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Physique expérimentale

Rapport final du thème 1 :


Thème 1 : étude d’une ligne de haute tension

Réalisé par : Groupe 2 équipe A Encadré par :


ELKARDABOUSSI Youssef M.HABIB Abdelfettah
MOULIM M’hammed M.LAASIRI Yassir
JEMALI Saeb

Année universitaire : 2020-2021

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Sommaire : Remerciements
I. Introduction
II. Expérience 1 : Mesurer la résistance d’un fil avec
précision
• Matériels utilisés
• Protocole expérimentale
• Conclusion
III. Expérience 2 : Relation entre la résistance d’un fil et
ses paramètres géométriques (longueur et section)
• Matériels utilisés
• Protocole expérimentale
• Conclusion
IV. Expérience 3 : Choix du matériel constituant le fil
• Matériels utilisés
• Protocole expérimentale
• Conclusion
V. Expérience 4 : Effet de la température sur les
propriétés physiques du fil
• Matériels utilisés
• Protocole expérimentale
• Conclusion
VI. Détermination de la distance optimale entre deux
pylônes
VII. Conclusion

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Remerciements :
Avant de commencer la présentation de nos expériences, nous voulons présenter nos
remerciements aux personnes qui nous ont aider dans notre étude. Nous présentons alors nos
remerciements à notre professeur M.Abdelfettah HABIB qui nous encadra avec ses remarques
ainsi que ses conseils tout au long de notre étude afin d’améliorer nos expériences. Nous
remercions également M.Yassir LAASIRI qui nous a accompagné avec son aide à manipuler
le matériel du laboratoire. Enfin, nous remercions l’Université qui nous donna l’opportunité
de découvrir le monde de la physique expérimentale.

I-Introduction :
L’électricité joue aujourd’hui un rôle important dans tous les domaines de la vie de l’homme.
Cette énergie est produite à partir de plusieurs méthodes de production comme la production
par énergie nucléaire, hydraulique… Un réseau de transport et de distribution (géré par
l’ONE) assure la liaison entre les centrales de production et les lieux de consommation. Cette
phase passe par des étapes d'élévation et de baisse du niveau de tension pour limiter les pertes
d'énergie sous forme de chaleur dans les câbles.
La réalisation du projet de transfert d’électricité doit être accompagné d’une étude physique.
En effet, ces fils sont exposés aux actions des facteurs atmosphériques qui influencent sur les
caractéristiques du fil (essentiellement sa longueur) et peut donc toucher le sol. Il faut donc
choisir des fils convenables et une distance optimale entre les pylônes pour maintenir une
garde au sol suffisante. En plus, ces les paramètres de ces fils ont aussi un effet sur le coût de
transport. En effet, plus la résistance du fil est grande, plus l’énergie dissipée par effet joule
augmente, et par suite on a des pertes d’énergie ce qui entraîne l’augmentation du coût de
transport de l’électricité.

II-Expérience 1 : Mesurer la résistance :


Matériels utilisés : Ohmmètre, fil, boîte de résistance, rhéostat, générateur de tension.
Protocole expérimental : on réalise le schéma électrique suivant :

3
On alimente le circuit par une tension de 15 V. Pour obtenir la valeur de 𝑅𝑥 (résistance du fil)
on varie la valeur de la résistance 𝑅2 (Rhéostat) jusqu’à ce que la tension indiquée par le
multimètre soit nulle. Quand la tension devient nulle on peut calculer la valeur de 𝑅𝑥 par la
𝑅 .𝑅
relation : 𝑅𝑥 = 3𝑅 2
1

Pour un fil de cuivre, de longueur 𝑙=1.08m et de section 𝑠=0.75𝑚𝑚2 , on obtient une valeur de
R=0,036Ω
En calculant la valeur de l’incertitude on trouve une valeur de i=±7,07%
Ainsi R=0,036Ω±7,07%
Conclusion : pour calculer la résistance d’un fil on peut utiliser la méthode du pont de
Wheatstone. En effet, i<10%, on peut donc dire que c’est une méthode précise. On utilisera
cette méthode dans toute les mesures de résistance.

III- Effet des paramètres géométriques sur la résistance d’un fil :


A- Effet de la longueur du fil sur la résistance
Matériels utilisés : Ohmmètre, fil, boîte de résistance, rhéostat, générateur de tension.
Protocole expérimental : On augmente la longueur d’un fil (on ajoute chaque fois un fil de
longueur 𝑙=1.08m) et on détermine sa résistance pour chaque longueur. Les fils sont
composés de cuivre, leurs sections est 𝑠=0.75𝑚𝑚2 .
On obtient le tableau suivant :
Longueur en m R1 Ω R3 Ω R2 Ω Rx Ω
1,08 1000000 800 73,21 0,03616
2,16 1000000 800 106,8 0,063032
3,24 1000000 800 141 0,090392
4,32 1000000 800 168,68 0,112536
5,4 1000000 800 213,5 0,148392
6,48 1000000 800 252,52 0,179608
7,56 1000000 800 286,66 0,20692
8,64 1000000 800 318,94 0,232744
9,72 1000000 800 360,1 0,265672
10,8 1000000 800 398,5 0,296392

Ces valeurs peuvent être traduites par le graphe suivant :

4
Rx=f(lx)
0.35

0.3 y = 0.0269x + 0.0036


R² = 0.9988
0.25

0.2

0.15

0.1

0.05

0
0 2 4 6 8 10 12

On insère une courbe tendance, on trouve une droite d’équation : y=0.0269x+0.0036 et un


coefficient de corrélation de 𝑅 2 =0.9988
Conclusion : On peut assimiler ces résultats à une droite puisque 𝑅 2 est proche à 1, et
0.0036
= 0,13 on peut donc négliger le terme 0.0036 devant 0.0269. On obtient ainsi une
0.0269
fonction linéaire.

B- Effet de la section du fil sur la résistance


Matériels utilisés : Ohmmètre, fil, boîte de résistance, rhéostat, générateur de tension.
Protocole expérimentale : on augmente la section d’un fil de 0.75 𝑚𝑚2 et on mesure sa
résistance à chaque fois. On fait l’expérience deux fois : avec un fil de cuivre de longueur
𝑙1=1.08m et un autre fil de cuivre de longueur 𝑙2 =2.16m

Section R3 Rx Ω pour Section Rx Ω pour


𝑚𝑚2 R1 Ω Ω R2 Ω 𝑙2 =2.16m 𝑚𝑚2 R1 Ω R3 Ω R2 Ω 𝑙1 =1.08m

0,75 1000000 400 192,27 0,0545 0,75 1000000 200 248,89 0,02737

1,5 1000000 400 127,65 0,028652 1,5 1000000 200 189,65 0,015522
2,25 1000000 400 112,34 0,022528 2,25 1000000 200 169,3 0,011452
3 1000000 400 102,36 0,018536 3 1000000 200 162,68 0,010128
3,75 1000000 400 96,18 0,016064 3,75 1000000 200 159,73 0,009538

Afin d’avoir une meilleure idée à propos de la relation entre la résistance d’un fil et sa section,
on traduit ces deux tableaux en un graphe.

5
Sx=f(lx)
0.06

y = 0.0419x-0.751
0.05 R² = 0.9906

0.04

0.03

Pour le fil de
y = 0.0214x-0.673
0.02 longueur 𝑙2
R² = 0.9857

0.01
Pour le fil de
longueur 𝑙1
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4

En utilisant l’option courbe de tendance, on trouve :


- Pour une longueur 𝑙1 une courbe d’équation y = 0,0214x-0,673 et un coefficient
de corrélation de 0,9758
- Pour une longueur 𝑙2 une courbe d’équation y = 0,0419x-0,751 et un coefficient
de corrélation de 0,9899
Conclusion : les deux courbes montrent que la résistance d’un fil est inversement
proportionnelle à sa section, même si l’équation de la courbe tendance n’est pas de la forme
y = k.x-1 car ceci est due à ce qu’on a fait l’expérience un nombre limité de fois.

IV- Choix du matériel constituant le fil :


Matériels utilisés : Ohmmètre, fil, boîte de résistance, rhéostat, générateur de tension.
Protocole expérimentale : On calcule la résistance deux fils de matières différentes, les deux
fils ont la même longueur et la même section.
En utilisant la méthode du pont de Wheatstone, on trouve une résistance
R1=0,03616Ω±7,07% pour le fil de cuivre, et R2=0,04Ω±7,07% pour un fil d’aluminium.
Conclusion : On peut ainsi conclure que la résistance d’un fil dépend de la matière qui le
constitue. Le paramètre qui caractéristique le conducteur est la résistivité ρ

6
𝑙∗𝜌
Avec R= (1) donc moins la résistivité du métal est élevée, plus le métal est un bon
𝑠
conducteur, car sa résistance est basse. En plus, les pertes par effet Joule sont minimisées.
Le cuivre présente la meilleur rapport qualité-prix pour constituer les fils des lignes de haute-
tension.

V-Effet de la température sur les propriétés physiques du fil :


A- Effet de la température sur la résistance
Matériels utilisés : Multimètre, fil de platine (grande résistance), eau chaude.
Protocole expérimental : On mesure la résistance du fil à la température du laboratoire
T=20°C, on trouve R1=1.0983 KΩ. Après avoir immergé le fil dans de l’eau chaude à 85°C,
on remesure la résistance du fil et on trouve R2=1.3416 KΩ. Pour la mesure de la résistance
on utilise un multimètre puisque la résistance du fil est grande.
Conclusion : on peut conclure que la résistance augmente avec l’augmentation de la
température. Théoriquement Rfin=Rinitial*(1+∆𝚹.α) où α est le coefficient de température qui
dépend du métal. (2) Donc la résistance est proportionnelle à la température.

B- Effet de la température sur les propriétés géométriques du fil


Matériels utilisés : Barre d’acier, source de chaleur, rapporteur, aiguille.
Protocole expérimental : on réalise l’expérience décrite dans le schéma suivant :

Quand la barre est chauffée elle s’allonge et fait tourner l’axe qui à son toure fait varier
l’angle défini par l’aiguille et la verticale (on amplifie les petites variations pour les calculer)
On obtient le tableau suivant :
∆T 11 17 23 38 41 67 78 88 114 128 137 150 160 169
∆L en mm 0.15 0.36 0.47 0.62 0.65 0.93 1.09 1.21 1.32 1.4 1.48 1.56 1.6 1.71
3
∆T est la variation de la température.
∆L est l’allongement de la barre.

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Pour avoir une idée sur la relation entre ∆T et ∆L on transforme le tableau à la courbe
suivante :

∆T=f(∆L)
180
160
140
120
100 y = 107.37x - 24.604
R² = 0.9688
80
60
40
20
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8
-20

Conclusion : La courbe n’est pas linéaire, son équation est y = 107,37x - 24,604 et le
coefficient de corrélation est R² = 0,9688. Théoriquement, l’allongement est proportionnel à
la variation de la température.
La courbe qu’on a déduit de l’expérience n’est pas linéaire car la répartition de la température
n’est pas homogène, on utilisait donc une température moyenne.

VI-Détermination de la distance optimale entre deux pylônes : (étude


théorique)

(3)

8
Pour la flèche :

(3)

Le poids apparent est le poids réel moins la poussée d’Archimède. Et on sait que: 𝑓𝑚𝑎x=H–D
H est la hauteur du pylône et D est la distance entre la terre et le fil.
Selon l’ordonnance fédérale sur les ligne électrique aériennes, la distance verticale de sécurité
à respecter (D) entre un conducteur sous tension doit être au moins égale à 7.5 m +1 cm par
KV de tension nominale.

Pour déterminer la distance optimale entre deux pylônes on utilise la formule suivante :

(3)

Avec : Pc est la portée critique : c’est la meilleure distance pour les situations extrêmes (été et
hiver)
α Le coefficient de dilatation du conducteur
θEté- θHiver la variation de la température
TMAX = 1/3 TRupture avec TRupture la charge de rupture nominale qui dépend du
conducteur
F est l’effort du vent et P le poids du fil
𝐹
Péqu=p.cos(φ)+p.sin(φ) et φ= Arctan
𝑃

VII-Conclusion :
La résistance d’un fil d’une ligne de haute tension est une grandeur très importante, en effet
son importance est surtout sur le niveau du coût de et la qualité du transport de l’électricité.
En effet il faut choisir un fil qui possède une résistance faible. Pour cela on utilise des fils de
grande section et généralement composé de cuivre car c’est l’un des matériaux qui ont une
faible résistivité.

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L’étude d’une ligne de haute tension ne se fait pas seulement sur le niveau électrique, mais
aussi sur le niveau mécanique pour déterminer la distance optimale du fil de haute tension
(partie VI), cette distance ne représente aucun danger sur l’homme.
Cette étude prend aussi en considération les conditions naturelles, comme la variation de la
température entre l’été et l’hiver.
La mise en œuvre d’une ligne de haute tension ne se fait pas d’une manière aléatoire, mais ces
projets sont basés sur plusieurs études électriques et mécaniques, dans lesquelles intervient la
physique expérimentale qui reste le moyen le plus efficace pour étudier des systèmes dans la
vie réelle.

Annexe :
(1)https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9sistivit%C3%A9#:~:text=La%20r%C3%A9sistivit
%C3%A9%20d'un%20mat%C3%A9riau,la%20circulation%20du%20courant%20%C3%A9l
ectrique.
(2) http://www.epsic.ch/Branches/electrotechnique/theorie/pdf/060.pdf
(3) ETUDE DE LA CONSTRUCTION D’UNE LIGNE ELECTRIQUE HAUTE TENSION 90kV
PA-WONA

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