Professional Documents
Culture Documents
El Duelo Entre Joaquín Nin y Wanda Landowska - ¿El Viejo Clave o El Piano Moderno?
El Duelo Entre Joaquín Nin y Wanda Landowska - ¿El Viejo Clave o El Piano Moderno?
PIANO MODERNO?
Author(s): Liz Mary Díaz Pérez de Alejo
Source: Revista de Musicología , Enero-Junio 2016, Vol. 39, No. 1 (Enero-Junio 2016), pp.
211-234
Published by: Sociedad Española de Musicología (SEDEM)
JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide
range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and
facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact support@jstor.org.
Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at
https://about.jstor.org/terms
Sociedad Española de Musicología (SEDEM) is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and
extend access to Revista de Musicología
Palabras clave: Joaquín Nin, Wanda Landowska, música antigua, piano, clav
polémica, siglo XX.
* Este trabajo ha sido financiado por el Ministerio de Educación, Cultura y Deporte, Subpro
grama Nacional de Becas y Contratos para la Formación del Profesorado Universitario (FPU
Gobierno de España.
1 Holcman, Jan. «Wanda Landowska 1879-1959». The Polish Review, TV, 3 (1959), pp
2 Schott, Howard. «The Harpsichord Revival». Early Music, 2, 2 (1974), pp. 85-95;
Landowska: A Centenary Appraisal». Early Music, 7, 4 (1979), pp. 467-472.
3 Bainbridge, Timothy. «Wanda Landowska and Her Repertoire». Early Music, 3,
pp. 39-41.
4 Ellis, Katharine. «Female Pianists and Their Male Critics in Nineteenth-Century Paris».
Journal of the American Musicological Society, 50, 2-3 (verano/otoño 1997), pp. 353-385.
5 Latcham, Michael. «Don Quixote and Wanda Landowska: Beils and Pleyeis». Early Music,
34, 1 (2006), pp. 95-109.
6 Fauser, Annegret. «Creating Madame Landowska». Women and Music: A Journal ofGender
and Culture, 10 (2006), pp. 1-23.
7 Die Dame mit dem Cembalo. Wanda Jjmdowska und die Alte Musik. Martin Eiste (ed.). Maguncia,
Schott, 2010.
8 Goy, Pierre. «Wanda Landowska: l'art du discours musical au piano». Wanda Landowska et
la renaissance de la musique ancienne. Jean-Jacques Eigeldinger (dir.). Arles, Actes Sud y Cité de
la Musique, 2011, pp. 115-127.
9 Gonzalo Delgado, Sonia. «"Entre las heroínas de Maeterlink y las vírgenes de Burne-Jones".
La primera recepción de Wanda Landowska en España (1905-1912)». Artigrama, 27 (2012), pp. 589-607.
10 Piquer, Ruth. Clasicismo moderno, neoclasicismo y retornos en el pensamiento musical español
(1915-1939). Sevilla, Doble J, 2011; «Retornos al XVIII y clavecinismo en las primeras décadas
del siglo XX: de Scarlatti a Falla». Cuadernos de Música Iberoamericana, 27 (2014), pp. 157-193.
11 Torres Clemente, Elena. «La huella de Wanda Landowska en España. "Caminos en la
CC<-\
Fig. 1. «Clavicembal o piano?», artículo de Joaquín Nin Castellanos con anotaciones autógrafas
("El duelo contra Wanda Landowska"), Revista Musical Catalana, IX, 102-103 (junio-julio 1912),
pp. 165-184. Riverside, University of California, Riverside Libraries, Special Collection &
Archives, Coll. 076.
sombra que nos separa del pasado"». Música, ciencia y pensamiento en España e Iberoamérica durante
el siglo XX. Adela Presas y Leticia Sánchez de Andrés (eds.). Madrid, Universidad Autónoma
de Madrid, 2013, pp. 415-440.
12 Carreras, Juan José. «Zur Frühgeschichte der Alten Musik in Spanien». Ereignis und
Exegese. Musikalische Interpretation-Interpretation der Musik. Festschrift für Hermann Danuser zum
65. Geburtstag. Camilla Bork et al. (eds.). Schliengen, Edition Argus, 2011, pp. 134-148.
16 El Fígaro enaltece la labor de Nin como ejecutante del repertorio de tecla dieciochesco en l
Institució Catalana de Música. Véase Cf. «El músico viejo» [Miguel González Gómez]. «Joaquí
Nin y Castellanos», p. 382.
Los conciertos van tomando cada vez más el carácter de sesiones instructivas
y de estudio para el público. Así el señor Nin, en vez de dar al son de bombo y
platillos algunos recitales con una selección de obras apropiadas á su talento, se
ha esforzado por el contrario en apropiar éste por una selección de obras de los
siglos XVI y XVII y dar á conocer las etapas sucesivas de la evolución pianística
pasando de A. de Cabezón (uno de los más antiguos compositores de música
instrumental en España) al inglés W. Byrd, J. Bull, Purcell, Frescobaldi, Scarlatti,
de Chambonières, Couperin, Rameau, Kuhnau, Mattheson y al gran Bach. Se
comprende que una audición como ésta ofrezca un interés muy superior al que
es posible hallar en una selección de Baladas, Estudios y Sonatas célebres. Las
cualidades que adornan al joven artista, nitidez, precisión é inteligencia muy
personal, no hicieron más que añadir valor al programa21.
24 Étude des formes musicales au piano depuis le XVI siècle jusqu'à nos jours en Douze Auditions
par f. Joachim Nin. Commentaires biographiques et analytiques par A. Sérieyx. Joaquín Nin (piano),
Francisco de Lacerda (director). I. De Antonio de Cabezón à ]. S. Bach. Paris, Salle Aeolian, 19-12
1904; Paris, Bibliotèque Nationale de France (en lo sucesivo BNF), Richelieu-Musique-Magasin,
8-VM Piece-3409-(l). II. Johann Sebastian Bach (1685-1750). Paris, Sala Aeolian, 21-03-1906; River
side, UCR.SC&A, Box 7, Folder «Joaquín Nin... Him». (58/1). III. De Antonio de Cabezón (1510
1566) â Georg Friedrich Handel. Paris, Salle Aeolian, 30-05-1906; Riverside, UCR.SC&A, loc. cit.,
(58/2). IV. Le Concerto au XVIII siècle. Paris, Sala Berlioz, 01-06-1907; Paris, BNF, loc. cit., 8-VM
Piece-3409-(4). V. Le Rondeau et la Sonate de piano au XVIII siècle. Paris, Salle Berlioz; Riverside,
UCR.SC&A, loc. cit., (58/4).
25 F.V. «Los conciertos de J. Joachim Nin». Le Courrier Musical, IX, 7 (1-04-1906), p. 255:
«[...] le très intéressant préambule où M. Nin nous fait connaître, en tête de son programme,
ses idées et ses intentions artistiques, montre bien que ce choix n'est pas l'effet du hasard. Il
faut insister un peu sur cette petite profession de foi, car elle rencontrera sans doute quelques
contradicteurs: Il y est affirmé catégoriquement le droit absolu du piano à s'approprier de nos
jours toute la musique écrite pour les différents instruments à cordes et à clavier des XVI et XVII
siècles. Nous croyons nous souvenir qu'un fascicule du Mercure de France émettait l'an dernier,
sous la signature de Mme Wanda Landowska une opinion tout à fait opposée. La voilà bien la
polémique des Revues! Seulement Mme Landowska est claveciniste: elle oppose, elle aussi, la
"propagande par le fait"...».
26 Rubinstein, Anton. La musique et ses représentants: entretien sur la musique. Michel Delines
(trad.). Paris, Heugel, 1892.
27 Landowska, Wanda. «Bach et ses interprètes. Sur l'interprétation des œuvres de clavecin
de J. S. Bach». Mercure de France, 15-11-1905, p. 216: «Le piano perfectionné n'est pas un progrès
pour exécuter les œuvres anciennes. Puisque les œuvres de telle ou telle époque ont été conçues
pour les instruments qui existaient alors et qu'elles œuvres devaient en recevoir leur expression
complète, je pense que ces œuvres perdent plutôt à être jouées sur les instruments d'à présent.
Si Phil. Emm. Bach a écrit un livre sur la vraie manière de jouer du clavier avec expression, il s'ensuit
donc que l'exécution expressive était possible sur les instruments de son temps».
26 El enfoque de Landowska en defensa de la sonoridad original del clave coincidiría con lo
que hoy se conoce como «Historically Informed Performance movement» (HIP), según Haynes,
Bruce. The End ofEarly Music: A Period Performer's History of Music for the Twenty-First Century.
Oxford, Oxford University Press, 2007. El autor incide en la importancia de Landowska y de
Arnold Dolmetsch como precursores de este movimiento. Haynes, B. «Chapter 2. Mind the Gap
Courrent Styles. Practice. Prophets of the Revolution: Dolmetsch and Landowska». The End ofEarly
Music, p. 38. También Ornoy, Eitan. «In Search of Idéologies and Ruling Conventions among
Early Music Performers». Min-Ad: Israel Studies in Musicology, 6 (2007-2008) <http://www.biu.
ac.il/hu/mu/min-ad/07-08/Early_Music_Perf.pdf> [consulta: 26-05-2015] aborda el contrapunteo
entre la postura historicista y el «modelo del progreso histórico», recurriendo a textos como
The Interpretation ofthe Music ofthe Seventeenth and Eighteenth Centuries, revealed by contemporary
evidence de Arnold Dolmetsch. Londres, Novello and Company, 1915. La interpretación desde
una perspectiva históricamente informada va «más allá del repertorio, el compositor, el lugar de
origen de una obra de música antigua o el empleo de instrumentos "modernos" o "antiguos"».
Véase Fabris, Dinko. «El revival de la música antigua en Europa y el papel de la Musicología».
Boletín Música (Casa de las Américas), 33 (2012), pp. 3-15: 3.
29 Landowska, Wanda. Musique ancienne. 5" ed. París, Éditions Maurice Senart, 1921 [1
151: «Je n'ai pas l'intention d'écrire ici un catéchisme. Je voudrais uniquement indiquer q
importants défauts dans l'exécution qui font perdre à la musique ancienne non seule
cachet de l'authenticité, mais souvent tout son caractère toute sa beauté. Nous aurions to
trop pédants. Les auteurs des dix-septième et dix-huitième siècles laissaient une grande
aux exécutants et une plus grande encore aux chefs d'orchestre. Par les écrits de l'épo
les préfaces des auteurs, nous savons à quoi se limitait cette liberté qui ne devait pas
certaines bornes, ni altérer la pensée du compositeur. Mais nous aurons beau chercher,
trouverons nulle indication autorisant les changements que se permettent trop souvent l
d'orchestre et les virtuoses. La routine et le manque de sens historique sont les seuls gu
ces mutilations des plus grands chefs-d'œuvre».
momento. ¡Así opinaba también Bach y sin embargo ambos eran clavecinistas y
músicos...!30
30 Nin, Joaquín. Huit années d'action musicale (1903-1911). Bruselas, Impr. Th. Lombaerts,
1911, p. 24: «Je me propose de publier, plus tard, un travail destiné à prouver, d'une part, la
supériorité du piano pour l'exécution musicale des œuvres anciennes écrites pour le virginal, le
clavicorde ou le clavecin; et d'autre part, que le clavecin disparut parce que les clavecinistes,
unanimement convaincus de son insuffisance expressive, s'empressèrent de l'abandonner dès que
le piano fut digne de porter ce nom... Je disposerai alors de la place nécessaire pour traiter cette
question avec les développements qu'elle comporte, car je ne suis pas le seul, heureusement, à
professer cette opinion. Couperin fut le premier, peut-être, à proclamer l'absence d'expression
du clavecin, mais il ne fut pas le dernier. On me pardonnera si, en attendant, je me range de
son côté. L'opinion de Couperin en cette matière, est —j'ose le croire— sinon décisive (elle Ta
été pour moi et pour d'autres), du moins d'une importance capitale pour aborder un sujet où
la fantaisie, le parti-pris et l'intérêt jouent un rôle infiniment plus grand que celui qui, jusqu'à
présent, a été réservé à la musique. Cette opinion était aussi celle de Bach; ils étaient cependant
tous deux clavecinistes et musiciens...!».
31 Nin, Joaquín. «À propos du Festival Bach à Eisenach». Revue Musicale S.I.M., VII, 12 (15
12-1911), p. 100: «Je n'ai pas assisté au combat entre le sautereau et le marteau».
32 Ibid., p. 101. «[...] depuis la disparation du clavecin, il n'a pas été possible au piano, de
faire quoi que ce soit au profit des œuvres originales de Bach, destinées au clavier».
33 Ibid. «[...] la résurrection de l'ancienne musique de clavier est entièrement et exclusivement
due au piano [...]. Mme Landowska elle-même, n'a-t-elle pas conquis sa notoriété des débuts
en interprétant de la musique ancienne, de Bach surtout, au piano...? Elle semble l'oublier,
aujourd'hui, mais ceux qui eurent le plaisir d'assister à ses premières séances à Paris, où elle
jouait du Bach, au piano, avec une grâce et une conviction parfaites, n'en perdront pas de si
tôt le souvenir».
modelo, como lo prueba el hecho de que eri su testamento no figura tal piano y,
en cambio, se especifican cinco claves y una espineta35.
35 Landowska, Wanda. Ap. Ignacio Zubialde: «¿Piano o clave?». Revista Musical (Bilbao), III,
11 (noviembre 1911), pp. 263-264.
36 Nin, Joaquín. Ap. Ignacio Zubialde. «¿Piano o clave?», p. 264.
37 Cf. Lófez-Chávarri Marco, Eduardo. Correspondencia. Biblioteca de Música Valenciana.
Rafael Díaz Gómez y Vicente López (eds.). [Valencia], Generalität Valenciana y Consellería de
Cultura, Educación y Ciencia, 1996, vol. 2.
38 Landowska, Wanda. «¿Piano o clave?». Revista Musical (Bilbao), III, 12 (diciembre 1911),
pp. 293-296.
39 Nin, Joaquín. «¿Piano o clave?». Revista Musical (Bilbao), IV, 2 (febrero 1912), pp. 29-34:
30. Cf. Landowska, Wanda. «Le clavecin chez Bach». Revue Musicale S.I.M., VI, 7 (15-07-1910),
pp. 309-322.
Pero Señor Dios... ¡qué justicia ni qué ocho cuartos... ! ¿Qué tiene que
con las témporas, es decir, Chávarri crítico con Chávarri traductor-doc
Lo que pasó es que con esa coña perpetua con que a fuer de latinos t
allá las más graves cosas, creíste hacer un simple floreo traduciendo a
de marras... que tomas en serio porque no es de casa... echando sob
de un amigo latino, de un amigo que entrañablemente te ha querido y
siempre, de uno de casa en fin, un montón de zarzas que tomaste por f
templadas. Por ser zarzas y no flechas me irritaron, porque a los que
como yo han ido siempre a la brega con el pecho al aire, los arañazos
(acuérdate de la pulga de Descartes)...
Me dolió más ver que tenías más fe en los errores de Landowsk
Landowska polaca y hablar de lo que no sabe y saber debiera, que en l
pero muy sincera, muy honrada y muy segura documentación de un
conociste muy joven y muy ignorante, pero hace más de doce año
como tú, latino como tú, de casa, en fin... y que ha trabajado como un
toda su vida con el único afán de saber41.
40 Nin, Joaquín. «¿Piano o clave?». Revista Musical (Bilbao), IV, 5 (mayo 1912), pp. 117-118.
41 Carta de Joaquín Nin a Eduardo López-Chávarri, [516], 8-06-1912. López-Chávarri Marco
E. Correspondencia, vol. 2, p. 66.
42 López-Chávarri, Eduardo. «Perdonad, señor...». Revista Musical (Bilbao), IV, 8 (agosto
1912), pp. 198-203.
[...] llega tarde nuestro soliviantado pianista; y lo que es peor, llega después
de su denostada Landowska, siendo extraño que exija á los demás tanta memoria
quien olvida que antes de escribir él su «Anciens et modernes» ya tenía publicado
Landowska el «Mépris pour les anciens», y antes de conocer Nin «La raison de
plus fort» ya había publicado la clavecinista «Les transcriptions»45.
43 Nin, Joaquín. «¿Piano o clave?». Revista Musical (Bilbao), IV, 9 (septiembre 1912), pp. 220
231. En 1992, Rafael Puyana, discípulo de Landowska, donó al Archivo Manuel de Falla un clave
Pleyel de similares prestaciones al ejecutado por Landowska. Véase Rafael Puyana in memoriam.
El clave. Sueño o evocación de la música antigua. XX encuentros Manuel de Falla (Granada, 2014)
<http://www.centrodedocumentacionmusicaldeandalucia.es/export/sites/default/destacados/
adjuntos/XX_ENCUENTROS_FALLA-l.pdf> [consulta: 26-05-2015].
44 Nin, J. «¿Piano o clave?». Revista Musical (Bilbao), IV, 9 (septiembre 1912), p. 224.
45 López-Chávarri, Eduardo. «Decíamos ayer...». Revista Musical (Bilbao), IV, 10 (octubre
1912), p. 241.
46 Nin, Joaquín. «Clavicèmbal o piano?». Revista Musical Catalana, IX, 102-103 (junio-julio
1912), pp. 165-184.
¿En definitiva, qué pretende el Sr. Nin? Él cree que las obras antiguas mejoran
cuando se ejecutan en nuestro instrumento moderno. Pues bien: ya que el Sr.
Nin es pianista ¿por qué no intenta demostrárnoslo al piano? Se da la circuns
tancia que ya en dos ocasiones le he propuesto ejecutar ante un auditorio de
músicos serios una selección de partituras antiguas que a continuación yo podría
interpretar en el clavicémbalo. Le ofrezco la ventaja de valerse de un arma que
goza de una puesta a punto a lo último, mientras que yo tan solo dispondría
de armadura al estilo antiguo. Sin embargo: en lugar de alegrase siempre busca
la manera de evadirse.
Lo que el Sr. Nin llama un torneo más bien parece un match. Sin embargo,
Bach sí que sostuvo un torneo contra Marchand. Y además, ¿qué importa eso,
mi querido señor? Todo en la vida se asemeja siempre a otra cosa; el hombre, a
quien Dios creó según su imagen, aún así se parece a un mono; la más sabrosa
miel se asemeja a la mostaza; mi propuesta de un torneo se parece a un desafío a
duelo. Lo que está claro es que quien rechaza enfrentarse a [un duelo] se asemeja
al hombre que, careciendo de valor para defender sus ideas, lo hace por medio
de palabras vacías.
Convendría que el Sr. Nin comprenda que polemizar con él resulta totalmente
carente de encanto y de interés ya que tan solo conoce la cuestión a medias (y
estoy siendo muy generosa). Y, en efecto, no hay nada peor que discutir con un
sabio a medias49.
48 Pujol, Francesc. «A cadascú lo seu. Pro clavicembal i piano». Revista Musical Catalana,
IX, 104-105 (agosto-septiembre 1912), p. 240.: «A Déu lo que es de Déu, i al Cesar lo que es del
Cesar. Al piano la música pianística, i al clavicembal la que li períoca».
49 Landowska, Wanda. «Clavecin ou piano». Original mecanografiado. Washington, Library
of Congress, Collection Wanda Landowska and Denisse Restout Papers, ML31.L356, p. IV. Lan
dowska, Wanda. «Clavicèmbal o piano?». Revista Musical Catalana, IX, 104-105 (agosto-septiembre
1912), p. 239: «Qué vol, en definitiva, el Sr. Nin? Ell creu que les obres antigües guanyen quan
són executades damunt del nostre instrument moderne. Dones bé: ja que '1 Sr. Nin es pianista,
¿per qué no procura probar-nos-ho davant del piano? Veus-aquí dugues vegades, ja, que li he
proposât d'executar davant d'una asamblea de musics seriosos una seria de pagines antigües,
que jo podría executar, després, al clavicembal. Li ofereixo l'aventatge de servir-se d'una arma
contenint tots eis perfeccionaments de la darrera hora, contra jo, que estaría solament armada
a la faisó primitiva! Ara bé: en Hoc d'alegrar-sen, busca sempre la manera d'escapar-se. Un tor
neig, diu el Sr. Nin, aixé sembla massa trn match. Perö Bach bé 's va sotsmetre a un torneig amb
Marchand. I, a més, qué importa, car senyor? Tot, en la vida, se sembla sempre a una altra cosa;
l'homme, que Déu creà, no obstant, a la seva imatge, se sembla a un micu; la mel més sabrosa
se sembla a la mostaça; ma proposiciô de torneig se sembla a una lletra de desafiament. Ara bé:
un senyor que refusa de batre-s se sembla del tot a un home que no té valor per defensar les
seves idees altrament que per medi de paraules buides. Que l'Sr. Nin vulgui comprendre que la
polémica amb ell manca totalment d'encís i d'interès: ell no coneix sinó la meitat de la qüestió
(i soc ben generosa dient aixô). Ara bé: no hi ha pas res de més terrible que una discussió amb
un savi a mitges».
50 Torres, E. «La huella de Wanda Landowska...», p. 418.
51 Nin, J. «Clavicèmbal...», p. 166.
52 Nin, Joaquín. «La musique de clavecin au piano». La musique de clavier au XVIII siècle, en
France, en Italie, et en Allemagne. Bruxelles, Salle de la Grande Harmonie, 31-01-1912. Riverside,
UCR.SC&A, Coll. 076, Box 8, Folder «Concerts programs of José Joaquín Nin y Castellanos».
En las notas al programa, Nin hace alusión a Domenico Scarlatti —uno de los compositores
que mayores referencias tiene en sus conciertos y conferencias escritas y dictadas— resaltando
el contenido hispanista de sus sonatas, a pesar de ser un compositor de origen italiano. Esta
es una de las constantes en el discurso teórico de los escritos de Nin. No en balde, Manuel de
Falla lo reconocería, más tarde, como artífice de la reivindicación de Scarlatti para España. Cf.
Falla, Manuel de. «Claude Debussy et Espagne». La Revue Musicale, I, 2 (01-12-1920) [número
especial consagrado a la memoria de Claude Debussy], pp. 206-210.
53 «Concierto de Música Antigua, Joaquín Nin (pianista), Joaquín Blanco-Recio (violinista) y un
doble cuarteto de instrumentos de cuerda». Cf. Programa de mano. Bilbao, Sociedad Filarmónica,
Fondo documental, 8-02-1912.
[...] todavía está por demostrar que las obras para clavecín s
nuestro piano que en el clave. Yo interpreto con el mismo ent
instrumentos, sin embargo he podido constatar en innumerab
todo lo contrario. Pero el Sr. Nin es pianista, ¿por qué no tra
delante de un piano? Yo ya se lo he propuesto hace algunos
una respuesta evasiva, cosa que lamento, ya que hubiera re
útil que enumerar citas (Wanda Landowska, agosto 1912)55.
Por lo tanto considero que una vez que el tema haya sido estudiado a fondo
—a lo cual espero poder contribuir con seriedad mediante la obra que estoy pre
parando sobre este tema— quizás entonces merezca la pena retomar de nuevo...
la polémica; solo entonces el jurado encargado de decidir podrá emitir su juicio;
solo entonces el público podrá aprobar o criticar la decisión de los jueces, con pleno
conocimiento de causa. Por el momento, esto no es posible; los lugares comunes, la
falta de imparcialidad, las frases hechas y... las citas, hacen que surjan sobre esta
cuestión tantas opiniones como opinantes... Tot capita, tot sensus... [demasiadas
cabezas, demasiadas mentes...]. (Joaquín Nin, abril 1912)56.
56 Nin, Joaquín. «Piano ou clavecin?». Revue Musicale S.I.M., VIII, 5 (15-05-1912), p. 75:
«Mme Landowska croit la question épuisée au point de vue théorique. C'est là une profonde
erreur. A mon avis, non seulement la question n'est pas épuisée, mais encore elle a été à peine
effleurée; on s'est contenté, jusqu'à présent, de jongler avec des citations, sans étudier les faits
eux-mêmes et les conséquences qui s'en dégagent: conséquences d'ordre esthétique, surtout,
sinon philosophique, qui, pour des artistes, ne sont assurément pas à dédaigner. Ce n'est que
lorsque la question aura été étudiée à fond —et j'espère y contribuer sérieusement par l'ouvrage
que je suis occupé à écrire sur ce sujet— qu'il sera peut-être utile d'en venir... aux mains; c'est
alors seulement que le jury appelé à statuer, pourra former son jugement; c'est alors seulement
que le public pourra approuver ou critiquer en pleine connaissance de cause, la sentence des
juges. A l'heure actuelle il n'en peut être ainsi; le lieu commun, le parti-pris, le cliché, la phrase
toute faite et... les citations, font que, dans cette question, il y a autant d'avis que de têtes...
Tot capita, tot sensus...».
57 «De todos los términos empleados en castellano para designar el instrumento que nos ocupa,
el más apropiado, a mi entender, es el de "clavicímbalo", no solo por su etimología netamente
latina, sino porque es el más gráfico. "Clavicímbalo", "Címbalo provisto de teclado". La palabra
"clave", usada por muchos tratadistas españoles, se presta a las mismas confusiones que la
alemana "klavier", nombre genérico de todos los instrumentos de tecla». Cf. Pérez Sentenat,
César. «¿Es el piano impropio para ejecutar las obras de clavicímbalo de J. S. Bach? ¿Cómo
debemos interpretar esas obras en nuestro piano?». La Obra Musical. Pro-Divulgación de la música
olvidada y de ahora. Editorial Excelsior. La Habana, Archivo y Biblioteca «Odilio Urfé», Museo
Nacional de la Música de Cuba, Fondo César Pérez Sentenat, 65/12-2968.
58 Ibid.
59 Ibid.
60 Nin, Joaquín. «El culto de la música. IV». Programa del IV concierto de la Orquesta Filarmónica
de La Habana. Temporada 1945-1946. Ucar, García y Cía., La Habana, 17-08-1945, p. 15. Azpeitia,
Santuario de Loiola, Archivo Musical «P. Nemesio Otaño, S. J.», A06/79/25.
fix ') o ^
—*> '%
r/^- _ GytSSkn
Phl*4*\
j CflV, V- :
c-ov lA/*-v ^<V ^CTK/; /£<
C-rt+y n^^ly
7
Fig. 2. Nota autógrafa de Joaquín Nin: «Pueden sacarse / grandes recuerdos: / grandes y bellos
/ están en el baúl / azul, con la polémica / con Wanda Landowska y mil cosas más».
Riverside, University of California, Special Collection & Archives, Coll. 076.
dos: grandes y bellos están en el baúl azul, con la polémica con Wanda
Landowska y mil cosas más» (véase Figura 2)61.
En síntesis, la esencia de la polémica radicó en torno a la recuperación
de la tradición teclística. Mientras Landowska prioriza las búsquedas en las
circunstancias del pasado que dieron origen a la misma, Nin asumía esa
tradición por hecha y la proyecta desde el presente con una perspectiva
de futuro. Esto responde a dos posiciones filosóficas mutuamente exclu
yentes: mientras Nin parte de que la música es expresiva en sí misma,
ganando aún más si evoluciona el instrumento para interpretarla, Lan
dowska establece una correspondencia entre los repertorios musicales y
su adecuación al instrumento histórico, de manera que su interpretación
responda a la época en que las obras fueron compuestas. Con todo, su
estilo interpretativo enmarcado dentro de la tradición expresiva romántica
la apartó de esa autenticidad histórica que propugnaba.
Los argumentos defendidos por Nin y la intérprete polaca en torno
a este dilema o «duelo intelectual» propiciaron futuros acercamientos
interpretativos antagónicos, según criterios historicistas o innovadores.
61 Nin, Joaquín. «Bloques anuarios» (manuscrito a lápiz con la siguiente acotación: «son
bloques las "agendas" generalmente de bolsillo. "Recuerdos" entre 1904 y 1918»). Riverside,
UCR.SC&A, Coll. 076, Box 6, Folder «Joaquín Nin... transcriptions»