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P Non(P)
0 1
1 0
Connecteurs logiques
a. Conjonction logique
À partir de deux propositions P et Q on définit la proposition, notée P et Q ou P Q , appelée conjonction
logique des propositions P et Q et qui est vraie si, et seulement si, les propositions P et Q sont vraies en même
temps.
Table de vérité de la conjonction
P Q P et Q
0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
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b. Disjonction logique
À partir de deux propositions P et Q on définit la proposition, notée P ou Q ou P Q , appelée disjonction
logique des propositions P et Q et qui est fausse si, et seulement si, les propositions P et Q sont fausses en même
temps.
Table de vérité de la disjonction
P Q P ou Q
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1
11. P Q et Q R P R .
12. P Q et Q R P R .
Autres propriétés
● A étant l’ensemble des entiers dont les carrés sont inférieurs ou égaux à 25 .
Définition par compréhension : A x / x et x2 25 .
Définition par extension : A 5, 4, 3, 2, 1,0,1,2,3,4,5 .
► Si un ensemble est défini par extension, l’ordre dans lequel on range les éléments est sans importance.
Ainsi, par exemple, a, b b, a .
►Il est commode de considérer comme ensemble un ensemble n’ayant aucun élément, on l’appelle ensemble vide
et on le note ; ainsi pour tout objet a : ″ a ″ est une assertion fausse , ″ a ″ est une assertion vraie.
Inclusion- Partie- Union et intersection
Inclusion-Partie
Nous disons qu’un ensemble E est inclus dans un ensemble F et on écrit : E F ou F E lorsque tout élément de
E appartient à F.
E F se lit ″E est inclus dans F″ ou ″ E est une partie de F″ ou ″E est un sous ensemble de F″.
F E se lit ″F contient E″.
► E F [pour tout objet x, x E x F ].
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Complémentaire d’une partie
E étant un ensemble, A une partie de E ( A E ) le complémentaire de A par rapport à E est la partie de E notée
C AE ou A et définie par : CAE x / x E et x A .
Exemple
E 1,2,3,4,5,6,7,8,9 , A x / x E et x pair , CAE 1,3,5,7,9 .
Proposition
Si E est un ensemble fini alors P ( E ) est aussi fini et card(P ( E )) 2card(E ) .
Preuve
Voir le chapitre du dénombrement.
Exemple
E a, b, c , on a : P ( E) ,a, b, c, a, b, a, c, b, c, a, b, c .
Union et intersection
E et F deux ensembles.
● L’union des ensembles E et F est l’ensemble noté E F et constitué des éléments qui appartiennent à l’un
au moins des ensembles E et F. Autrement dit, pour tout objet x, x E F x E ou x F .
● L’intersection des ensembles E et F est l’ensemble noté E F et constitué des éléments communs à E et F.
Autrement dit, pour tout objet x, x E F x E et x F .
■ CCEE A (ou A A ) ■ CEAB CEA CEB (ou A B A B ) ■ CEAB CEA CEB (ou A B A B ).
A
● La différence symétrique des ensembles E et F est l’ensemble noté EF tel que : EF E-F F-E .
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Quelques propriétés
A et B deux ensembles.
► En général : A B B A .
Propriété définie sur un ensemble- Quantificateurs
E un ensemble non vide, A une partie de E, nous appellerons propriété caractéristique de A tout critère
permettant de décider, pour tout élément x de E, entre les deux propositions :
xA ; x A x CAE .
Si p est une propriété caractéristique des éléments de A, non(p) est une propriété caractéristique des éléments
de C AE . Nous dirons que p est une propriété définie sur E. Nous écrirons :
A x E / p( x) et CAE x E / non( p)( x) .
► p( x) se lit ″ x vérifie la propriété p″ et non( p)( x) se lit ″ x ne vérifie pas la propriété p″.
Avec les notations ci-dessus, deux cas sont envisageables.
1er cas A
Dans ce cas aucun élément de E ne vérifie la propriété p.
On écrit : x E, non( p )(x ) et on lit : ″quelque soit x E , x ne vérifie pas la propriété p″.
2ème cas A
Dans ce cas il existe au moins un élément de E vérifiant la propriété p.
On écrit : x E, p( x) et on lit : ″ il existe au moins un élément x E vérifiant la propriété p″.
En particulier, si A E alors tout élément de E vérifie la propriété p , on écrit : x E, p( x) .
Exemples
x , ( x 1)2 x2 2 x 1 . x , 3x 1 0 .
Terminologie
et sont appelés quantificateurs.
■ s’appelle quantificateur universel ■ s’appelle quantificateur existentiel.
► ! signifie : il existe un et un seul.
Relations entre les quantificateurs
Produit cartésien
A et B deux ensembles décrits respectivement par x et y.
On appelle couple ( x, y) un objet tel que : ( x, y) ( x ', y ') x x ' et y y' , d’où par négation :
( x, y) ( x ', y ') x x ' ou y y' .
Ainsi, A B ( x, y) / x A et y B .
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Familles d’ensembles
Définition
Soit I un ensemble (ensemble d’indices), à chaque i I on associe un ensemble noté Ei .
Exemples :
♦ n, n 1n est une famille d’intervalles de .
P désigne le plan usuel.
♦ Soit O P , C (O, r ) r* est la famille des cercles de centre O.
Exemple : p, p 1
p
[prouver à titre d’exercice : établir la double inclusion].
1
Exemple : 0,1 p 0,1 [prouver à titre d’exercice : établir la double inclusion].
p*
► ( xi )iI s’écrit aussi ( xi ) , c’est une″ liste″ comportant autant d’objets xi que d’indices i (i parcourt I).
Cas particulier :
( x1 ,..., xn ) s’appelle un n-uplet ; E1 E2 ... En s’appelle produit cartésien des ensembles E1 , E2 ,..., En .
( x1 ,.x2 ) est appelé couple ; ( x1 ,.x2 , x3 ) est appelé triplet ; ( x1 ,.x2 , x3 , x4 ) est appelé quadruplet.
► Ei i I / Ei .
iI
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Proposition
Exemple
Relation d’équivalence
Définition
On dit qu’une relation binaire définie sur un ensemble E est une relation d’équivalence lorsqu’elle est à la fois
réflexive, symétrique et transitive.
Exemples
a. La relation ″ / / ″ est une relation d’équivalence sur l’ensemble E des droites du plan usuel P .
Propriétés
Soit R une relation d’équivalence définie sur E.
i. Pour tout (a, b) E 2 , aR b C (a) C(b) .
ii. Les classes d’équivalences de R forment une partition de E.
Relation d’ordre
Définition
On dit qu’une relation binaire définie sur un ensemble E est une relation d’ordre lorsqu’elle est à la fois réflexive,
antisymétrique et transitive.
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Exemples
a. La relation ″ ″est une relation d’ordre sur .
b. E un ensemble, la relation ″ ″est une relation d’ordre sur P (E) [ P (E) désigne l’ensemble des parties de E].
►Lorsqu’un ensemble E est muni d’une relation d’ordre R , on dit que (E,R ) est un ensemble ordonné.
Exemples
Dans l’exemple a. la relation ″ ″est une relation d’ordre total.
Dans l’exemple b. la relation ″ ″est une relation d’ordre partiel en général.
Dans l’exemple c. la relation R est une relation d’ordre partiel.
►On utilise souvent le symbole″ ″ pour désigner une relation d’ordre.
Quelques définitions
Soit ( E, ) un ensemble ordonné et soit A une partie non vide de E.
Majorant- Minorant
● Soit M E , M est appelé un majorant de la partie A lorsqu’on a : x A , x M .
● Soit m E , m est appelé un minorant de la partie A lorsqu’on a : x A , m x .
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Remarques
♦ Max( A) Sup( A) , l’implication inverse n’est pas vraie en général.
♦ Min( A) Inf ( A) , l’implication inverse n’est pas vraie en général.
Applications
Définition
Étant donnés deux ensembles non vides A et B, une application f est une correspondance entre un élément de A et
un élément de B, telle que : quelque soit l’élément x de A, l’application f fait correspondre à x un élément unique y
de B. On dit que f applique A dans B ou encore f est une application de A dans B.
Notations
f une application de A dans B.
A s’appelle ensemble de départ de f. B s’appelle ensemble d’arrivée de f.
L’unique élément y B qui correspond à x A par l’application f s’écrit : y f ( x) ; y s’appelle image de x par f.
x s’appelle un antécédent de y par f.
On représente l’application f par :
f :A B
f
ou A B .
x f ( x) x f ( x)
Exemples
f : g : 1,1 h:
a. b. c.
x 2x 3 x 1 x2 x x2
Graphe
f une application de A dans B.
Le graphe G de l’application f est la partie de A B définie par : G ( x, y) A B / y f ( x) .
● On considère l’application : g : A F , x g ( x) f ( x) .
L’application g s’appelle la restriction de f sur la partie A.
L’application f s’appelle un prolongement de g sur E.
● Si on a : x A , f ( x) B , l’application : h : A B , x h( x) f ( x) s’appelle l’application induite de f aux
parties A et B.
Images et images réciproques de sous-ensembles
Soit f une application de A dans B.
X une partie de A, l’image de X par l’application f est le sous-ensemble de B noté f ( X ) tel que
f ( X ) f ( x) / x X ; autrement dit, f ( X ) est décrit par f ( x) lorsque x décrit X.
Y une partie de B, l’image réciproque de Y par l’application f est le sous-ensemble de A noté f 1 (Y ) tel que
f 1 (Y ) x A / f ( x) Y .
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f :
Exemple .
x sin( x)
1 5
On a : f () 1,1 ; f 0, 0,1 ; f 1 2 ; f 1 2k / k 2k / k .
2
2 6 6
Propriétés
f une application de A dans B. X1 , X 2 deux parties de A ; Y1 , Y2 deux parties de B, nous avons :
Exemple
1 1
f ( x) f ( x ') 2 x 2 x ' .2 x .2 x ' x x ' .
2 2
Surjection
Une application f de A dans B est surjective ou est une surjection lorsqu’on a :
f ( A) B .
Autrement dit, une application est surjective si, et seulement si, tout élément de l’ensemble d’arrivée admet au
moins un antécédent dans l’ensemble de départ.
Exemple
Bijection
Une application f de A dans B est bijective ou est une bijection lorsqu’elle est injective et surjective.
Ou encore lorsque : (y B)(x A, x unique) : f ( x) y .
Autrement dit, une application est bijective si, et seulement si, tout élément de l’ensemble d’arrivée admet un
antécédent unique dans l’ensemble de départ.
Exemple
f : 0, , x e x est bijective.
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Bijection réciproque
Théorème et définition
Soit f une application bijective de A dans B. La correspondance notée f 1 liant chaque élément y B à son
unique antécédent x par f est une application bijective de B dans A, elle est appelée bijection réciproque de f.
Il en résulte que : f 1 : B A, y x f 1 ( y) et on a : ( x, y) A B, x f 1 ( y) f ( x) y .
Exemple
On reprend l’exemple ci-dessus f : 0, , x e x .
La bijection réciproque est : f 1 : 0, , y ln( y) .
►On peut aussi utiliser la variable x pour f 1 , on écrira : f 1 : 0, , x ln( x) .
Composition d’applications
Soient A,B et C trois ensembles non vides distincts ou non, et deux applications f de A dans B et g de B dans C
définies par : x y f ( x) , y z g ( y) .
On peut définir une application h de A dans C par : (x A) z h( x) g ( f ( x)) ; h s’appelle l’application
composée de f et g et se note g f , donc : (x A), g f ( x) g ( f ( x)) . Nous avons le diagramme suivant :
f g f g
A B C x f ( x) g ( f ( x))
, .
x h( x)
h g f
h
Exemple
f : g : g f :
; , l’application composée de f et g est .
x sin( x) x ex x esin( x )
Quelques propriétés
Notation usuelle
E et F deux ensembles non vides, l’ensemble des applications de E dans F se note F E .
● f et g injectives g f injective.
● f et g surjectives g f surjective.
● f et g bijectives g f bijective.
Associativité
A, B, C et D quatre ensembles non vides. f B A , g C B et h DC .
On a : ( g f ) h g ( f h) .
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Proposition
E et F deux ensembles non vides. f : E F une bijection, f 1 : F E sa bijection réciproque.
On a : f 1 f id E et f f 1 id F .
Bijection réciproque de g f .
Proposition
E, F et G trois ensembles non vides. f : E F une bijection, g : F G une bijection.
On a : ( g f )1 f 1 g 1 .
Compléments du cours
A. Raisonnements Mathématiques
À partir de l’hypothèse P on veut établir la conclusion Q.
1. Raisonnement par déduction
Il consiste à montrer que P Q ; à l’aide d’implications successives intermédiaires en général.
► Si on a : P Q , on dit que P est condition suffisante de réalisation de Q et on dit que Q est une condition
nécessaire de réalisation de P.
2. Raisonnement par la contraposée
Il consiste à prouver que non(Q) non( P) .
Conséquences
●L’ensemble admet un plus petit élément noté 0.
● 0 admet un plus petit élément noté 1, on écrit * 0 .
●Pour tout n , l’ensemble A p / n p admet un plus petit élément noté n+1 et appelé successeur de n.
●Pour tout n* , B p / p n admet un plus grand élément noté n-1 et appelé prédécesseur de n.
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Intervalles de
Soit (a, b) 2 tel que a b la partie de notée a, b telle que a, b x / a x et x b s’appelle un
intervalle de .
L’ensemble est appelé ensemble des entiers naturels.
Principe de récurrence
Soit P une propriété concernant les entiers naturels.
S’il existe n0 tel que
(i) P(n0 ) est vraie ;
(ii) pour tout entier naturel n n0 , on a : P(n) P(n 1) .
Alors P(n) est vraie pour tout entier naturel n n0 .
Supposons que A , A est ainsi une partie de non vide , elle admet alors un plus petit élément n1 .
On a n1 A donc n1 n0 et P(n1 ) est fausse.
●Si n1 n0 alors P(n1 ) est vraie ce qui est absurde.
●Si n1 n0 alors n1 1 n0 ; en outre, n1 1 A [ car n1 est le plus petit élément de A] donc P(n1 1) est vraie.
On a : n1 1 n0 et P(n1 1) est vraie, d’après (ii), on peut affirmer que P(n1 ) est vraie ce qui est absurde.
Dans chacun des deux cas ci- dessus on a obtenu une absurdité ; on conclut alors que A .
►Le raisonnement utilisant le principe de récurrence s’appelle raisonnement par récurrence.
Exemple
Montrons par récurrence que : n , n2 n est pair.
♦ Pour n = 0, on a 02 0 0 et 0 est pair, la propriété est satisfaite pour n=0.
♦Soit n , supposons que la propriété est satisfaite au rang n, c'est-à-dire n2 n est pair, donc
(n 1)2 n 1 n
2
n 2
n est pair ; la propriété est ainsi satisfaite au rang n 1 .
pair pair
Preuve
Il suffit d’appliquer le principe de récurrence à la propriété Q définie par : Q(n) P(n) et P(n 1) .
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Exemple
n
5
Soit (un ) une suite définie par : u0 1, u1 1 et n , un 2 un1 un . Montrons que : n , un .
3
♦ La propriété est satisfaite aux rangs n 0 et n 1 .
n n 1 n2
5 5 5
♦ Soit n , supposons que un , un 1 et montrons que un 2 .
3 3 3
5
n 1
5
n
5
n2
5 n 1 5 n 5 n 25 5 1 5 n
On a un 2 un 1 un . En outre, 1 . 0 donc
3 3 3 3 3 3 9 3 9 3
n 1 n n2 n2
5 5 5 5
et par conséquent, un 2 .
3 3 3 3
n
5
En conclusion, n , un .
3
Généralisation
Proposition
Soit P une propriété concernant les entiers naturels.
S’il existe n0 tel que
(i) P(n0 ) , …., P(n0 k ) sont vraies ;
Récurrence forte
Proposition
Soit P une propriété concernant les entiers naturels.
S’il existe n0 tel que
(i) P(n0 ) est vraie ;
(ii) pour tout entier naturel n n0 , on a : k n0 , n, P(k ) P(n 1) .
Preuve
Il suffit d’appliquer le principe de récurrence à la propriété Q définie par : Q(n) k n0 , n, P(k ) .
Exemple
Montrons que, pour tout n* , il existe deux entiers naturels p et q tels que n 2 p (2q 1) .
♦Soit n* , supposons que la propriété est satisfaite pour tout k 1, n et montrons la au rang n 1 .
1er cas n 1 est impair
Dans ce cas on aura n 1 2q 1 avec q , donc n 1 20 (2q 1) , la propriété est alors satisfaite pour n 1 .
2ème cas n 1 est pair
n 1
Dans ce cas k 1, n et comme la propriété est satisfaite pour k alors il existe ( p, q) 2 tel que
2
k 2 p (2q 1) , il en découle que n 1 2 p 1 (2q 1) , la propriété est alors satisfaite pour n 1 .
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Dans chacun des deux cas, la propriété est satisfaite pour n 1 .
En conclusion, pour tout n* , il existe deux entiers naturels p et q tels que n 2 p (2q 1) .
C. Fonction caractéristique d’une partie
Définition
Soit E un ensemble et soit A une partie de E , l’application notée A et définie par :
A : E 0,1
( x) 1 si x A
x A
A ( x) 0 si x A
■ : E 0,1, x 0 . Ainsi, x E, ( x) 0 .
■ A B A B .
■ AB A B .
■ A A A .
■ Si A B , AB A B
■ A\ B A A B .
■ A B A B .
■ AB A B A B .
■ AB A B 2 A B .
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