣ϕν ( x ) ⎤⎦ − λ ∑ aν M ⎡⎣ϕν ( x ) ⎤⎦ = ε ( x )
ν
à une force
∫ ε ( x ) ϕσ ( x ) dx = 0
D
σ = 1,L , n
⎧ ⎫
∑ν aν ⎨ ∫ ϕσ ( x ) K ⎣⎡ϕν ( x )⎦⎤dx − λ ∫ ϕσ ( x ) M ⎡⎣ϕν ( x )⎤⎦dx ⎬ = 0
⎩D D ⎭
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T. BEDA
a1
Ligne σ : {k
σ1 L kσ n − λ mσ 1 L mσ n } M =0
an
On effectue une intégration par parties de kσν et mσν de manière à symétriser l’expression.
l l
"
kσν = ∫ ϕσ ( x ) K ⎡⎣ϕν ( x ) ⎤⎦dx = ∫ ϕσ ( x ) ( EIϕν " ( x ) ) dx
0 0
l
kσν = ⎡ϕσ ( x) ( EIϕν" ( x) ) − ϕσ' EIϕν" ⎤ + ∫ EIϕσ" ( x)ϕν" ( x)dx
' l
⎢⎣ ⎥⎦ 0 0
1444442444443
On suppose que ces termes restent nuls si ϕi sont des fonctions admissibles,
l
⇒ kσν = ∫ EIϕσ′′ ( x)ϕν′′( x) dx
0
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Vibration – Calcul des structures
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T. BEDA
11. EXERCICES
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Vibration – Calcul des structures
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T. BEDA
12. Bibliographie
A. Fouillé, P. Déréthé : « Cours de physique des vibrations : Oscillations, Propagation»
Eyrolles, 1977, Paris
T. BEDA : « Modules complexes des matériaux viscoélastiques par essais dynamiques sur
tiges. Petites et Grandes déformations », Thèse de doctorat du CNAM de Paris, janvier
1990.
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