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I- Introduction
Dans la construction de bâtiments, on distingue deux grandes familles de travaux :
Certains de ces travaux peuvent se dérouler en même temps sur le chantier. Ils sont
coordonnés par le maître d’œuvre.
Ces travaux interviennent après la réalisation du gros œuvre.
Le terme travaux publics s'applique, par opposition aux infrastructures publiques.
Différents types de travaux :
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Certains bâtiments de très grande taille sont considérés comme des ouvrages de
travaux publics (aéroports, centrales nucléaires, ouvrages militaires, stades...).
Les maîtres d'ouvrages de travaux publics sont généralement des personnes de droit public
(État ou collectivités locales).
Plan
Terrassement
Murs et cloisons
Planchers et Terrasses
Réseaux d’assainissement
Ch. 1 : Terrassement
I-Définitions
Le terrassement correspond à l'ensemble des travaux modifiant les formes naturelles du
terrain en vue de la réalisation de la construction. Il consiste dans l'excavation nécessaire
pour des parties en sous-œuvre (cave, sous-sol enterré, tranchées de canalisations) et en
remblais (terrasses).
L’excavation : cavité, plus ou moins profonde, réalisée dans le sol lors de travaux de
terrassement.
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Le remblai : ensemble des terres rapportées sur le terrain pour créer une plate-forme ou
combler une cavité.
Les mouvements de terre : sont les terrassements de grande surface, opérés en terrain
découvert (pour l’exécution des routes, aérodromes, …)
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Le talus : c’est la pente, ou inclinaison, donnée aux parois des terres pour éviter leur
éboulement. Il dépend de la nature du terrain.
II-Fouilles :
La fouille : excavation réalisée dans le sol et destinée à être remplie par le béton des
semelles de fondation ou de mettre les canalisations
On distingue 3 types de fouilles :
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III-Foisonnement :
Le foisonnement des terres est l’augmentation de volume après l’ameublissement provoqué
lors de l’extraction.
En effet ordinairement la terre extraite d’une fouille occupe un volume supérieur à celui de
l’excavation ;
Foisonnement passager : c’est celui que l’on obtient à partir d’un déblai sans tasser la terre.
Foisonnement permanent : c’est celui qui reste après damage et tassement de la terre mise
en place.
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Exemple :
IV-Stabilité de talus :
La terre mise en tas, lorsqu’elle n’est pas retenue, forme avec la terre, appelé angle de talus
naturel.
Lors des fouilles, si le talus que l’on veut réaliser fait avec l’horizontale un angle inférieur
ou égale à l’angle naturel, aucune précaution particulière ne doit être prise.
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Lorsque la profondeur d’une fouille est importante, pour prévoir les éboulements et les
risques d’accident d’une part et, d’autres part, pour diminuer l’emprise de l’excavation, il
est utile, voire nécessaire, d’étayer les terres.
Les infiltrations d’eau possibles en profondeur, ou provenant des chutes de pluie, l’effet des
vibrations provoquées par les engins, les véhicules ou les machines. Les charges situées à
proximité immédiates de l’excavation sont des éléments qui influent sur la stabilité de la
fouille.
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Ch. 2 : Fondations
I-Généralités
Avant d’étudier un projet de construction, il est indispensable de connaître le sous-sol
qui supportera les bâtiments de manière à déterminer :
Une fondation a pour but de transmettre au sol les charges qui résultent des actions
appliqués sur la structure qu’elle supporte.
On distingue les différents types de fondation suivant :
fondations superficielles :
Semelles continues sous mur.
Semelles isolées sous piliers.
Plots et longrines.
fondation par radier général.
fondations profondes.
Sur puits.
Sur pieux.
CLASSIFICATION: TERMINOLOGIE
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Exemples :
Largeur semelle = 1,20 m Profondeur de fouille = 2,40 m.
Soit D = 2,4 m & B = 1,2 m : La fondation superficielle
Diamètre fondation = Ø 0,90 m Profondeur de fouille =6,00 m
Soit D = 6 m & B = 0.9 m : La fondation profonde
II-Fondation superficielle
Les fondations superficielles sont utilisées lorsque le sol est suffisamment portant en surface.
Les fondations superficielles sont constituées par des semelles ayant une plus grande
largeur que l’élément supporté de façon à ce que le taux de compression du sol
ne dépasse pas son taux de compression admissible.
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i. Fondations en maçonnerie
Au fin fond de la tranchée on dépose une première assise de briques sur couche de
sable rude.
Sur toute cette largeur de basse on maçonne au moins 2 assises, on rétrécit ensuite
progressivement chaque ensemble de deux assises jusqu’à ce que l’on obtienne
l’épaisseur le mur voulue.
La tangente aux recoupements ne peut être inclinée de plus de 60° par rapport à
l’horizontale.
Ce qui dépasse l’angle de 60° subit des force de traction :une maçonnerie de briques
ne peut y résister.
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Ces semelles de forme rectangulaire peuvent être réalisées en béton ou le plus souvent en
béton armé.
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Le béton doit être fortement damé et vibré. Il est généralement coulé entre les
parois de terre, préparées au moment du terrassement, aux cotes requises.
Auparavant, le ferraillage a été disposé selon ces 2 axes perpendiculaires sur une forme
d’environ 5 cm d’épaisseur, réalisée en béton maigre et formant béton de
propreté.
La liaison de la semelle au pilier est assurée par une armature d’attente comprise
dans le ferraillage des fondations
C. Plots et longrines :
Plot en béton est une semelle carrée ou rectangulaire massive, en gros béton, non armé ou
peu armé.
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Une longrine est une poutre en béton armé qui sert de fondation aux murs.
Les fondations par plots et longrines préfabriquées sont formées par un ensemble
porteur constitué :
III-Radier général
La radier général se présente sous la forme d’un plateau de fondation qui transmet
les charges de la construction sur le sol par une surface égale ou supérieure à celle de
l’ouvrage.
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IV-Fondations profondes
Les fondations profondes sont celles qui permettent de reporter les charges dues à l’ouvrage
qu’elles supportent sur des couches situées depuis la surface jusqu’à une profondeur variant
de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres. Lorsque le bon sol se trouve à
plusieurs mètres de profondeur il serait trop coûteux de descendre des fondations
classiques à la profondeur voulue à cause :volume de terres à enlever ,des étayages à
mettre en place ;de la difficulté d’exécution de telles fouilles..
A. Puits :
Un puits ressemble à un gros pilier transmet les charges au sol de fondation.
On creuse des « puits » de 1 m au moins de diamètre jusqu’au bon sol et on les
remplit d’un béton non armé qui sert de fondation ;
Les puits de section circulaire ont un diamètre supérieur ou égal à 1.20m
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Les puits de section quelconque (rectangulaire) ont une largeur minimale de 0.80m et une
section minimalde1.1m²
B. Pieux :
Pieu : est une fondation élancée, qui reporte les charges de la structure, sur des couches de
terrain de caractéristiques mécaniques suffisantes pour éviter la rupture du sol.
On enfonce dans le sol des éléments en béton armé d’un diamètre de +/- 40cm et d’une
longueur pouvant atteindre plus de 20m si nécessaire.
Les parties principales d'un pieu sont : la tête, la pointe, et le fût compris entre la tête et la
pointe
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Cette fois, le béton est coulé dans un trou préalablement exécuté. Il existe plusieurs
méthodes:
• trou creusé à la tarière,
• pieu tubé avec tube récupéré ou non
• Tout comme pour les pieux préfabriqués, on recèpe les têtes de pieux finis car le
béton le plus haut est souvent mêlé à la terre.
Dans ce système le forage est réalisé en vissant dans le sol une mèche hélicoïdale
cylindrique.
La longueur de la mèche et dépend à la longueur du pieu à exécuter. Le vissage se fait sans
déplacement vertical du sol.
La tarière comporte un axe creux à l'intérieur duquel est injecté le ciment en fin de vissage.
Lors de l'injection du ciment, la tarière remonte progressivement.
Le diamètre du pieu est égal au diamètre de la vis hélicoïdale. Le béton injecté est dosé à
350 kg/m3. L'alimentation du béton est fournie en continu pendant l'extraction de la
tarière.
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Pieu tubé:
Le pieu "Battu moulé" consiste en un tube obturé à sa base par un bouchon en béton et qui
est enfoncé dans le sol à l'aide d'un mouton frappant soit sur le bouchon, soit en tête du tube
par l'intermédiaire d'un casque de battage.
Après battage, le bouchon est cassé, on met en place la cage d'armature et le tube est rempli
totalement de béton puis extrait.
Ce pieu peut supporter une charge admissible de 5,5 à 7,2 MPA.
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Les têtes de pieux recépées sont reliées par des longrines en béton armé sur lesquelles vont
reposer les poteaux et les murs.
A. NOTIONS DE CHARGES
CHARGES HORIZONTALES
V : Pressions ou dépressions dues au vent .
P : Pressions de terres, liquides ou de matières ensilées.
W : Séisme : accélérations des masses se traduisant en efforts horizontaux.
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ELEMENTS VERTICAUX
Poteau
Voiles
Mur porteur
ELEMENTS HORIZONTAUX
Poutre
Dalle
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II-Poteaux
1) Définition :
Les poteaux sont des éléments porteurs verticaux destinés à supporter les charges et
surcharge issue des différents niveaux pour le transmettre aux éléments inferieurs jusqu’aux
fondations. Les poteaux sont armés par des aciers longitudinaux et transversaux.
Ils supportent les charges permanentes et d’exploitation transmises par les poutres
de plancher.
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CAS N°1 : Action d’une charge centrée sur un poteau isolé intérieur
Efforts de compression
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CAS N°2 : Action d’une charge excentrée sur un poteau d’angle, de rive
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3) Recommandation professionnelles
A. Les aciers longitudinaux
Ils sont placés au voisinage des parois
Leur section minimale est de 4 cm² par mètre de périmètre.
B. LONGUEUR DE RECOUVREMENT
La longueur de recouvrement des aciers en attente au moins égale à 50 pour acier
HA.
Un minimum de trois cours d’acier est nécessaire sur longueur de recouvrement.
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C. ENROBAGE
Il est moins égal :
Au diamètre des aciers utilisés,
A 2 CM pour les paramètres exposés aux intempéries,
A 3 CM pour les poteaux enterrés,
A 4 CM pour les ouvrages à la mer.
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Précaution de décoffrage
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III-Poutres
1) Définition :
Les poutres sont des éléments porteurs horizontaux chargés de reprendre les charges et les
surcharges qui se trouvent sur les planchers pour les transmettre aux poteaux.
Elles sont dites élancées car leur portée (longueur) L est grande par rapport à leur hauteur h
et à leur largeur b. Dans les bâtiments, elles servent souvent d’intermédiaire entre les
planchers et les éléments porteurs verticaux (surtout les poteaux).
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Nous allons remédier à cette insuffisance en plaçant des barres d’acier en zone inférieure
(aciers longitudinaux), là où se développent les contraintes de traction. (Exemple de section
: 4 HA20 = 12,57cm²).
Armée d’aciers longitudinaux en partie tendue, la poutre présente une résistance
grandement améliorée : F = 70 000 N (12 fois plus).
Ce sont des fissures inclinées, près des appuis, qui vont brusquement s’ouvrir et provoquer la
rupture de la poutre…
Ce type de fissure est dû à l’effort tranchant (ou cisaillement).
Pour empêcher ce type de rupture, nous allons concevoir une 3ème poutre possédant en plus
des armatures transversales (cadre) .
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Ainsi armée (aciers longitudinaux + aciers transversaux), la poutre aura encore une
résistance améliorée).
La rupture intervient à F = 110 000 N (18 fois plus).
Les poutres sont armées par des aciers principaux longitudinaux, destinés à reprendre les
efforts de traction dus à la flexion, et des aciers transversaux, cadres et épingles (ou étriers),
destinés à reprendre l'effort tranchant.
Les espaces entre cadres varient en fonction de l'effort tranchant , resserrés quand l'effort
tranchant est important, en général près des appuis, et plus espacés quand l'effort tranchant
est faible, en général vers le milieu des poutres.
De manière à stabiliser les armatures, on place des aciers de construction dans les zones de la
poutre où il n’y a pas d’acier longitudinaux :
Aciers de construction en haut si présence d’aciers longitudinaux en bas et
réciproquement…
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Ces aciers reprennent les efforts de traction amenés par la flexion. Ces aciers sont calculés en
fonction des efforts (cours de BA…). Les aciers longitudinaux sont parfois appelés aciers
principaux ou de résistance. Leur section minimale est de 4 cm² par mètre.
1 - Les aciers des chapeaux : Des chapeaux (en partie haute) sont disposés sur les appuis 1/5ème
de la portée pour les chapeaux de rive, 1/4 de la portée pour les chapeaux intermédiaires.
4) Dispositions constructives
ENROBAGE
Les aciers doivent être protégés des agressions extérieures et ne doivent pas gêner le
remplissage du béton.
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LONGUEUR DE RECOUVREMENT
Lorsqu’une barre d’acier n’est pas assez longue, on prolonge avec une autre barre. Pour que
l’effort puisse se transmettre d’une barre à une autre, il est nécessaire de « recouvrir » les
barres sur une certaine longueur dite longueur de recouvrement.
Cette longueur vaut 50 Φ pour de l’acier courant Fe 500 MPa.
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5) Poutre préfabriquée :
La préfabrication est aujourd’hui une méthode généralement acceptée qui trouve des
applications de plus en plus nombreuses.
Une industrialisation plus poussée du processus de construction et une exécution rapide et
respectueuse de l’environnement stimulent la demande de constructions préfabriquées
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Modes Opératoires EMBTP
C’est une poutre en béton armé remplace le mur de refend afin d’économiser de la place
tout en supportant le plancher. C’est pourquoi son exécution doit être soignée. Elle peut
prendre appui sur les murs (façades, refends) ou sur des poteaux en béton.
La procédure de construction
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IV-Plancher
1) Définition :
Un plancher est un élément porteur horizontal séparant deux étages d’une construction.
Les planchers prennent appui, soit sur des murs, soit sur des poutres.
Dans le cas du plancher le plus bas du bâtiment on parle de dallage
2) Rôle des planchers :
Les planchers doivent répondre aux critères suivants :
Résistance et stabilité.
- supporter les charges d’utilisation
- ne pas fléchir
- durabilité
Etanchéité et protection.
- à l’air
- au feu
- aux effractions
Isolation thermique et acoustique.
- isolant thermiquement (par exemple au-dessus d’un garage)
- isolant acoustiquement
Fonction architecturale.
- aspect décoratif en sous face
Fonctions techniques.
- facilité de mise en oeuvre
- liaisons avec les porteurs verticaux
- passage de gaines (eau, chauffage, électricité, ...)
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Malgré toutes les épaisseurs des planchers sont sensiblement identiques d’un fabricant à
l’autre. Les dimensions les plus courantes sont :
La dalle pleine est une plaque porteuse en béton armé coulé sur place, d’épaisseur de 10 à
20 cm ou plus qui repose sur des appuis. L’encastrement sur les appuis nécessite des
chapeaux. Les aciers porteurs sont placés en zone tendus.
Les dalles sont généralement armées par deux à quatre lits (nappes) d'armatures croisées,
formés par des barres individuelles ou des treillis soudés. On parle de nappe inférieure pour
les deux nappes d'aciers proches de l'intrados de la dalle (face inférieure) et de « lit supérieur
» (« nappe supérieure », « nappe haute ») pour les éventuelles nappes d'aciers proches de l'«
extrados » de la dalle (face supérieure).
Il est possible, par mesure d’économie, de renoncer aux armatures supérieures en travée et
de ne conserver des aciers en nappe haute qu'au niveau des appuis ; ils sont alors appelés «
chapeaux ».
Les armatures transversales (verticales) sont assez rares mais peuvent être mises en œuvre
dans le cas d'un cisaillement localisé important ou d'une reprise de bétonnage .
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Vitesse de construction.
Système de construction sec une table de compression en béton in-situ peut
s’avérer nécessaire.
Planchers de longue portée pouvant Être soulevés et posés directement en place.
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Isolation acoustique.
C’est une poutre en béton armé remplace le mur de refend afin d’économiser de la place
tout en supportant le plancher. C’est pourquoi son exécution doit être soignée. Elle peut
prendre appui sur les murs (façades, refends) ou sur des poteaux en béton.
La procédure de construction
Traçage de niveau de chantier sur les poteaux à une hauteur de 1,07 m à partir de la
dalle à l’aide de l’appareil de niveau.
Déterminer la hauteur du fond de coffrage de la dalle pleine.
La pose d'échafaudages et de madriers er soutenir le coffrage à l'aide des étaiements
(étais métalliques).
La pose de coffrage de la dalle pleine (panneaux métalliques et/ou madriers avec
contreplaqué).
Vérification de l'horizontalité et le bon emplacement du coffrage de la dalle pleine.
Pose de ferraillage de la dalle avec les cales à béton,
Pose les aciers de renforcement pour les gaines et la trémie,
Coulage de béton en assurant la vibration et surfaçage,
Décoffrage.
5- La procédure de construction d’une dalle à corps creux (plancher à hourdis):
Traçage de niveau de chantier sur les poteaux à une hauteur de 1,07 m à
partir de la dalle à l’aide de l’appareil de niveau.
Déterminer la hauteur du fond de coffrage de la dalle à corps creux.
La pose d'échafaudages et de madriers er soutenir le coffrage à l'aide des
étaiements (étais métalliques).
La pose des poutrelles (distance entre les poutrelles est 50 cm à 60 cm)
La pose des hourdis.
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A. Chainages horizontaux
Les chainages horizontaux se trouvent au niveau de chaque plancher ainsi qu’en couronnement
de la construction.
Ils permettent d’assurer une stabilité en ceinturant l’ensemble du bâtiment au niveau de chaque
plancher.
Ils permettent de plus d’assurer une bonne répartition des contraintes entre les étages supérieurs
et l’étage directement inférieur, en reliant les murs de façades entre eux et aux murs de refend.
Ainsi, il est primordial d’assurer leur continuité sur l’ensemble du bâtiment (i.e. la continuité des
armatures)
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Les chainages, de par leur matériau constitutif principal (le béton), introduisent des
discontinuités dans un mur en éléments de maçonnerie, discontinuités qui peuvent être
préjudiciables à l’esthétique des façades enduites (apparition de ssures de l’enduit au voisinage
du chainage).
La planelle, en se plaçant devant le chainage permet d’assurer cette continuité des matériaux en
offrant à l’enduit une surface uniforme dans la zone chainée, et donc sur l’ensemble de la façade.
B. Chainages verticaux
Les chainages verticaux servent essentiellement à assurer la stabilité des murs sous l’action des
charges, notamment au voisinage des angles. Sont coulés dans les blocs d’angle et parfois dans
les blocs des murs tous les 3 ou 4 mètres.
Ils doivent obligatoirement être réalisés dans les angles saillants et rentrants, au niveau des
intersections avec les murs de refend ainsi que de part et d’autre des joints de fractionnement du
bâtiment,
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Il est impératif d’ancrer les chainages verticaux par des retours d’équerre, afin d’assurer
une liaison mécanique avec les chainages horizontaux
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Le linteau est une pièce horizontale en métal ou en bois au-dessus d'une porte, d'une fenêtre,
reportant sur les côtés de celle-ci la charge des parties supérieures
la feuillure est l’ensemble des encoches spécifiques faites dans la maçonnerie pour accueillir
la fenêtre.
Le tableau est la partie de l’encadrement d’une baie de porte ou de fenêtre, qui est en dehors
de la fermeture
Le rejingot (saillie sous le dormant de la fenêtre) arrête les remontées d’eau poussées par
le vent.
L’appui couvre l’allège sous la fenêtre et rejette les eaux de ruissellement
provenant de celle-ci.
L'allège est la partie du mur (intérieur ou extérieur) située entre le plancher et l'appui de
fenêtre
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Le bâti est posé du côté intérieur du mur, il est fixé au mur : par des pattes de scellement,
par des blochets en bois, par le mortier que l’on insère entre le châssis et la maçonnerie.
il donne une meilleure, le bâti peut être placé dans un ébrasement du mur
L’ébrasement est un élargissement réalisé dans une partie de l’épaisseur du mur et
qui forme une battée contre laquelle on cale châssis.
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Cette solution convient parfaitement pour un mur composite avec ou sans lame
d’air ,vu que les joints sont protégés par la battée. Le bâti est également fixé à la
maçonnerie par des scellements ou par des blochets.
Dans cette solution dès la pose des seuils et des appuis, les bâtis sont placés. Ensuite on
élève la maçonnerie qui va venir totalement encastrer les bâtis.
4) Portes
les portes sont constituées d’une partie fixe , le bâti, et d’une partie mobile, le vantail,
qui pivote sur un axe et permet l’ouverture ou la fermeture de la baie façons
décrites ci-dessous.
Parties fixes
Bâti : ouvrage dormant destiné à recevoir la porte.Il est scellé au mur dans lequel est
percée la baie, sur l’arête et sur un seul parement de ce mur ; il a généralement de 34
à80mm
Contre –bâti : ouvrage dormant complétant éventuellement le bâti et scellé sur
l’autre côté de la baie.
Huisserie : ouvrage dormant limitant une baie ouverte dans une cloison et faisant
toute l’épaisseur de celle-ci.
Parties mobiles
- Porte simple : ouvrage d’une seule pièce pivotant autour d’un axe placé sur l’un des
côtés et s’ouvrant dans un seul sens.
- Porte double : porte comprenant deux parties pour les larges baies.
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5) Fenêtre
Définition
La fenêtre est un ouvrage placé dans une baie ouverte dans un mur. Il sert à l’éclairage
et, dans certains cas, à la ventilation.
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Quels que soit le matériau utilisé, les linteaux sont fréquemment à l’origine de
l’apparition de fissure dans les joints des briques ou des blocs voisins. En effet :
a) les linteaux sont le plus souvent en béton armé et donc dans un matériau autre celui
de la maçonnerie, il en résulte des mouvements différentiels
b) aux appuis des linteaux, il se produit des charges concentrées plus élevées que
charges supportées par les autres parties des murs.
c) ces charges concentrées se manifestent aux angles linteau mur, c’est- -à –dire aux
endroits faibles de la maçonnerie, puisque celle-ci est déforcée par l’existence de la
baie voisine.
Quoique l’on ait parfois tendance à considérer ces fissures comme inéluctables, il est
cependant possible de les éviter en prenant certaines dispositions.
c) Dans le cas où l’on a recours aux linteau coulés sur place (grandes bais par
exemple), ceux devront être suffisamment armé pour compenser le retrait
hydraulique du béton.
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II. Terminologie
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La marche est la surface horizontale sur laquelle on met le pied, Les marches d’une même
volée ont toujours la même dénivellation.
Les contremarches : sont les parties verticales, ou légèrement obliques, entre les marches.
l’emmarchement : est la longueur utile de chaque marche.
Le giron: est la largeur de la marche prise sur la ligne de foulée.
Le nez de marche: saillie provoquée par le revêtement.
La paillasse: c’est la partie qui supporte les marches et contremarches.
L’échappée : c’est hauteur libre entre deux volées situées dans un même plan vertical, et
aussi c’est la distance prise du nez d’une marche à la sous face de la paillasse, sa valeur ne
doit pas être inférieure à 1,90.
La volée: nom donné à une succession de marche non interrompue pour une habitation,
cette succession ne peut pas excéder 20 marches, au-delà prévoir un palier de repos
intermédiaire.
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Ligne de foulée : ligne suivant laquelle un escalier est gravi, pour un escalier droit sa position
a peu d’importance par contre si les marches sont de formes irrégulières (balancées).Elle
est placée de 0,5 de collet.
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Modes Opératoires EMBTP
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a) de la forme de la marche.
b) de la forme de la volée ou du nombre de volée.
c) du montage de la marche sur son support.
Ce sont des escaliers avec des marches rectangulaires ne changeant pas de direction. Il
s’agit des escaliers les plus simples à concevoir et à réaliser.
Avantage :
• Réalisation facile.
• Préfabrication aisée.
Inconvénients :
Ce sont des escaliers pour lesquels les marches sont toutes différentes. Ils changent de
direction et peuvent soit tourner d'un quart de tour soit de trois quarts de tour voire un
tour complet. Leurs formes peuvent être des plus diverses.
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Avantage :
Porter sur un segment horizontal la longueur « ag » de la ligne de jour dans la zone où les
marches sont à balancer (pour une moitié de l’escalier).
Porter sur un segment vertical les girons des marches à balancer : AB, BC, CD,…
Joindre les points A, B, C,…. Au point g
Tracer un arc de cercle (de rayon « ag » et de centre A) pour obtenir le pt « gl »
Joindre les points « gl » et A pour obtenir les largeurs des collets(ab, bc,…)
Sur le plan, reporter au compas, ces largeurs à partir de « a » et tracer les marches.
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APPLICATION :
OBSERVER LE PLAN CI-CONTRE. IL REPRESENTE L’EMPRISE D’UN ESCALIER A
UN QUARTIER TOURNANT.
DONNEES :
Hauteur à monter = 2.80 m
Nombre de contremarches = 17
Giron = 28 cm (mesuré sur la ligne de foulée).
6 marches droites au départ.
1 marche droite à l’arrivée.
REPRESENTER, SUR FORMAT A4 VERTICAL, A L’ECHELLE 1 :25, L’ESCALIER CI-
CONTRE.
EMPLOYER LA METHODE DE LA H ERSE POUR LE TRACE DES MARCHES
BALANCEES.
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Avantage :
• Réalisation facile.
• Préfabrication aisée.
• Encombrement réduit.
Inconvénients :
1- GENERALITES :
Ce sont les escaliers les plus courants. Ils sont constitués de marches rectangulaires et toutes
identiques entre elles. Voir exemples
60 cm 2 Hauteurs + 1Giron 64 cm
Pour un escalier courant desservant les étages d’une habitation, les valeurs moyennes (en
cm) de H et de G sont :
16.5 H 17.5 27 G 31
3- METHODE DE CALCUL :
N 1= 16.7=17
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N 2 =15.7 =16
H 1= 16.2 cm.
H 2= 17.2 cm
3- CALCUL DU GIRON G :
a - 2 x 16.2 + G = 62 → G1 = 29.6 cm
b - 2 x 17.2 + G = 62 → G2 = 27.6 cm
4- CALCUL DU RECULEMENT:
5- CALCUL DE L’ECHAPPEE :
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1-1-Implantation-tracé:
Les hauteurs des contremarches sont portées en cotes cumulées (horizontales sur le
mur).
Les largeurs, du palier et des marches, sont portées aussi en cotes cumulées (verticales
sur le mur).
1.2. Le coffrage:
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1-5-Coulage de béton
1-6-Décoffrage
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Il consiste à recueillir et à évacuer, le plus rapidement possible, sans stagnation, les eaux
polluées provenant d’une agglomération humaine de telle façon que les produits évacués ne
puissent en aucune manière, souiller le milieu récepteur et nuire à la santé des habitants .Ils
sont généralement réalisés en béton armé.
Après évacuation, ces eaux seront traitées pour détruire les éléments de pollution avant de
les rejeter dans le milieu naturel, cours d’eau, lacs, mer, champs d’épandage.
A. canalisation :
On appelle canalisation d’une construction, le réseau des conduites qui guident l’ensemble
des eaux usées et des eaux pluviales hors du bâtiment, vers un cours d’eau après les avoir
traitées si nécessaire.
Les diamètres des conduites dépendent des débits à évacuer et de la pente réalisable.
B. Eaux usées
Les eaux qui circulent dans les canalisations peuvent être classées en 3 catégories :
a- les eaux usées ménagères : Elles proviennent des lavabos, douches, baignoires, éviers,
elles ne présentent pas un danger pour les conduites.
b- les eaux fécales : Les eaux fécales ou les eaux vannes proviennent des W.C et urinoirs,
elles sont généralement sans danger mais présentent des déchets organiques.
c- les eaux atmosphériques : Elles proviennent des pluies et des neiges, elles sont
recueillies en surface par les toits, les rues, les cours. Ces eaux peuvent contenir des
sables, qui risquent d’endommage les canalisations par flottement, on place donc un
système à panier au pied des descentes d’eaux pluviotes pour retenir le sable.
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C. SYSTEME D’EGOUT :
1-système unitaire :
Dans le système unitaire, les eaux pluviales les eaux usées d’origine domestique et les eaux
usées industrielles sont réunies dans un réseau unique de collette.
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2-système séparatif :
Le réseau d’eaux pluviales doit se jeter directement dans un milieu récepteur (mer, rivière.)
Le réseau d’eaux usées doit quant à lui amener les eaux usées vers une station de traitement
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- Les eaux ménagères ou usées en provenance des éviers, des lavabos, des baignoires ou
des douches.
- Les eaux vannes en provenance des WC, de manière à les épurer par un système
d’assainissement détaillé ci-après avant de rejeter les eaux polluées ou chargées dans le
milieu naturel.
Remarques :
3) Dispositifs de traitement
a) fosse toutes eaux
Les fosses toutes eaux sont fabriquées en béton ou en polyéthylène elles reçoivent
l’ensemble des eaux domestiques.
La hauteur d’eau dans la fosse doit être supérieure à 1 mètre, et la ventilation doit permettre
d’évacuer
les gaz
nocifs.
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b) Microstation
c) Bac dégraisseur
Facultatif, il capte les graisses de cuisines avant de diriger les eaux usées vers la fosse
toutes eaux.
Il a un volume minimal de 200 litres pour la desserte d’une cuisine. Il sera placé à moins
de 2 mètres de l’habitation et avant la fosse toutes eaux pour l’écoulement.
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d) Pré filtre :
Il est parfois incorporé dans la fosse toutes eaux pour assurer la rétention des matières
en suspension et la protection de l’épandage des risques de colmatage.
4) Principe de ventilation
a) Condition de fonctionnement de l’ensemble du système :
Le système de prétraitement (fosse toutes eaux) génère des gaz qui doivent être
évacués par une ventilation efficace nécessitant une entrée d’air à l’amont et à l’extérieur, et un
rejet d’air vicié à l’extérieur par une conduite située en aval de la fosse.
b) Conception de la ventilation
- L’entrée d’air est assurée par la canalisation de chute des eaux domestiques, prolongée
en utilisant un même diamètre jusqu’à l’air libre au-dessus du toit.
- La sortie d’air vicié s’effectue par l’intermédiaire d’une conduite de diamètre minimal
100 mm, en sortie de fosse toutes eaux ou avant l’épandage dans un regard étanche.
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Implantation :
cette étape commence par l'implantation générale de l'axe d'ouvrage, qui se fera à partir
bornes rapprochées
- au départ avoir une cote de fil d’eau en dessous du niveau d’arrivée des chutes du
plombier : 70 cm au moins sous le sol du RDC (sans cave); 50 cm sous le sol du sous-
sol;
- avoir une pente suffisante pour permettre l’auto curage, mais aussi faible que possible
afin de réduire l’importance des fouilles;
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- prévoir des entrées d’eau avec dessablage; et l’entrée de gros éléments : toutes les entrées
doivent être équipées de grilles ou de paniers;
- être le plus rectiligne possible et ne changer de direction qu’au droit des regards de
branchement afin de réduire le nombre des regards nécessaires à l’emplacement des
coudes;
- cheminer de préférence sous les trottoirs, les espaces verts plutôt que sous les chaussées
de desserte importante;
Terrassement assainissement:
Dans ce cas, on utilise des pelles mécaniques ou hydrauliques et des marteaux piqueurs
Dans ce cas on utilise des pelles, et des chargeuses, ça dépens du fond du tranché
Réglage tranché:
Le réglage du tranché et l'une des étapes a ne pas négliger, c'est régler le fond du tranché ainsi
que les parois du tranché.
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Pose de canalisations :
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Les tuyaux sont posés soit sur un lit de sable ou de grave de 10 cm, disposé sur toute la
largeur de la tranchée, soit sur le terrain naturel si celui-ci présente des caractéristiques
analogues. Ce lit de pose est dressé, le fond de fouille ayant été soigneusement
débarrassé des cailloux ou autres éléments durs;
Il est déconseillé de poser une canalisation dans le remblai d’une fouille : celui-ci se tasse,
ce qui entraîne des désordres dans les joints, puis des fuites qui à leur tour aggravent le
phénomène;
La pose par fonçage est utilisée dans le cas, relativement peu fréquent, où il faut passer
une canalisation sous une route ou une voie ferrée en service.
Cette méthode évite de couper la circulation pour l’exécution d’une tranchée classique
et le principe consiste à pousser un tuyau dans le remblai à l’aide d’un puissant vérin
placé dans une fosse;
Dans le cas que la profondeur d’une canalisation tombe dans une nappe de l’eau, on doit
prévoir des drains en extérieur pour descende le nappe,
L’essai consiste à mettre en pression un tronçon de canalisation sans avoir de fuites aux
joints. On opère entre deux regards consécutifs de la manière suivante :
o le regard amont est rempli d’eau sur une hauteur de 70 cm au plus, qui doit être
gardé à tour de 24 heures sans descendre son niveau;
L’alignement est également vérifie (contre-pentes) et cela est facilité par l’emploi
d’appareils à rayon laser;
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Le remblai des tranchées doit être effectue avec soin afin d’augmenter la résistance de la
canalisation aux efforts extérieurs;
La couverture est constituée par les matériaux du déblai débarrassés des gros éléments, débris,
végétaux et animaux, sans vase ni éléments tourbeux
Les tuyaux enterrés sont soumis à des efforts d’écrasement dus à la charge du
remblai et aux surcharges fixes ou mobiles sur celui-ci.
o Le tuyau doit être insensible à la fois aux produits transportés, mais également
au terrain dans lequel il est placé.
o Les eaux industrielles présentent fréquemment une acidité marquée avant leur
dilution dans les autres effluents et de ce point de vue, les règlements sanitaires
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imposent aux industriels de ramener la valeur du pH entre 5,5 et 8,5 avant le rejet
de l’effluent dans le réseau public.
o Les eaux de pluie sont généralement pures au bout d’un certain temps, par
contre au début de chute elles sont fortement polluées, surtout dans les zones
urbaines.
Il ne faut pas que en effet que les eaux véhiculées se perdent dans le terrain environnant, ou
que les eaux extérieures pénètrent dans la canalisation.
- Écoulement – les parois des tuyaux doivent être aussi lisses que possible pour permettre
l’écoulement facile de l’effluent. Cela se caractérise par un coefficient hydraulique.
- Souplesse – le terrain d’assise n’est pas toujours d’une rigidité absolue : il peut se tasser;
aussi les joints doivent-ils être susceptibles de supporter de légères déformations tout en
conservant leur étanchéité.
- Résistance à l’abrasion – les eaux usées véhiculent des matières solides qui usent le
tuyau par frottement, surtout si l’écoulement est rapide.
Ces tuyaux sont fabriqués par centrifugation d’un mortier dont les éléments sont
soigneuses dosés. Leur imperméabilité est relative mais la résistance à la
compression est élevée.
Pour augmentée leur résistance à la traction, qui est faible, les tuyaux en béton sont
armés avec armatures en génératrices et spires soudées ensemble et protégées par un
recouvrement de 10 à 15 mm de béton.
Les tuyaux en béton sont attaqués par les eaux ménagères, les eaux industrielles et
les acides.
Le grès utilisé pour la confection des tuyaux est obtenu à partir d’argile additionnée de
sable et de chamotte, le mélange étant cuit vers 1.300°C.
Une addition de sel en fin de cuisson produit un vernis intérieur lisse et pratiquement
inattaquable.
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Les tuyaux sont terminés par un collet qui permet la confection du joint et la production
comporte toute une gamme de pièces de raccordement, ce qui facilite l’exécution de
canalisations fermées.
Une longue expérience a montré que leur durée de vie est pratiquement illimitée sous
réserve d’une bonne mise en œuvre.
Ce matériau offre une bonne résistance à l’abrasion et accepte sans difficulté toutes les
eaux usées domestiques et industrielles.
L’étanchéité est totale, les résistances à la compression et à la traction sont élevées et sont
insensibles aux acides sauf l’acide fluorhydrique.
C’est un excellent isolant des courants électriques et par rapport de sa surface intérieure
très lisse il ne retient pas les matières.
Par contre, les éléments en grès sont fragiles et leur manutention doit se faire avec soin et
en plus sont lourds.
La surface intérieure est lisse, régulière et revêtue à la fabrication d’un vernis antiacide.
Ils sont généralement terminés par un manchon qui facilite l’emboîtement, l’amiante-
ciment est ininflammable et il résiste bien à la plupart des produits chimiques, aux
agents atmosphériques aux bactéries et moisissures.
La grande longueur des éléments et leur faible poids facilitent la mise en œuvre mais ils
sont relativement fragiles à la manipulation.
Ces tuyaux sont légers, leur surface intérieur est lisse et particulièrement résistante à
l’abrasion; ils sont inertes chimiquement et peu conducteurs de l’électricité.
L’étanchéité est parfaite, cela permet leur emploi en bord du mer ou pour évacuation des
produits chimiques.
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Ils sont livrés en éléments de grande longueur, ce qui réduit le nombre des joints. Ceux-ci
s’effectuent par collage ou par manchonnage mais ne nécessitent pas une main-d’œuvre
qualifiée.
Au contraire, ces tuyaux ne doivent pas être employés dans le cas où la température de
l’effluent pourrait être supérieure à 35°C.
Conduite:
Avant de commencer la pose des bus, il faut mettre un lit de sable pour éviter de briser les bus,
et sans oublier de calculer la pente pour que l'eau passant trouve le bassin de filtration pour
l'eau pluvial.
POSE BUSE :
après avoir mis un lit de sable, et calculer la pente, on commence a poser les bus a
l'aide d'une pelle après avoir enlevé le godet, et le remplacer par des câbles d'une haute
résistance.
avant de poser les bus, il faut d'abord mettre un joint dans la partie femelle du bus pour
que l'eau ne s'échappe pas entre les bus.
puis il faut bien attacher le bus avec les câbles, puis guider le chauffeur de l'engin
pour poser le bus dans le trancher, la ou il y a deux ouvriers qui tiennent le bus et le
bien placer
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après avoir placer le bus dans le trancher il faut s'assurer qu'il est bien attacher avec
l'autre bus, est qu'il n’y a pas un espace entre les deux bus pour que l'eau ne s’échappe
pas
après la pose des bus, il faut remblais le tube avec le remblai primaire
ce dernier ses particules ne dépassent pas 3cm, pour éviter de briser les bus durant la
pose du remblai primaire ou durant le compactage.
Remblai secondaire :
remblais secondaire, dans ce dernier on n’utilise pas un tamis spécial pour le remblai,
car les bus sont déjà protéger par la couche du remblai primaire.
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La pose du remblai secondaire passe par les mêmes phases que le remblai Primaire.
AMENAGEMENT EXTERIEUR:
terrassement TN
Exécution TV GNF:
arrosage TV GNF
compactage TV GNF
Exécution Béton :
mise à niveau du béton au niveau des regards, de telle manière que les regards et
l'aménagement extérieure seront au même niveau.
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