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Memoire Moi
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1.1 INTRODUCTION
Ces dernières années, l’intérêt d’utilisation d’énergies renouvelables ne cesse
d’augmenter, car l’être humain est de plus en plus concerné par les problèmes
environnementaux. Parmi ces énergies, on trouve l’énergie éolienne. Les
caractéristiques mécaniques de l'éolienne, l'efficacité de la conversion de l'énergie
mécanique en énergie électrique est très importante. Là encore, de nombreux dispositifs
existent et pour la plupart, ils utilisent des machines synchrones ou asynchrones. Les
stratégies de commande de ces machines et leurs éventuelles interfaces de connexion au
réseau doivent permettre de capter un maximum d'énergie sur une plage de variation de
vitesse de vent la plus large possible, ceci dans le but d'améliorer la rentabilité des
installations éoliennes [1]
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Chapitre 1 Etat de l’Art sur la conversion éolienne
Parmi toutes les énergies renouvelables l’éolien est l’une des plus prometteuses
l’évolution technologique (augmentation de la taille et de la puissance des installations,
optimisation des matériaux) alliée à la baisse continue des coû ts de production (effet de
série) font actuellement de l’éolien l’une des énergies renouvelables les plus
compétitives. Pour toutes ces raisons l’énergie issue du vent fait déjà partie intégrante
du paysage et la tendance s’annonce irréversible [2].
Figure1.1 : Capacités d’énergie renouvelable*dans le monde, l’Europe des 28, dans les pays BRICS et
pour les sept premiers pays (2014) [REN21]
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Chapitre 1 Etat de l’Art sur la conversion éolienne
Dans les années 1970 et après la crise du pétrole causée par la guerre au Moyen-
Orient, et la crainte d’une pollution de plus en plus envahissante, plusieurs pays comme
les USA, la Suèdes, le Canada et la Grande-Bretagne… ont pris la décision de développer
la recherche dans le domaine de l’énergie renouvelable. Les éoliennes ont ainsi continué
à être développées, et le coû t global de l’énergie nécessaire à la production de
l’électricité à partir du vent est devenu concurrentiel avec les sources traditionnelles
d’énergie. Cette réduction du cout de l’électricité est le résultat du progrès important de
la technologie qui a conduit à améliorer la conception aérodynamique et les matériaux
utilisés.
Figure 1.2 : Evolution mondiale de la capacité installée des éoliennes 2016 [5]
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Chapitre 1 Etat de l’Art sur la conversion éolienne
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Chapitre 1 Etat de l’Art sur la conversion éolienne
L’énergie électrique fournie par ce parc éolien est injectée dans le réseau MT local.
Le taux de pénétration de l’énergie éolienne est de 5% par rapport au réseau local.
L’Algérie prévoit d’atteindre à l’horizon 2030 près de 40% de la production nationale
d’électricité de sources renouvelables. Bien que le choix de l’énergie solaire soit
prédominant, l’énergie éolienne représente le deuxième axe de production de ce
programme, Selon les prévisions du groupe Sonelgaz, La capacité totale à installer à
l’horizon 2030, fixée 5010 MW pour l’éolien [6] pour la période 2015-2020, il est
programmé de réaliser 1GW en éolien parmi ces projets on trouve la réalisation de deux
fermes éoliennes, une de 50MW à Timimoune et l’autre de 20MW à Khenchela. Le
nouvel Atlas éolien de l’ONM a mis en évidence l’existence d’autres sites ventés dans
d’autres régions du Sud. Outre Adrar, les régions de Tamanrasset, Djanet et In Salah
disposeraient d’un important potentiel. Cette étude a été réalisée en 2013 par Dr. Sidi
Mohammed Boudia qui a réactualisé la carte des vents à 10m (voir figure 1.5).
1.5.1-a Avantage
L’énergie éolienne est une énergie renouvelable qui ne nécessite aucun
carburant, ne crée pas de gaz à effet de serre, ne produit pas de déchets toxiques
ou radioactifs.
L'énergie éolienne produit de l'électricité sans dégrader la qualité de l'air, sans
polluer les eaux, sans polluer les sols.
La production éolienne d'électricité suit notre consommation d’énergie : le vent
souffle plus souvent en hiver, cette saison étant celle où la demande d'électricité
est la plus forte.
L'énergie éolienne offre la possibilité de réduire les factures d'électricité et peut
permettre de vous mettre à l'abri des ruptures de courant. [7]
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Chapitre 1 Etat de l’Art sur la conversion éolienne
1.5.2-b Inconvenants
Le vent peut parfois souffler à des intensités irrégulières.
Les éoliennes sont parfois bruyantes et modifient le paysage d’une région.
La production dépend de l’intensité des vents et non de la demande en énergie.
[7]
Réseau
P, Q stator Transformateur triphasé
Turbine
Vent
Multiplicateur
Onduleur Redresseur
Figure 1.6 : Conversion de l'énergie cinétique du vent [8]
Figure 1.7 : Conversion de l'énergie cinétique du vent [8]
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Chapitre 1 Etat de l’Art sur la conversion éolienne
Les éoliennes sont divisées en trois catégories selon leur puissance nominale :
Echelle Diamètre de l’hélice Puissance délivrée
Moyenne 12 m à 45 m De 40 kW à 1 MW
Figure 1.7 : Différentes parties d'une éolienne Nordex S77 (1500 kW) [7]
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Chapitre 1 Etat de l’Art sur la conversion éolienne
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Chapitre 1 Etat de l’Art sur la conversion éolienne
A nos jours, ce type d’éolienne est plutô t marginal et son utilisation est beaucoup moins
rependue.
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Chapitre 1 Etat de l’Art sur la conversion éolienne
Malgré ses inconvénients, cette structure est la plus utilisée de nos jours. Cependant, les
structures à axe vertical son encore utilisé pour la production d’électricité dans les zones
isolées. Elles sont de faible puissance destinée à des utilisations permanentes comme la
charge des batteries par exemple.
Transformateur
Vent Multiplicateur
Réseau électrique
MAS
Bancs de
Turbine condensateurs
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Chapitre 1 Etat de l’Art sur la conversion éolienne
1.10.1-a Avantage :
Simplicité d’implantation.
Plus grande fiabilité.
Pas besoin de système électronique de commande.
Moins cher [12].
1.10.1-b Inconvenants
En vitesse fixe le maximum théorique de puissance n’est pas atteint [12].
Multiplicateur
Vent
Réseau électrique
Filtre
MADA
Turbine
Multiplicateur
Vent
Onduleur Redresseur Filtre
Turbine MADA
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Chapitre 1 Etat de l’Art sur la conversion éolienne
1.10.2-a Avantage
La production d'énergie peut être augmentée de 2-6% pour une éolienne à
vitesse variable par rapport à une éolienne à vitesse fixe,
L’augmentation de l'énergie peut être de 39%. La littérature montre que le gain
de production d'énergie de l'éolienne à vitesse variable par rapport à l'éolienne à
vitesse fixe le plus simple peut varier entre 3-28% selon les conditions du site et
les paramètres de conception
Le captage de l'énergie peut être considérablement augmenté en utilisant une
MADA. Ils affirment que la capture de l'énergie a augmenté d'un MADA de plus de
20% par rapport à un système à vitesse variable en utilisant une machine à
induction à cage-bar et de plus de 60% par rapport à un système à vitesse fixe
Augmentation de la plage de fonctionnement, notamment pour les faibles
vitesses de vent où le maximum de puissance peut être aisément converti,
Simplicité du système d’orientation des pales. Grâ ce au contrô le de la vitesse du
générateur, les constantes de temps mécaniques des pales peuvent être plus
longues, réduisant la complexité du système d’orientation des pales et son
dimensionnement par rapport à la puissance nominale Pn .
Réduction des efforts mécaniques grâ ce à l’adaptation de la vitesse de la turbine
lors des variations du vent. De ce fait, l’incidence des rafales de vent sur la
puissance générée peut être affaiblie,
Réduction du bruit lors des fonctionnements à faible puissance car la vitesse est
lente [12]
1.10.2-b Inconvenants
L'inconvénient principal du raccordement indirect au réseau est son coû t.
Convertisseur de puissance « complexe ».
Perte énergétique lors du processus de conversion CA-CC-CA [12]
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Chapitre 1 Etat de l’Art sur la conversion éolienne
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Chapitre 1 Etat de l’Art sur la conversion éolienne
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Chapitre 1 Etat de l’Art sur la conversion éolienne
conductrices sur lesquelles viennent frotter des balais lorsque la machine tourne
(figure1.17) [14].
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Chapitre 1 Etat de l’Art sur la conversion éolienne
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Chapitre 1 Etat de l’Art sur la conversion éolienne
A B
Fonctionnement moteur
Hypo-synchrone Fonctionnement moteur
Hyper-synchrone
C D
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Chapitre 1 Etat de l’Art sur la conversion éolienne
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Chapitre 1 Etat de l’Art sur la conversion éolienne
1.15 Conclusion
Dans ce chapitre ont été présentée les différents types éoliens avec leurs
constitutions et leurs principes de fonctionnements.
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CHAPITRE 02
MODELISATION ET COMMANDE DE LA
TURBINE EOLI
CHAPITRE 02 MODELISATION ET COMMANDE DE LA TURBINE EOLIENNE
2.1 INTRODUCTION :
Depuis le début le dix-huitième siècle, l’énergie cinétique du vent est convertie
directement en énergie mécanique. Employé principalement dans les anciens moulins à
vent ou pour actionner des pompes. Mais de nos jours, cette énergie est transformée en
énergie électrique et ce, par l’emploi d’aérogénérateurs [19].
La réalisation de chaque système dans le domaine de la production ou la
distribution de l’énergie électrique prend des risques. C’est pour ça que toutes les
manipulations pratiques sont prévenues par une simulation des paramètres à partir des
logiciels. Dans ce chapitre, on va essayer de simuler les différentes composantes de
notre système éolien avec le logiciel Matlab/Simulink [21].
Dans une première partie, on définira le profil du vent que nous devrons utiliser,
suivi par la modélisation de notre turbine en tenant compte des différents paramètres
qui la constitue. Notre travail de validation débutera par une étude du comportement de
notre turbine pour un angle de calage « β » constant et vitesse du vent variable.
La seconde partie, est consacré à l’utilisation d’une commande MPPT (Maximum
Power Point Tracking) avec et sans asservissement de vitesse dans le but de contrô ler la
puissance mécanique délivrée par la turbine de sorte à extraire le maximum de
puissance et ce quel que soit le vent qui lui est appliqué.
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CHAPITRE 02 MODELISATION ET COMMANDE DE LA TURBINE EOLIENNE
v moy : C’est la moyenne de la vitesse du vent variant régulièrement sur de plus longues
périodes dans un site donné.
vT (t ) : La composante turbulent est un processus aléatoire stationnaire (ne varie pas
avec la vitesse moyenne du vent).
Dans cette étude, nous avons représenté l’évolution de la vitesse du vent, par une
fonction scalaire qui évolue dans le temps, modélisée sous forme déterministe par une
somme de plusieurs harmoniques, conformément à [18] :
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CHAPITRE 02 MODELISATION ET COMMANDE DE LA TURBINE EOLIENNE
2π
Avec : ω=
10 la courbe du vitesse de vent (m/s)
16
14
V ites s e de v ent (m /s )
12
10
4
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Temps (second)
Figure 2.1 : profil de vitesse de vent avec une vitesse moyenne de 8.2 (m/sec)
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CHAPITRE 02 MODELISATION ET COMMANDE DE LA TURBINE EOLIENNE
d 1 2 3
PV = E CV = ρπ R V (2.2)
dt 2
Avec :
ECV : Est l’énergie cinétique de vent
Le couple exercé par le vent sur l’arbre de la turbine (ou couple mécanique à la sortie de
la turbine) est défini par [18] :
Pt 1 3 2
C t= = C c ( λ , β ) . π . R .V (2.5)
Ωt 2
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CHAPITRE 02 MODELISATION ET COMMANDE DE LA TURBINE EOLIENNE
C p ( λ , β )=0.5
( 116
λi ) ( )
−0.4 β−5 exp
−21
λi
+0.0068 λ (2.7)
1 1 0.035
Avec : λ = λ+0.08 β − 3 (2.8)
i β +1
La figure 2.2 montre les résultats de simulation sous MATLAB/SIMULINK de l'évolution
du coefficient de puissance Cp en fonction de la vitesse relative λ pour quelques angles
de calage β. Quand la turbine éolienne est à l'arrêt (Ωt = 0), le ratio des vitesses λ
s'annule. La puissance de la turbine doit être nulle aussi puisque Pt = Ct Ωt (où Ct le
couple mécanique de la turbine). Ceci ne veut pas dire que le couple Ct exercé par le vent
sur la turbine est nul. Quand la vitesse de rotation augmente par rapport à la vitesse du
vent (λ augmente) Cp augmente jusqu'à une valeur maximale. Nous remarquons que
l’augmentation de permet de dégrader le coefficient Cp, et par conséquent, provoquer
la diminution de la puissance mécanique récupérée sur l’axe de la turbine éolienne.
0.5
X: 8.1 beta=0°
Coefficient de puissance Cp
Y: 0.48
0.4
beta=2°
beta=5°
0.3
beta=10°
0.2
beta=15°
0.1 beta=20°
beta=25°
0
0 5 10 15 20
Ratio de vitesse lamda
On peut voir aussi sur la figure 2.2 que ce coefficient Cp passe par un maximum (Cp-max
= 0.48) pour un angle de calage (β = 0°) et une valeur particulière du ratio de vitesse que
l’on désignée λ opt (où λ opt = 8.1).
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CHAPITRE 02 MODELISATION ET COMMANDE DE LA TURBINE EOLIENNE
6
x 10
2.5
La puis s anc e aérody nam ique P t (K w ) V=4 m/s
V=6 m/s
V=8 m/s
2
V=9 m/s
V=10 m/s
V=11 m/s
1.5
V=12.15 m/s
0.5
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
vitesse de rotation de la génératrice (tr/min)
La figure 2.3 Montre ainsi tout l'intérêt du fonctionnement à vitesse variable d'un
aérogénérateur. Il permet en effet par un réglage adapté de maximiser la puissance de la
turbine pour chaque valeur de la vitesse du vent sur le site et donc la production
annuelle d’énergie [18] [22].
En combinant les équations (2.5) (2.6), la valeur du coefficient de couple C c peut être
déterminée par la formule qui suit :
Cp Ct
C c= =
λ 1 3 2 (2.10)
ρπ R V
2
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CHAPITRE 02 MODELISATION ET COMMANDE DE LA TURBINE EOLIENNE
0.08
X: 6.776 beta = 0
0.07 Y: 0.06469
0.06 beta = 2
0.05 beta = 5
Coeff ( Cc )
0.04 beta = 10
0.03 beta = 15
0.02
beta = 20
0.01
beta = 25
0
0 5 10 15 20
temps ( second )
1 3 2 max
C t= ρ . π . R .V . Cc (λ opt , β opt ) (2.11)
2
La figure 2.5 montre la caractéristique du couple aérodynamique optimal de la turbine
étudiée en fonction de la vitesse de rotation de la génératrice pour les différentes
vitesses du vent.
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CHAPITRE 02 MODELISATION ET COMMANDE DE LA TURBINE EOLIENNE
6
x 10
2.5
V=4 m/s
La puissance aérodynamique Pt (Kw) V=6 m/s
V=8 m/s
2
V=9 m/s
V=10 m/s
V=11 m/s
1.5
V=12.15 m/s
0.5
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
vitesse de rotation de la génératrice (tr/min)
Avec :
J t : Le moment d’inertie de la turbine équivalent aux inerties des 3 pales de l’éolienne.
J g: Le moment d’inertie de la génératrice,
f r: Le coefficient dû aux frottements visqueux de la génératrice.
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CHAPITRE 02 MODELISATION ET COMMANDE DE LA TURBINE EOLIENNE
d
dt méc ∑
J Ω = des couples=C g −Cem −C f =Cméc (2.15)
C f =f V . Ωméc (2.16)
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CHAPITRE 02 MODELISATION ET COMMANDE DE LA TURBINE EOLIENNE
Figure 2.8 : Caractéristique puissance vitesse d’une éolienne de grande puissance [mémoire].
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CHAPITRE 02 MODELISATION ET COMMANDE DE LA TURBINE EOLIENNE
Zone 1 : Pour la zone 1 dite zone de démarrage, elle ne sera pas traitée par la suite car
elle n'a pas d'importance capitale puisque la turbine ne produit aucune puissance
appréciable.
Zone 2 : Dans la zone 2 dite à charge partielle 1, l'angle de calage β est maintenu à 0 et la
vitesse de rotation est fixée à une valeur permettant un ratio de vitesse correspondant
au coefficient de puissance maximalC pmax. Dans notre cas, ce coefficient est 0.48 obtenu
grâ ce au contrô le de type MPPT.
Zone 3 : dite à charge partielle 2, la vitesse de la turbine ne doit plus être sous le
contrô le MPPT car sa vitesse de rotation peut atteindre environ 90 % de sa valeur
nominale, mais elle doit garder sa vitesse constante jusqu'à ce qu'elle atteigne la
puissance nominale.
Zone 4 : Dans cette zone dite pleine charge, nous recherchons à maintenir la production
de la puissance à sa valeur nominale afin de ne pas détériorer l’éolienne en appliquant
aux pâ les un angle de calage adéquat (augmentation de l’angle de calage des pales β) afin
de dégrader le rendement de l’éolienne.
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CHAPITRE 02 MODELISATION ET COMMANDE DE LA TURBINE EOLIENNE
Dans cette partie, nous présenterons différentes stratégies pour contrô ler le couple
électromagnétique (et indirectement la puissance électromagnétique convertie) afin de
régler la vitesse mécanique de manière a maximisé la puissance électrique générée. Ce
principe est connu sous la terminologie Maximum Power Point Tracking (MPPT) et
correspond à la zone 2 de la caractéristique de fonctionnement de l’éolienne. On
distingue deux familles de structures de commande qui sont maintenant expliquées [19]
(figure 2.10)
02 stratégies de commandes
Avec asservissement
Sans asservissement
de la vitesse
de la vitesse
mécanique
mécanique
PI
Ω¿g=G . Ω ¿t (2.19)
λopt V
Avec : Ω¿t = (2.20)
R
¿
Le couple électromagnétique de référence C g permettant d’avoir une vitesse de rotation
Ω g égale à sa valeur de référence Ω¿g obtenue en sortie du régulateur de vitesse. Un
régulateur de type proportionnel-intégral (PI) permet ainsi d’asservir la vitesse de
rotation et d’atténuer l’effet du couple de la MADA C gconsidéré comme une
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CHAPITRE 02 MODELISATION ET COMMANDE DE LA TURBINE EOLIENNE
Le couple de la turbine éolienne peut ensuite être obtenu à partir des estimations de la
vitesse du vent et de la vitesse de rotation de la turbine. Il peut s’exprimer par :
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CHAPITRE 02 MODELISATION ET COMMANDE DE LA TURBINE EOLIENNE
^t= 1 C max
C c
^
3 2
ρπ R V (2.25)
2
Remplaçant maintenant (2.24) dans (2.25), le couple de la turbine de référence
s’exprime donc par :
max
^t¿ = 1 C ρ π R5 Ω
C ^t2 (2.26)
2
2 λ opt c
Le couple électromagnétique de référence est alors obtenu à partir de l’estimation du
couple de la turbine éolienne :
^¿
C
^t¿ =
C
t
(2.27)
G
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CHAPITRE 02 MODELISATION ET COMMANDE DE LA TURBINE EOLIENNE
Fig. A Fig. B
5
x 10
15 400
La puissance aéro Pt (Kw)
300
La vitesse mécanique
10
200
5
100
0 0
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
temps (sec) temps (sec)
Fig. C Fig. D
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CHAPITRE 02 MODELISATION ET COMMANDE DE LA TURBINE EOLIENNE
10 3000
8
2000
6
Erreur de couple
Lamda
4 1000
2
0
0
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
temps (sec) temps (sec)
Fig. A Fig. B
0.5 8000
0.4
6000
0.3
Coeff Cp
4000
Ct
0.2
2000
0.1
0 0
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
temps (sec) temps (sec)
Fig. C Fig. D
5
x 10
15 400
300
La puissance aéro Pt (Kw)
La vitesse mécanique
10
200
5
100
0 0
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
temps (sec) temps (sec)
Fig. E Fig. F
Page 38
CHAPITRE 02 MODELISATION ET COMMANDE DE LA TURBINE EOLIENNE
2.5 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons décrit les parties essentielles de système de conversion
éolienne, la première représente la partie mécanique qui contient la turbine, le
multiplicateur et l’arbre de la GADA. La deuxième partie est consacré à la modélisation
et la simulation du profil de vent de la chaine de conversions éolienne avec commande
mppt sou l’environnement Matlab-Simulink.
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CHAPITRE 03
MODELISATION DE LA GENERATRICE
ASYNCHRONE A DOUBLE ALIMENTATION
CHAPITRE 03 : MODELISATION DE LA GENERATRICE ASYNCHRONE A DOUBLE ALIMENTATION
3.1 Introduction
La machine asynchrone à rotor bobiné et doublement alimentée (MADA) a fait l’objet
de nombreuses recherches principalement dans son fonctionnement en génératrice pour
des applications d’énergie éolienne. Notre travail concerne le fonctionnement générateur à
vitesse variable de la MADA, principalement au niveau de l’amélioration de la commande en
puissance.
Nous admettons que la machine est bien construite et que les forces magnétomotrices
sont à répartition spatiale sinusoïdale. Cela revient à considérer la variation sinusoïdale des
inductances mutuelles entre les enroulements statoriques et rotoriques en fonction de
l’angle de leurs axes magnétiques.
CHAPITRE 03 : MODELISATION DE LA GENERATRICE ASYNCHRONE A DOUBLE ALIMENTATION
d
[V s ]= [ R s][ I s]+ [ϕ ] (2.28)
dt s
d
[V r ]=[ Rr ][ I r]+ [ϕ ] (2.29)
dt r
[V s ]=[V as V bs V cs ] : Vecteur tension statorique
T
T
[ I s]=[I as I bs I cs ] : Vecteur courant statorique
[ ]
Rs 0 0
[ R s]= 0 R s 0 : Matrice résistances du stator
0 0 Rs
[ ]
Rr 0 0
[ Rr ]= 0 R r 0 : Matrice résistances du rotor
0 0 Rr
CHAPITRE 03 : MODELISATION DE LA GENERATRICE ASYNCHRONE A DOUBLE ALIMENTATION
[ϕ s]= [ Ls ] [ I s] + [ M sr ] [ I r] (2.30)
[ϕ r ]= [ Lr ] [ I r] + [ M sr ] [ I s] (2.31)
[ ]
Ls M s Ls
[ Ls ] = M s Ls M s : la matrice d’inductances statoriques ;
Ms Ms Ls
[ ]
Lr M r Lr
[ Lr ] = M r Lr M r :La matrice d’inductances rotoriques
Mr Mr Lr
[ M sr ] :Est la matrice d’inductances mutuelles du couplage stator-rotor, Elle est donnée par
[ ]
2π 2π
cos (θ) cos (θ+
) cos (θ− )
3 3
2π 2π
[ M sr ] = M. cos (θ− ) cos(θ) cos ( θ + ) (2.32)
3 3
2π 2π
cos (θ+ ) cos (θ− ) cos (θ)
3 3
Avec : [ M rs ]= [ M sr ]
T
[ ]
2π 4π
cos (θ) cos (θ−
) cos (θ− )
3 3
2 2π 2π
P ( θ )= . −sin(θ) −sin (θ− ) −sin (θ− ) (2.34)
3 3 3
1 1 1
2 2 2
[ ]
1
cos ( θ) −sin(θ)
2
−1 T 2 2π 2π 1
P ( θ ) =P ( θ ) = . cos ( θ− ) −sin (θ− ) (2.35)
3 3 3 2
4π 2π 1
cos (θ− ) −sin (θ− )
3 3 2
{
d
V ds=R s I ds + ϕ −ϕ ω
dt ds qs s
(2.36)
d
V qs =R s I qs + ϕ qs+ ϕ ds ω s
dt
Rotor :
{
d
V dr=R r I dr + ϕ −ϕ (ω −ωr )
dt dr qr s
(2.37)
d
V qr=R r I qr + ϕ qr + ϕ dr (ω s−ω r )
dt
d θs dθ
Avec : =ω s et θ sr =θ s−θr ⇒ sr =ωsr =ω s−ω r
dt dt
- V ds et V qs : les tensions statoriques dans le repère de Park.
- V dr et V qr : les tensions rotoriques dans le repère de Park.
- I ds et I qs: les courants statoriques dans le repère de Park.
- I dr et I qr: les courants rotoriques dans le repère de Park.
CHAPITRE 03 : MODELISATION DE LA GENERATRICE ASYNCHRONE A DOUBLE ALIMENTATION
Les relations entre les flux et les courants sont exprimés par les équations suivantes :
{ϕ dr=Lr . I dr + M . I ds
ϕ qr=Lr . I qr + M . I qs
(2.38)
{ϕ ds=Ls . I ds + M . I dr
ϕ qs=Ls . I qs + M . I qr
(2.39)
J d ωr
=C em−C g−C f (2.41)
p dt
Kf
Le couple de frottement est donné par :C f = ω =K f Ωmec
p r
J
dt
= (
p dt
= )
d Ωmec J d ω r −3 M
2
p ( ϕ dr I qs −ϕ qr I ds ) −C g−K f Ωmec (2.42)
Ls
On a donc :
{
ϕ ds =ϕ s
ϕqs =0
(2.43)
{ V ds =0
V qs=V s =ω s ϕ s
(2.44)
{ϕ s=L s . I ds + L m . I dr
0=Ls . I qs + Lm . I qr
(2.45)
A partir de l'équation (2.45), nous pouvons alors écrire les équations liant les courants
statoriques aux courants rotoriques :
{
ϕ s Lm
I ds =I ds= − .I
Ls Ls dr
(2.46)
−L m
I qs = . I qr
Ls
En remplaçant dans l’équation des flux (2.38), les courants statoriques par l’expression
(2.46),on obtient :
CHAPITRE 03 : MODELISATION DE LA GENERATRICE ASYNCHRONE A DOUBLE ALIMENTATION
{
Lm
ϕ dr =σ . Lr . I dr + .ϕ
Ls s (2.47)
ϕ qr=σ . Lr . I dr
2
Lm
Avec :σ =1− (2.48)
Ls L s
On pourrait exprimer les tensions rotoriques en fonction des courants rotoriques, en
remplaçant dans l'équation les valeurs des courants statoriques et en remplaçant le résultat
ainsi, nous obtenons :
{ ( ) ( )
2 2
L d L
v rd =Rr I rd + Lr− m I rd −g ω s Lr − m . I rq
L s dt Ls
(2. 49)
( ) ( )
2 2
Lm d Lm Lm V s
v rq =Rr I rd + Lr − I rq −g ω s Lr − . I rd + g ω s
Ls dt Ls Ls
En régime permanent, les termes faisant intervenir les dérivées des courants rotoriques
diphasés disparaissent, nous pouvons donc écrire :
{
V dr=Rr . I dr −g . ωs σ . Lr . I dr
L .V (2.50)
V dr=R r . I qr + g . ωs σ . Lr . I dr + g m s
Ls
En remplaçant les courants statoriques par leurs valeurs de l'équation (2.46) dans l’équation
(2.57) nous obtenons les expressions suivantes pour les puissances active et réactive :
{
−3 L
P s= V s m I qr
2 Ls
(2.51)
( )
2
−3 Lm 3V s
Q s= Vs I dr +
2 Ls 2 Ls ω s
−3 Lm V s
Ps = p I (2.52)
2 Ls ωs qr
A partir des équations précédentes on réalise les schémas du modèle simplifie de la MADA :
CHAPITRE 03 : MODELISATION DE LA GENERATRICE ASYNCHRONE A DOUBLE ALIMENTATION
Ce redresseur comporte trois diodes (D 1, D2, D3) à cathode commune assurant l’allée
du courant Id et trois diodes (D4, D5, D6) à anode commune assurant le retour du courant I d
Si on suppose que le redresseur est alimenté par un réseau triphasé équilibré de tension :
{
V a ( t )=V m sin ( 2 πft )
(
V b (t )=V m sin 2 πft−
2π
)
3 (2.53)
2π
V c ( t )=V m sin(2 πft + )
3
{
dI d V red −V DC
=
dt Lf
(2.55)
dV DC I d−I s
=
dt Cf
Un onduleur de tension est donné par la figure (2.35), où chaque interrupteur peut être un
IGBT et une diode montée en antiparallèle.
Figure 3.8 : Schéma de principe d’un onduleur triphasé alimentant le rotor D’une MADA
{
V ab=V ao +V ob=V ao−V bo
V bc=V bo+V oc=V bo−V co (2.56)
V ca=V co +V oa=V co−V ao
{
V ao=V an +V no
V bo=V bn +V no (2.57)
V co =V cn + V no
1
V no= (V ¿ ¿ ao+ V bo+ V co )¿ (2.59)
3
2 1 1
V an= V ao − V bo − V co
3 3 3
−1 2 1
V bn= V ao + V bo − V co(2.60)
3 3 3
−1 1 2
V cn = V ao− V bo + V co
3 3 3
Les équations instantanées des tensions simples en fonction des grandeurs de commande :
[] [ ][ ]
V an S
V DC 2 −1 −1 a
V bn = −1 2 −1 S b (2.61)
3
V cn −1 −1 2 S c
[
1 2 −1 −1
T = −1 2 −1
3
−1 −1 2 ] (2.62)
Les techniques de modulation sont nombreuses, les plus utilisées sont : La naturelle, la
régulière, l’optimisée (élimination des harmoniques non désirés), la vectorielle et la
modulation à bande d’hystérésis.
Dans notre travail, parmi les techniques de modulation précitées la technique MLI naturelle
sera utilisée en se basant sur la comparaison entre deux signaux
-Le premier c’est le signal de référence qui représente l’image de la sinusoïde qu’on
désire à la sortie de l’onduleur, ce signal est modulable en amplitude et en fréquence.
-Le second qui est appelé signal de la porteuse définit la cadence de la commutation
des interrupteurs statiques de l’onduleur coté rotor. C’est un signal de haute fréquence par
rapport au signal de référence.
On peut régler la tension de sortie de l’onduleur en agissant sur l’indice d’amplitude V mod :
Vm
V mod = (2.53)
Vp
fp
m= (2.54)
fm
V DC
V max = V mod(2.55)
2
20
10
-10
-20
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25
le temps (Sec)
3000 3000
2000 2000
1000 1000
Courant rotorique Ir (A)
-1000 -1000
-2000 -2000
-3000 -3000
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 0.55 0.6 0.65 0.7 0.75 0.8 0.85 0.9
le temps (sec) le temps (sec)
Fig. a Fig. b
5 5
x 10 x 10
0 8
-2
6
Puissance réactive Qs (Var)
Puissance active Ps (W)
-4
-6 4
-8
2
-10
-12 0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
le temps (Sec) le temps (Sec)
Fig. c Fig. d
3000 3000
2000 2000
1000 1000
Courant statorique Is (A)
0 0
-1000 -1000
-2000 -2000
-3000 -3000
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1
le temps (sec) le temps (sec)
Fig. e Fig. f
CHAPITRE 03 : MODELISATION DE LA GENERATRICE ASYNCHRONE A DOUBLE ALIMENTATION
1 0
0.8
-2000
Le couple Ce (N.m)
0.6
facteur de puissance
-4000
0.4
-6000
0.2
0 -8000
0 0.5 1 1.5 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
temps(s)
le temps (Sec)
Fig. g Fig. h
3.5 Conclusion
Ce chapitre nous avons étudié la modélisation de la génératrice asynchrone à double
alimentation. En se basant sur quelques hypothèses simplificatrices, un modèle
mathématique a été établi, dont la complexité a été réduite. Nous avons constaté que le
modèle de la machine asynchrone à double alimentation est un système à équations
différentielles, la transformation de Park nous a permis de simplifier ce modèle.
Après avoir modélisé cette dernière, notre choix s’est porté sur une stratégie linéaire
de commande appliquée à l’asservissement en puissances active et réactive statoriques
d’une génératrice asynchrone à double alimentation commande vectorielle (à flux statorique
orienté).
CHAPITRE 03 : MODELISATION DE LA GENERATRICE ASYNCHRONE A DOUBLE ALIMENTATION
CHAPITRE 04
4.1 INTRODUCTION
Après avoir modélisé les différentes parties de la chaine de conversion éolienne
(turbine et Gada) dans le chapitre 2 et 3. L’objectif sera le découplage des puissances actives
et réactives, tout en assurant une meilleure dynamique de système global en utilisant La
commande vectorielle par orientation du flux présente une solution attractive pour réaliser
de meilleures performances dans les applications à vitesse variable pour le cas de la machine
asynchrone double alimentée aussi bien en fonctionnement générateur que moteur.
La technique de la commande appliquée à cette machine est réalisée aux moyens des
régulateurs PI et PI flou pour la puissance active et réactive statoriques et les courants
rotoriques.
phase statorique avec orientation du flux statorique) et non pas sur le modèle réel de la
machine. Dans ce schéma, les termes de couplage sont désignés par Cd, Cq et les f.e.m par
Fd et Fq.
Nous avons fait apparaître des fonctions de transfert du premier ordre pour les deux
axes liant les tensions rotoriques aux puissances actives et réactive statoriques. Ce qui nous
permet de mettre en place une commande vectorielle, étant donné qu'à l'influence des
couplages près, chaque axe peut être commandé indépendamment avec chacun son propre
régulateur [18].
Ces deux méthodes vont être étudiées et simulées dans la suite de ce chapitre.
L'intérêt que présente la méthode indirecte est que sa mise en œuvre est simple, par contre
la méthode indirecte a l'avantage de contrôler les courants rotoriques ce qui permettra de
faire une protection de la machine en limitant ces courants, mais elle est complexe à mettre
en œuvre par rapport à la commande vectorielle indirecte.
{
2
Vs
Fq=
Fq=
L s ωs
g Lm V s
et {
Cd =g ω s δ Lr I qr
Cq =g ω s δ Lr I dr
(3.2)
Ls
Ki MV s
Pref Ps
K p+ M2
p Ls R r + pLs (Lr− )
Ls
La Fonction de Transfert en Boucle Ouverte (FTBO) avec les régulateurs s’écrit de la manière
suivante :
MV s
2
Ki M
p+ Ls ( L r − )
Kp Ls
FTBO= . (3.3)
p Ls R r
Kp p+
M2
Ls (Lr − )
Ls
Ki Ls R r
=
Kp M
2
(3.4)
L s ( Lr − )
Ls
M Vs
Kp 2
M
FTBO Ls (Lr − ) (3.5)
Ls
¿
p
1
FTBF¿
1+ τ r p
2
M
Ls (Lr − )
Avec : 1 Ls (3.6)
τ r=
Kp MVs
On peut désormais exprimer les gains des correcteurs en fonction des paramètres de la
machine et du temps de réponse :
2
M
Ls (Lr − )
1 Ls 1 R r Ls (3.7)
K p= , K i=
τr MVs τr M V s
Cette même méthode de synthèse de correcteurs sera appliquée pour déterminer les gains
des correcteurs des autres types de commandes.
2000 2000
courants statorique Is abc (A)
1000 1000
-1000 -1000
-2000 -2000
-3000 -3000
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
le temps (sec) le temps (sec)
Figure C Figure D
5 5
x 10 x 10
puissance réactive Qs (V ar)
0 6
Ps Qs
puissance active P s (w )
-2 Ps* Qs*
4
-4
2
-6
-8 0
-10
-2
-12
-4
-14
-16 -6
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
Le temps (sec) Le temps (sec)
Figure A Figure B
3000 1000
Isq
2500 500 Isd
2000 0
courant Is dq (A)
courant Ir dq (A)
1500 -500
1000 -1000
500 -1500
0 -2000
Figure E Figure F
0 1
Ce
coefficient de puissance fp
-2000 0.8
Couple Ce (N.m)
-4000 0.6
-6000 0.4
-8000 0.2
-10000 0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
Le temps (sec) Le temsp (sec)
Figure A Figure A
3000 2000
Irq Ids
2500 Ird Iqs
1000
2000
Le courant Ir dq (A)
1000
-1000
500
-2000
0
-500 -3000
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Le temps (sec) Le temsps (sec)
Figure E Figure F
5 4
x 10 x 10
5 6
Ps Qs
Ps* Qs*
la puissance active Ps (Kw)
-5 2
-10 0
-15 -2
-20 -4
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Le temps (sec) Le temps (sec)
Figure A Figure B
3000 3000
2000 2000
1000 1000
courant statoriqueIs abc (A)
0 0
-1000 -1000
-2000 -2000
-3000 -3000
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Le temps (sec) Le temps (sec)
Figure C Figure D
2000 1.2
Coéfficient de puissance fp
0 1
Le couple Ce (N.m)
-2000 0.8
-4000 0.6
-6000 0.4
-8000 0.2
-10000 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Le temps (sec) Le temps (sec)
Figure G Figure H
4.6.1.c Interprétation :
La figure 4.10 (A,B) montre que les échelons de puissance sont bien suivis par la
génératrice aussi bien pour la puissance active que pour la puissance réactive Le signe
négatif au niveau de la ( Q−mes ) signifie que la MADA fournit de la puissance réactive, par
contre si le signe devient positive, cela signifié que la MADA absorbe la puissance réactive
La figure 4.10 (C.D.E.F) illustre bien que le courant statorique généré par la MADA est
proportionnelle à sa puissance active fournie. Pour assurer un facteur de puissance unitaire
( cosθ=1 ) on maintient la consigne de la puissance réactive nulle
Qref =0 Var .
La même chose pour CVI à vent variable La puissance active débitée par le stator
possède la même allure que la puissance mécanique de la turbine (sa référence) qui varie
suivant la variation du vent (voir 4.11) grâce à la stratégie de commande MPPT pour
permettre à l’éolienne de fonctionner dans les conditions optimales. La puissance réactive
est nulle puisque nous désirons un fonctionnement avec un facteur de puissance unitaire
(cos(ϕ) = 1).
On observe aussi que le découplage est parfaitement réalisé entre les axes de la puissance
active et réactive.
6 5
x 10 x 10
0
Ps (1*Rr) Ps (1*Rr)
-1
Ps* Ps*
Figure A
5 5
x 10 x 10
6 5.5
Qs (1*Rr) Qs (1*Rr)
puissance réactive Qs (Var) 5 Qs*
4 Qs*
Qs (2*Rr) Qs (2*Rr)
puissance réactive Qs (Var)
4.5
2 4
3.5
0
3
-2 2.5
Zoom
2
-4
1.5
-6
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 0.4 0.42 0.44 0.46 0.48 0.5 0.52
Le temps (sec)
Le temps (sec)
Figure B 6
x 10
5 x 10
5 1
Ps (1*Lm) Qs (1*Lm)
Ps* Qs*
puissance réactive Qs (Var)
0 Qs (2*Lm)
puissance active Ps (w)
Ps (0.9*Lm) 0.5
-5
0
-10
-0.5
-15
-20 -1
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
Le temps (sec)
Le temps (sec)
Le temps (sec)
Figure C Figure D
4.5 Conclusion :
Ce chapitre nous a permis d'établir la synthèse de la commande vectorielle en
puissance active et réactive statoriques de la machine asynchrone à double alimentation. On
a utilisé la méthode direct PI. La commande directe, basé sur l’hypothèse d’un découplage
parfait entres les deux axes directs et en quadrature donc la commande directe permettait
d’obtenir un système plus performant. Nous avons exploité la méthode du pole dominant
pour synthétiser les coefficients du correcteur classique PI suite à la simplicité du principe de
dimensionnent du régulateur et en admettant que le système est invariant.