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(TEVA ARE y 4 REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO PROVINCE DU HAUT-KATANGA KINSENDA COPPER COMPANY MODULE DE FORMATION SUR LA DECANTATION DESTINE AUX TECHNICIENS DU LABORATOIRE DE CONTROLE METALLURGIQUE Conception et animation Onésime KADIANGA John MUTOMBO AOUT 2018 Te Objectif de la formation Permettre aux Participants de : ~ _Connaitre le principe de base de la décantation, ~ établir la relation entre les Caractéristiques de la pulpe soumise aux tests de laboratoire et les conditions opératoires, - réaliser des tests de décantation au laboratoire, ~ appliquer les différentes approches Ganalyses aux résultats d'un test de décantation de laboratoire. 1 Définition et Principe de la décantation La decantation de séparation des particules solides en suspension dans un liquide par dépét sous l'action de leur poids (décantation Gravimétrique) ou de la force centrifuge (décantation centrifuge). Par Vaction de la pesanteur, il se produit le déplacement d'une particule ou dun ensemble de particules au sein du milieu homogéne ayant une densité inférieure a celle de la phase dispersée (phase hétérogéne). Le phénoméne de sédimentation peut se manifester différemment selon la concentration de la suspension, les caractéristiques propres des particules et les interactions possibles entre elles. On distingue deux types de matiéres promptes 8 décanter : ~ les particules grenues qui sédimentent indépendamment les unes des autres avec une vitesse de chute constante; ) ~ les particules plus ou moins floculées qui résultent d'une agglomeration naturelle ou provoquée des matiéres colloidales en suspension qui sédimentent plus lentement. 2 Types de décantation Deux grands modes de décantation sont proposés : ~ La décantation statique ; - La décantation accélérée. 2.1L 7 ee 8 décantation statique Pension de concentration suffisante (: >0,5% n volume), on observe les phénoménes suivants (figure 1) : Avec : Au départ, les gros grains sédimentent rapidement et se déposent au fond de "Eprouvette (zone D). La hauteur de cette zone augmente rapidement et se Stabllise apres la decantation des sables de dimension supérieure 8 0,1mm ; Ensuite, il apparait rapidement, et parfois immédiatement, une interface entre un liquide clair (zone A) et une phase boueuse. La phase boueuse peut étre elle-méme divisée en deux parties: une partie supérieure conservant 'aspect de 'a suspension de départ (zone 8) et une zone inférieure d'aspect intermédiaire (zone C), Figure 1 - Evolution de la décantation statique en éprouvette état initial de la suspension homogéne ; liquide clair ; Zone de méme aspect que la suspension initiale ; A Te B: C : zone intermédiaire ; D : zone de sédiments. ~ Domaine 1 : correspond & la durée initiale de Sila floculation est rapide ; Domaine Il: les flacs commencent 8 se rassembler Pour former de plus gros flocs, La vitesse de décantation est constante ; ~ Domaine III: dans cette zone, il existe des perturbations entre les flocs formés et les particules encore en ‘suspension ; ~Pomaine IV il s'agit de fa zone de compression, a es solidesisolés et les flocs Sont en contact et forment un pseudo réseau semi-rgide. Domaine Iv temps de sédimentation Figure 2 - Allure de la courbe de décantation 2.2 La décantation accélérée Cette technique est appliquée a des suspensions trés diluées avec des solides finement divisés et qui exigent un traitement de coagulation-floculation. La technique de fioculation permet a la fois de former les flocs & partir des fines Particules solides et de coaguler les matiéres colloidales en neutralisant tout ou en partie les charges électriques dont ces colloides sont dotés a leur surface. Les Particules s‘agglutinent (coalescent), floculent et décantent avec une vitesse croissante, la floculation est l'ensemble des phénoménes Physico-chimiques menant a "aarégation des particules stabilsdes pour former des flacons ou flocs. Ce phénoméne est reversible, Cest-d-dre que ton peut casser ces agrégats par une forte agitation et retrouver la suspension initiale des colloides, En effet, lorsque la taille des particules mises en suspension est trés petite (< 1 um), '2 suspension revét souvent un caractére de grande stabilté et les particules ne sédimentent pas naturellement, Pour provoquer leur décantation, il faut disposer d'une accélération plus forte que celle de la pesanteur (cas de la centrifugation) ou briser cette stabilité par coagulation-floculation. a coagulation consiste & les déstabiliser. I s‘agit de neutraliser leurs charges lectrostatiques de répulsion pour permettre leur rencontre. La floculation, qui a pour but c'augmenter la probabiité des contacts entre les particules suite & leurs vitesses relatives, rend compte de leur agglomération en agrégats éliminés par décantation et/ou filtration. 3 Facteurs régissant la décantation De nombreux facteurs influencent la décantation. Ils peuvent étre classés en 5 groupes suivant leur mode d'action. Il y a de paramétres qui agissent sur ~ La suspension : concentration de la phase solide (rapport solide/liquide), débit, température. La phase liquide : nature, pH, densité, viscosité, concentration en électrolytes. ~ La phase solide : nature (solubilité), densité, granulométrie, structure (grains, fibres, colloides), tendance & 'aggiomération. Vlopération de décantation : vitesse et courbe de sédimentation, durée de la sédimentation, type d'appareil, mode de fonctionnement, adjuvants. Les produits obtenus : concentration de la phase liquide dans le sédiment, concentration de la phase solide dans la surverse et dans la sousverse. 4 Caractéristiques des suspensions Du fait que le comportement de chaque particule est influencé a la fois par la dilution de la suspension et par les interactions entre les particules, celles-ci peuvent sédimenter selon des régimes différents. On distingue les cas suivants La sédimentation individuelle ; La sédimentation des flocs ; La sédimentation globale ; La sédimentation en compression 4) La sédimentation individvelle On parle de la sédimentation individuelle lorsque la dilution de la suspension est importante. Dans ce cas, chaque particule est suffisamment éloignée de sa voisine, et la vitesse individuelle de sédimentation croit au fur et & mesure que la dilution de la suspension augmente, 0) La sédimentation des flocs Elle est réalisée avec ou sans addition d'un agent floculant a la suspension diluée. On assiste alors @ une clarification progressive et il n'y @ pas dinterface nette entre le liquide surnageant et les particules en cours de sédimentation, ©) La séaimentation globale Elle résulte de la sédimentation d'une suspension concentrée au point que chaque Particule ou floc soit en contact avec des entités adjacentes. Il se produit une sédimentation d’ensemble présentant une interface nette entre le liquide surnageant et la masse boueuse qui décante en piston. La vitesse de déplacement de cette interface est constante pendant un certain temps. Les particules gardent les mémes positions relatives. Cependant, en se rapprochant du fond du décanteur, elles sont génées dans leur mouvement et leur vitesse de chute diminue. I! se forme alors dans le fond du décanteur une zone de concentration supérieure & celle voisine de Vinterface dont la hauteur va en augmentant. Cette zone correspond 8 I’épaississement des boues. @) La sédimentation en compression Elle prend le relais du régime précédant quand la structure de la pulpe devient suffisamment compacte pour développer une force de compression, la subsidence de chaque couche est ralentie par le comportement mécanique de couches sous-jacentes, ‘ ° Y phénoméne qui augmente le diamétre es particules, comme fa floculation et/ou la coagulation favorise la sédimentation. = 9s = p)d? Vs 18 Avec : Vs= Vitesse de sédimentation {m/s} 9= Accélération de la pesanteur [m/s] p= Masse volumique de la particule [ka/m?] p = Masse volumique du liquide (ka/m?] d,= Diamétre de la particule {m] = viscosité dynamique du liquide [kg/m.s] 6 Fonctionnement d’un décanteur Un décanteur travaillant en continu peut étre divisé en quatre zones comme le montre la figure 3. Zone A : le liquide est clarifié et passe en surverse ; Zone B : la suspension a une concentration en solide relativement uniforme et les conditions de sédimentation libre sont prédominantes ; Zone C : on se trouve en zone de transition ot les conditions évoluent du régime de sédimentation libre au régime de compression ; Zone D : la compression des solides force le liquide sortir de l'espace inter particulaire. Alimentation Zone Al TH+ surverse Zone B Zone © Zone D | Sous verse Figure 3 - Zones de décantation 7 Procédures de dimensionnement des décanteurs Pour le dimensionnement des décanteurs, les données de base s‘expriment : ~ En termes de volume de suspension a traiter par unité de surface et de temps (m?.m.h1) : cest le cas des suspensions diluées. - En termes de flux massique des particules 4 décanter par unité de surface et de temps (kg. 1) : Cest le cas des suspensions concentrées. Dans les deux cas, on est amené a effectuer des essais en éprouvette pour évaluer la Vitesse de sédimentation et déterminer ensuite la surface minimum ou optimale de décantation. 1 existe plusieurs procédures empiriques pour déterminer la surface d'un décanteur a partir de la courbe de sédimentation obtenve par la décantation d’une suspension dans une éprouvette d'au moins un litre. I est nécessaire d’opérer sur des échantillons représentatifs et a température constante. La surface du décanteur doit étre suffisante pour permettre a la particule, dont la vitesse de chute est la plus faible, d’atteindre le fond de l'appareil. Puisque la vitesse de chute varie suivant la zone oii I’on se situe, il est nécessaire que le volume soit suffisamment grand pour que la particule puisse passer d'une zone a une autre. Te T Figure 4 - Courbe de niveau en fonction du temps Dans un tel essai, il n'y a qu’une ligne de séparation nette au fond de "éprouvette entre les solides rassembiés et le reste de la ‘Suspension a décanter, dont le niveau dans l'éprouvette monte au cours du temps. On constate simultanément une augmentation progressive de la clarté de la partie surnageant. A un certain temps t, on peut dire que toutes les particules de dimension granulométrique plus élevée que celle caractérisée par une vitesse plus lente ont décanté, si la turbidité résiduelle du liquide surnageant au bout de ce temps est considérée comme satisfaisante ou si la suspension est connue comme ne contenant qu'une quantité négligeable de particules inférieures & cette dimension granulométrique. Le résultat de lessai_peut étre utilisé pour le calcul de la section du clarificateur. La vitesse de décantation est obtenue par la formule : _Ho-H Vitesse de décantation = =" Abit de ta surverse vitessededécuntation Avec ~ Ala surface minimale nécessaire de l'appareil en m?; ~ le débit de surverse est égal au débit d’allmentation diminué du débit extrait A la sousverse avec le solide décanté [m!/h] 7.2 Suspensions concentrées 7.2.1 Méthode de TALMAGE et FICH Lors d'un test en batch, la masse des solides dans le cylindre est donnée par C,HyA. Si le temps test le temps nécessaire pour que tous les solides sédimentent et qu’on ait une concentration C par unité de temps. La surface nécessaire du décanteur pour faire la sédimentation d'une tonne des solides par unité de temps est : 4 THe Le temps t est l'abscisse du point dintersection entre la tangente au point dentrée en compression situé sur la courbe de sédimentation (point critique) et horizontale tracée a partir de la hauteur H, d’extraction correspondant & la concentration de solides & underflow (figure 5). La figure 6 illustre la localisation du point critique qui est l'intersection de la courbe de décantation avec la bissectrice de l'angle formé par les tangentes 8 Ia courbe de décantation. auteur Hu te Temps Figure 5 - Approche par la méthode de Talmage et Fitch Modine Height men) ta o— - Time (8) Figure 6 - Localisation du point critique Le point critique peut également est déterminé en transformant la courbe de décantation en une courbe bi logarithmique, le point de discontinuité est le point critique. La surface minimale reauise est obtenue lorsque t, est déterminé par la relation (m?jtyh) tone Avec : A surface (m?) Tu temps (h) Co concentration initiale de solide dans la suspension (t/m*) Ho hauteur initiale de la suspension dans I’éprouvette (m) ’OLTMAN OLTMAN suggére une simple approche empirique pour la détermination du flux des solides et la surface du décanteur. Dans le cas oi la vitesse de décantation, au début du test de sédimentation, est non linéaire & cause de la turbulence, on extrapole la premidre partie de la courbe en une droite L (figure 7). A partir de la hauteur initiale, on trace une horizontale qui rencontre la droite Len un point A. Vabscisse du point A est fe temps ta. La droite qui reie le point A au point critique coupe (horizontale Hu en un point dont \abscisse est le temps tu. Le temps de séjour est : to = (tu ta) et le flux critique sera donné par : Le facteur de 1,2 est un coefficient de sécurité et la surface du décanteur est donnée par la formule : vb erie — Merit Avec : A surface (m2) To temps (s) Ce concentration initiale de solide dans la suspension (kg/m?) Ho hauteur initiale de la suspension dans I'éprouvette (m) Qv débit volumique dalimentation du décanteur (m?/s) Qu débit volumique d'alimentation du décanteur (m?/s) ‘Wem flux critique (kg/m?/s) tw Temps Figure 7 - Détermination de /a surface par la méthode d'OL TMANN 7.2.5 Méthode des flux Cette méthode est basée sur le flux critique qui est défini comme le flux maximal de solides devant sortir de ‘under flow pour un fonctionnement correct du décanteur. Les formules suivantes sont utilisées pour la détermination du flux : u CoHo = Cte Y= Cte vst cone w= Sea vst On peut ainsi établir la courbe du flux de sédimentation en fonction de la concentration de solides & partir des résultats des essais. Une autre approche, proposée par Yalcin montre quil existe une relation en la Proportion de solide dans les boues décantées et le temps de décantation ; elle est de la forme : %S = kt” Les coefficients k et n sont a déterminer a partir des essais en éprouvette. La figure 8 illustre la méthode utilisée 3 cet effet. eos of Ue Tie, min Figure 8 - Determination des coefficients k et n Le bilan des solides pendant le test conduit & 1 Hy)S MS, 100C Ho Avec %S» et %5, pourcentages de solides au temps initial et au temps t. Le développement de ces relations conduit & : t enscorth AH yg a 100 MACOHO, en a pek 2 Avec : G concentration initial T temps (s) He hauteur initiale de la su P densité de eau (kg/m?) Vs vitesse de sédimentation (m/s) Le flux critique nécessaire au calcul de la surfa a partir de la concentration de soutirage une tan flux en fonction de la concentration de solides le de solide dans la suspension (kg/m?) spension dans |’éprouvette (m) ce de décantation est obtenu en menant gente a la courbe de l’évolution du Y =f (C). Lintersection de cette ‘angente avec I'axe des ordonnées donne la valeur du flux critique Won (Figure 9), or. ow velochy. kgm’ ow. oe 00 200 J. ‘Sotids concantration, kgfn? Figure 9- Evolution du flux de décantation avec la concentration de solides La section du décanteur est obtenue a l'aide de la relation : Avec: A surface (m?) Cs concentration initiale de solide dans la suspension (kg/m?) Qv débit volumique d’alimentation du décanteur (m3/s) Won flux critique (kg/m?/s) = S60 Ae vote Te Avec : G concentration initiale de T temps (s) He hauteur intiale de la suspension dans éprouvette (m) densité de l'eau (kg/m?) Vs vitesse de sédimentation (m/s) solide dans la suspension (kg/m) Le flux critique nécessaire au calcul de la surface de décantation est obtenu en menant a partir de la concentration de Soutirage une tangente a la courbe de 'évolution du flux en fonction de la concentration de solides w =f (C). Lintersection de cette tangente avec I’axe des ordonnées donne la valeur du flux critique Wo, (figure 9). ‘vem ow ou ow aloe, kgs oe oe ce f — 2.00 a es Solids concentration, kgtm? Figure 9— Evolution du flux de décantation avec la concentration de solides La section du décanteur est obtenue a I’aide de la relation Avec : A surface (m2) Ce concentration initiale de solide dans la suspension (kg/m?) Q débit volumique d’alimentation du décanteur (m?/s) ‘Were flux critique (kg/m?/s) 13 Avec p, : densité du solide Pp : densité du fluide (eau) Les valeurs calculées de la surface de décantation sont des coeffi généralement multipliées par ents allant de 1,25 et 1,5. Les avis sont partagés entre les différents Constructeurs par rapport a leurs expériences sur les valeurs & considérer, 8 Test de décantation au laboratoire Mode opératoire Les essais sont réalisés dans des éprouvettes graduées de 1000 ou 2000 mi remplies avec la pulpe a étudier. Aprés ajout éventuel de floculant et homogénéisation par agitation, on laisse la suspension décanter et I'on note \’évolution de linterface suspension-liquide clair en fonction du temps. Ces résultats sont portés dans un tableau puis traduits graphiquement. Le traitement de données obtenues est fonction de l'approche retenue pour évaluer les performances de la décantation, 9 Applications 1, Déterminer la surface spécifique de décantation d’une suspension constituée de solide de densité 2,7 et d'eau sachant que la densité de pulpe a 'alimentation est de 1100 g/! et celle a I'under flow de 1600 g/l. L’essai de laboratoire, effectué & Yaide d'une éprouvette de 2000 mi et mesurant 400 mm, a donné les résultats repris dans le tableau suivant. En utilisant les méthodes de a. Talmage et Fitch b. Oltman “4 relation : Avec p, : densité du solide P ‘densité du fluide (eau) Les valeurs calculées de la surface de décantation sont généralement multipliées par des coefficients allant de 1,25 et 1,5. Les avis sont Partagés entre les différents Constructeurs par rapport a leurs expériences sur les valeurs @ considérer, 8 Test de décantation au Laboratoire Mode opératoire Les essais sont réalisés dans des éprouvettes graduées de 1000 ou 2000 mi remplies avec la pulpe a étudier. Aprés ajout éventuel de floculant et homogénéisation Par agitation, on laisse la Suspension décanter et l'on note I’évolution de l’interface suspension-liquide clair en fonction du temps. Ces résultats sont portés dans un tableau puis traduits graphiquement. Le traitement de données obtenues est fonction de I’approche retenue pour évaluer les performances de la décantation. 9 Applications 1, Déterminer la surface spécifique de décantation d’une suspension constituée de solide de densité 2,7 et d’eau sachant que la densité de pulpe a I'alimentation est de 1100 g/! et celle a under flow de 1600 g/l. L’essai de laboratoire, effectué 4 Vaide d'une éprouvette de 2000 mi et mesurant 400 mm, a donné les résultats repris dans le tableau suivant. En utilisant les méthodes de : a. Talmage et Fitch ‘b. Oltman | Temos) A temps] a (min) | (rm) | (miny | (rp 0 2000} 16 460 2 | 1650) ia} a5 4 1200 20 450 6 900 25 440 8 650 | 30 | 430 9 600 | 35] 425 12] 500 | 40 | 410 14] 480 | 50 | 405 2. Réaliser un test de décantation au laboratoire sur une pulpe 4 20 % de solides finement broyés, déterminer la courbe de décantation et discuter les résultats du calcul de la surface optimale de décantation, en utilisant les méthodes de : c. Talmage et Fitch d. Oltman e. des flux de décantation » . Epaisseur du gateay 7 2 (m) W : facteur de masse (Kg/m3) V : Volume total du filtrat (m3) A: surface de filtration (m’) €: porosité du gateau d's : densité solide (kg/m?) la résistance spécifique du gateau r — 2aatap mW (my @ =1/R : La pente de la courbe t/V fonction du volume de filtrat La résistance du gateau Rg (mv) resistance ¢ toile filtrante Rs [rn-1] Rs = DSP A (mn) H b : Vlordonnée a l’origine de la courbe t/V fonction du volume 1: viscosité dynamique du fluide (eau :10° Pa.s) La résistance totale du filtre Rt Re= Rg +Rs (m*) Mode operatoire pour te deuxiéme montage Préparer la pulpe d’essai a filtrer Prélever un volume déterminé de pulpe : ‘Ouvrir la vanne de vide pendant que celle du buchner est fermée we ®, Cpaisseur du gateau 2 = 7 Aaa, (m) W : facteur de masse (Kg/m?) V: Volume total du fltrat (m2) + At surface de filtration (m2) ~ €: porosité du géteau d's : densité solide (ka/m) la resistance spécifique du gateau r = 20atap ia I (m") @ =1/R : La pente de la courbe t/V fonction du volume de filtrat g. larésistance ju géteau Re Ro ones (mr) 4 ‘ance de ja tole filtrante Rs {m-1) bapa H ‘ordonnée a l'origine de la courbe t/V fonction du volume Rs (mm) b: #1: viscosité dynamique du fluide (eau :10° Pa.s) La résistance torale du fitire Rt Re= Rg + Rs tm) at ‘aire pour te deuxieme montage Préparer la pulpe d'essai a filtrer Prélever un volume déterminé de pulpe Ouvrir fa vanne de vide pendant que celle du buchner est fermée Verser la pulpe a filtrer dans le buchner qui doit étre bien placé 4 horizontale - Ouvrir la vanne du buchner, démarrer le chronomatre et noter la valeur de la dépression Noter le temps correspondant la disparition de fluide sur le gateau formé, il est le temps de formation du gateau Continuer la filtration jusqu’a ce que le fluide ne sorte plus du gateau, noter le temps correspondant 8 'essorage Remarque Les essais réalisés avec ajout de floculant, il est recommandé diassocier le floculant a la Pulpe avant de la verser dans le buchner. Evaluation des essais Dans ce cas, d'autres paramétres d’évaluation des essais de filtration sont également déterminés : ~ Le temps de formation du gateau ; - Le temps d'essorage ; ~ Le poids du gateau humide ; - Lhumidité du gateau. is COMparatifs de filtration Pour comparer les performances de filtration des toiles, les tests comparatifs peuvent @tre réalisés sous plusieurs conditions pour ensuite dégager une conclusion en fonction des exigences et finalités spécifiques des tests. Les tests peuvent étre effectués a pression constante, 4 densités variables de pulpe, avec variation du temps de filtration ou d’essorage et autres. Objectifs de la formation Permettre aux participants de : ~ De connaitre les principes fondamentaux de la concentration par flottation ~ _D’établir les différences entre les techniques de concentration par flottation adaptées & chaque type de minéralisation - _ Effectuer un test de flottation en laboratoire ~ Evaluer les performances d'un test de flottation de laboratoire I Bref apercu sur la flotation 1.1 Irtreduction Parmi les procédés qui ont suscité ‘attention des chercheurs pendant la croissance industrielle, laquelle a nécessité des quantités considérables des métaux, la cencentration des minerais par flottation était la principale technique de séparation Physico-chimique des minéraux utiles 4 ceux de la gangue avant extraction meétallurgique. Actuellement cette technique est étendue a plusieurs domaines de séparation industrielle. Les minerais de cuivre se répartissent principalement en deux catégories : - Les minerais sulfurés ; - Les minerais owdés, Dans la zone de transition, entre les minerais sulfurés et les minerais oxydés coexistent les deux types de minéralisation. Alors ces minerais sont appelés mixtes. Selon la nature de la gangue, les minerais sont classés en : - Minerais siliceux ayant une gangue dure a base de silice (SiOz). - Minerais dolomitiques ayant une gangue & forte proportion de dolomie CaMg(COs)>. ncentration Les principales méthodes de concentration en minéralurgie sont notamment : - La concentration par flotation ; - La concentration gravimétrique ; Objectifs de la formation Permettre aux participants de : ~ De connaitre les principes fondamentaux de la concentration par flottation - D’établir les différences entre les techniques de concentration Par flottation adaptées 8 chaque type de minéralisation ~ _ Effectuer un test de flottation en laboratoire ~ Evaluer les performances d'un test de flottation de laboratoire I Bref apercu sur Ia flottation introduction Parmi les procédés qui ont suscité I'attention des chercheurs Pendant la croissance industrielle, laquelle a nécessité des quantités considérables des métaux, la cencentration des minerais par flottation était la Principale technique de séparation Physico-chimique des minéraux utiles & ceux de la gangue avant extraction métallurgique. Actuellement cette technique est étendue a plusieurs domaines de séparation industrielle, Les minerais de cuivre se répartissent principalement en deux catégories - Les minerais sulfurés ; - Les minerais owdés, Dans la zone de transition, entre les minerais sulfurés et les minerais oxydés coexistent les deux types de minéralisation. Alors ces minerais sont appelés mixtes. Selon la nature de la gangue, les minerais sont classés en : - Minerais siliceux ayant une gangue dure a base de silice (SiO2). Minerais dolomitiques ayant une gangue a forte proportion de dolomie CaMg(COs)2. 2 Types de concentratio : Les principales méthodes de concentration en minéralurgie sont notamment : - La concentration par flottation ; - La concentration gravimétrique ; La concentration magnétique ; ~ La concentration électrostatique ; ~ La concentration manuelle, 13 Notions fondamentales sur la concentration par flott ation 13.1 Définition et principe de la flottation la flottation met & profit les propriétés hydrophobes et hydrophiles des surfaces ~ Solides. Lorsque ces propriétés ne sont pas naturelles, elles sont conférées par un ‘éactif chimique spéciique qui est ajouté dans eau od baignent les particules solides. Lorsqu’on injecte de lair dans le milieu aqueux sous forme de bulles fines, les particules hydrophobes, aprés collision s'y fxent, par la suite de leur affinité pour I'air, et sont entrainées dans le mouvement ascendant de lair Jusqu’a la surface de la pulpe, of elles sont recueillies dans la mousse qui SY forme. Quant aux particules hydrophiles, celles-ci ne se fixent pas aux bulles d'air et ne sont donc pas transportées jusqu’en Surface de la pulpe, elles restent en suspension dans le bain aqueux, - Dans le cas de la flottation directe, les particules Solides que l'on recueille dans la mousse aprés flottation constituent le concentré, et les particules n‘ayant pas adhéré aux bulles d'air forment le rejet de la flottation. 43.2 Phénoménes intervenant durant la flottation \2 flottation est basée sur la formation d'un agrégat entre une bulle d'air et un ou Plusieurs solides rendus hydrophobes et aérophiles par action des réactifs chimiques spécifiques appelés collecteurs, Les bulles chargées sont soumises 8 des forces d’arrachement au cours de leur ascension dans la machine. Si la force d’adhésion bulle — partitule est inférieure 8 la force d’arrachement, la particule se sépare de la bulle et ratombe. Ces particules peuvent étre reprises par d'autres bulles d’air. existe trois conditions essentielles & la récupération d'une pafticule. Elle doit dans WA Premier temps entrer en collision avec une bulle d'air puls former Vagrégat bulle particule qui doit étre stable afin de contrer les forces qui exergent sur le complexe pendent de la dimension des 4 figure 1 ilustre les étapes de formation de lagrégat ‘€ger pour le briser. Ces trols conditions fondamentales dé Particules et des bulles d’air, | bulle-particule, Figure 1- Etapes de la formation de l'agrégat TI Réactifs de flotation Les trois conditions essentieles & la réalisation de la flttation sent Obtention des bulles d'air stables pouvant former une mousse ~ Adhesion des minéraux utiles aux bulles d'air ; Non adhésion aux bulles d'ait des minéraux que l'on ne veut pas flotter et ‘mouillage de ces deniers par l'eau. \2 ‘Salisation de ces trois conditions nécessite généralement (usage des réactie chimiques spécifiques ayant chacun un réle particulier. Le plus important dfentre eux est le collecteur. Les réactifs d'usage en flottation sont classés en + Collecteurs ; - Moussants ; - Modifiants ; @ Les collecteurs Un collecteur est un réactif qui est ajouté & une pulpe de flottation pour recouvrr la surface des minéraux utiles d'un film ou d'une pellicule hiydrophobe. Ce réactif 3 solide-tiquide. Exemples : les xanthates, les hydroxamates, les amines, 6. Les moussants Les liquides purs ne moussent pas, car es bulles d’air qui y sont injectées montent rapidement en surface et y disparaissent instantanément. On a pu déterminer expérimentalement que la durée de vie des bulles d'air dans eau est de 1/100 de seconde. Cette constatation rend indispensable l'utilisation des réactifs ppelés moussants dont le réle est d’assurer la formation d'une mousse stable, Un simple ajout d'un collecteur et d’un moussant peut ne pas s‘avérer suffisant pour Mieux collecter les grains utiles. 11 faudra par Conséquent ajouter d'autres composés chimiques qui vont modifier le comportement nature! des grains des minéraux utiles. Ily en a de quatre sortes : + Les dispersants ; ~ Les régulateurs de pH ; + Les déprimants ; ~ Les activants 1 Les dispersants \2 Pulpe utlisée pour la flottation doit étre exempte de toute agglomération étant Gonné que la flottation est un phénoméne de surface, les particules doivent etre entiérement isolées. Cest ainsi que lorsqu'l s‘avére utile, la premiére étape dune “ottation sera la dispersion des particules grace & un agent dispersant qui lmiterait le Phénomeéne de slime coating sur les grains utiles. 6.2 Les réguiateurs de pH Le pH influence la charge de surface des minéraux se trouvanten milieu aqueux, influe Sur la dissociation des réactifs de flottation et sur ta répartition de leurs especes Toniques dans la pulpe. Le réle des régulateurs de pH est dahc de ramener et/ou de fixer le pH de la solution aqueuse & une valeur Permettant c’assurer une meilleure collection des minéraux utiles, Exemples de régulateurs de PH : la soude caustique, la chauxjle carbonate de sodium. ¢.3 Les déprimants Ce sont des réactifs qui peuvent étre organiques ou inorganiques, emp&chant la fixation du collecteur sur la surface d'un minéral d'une part et d’autre part assurer la sélectivité de la flottation d'un autre minéral en compétition. Un déprimant permet d'empécher la récupération d'un minéral donné qui flottersit, sans son ajout avec le collecteur utilisé. Exemples de déprimants : ~ Le silicate de sodium (NazSios) dans la flottation des minerais oxydés ~ Le cyanure de sodium (NaCN) pour déprimer la blende ~ Le ferrocyanure de sodium NasFe(CN)s pour déprimer la bornite - La chaux Ca(OH): pour déprimer la pyrite <4 Les activants Un activant est un réactif chimique employé lors de la flotation pour rendre la surface d'un minéral donné apte & la formation d'un agrégat particulle-bulle dair pouvant étre collecté dans le concentré formé sur la surface libre de la pulpe. Les activants sont généralement des sels solubles, qui sionigent en milieu aqueux. Les tons produits réagissent avec certains composés chimiques de surfaces des minéraux Pour favoriser ‘adsorption du collecteur. Les activants sont utllisés lorsque le collecteur ne parvient pas @ s‘adsorber adéquatement sur la surface a minéral & flotter. ; i i Crest ainsi que les minéraux de blende ne flottant pas trés bien avec les xanthates, Sont activés par le sulfate de culvre ; et les minéraux oxydés de cuivre sont activés par le sulfure de sodium ou le sulthydrate de sodium en flottation aux xanthates, Ill Techniques de flottation {a technique de flottation est toujours adaptée a la nature deg minerais 8 concentrer, Les techniques usuelles se rapportent ala concentration des minerais oxydés, sulfurés et mixtes. 2 Techniques de flottation des minerais oxydes La flottation des minerais oxydés est difficile d’autant Plus que les gangues sont aussi constituées des oxydes. Les résultats obtenus sont peu appréciables Par rapport ceux relatifS & la flottation des sulfures et ce, pour les raisons suivantes : ~ CES minerals une tendance accrue 4 la production des fines lors de la fragmentation ; Les minerais oxydés sont plus hydrophiles & cause de l'afinité de Voxygéne pour "eau qui favorise son adsorption et le mouilage des grains ; ~ Les minéraux de la gangue ont une structure semblable & celle des minéraux valorisables et par conséquent le mode d'action des réactifs est moins sélectif. Pour améliorer la flottabilité des oxydes, on 3 adopté des techniques basées essentiellement sur le choix du collecteur dont les plus répandues sont la flottation Vaide des xanthates apres sulfuration superficielle et la flotation a \'aide des acides gras. Le choix entre l'un des procédés est décidé par la prise en compte de la minéralooie du minerai, du codt des réactifs et performances métallurgiques souhaitées & savoir le teneur et le rendement de récupération. J11.1.1 Flottation par sulfuration Dans ce mode de flottation, les minerais sont d'abord sulfurés superficiellement par sjout en pulpe d'un activant (agent sulfurant) généralement le NaS ou le NaHS. On Par contre, la flottation sélective de minerais sulfurés complexes est loin détre aussi facile. Les collecteurs le plus souvent utilisés pour les sulfures sont les ¢ollecteurs sulfhydriles, Particuligrement les xanthates et les dithiophosphates. Si les Premiers ne sont pas sélectifs, ils sont cependant plus utiisés et moins codteux. Puisque la pyrite est facile a flotter avec les xanthates, on recourt & d'autres Produits quand on désire flotter sélectivement un sulfure Par rapport a la pyrite, 3 Techniques de flottation des minerais mixtes Ce procédé de flottation consiste a flotter le minerai mixte dans des conditions Permettant la concentration des minéraux utiles sous toutes les deux formes (oxydée &t sulfurée). Les performances de ce type de flottation sont fonction du ratio oxyde- Sulfure dans le minerai, de la nature des collecteurs uttlsés et de leurs doses, Les sulfures sont flottés avant les ‘oxydes avec les techniques appropriées & chaque minéralisation, IV Paramétres de flotation Les parameétres qui interviennent dans la flottation sont multiples et il existe de nombreuses interactions entre eux. Suivant lorigine de leur influence, les parameétres de flottation peuvent étre regroupés en trois classes suivantes : ~ les paramétres liés 8 l'appareillage ; ~ les parametres liés 3 la préparation de la pulpe ; - les paramétres chimiques. ; IV-i Les paramétres liés & l'appareillage 1.1.1 Les machines de flottation Les machines de flotation permettent de garder les particules en suspension. Elles sont équipées des dispositifs permettant admission et la distribution de lair sous forme des petites bulles. Elles doivent donc assurer une dispersion adéquate des solides, des réactifs et de l'air. impératif a la réalisation de cette concentration. 11.1.2 Flettation & Iaide des acides gras Dans ce procédé de flottation, les acides gras sont ul IséS Sous forme de mixture avec le gasoll et/ou l'unitol. Ces acides gras sont des mélanges d’acides gras non-saturés dont le rolg serait plutét moussant, et des acides gras saturés, dont le réle est collecteur, Dans la pratique, la mixture est émulsionnée dans eau chaude avec une quantité de carbonate de sodium qui augmente la stabilité de Vémulsion, La composition de la mixture varie d'une usine a une autre, \2 qualité de 'eau employée revét une importance capitale. En effet, les ions calcium et magnésium consomment les acides gras par formation des savons insolubles, Ces ‘ons sont précipités par 'ajout de carbonate de sodium et de chaux a adoucissement de eau du procédé. Le silicate de sodium est utilisé comme dispersant de la gangue et déprimant dans ordre décroissant suivant pour un minerai cuprocobaltfére (le quartz, la chrysocolle, 'a cuprite, (hématite, fa malachite, la calcite, le talc et la dolomie). Comme la calcite, fa dolomie et le talc sont les moins déprimés, ils sont souvent collectés avant la malachite, c’est la raison pour laquelle le procédé aux acides gras ne Convient pas pour les minerais @ gangue talqueuse ou dolomitique. Pour y remédier, certains industriels pré-flottent la gangue et flottent ensuite les minéraux porteurs de cuivre et de cobalt. Ni 2 Technique de flottation des minerais sulfurés os La flottation des sulfures est une opération relativement facile si on fa comps é isé run flottation des oxydes et des silicates. Cependant, alors quill peut étre aisé de flotte nde mineral monométallique, méme si la gangue contient une grande ain ‘ lorisés ; sulfures de fer (pyrite FeSz, marcasite FeS, et pyrrhotite Fe7Ss) rarement val nt Permettant une Cinétique convenable de formation agrégats: bulles-particules, Globalement, cette fonction comporte deux volets ; ~ 2 maximisation des hydrophobes ; ~ la minimisation de ig destruction des agrégats formés,, collisions entre les bulles dair et tes Particules Les cellules de flottation sont des récipients de forme Parallélipipédique ou Oylindrique, agitation provoque également roxydation de la Surface’ minérale par oxygéne dissous et dispersé dans la pulpe. iV.2 Les parametres lids a la préparation dela pulpe ee ro G roportion de solides dans la pulpe joue un réle important dans la récupération des pr comprise entre minéraux utiles. Elle varie entre 15 et 50 % en Poids ; elle est souvent compri 20 et 30 %, quen pulpe diluée, 1V.2.2 Granulométrie La flotation met en Jeu des phénoménes de surface, dont action est d’autant plus intense que la surface spécifique des particules est grande, cest-i-dire que leur dimension est Petite. L'expérience montre que pour un minéral pur, le rendement de flotation varie en fonction de la dimension des particules et que dans un ensemble des granulométries hétérogénes, ce sont les grosses particules et les trés fines qui flottent mal. En effet, les grosses particules flottent diffcilement pour des Taisons mécaniques, elles Sont trop lourdes pour persister dans la mousse, les contacts de collection se Fompent st les grains finissent par tomber dans la pulpe. Les trés fines flottent mal parce qu’elles Ne Parviennent pas @ adhérer aux bulles d’air pendant le temps de leur contact. On admet généralement que les dimensions les plus favorables pour la flottation en Cellule sont comprises entre 10 et 100 micrométres, mais ces dimensions dépendent de la nature du minerai traité, Les paramétres chimiques se rapportent a la préparation des réactifs et aux consommations spécifiques. Les divers réactifs sont préparés sous forme de solutions aux concentrations adaptés a leurs solubilités, aux encuvements et aux himique: caractéristiques du circuit de distribution. 1V.3.1 Dose du moussant Uimportance de la mousse sur les performances de la flottation est de plus en os reconnue et les facteurs affectant la stabilité de Ja mousse font l'objet de gaa ‘ recherche. La dose de moussant nécessaire pour former une mousse stable varie * ; 10 g/t. Toutefois, sous certaines conditions, la consommation de moussant pou! dépasser cette marge, 1V.3.2 Dose du collecteur 1V.3.3 Dose de déprimant Les doses de déprimants généralement admises vont de 100 & 1000 g/t. Au-delé de la dose nécessaire, l'excts de déprimant peut s‘adsorber sur la surface des minéraux utiles et les déprimer ; ce qui conduirat 8 de feibles récupérations des minéraux utiles, 1V.3.4 Dose dactivant \activant le plus utlisé dans la flottation des minerais oxydés est le sulfhydrate de sodium. La dose de ce réactif doit étre suffisante pour former un film cohérent de Sulfure sur la surface du minéral utile; ainsi, le xanthate Peut étre adsorbé adéquatement. Au-dela de la dose requise de sulfurant pour activation, Yexcés va occasionner des interactions défavorables & la collection des grains utiles avec les fons effectifs du collecteur. V. Evaluation de la Performance du procédé de flottation Lors de la flottation d'un minerai on vise a obtenir : ~ un concentré de meilleure teneur en éléments utiles avec une récupération acceptable pour la rentabilité de 'opération ; ~ de teneurs minimales en éléments nuisibles dans le concentré pour la suite des opérations meétallurgiques ; ~ un faible entrainement des minéraux de gangue dans le concentré, Les principaux critéres d’évaluation de performances d'une flattation sont : Le rendement de récupération du métal utile ; Le rendement pondéral du concentré ; Le taux de concentration du métal utile. Pourcentage de la masse du métal Par la masse du méme métal dans le minerai avant Le rendement de récupération doit étre le plus élevé Possible, donné par la formule suivante : utile récupéré dans le concentré, concentration. Test tre= Sx199 = sen a(e-) x 100 Avec : a: teneur du métal dans le mineral avant concentration A: masse du minerai a flotter ¢: teneur du métal dans le concentré C: masse du concentré Fs teneur du métal dans le rejet ‘ndement pondéral de concentration idement pondéral de concentration est le rapport en Pdurcentage de la masse du concentré sur Le ren 2 masse du minerai alimenté. Pour une bonne opération de Concentration, le rendement pondéral doit étre le plus bas passible. II est donné par la relation suivante : $100 = x 100 V3 Le taux de concentration Le taux de concentration est le rapport de la teneur de 'élément utile dans le concentré Sur la teneur du méme élément dans \'alimentation, La flottation est meilleure lorsqu’on obtient un concentré dont Je taux de concentration est plus élevé, Le taux de Concentration est donné par (‘expression 2 VI Essais ou tests de concentration par flottation VT importance des essais de concentration, A la différence d'un contrdle, il a pour but ttitude & la concentration d'un échantilion de minerai donné, Les essais permettent de juger la Possibilité de traiter un minerai et de définir les conditions opératoires, Ainsi, on définit : ~ les parametres dinfluence et 8 quels niveaux les fixer ~ Pour une installation existante ou 8 concevoir © Critéres quantitatifs 8 savoir teneur et rendement © Le comportement du traitement face & la Variabilité du minerai, des techniques utilisées, aux nouveaux réactifs - Pour de nouveaux minerais, évaluer leur aptitude a ta concentration par adoption ©. Des conditions optimales pour les paramétres diinfluence du procédé ; © Des grandes lignes de traitement ; © Du schéma de traitement ; > Des caractéristiques du concentré ; © Des performances de la concentration, ‘Au niveau industriel, on procéde au contréle compte tenu de la variablté de différents Paramétres, VL2 Types d'essais VL.2.1 Essais discontiny au laboratoire ratoire ou Ces essais se réalisent a l'aide de machines a faibles dimensions de labor mn 3 é. Llinconvénient majeur usine pilote quel que soit le type de concentration envisagé. L'inconvé moyenne des résultats, W1.2.2 Essais ovdliques de laboratoire dentrevoir les résultats d'un procédé industriel et méme le profil du flow sheet de concentration. A issue de ces essais, on procéde généralement aux €ssais en usine pilote ou industriels, V1.2.3 Essais industriels La détermination des optima des conditions opératoires est Je Préalable aux essais industriels, il faudra définir : - LepH; La granulométrie ; ~ La densité de la pulpe ; Les réactifs et leurs doses ; ~_ Le temps de conditionnement des réactifs ; La température ; - Laération ; agitation ; ~ Le temps de flottation ; le circuit de flottation : nombre d'étapes, nombre de cellules, destination de différents flux, Vi.3 Etapes de réalisation d'une étude de flottabilite Les principales étapes d’une étude de flottabilité sont : "étude bibliographique pour circonscrire le probléme ; la préparation des matiéres ; la définition des méthodes & appliquer ; SS les critéres d’évaluation de Performance ; ~ {a réalisation des €ssais de laboratoire ; a détermination des facteurs a’ ‘©xtrapolation laboratoire-usine si nécessaire 5 tes caractéristiques du flow Sheet. Pour ce faire, il faut déterminer : le nombre d’étapes : en fonction de la teneur que t'on veut avoir le nombre des cellules ou longueur de !a machine (industrielle) en fonction du temps de flottation et des dimensions des cellules ; © la destination des différents flux de matiére en se basant sur la teneur, I faut mélanger ce qui est Susceptible d’étre mélangé en vue de Parvenir au résultat escompté. VIL. Test de flottation au laboratoire La realisation d'un test de flottation au laboratoire passe par les étapes suivantes ; ~ préparation mécanique de Iéchantillon ; caractérisation de V'échantillon ; e choix et la préparation des réactifs ; Vexpérimentation ; présentation et analyse des résultats HL) Préparation mec aruque ; {2 préparation mécanique (réduction dimensionnelie) est une étape importante = our but d’assurer la libération des particules de minéraux utiles de celles de minéraux de la gangue. Elle vise aussi une réduction de la matiére minérale 4 des dimensions se prétant mieux a la concentration par flotation. La figure 2 danne le schéma typique d'une réduction dimensionnelie au laboratoire, a Echantiion initial +} Concassage secondaire Jo, | {Refus Criblage [Passants y Homogénéisation aa { Stockage |__easais de fottation comedy Figure 2 Schéma typique de la préparation mécanique aractérisation de l'échantillon Avant de passer aux essais de flotation, léhantilon préparé doit faire Vobjet d'une Peser un échantillon de minerai sec concassé a -10 mesh et broyer en humide pendant le temps requis pour obtenir une pulpe de dilution ; Recueil la pulpe apraés broyage dans une cellule de flottation et la placer Sur la machine de flotation ; Ajouter la dose de silicate et conditioner pendant un temps donné (exemple : 5 minutes) ; i Deux minutes aprés, ajouter la dose de mixture de ‘gasoil ; Une minute aprés, ajouter le sulfurant et le collecteur ; Une minute aprés, ajouter le moussant ; Aprés ce conditionnement, ouvrir la vanne d’njection d’air dans la pulpe ; Recueillir la mousse qui se forme avec une spatule dans des pans pendant 10 minutes, en 5 fractions de deux minutes. Et ajouter le sulfurant et le collecteur pendant le test des proportions bien définies des doses globales, ‘Sécher tous les produits de la flottation a I’étuve pendant 24 heures ; Peser les différentes fractions ainsi que le rejet aprés séchage ; Faire analyser les différents échantillons, 60% du collecteur NaHS, Mixture, silicate, goutte G4} Pulpe apres broyage 20% du collecteur Boutte G4] 10% du collecteur 59% du collecteur 5% du collecteur goutte G4] goutte G4) goutte G4} [—» Rejet Figure 3- Schéma d'un essai de flottation (ébauchage simple) VIL4.2 Cas d'un minerai sulfuré La procédure de réalisation d’un essai de flotation au laboratoire d'un échantillon de minerai sulfuré est semblable a celle relative au minerai oxydé. Cependant, le temps de flotation est plus réduit suite a la meilleure flottabilité des minéraux sulfurés. Sous certaines conditions, I’ajout du déprimant et du régulateur de pH peut étre effectué avec des temps spécifiques pour leur conditionnement, VIL.4.3 Cas d'un minerai mixte En présence d’un échantillon de minerai mixte sulfure-oxyde, les essais sont ee yi éactit €n procédant par la flotation des sulfures suivie de celle des oxydes avec leurs ré ‘ ifures adéquats. Dans ce cas, on obtient deux concentrés riches respectivement en sulfu! et oxydes. Pulpe aprés broyage goutte G4 feur 10% du collecteur 5% du collecteur 5% du collecteur ute Ga} goute G4 goutte G4] Figure 3- Schéma d'un essai de Alottation (ébauchage simple) VIL4.2 Cas d'un minerai sulfuré La procédure de réalisation d'un essai de flotation au laboratoire d'un échantillon de minerai sulfuré est semblable a celle relative au minerai oxydé, Cependant, le temps de flottation est plus réduit suite a la meilleure flottabilité des minéraux sulfurés. Sous certaines conditions, l'ajout du déprimant et du régulateur de pH peut étre effectué avec des temps spécifiques pour leur conditionnement. \VIL4.3 Cas d'un minerai mixte En présence d'un échantillon de minerai mixte sulfure-oxyde, les essais sont réalisés en procédant par la flottation des sulfures sulvie de celle des oxydes avec leurs réactifs adéquats. Dans ce cas, on obtient deux concentrés riches respectivement en sulfures et oxydes. a VILS Présentation et analy. se des résultats Les résultats des essais les modéles parmi tant d'autres p. ‘ our établir le bilan d'un te de flotation au laboratoire. = e ° i aa Noe Poids Cuivre Conditions opératoires (gn) —] jo tections | tot 9 % | % | Poids (a) | rat (%) Stlcate | NaSH | KAX | Gay) b 4 a 73.22 | 61 [1535] 1124 38.1 250 7700} 120 | 60 i 2 84.01 [7.0 [7.04 | 5.91 201 | | 500 40 1 fe | 187.23 | 134 [7091] 47.45 | ~sa2 I i { c [2 97.99 | 82 | 3.03 a 10.1 200 | 20 | 30 lL | 255.22 | 21.3 | 7.88 | 2012 | 683 | ey o 2 | 8941 [75 [201 180 6.4 200 Oss ome) 344.63 | 287 [6.36 | 21.92 | 744 | b E 7 84.70 | 7.1 | 128 1.08 ExZ 200 | 10 | 10} 429.33 | 35.8 [5.36 [23.00 | 787 | i ee 770.00 | 64.2 [084 | 647 219 | | I |_Aliment. 1199.33 | 100.0] 2.46 | 29.47 | 100.0 | 250 | 28001200 100 = Tableau 4531 [powge cue Conditions opératores Fractions | Temps | % | % | Pode (as_| Sticate | oe [mesh [xax] cat | | sos [aa [i766 [are | 315 | a00 | 250 | ta00 | 250 | 00 v | 1861 [43 [1057 | 165 | 50 z [2690 {22 [esa] a7 | 61 3 _|"4as1 [36 | 700 | ax | 24 vee7 | io7 | 160 | 292 | 04 7 [rite [143 [a1 | 567 | 205 corti [ster [43 [sea] 759] ore certo | m2as [186 | 58 | 1326 | «78 Con 243.93 | 204 | 096 | 234 | 84 7 [see 70 [300 | 334 | 1860] 62 | (CT erscrr 22082 | 104 | 653 | 1430 | 519 | ["“cpscrra voro1 | 84 | 1615| 1631 | 586 [epecrrsorza T1662] 97 [1640] 17.96 | 648 Se y [ase [20 [1370 | 1806. | 709. | [se | at pant = It 68063 | 560 | 0.50 | i im Th “300_| 250 2 500 2! ‘Aliment. 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