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RMChap9 (SolComp)
RMChap9 (SolComp)
1 -
9.1. Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 9.1 -
9.2. Critères de résistance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 9.1 -
9.3. Applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 9.4 -
9.3.1. Flexion plane composée (traction (compression) - flexion) . . . . . . . . . . . . . . . . . - 9.4 -
9.3.2. Flexion déviée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 9.8 -
9.3.3. ! Torsion - cisaillement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 9.10 -
9.3.4. ! Flexion - torsion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 9.16 -
A) La flexion se fait dans un plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 9.16 -
B) La flexion se fait dans deux plans différents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 9.18 -
9.3.5. Compression (flambage) - flexion - Cas [1] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 9.21 -
A) Equation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 9.21 -
B) Noyau central. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 9.25 -
9.1. Introduction
Une pièce est très rarement soumise à une sollicitation simple (pure). Dans la plupart des cas, à
un effort de traction se rajoute un moment de flexion, ou à ce moment de flexion se superpose un couple
de torsion. Il existe même des pièces sur lesquelles agissent ces trois types de sollicitations.
Le principe de superposition s’applique à tous les cas où les déformations sont petites et
lorsque le matériau obéit à la loi de Hooke.
Les différents critères passés en revue ci-dessous ont été développés dans le cas de l’état plan
de contrainte, c’est-à-dire lorsque quelle que soit la facette prise dans le matériau, les différentes
contraintes restent dans un même plan.
Dans cette théorie, on suppose que l’état dangereux d’un corps à l’état de contrainte complexe
est défini par la valeur de la contrainte normale maximale. C’est-à-dire, dans le plan :
σ 1
σ éq = + σ 2 + 4 τ 2 (éq. 9.1)
2 2
Remarque :
Dans le cas du cisaillement pur, l’expression (éq. 9.1) se réduit à :
σ éq = τ
Comme critère de l’état limite on prend la déformation linéaire la plus grande en valeur absolue,
ce qui se traduit dans l’état plan de contrainte par :
σ 1
σ éq = (1 − ν ) + (1 + ν ) σ 2 + 4 τ 2 (éq. 9.3)
2 2
De nombreux essais ont montré que ce critère ne pouvait être retenu. Il est actuellement
abandonné. Il était utilisé anciennement pour les aciers sous la forme (avec le coefficient de Poisson :
ν = 0.3 ) :
Remarque :
Dans le cas du cisaillement pur, l’expression se réduit à :
σ éq = 13
. τ ou τ = 0.8 σ éq
On part de l’hypothèse d’après laquelle l’état dangereux d’un corps sollicité est déterminé par
la valeur de la contrainte tangentielle maximale. Ce qui s’énonce :
σ éq = σ 2 + 4 τ 2 (éq. 9.7)
Cette théorie donne des résultats relativement satisfaisants pour les matériaux ductiles.
Remarque :
Dans le cas du cisaillement pur, l’expression se réduit à :
σ éq = 2 τ ou τ = 0.5 σ éq
On suppose que l’état dangereux d’un corps sollicité est caractérisé par la valeur limite de
l’énergie potentielle spécifique accumulée lors de la déformation. Ce qui se traduit par la formulation :
Ce quatrième critère de résistance est bien adapté aux matériaux ductiles. C’est celui qui est
le plus fréquemment utilisé.
Remarque :
Dans le cas du cisaillement pur, l’expression se réduit à :
σ éq = 3 τ ou τ = 0.58 σ éq
E) Conclusions
En résumé
σ 1
Matériaux fragiles Y Rankine σ éq = + σ 2 + 4τ 2
2 2
N’oublions pas que l’utilisation d’un critère de résistance suppose que l’on se trouve en un point
précis de la matière.
Par exemple, nous avons vu en flexion simple que la contrainte normale se situait à la périphérie
d’une pièce, tandis que la contrainte tangentielle maximale se situait au centre. Dès lors l’utilisation d’un
critère de résistance, en périphérie ou au centre, pour la flexion simple, est non fondée.
Remarque :
Ce ne sera pas le cas si nous utilisons la notion de contrainte tangentielle moyenne
(cisaillement technologique).
Définition : La flexion plane composée est un mode de flexion tel que toute section
droite d’une barre est soumise à un moment fléchissant (suivant un des axes
centraux principaux d’inertie) ainsi qu’à un effort normal appliquée au centre de
gravité.
Un effort tranchant est associé au moment fléchissant.
Remarques :
1) Dans cet exemple, seule les sections situées sur la distance la sont soumises à flexion
composée. La nature et la position de chacun des appuis ont leur importance sur le
diagramme des N. (On a négligé le poids propre de la poutre pour simplifier.)
2) S’il existe de la compression, le développement ci dessous n’est valable que s’il
n’existe pas de flambement. Dans le cas contraire se reporter au § 9.3.5..
C’est pourquoi, dans le cas de la flexion plane composée, nous n’avons pas besoin d’un critère
de résistance. En effet, il suffira, pour trouver la tension résultante, de sommer, avec leur signe respectif,
les diverses contraintes engendrées.
Application 9.1. Une presse de carrossier se compose d’une fourche forgée et d’une vis de manoeuvre.
L’effort de serrage F = 25 kN suivant l’axe de la vis. Déterminer les contraintes dans la section AA,
en K et en J.
Solution :
Pour connaître les différents efforts en AA : couper - équilibrer.
Application 9.2. Calculez la contrainte maximale existante dans le limon de cet escalier constitué de
deux IPN 180. Les dimensions sont donnés à la figure ci-dessous. Charge à considérer : 5 kN/m2 de
projection horizontale.
fig. 9.5.
9.4. - Application 9.2.
Solution :
Recherche de dimensions :
2.5
Angle α : tan α = = 0.625 α = 32°
4
4
Longueur AB : AB = = 4.72 m
cos 32
Décomposition de F :
F ′ = F cos α = 25000 × cos 32 = 21200 N
F ′′ = F sin α = 25000 × sin 32 = 13250 N
Contrainte de flexion :
F l 21200 × 4.72
M f max = = = 12 508 Nm (Charge répartie)
8 8
Mf 12 5058 000
σf = = = 77.7 N mm 2
I max v 161000
Contrainte de compression :
F ′′ 13250
σ comp = = = 4.75 N mm 2
A 2 790
Résultante :
Au milieu :
σ comp 4.75
σ tot = σ f + = 77.7 + . N mm 2
= 801 (compression)
2 2
En A :
σ tot = σ f + σ comp = 0 (!) + 4.75 = 4.75 N mm 2 (compression)
Définition : La flexion déviée ou flexion gauche est un mode de flexion tel que le
plan du moment fléchissant ne coïncide pas avec un des axes centraux principaux
d’inertie de la section droite.
Un effort tranchant est associé au moment fléchissant.
Les charges ne peuvent entraîner ni effort normal, ni moment de torsion.
D’ordinaire, on réduit la flexion déviée à deux flexions planes; pour cela, les sollicitations
agissant dans des plans longitudinaux arbitraires se décomposent en composantes situées dans les plans
principaux (z, x) et (z, y).
Dès lors, la résolution est équivalente à “2 fois” ce qui à été fait en flexion simple.
Mf x Mf y
σ =σx +σy = + (éq. 9.40)
Wx Wy
Vx Vy
D’où : τ = τ x + τ y = kτ + kτ (éq. 9.41)
Acis Acis
Ces contraintes τ sont généralement inférieures aux contraintes normales. On veillera simplement
à vérifier si indépendamment les contraintes normales et tangentielles ne dépassent pas les valeurs
admissibles.
Solution :
Recherche des moments fléchissants
Le moment fléchissant donné donne
fig. 9.6. - Application 9.3.
deux composantes suivant l’axe y et
l’axe z. Le moment fléchissant
correspondant à l’axe y (axe z) est celui qui est perpendiculaire à cet axe y (axe z). Soit :
M f y = M f max cos 30 = 2 000 × cos 30 = 1732 Nm
Mf z = Mf max sin 30 = 2 000 × sin 30 = 1000 Nm
Vérification et commentaires
? 235
σ max = 166.7 < σ adm = = 156.7 N mm 2 KO
15
.
Cette valeur est élevée est encore acceptable, car elle n’intéresse que les seules extrémités a et
b des ailes de la poutrelle.
Remarquons l’importance de la contrainte due à la flexion suivant l’axe z (axe faible). Nous
savons bien qu’il est illogique de soumettre à la flexion une poutrelle IPN posée”à plat”.
Les formules approximatives pour le calcul des contraintes apparaissant dans les ressorts
hélicoïdaux à faible pas se trouvant en compression ou en traction peuvent être établies à partir des efforts
internes existant dans la section d’une spire (fig. 9.7.), efforts qui remplacent l’influence de la partie
inférieure du ressort mentalement sectionnée.
Sous l’effet d’une force transversale F et du moment de torsion égal au produit de l’effort de
traction par le rayon moyen rmoy du ressort : M t = F rmoy ; dans la section d’une spire apparaissent deux
groupes de contraintes tangentielles : les contraintes dues au cisaillement qu’on considère, par
convention, comme uniformément réparties (cisaillement technologique) et, égales à :
F 4F
τ cis = = (éq. 9.49)
A π d 2f
M t 16 F rmoy 8 F d moy
τ tor = = = (éq. 9.50)
Wp π d 3f π d 3f
Remarque :
Si d moy ≈ 6 d f , on constate que τ tor ≈ 12 τ cis . Un ressort hélicoïdal à fil rond est donc
essentiellement sollicité en torsion.
8 F d moy df
τ max = τ cis + τ tor = 1 + (éq. 9.53)
π d f 2 d moy
3
8 F d moy
τ max = k r (éq. 9.54)
π d 3f
4 m − 1 0.615 d moy
avec : kr = + et m= (éq. 9.55)
4m− 4 m df
pour tenir compte aussi bien de l’influence de l’effort tranchant (répartition non uniforme des contraintes
de cisaillement), que de la flexion de la tige du ressort, que des déformations longitudinales, que de l’effet
de la courbure du fil.
kr 1.75 1.58 1.40 1.31 1.25 1.21 1.18 1.16 1.14 1.12
Remarque :
L’allongement (ou le raccourcissement) du ressort est donné par la formule :
3
8 F d moy nbspires F
Δl ≈ 4
= (éq. 9.58) [mm]
Gd f k rr
Solution :
Recherche de la flèche :
Δl = llibre − l min = 500 − 210 = 290 mm
df
2) Calcul tenant compte de la torsion et du cisaillement ( k r = 1 + )
2 d moy
8 F d moy df 10
τ max =
1 + = 2735
. × 1 + = 282.6 N mm
2
[2]
3
π d f 2 d moy 2 × 150
4 m − 1 0.615
3) Calcul exact ( k r = + )
4m−4 m
d moy 150
m= = = 15
d fil 10
4 m − 1 0.615 4 × 15 − 1 0.615
kr = + = + = 1095
.
4m− 4 m 4 × 15 − 4 15
8 F d moy
τ max = kr = 1095
. × 2735. = 299.5 N mm 2 [3]
π d 3f
Solution :
a) Recherche du diamètre du fil
Il se détermine pour Fmax par la formule simplifiée ( k r = 1) :
8 F d moy
τ max = k r
π d 3f
8 F d moy 8 × 4 000 × (2 × 60)
d f = 3 kr = 3 1× = 15.6 ≈ 16 mm
π τ max π × 320
Comme nous connaissons maintenant le diamètre du fil, vérifions, par la formule exacte si nous
ne dépassons pas la contrainte admissible de torsion.
d moy 120
m= = = 7.5
d fil 16
4 m − 1 0.615 4 × 7.5 − 1 0.615
kr = + = + = 1,2
4m−4 m 4 × 7.5 − 4 7.5
8 F d moy 8 × 4 000 × 120
τ max = k r 3
= 12
. × = 358.1 N mm 2 > 320 N mm 2 !
π df π × 16 3
Il faut donc prendre un fil d’un diamètre supérieur. De ce fait kr va augmenter, mais, globalement
la contrainte diminuera car le diamètre du fil est au dénominateur et à la puissance 3. Si on
recommence le calcul avec d fil = 18 mm , on obtient :
d moy 120
m= = = 6.67
d fil 18
4 × 6.67 − 1 0.615
kr = + = 1,22
4 × 6.67 − 4 6.67
8 × 4 000 × 120
τ max = 122
. × = 255.7 N mm 2 < 320 N mm 2 OK
π × 18 3
e) Vérification au flambage
???
Un cas extrêmement courant en mécanique est le calcul d’arbre de machine. Dans la plupart des
cas, l’arbre sera soumis à de la flexion (et donc aussi au cisaillement) et à de la torsion. Le cisaillement
étant négligeable, nous nous trouvons devant un cas de sollicitations combinées de flexion et de torsion.
Le problème qui se pose lors de la conception d’arbre de machine est de déterminer son diamètre
connaissant les sollicitations auxquelles il est soumis.
Pour cela, nous allons considérer l’arbre comme simplement fléchi sous l’action d’un moment
de flexion appelé moment réduit (noté Mr) ou moment de flexion idéal.
Les arbres de machines étant toujours fabriqués en matériaux ductiles, utilisons le critère de von
Mises :
σ éq = σ 2 + 3 τ 2
Mf
Pour la flexion : σ=
Wf
Mt
Pour la torsion : τ= avec : Wt = 2 W f car I polaire = 2 I flexion
Wt
M
et : σ éq = r
Wf
Remplaçons dans le critère de von Mises :
2 2
Mr Mf Mt
= + 3
Wf Wf 2 Wf
Dans le cas qui nous préoccupe, nous devons déterminer le diamètre d de l’arbre. Soit :
M π d3 32 M r
σ éq = r ≤ σ adm avec : W f = et donc : σ adm ≥
Wf 32 π d3
32 M r Mr
d ≥3 ≈ 2.17 3 (éq. 9.96)
π σ adm σ adm
Remarque :
La contrainte admissible est une contrainte admissible de flexion !
Mr = M 2f + M t2 (éq. 9.99)
Solution :
Détermination des sollicitations
En partant du moteur la portion AB
de l’arbre est sollicitée en torsion
simple par le couple développé par le
moteur. La partie BC en torsion -
flexion, la flexion étant due au poids
du volant La partie CD uniquement
en flexion.
L’endroit le plus sollicité étant le milieu C, dimensionnons l’arbre pour cette section dangereuse.
Diamètre le l’arbre :
Mr 8564.510 3
d ≥ 2.17 3 = 2.17 3 = 75.9 ≈ 76 mm
σ adm 200
Dans le cas le plus courant de calcul d’arbre, il arrive que les efforts agissant sur celui-ci ne
s’exercent pas uniquement dans un même plan.
Les efforts peuvent être horizontaux, verticaux, obliques et souvent un mélange des trois.
La méthode de résolution dans ce cas est d’effectuer autant de fois le calcul qu’il y a de plans.
En pratique cela revient à décomposer toutes les forces dans deux plans perpendiculaires entre eux : un
plan horizontal et un plan vertical. On effectue alors le calcul des forces de réactions et des moments
fléchissants dans chacun des plans. Ensuite, connaissant ceux-ci, on trouve la résultante (force et moment
fléchissant).
Mais, et c’est pourquoi on utilise les plans vertical et horizontal, pour calculer la résultante il
suffira de prendre : la racine carrée de la somme des carrés. C’est-à-dire :
Solution :
a) Recherche des réactions d’appuis dans le plan AA
Equilibre de rotation autour de C :
. = 0 R D AA = 307.7 N
− 2 000 × 0.2 + R D AA × 13
Equilibre de rotation autour de D :
− RC AA × 13 . =0
. + 2 000 × 11 RC AA = 1692.3 N
A) Equation
Mf max = F (e + f ) [Nmm]
e
(e + f ) = y max = [mm] fig. 9.12. - Flambage avec flexion.
k s l f (éq. 9.125)
cos
2
Notations : e excentration de la charge mm
f flèche maximum due à l’effort F mm
F
ks coefficient k s = mm-1
E Iz
Iz inertie de la poutre correspondant au plan de flexion: mm4
lf longueur de flambement correspondant à Iz mm
E module d’élasticité du matériau N/mm2
Remarque :
Habituellement, dans les ouvrages de résistance des matériaux, ou de charpentes
métalliques on parlera de “sécante” plutôt que de “cosinus”. La relation entre les deux
est :
1
sec( x ) = (éq. 9.127)
cos( x )
ks l f
y max = e sec (éq. 9.128) [mm]
2
ks l f
Mf max = F e sec (éq. 9.130) [Nmm]
2
F M f max F Fe ks l f
σ max = + = + sec
A Iz v A Iz v 2
F ev λ barre F
σ max = 1 + sec ≤ σ adm (éq. 9.133) [N/mm2]
A 2
ig 2 E A
ev
Notations : le taux d’excentration -
i g2
fig. 9.13. -
Solution :
a) Contrainte maximum
Longueur de flambement :
lf = k f l = 2 × 4 = 8m
Le taux d’excentration :
e v 300 × 150
= = 2.66
i g2 130 2
Elancement :
l f 8 000
λ col = = = 615
.
ig 130
Contrainte :
F ev λ F
σ max = 1 + sec barre
A 2
ig 2 E A
300 10 3 . 300 10 3
= 1 + 2.66 × sec 615 = 76.2 N mm 2
14 910 2 210 000 × 14 910
Intuitivement, nous pouvons dire que si la charge est “suffisamment” centré nous n’aurons pas
de charge “excentrée” (évidemment...).
C’est pourquoi, il faut définir la zone dans laquelle nous avons une charge que l’on peut
considérer comme centrée.
Le noyau central est une partie de la section qui jouit de la propriété suivante :
Toute force parallèle à l’axe dont la direction passe à l’intérieur du noyau central,
donne lieu dans toute la section à une compression pure.
Le noyau central intervient surtout dans le calcul de la maçonnerie qui ne résiste qu’à la
compression.
2) Carré
Comme dans ce cas h = b , nous avons un carré dont la diagonale est égale à C 3 .
3) Carré creux
C Ci 2
La diagonale vaut : 1 + avec Ci le côté intérieur.
3 C
4) Cercle
d
Le noyau central est une circonférence concentrique de rayon égale à : rNC =
8
5) Cercle creux (tube)
Le noyau central est une circonférence concentrique de rayon égale à :
d di di 2
2
rNC = 1 + = 0125
. d 1 + avec di le diamètre intérieur.
8 d d
Solution :
Propriétés du noyau central
Pour que le but assigné soit atteint, il faut que l’effort N
agisse sur ss avec une excentricité e telle que le point
d’application de N tombe dans le noyau central de la section. fig. 9.16. - Application 9.9.
Cela se traduit par l’inégalité :
Mf r
Mf = N e e= ≤
N 4
puisque le noyau central possède un diamètre égal à r 2 . D’où :
4 Mf
rmin ≥
N
c’est le rayon minimum qu’il convient de donner à la colonne pour qu’il n’y ait aucune fissure
dans la section ss.