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a9 LIARGOT SAMBARA + UNE PRENTERE APPROCHE Gérard OUMESTAE Phéromine quotidien des rues et des cours des grandes villes, 1" wrgot tanbara n'a & notre connalesance Fait l'objet dtaucune étude & oe jour, Mieux méme, 1m "langue verte” qui Fleurit dana les conversations autour du ti dane les taxis et lee écoles, n'a lelsss aucune trace dane lee lexiques ot les dictiomaires, qutils solent anciens ou récente, 1 ata- Bit, ctest vrei, d'un vocebulaire enomal, Fluctuant, consti tué de "brio et de broo", souvent gromsier, utilisé en situation ~conme code de connivence- sssentiellement per des jeunes (surtout les gargons 7). En cele 11 constitue une manifeste- tion merginele du Langage, une sorte de pied-de- ez & le Longue Bériguae qu'il contrefait, treFique, travestit et sabote. Bri- Solage Linguistique comme le Frengais populeire d' Abidjan, iL se distingue de ce dernier en ce qutil n'a pas de syntexe propre ; parler ludique et cryptique comme le ngésoraken (12 "jevensis" benbara), il se distingue de lul en ce que oul le vocabulaire est codé : LYargot bambara est - et n'est qu!- un vocabulaire. Le corpus sur lequel nous travaillons comprend environ 300 termes ou expressions, soit recueillis dens des converss- ‘tions Libres ou au cours de eéances avec des informateurs Gcertains de nos informateurs les ayant eux-mimes parfois col- lectés dans les groupes quills Fréquentaient) soit, mais pour une Faible pert, relevés dans des textes écrite (bends dessi- nées de k&td per exemple). Ltargot étant surtout un lexique Aisponible "jeillissent™ en eitustion, il ntest pes sisé de conatituer un corpus, die lore qu'on ® recensé lee quelques dizaines de termes connus de tous, dont une partie d'silleure, per un juste retour des chos |) 2 trouve conteminer le Fran= seis parié ou Mall. Il aut intéressant & cet égard de consulter 1'"Inventaire des particuleritéa Lexicales du Frengete du Mali" (1), Sur un total d? nviran 1200 entrées, & peu pris 15 % sont des termes benbara (ou des traneite par le bambera). A cété de beaucoup d'autres mote d'us .ge "neutre", on trouve des items, considérés conma argotiques & le Foie en Frengais at en bumbers : gedi hoopine", yayoroba "femme corpulente'... Le bambara aysnt Lut eussl emprunti au "Frangais de le rue" (directement ou par colque), on peut dire que l'argot cenetitue une sorte de zone de convergence entra las deux lengues, ce que conforte d'ail- Lours ltexiatence de nombrauass expressions mixtes : bélofor Meonne nourriture” (béle + Fort), gibuluyy "super-Flic" (double + yG "Flic", sireketsctel "sandale en pesu" drake "maure + toxt}, sintoronbilen "chéchiea de couleur rouge" (citron + plisn Une difFiculté importente dens le recensament des termes ergotiques réside en ceci que certains mote peuvent tre consi- (1) AELIA-CNAS Inventaire des pertioularités lexicales ou Mell. Nios, Groupe de Trevell TFM de 1'AELIA, 1962. dérée comme eppartenant ou non 8 le langue verte. Nous dirons quiun terme (ou une acception d'un terme) devra pour étre ergotique, répondre aux deux critares sulvents : 9) stre uti- Ligé perellalement & un terme Ron-marqué, neutre ; b) epparte nin 8 un niveou de langue tel qu'il ne pulsse atre utilisé done Le Language usual d'un adulte eene "cheque". Ainai jé (de Jé "blenc") "Fric" répond-L1 mux deux eritares : il 9 pour correspondant neutre Wirt gent", et ne peut Stre utilisé que per un jeune : le phrase jé té A F2 "jTel pe un rond" ne pour~ att Stre prononoée par une persone d!fge mir sans surprendre ot mane offusquer eee interlocuteurs. Cea deux critéres por- mettent d'éliminer de notre corpus : = les mote que per bienst par exenple, les termes désignent certaines parties du corps ; = lee injures proprenent dites, certes & éviter, mais qui-par definition sont violentes, choquantes et utili 12 comme tell termes plaisante (ddurunin "text populaire", bhabi "2 CV") dont 1'usage est permis & chacun ; 1a Frontiare qui sépare cos termes de Lergot wet cependant fort mince. Ce qui apparaft nettement dae quion sborde L'argot bambara, ctest le connotation généralement humoristique, inrévérenci eu: comique des termes utilis ) quelle que soit leur origine. Et ctost on derniare analyse cet aspect ludique qui permet souvent, dane lee one of les eutres crittres sont insufFisants, de tren- cher LTergot banbara, event tout, Feit rire 52 Les procédés de création lexicale Cemprunt, modifications de 1a Forme ou du sene de termes non-merqués) répondent & un principe de bess, celui du "travesticsement” : conme & carnn- val, of L'on se déguise autent pour stemuser que pour n'étre point reconnu, le langue verte habille le lengue sérieuse, de manidre comique et afin que le sens, sous des oripeaux nou- Vveoux st plaisants, ne pulsse plus y Stre identiris, Si Llemprunt ntest pas - loin de 1A - spécifique de Lergot - AL y est particuliarement bien représenté. Cependent, reres sont Les termes utilisées tem quels le codage Stent trop faible, sur- tout lorsqu'il stegit d/un amprunt & une Langue susel transpe- ronte que le Frangais. C'est le raison pour Inquelle, soit le terme omprunté est déj& codé: gérobane, (de "groe-bonnes") pour npersdnnage important, p3ny2 (de "pognon") pour "argent", soit Le mot subit des codages supplémentaires visent & 1s rendre méconneiesable. Nous exeminerons en prenier lieu les procédés créatifs eyont trait § le Forme, Le plus simple est 1a troncstion, telle quelle apparatt dene les examples suivante cép (du eénoufo capale "biare de mi kf (du bambare kefre “prophite') Jn (tune Langu maya (du Frangels mapnétophone) ivoirienne jantre "prostituée") y& (du wolof yanbe "chanvre Indien") kSn (du Frangets cont TL stagit 18 du ces Le plus Fréquent de troncation, pour Lequel Le ov Les preni@res syllebes se maintiennent ; on 33 reverque des origines diverses, mais suctout étranghres. Un cee intéressant du mine type est constitus par di, de dite (ou Frangate "du thé") et par 2d / 28F (de “ine offeires") quion peut, traduire par "business |. Dane ces deux cas, il y a Mouin" & partir diune Forme enelganée (dyte —+ dy —* du: Lezafer —) za), 08 qui rend le terme méconnaisssble, (1) Les cas de troncstion par maintien de le syllabe terminale opparais nt plus rerement ; le cas le plus net est lin (de Malin") dane Lt expres on calquée aur le Frangais "Faire le malin” (kB lan ki |. Notene sussi lige "alcool" (Lalksl —> Jeluge —> luge) pour lequel epperatt une double troncation, et sésonin "margoulllet Femelle! (de basenusonin) pour Lequel 1B encore 1a troncation est complexe. Signalone enfin que ce méme procédé eat & Lorigine du terme grén, qui désigne les cerctes dlamis se réuniasant autour Gu thé j 11 epparett en effet que le terme proviendrailt de "Gringoir rom dun journal dee années 1930. Tei, comme pour ABn ou Logs, Le terme saat totulenant affranchi de son étymo- Logie, que lm plupart dk locuteura bembara ignorent. Rares sont le: eréations pures et simples ; rares également oa eréatione onomatopéiques, comme pape "notocyclette”. Sou- nt, capendant, les termes d'origine inconnue ou incertaine font une Forme idéophonique : (1) A noter Le changement tonal : gute —» a. sé péceke argent” pé hum Liaeten” %0 wunité de § France” piceko "franc malien" pépege “argent (ou négetif) zép ten pleine Forme” déyi droguer" bidubes "petite Femme bien 26 oor: potelée™ on retrouve pour tous ces éléments une ou plusieurs snome- Lies phonétiques caractéristiques des idéophones : Finsle conso- hentique, occurrence d'un phonime rere (z) ou mime totelement allogéne CE), consonne sourde intervocelique... Diune manidre plus générale, ces anomalies epparaissent Fréquenment dane les termes argotiques, quelle quien soit L'ori- gine + bdlfa “commentaires sur Li képote “cepoter" bics hourriture™ "” pSranpite "garde" drs "eon" beredade "don-Juar génes" “coptne* plye “argent” ces "écarte” sont eutent diélémente qui renforcent Le 886 marginal et ludique des termes ergotiques. Ainsi, contral- tement @ Ltusage courant, qui veut que les emprunts au Frengais coulent dens le moule phonique du benbars, les nots de le Langue verte conservent leurs particuleriones exotiques qui les pendant & la Fole étranges et pisisents. La conséquence en est que certains traits margineux tendent & stintégrer, quit glese dtegencemant de phon’mes ou de phontmes & proprement porter (2h, 2) ver-J+ Une autre conséquence est qutun emprune & consonance exotique # toute chance, s'il est 8 1!intérieur tun champ sémantique proples, et stil peut atre utilisé cu niveau de langue qui convient, d!@tre intégré ou vocabulaire 35 populaires courant (einsi "gargotte'). Nombraux sont 1 term iesus de le contamination de plusieurs autres, ou du métivenge de mote d'origines totale- ment différentes, Ainei bisku raguer (une Fenme)” semble Bere di Ble Foie pLStu "plufrer” et 3 un mot sonrat (7) + Sku ; Lékuru "recrus, bleu", serait Lssu de "recrue” et de cékuru (torme utilisé par les gricts), shike "pénis" peut se rattacher & "choquer", “cheud" et k "homme". Ges origines nBlées, Feites de jeux de mote, de calenbours, Font partic Antégrante de L'argot, qui prend & droite et 8 gauche, sans eouch diexectitude, pour constituer ce qui peut epperaftre comme des Mmonstres! Linguistiqui 5 einsi les trois termes suivente, déeignant une "Fille" Cou "Fenme, "copine", nénette”, nines de Lengleis man "hon " guquel est accolé le euFFixe & valeur de Féminin esse du Frangeis ; gine / ginesh de l'argot banbare gi/aé "petitte) ami ley "aves 1 fluence du Frangais "conaese" (et peut- aera du banbara 18 mire 7) 5 wunyas da Ltargot benbere sipu, de mime sens, (sdpu venant d'eilleurs du Frenseis "soupe") suquel est accolé nyge adverbe exprs AF signiFient "Lieee, beau" (7) avec peut-@tre L'inFluence de le tarminaison -nsse & velour péjorative du - Frange! De nombreux cas anelogues sont attestés, qui Formont ou- tant de points dlinterrogation (k: Noraven", ka FG t& "richer Le camp", kise "costard") mais pour lesquels on peut nvancer l'hypothtae de confluences souterraines, d'attractions 36 paronymiques venent de termes Frangeis. Le derniare perticulerité & signaler pour ce qui concerne Le Formeest l'usage des conglonérés, L& encore, 11 ne stegit pas d'une particulerité de Largot, mais d'une utilisation pré- Férentiolle ; en volet quelques sxemples : ke (viens-que-je-te-Fasse) “prostituée, Fille Fecile! pacn-ke (viers-me-Faire) "prostitués, fille Facile” wninsna [au petit trou) "billet de 1000Francs" kdre-saba (rouveau-trois) "chaussures en pneu" glo-be: ain-té-ja Cle piod-ne-stankylose: Jen-ne (de Le peau-est~sur-mon-piad) “militaire” "Femme & histoires! di-be-n-bolo (j'en ai unt) "voiture en mauvais état "pereonne Facilenent sdbs-dorame — (treie-cing france) corruptibles" kan-tt-e-sora Ceinquante Frarce-ne-ltont pes) "nouveau rich kadari-diei Cle poltrine de Kedar) "to" kSngo-be-n-ne-bo-be-n-na (J'ai faim jai envie de veFécquer) ManFane’ Le seule traduction de ces termes sufFit B montrer 1'in- tention humoristique, irrévérencieuse ou moqueuse qui se cache sous cee dérominations. On = déja noté ailleurs que la forme conglonérée était particullarenent epte, conne cristallisation sans altération d'une expression brute, & Fournir des termes plaisants et imegés, I1 n'y @ entre ces derniers et Largot quiune différence de degré, parfois difficile & déterniner. ces termes ergotiques formés par conglonérat sont le rac- coure! dtune histoire ou dlune situation, plus ou moins expli- cite, mais qui de toutes Fagons suscite ou renforce le conni- vance entre les interlocuteurs : le terme kire: Andique vec humour 1tutilisation dernibre des pneus d'une voiture : puis pour Im charette, enfin pour le jargenté,.. (trois fois tout neuF 1) ; remarquons aussi “celui qu'on @ pour trois Fois rier " ("ereis pour ein France"), distinct du personnage influent que "cinquante France ne sufFisent pa: & acheter" ; et LenFant, cet éternel recom- mencement de "j'el Fain" (et d'autres becoine élémentaires). Pormi les moins explicites (st pour cause !) des conglonérés, rotons Le terme wonin=ng (petit trou-au) qui désigne le billet de 1000 France, qui provient de lexpression & bé tége wanin la vais au petit trou” (au petit coin, aux W.C. ou au guichet), expression utilisée per les policiers correnpus qui vérifient lee pitoes des véhicules et obligent les chauf- Foure & glisser entre les pages du carnet le bakchich Cen benbere sirofen "chose de nuit") que chaoun Feint de ne pas voir. On trouve dans ce terme le plupart des traits propres su mot dtargot : une Forme anomale (ici un conglom calque du Frengais (petit coin - petit trou), un sens caché, lun goGt prononcé pour ce quia trait eu domaine scatologique ou sexuel, enfin une situation socio-Linguistique propre & an .ge de 1targot (relations avec les "Flies"), Parfois L'enecdote qui @ servi de point de départ n'est plus connua de coux qui amploient 1! expr: fon : ainsi pour 2 poitrine de Kedar" qui désigne le "to", pour "la morve de Yekoubs CYskubs ninji) qui renvoie & le Mbouillie de mil", pour "Ltoail du petit oisesu" (k3nonin nyéden), nom d'un plat de mil (1ére). Notons encore téas: onin "réFléchis un peu” [eitre dtune chanson c6labre), terme ronique pour un type de chapeau dthome, se Examinone & présent lee modifications de sens eréatrices de termes et d!expre Lone ergotiques: Le plus important est Le glissement de sens d'un terms & un autre : par proximité du signifié comme pour nage (Fer) angen [Sel (Frotter) “rosser", ru (plier) Méchousr™ 5 avec "décalage" de sens conme pour jéle Chachs) "véhicules en mauvais état", sége (poter ) Vcigarette” ; per opposition de sens comme pour fage (tuer} "manger", souvent & velpur prove- catrice : mamutunin (petit Mahomet) "pore", mlgiri (nosquée) "bor", kéneyafuranin (petit renide pour la santé) "drogur Dans ce mame type, on remarquere Ltoccurrence de -dén "enfant", & valeur sugnentative, qui se substitue & [étymologiquement "m@re") : wériden "beaucoup d'argent" (eu lieu de wériba), nyéngoden "grand égoTste" (eu Liew de nyéngobe). Shutre type de substitution couranment utiliage, le méto- rymie + générelement, le qualifient remplsce l'engemble qualifis- qualifient : miganman "(Fille) bien en chain", KfLiFin "Chowme) eux testicules noire” (olest-a-dire "costeud"), a (Femme) exceptionnellement belle". Liimage wt également un procédé trae Fréquent. Elle asso- cie, dans Les termes d'argot, deux mots dont 1a cooccurrence cot! innabituelle : kd Finye sin (acheter du vent) "Ficher le comp", nérebadeji (bave de Lion) "bidre" (ot parfois oar exten sion toute boisson elcoolisée), FBligelake (cSte d'éne} "balafon". 11 peut etagir également d'une expression dont clest Le globalits qui Fait image : "roue de charette" (wteresen) pour "belgnet”, "dire le prix de 1'@ne" (ki FBLL d& FS) pour "dire une vérits cruslle", “pScheur & le ligne (ddl pour "coureur de Jupons" 59 Ltargot banbara utilise enfin L'emprunt et le calque de Liergot Frangels, comme nous l'avons déj8 mentionné ; en voict quelques exemples : Stre sane un" Cexomple + A sénnen din "je sui un rand”), tn "tee" (pour déeigner une personne corpulente - un gros co ‘eas), boite de conserve" (pour “came: Zgebrati "bette, de cording, bo! tote”, "pacotili Cee emprunte sublesent parfoie des mdifications telles qu'il nty @ plus euoun Lien sémantique entre l'usage en bambars ot en Frangais. Ainai dri, quton trouve dane 1" expression calqué mis dans de be du Frangaie & yé 4 bile dra 18 (il m! wx drape) signifient "il mts bien eu", est utilleé, en dehore de ce con- texte, soit evec le sans de "probléme"” (& béna dra "LL ve me power dee problames"') , soit avec celui de risque (dra b'B 18 "etest risqué") soit enfin avec celui de "con" (2 cdnin yé dr& dB y6 08 "oe petit moo-18 eat vraiment un con" De mame stmafu (du Frangais "je mien Foud) désigns & Dougoukouns un vatenent Féminin (type "camisole"). On ne sera pas surpris d'observer que l'argot bambara privilégie certains domaines, ni de consteter que ces thines d'élection sont en gros pareils A ceux dans les sutres langues + 11 est intéressent de Le eexe,1argent, L'mlcool, le police. roter que le totalité des thimes eppartiant au monds moderns, par opposition au monde rural, traditionnel : 1'argot banbera est le véhicule d'un certsin nonbre de veleurs tournées vers 1a modernité, [1 @ pour parallale un certain style de vie, propre eux jeunes gens, qui privilégis les modes occidental qu'il stegiace des distractions, du vatenent, des techniques ou des relations sociales. A mi-chemin entre Lergot et le style de vie, parce qu'il est Un usage Linguistique et en mime temps le reflet d'une aopiration & un mode dlexistence venu d'eilleurs, 1'usage dos ie des treite identiques & celui de le Lengue verte, Lp sinple énunération de quelques-uns des sobriquets ontendus au heserd dee rencontres montre des wimilitud Frep- pantes avec 1 got : Elvin, Dou, Brialy, Jack, Peter, Vis, EL Granto, Carlos, Pecos, Jap, Walker, Baron, POG, Johnny. . Utilisstion de Formes tronquées (Dou pour Anedou, Jep pour Jeponaia), recherche de consonance , exotiqu emprunt, humour enfin, tel qu'il peut spperattre dens des surnome comme "Princes Chehmants" (nom que se donne un "grein" de Bamako) ou dane Le pessage de Kelife & Keli puis & ... Califourchon, Romaraut par tous les suteurs, l'instabilité du lengage vert constitue un trait caractéristique, que !fon retrouve pttects, au del& de L'arget, pour toutes 1 wmarges Linguil tiques", Beaucoup de termes qui nous ont été Fournis per das Bomekois d’un quartier sont Incennue dans un eutre quartier. En dehors dae quelques dizaines d'items reconnus pertout Cy compris dans les villages par Le mins génération de jeunes gen Les usages sont multipli et parfois contradictoires, les formes syronymes y gont Légion : comme en témoigne Le corpus suivant, relatiF & un sine particuliarenent riche, of que nous donnons pour conelure cet apargu sr {avoir des) relations eexuslles (avec une Fenne) + équivelent penbere de Lergot Fr. "baiser" ; termes neutres en bambare 2 ot sin bilobule * (NI diet cl (Fendre Le po! abe Cégelement N=" jabe ci Jace * Jf bon (verser Leu) joke (Faire Le cut) Fore b5...18 (retirer glo giei (Frepper Ls Keli (Nt de kd "Fair KS kimun b5 (VN CéFléchi + st enlt itrine? oignon", diet “sexe Féminin" et exp. Le peau de. pes) 0") y- les courbatures du dos) kent (= Fire un mouvement d'arriare en avant) kSte (f k3te “escargot "dan 2 aétu ké (faire “1*etout") min (= boire) mine (= attraper) mdguli (N: de-migy “débotter"") + minun (= tourner) riigeant * nyGfe (terme recuel tt: efot (Note : Les termes suivie mais sont suscept! de Louse. J 4 & Dougoukoune) ereverser de part en part) dtune * ont été recueillis 4 Bemcko, Abies d'Gtre éventusllement des term

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