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Mémoire
Mémoire
Session : 2014-2015
Présenté par :
OUERD Kahina
ALLALI Safa
Encadré par :
Pr BOUDIS Hakim
II
III
Session : 2014-2015
Présenté par :
OUERD Kahina
ALLALI Safa
Encadré par :
Pr BOUDIS Hakim
IV
Remerciements
Nous remercierons les membres du jury de bien avoir voulu consacrer leur
temps à la lecture de notre travail.
V
Dédicace
Vous êtes l’exemple de dévouement qui n’a pas cessé de m’encourager et de prier pour
moi. Puisse dieu, le tout puissant, vous préserver et vous accorder santé, longueur et
bonheur ;
Rien au monde ne vaut les efforts fournis jour et nuit pour mon éducation et mon bien
être. Ce travail est le fruit de vos sacrifices que vous avez consentis pour mon
éducation et ma formation.
A mes très chers frères, Ahmed, Islem, Tedj-Eddine, Anis, en reconnaissances de tous
les sacrifices consentis par tous pour permettre d’atteindre cette étape de ma vie
Je vous souhaite tout le bonheur du monde.
A ma très chère binôme et amie Kahina qui a partagé avec moi les moments difficiles
de ce travail.
Safa.
VI
Dédicace
Kahina.
VII
1. Définition …………………………………………………………………………………………...23
2. Principe ……………………………………………………………………………………………..23
3. Intérêts ……………………………………………………………………………………………...24
4. Aspect réglementaire ……………………………………………………………………………….24
5. Appareillages ……………………………………………………………………………………….25
5.1. Appareil 1 : Appareil à panier ………………………………………………………………...26
5.2. Appareil 2 : Appareil à palette ………………………………………………………………...26
6. Les facteurs intervenant dans la dissolution ……………………………………………………28
6.1. Facteurs liés aux propriétés physicochimiques de la molécule ………………………28
6.1.1. Facteurs influençant la solubilité ………………………………………………………...28
6.1.1.1. Nature chimique de la molécule ……………………………………………………28
6.1.1.2. pH du milieu de dissolution ………………………………………………………..28
6.1.1.3. Température ………………………………………………………………………..29
6.1.1.4. Polymorphisme …………………………………………………………………….29
6.1.2. Facteurs influençant la vitesse de dissolution …………………………………………...29
6.1.2.1. Taille des particules et la surface de contact ……………………………………….30
6.1.2.2. Vitesse d’agitation ………………………………………………………………….30
6.1.2.3. Viscosité du milieu de dissolution …………………………………………………30
6.1.2.4. Tension superficielle ……………………………………………………………….31
6.2. Facteurs liés à la formulation ………………………………………………………………….31
6.2.1. Diluants …………………………………………………………………………………..31
6.2.2. Delitants ou désintégrants ………………………………………………………………..31
6.2.3. Liants ou agglutinats ……………………………………………………………………..31
6.2.4. Lubrifiants ……………………………………………………………………………….32
6.3. Facteurs liés aux processus de fabrication …………………………………………………….32
6.3.1. La méthode de granulation ………………………………………………………………32
6.3.2. La compression …………………………………………………………………………..32
7. Processus de dissolution d’une forme orale solide …………………………………………………32
CONCLUSION
LISTE DES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
LISTE DES ANNEXES
RESUME ET MOTS CLES
XI
Introduction générale
Le travail qui fait l’objet de ce mémoire est organisé en deux parties, une
théorique qui traite brièvement quatre chapitres : généralités, données générales sur la
gamme de travail, étude de la dissolution et enfin données générales sur la méthode de
dosage; et une partie pratique, réalisée au sein du laboratoire de Contrôle Qualité et de
Recherche Analytique de la société HIKMA-PHARMA, qui comporte l’ensemble des
résultats qui seront présentés et discutés.
3
PARTIE
Partie I
THEORIQUE
4
GENERALITES Chapitre I
3
1. Définition du médicament :
3. Origine du médicament :
La forme galénique est la forme sous laquelle le principe actif et les excipients
sont associés pour former le médicament qui sera ensuite consommé par le patient.
Oculaire
Comprimé Gélule Capsule
Collyre
Comprimé Sirop
non enrobé Pommade
Comprimé Ampoule
enrobé Vaginale
Comprimé Emulsion
effervescen Pulmonaire
t
Comprimé
Cutanée
à croquer
Comprimé
Pommade
à sucer
Crème
Comprimé
sublinguale Gel
Comprimé Vernis
multicouch
e
Comprimé
à
libération Formes
prolongé strictement
gastrorésis
-tant
6
L’intérêt des médicaments génériques réside en une baisse des prix par rapport
à son princeps. Cette diminution est liée d’une part, au fait qu’il soit dispensé d’études
pharmaco-toxico-cliniques par rapport à la spécialité, ce qui permet de diminuer son
coût, et d’autre part, par la concurrence entre les génériques qui permet aussi de
diminuer le prix. Ces prix plus bas pourraient donc être une solution pour améliorer
l’accès aux traitements des populations démunies. [7]
7
L’ensemble des essais effectués doivent être conformes aux BPF et aux
instructions figurant dans les standards internationaux (Pharmacopée Européenne et
Américaine).
8
9. L’équivalence thérapeutique :
9.1.1. Biodisponibilité :
- La substance elle-même ;
- La voie d'administration (voies orale ou rectale…) ;
- L’effet du premier passage hépatique ;
- La forme galénique et du processus de fabrication ;
- Facteurs physiologiques (âge, alimentation…) ;
- Facteurs pathologiques (insuffisances hépatiques…). [10]
9
La biodisponibilité ne peut être appréciée que par rapport à une forme de référence.
On distingue ainsi : [11]
9.1.2. Bioéquivalence :
C’est une étude in vivo, qui permet de s’assurer que le devenir du principe actif
dans l’organisme (absorption, distribution, métabolisme et élimination) du médicament
générique est superposable au médicament princeps, administré à la même dose et
dans des conditions similaires, autrement dit la même biodisponibilité. [13]
L’étude est réalisée chez des volontaires sains. [14] Elle consiste à comparer,
après administration du médicament générique ou du médicament princeps, la
concentration plasmatique du produit actif (principe actif ou métabolite). Chaque
volontaire reçoit, une dose du princeps, puis la même dose du générique, ou
inversement. Et dans chaque cas, des prélèvements des liquides biologiques (le plus
souvent le sang) permettent de mesurer l’évolution de la concentration du produit actif
10
Cmax
Solubilité Perméabilité
Classe 1 FORTE FORTE
Classe 2 FAIBLE FORTE
Classe 3 FORTE FAIBLE
Classe 4 FAIBLE FAIBLE
12
Le profil de dissolution du produit (princeps et générique) doit être fait dans les
mêmes conditions de test, utilisant des préparations de tampons : pH 1,2 tampon HCl;
pH 4,5 tampon acétate; et un tampon phosphate pH 6,8, soit avec la méthode de palette
à 75 tours par minute ou la méthode de panier à 100 tours par minute, à une
température de 37 ° C. Les échantillons doivent être prélevés à un nombre suffisant
d'intervalles pour caractériser complètement le profil de dissolution du médicament,
par exemple à 5, 10, 15, 20, 30, 45 et 60 minutes. Un minimum de 12 unités de dosage
de chaque produit (générique et princeps) doit être évalué. [18]
Les résultats seront exprimés sous forme de courbes représentant les cinétiques
de dissolution des deux produits (princeps et générique) en fonction du temps,
permettant ainsi leur comparaison.
Dans le cas où plus de 85% du principe actif est dissous au bout de 15 minutes, la
similarité des profils de dissolution peut être acceptée comme démonstration de leurs
équivalence, mais si moins de 85% du principe actif est dissous au bout de 15 minutes,
le calcul d’un facteur de similarité f2 est alors nécessaire pour comparer les deux
profils et confirmer ou non leur similarité.
13
DONNEES
GENERALES SUR
Chapitre II
LA GAMME DU
TRAVAIL
13
2. Composition :
Formule développée
6. Données pharmaceutiques :
Tamisage
Granulation
Séchage
Compression
Conditionnement primaire
Conditionnement secondaire
Produit fini
7. Données cliniques :
- Les allergènes traversent les muqueuses et sont captés par les cellules
présentatrice d’antigène (CPA). Ils sont dégradés et présentés aux lymphocytes
TH2 qui sécrètent des cytokines, notamment l’interleukine-4 (IL-4) ;
- Ces cytokines induisent la prolifération et la différenciation des lymphocytes B
et orientent la réponse anticorps vers la production d’IgE spécifiques ;
- Les IgE sensibilisent les mastocytes en se fixant à leurs récepteurs FcԑRI de
haute affinité. Cette sensibilisation induit l’hypersensibilité de type I ;
- Lors d’une rencontre ultérieure, l’antigène se fixe sur les IgE présentes à la
surface du mastocyte sensibilisé. Ce dernier dégranule et provoque la libération
de médiateurs préformés : Histamine et protéases ; l’histamine notamment va
stimuler les muscles bronchiques et induire une broncho-constriction en quelques
minutes, et des médiateurs lipidiques néoformés : leucotriènes et
prostaglandines ; ces deux types de médiateurs vont s’associer, et engendrer la
broncho-constriction et l’infiltration cellulaire, et l’augmentation de l’œdème et
l’inflammation bronchique ;
= Broncho-constriction et
= Persistance et chronicité
de l’inflammation bronchique.
Pour le traitement de l’asthme persistant léger, une faible dose de corticoïde est
recommandée (Exemple: Budésonide), afin d’assurer une action anti-inflammatoire
locale.
8. Spécifications thérapeutiques :
8.1. Indications :
Recommandations générales :
- L’effet thérapeutique de SINGASM 5 mg sur les symptômes de l’asthme
apparait dès le premier jour ;
- Lors de la prise de SINGASM 5 mg, il conviendra de respecter un certain délai
à distance des repas d’au moins une heure avant ou deux heures après la prise
alimentaire ;
- Informer les patients qu’ils doivent poursuivre leur traitement même si l’asthme
est stabilisé, ainsi que durant les périodes des exacerbations des symptômes ;
- SINGASM 5 mg ne doit pas être utilisé de façon concomitante avec d’autres
médicaments contenant le même principe actif « MONTELUKAST ». [22]
20
8.3.1.1. Absorption :
8.3.1.2. Distribution :
8.3.1.3. Biotransformation :
Les études in vitro utilisant des microsomes hépatiques humains révèlent que les
cytochromes P450 3A4, 2A6 et 2C9 sont impliqués dans le métabolisme du
« MONTELUKAST ». La contribution des métabolites à l'effet thérapeutique du
« MONTELUKAST » est minimale. [23]
8.3.1.4. Elimination :
Classe pharmaco-thérapeutique :
- Antiasthmatique pour usage systémique
- Antagoniste des récepteurs aux leucotriènes.
Les leucotriènes sont des substances exerçant un puissant effet inflammatoire ; ils
sont produits par différentes cellules de l'organisme, notamment les mastocytes et les
éosinophiles. Ces importants médiateurs pro-asthmatiques se lient aux récepteurs des
cystéinyl-leucotriènes (CysLT) présents dans les voies aériennes respiratoires de
l'homme où ils induisent un effet broncho-constricteur, une augmentation de la
sécrétion de mucus, de la perméabilité vasculaire et du recrutement des éosinophiles.
8.4. Contre-indications :
ETUDE DE LA
Chapitre III
DISSOLUTION
23
1. Définition :
La dissolution du médicament pour sa part, est une étape primordiale pour la mise
à disposition du principe actif dans l’organisme, l’intérêt même de la forme
pharmaceutique (médicament) est la libération du principe actif (grâce au processus
de désintégration et de dissolution) afin qu’il puisse agir au niveau de son site d’action
et produire l’effet pharmaco-thérapeutique souhaité.
2. Principe :
Cet essai est destiné à déterminer la vitesse de dissolution des principes actifs des
formes solides (telles que les comprimés, les capsules) en utilisant un appareil
déterminé et dans des conditions opératoires bien définies.
3. Intérêts :
4. Aspect réglementaire :
Selon la FDA : Des changements peuvent être réalisés sur les médicaments
(changement de la composition, du site de fabrication, de l’équipement, du procédé de
fabrication …). Les changements considérés comme mineurs exigent un test de
dissolution simple afin d’assurer la similarité du produit avant et après sa modification,
cependant pour les changements dits majeurs, et de même pour le développement des
produits génériques, une étude comparative de la cinétique de dissolution in vitro
(profil de dissolution) est exigée pour s’assurer de l’équivalence thérapeutique entre
les produits (médicament avant et après modification ou médicament princeps et
générique). [26]
Les tests de dissolution in vitro peuvent être un outil utile pour prévoir la
performance in vivo des produits médicamenteux et potentiellement réduire le nombre
des études de biodisponibilité et de bioéquivalence nécessaires.
D’après le manuel des BPF : Si un médicament doit subir des modifications, des
données sont disponibles (par exemple, stabilité, dissolution comparative,
biodisponibilité) pour prouver que ces modifications n’altèrent pas de manière
significative les caractéristiques initiales de qualité du médicament. [27]
25
5. Appareillages :
Afin de réaliser le test de dissolution des formes orales solides, quatre équipements
peuvent être utilisés selon la Pharmacopée Européenne « Ph Eur 8ème Edition », et la
Pharmacopée Américaine « USP 31»: [29] [30]
- Appareil 1: Panier.
- Appareil 2: Palette.
- Appareil 3: A pistons.
- Appareil 4: La cellule à flux continu.
Le panier est fabriqué en acier inoxydable, de type 316, ou autre matériau inerte,
avec des spécifications qui sont indiquées sur la figure, l’unité de dosage est placée
dans un panier sec au début de chaque essai. La distance entre le fond intérieur du
récipient et le fond du panier est maintenue à 25 ± 2 mm au cours de l'essai.
La palette est formée d'une pale et d'une tige. La tige est positionnée de telle sorte
que son axe ne s’écarte en aucun point de plus de 2 mm de l’axe vertical du récipient
et que sa rotation soit uniforme et sans oscillation significative susceptible d’affecter
les résultats. La palette est conforme aux spécifications de la figure. Une distance de
27
Il faut distinguer les facteurs qui interviennent sur la solubilité et ceux qui
modifient la vitesse de dissolution.
La solubilité d’un composé pur dans l’eau est la quantité maximale qu’on peut
dissoudre en solution dans un volume bien déterminé. [31]
présentent une grande solubilité dans un milieu aqueux que les composés non
ionisables. En conséquence, la vitesse de dissolution peut être affectée de façon
marquée par le pH du solvant aqueux, les bases faibles se dissolvent plus lentement au
pH basique tandis que les acides faibles se dissolvent plus rapidement au pH basique.
[32]
6.1.1.3. Température :
6.1.1.4. Polymorphisme :
Une même espèce chimique peut se présenter à l’état solide sous plusieurs
formes cristallines dites polymorphes. A l’intérieur des cristaux, les arrangements
moléculaires sont différents de telles sorte que deux polymorphes d’un même composé
différent l’un de l’autre du point de vue de leurs propriétés physiques autant que les
cristaux de deux composés différents.
Selon Ostwald, la forme qui cristallise en premier à partir d’un liquide n’est pas
la plus stable, elle est dite forme métastable (cristallines, amorphes ou vitreuses), mais
sont plus solubles (en particulier dans l’eau) et possèdent des vitesses de dissolution
plus élevées que les polymorphes stables. [33]
Avec :
- dc/dt : La vitesse de dissolution ;
- S : La surface de contact solide liquide ;
- Cs : La concentration à saturation du produit à dissoudre ;
- Ct : La concentration de la solution à l’instant t ;
- K : La constante de dissolution ;
- (Cs - Ct) : Le gradient de concentration.
……..(1)
Avec :
- D : Le coefficient de diffusion ;
- h : L’épaisseur de la couche de diffusion ;
- V : Le volume du milieu de dissolution ;
- K : La constante de dissolution.
31
Les excipients ont un rôle galénique car ils facilitent la fabrication des comprimés.
De plus ils doivent garantir la libération du principe actif.
6.2.1. Diluants :
6.2.4. Lubrifiants :
6.3.2. La compression :
Le processus de dissolution des formes orales solides telles que les comprimés,
gélules et capsules se déroule comme suit :
Pour les formes à libération modifiée, la libération du principe actif peut être
effectuée par diffusion à travers un système matriciel.
33
Dissolution
Dissolution très limitée
Meilleure dissolution
limitée
Principe actif
libéré de la forme
pharmaceutique
(in vivo et in vitro)
Absorption
DONNEES
GENERALES SUR LA Chapitre IV
CHROMATOGRAPHIE
34
La chromatographie est une méthode analytique qui a pour but la séparation des
différents constituants (= solutés) d’un mélange, contenus soit dans une phase
homogène liquide (chromatographie en phase liquide), soit dans une phase homogène
gazeuse (chromatographie en phase gazeuse). [35]
Pour entraîner les molécules il faut les véhiculer dans un fluide : qui constitue la
phase mobile. L'obstacle à franchir, qui ne doit pas être entraîné par la phase mobile,
doit être fixe et produire des effets reproductibles : il constitue la phase stationnaire.
Cette phase stationnaire, le plus souvent emprisonnée dans une colonne, peut être un
solide ou un liquide immobilisé sur un solide. [36]
2. Principe de la chromatographie :
- Phase stationnaire : Appelée également phase fixe est une des deux phases
formant le système chromatographique. Elle peut être constituée par un solide, un
gel ou un liquide imprégnant un support (colonne). Ce support solide peut
contribuer au processus de séparation ou être totalement inerte.
Partage Adsorption
La phase mobile dans ce cas devra présentée une pureté analytique et devra être
filtrée pour éliminer les particules solides qui risqueraient d’endommager la pompe ou
de bloquer la colonne. [35]
L’HPLC est utilisée non seulement pour identifier les composants d’un mélange
inconnus mais également pour les doser, c'est-à-dire pour l’analyse quantitative.
5. Appareillage :
5.2. Injecteur :
5.4. Détecteur :
Les détecteurs les plus utilisés sont les spectrophotomètres dans l’UV et le
visible. La détection peut également reposer sur la fluorimétrie, les méthodes
électrochimiques, radioactivité et d’autres méthodes particulières. [29] [30]
6. Application :
Une bonne séparation se traduira par une séparation distincte des pics
correspondant à chacun des produits. Un chromatogramme doit être parfaitement
reproductible.
39
- Le temps de rétention (TR en min) est une caractéristique de chaque soluté dans
les conditions opératoires fixées.
- Le nombre de plateau théorique reflète l’efficacité de la colonne :
Avec :
N : Nombre de plateaux théoriques ;
TR : Temps de rétention ;
: Représente la largeur du pic à la base, c'est-à-dire, la distance entre les points
d’intersection des tangentes au point d’inflexion avec la ligne de base.
Avec :
Ae : Surface de la courbe de l’échantillon ;
Aréf : Surface de la courbe de l’étalon ;
Me : Masse de l’échatillon ;
Mréf : Masse de l’étalon.
Une solution étalon est préparée avec le ou les produits que l'on veut doser. Les
masses sont connues m’1, m’2, et … me pur l'étalon ; à ces masses correspondent les
aires A’1, A’2, …, A'e, sur le chromatogramme.
m1 = α1 A1
me = ae Ae
(m1/me) = (α1 A1/αe Ae) = k1(A1/Ae)
me, k1, A1, Ae sont connus.
7. Validation de la méthode :
7.1. Spécificité :
Ainsi la spécificité d’une méthode de dosage d’un principe actif dans un produit
fini, représente la mesure du degré d’interférence provenant d’autres substances
(autres principes actifs, autres composants comme les excipients, substances
apparentées, produits de dégradation) présentes dans le produit fini. [40]
7.2. Linéarité :
La linéarité d'une méthode analytique est sa capacité à obtenir des résultats d'essais
qui sont directement ou par une transformation mathématique bien défini,
proportionnelle à la concentration d'analyte dans les échantillons, à l'intérieur d'une
plage donnée. [39]
7.3. Précision :
7.4. Exactitude :
L’exactitude exprime l’étroitesse de l’accord entre la valeur qui est acceptée, soit
comme valeur conventionnellement vraie (étalon de référence utilisé au sein d’un
laboratoire), soit comme valeur de référence (étalon international par exemple), et la
valeur moyenne qui est trouvée, obtenue en appliquant la procédure d’analyse un
certain nombre de fois. [40]
43
PARTIE
Partie II
EXPERIMENTALE
43
1. Matériels et réactifs :
1.1. Matériels :
Appareillages :
Agitateur magnétique (Arex).
Balance électronique (METTLER).
Dissolution Test (ERWEKA).
Friabilimètre (DISTEK DF-3).
HOTTE (TRIONYX-LABOPUR).
HPLC (Nexera X2- SHIMADZU).
Karl Fisher (METTLER TOLEDO V30).
pH-mètre (METTLER TOLEDO).
Soniqueur (ULTRASONS-H-Selecta).
Spectrophotomètre IR (Agilent Technologie 630 F TR).
Thermomètre (Check temps TH 67).
Four à micro-ondes.
Verreries :
Béchers.
Creuset en platine.
Eprouvettes.
Erlens-Meyers.
Fioles jaugées.
Mortier en porcelaine.
Pipettes.
Spatule.
Tubes à essais.
Fioles sombres.
Autres matériels :
Seringue en matière plastique à usage unique.
Rompe de Filtration (Millipore).
Membrane filtrante en nitrate de cellulose de porosité de 0,45 µm.
Membrane filtrante de 3 µm.
Vase à précipiter.
44
1.2. Réactifs :
Acétate de Sodium Tri hydrate.
Acetonitrile.
Acide acétique (2N).
Acide Sulfurique.
Chlorure de potassium (0,2M).
Eau purifiée.
Méthanol.
Ammoniaque concentrée.
Thioacétamide.
SLS.
Acide acétique glacial.
Acide chlorhydrique.
Solution à 10 ppm de Plomb.
Acétate d’ammonium anhydre.
Acide nitrique.
Peroxyde d’hydrogène concentré.
Chlorure de méthyléne.
Ethanol à 96%.
Acide trifluoroacétique.
Carbonate de potassium.
Pyroantimoniate de potassium.
2. Prélèvements :
Le contrôle physico-chimique des matières premières est basé sur l’étude des
caractères organoleptiques, de l’identification et des essais limites. Ces différents tests
sont faits sur le principe actif « MONTELUKAST ».
3.1.1.1.1. Aspect :
3.1.1.1.2. Solubilité :
Le degré de solubilité dans les différents solvants est déterminé par un examen
visuel en se basant sur le degré de turbidité (trouble).
Pour le test de la solubilité, les conditions sont résumées dans le tableau suivant :
- Appareillages :
Le spectrophotomètre utilisé pour l’enregistrement de spectres comprend une source
de lumière appropriée, un monochromateur ou un interféromètre, et un détecteur.
Le spectrophotomètre à transformée de Fourier, utilisent un rayonnement poly
chromatique. Il effectue le calcul du spectre dans le domaine de fréquence, à partir des
données obtenues.
L’absorbance (A) est définie comme le logarithme décimal de l’inverse de la
transmittance (T) : [29] [30]
Avec :
A : Absorbance ;
T : Transmittance ;
Io : Intensité du rayonnement incident ;
I : Intensité du rayonnement transmis.
- Mode opératoire :
Un même mode opératoire sera appliqué pour deux substances ; substance à
examiner (l’échantillon), et substance de référence (standard) :
Nettoyer le prisme (cristal en diamant) avec du solvant (éthanol ou acétone),
avant et après chaque manipulation ;
Disperser environ 10 mg de la substance « MONTELUKAST » sur la surface
du prisme ;
Compresser la substance avec le couvercle ;
A l’aide d’un logiciel programmé, lire les résultats.
- Appareillages :
HPLC.
48
- Mode opératoire :
L’identification du principe actif par HPLC est réalisée selon une procédure
interne de HIKMA-PHARMA.
Condition chromatographiques :
Les conditions chromatographiques sont les suivantes :
Colonne : Ace phenyl (10 cm x 4,6 mm) 5 µm
Volume d’injection : 10 µl
Longueur d’onde : 238 nm
Débit : 1,2 ml/min (mode gradient)
Température de la colonne : 30°C.
Mode gradient :
Temps (minutes) Phase mobile A Phase mobile B
0 60 40
3 60 40
16 49 51
17 60 40
21 60 40
Préparation du diluant : Dans une fiole de 1000 ml, mélanger 300 ml d’eau
purifiée avec 700 ml de méthanol.
49
Préparation du standard : Dans une fiole sombre de 250 ml, transférer 62,24
mg de MONTELUKAST sodique (équivalent à 60 mg de
« MONTELUKAST »), ajouter 150 ml de diluant, soniquer pendant 5 min.
Compléter au volume avec le diluant, bien mélanger. Filtrer à travers un filtre à
membrane de 0,45 µm, remplir la vial.
Vérification du système :
Avant chaque analyse par HPLC, injecter cinq fois la solution standard pour
vérifier la fiabilité du système (appareil) :
L’écart type relatif à la surface du pic dû à « MONTELUKAST» (RSD) pour
les cinq injections répétées de la solution standard doit être inférieur à 2% :
- Mode opératoire :
Enflammer l’équivalent de 0,1 g du principe actif (poudre) dans un creuset
jusqu’à obtention d’un résidu blanc ;
Reprendre le résidu avec 2 ml d’eau purifiée ;
Ajouter 2 ml d’une solution de carbonate de potassium à 150 g/l et chauffer à
ébullition ;
50
- Mode opératoire :
Préparation de la solution à examiner :
Placer 0,5 g de « MONTELUKAST » dans un vase à précipiter approprié et
propre. Ajouter successivement 2,7 ml d’acide sulfurique, 3,3 ml d’acide nitrique et 2
ml de solution concentrée de peroxyde d’hydrogène en utilisant un agitateur
magnétique. Après chaque ajout de réactif, laisser réagir la substance avant d’ajouter le
réactif suivant. Introduire le mélange dans un récipient pour minéralisation sous haute
pression.
Cette méthode est sensible, mais délicate. Elle doit être conduite à l’abri de
l’humidité, dans un appareil clos. Il faudra en outre utiliser des réactifs et du matériel
parfaitement anhydres. [42]
- Appareillage :
La teneur en eau est déterminée par un appareil de KARL-FISCHER qui est
composé d'un dosimètre, d'une électrode et d'un godet.
- MODE OPERATOIRE :
Peser 0,8 g de « MONTELUKAST » et verser le à l’intérieure du godet de titrage.
Les différents essais pharmaco-techniques ont été réalisés sur trois lots différents,
selon des techniques découlant de la Pharmacopée Européenne « Ph Eur » et la
Pharmacopée Américaine « USP ».
Le test de dureté permet de s’assurer que les comprimés non enrobés présentent
une résistance mécanique suffisante pour ne pas se briser lors de leurs manipulations
ou d’étapes de production ultérieures. La dureté des comprimés est un paramètre qui
influence le délitement, pour cela il doit être contrôlé à intervalle de temps régulier au
cours de la compression pour ajuster la force de compression si nécessaire.
- Appareillage :
Il est constitué de 2 mâchoires se faisant face, l’une se déplaçant vers l’autre. La
surface plane des mâchoires est perpendiculaire au sens du déplacement. La surface
d’écrasement des mâchoires est plane et plus grande que la zone de contact avec le
comprimé. L’appareil est étalonné à l’aide d’un système précis à 1 newton près. [29]
[30]
53
- Mode opératoire :
Placer le comprimé entre les mâchoires en tenant compte, le cas échéant, de sa
forme, de la barre de cassure et de la gravure. Pour chaque détermination, orienter le
comprimé de la même façon par rapport à la direction d’application de la force.
Effectuer la mesure sur 10 comprimés, en prenant soin d’éliminer tout débris de
comprimé avant chaque détermination. [29] [30]
3.1.2.2. Friabilité :
Le test de friabilité permet de s’assurer que les comprimés non enrobés présentent
une résistance mécanique suffisante, pour que leurs surfaces ne soit pas endommagées
ou ne présentent pas des signes d’abrasion ou de rupture, sous l’effet de toutes les
manipulations (chocs mécaniques, frottements, attrition) qu’ils vont subir jusqu’au
moment de leurs utilisation.
- Appareillage :
Il s’agit d’un tambour rotatif d’un diamètre intérieur de 283 mm à 291 mm et
d’une profondeur de 36 mm à 40 mm, constitué d’un polymère synthétique transparent
à surfaces intérieures polies, et produisant le moins possible d’électricité statique
(figure 13). L’une des faces du tambour est amovible. A chaque rotation, les
comprimés sont projetés du centre du tambour vers la paroi extérieure, par une pale
curviligne de rayon intérieur de 75,5 mm à 85,5 mm. Le tambour est monté sur l’axe
horizontal d’un dispositif d’entraînement dont la vitesse de rotation est de 25 ± 1
tours/minute. Par conséquent, à chaque rotation, les comprimés roulent ou glissent et
tombent sur la paroi ou les uns sur les autres. [29] [30]
54
- Mode opératoire :
Dans le cas de comprimés de masse unitaire inférieur ou égal à 650 mg, prélever
un nombre de comprimés entiers correspondant d’aussi près que possible à une masse
de 6,5 g (6,5 g ou plus). Dans le cas de comprimés de masse unitaire supérieure à 650
mg, prélever un échantillon de 10 comprimés entiers. Les comprimés doivent être
soigneusement dépoussiérés avant l'essai. Peser exactement l’échantillon et placer les
comprimés dans le tambour. Procéder à 100 rotations (4 min à 25tours par minute),
puis sorter les comprimés du tambour. Eliminez les poussières libres comme
précédemment, si aucun des comprimés n’est fêlé, fissuré ou cassé, peser-les au
milligramme près. [29] [30]
Avec ;
: Friabilité ;
Pi : Poids initial des comprimés ;
Pf : Poids final des comprimés.
La perte de masse ne doit pas dépasser 0,1% de la masse des comprimés soumis à
l’essai.
55
- Appareillage :
Balance électronique de précision.
- Mode opératoire :
Peser individuellement 20 unités prélevées au hasard et déterminer la masse
moyenne.
Ecart limite en
Forme pharmaceutique Masse moyenne pourcentage de la
masse moyenne (%)
80 mg ou moins 10
Comprimés non enrobés
Plus de 80 mg et moins de 250 mg 7,5
et comprimés pelliculés
250 mg ou plus 5
Afin d’apprécier l’écart des poids des comprimés par rapport à la moyenne, on
calcule Umax (uniformité maximale) et Umin (uniformité minimale) :
56
Avec :
U max : uniformité maximale ;
U min : uniformité minimale ;
P max : poids maximal d’un comprimé pesé ;
P min : poids minimal d’un comprimé pesé ;
P moy : poids moyen des comprimés pesés.
Pour cette spécialité, la masse moyenne doit être comprise entre 291 mg et 309
mg, avec un écart limite par rapport à la moyenne de ±5%.
- Appareillage :
HPLC.
- Mode opératoire :
Le dosage du principe actif par HPLC est réalisé selon une procédure interne de
HIKMA-PHARMA.
- Conditions chromatographiques :
Les conditions chromatographiques sont les mêmes que celles citées
précédemment (page 48).
- Préparation du diluant :
La préparation du diluant est la même que celle citée précédemment (page 48).
57
- Préparation du standard :
La préparation du standard est la même que celle citée précédemment (page 49).
- Préparation de l’échantillon :
Peser individuellement 20 comprimés, puis calculer le poids moyen des
comprimés, peser et transférer complètement 12 comprimés dans une fiole sombre de
250 ml et ajouter 150 ml de diluant, soniquer pendant 30 min. Compléter au volume
avec le diluant, bien mélanger. Filtrer à travers un filtre à membrane de 0,45 µm,
remplir la vial.
Pour chaque lot, deux solutions d’échantillons seront préparées, et injectées deux
fois au niveau de l’HPLC.
- Vérification du système :
La vérification du système est la même que celle citée précédemment (page 49).
D(%) =
Avec ;
D : Le dosage du principe actif dans l’échantillon examiné exprimé en pourcentage ;
S échantillon : La surface du pic du principe actif correspondant à l’échantillon
examiné ;
S standard : La surface du pic du principe actif correspondant à la solution standard ;
C standard : La concentration en mg/ml du principe actif dans la solution standard ;
C échantillon : La concentration en mg/ml du principe actif dans l’échantillon examiné.
Sachant que :
C std = et C échantillon =
Avec ;
M : La masse du principe actif utilisé dans la solution standard ;
V : Le volume du diluant utilisé ;
P : La pureté (%) ;
M : La masse des 12 comprimés utilisés dans la solution échantillon.
P moy : poids moyen des 12 comprimés pesés.
Le taux de dosage doit être supérieur à 90,0% et inférieur à 110 ,0%.
58
3.2.1.1.1. Aspect :
Poudre blanche ou presque blanche, hygroscopique.
De ce fait on peut conclure que ce résultat est conforme aux normes.
3.2.1.1.2. Solubilité :
- Facilement soluble dans l’eau.
- Facilement soluble dans le chlorure de méthyléne.
- Facilement soluble à très soluble dans l’éthanol à 96%.
De ce fait on peut conclure que ce résultat est conforme aux normes.
- Vérification du système :
Les résultats obtenus lors de la vérification du système, sont détaillés à l’annexe
IV.
Le RSD est de 0,14 % (inférieur à 2%);
Le facteur de symétrie est de 1,1 (inférieur à 2);
Nombre de plateau théorique est de 15750 (supérieur à 4000).
- Résultats :
La figure 15 présente le pic obtenu par HPLC de la substance de référence
(standard) et la figure 16 présente le pic obtenu par HPLC de la substance à examiner
(échantillon).
La comparaison des deux pics montre que le pic obtenu avec la solution de
l’échantillon, a le même temps de rétention que le pic obtenu avec la solution de
référence (± 10%). On remarque aussi une ressemblance d’allure des deux pics.
De ce fait on peut conclure que ce résultat est conforme aux normes.
Les résultats obtenus lors du test de teneur en eau, sont représentés dans le
tableau 11 :
- Résultats :
Les résultats du test de dureté radiale effectué sur les comprimés de SINGASM 5
mg, sont illustrés dans le tableau 12 :
SINGASM
Cp1 Cp2 Cp3 Cp4 Cp5 Cp6 Cp7 Cp8 Cp9 Cp10 Dmax Dmin Dmoy
5 mg
LOT 1 77 74 71 80 72 69 70 83 68 79 83 68 74,3
LOT 2 72 72 77 83 76 69 71 80 72 73 83 69 74,5
LOT 3 79 76 78 81 73 67 83 78 69 75 83 67 75,9
Avec ;
Cp : comprimé ;
Dmoy : moyenne de la dureté (N) ;
Dmin : minimum de la dureté (N) ;
Dmax : maximum de la dureté (N).
62
3.2.2.2. Friabilité :
- Résultats :
Singasm 5mg Cp11 Cp12 Cp13 Cp14 Cp15 300,5 304,6 297,8 1,35 -0,91
Avec ;
Pmin : Le poids minimum des 20 comprimés testés en mg ;
Pmax : Le poids maximum des 20 comprimés testés en mg ;
Pmoy : Le poids moyen des 20 comprimés testés en mg.
U max : uniformité maximal en %;
U min : uniformité minimal en % ;
- Vérification du système :
Les résultats obtenus lors de la vérification du système, sont détaillés à l’annexe IV.
Le RSD est de 0,14 % (inférieur à 2%);
Le facteur de symétrie est de 1,1 (inférieur à 2);
Nombre de plateau théorique est de 15915 (supérieur à 4000).
- Résultats :
Les résultats du dosage du principe actif effectué sur les 20 comprimés de
SINGASM 5 mg, sont illustrés dans le tableau 15:
NOTE : Le détail des calculs du tableau 15, sont cités à l’annexe VI.
64
4.1.1. Spécificité :
Pour démonter la spécificité de la méthode utilisée, on doit démonter que cette
dernière permet de faire la distinction entre la substance à analyser, c'est-à-dire, le
principe actif « MONTELUKAST », et les substances supposées interférer avec cette
dernière, c'est-à-dire, le solvant dans le quel ce principe actif sera dissous (milieu de
dissolution) et le placebo (ensemble des excipients et substances entrant dans la
formulation du médicament, à l’exception du principe actif).
- Appareillage :
HPLC.
- Mode opératoire :
Ce test est réalisé selon une procédure interne de HIKMA-PHARMA, inspirée de
la Pharmacopée Européenne « Ph Eur » et la Pharmacopée Américaine « USP ».
La spécificité de la méthode sera évaluée pour les différents milieux de
dissolution.
Préparation du standard :
La préparation du standard est la même que celle citée (page 80), filtrer à l’aide
d’un filtre à membrane de 0,45 µm et remplir la vial.
Ces solutions sont ensuite analysés à l’aide de l’HPLC, avec la phase mobile, les
conditions chromatographiques et la vérification du système citées (page 80).
4.1.2. Linéarité :
- Appareillage :
HPLC.
- Mode opératoire :
Ce test est réalisé selon une procédure interne de HIKMA-PHARMA, inspirée de
la Pharmacopée Européenne « Ph Eur » et la Pharmacopée Américaine « USP ».
La linéarité de la méthode sera évaluée pour les différents milieux de dissolution.
Préparation de la solution 25 % :
Dans une fiole sombre de 100 ml, transférer 2.5 ml de la solution stock, compléter
au volume avec le milieu de dissolution, mélanger puis filtrer à l’aide d’un filtre à
membrane de 0,45 µm et remplir la vial.
Préparation de la solution 50 % :
Dans une fiole sombre de 100 ml, transférer 5 ml de la solution stock, compléter
au volume avec le milieu de dissolution, mélanger puis filtrer à l’aide d’un filtre à
membrane de 0,45 µm et remplir la vial.
Préparation de la solution 75 % :
Dans une fiole sombre de 100 ml, transférer 7.5 ml de la solution stock, compléter
au volume avec le milieu de dissolution, mélanger puis filtrer à l’aide d’un filtre à
membrane de 0,45 µm et remplir la vial.
Ces solutions sont ensuite analysées à l’aide de l’HPLC, avec la phase mobile,
les conditions chromatographiques et la vérification du système citées (page 80).
67
4.1.3. Précision :
La précision d'une méthode est le degré d'accord entre les résultats obtenus lors
d'essais différents. Elle est généralement représentée par le coefficient de variation
RSD (écart type relatif) calculé après avoir appliqué la méthode complète de façon
répétée à un certain nombre d'échantillons identiques prélevés sur le même lot
homogène de produit à analyser.
Ce test permettra donc de démontrer l’aptitude d’un système à la précision, c'est-
à-dire peu importe l’analyste, l’équipement, la période, ou le laboratoire utilisés dans
l’analyse, les mesures conduisent aux mêmes résultats, ce qui approuve la fidélité du
système.
- Appareillage :
HPLC.
- Mode opératoire :
Ce test est réalisé selon une procédure interne de HIKMA-PHARMA, inspirée de
la Pharmacopée Européenne « Ph Eur » et la Pharmacopée Américaine « USP ».
La précision de la méthode sera évaluée pour les différents milieux de dissolution.
Préparation du standard :
La préparation du standard est la même que celle citée (page 80).
Cette solution est ensuite analysée par HPLC, injecter six fois la solution
standard dans les conditions chromatographiques citée (page 80).
68
4.1.4. Exactitude :
- Appareillage :
HPLC.
- Mode opératoire :
Ce test est réalisé selon une procédure interne de HIKMA-PHARMA, inspirée de
la Pharmacopée Européenne « Ph Eur » et la Pharmacopée Américaine « USP ».
L’exactitude de cette méthode sera démontée pour les différents milieux de
dissolution, on utilisant les trois concentrations suivantes : 50%, 100% et 150% (pour
chaque concentration préparer trois solutions).
Préparation du standard :
La préparation du standard est la même que celle citée (page 80).
Préparation de la solution :
La préparation de la solution stock est la même que celle citée (page 80).
Préparation de la solution 50 % :
Dans une fiole sombre de 50 ml, transférer 16,38 mg de placebo, ajouter 2,5 ml de
solution stock, compléter au volume avec le milieu, filtrer à l’aide d’un filtre à
membrane de 0,45 µm et remplir la vial.
69
4.2.1. Spécificité :
- Vérification du système :
Les résultats obtenus lors de la vérification du système, sont détaillés à
l’annexe VII:
Le RSD est de 1,43 % (inférieur à 2%);
Le facteur de symétrie est de 1,1 (inférieur à 2);
Nombre de plateau théorique est de 4285 (supérieur à 4000).
70
- Résultats :
La figure 17 présente le pic obtenu par HPLC de la solution standard, la figure 18
présente le pic obtenu par HPLC du solvant (tampon HCl) et la figure 19 présente le
pic obtenu par HPLC de la solution placebo.
- Vérification du système :
Les résultats obtenus lors de la vérification du système, sont détaillés à l’annexe
VIII:
Le RSD est de 0,04 % (inférieur à 2%);
Le facteur de symétrie est de 1,13 (inférieur à 2);
Nombre de plateau théorique est de 6077 (supérieur à 4000).
- Résultats :
La figure 20 présente le pic obtenu par HPLC de la solution standard, la figure 21
présente le pic obtenu par HPLC du solvant (tampon acétate) et la figure 22 présente le
pic obtenu par HPLC de la solution placebo.
72
4.2.2. Linéarité :
- Résultats :
Les résultats obtenus lors de l’évaluation de la linéarité de la méthode de dosage
du « MONTELUKAST » dans les comprimés de SINGASM 5 mg à pH = 1,2 sont
illustrés dans le tableau 16 :
350000
300000
250000 y = 3E+07x
R² = 0,9996
Surface du pic
200000
150000 SINGASM 5 mg
100000
50000
0
0,000000 0,002000 0,004000 0,006000 0,008000 0,010000
concentrations (mg/ml)
- Vérification du système :
Les résultats obtenus lors de la vérification du système, sont détaillés à l’annexe
VII :
Le RSD est de 0,04 % (inférieur à 2%);
Le facteur de symétrie est de 1,13 (inférieur à 2);
Nombre de plateau théorique est de 6077 (supérieur à 4000).
- Résultats :
Les résultats obtenus lors de l’évaluation de la linéarité de la méthode de dosage
du « MONTELUKAST » dans les comprimés de SINGASM 5 mg à pH = 4,5 sont
illustrés dans le tableau 17 :
75
400000
350000
300000
y = 3E+07x
Surface du pic
250000 R² = 0,9968
200000 SINGASM 5 mg
150000
100000
50000
0
0,000000 0,002000 0,004000 0,006000 0,008000 0,010000 0,012000
Concentrations (mg/ml)
4.2.3. Précision :
- Résultats :
Les résultats obtenus lors de l’évaluation de la précision de la méthode de dosage
du « MONTELUKAST » dans les comprimés de SINGASM 5 mg à pH = 4,5, sont
illustrés dans le tableau 19 :
77
4.2.4. Exactitude :
- Vérification du système :
Les résultats obtenus lors de la vérification du système, sont détaillés à
l’annexe VII :
Le RSD est de 1,43 % (inférieur à 2%);
Le facteur de symétrie est de 1,1 (inférieur à 2);
Nombre de plateau théorique est de 4285 (supérieur à 4000).
- Résultats :
Les résultats de l’évaluation de l’exactitude de dosage du « MONTELUKAST »
dans les comprimés de SINGASM 5 mg à pH = 1,2 sont illustrés dans le tableau 20 :
78
- Vérification du système :
Les résultats obtenus lors de la vérification du système, sont détaillés à l’annexe
VIII :
Le RSD est de 0,04 % (inférieur à 2%);
79
- Résultats :
Les résultats de l’évaluation de l’exactitude de dosage du « MONTELUKAST »
dans les comprimés de SINGASM 5 mg à pH = 4,5 sont illustrés dans le tableau 21 :
- Conclusion générale :
D’après l’ensemble des paramètres validés ci-dessous, nous pouvons affirmer
que la méthode de dosage de « MONTELUKAST » dans les comprimés de SINGASM
5 mg aux pH = 1,2 et pH = 4,5 est exacte, spécifique, précise et linéaire.
- Appareillage :
Pour ce test un dissolutest à panier est utilisé (les caractéristiques de l’appareil sont
détaillées au niveau de la page 26).
- Mode opératoire :
Le profil de dissolution est réalisé selon une procédure interne de HIKMA-
PHARMA, inspirée de la Pharmacopée Européenne « Ph Eur » et la Pharmacopée
Américaine « USP ».
Préparation du standard :
Dans une fiole sombre de 100 ml, transférer 57,57 mg de Montélukast sodium
(équivalent à 55,5 mg de « MONTELUKAST »), ajouter 70 ml de méthanol, soniquer
pendant 10 min, compléter au volume avec le méthanol.
Transférer 5 ml de cette solution dans une fiole sombre de 50 ml et compléter au
volume avec le méthanol.
Transférer encore une fois 5 ml de cette solution dans une fiole sombre de 50 ml
et compléter au volume avec le milieu de dissolution.
Le profil de dissolution a été réalisé sur les deux produits, générique SINGASM
5mg et princeps SINGULAIR 5 mg, dans les deux milieux cités
précédemment, suivant les étapes suivantes :
Remplir les 12 récipients du dissolutest avec le milieu correspondant, à un
volume de 900 ml, une température de 37°±0,5°c, et une vitesse d’agitation de
50 tour/min ;
Vérifier à l’aide d’un thermomètre que la température du milieu à l’intérieur
des récipients est de 37°±0,5°c ;
Déposer un comprimé au fond de chaque panier, plonger le panier dans le
récipient et laisser agiter ;
Après 15 min d’agitation, prélever manuellement 5 ml de chaque récipient a
l’aide des seringues ;
Filtrer chaque prélèvement dans des vials numérotées de 1 à 12 à l’aide d’un
filtre à membrane de 0,45 µm ;
82
Conditions chromatographiques :
Les conditions chromatographiques sont les suivantes :
Colonne : Inertsil ODS-4 (25 cm x 4,6 mm) 5 µm
Volume d’injection : 20 µl
Longueur d’onde : 280 nm
Débit : 1,5 ml/min
Température de la colonne : 30°C.
Vérification du système :
Avant chaque analyse par HPLC, injecter cinq fois la solution standard pour
vérifier la fiabilité du système (appareil):
L’écart type relatif à la surface du pic dû à « MONTELUKAST » dans les
cinq injections répétées de la solution standard doit être inférieur à 2%.
Le facteur de symétrie du pic dû à « MONTELUKAST » dans solution
standard et l’échantillon doit être inférieur à 2.
Le nombre de plateau théorique doit dépasser 4000.
%
Avec ;
S échantillon : La surface du pic du principe actif correspondant à l’échantillon
examiné ;
S standard : La surface du pic du principe actif correspondant à la solution standard ;
C standard : La concentration en mg/ml du principe actif dans la solution standard ;
C échantillon : La concentration en mg/ml du principe actif dans l’échantillon examiné.
83
Sachant que :
C std = Fd et C échantillon =
Avec ;
C std : La concentration en mg/ml du principe actif dans la solution standard ;
M : La masse du principe actif utilisé dans la solution standard ;
Fd : Le facteur de dilution ;
v : Le volume de la solution standard ;
P : La pureté (%) ;
Céchantillon : La concentration en mg/ml du principe actif dans la solution échantillon ;
V : Le volume du milieu de dissolution.
Avec ;
n : Nombre de points ;
Rt : Pourcentage de dissolution du médicament princeps au temps t ;
Tt : Pourcentage de dissolution du médicament générique au temps t.
5.2.1. SINGASM 5 mg :
- Résultats :
Les résultats de la dissolution du SINGASM 5 mg à pH = 1,2 sont illustrés dans le
tableau 22 :
Avec ;
RSD : Ecart type relatif en pourcentage.
σ: Ecart type en pourcentage.
90
80
70
60
actif (%)
50
40 SINGASM 5 mg
30
20
10
0
0 10 20 30 40 50 60 70
Temps (min)
- Résultats :
Les résultats de la dissolution du SINGASM 5 mg à pH = 4,5 sont illustrés dans
le tableau 23 :
Avec ;
RSD : Ecart type relatif en pourcentage.
σ: Ecart type en pourcentage.
100
90
Moyenne de taux de libération du principe 80
70
60
50
40 SINGASM 5 mg
actif (%)
30
20
10
0
0 10 20 30 40 50 60 70
Temps (min)
5.2.2. SINGULAIR 5 mg :
- Résultats :
Les résultats de la dissolution du SINGULAIR 5 mg à pH = 1,2 sont illustrés
dans le tableau 24 :
Avec ;
RSD : Ecart type relatif en pourcentage.
σ: Ecart type en pourcentage.
100
90
80
Moyenne de taux de libération du
70
60
principe actif (%)
50
40 SINGULAIR 5 mg
30
20
10
0
0 10 20 30 40 50 60 70
Temps (min)
- Vérification du système :
Les résultats obtenus lors de la vérification du système, sont détaillés à l’annexe
XII :
Le RSD est de 0,06 % (inférieur à 2%);
Le facteur de symétrie est de 1,0 (inférieur à 2);
Nombre de plateau théorique est de 4208 (supérieur à 4000).
- Résultats :
Les résultats de la dissolution du SINGULAIR 5 mg à pH = 4,5 sont illustrés
dans le tableau 25 :
88
Avec ;
RSD : Ecart type relatif en pourcentage.
σ: Ecart type en pourcentage.
100
90
80
Moyenne de taux de libération du principe
70
60
50
SINGULAIR 5 mg
actif (%)
40
30
20
10
0
0 10 20 30 40 50 60 70
Temps (min)
- Résultats :
Les résultats de l’étude comparative du profil de dissolution du SINGULAIR 5 mg
et SINGASM 5 mg à pH=1,2 sont illustrés dans le tableau ci-dessous :
80
70
60
50
SINGASM 5mg
40
actif (%)
SINGULAIR 5mg
30
20
10
0
0 10 20 30 40 50 60 70
Temps (min)
- Résultats :
Les résultats de l’étude comparative du profil de dissolution du SINGULAIR 5 mg
et SINGASM 5 mg à pH=4.5 sont illustrés dans le tableau ci-dessous :
70
50
40
SINGASM 5mg
30
(%)
SINGULAIR 5mg
20
10
0
0 10 20 30 40 50 60 70
Temps (min)
Tampon HCl :
f2 = 52.98
PH = 1,2
Tampon acétate :
f2 = 59.75
PH = 4,5
92
- Normes :
Si : f2 = 100 ; donc les deux profils sont identiques ;
Si : 50 ≤ f2 ≤ 100 ; donc les deux profils sont similaires ;
Si : f2 = 0 ; donc les deux profils sont non similaires.
- Mode opératoire :
Le mode opératoire est inspiré d’une procédure interne de HIKMA-PHARMA.
Cette solution est ensuite analysée à l’aide de l’HPLC, avec les conditions
chromatographiques citées précédemment (page 80).
Conclusion
Pour cela nous avons réalisé plusieurs tests qui regroupent les tests physico-
chimiques à savoir l’identification, les tests pharmaco-techniques, le test analytique à
savoir le dosage, le test biopharmaceutique c'est-à-dire le profil de dissolution et enfin
pour terminer nous avons démontré la validité de la méthode de dosage utilisée.
Références bibliographiques
Ouvrages :
[4] : TALBERT Marc, WILLOQUET Gérard, GERVAIS Roselyne. Guide pharmaco
pour Etudiants professionnels et Paramédicaux. 7e édition Lamarre. France. 2006.
p1085.
[5] : VANDAMME Thiery, RIVAL Yveline, PABST Jean-Yves, HEITZ Christiane.
Initiation à la connaissance du médicament. 2010.
[7] : HECQUARD Pierre. Le médicament générique. Ordre national des médecins.
Conseil national de l’ordre. France. 2010. P13.
[9] : AIACHE Jean-Marc, Dr. Honoris causa, Pr. Emérite. La Bioéquivalence en
France : ses atouts, sa mise en place, ses difficultés et les limites de son application.
Université d’Auvergne, Clermont-Ferrand, Faculté de Pharmacie. France. 2000. p73.
[10] : DANGOUMAU Jacques et al. Pharmacologie générale, Université de VICTOR
Segalen- Bordeaux 2, Département de pharmacologie. France. Edition 2006. p558.
[11] : Pr. LECHAT Philippe. Pharmacologie-Niveau DCEM1. Université Pierre et
Marie Curie, Faculté de Médecine, Service de pharmacologie clinique. Paris. 2006.
p349.
[13] : SAWAYA Antoine. Les Médicaments Génériques : lever l’Opacité,
Questions/Réponses. Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de
Santé (Ansm). France. 2012. p7.
[14] : JUILLET Yves et al. Médicaments Génériques. Rapport de l’Académie
Nationale de Pharmacie. France. 2012. p88.
[15] : GOZZI Hanen et al. Les Essais de Bioéquivalence : Concepts et Paramètres
D’évaluation. Université de Sfax, Faculté de Médecine de Sfax, Laboratoire de
Pharmacologie. Tunisie. 2010. p19.
[16] : Dr. BONNABRY. PD Pascal. Les Médicaments Génériques ou Copies ou
Médicaments essentiellement similaires. Hôpitaux Universitaires de Genève. 2002.
p48.
[17] : L’Association Canadienne du Médicament Générique. Biodisponibilité et
Bioéquivalence : Qu’est-ce- que c’est ?, Les Médicaments génériques : Même qualité
à meilleur prix. Montréal (Québec). 2013. p2.
[21] : Novartis Pharma. A la racine de l’asthme. 2015.
[23] : Base de données médicamenteuses VIDAL 2013, version CD-ROM.
[29] : Pharmacopée Européenne « Ph Eur 8éme édition».
[30] : Pharmacopée Américaine « USP 31 ».
[31] : BRISSET Jean-Louis, ADDOU Ahmed, DRAOUI Mustapha, MOUSSA David,
ABDELMALEK Fatiha. Chimie analytique en solution. 2éme édition. 2011. p472.
98
Articles :
[2] : Article 170 du journal officiel de la République Algérienne. Loi n°85-05 du 16
Février 1985. Chadli BEN DJEDID.
[3] : Article 172 du journal officiel de la République Algérienne. Loi n°85-05 du 16
Février 1985. Chadli BEN DJEDID.
[6] : Article N°4, Décret exécutif N° 92-284 du 6 juillet 1992, relative à la définition
du médicament générique, Algérie.
[22] : Notice du SINGAMS 5 mg (HIKMA).2014.
[25] : LNCPP/CECOMED. Les contrôles pharmaco-techniques. 2010.
[26] : Dissolution testing of immediate release solid oral dosage forms. Food and Drug
Administration (FDA). Guidance for industry. 1997.
[27] : Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Bonnes pratiques de
fabrication. Edition 2007. Bulletin officiel n°2007/1. Bis-fascicule spécial.
[28] : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm).
Les médicaments génériques : des médicaments à part entière. 2012.
[38] : International Conference on Harmonization of technical Requirements for
Registration of Pharmaceuticals for human use. ICH. Harmonized Tripartite Guideline.
Validation of analytical procedure. Text and methodology. November 2005.
[41] : International Conference on Harmonization of technical Requirements for
Registration of Pharmaceuticals for human use. ICH. Harmonized Tripartite Guideline.
Validation of analytical procedure. Text and methodology. November 2005.
Sites internet :
[19] : www.EurekaSanté.fr
99
Thèses et Mémoires :
[8] : ZOUANTI Zoulikha. L’accès aux médicaments en Algérie : une ambiguïté entre
les brevets des multinationales et la marché du générique. Thèse en vue de l’obtention
du diplôme de Doctorat en Sciences Economiques. Algérie. 2013.
[32] : RIDOUAN Khadija. Application de certaines approches statistiques au transfert
de la cinétique de dissolution cas du diclofénac sodique. Thèse pour l’obtention du
doctorat en pharmacie. RABAT. 2010.
[35] : CHABBAH Soumia. Séparation des isomères d’Isoxazolidines par
chromatographie sur colonne. Mémoire en master en génie de procédés organiques.
Université SAAD DAHLAB. BLIDA. 2012.
[40] : KOISSI Joel Kranck. Contrôle de qualité des comprimés non enrobés cas d’un
générique et d’un princeps de Doxycycline. Thèse pour l’obtention du doctorat en
pharmacie. RABAT. 2008.
Cours :
[1] : Dr MANSOURI. Réglementation des produits pharmaceutiques. Cour de la
faculté d’Alger de Médecine. 6éme année de Pharmacie. 2014-2015.
[12] : KHEDDOUCI. Notions d’équivalence et substitution des médicaments. Cour de
la faculté d’Alger de Médecine. 6éme année de Pharmacie. 2014-2015.
[24] : NOUAS. Dissolution. Cour de la faculté d’Alger de médecine. 3 éme année de
pharmacie. 2011-1012.
Procédures :
[18] : Procédure interne de HIKMA-PHARMA. Essential similarity testing for in vitro
equivalence study (dissolution profile study) for new HIHMA-PHARMA products
solid dosage forms.
[20] : comparative dissolution profile study between SINGASM 5 mg/ Tablet
(Montelukast Na) product and SINGULAIR 5 mg/Tablet Reference product.
[39] : Procédure interne de HIKMA-PHARMA. Validation of analytical procedures.
100
Annexe II.7 : Karl Fischer type METTLER TOLEDO V30 (vue de face
photographiée).
107
.
110
Masse
Temps Surface Pureté Volume Dosage Surface PA libéré Moy σ RSD
Essais STD
(%)
(min) STD (mg) (%) (ml) (mg) de l'essai (%) (%) (%)
D1 201106 57,62 96,4 900 5 134776 67,01
D2 201106 57,62 96,4 900 5 145930 72,55
D3 201106 57,62 96,4 900 5 139049 69,13
D4 201106 57,62 96,4 900 5 144800 71,99
D5 201106 57,62 96,4 900 5 142001 70,60
D6 201106 57,62 96,4 900 5 154140 76,63
15 D7 201106 57,62 96,4 900 5 140603 69,90
72,11 3,21 4,46
Masse PA
Temps Surface Pureté Volume Dosage Surface Moy σ RSD
Essais STD libéré
(%)
(min) STD (mg) (%) (ml) (mg) de l'essai (%) (%) (%)
D1 202022 57,53 96,4 900 5 163113 80,60
D2 202022 57,53 96,4 900 5 156677 77,42
D3 202022 57,53 96,4 900 5 154862 76,52
D4 202022 57,53 96,4 900 5 150557 74,40
D5 202022 57,53 96,4 900 5 159801 78,96
D6 202022 57,53 96,4 900 5 159753 78,94
15 D7 191282 57,63 96,4 900 5 178486 93,31
84,72 7,44 8,78
Masse PA
Temps Surface Pureté Volume Dosage Surface Moy σ RSD
Essais STD libéré
(%)
(min) STD (mg) (%) (ml) (mg) de l'essai (%) (%) (%)
D1 179101 57,68 96,4 900 5 72798 40,68
D2 179101 57,68 96,4 900 5 76741 42,88
D3 179101 57,68 96,4 900 5 76635 42,83
D4 179101 57,68 96,4 900 5 74016 41,36
D5 179101 57,68 96,4 900 5 78895 44,09
D6 179101 57,68 96,4 900 5 78139 43,67
15 D7 179101 57,68 96,4 900 5 73596 41,13
43,47 2,08 4,77
Masse PA
Temps Surface Pureté Volume Dosage Surface Moy σ RSD
Essais STD libéré
(%)
(min) STD (mg) (%) (ml) (mg) de l'essai (%) (%) (%)
D1 197322 57,7 96,4 900 5 112040 56,85
D2 197322 57,7 96,4 900 5 111862 56,76
D3 197322 57,7 96,4 900 5 115930 58,82
D4 197322 57,7 96,4 900 5 114630 58,16
D5 197322 57,7 96,4 900 5 99479 50,48
D6 197322 57,7 96,4 900 5 97502 49,47
15 53,65 3,44 6,40
D7 197322 57,7 96,4 900 5 96668 49,05
D8 197322 57,7 96,4 900 5 98937 50,20
D9 197322 57,7 96,4 900 5 102980 52,25
D10 197322 57,7 96,4 900 5 106637 54,11
D11 197322 57,7 96,4 900 5 105883 53,72
D12 197322 57,7 96,4 900 5 106233 53,90
D1 196766 57,7 96,4 895 5 111709 56,53
D2 196766 57,7 96,4 895 5 111604 56,47
D3 196766 57,7 96,4 895 5 115617 58,50
D4 196766 57,7 96,4 895 5 114064 57,72
D5 196766 57,7 96,4 895 5 99233 50,21
D6 196766 57,7 96,4 895 5 97206 49,19
30 D7 196766 57,7 96,4 895 5 95782 48,47
53,35 3,44 6,45
Résumé
Abstract
The objective of this work consisted of the demonstration of the quality control
of the SINGASM 5 mg tablets, after validation of the assay of the "MONTELUKAST"
and finally the comparison of dissolution profiles of SINGASM 5 mg and
SINGULAIR 5 mg.
Résumé
Abstract
The activity of industrial and pharmaceutical development has improved since the
development of generic drugs in the world, whose regulation is strictly rigorous to ensure
their quality and efficiency.
The objective of this work consisted of the demonstration of the quality control of the
SINGASM 5 mg tablets, after validation of the assay of the "MONTELUKAST" and finally
the comparison of dissolution profiles of SINGASM 5 mg and SINGULAIR 5 mg.
Referring to the European Pharmacopoeia and the American Pharmacopoeia, tests
have shown that the tablets of 5 mg singasm are of satisfactory quality.
To ensure the reliability of the results obtained, a method validation is necessary.
Based on the different directives published on this subject, the results were conclusive.