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28 Chapitre IT Séries entiéres 6) Montrer que s'il existe S € C[[X]], S = Ya, X", telle 250 que f(z) = S(z) pour tout z, on a nécessairement: ao = 1, grintiy/2 a, = (-1)" ———————_ OM OO) ce) Soit S=14+ SH (-l)"* ———————_ ) x ) (—4)...d—a") Rey($) = +00. Calculer Jim 8(q" 2) pour z € € fixé. Donner pour n=1, gnetb/2 X". Vérifier que une relation entre S(z) et S(q”z), et en déduire que S(z) = f(z) pour tout z €C (donc f est une fonction entiére, c’est- a-dire la somme d’une série entiére de rayon +00 ). a) On a pour tout ze C: (1-42) f(qz) = (1-42) [TJ Q-a"*2) = [J a-a" 2) =s)- m=1 n=L 6) Dans les conditions de l’énoncé, d’aprés le a), on a pour tout ze C: ce wo co (1-2) f(g2) = (1-42) ang? 2" = oan g? 2" — San gt t= n=0 n=0 n=0 + (an = ni) a" 2" = F(z) = Yay 2" n=1 n=0 lly a identité des coefficients des séries entiéres, on a donc pour tout n € N", (an - @n-1) q =an, soit encore : q aS Ot eT Comme ap = 1, on en déduit que pour tout ne Nt: qrintiyie fgnck —_ garth ..g =(-1)" 1) ("t= 1)...@=1) Ta-) k=1 ce qu'il fallait démontrer. ¢) On vérifie: |@n-i| _ 1—q" \an] gh nee IL2 Fonction définie par une série formelle. 29 Le rayon de convergence de la série entiére S est donc +00. Comme § est continue et que la| < 1, ilest clair que pour tout ze C fixé, S(q" z) — S(0) =1. D’autre part, les coefficients (a,,) ont justement été n—00 déterminés de telle sorte que pour tout z € C, S(z) =(1—qz)S(qz). On a donc pour tout n€ N* : S(z) = (1-92) (1-¢? 2)... (1-4 2) S(q" z) On en déduit, en faisant tendre n vers oo : Sz) = [[a-a")=f@, n=l ce qu'il fallait, démontrer. Exercice 12 : Pour n € N, on pose: Pn = card {(a1,...,Qn) EN | ay +2ag+...+na, =n}, et S=1+ D> p,X”. Pour z EC, |z| <1, on pose g(z) = nel = 1 T] [5a (ce qui a un sens car le produit infini écrit est abso- n=14— lument convergent). Wy, 1 a) Pour N € N*, montrer que gy(z) = [] — s’écrit (pour nai l— ee lel <1) gv(z)=1+ ¥5 paw 2", oi les pp,w sont & préciser. n=1 Pour n fixé trouver lim ppv. En remarquant que, si t € ae [0.1[, 0 < gw(t) < g(t), en déduire: (vt € [0,1[), la série S converge au point £ et sa somme vérifie S(t) = g(é) ; puis: Rey(S) = 1. 6) On fixe z € € tel que |z| < 1. Montrer directement que 2 ~ 1+ 2 paw 2" <> S(z) (on considérera le premier membre net 00 comme somme d’une série de fonctions de N ), et en déduire : Ble) = (2). a) Pour tout z2€C, |z/<1,et tout NEN", ona: 1 ww) = THT 30 Chapitre IT Séries entiéres Pour tout k& € [1, N]} définissons la série formelle: co = ox. q=0 Xe D’aprés la proposition II.2.1 (II) (produit des séries formelles) le rayon de convergence de la série formelle S$, ... Sy est = 1, et pour tout z¢C, |z| <1, en posant J, = $1...Sy , on a Pégalité: $1(2)... 8v(2) = (2) = on(2) - D’aprés la définition du produit des séries formelles on a donc, pour tout ze, |z)<1: 20. 20. an(z) = 3° s 1) t= paw 2", n=0 \at2aat.+Naven n=O ou pour tout n€N et pour tout NeN*: Paw = card {(q1,---,4v) ENN |g +2q+...+ Nav =n}. Supposons N >; si (q...,¢v) © NY et a t+2a+...+ Nan =n, alors il est clair que gn41 =... =v = 0. On voit done que si N > n alors Pn,N = Prin = Pn. Remarquons enfin que pour n fixé, la suite (pp,w)NeN est: croissant si N <.N’, l’application : (415-+-.9N) 4 (Gis ---4410,---,0) ENN, est une injection de l'ensemble: {(q1s--sav) EN [qi t2aat...+Nan =n}, vers l'ensemble : {(a.+-.an) ENN | gy +2qat+...+ Nan =n} ; t) Pour tout ¢t € [0,1[, et pour tout NEN", gnui(t) = eee = gn(t). La suite (gy(t)) est donc croissante et par conséquent gy(t) < g(t). Pour tout K&N, pour tout N €N* et tout ¢ € [0,1[, on a donc: aN t" < g(t) < g(t) IL2 Fonction définie par une série formelle. 31 Pour K et t fixés, en prenant N > K (done n p, X” est donc convergente en tout ¢ € [0,1[. Pour terminer, comme pour tout 1 ¢N et tout N EN", pp,v < Dp, on obtient pour tout N €N* et tout ¢ € (0,1[: oo oo gn (t) = So paw t™ = Spat” < g(t). n=0 n=0 En faisant tendre N vers linfini, t € [0, 1[ étant fixé, on en déduit : . 20. S(t) = 30 pat” = g(t). n= D’aprés ce qui précéde, le rayon de convergence de la série entire S est 2 1, mais puisque pour tout n €N, p, 2 1 (solution nulle), on en déduit Rev('S) =1. 6) Soit z EC, |z| <1 fixé. D’aprés le a), la série > p, |z|" est conver- gente. Pour tout k @N et pour tout N © N, on a Pinégalité: oo oo oo ys Pon 2"| = ys Pnyw |2[" <= > Pn lz!" « eskpL nsk+1 nsk+1 La convergence des séries $7 pnw z” vers gn(z) est donc uniforme par rap- n port 4 N, pour N €N. Comme pour tout & fixé, on a: d'aprés le théoréme de la double limite (cours tome 2, § XII.2.2), on a: N00 ~ on(2) > Yon”. n=0 On en déduit que pour tout z € C, |z| <1, S(z) = 9(z), ce quill fallait démontrer. Exercice 13 : I] Soit S = Sa, X" € C{X} de valuation = 1. On donne 32 Chapitre IT Séries entiéres AEC tel que |A| <1, et z EC tel que |z| < Ryy(S). Montrer = 20 5 = que la série > S(\* z) converge et que D> S(A* 2) = T(z), ot k k=0 T € C{X} est A préciser et a méme rayon de convergence que S.a Soit re R tel que 0 0 tel que pour tout ne N : len| = = Comme a = 0, pour tout z€€ tel que |z| lan] AP™ [2 7 DF ial at | La série 55 S(A* z) est donc absolument convergente. & Les majorations trouvées ci-dessus prouvent aussi que pour tout 4 € ©, |A) <1, et pour tout z€C, |z| < Rey(S), la famille (a, 4" 2")in,gyenz est absolument sommable. En intervertissant l’ordre des sommations on obtient: Pégalité des sommes : > (= a, MR *) = So 5c! 2), et: n=1 \k=0 n=l On adone T= $8 —2%_ xn gel Les séries entigres S et 7’ ont bien méme rayon de convergence car pour tout ACC, Al <1: I13 Fonction définie par une série formelle (suite). 33, §1L3 FONCTION DEFINIE PAR UNE SERIE FORMELLE CONVERGENTE (suite) Exercice 3: ‘Trouver les séries formelles S € C[[XJ] telles que: 2 on _ iw = X78" + (8X -1)8' +S = 7 Pour chacune d’elles, calculer le rayon de convergence. @ Ecrivons cette équation différentielle sous la forme: 1 XPS" 3X G4 S= tS Comme: L oo Gore = ex, n=0 Les solutions sont les series formelles }7 a, X” telles que: oo oo ~ ~ SE nn = tan X" 43 Van WX" + Say X” = SO(n +1) (1+ ang) x n=2 n=1 n=0 n=0 En tenant compte du fait que n(n — 1), = 0 si mn =0 ou n=1, et que na, =0 si n=0, cette égalité s’écrit encore: SC in(n - 1) +3n4 la, X" = n=0 = Soin +1)?ay X" = Sent 1) (p41 +1) X” . n=0 n=0 La série formelle }> a, X” est donc solution de l’équation différentielle si, et seulement si, pour tout n EN : (n+ 1) ay = Anyi +1. Cette relation s’écrit encore: Ont _ am (w+ on!” (Fil 34 Chapitre IT Séries entiéres La série formelle }> a, X" est. donc solution de l’équation différentielle si, et. seulement si, pour tout neN : ty _ dg 1a 1 am od fp, dy yd nl ol [ titate ti Si ao # e, alors |a,| ~ |ag—e| nm! et le rayon de convergence de la série formelle est nul. Supposons ao = e. D’aprés le théoréme de Taylor, pour tout n € N° il existe un réel c € ]0,1[ tel que: Gn ni (nti)! Nous en déduisons : e < <—, nei“ 0. a) (2? +2) y%+y't+y=0 b) xy" 442 (2-1) y”—y = 3242 2 Vey = ne Ny 4dy = Atay ty = 7 @ ty" (e+ Ay tay (A\€C*).. a) L’équation s*écrit : -(a7y" +y)=ay" ty. La série formelle }>a,, X” est solution de cette équation différentielle si, et seulement si: ~ Ln 1)+ 1a, X" = Slr) nha x = = Son tan X™ n=0 Cette égalité est vraie si, et seulement, si, pour tout n€ N : on ae wth m1 = (n+ 12 an: IL3 Fonction définie par une série formelle (suite). 35 D’aprés la régle de d’Alembert, le rayon de convergence d’une solution (non identiquement nulle) est 1. 6) Posons z = y+ 32+ 2, Péquation en z s’écrit: (x? 2!" — 4x2") + (42? 2"— 2) = La série formelle }> a, X" est solution de cette équation différentielle si, et seulement si: oo S(a@-1) (n-2)- 4n(n—1)) an X43 4n(n-1)-1)a,X" =0 nat nao soit: encore, si et seulement si: oo oo SO(n + 1) n(m-5) ang X* + S7(4n? — An — 1) a, X" =0 n=0 n=0 On obtient donc la condition nécessaire et suffisante: : (Vn EN) (n+ 1)n(n—5)anyi + (4n? —4n—-l)an = Pour n= 5 on obtient as = 0, et pour n <4, on obtient a4 = ag = a2 = a, = a9 = 0. Le coefficient ag est arbitraire, et pour tout n 2 6 : _ 4n?—4n—-1 One = “n(n+1)(n—5) an Si ag = 0 la série formelle est identiquement nulle. Dans le cas contraire, d’aprés la régle de d’Alembert, le rayon de convergence de la série formelle SMa, X" est +00. Pour obtenir les solutions formelles de ’équation initiale, il suffit d’ajouter 3X +2. Le rayon de convergence des séries formelles solutions de l’équation différentielle de ’énoncé est donc toujours +00 . c) En posant z= y', P’équation s'écrit : a +(n2z+2)= l+z— Les séries entiéres 5" a, X" sont solution de cette équation différentielle si, et seulement si: cy co oo So (n+ Vang X” + So (m + 1 ay X" = 2 SO(-1)" x". n=0 n=0 n=0 36 Chapitre II Séries entiéres Cette condition s'écrit : 2(-1)" n+1 ° (Wn EN) angi ten = Posons pour tout n€N bp, = (—1)" 4p. On obtient les conditions équiva- lentes : 2 (WHEN) by ~ bap = = doi: (vn e N*) maby -2 (1454-42) et an = (—1)" bn - Pour toutes les solutions |e,| ~ 2Logn. On voit facilement que le rayon de convergence de toutes les solutions est 1. Le rayon de convergence des séries formelles solutions de !’équation différentielle formelle de I’6noneé est donc aussi 1 (par intégration). d) L’équation s’écrit : zy” —dy =2y!-Ay. La série entire }>a,, X" est solution de cette équation si, et seulement si: 3 (nin 1) —An) a, X™} = Sole Nan X* : n=l n=0 soit si, et seulement si: (Wn EN) (n+1)(n—A)angi =(n-A)an. Posons pour tout néN 6, =n!ay. La condition s’écrit alors : (vn EN) (m—A)(bng1 — bn) = 0. La suite (b,) est donc, au moins pour n assez grand, constante, et le rayon de convergence des séries entiéres solutions est done toujours +00. Supposons A ¢ N. La condition s*écrit (¥n € N) bagi = bn y soit encore a (Vn © N) an = ar Le sous-C-espace vectoriel des solutions est donc de dimension 1 engendré par la série formelle exp X . Supposons A < N. Les conditions s’écrivent : (Wn =X) by, = by et (Yn >A) ba =brgr- Ii.4 Fonctions de variable réelle développables en S.E. 37 On voit que le sous-C-espace vectoriel des solutions est de dimension 2, engendré par la série formelle exp X et par le polynéme: 14% x? x +tate ty §IL4 FONCTIONS DE VARIABLE REELLE DEVELOPPABLES EN SERIE ENTIERE Exercice 3 : P = Nt oop our NE on pose a, Inel D4 a) Montrer que la série >a, est convergente. b) En déduire que les séries entitres représentant Arc sint et. Arg sht sont normalement convergentes sur [—1,1]. Leur som- me se prolonge donc par continuité aux points 1 et —1. Ecrire les égalités numériques ainsi obtenues. m a) Posons ap = 1. D'aprés la formule 10 du § IL.4, on a pour tout t € J-L1[, Pégalité : a Arcsint=t vant". n=0 Les coefficients (a,) étant tous > 0, on en déduit que pour tout ¢ € ]0,1[, et pour tout N ¢ N*: N t Yan t?” < Arc sint , n=0 d’oii en faisant tendre t vers 1 par valeurs inférieures : x 7 Van = Are sin] = 2 =0 La série A termes positifs }° a, est donc convergente. 4) Soit 3b, X?"+! une série entiére telle que pour tout nN, [bpl = an- Pour tout ¢ € [—1,1] et pour tout n € N, on a V'inégalité: |b, t?"+1| < 38 Chapitre IT Séries entiéres ay, . La série de fonctions 7b, t?"+ est donc normalement convergente sur Vintervalle [-1, 1], et converge par conséquent sur [—1, 1] vers une fonction continue. Pour tout t €]—1,1[ ona: oo Ya, #2" = Are sint , n=0 d’ou, d’aprés ce qui précéde, en faisant tendre ¢ par valeurs inférieures vers Li = © Dian = Are sinl =>. n=0 De maniére analogue, pour tout ¢ € ]=1,1[ on a (formule (11) du § IL-4): oo YEH)" an 2"? = Arg she , =0 d’oi en faisant tendre ¢ par valeurs inférieures vers 1 : S-1)" an = Arg sh1 = Log (1 + v2) . n=0 On obtient les mémes égalités en faisant tendre t par valeurs supérieures vers —1 car toutes les fonctions obtenues ici sont impaires. Exercice 4: Are sin fe vz(Q—a)- a) Expliquer pourquoi f est DSEp - Soit f: (0, 1[>R, 24 6) En utilisant une équation différentielle simple vérifiée par f , trouver son développement et l'ensemble de validité. c) Si S = Ty, donner Pexpression de S$ sur ]—1,0[ & Paide de fonctions usuelles. mi a) Posons comme dans l’exercice précédent a) = 1 et pour tout né Nt, 1 1-3-...-(2n-1) 2n+1 2-4-,,.-2n Arcsin/t Soy rr Onr. Qn = . Pour tout z € J0,1[ on a Pégalité: IL4 Fonctions de variable réelle développables en S.k. 39 Are sin /@ Posons pour tout x € }0,1[ g(x) = et g(0) = 1, de telle sorte Jr que g soit continue sur [0,1[. Pour tout x € [0,1[, on a: os g(t) = do anz”. n=0 La fonction g est par conséquent développable en série entiére au voisinage de 0 dans [0,1[. Le rayon de convergence de la série entiére étant 1, le domaine de validité est {0, 1[ . En posant f(0) =1, ona pour tout x € [0,1[: f(x) = g(x)(1—2)- 7. La fonction ++ (1—zx)~/?, [0,1[ > R, étant développable en série entidre au voisinage de 0, et le domaine de validité étant {0,1[, la fonction f est développable en série entire au voisinage de 0 et le domaine de validité est le domaine de définition de la fonction: Pintervalle {0,1[. 6) On obtient facilement P’égalité, vraie pour tout x € ]0,1[ : @) 1 1 Arcsinz 1-22 _1-(1-22) f(z) f@)=3 50-3 Vea) 20-2) 220-2) dou: 2x(1—2) f(z) + (1-22) f(e)=1, soit encore : Qe f(x) + f(x) — 22 (x f(x) + f(z) =1, ce qui est aussi vrai pour x = 0. ey Posons, pour tout x € {0,1[, f(z) = 3° 6,2”. D’aprés ce qui précéde on a n=0 LPégalité formelle : oo oo S720 +1) dg X"-2 So nb X" = 1. n=0 n=l Cette identité est. vérifiée si, et seulement si, 6) = 1, et pour tout ne Nt, (2n+1) bp =2nbp_-1. On adonc by = 1 et pour tout ne Nt: 2 (2" nl)? _ ne. “neil” ~@n+l)- In 40 Chapitre IT Séries entiéres c) Complétons la définition de la fonction g en posant pour tout x € }=1,0] = _ Arg sh f= g(z Pour tout x €]—1,0[ on a légalité: ate) = (-1)" an (¥=#)?" = Sag 2” n=0 n=0 La fonction g, définie ainsi, est donc développable en série entitre au voisi- nage de 0, avec un domaine de validité égal & |—1,1[. Il en est de méme pour la fonction h: «+> g(x) (1—x)~1/?, définie sur ]—1,1[. Les fonctions f et A coincident sur [0,1[, et par conséquent T, = Ty = S. Comme le domaine de validité de la fonction A est }~1,1[, on en déduit en particulier que pour tout z €]—1,0[: Arg shy—z _ Arg sh/—x Ste) = Ma) = aa ee Exercice 6 : Par intégration terme 4 terme, donner un DSEp des fonctions suivantes : aan f n/2 0) an f (1-2 sin®¢)"dt (a > 0) a a ) ao f exp (re'®) dé 0 1 ya~i¢y _ p\k goo ft a di (a>0,6>0, KEN). JO Dans ce qui suit la fonction & développer sera notée z+ f(r). a) Faisons dans lintégrale le changement de variable ¢ = cos p, ob yp € (0,7 /2]. On a done pour tout sé R: /2 f(z)= f exp (zx cos y) dy . Pour x é€R fixé, pour tout y € R, on a Pégalité: oo exp ( cosy) = > n=0 x” cos" p nt IL4 Fonctions de variable réelle développables en S.E. 41 la convergence étant normale. On obtient par intégration : — f= oat. n=0 oll pour tout ne N, J, est lintégrale de Wallis: n/2 In= [ cos" p dip « 0 6) Pour z ER fixé, pour tout 6 € [0,7], on a l’égalité: exp (rel) la convergence étant normale. On obtient par intégration : oo In on (x)= 0a", n=0 ot pour tout ne N* : x ayn n= f eine gg =" 1 0 in et Jo=7. Pour tout KE N* Jo, =0 et Jog-1 = . On a done, 2i ak-1 pour tout re R: 2k-1 f=" 42) eR : ¢) On sait que pour tout t € J—1,1[: s(n oe n a+ae=S > ("): : n=0 la convergence étant normale sur tout. intervalle de la forme [—r,r], ot 7 est un réel tel que 0 (CUP sn 2ne on / n=1 e) Posons pour tout c¢R: h(a) = (1+. 2")°/* exp (ia Are tgz) . IL4 Fonctions de variable réelle développables en S.E. 45 Cette fonction & valeurs complexes est de classe €° , et pour tout re R: ia 1+ a? r-i’ ) (1+2*)*/? exp (ia Are tg) dod (2 —i)h'(x) = @h(z). Posons h(x) = Dena”. On obtient : Es a Yen X™ 7 n=0 26 ws Si nen X" i S72 (n +1) eng X™ n=0 n=0 dott pour tout ne N: ¢ _in-a mel Tp Comme ¢o = 1, nous en déduisons que pour tout n>0: jr oe 1) (=n t+) “(). nt n Cn = Il est clair que pour tout _n€N, an est la partie réelle de cp. On retrouve a évidernment le fait que S est paire, et, en convenant 9) = 1, on obtient, : eos) Remarquons que si a € N, alors: — a ni Styn nm ix) Lox => i (2)x =(1+ix)*, n=0 et: _ (1+i x)" +(1-i x) Se Ces égalités formelles sont en fait vraies pour tout a € R (cf. cours tome 1, séries formelles). s i) Posons pour tout z € R, g(x) = e~? f(z). On obtient facilement par dérivation, pour tout 2 #0: 0 ta) = So pt T n=l fs 7 doi: ze *(fi(z)~ f(z))=l-e*, 46 Chapitre 1 Séries entiéres et enfin : 2(f'(x) — f(z)) =e -1, pour tout 2 €R. Nous en déduisons : co co won x n "=> Nay, X” — Qn, X" = al’ r 1 n= n= n=l On voit donc que pour tout n €N* : Ray —Om-1= —, a! soit encore : L nln — (n= lana == d’ot, comme ag = 0, pour tout nEN: Nous en déduisons : Exercice 9 : Développer en série entiére les fonctions suivantes (& Porigine) en cherchant une équation différentielle simple qu’elles vérifient : a) reexp(idAre sinz) (AER) 6) x4 (r+ V1F2%)" (2 ER) Dd ene f edt 0 g ceVl4 V1 42 eae V-2+V1lt+e2?. 8 La fonction 4 développer en série entiére sera notée f , et la série entiére associée S$ = }>a,X". Dans tous les cas proposés ci-dessus, on démontre facilement que f est bien développable en série entiére au voisinage de 0. a) Posons pour tout y € |-7/2,7/2[ : 9(y) = f(sin yg) =e? . IL4 Fonctions de variable réelle développables en S.E. AT Par dérivation on obtient, pour tout ~ € |—x/2,7/2[ : cos y (sing) = ide? , puis: —sin y f"(sin yp) + cos? y f"(sin yg) = —Xl¥ = 0? f(sin y) . Nous en déduisons que pour tout x € ]-1,1[ : f(x) = 2? f(x) +2 f(x) —¥ fl). On a done l’égalité formelle : SI (m4 2)(m + ange X” = SO (n(n = 1) +n =r?) an X™, n=0 n=0 d’olt nous déduisons que pour tout ne N : n? — d? ete Cy ay(nt ly D‘autre part on trouve facilement f(0) = a9 =1 et f’(0) =a, =id. On voit donc que pour tout pe N* : ad 1 pol ((2k)? — d?) TJ (24 +1)? - *) k=0 0 (2p)! 2p = et dgp41 =id (p+)! 4) On voit que pour tout ge R: (sh) = (shy + chy)* =e"? . En dérivant on obtient, pour tout p€R: chy f’(shy) = ae*®, puis: ch? y f"(sh y) + shy f'(shy) = ae"? =a f(shy) « Nous en déduisons que pour tout re R : (1427) f(x) +2 f(x) - a? f(x) =0. On a donc légalité formelle: > (o? —n—n(n—1)) a, X" = Sin +2)(n+1)anyoX", n=0 n=0 48 Chapitre II Séries entiéres dot pour tout nEN: en? me GEE On trouve facilement ap = f(0) =1 et a, = f"(0) = @. On voit done que pour tout pe N*: p-1 p-1 TJ (@? - (24)?) TI (@? - ee +0") k=0 k=0 (2p)! (2p +1)! f) On trouve facilement que pour tout ze R: f(x) - 22 f(z) =1. On en déduit lidentité formelle : aap = eb depp = & 2 oo oo ce San XPT} = 2 an XT = SO(n + Yang X"— 2 Sawa X= 1, n=0 n=1 n=0 n=l dot a, =1, et pour tout neN*: a _ 2 mth = neo! . La fonction f étant impaire, cela nous suffit pour déterminer sa série entiére. On obtient facilement : op 2% | “3 (2p+iyl’ (Wp EN") dep = @ptDQp-h-...-3 ce qui est vrai aussi si p = 0. g) Premiére fonction : On constate que pour tout pe R : f(she) = VI pcg = v2en (2) . En dérivant on obtient : v2 2 chg f'(shy) = Yon (2) ’ puis: chy f"(shp) + she f'(shy) = Wey (8)- 5 F(ohy) : IL4 Fonctions de variable réelle développables en S.E. 49 Nous en déduisons que pour tout «ER: 1 (1427) "(2) +2 f(x) = qf le). La série entiére S$ vérifie donc l’égalité formelle : SEA = n= nlm = 1)) an X* = SO(n + 2)(m + 1) anya X” , n=0 n=0 et par conséquent, pour tout ne N : enya lds n= Th y(n by OP Comme ao = f(0) = V2, on en déduit que pour tout p€ N* : pol TI @/4- @2m)?) aap = SD Cela détermine la série formelle S , puisqu’elle est paire. Deuxiéme fonction : On a ici, pour tout y € R, f(shy) = e-*/2. On voit que la fonction Ff vérifie la méme équation différentielle que dans le cas précédent, et par conséquent que les coefficients de la série formelle vérifient la méme relation de récurrence, soit : 1/4- (WHEN) ange = Toate: Mais dans le cas présent, on a ag = f(0) = 1, et a, = f’(0) = —1/2. On obtient done pour tout p€ N*: prt pol TJ (1/4 - @4)?) TL @/4- @k+1)?) — &=0 _ lice ap = ———””-—SOW' Es apt = (2p)! 2 (2p+1)! Exercice 12 (Un ezemple de point de divergence d’une fonction) : On considére deux suites (@,), (bn) dans Rj telles que am 2.0, bn —> +00 et (Vk) la série Taq (bn)* converge. n400 50 Chapitre IT Séries entiéres f, est nor- malement convergente. La fonction f est donc définie et continue sur R. Pour tout k EN, et pour tout xe R, ona: FL (2) = an bE cos (by +k 7/2) . D’aprés I’hypothese, les séries 37 f sont toutes normalement convergentes sur R. On en déduit que f est de classe €% . c) Déterminons d’abord dans le cas général les valeurs en 0 des dérivées successives de f . On obtient pour tout k EN : $0(0) = San tf cost x/2) n=0 Soit Ty = ue X* la série entire associée 8 f. Pour tout ke N ona d'aprés ce qui précéde : 2 L an bh Uz = cos(k 7/2) ars oat : La fonction f est paire et Ty est une série formelle paire. Dans le cas du a), on a pour tout pe N : cy et nie n= a ‘0 le2ol = “(pyr IL4 Fonctions de variable réelle développables en S.E. 51 Minorons cette suite. On observe que pour tout pe N: = e1? (4p)? etn? > PD, =3 tp Gwe eM =u. [u2p| > a Dp! p On voit que pour tout pe N: Uper _ (4p +4)irt4 1 ete wp (Ape p+ 2(2p+1) -a(,, 1)'?__@p+4)t ° (145) @p+2@p+1)’ et par conséquent que : v, “etl _, 400. Up P00 Le rayon de convergence de la série entigre Sup X?” est done nul. On en déduit que le rayon de convergence de la série entidre Ty est nul. Le lecteur remarquera qu’on a ici un exemple d'une suite uniformément con- vergente sur R de fonctions développables en série entiére au voisinage de 0 dans R , qui converge vers une fonction de classe €™ , mais non développable en série entiére au voisinage de 0. Exercice 16 : a) Prouver que la constante d’Buler ¥ est égale A: [ G+taa=a) b) Vérifier que la fonction yg : |-1,1[ 4 R, tf +t Log (1 — #) prolongée par continuité en 0 est. DSEp, et son DSEp, écrit sous la forme tr 1— SD ant", vérifie: nal 1 Vn 21) 0 a, X” vérifie nel la relation : (1~X)(XS’—S+1)=(S-1)?. Cette relation s’écrit : (—X) (4X0 1a") =1-2)0 a, X" +57, n=h n=l dou: DOr + Nan X* =X + SO(n = Lan X™* + 8? a nel Comme Val(S?) = 2, on obtient pour n= 1 Végalité 2a; = 1, et comme pour tout 7 = 2, le coefficient de X" dans S? est ayan—1+-.-+@n—141, on voit que pour tout n= 2: (nF Vay, = (n= 2) any + 0 On +. FOp 1 ay On voit alors facilement par récurrence que pour tout n= 1, an > 0. D'autre part, on a dans un voisinage de 0 égalité: a t f(t) = Sant =1 “hee” ne. 54 Chapitre II Séries entiéres soit encore: —Log (1 — 4) f(t) = —Log(1-t)—t, Es) (E-")-E5 gel nse Nous en déduisons : 1 Wn2=2) -= (na) 2 soit encore: . 1 Gn a vn € N’ = ae i (Wn € N*) agin at ae Comme pour tout n =1, a, > 0, on en déduit : 1 1 N* “ X". En utilisant les notations n=o +1 précédentes on obtient : os 1 Dank" =1-3- n=l Comme pour tout néN, 0 a, t”!, la convergence étant normale sur tout intervalle de la forme n=1 (0,2, 08 0 <2 <1. On voit done que pour tout « € [0,1[ : ey 1 So pe 1 oo. 2” 2 | + mama) dt = f a, "dt = Sa, — . @ fet tena) OL, oe & a, Comme la série }> —* est convergente (majoration (1) du )), la série de n=l v0 . On on 1 fonctions y — 2" est normalement convergente sur l'intervalle [0,1], et n n=l elle converge vers une fonction continue. Nous en déduisons : oon ~ x Qn > An, 5 not” St act ™ En passant a la limite dans I’égalité (2), on obtient : 1 1 On af (i+ mgrca) = a n=l Exercice 18 (théoréme de Serge Bernstein) + a) Soit a € Rt et g une fonction paire, g : [—a,a] > R de classe @™° telle que: (Wn =0), (Wa €[-a,a}) g@M(x)=0. al) Prouver que g'*”) est croissante sur {0,a] pour tout p. a2) Montrer: 3M = 0 tel que Y(uv) OSususa, (nen) o< LAW" gy) ca. nm a3) Pour pEN, soit Ip: [-a,a] > R, 2) 5 EX gency re g(x)- > —~G : ko (2k)! Montrer que J, est paire, positive, égale a: 7 ape (ety op) oar t) dt. ef @+y fe Six €)-a,a{ est fixé, prouver Ip(x) 20. Quien déduit-on ? 8) Soit f : [-a,a] + R de classe €* telle que: 56 Chapitre IT Séries entiéres (Vn = 0) Vz € [-a,a] fF?) (x) > 0. Prouver: Ye el-aal, fle pee “0 2. c) Appliquer les résultats précédents pour trouver l’ensemble de validité du DSEo de tgz et le rayon de sa série de Taylor & Porigine. = a) Pour tout p EN, la fonction g@?+) est impaire, done g(??+4(0) = 0. Comme la dérivée de cette application est 2 0 sur [0,a] , !’application g??*) est croissante, donc positive, sur cet intervalle. Nous en déduisons que g‘??) est croissante sur [0,a]. Remarquons que toutes les dérivées de g sont positives et croissantes sur [0, a] . Supposons u < v, d’aprés la formule de Taylor, il existe c € Ju, v[ tel que: n) (nt) g(v) = glu) +(v—u)g'u) +...4+2 “) (v—u) + oe (v-u)rtt, Les termes de cette somme étant tous = 0, on en déduit : gO O< (v—u)” < g(v) < ofa). Par définition, la fonction I, est paire. Comme les dérivées d’ordre impair de g sont nulles en 0 : Qptl p (Wee l-aa)) Ip(z)=ol2)- Ya). k=0 On a donc pour tout x € {~a,a] légalité (formule de ‘Taylor-reste intégrale) : Ef _ 4) 2pt) Igfay = f° SES 2420 a Il est alors clair que pour tout zx € [0,a] I(x) = 0, ce qui est vrai aussi pour tout z € [—a,0] puisque la fonction I, est paire. Supposons 2 € [0,a[. D’aprés ce qui précede : 1)ep+t (2p +1)! IL4 Fonctions de variable réelle développables en S.E. 57 we L'application t + i étant monotone sur [0,x], ses valeurs sont com- prises entre 0 et z/a. Nous en déduisons: Iy(a) = 2p + 2) (2)?"" [Se a zr x < (+2) 9(a) (=) =° Comme 0 < x < a, on on déduit I,(z) —» 0, ce qui est vrai aussi si pueo -a < x <0, puisque J, est paire. Cela signifie que l'application g est DSEp et que le domaine de validité contient l’intervalle ]—a, a[ 6) Soit g l'application x — f(x) + f(—x) ; c’est une application paire et pour tout k EN et tout x € [-a,a], g@) (x) = sR) (x) + f2%(—x) = 0. D'aprés 02), on en déduit que pour tout x € (0,a[ : (2k) (2k)¢_\ — (2k (2k)! g(a) 0 = FON (a) + FO(-2) = 9) @)< (oa , mais puisque f(?)(2) = 0 et f?#(—x) = 0, on en déduit que pour tout x €j-a,al: (2k)! 9(@) (a= |2|)Pe Pour tout néN, et pour tout 2 €]—a,a{, on a Pégalité: Os fOM (x) < © (mp _ pn Rage) = f° SP pony at, oo! ot Ray désigne le reste de la série de Taylor de f en 0. Si n est impair, n = 2p+1, pour z €]|—a,al,si r= 0: * (¢ — £)°+1 (2p +2)! IRopsite < [°C Oe ae at et si « <0, on faisant le changement de variable u = —t dans le reste- intégrale : lel — y)yett Ragas g(a) = — f° TERRI peo (ay du, dot: ial *I (|r| — t)??*" (2p + 2)! g(a) |Reap41,9(2)| 0), ce qui correspond au minimum de la majoration, on obtient : 2p [Fer (0)) < sees (: 4 z) Nous en déduisons, pour tout x € |—a,a| : e P+ ¢ ) 1 2p wero) s (14g) a6 yn et par conséquent, pour tout z € |—a,al : qipt Gp ray FOP) — = 0, ce qu'il fallait démontrer La fonction f est bien DSEo, le rayon de convergence de la série de ‘Taylor en 0 est =a, et le domaine de validité contient l’intervalle ]—a, a{ . IL4 Fonctions de variable réelle développables en S.E. 59 o) La fonction tg : |—m/2,m/2[ —» Rest de classe °° ct impaire. Mon- trons que toutes ses dérivées sont positives sur [0,7/2[. On sait que pour tout € [0,7/2[, te’(t) — 1+ tg’(t). En dérivant n fois cette identité (7 &N) on trouve pour tout ¢ € [0,7/2{ : te) = > (je te" Ee), h=0 Comme pour tout t € [0,7/2[, tg(t) = 0, on voit facilement par récurrence que pour tout n €N, et pour tout t € [0,7/2[, te (t) = 0 La fonction tg’ est paire et vérifie par conséquent les hypothéses du a), pour tout a € }0,7/2[. Cette application est donc DSEp , le rayon de convergence de la série de Taylor est 2 7/2, et le domaine de validité est l’intervalle |-7/2,7/2{. Il en est bien sir de méme par intégration pour la fonction tg. Montrons que le rayon de convergence de la série de Taylor est 1/2. eS Posons tg(x) = 3° apz??t!. D’aprés ce qui précéde, pour tout p € N, p=o a, = 0. Si le rayon de convergence de cette série était > 7/2, la série 20 SS ay (x/2)??*! serait convergente. On aurait alors, pour tout 2 € [0,7/2{ : pao co = Sapa?) = Say (4/2)? 4 , p=0 p=0 ce qui est évidemment impossible. Le rayon de convergence de la série de Taylor en 0 de la fonction tg est donc exactement 1/2. Exercice 19 : Démontrer les identités ci-aprés (a] <1): a) [Osi sosen sinx) al ina— ina)? = de = 5 [wAresina ~ (Aresina)?] sin* x 7/2 Loy sin’ if "Log (1 +e sin? 2) 4 dx =x (vito-1).m Pour tout t € ]-1,1[\ {0}, posons f(t) = Log (1 +t) /t, et f(0) =1. On sait que la fonction f est DSEo et que pour tout ¢ € |—1,1[: f= ore. n+l 60 Chapitre II Séries entiéres La convergence de cette série de fonctions est normale sur tout intervalle de la forme [-a,a], 01 O a,ak , ot a) = fp = 77/2, ag =—N/2 = -1/2, et: 2p-2 1 (Vp >1) aap = -—— Tap = — 1 2 —x Ki. Kk Sx], 2p 2p” Qp—1 3 _i il (2p-1) lon (Vp > 0) apr = sy be = ay * Ip a On sait: que (formule (10) du § II.4), pour tout a, lal <1: 0 : 7 Sapa orth — 3 Arc sina . poo I.4 Fonctions de variable réelle développables en S.E. 61 Posons pour tout ¢ €]—1,1[, g(t) = Arc sin’t. Cette fonction est: dévelop- pable en série entiére au voisinage de 0 et le domaine de validité contient Vintervalle |—-1,1[, puisque c’est le carré d’une fonction qui posséde cette propriété. Pour tout y € |—m/2,7x/2[, on a g(sin y) = y*. On en déduit cos yg'(sin y) = 2y, puis cos yg’(siny) — sin yg’(sin y) = 2, et par conséquent, pour tout t €|—1,1[, (1—t) 9"(t)—tg’(t) = 2. Nous pouvons en déduire que la série de Taylor S$ = 3° bp X” de g en 0 vérifie la relation : n=0 S"=24+X?S" 4X58", dou: oo oo ST (rt 2)(m +1) bape X" = 2+ (n(n 1) +2) by X™, n=0 n=l et par conséquent, by = 1, et pour tout n> 0: 2 nr =——"—__h . be (v+2)(n+1) ” On a aussi bo = 9(0) = 0, et comme S est paire, pour tout p € N, bopt1 = 0. Pour tout p> 1, ona: (2p — 2)? x... x 2? Hig peg emcees Ba 2» Op x (Qp—1)x...x4x3” dot 2? 12 4? x 2? 1 4x2 b= Tog b= xg?) bo= aang 76 “5x3 <7) et de maniére générale pour tout p> 1: 1 2p—2 ba = 95 * ap x. On remarque que pour tout p€N*, —bo, = 2aa,y, et par conséquent : < li< 1 ap _l a_i 2 Lowe omy Di bave 5 Arcsin Q. Nous en déduisons finalement : oe T 1 : I= Yaak = g Arcsine — gAresin’ a i k=l ce qu’il fallait démontrer. 62 Chapitre IT Séries entiéres 5) Lintégrale & calculer est ici: x /2 , J=a f fla sin? x)de . En procédant comme dans a), on trouve: oo. ’ oo. = oo _1)" n/2 —1)F-l Tog gay en f sin?” ede =>! Yt gt at, n=0 kal ol ¢) = Io = 7/2 et pour tout k>1: _ tp _ (IF | Qk-3) x. Ce = E * Taka = —E— ™ Ra wD Or pour tout a €]—1,1[, ona: oo vIFaslt+ at, kal ot dj = 1/2, et pour tout k>1: (-1)*"1 (2k -3) x ...x 3x1 hy, = . i 2k (Qk—2)x...x4x2 On voit donc que pour tout k > 0, cy = dx. Nous en déduisons que pour tout a, ja} <1: <0 I= Yaa =n(VI+a-1), k=l ce qu’il fallait démontrer. Exercice 20 : Soit @€R\2aZ. Trouver le DSEy de la fonction : & cos nd any ata On sait que pour tout x > —1 fixé, la série est convergente. Soit x € |—1,1[ et pe N*, on a Pégalité: SS cosnd Sacosnf 1 so)= Scene. Sean a = s cos nb ( —afnt...+(-a/nj? + ed 7 1+2/n IL4 Fonctions de variable réelle développables en S.E. 63 Nous en déduisons : cos nO cos no f(x) = ve 1* (s2 eT ) ate aphlar Salers) ° Or: 2 1 “Damrey Serer cos nO nP+t(n + 2) donc: C ayant 5 cos nd — 7 nP¥(n + a) poo On voit donc que pour tout x € J-1,1[ : He) = xt yf (= | a Le rayon de convergence de cette série entire est = 1 et le domaine de validité contient ]~1,1[. Exercice 22 : Soit (@,)n21 une suite complexe telle que la série }> Jan|” soit convergente. On suppose : (vt € ]-1/2,1/2]) x “ =0. Vérifier que cela a un sens, et montrer (Vr) dn = 0. Soit t € |-1,1[, pour tout n< N" ona l'inégalité: ey (Io + ae) - a, On en déduit que la série > =F est absolument convergente; sa somme sera notée f(t). Soit t€]-1,1[ et pe N*, on a Pégalité: oO +1 - ye ( + (t/n) +... + (tf)? + vr) . n=l Les séries Yan/n* , pour k > 0, étant convergentes, nous en déduisons : (S; fi) ORO, 1 n= fo=>> P k=0 64 Chapitre IT Séries entiéres ot: oo an = ptt Rt) = 1 YO wT * n=l " Or: IR,C| = | vats ey n(n — done R,(t) —» 0. La fonction f est donc sur ]~1,1{ somme d’une série pooo entiére, donc de classe @* et somme de sa série de Taylor en 0. Or par hypothése, pour tout t € |—1/2,1/2[, f(t) =0. Nous en déduisons que la série de Taylor de f en 0 est nulle, et done que f est nulle sur ]~1,1[. Soit N €N*, pour tout ¢€R, |t| < N on peut poser: oo ox()= n=N Montrons que gy est sur ]~N,N[ égale 4 la somme d’une série entitre. Nous procéderons comme pour f (= 91). Pour tout p € N*, et pour tout te]-N,N[, on a Pégalité: —= Es (1+ (t/n) +.. -+ (yy + SP) : nn" tin Les séries }> an/n*, pour k > 0, étant convergentes, nous en déduisons : n2=N fey avtt)= 30 (3. sts) # + Ran, k=0 \n=N ol An tPth R, th= — oe * p(t) 2a mPa 8) Or si |t] < N: So lanl (lth) (1e1\?7* lanl IRwble SO (ST) sy) Lats n=N n=N dot Rp.v(t) —+ 0. La fonction gw est done bien sur |—N,N[ somme pom d'une série entiére, donc de classe @° et somme de sa série de Taylor en 0. Supposons que les coefficients (a,) ne soient pas tous nuls, et soit N le plus petit entier tel que ay # 0. La restriction de gy & |—1,1{ est f, donc IL4 Fonctions de variable réelle développables en S.E. 65 est identiquement nulle. Nous en déduisons que la série de Taylor de gy est nulle et par conséquent gy =0. Donc pour tout t € |-N, N[, on a Pégalité: a. O=an(t) = FG + owailt) « La fonction gn41 étant de classe €° sur ]—(N +1),(N +1), cette égalité est évidemment impossible. On peut donc conclure (Wn € N*) a, =0. Chapitre III COMPLEMENTS SUR LES SERIES ENTIERES, APPLICATIONS §IIL1 COMPOSITION ET REVERSION Exercice 3 : En appliquant la formule de réversion de Lagrange, avec S = X exp(~X), démontrer que pour z€C et |z| <1/e ona: v)-pery ae 1 Notons T’= > a, X* la réciproque de S. La série entigre A = S/X est ken? évidemment exp—X , d’ot 1/A = expX et pour tout ke Nt: =(S2 n=1 (1/A)* = exp kX = >~s — at mao En appliquant la formule de réversion de Lagrange, on trouve que pour tout keN*; 1 kk-1 RROD kk-2 k(k-1)! k! (k—1)! L'égalité SoT =X s%écrit ici X = Lexp(—T), soit encore expT = T/X, c’est-a-dire : SS oyn-t \ A KRn? sae on (5 nr -Lem* tareyeeyr’ Cotte égalité entre séries formelles est de la forme expo 7’ = U. Comme le rayon de convergence de la série entiére exp X est. -+00 , d’aprés le théoréme IIL.1.2, le rayon de convergence de la série formelle U est = Rey(T), et pour tout z, |z| < Rey(T), on a Pégalité O(z) = exp (Fe) . On trouve Oy = rox E41 Composition et réversion 67 facilement Pégalité R,,(7') = 1/e, et on en déduit que pour tout z€C tel que |z| <1/e: n-1 bid n—1 n (w4iye 4) ” co (Sere) 1 n=l ce qu'il fallait démontrer. Exercice 4 : Justifier le fait que, pour z assez petit, léquation ye"¥ = z définit de fagon unique une fonction y = f(z). Pour a € C fixé, et z assez petit, prouver : exp (a f(z)) =14+ ¥ a(n+a)rt ata te Nous utiliserons les résultats de l’exercice 3, en reprenant les mémes nota- tions. Comme So = X, que le rayon de convergence de la série formelle S = Xexp(-X) est +00, et que le rayon de convergence de la série formelle T est 1/e, d’aprés le théoréme III.1.2, on a, pour tout z € € tel que lz] < L1/e, Pégalité: T(z) exp (-7@) = Pour tout z tel que |z| < 1/e, l’équation ye~¥ = z a au moins une solution qui est T(z) Comme Sz) 35) = 0, ilexiste r > 0 tel que pour tout y € C tel que lul 0 et o < 1/e, tel que pour tout 2 €C tel que |z|

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