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Le Brésil depuis 2018

Populisme : Discours politique s'adressant aux classes populaires, fondé


sur la critique du système et de ses représentants.

Problématique : Le Brésil est-il une démocratie en danger depuis 2018 ?

Plan :

I- Les élections de 2018


II-Le régime autoritaire sous Jair Messias Bolsonaro
III-Les élections 2022 (incidents/discours/nouveau président)

Au Brésil, il faut avoir plus de 16 ans, les élections sont obligatoires pour
les personnes âgées de 18 à 70 ans. Ceux qui ne le font pas sans
donner de raison doivent payer une amende.

Luiz Inácio Lula da Silva, président du Brésil de 2003 à 2011 et favori


dans les sondages, pouvait logiquement se représenter, mais une
condamnation, menée par le militant de droite Sergio Moro, l'a rendu
inéligible. Cette erreur judiciaire a été corrigée en 2021 : toutes ses
peines ont été annulées.
Cette condamnation à but politique fait écho à l'élimination électorale
d'Alexeï Navalny, principal opposant au président Vladimir Poutine, lors
de l'élection présidentielle russe de mars 2018.

Dans un climat de violence inédit, les Brésiliens s'apprêtent en octobre à


élire leur président. En tête des sondages, rarement deux personnalités
ont incarné des valeurs aussi opposées. Incarcéré puis blanchi par la
justice, l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva entend sauver le
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Brésil d'une dictature d’extrême droite. Jair Messias Bolsonaro, élu à la
présidence en 2018, menace, lui, de ne pas respecter le verdict des
urnes si "les rouges" et "les corrompus" revenaient au pouvoir.

l’armée brésilienne est sortie de vingt-cinq ans de silence et laisse


entendre qu’elle sera l’arbitre de cette élection.
Bolsonaro est un président d’extrême-droit, militariste, misogyne et
homophobe.il avait prévu de nettoyer le pays…, risque de retourner
dans la dictature

Cinq points séparent donc les deux candidats, alors que pendant des
mois, les sondages prédisaient un écart d’au moins 15 points entre
l’ancien président de gauche et le sortant d’extrême droite. Avec 43 %
des voix, Jair Bolsonaro améliore son score de 2018 et peut envisager la
victoire s’il parvient à mobiliser une partie des électeurs qui ont voté pour
Simone Tebet, la candidate de centre-droit qui a réalisé 4,16 % des voix,
ou pour Ciro Gomes (centre-gauche, 3,04 % des voix) et une fraction
des 20,9 % de Brésiliens qui ne sont pas allés voter ce dimanche. Avec
48 %, Lula semble avoir fait le plein de voix. Lui aussi va tenter de rallier
ces électeurs qui feront pencher la balance d’un côté ou de l’autre.

Quatre années difficiles sous Bolsonaro


Le bilan de Bolsonaro fut jugé négatif. Celui-ci est arrivé en 2019 avec
des valeurs ultraconservatrices, mettant l’accent dans son programme
politique sur Dieu, ses diatribes anti-corruptions et sa détestation du
communisme.

Bolsonaro n’est plus président depuis 2022, il n’a pas de nouveau été
élu malgré le fait qu’au deuxième tour et avant le deuxième tour les
votes et chois été proches , il est donc remplacée par un nouveau
président

Bolsonaro est imprévisible

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Election :
-Jair Bolsonaro blessé à l'arme blanche, le 6 septembre 2018 à Juiz de
Fora.
-candidature invalidée de Luiz Inácio Lula da Silva par le Tribunal
supérieur électoral.
-Le 18 octobre 2018, le Folha de S. Paulo affirme que des hommes
d'affaires proches de Bolsonaro auraient versé de l'argent pour la
diffusion sur WhatsApp des messages favorables au candidat.

Le président brésilien favorise enfin le port d’armes et ne cache pas ses


sympathies pour les milices, souvent composées d’ex-militaires ou
policiers, qui s’attaquent aux délinquants et narcotrafiquants des favelas
et qu’on soupçonne d’agir comme escadrons de la mort.

Depuis janvier 2019, Jair Bolsonaro est le nouveau chef d’Etat du Brésil.
Il assume: il admire la dictature militaire instaurée entre 1964 à 1985.

D'abord "nous devons déconstruire, défaire beaucoup de choses", avait averti le


président peu après son installation au Palais de l'Alvorada à Brasilia en janvier
2019. Il a tenu parole.Ce nostalgique de la dictature (1964-85) est parti en croisade
contre "l'idéologie de gauche". Le ministère de la Culture a été supprimé, les
financements se sont taris, pour la science aussi. Les églises évangéliques, dont le
poids a encore été renforcé, ont pesé jusque sur la rédaction des manuels
scolaires.La diplomatie a pris un virage antimondialiste et le Brésil n'a plus guère
d'amis sur le globe.Ce fut "un mandat de destruction de ce qui avait été construit
depuis le retour de la démocratie", estime Gaspard Estrada, spécialiste de
l'Amérique latine à Sciences Po. L'armement massif des Brésiliens a tenu lieu de
politique de sécurité publique: les permis de possession d'une arme à feu ont
explosé de 474% de 2018 à 2022, dans l'un des pays les plus violents au monde. La
déforestation de l'Amazonie, favorisée par la réduction des budgets et des
prérogatives des organismes de surveillance, a explosé, en moyenne annuelle, de
75% sous M. Bolsonaro, sourd aux protestations de la communauté internationale.
Les terres indigènes ont subi 305 invasions en 2021 -- 180% de plus qu'en 2018.

Un gouvernement de plus en plus autocratique


La deuxième partie du mandat s'est déroulée dans un climat de polarisation et de
tensions extrêmes dans lequel l'analyste Kevin Ivers du DCI Group voit "une spirale
vers le désordre, enclenchée par tout populiste sur le déclin". Car la crise du

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Covid-19 a fait plonger la popularité de ce farouche antivax. Le déni du chef de l'Etat
face à "une grippette" responsable de 685.000 morts a suscité plusieurs dizaines de
demandes de destitution. Ses partisans assurent qu'il a préservé l'économie du pire
en s'opposant aux confinements. Le président d'extrême droite a violemment
attaqué la Cour suprême, ses juges, et la fiabilité du système électoral. "Une
stratégie délibérée (pour) tendre vers un gouvernement de plus en plus
autocratique", estime le politologue Geraldo Monteiro, dans son "Petit manuel
antibolsonariste". S'il y a quelque chose de positif dans ce mandat, "c'est que les
institutions brésiliennes ont fonctionné pour protéger la démocratie, globalement",
estime Anthony Pereira. Au gouvernement, les ministres ont valsé: quatre se sont
succédé à la Santé comme à l'Education, en raison de désaccords avec le président
ou de scandales. Survivant à l'hécatombe, le ministre néolibéral Paulo Guedes, à
l'Economie, a tout de même mené à bien une réforme des retraites et un grand train
de privatisations. D'importants projets d'infrastructures ont été lancés. Jair Bolsonaro
a soigné l'Armée. Il "a militarisé l'appareil d'Etat en nommant plus de 6.000 militaires
d'active ou en retraite dans l'administration fédérale", rappelle Anthony Pereira.

Une image de "Trump des tropiques"


Pour désinformation ou pour sa gestion du covid, M. Bolsonaro est la cible
d'enquêtes et menacé d'inculpation notamment pour "crime contre l'humanité". Les
commentateurs ont souligné lors de la pandémie son manque d'empathie face aux
souffrances du peuple, appelé à "arrêter de geindre". L'ex-capitaine de l'Armée est
resté droit dans ses bottes, préférant aux excuses le déni ou la "vérité alternative",
fidèle à son image de "Trump des tropiques". "La faim n'existe pas vraiment au
Brésil", a-t-il lancé, alors que 33,1 millions de Brésiliens sont affamés et qu'on se
dispute des os dans des bennes à ordures à Rio de Janeiro. La première économie
d'Amérique latine reprend des couleurs en fin de mandat, mais le Brésil de
Bolsonaro déplore encore une inflation à deux chiffres et 10 millions de chômeurs.
Enfin, son administration est "sans corruption", assure-t-il. Pourtant son ministre de
l'Environnement, Ricardo Salles, a trempé dans un trafic international de bois. Celui
de l'Education, Milton Ribeiro, a été incarcéré brièvement pour corruption et trafic
d'influence.En matière de corruption "on est passé a un degré supérieur", dit
Gaspard Estrada."La situation brésilienne est dystopique, on est en dehors de la
réalité", conclut l'analyste pour qui Bolsonaro aura été "une anomalie dans cette
démocratie".

INTRODUCTION
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Au Brésil, situé en Amérique du sud, la politique est au cœur des
événements du pays. Les différents gouvernements étaient des
démocraties jusqu’en 2018 à l'arrivée de Bolsonaro au pouvoir du pays.
Il transforme peu à peu la démocratie en régime autoritaire. La
démocratie est un régime politique ou la souveraineté appartient au
peuple contrairement au régime autoritaire qui est un régime politique
qui par divers moyens (propagande répression…)cherche la soumission
et l'obéissance de la société. L’élection de ce président fait prendre au
Brésil un nouveau tournant dans sa politique.Nous verrons si le Brésil
est une démocratie en danger depuis 2018. Tout d’abord nous
aborderons les élections de 2018 pour ensuite voir le régime autoritaire
sous Jair Messias Bolsonaro. Pour finir, nous parlerons des élections
2022 et de ses conséquences.

I- Les élections de 2018

Deux candidats sont en tête des élections de 2018, Lula da Silva qui
représente le parti des travailleurs et Bolsonaro, candidat d’extrême
droite qui représente le parti social libéral. L’ancien président Lula est
très aimé des Brésiliens, malgré le fait qu’il soit le prisonnier le plus
célèbre du Brésil. Il est préféré comparé à Bolsonaro qui est connu pour
ses dérapages racistes, misogynes et homophobes. C’est un signe que
le Brésil va mal. Bolsonaro est un populiste, provocateur et il est
considéré d'extrême droite. Le Populisme est un discours politique
s'adressant aux classes populaires, fondé sur la critique du système et
de ses représentants. Son programme se fonde sur la sécurité, la lutte
contre la corruption, la santé, l’environnement, l’éducation et l’économie.
Pour lui c’est une alternative au parti des travailleurs qui a gouverné
jusque là. Beaucoup de Brésilien se sont reconnus dans son programme
mais il rencontre une forte opposition. Le candidat Bolsonaro a été
victime d’une tentative d’assassinat où il est blessé à l’arme blanche le 6
septembre 2018 à Juiz de Fora.Il a survécu à ses blessures. Le 31 août,
la candidature de Lula est invalidée par le Tribunal supérieur électoral
suite à son arrestation dans le cadre du scandale Petrobas. Il est alors
condamné à 12 ans d'emprisonnement pour corruption et blanchiment
d’argent. Son parti va tout de même poursuivre les élections avec le

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candidat Fernando Haddad. Durant la campagne, il est moins populaire
que l’ancien candidat Lula à qui on le compare. Le 18 octobre 2018, le
journal Folha de Sao Paulo affirme que des entreprises proches de
Bolsonaro auraient payé WhatsApp pour la diffusion de messages
favorables au candidat. C’est dans un climat de tension que la
population va élire son nouveau président en octobre 2018. Au premier
tour, Bolsonaro arrive premier avec 46% des votes, suivi de Haddad
avec 29,3% et les autres inférieurs à 15%. Il y a donc un deuxième tour
avec les candidats Haddad et Bolsonaro. Au deuxième tour, Bolsonaro
obtient 55,13% des votes alors que Haddad n’en a que 44,87%. C’est
donc une victoire de l’extrême droite avec Bolsonaro à sa tête. En juin
2019, l’enquête Lava Jato a permis de démontrer un complot contre
Lula pour l'empêcher de se présenter à la présidentielle de 2018 de ce
fait Lula va sortir de prison.

II-Le régime autoritaire sous Jair Messias Bolsonaro

Tout d’abord, Bolsonaro est un nostalgique de la dictature des


gouvernements précédents. Son objectif est de changer le Brésil
lorsqu’il sera élu. Peu de temps après son élection il dit "nous devons
déconstruire, défaire beaucoup de choses". Le mandat de Bolsonaro du
1er janvier 2019 au 1er janvier 2023, a un bilan très négatif car il a
échoué en matière d’éducation, de culture, d’environnement, de santé et
de sécurité publique. Concernant l’éducation, il baisse le budget et
militarise les écoles. Cela provoque de grands mouvements de grève.
Pour la culture, il supprime le ministère. La destruction de forêt
amazonienne en brûlant les forêts pour faire place à l’élevage et
l’agriculture. En matière de santé, il met son peuple en danger en
n’autorisant pas le vaccin contre le covid-19. Enfin la sécurité publique
est en danger car il autorise la possession d’armes et prône des
discours raciste et anti-homosexuels. Tous ces changements entraînent
une fermeture du pays au monde, le Brésil devient un pays
antimondialiste, c'est-à-dire que les relations et les échanges avec
d’autres pays diminuent. La conséquence de ces bouleversements
entraîne un effondrement de l’économie et l’augmentation du chômage.
Le gouvernement de Bolsonaro devient autocratique, c’est-à-dire qu’il
gouverne de plus en plus seul. Il profite également de son pouvoir pour

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renforcer l’armée. Toutes ces actions lui valent le surnom de “Trump des
Tropiques”. Le monde constate donc que tout ce qui avait été construit
par les gouvernements précédents est modifié, voire supprimé. Vers la
fin de son mandat, Bolsonaro devient de moins en moins populaire,
certains qu’il avait placé au pouvoir quittent leur fonction et il se retrouve
politiquement isolé. Son mandat finissant, le constat est que le
gouvernement de Bolsonaro a entraîné de nombreux reculs dans
plusieurs domaines.

III-Les élections 2022

L’élection présidentielle brésilienne a lieu le 2 et 30 octobre 2022. Lula et


Bolsonaro sont de nouveau les candidats principaux. Lula surnommé le
“Phénix” du Brésil affirme vouloir sauver le Brésil de Bolsonaro. Quant à
Bolsonaro, il se présente pour un second mandat mais souffre d’une
faible popularité car les brésiliens considèrent son gouvernement
comme mauvais. Dans cette élection les brésiliens sont préoccupés par
l’économie, le chômage, l'inflation et la pandémie de Covid 19.
Au premier tour, les résultats sont très serrés, Lula obtient 48,43% des
votes et Bolsonaro 43,2%. Durant l’entre 2 tours le résultat se révèle
décevant pour les partisans de Bolsonaro notamment dû à sa mauvaise
gestion de la pandémie et des questions environnementales alors que
Lula bénéficie de son expérience de ses 2 précédentes élections.
Au second tour, Lula remporte les élections avec 50,9% des voix et
Bolsonaro en obtient 49,1°/. Pour autant, Bolsonaro ne reconnaît pas sa
défaite. Il annonce malgré tout qu’il respectera la décision du peuple.
Une semaine après le changement de président, les partisans de
Bolsonaro envahissent les lieux de pouvoir (palais présidentiel,le
congrès national du Brésil, la place des 3 pouvoirs) et causent de
nombreux dégâts car ils refusent le résultat de l’élection. Depuis, les
membres de ses groupes d’opposants organisent des rendez-vous dans
différentes villes. Bolsonaro n’a rien fait pour calmer ses troupes, il a
quitté le Brésil pour les Etats-Unis.

Le Brésil a connu une période difficile avec un régime autoritaire


dû à l'ancien président d'extrême droite Bolsonaro depuis 2018. Suite à
sa défaite récemment, le danger de dictature est écarté. Malgré les
émeutes de ses dernières élections, le calme est partiellement revenu

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dans la capitale du Brésil, Brasilia, après la tentative de déstabilisation
des partisans de Bolsonaro. Le nouveau président Lula doit maintenant
unir son peuple brésilien, réorganiser et reconstruire le pays après 4
ans d’attaque contre la démocratie. Le défi de Lula est grand et
complexe.

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I- Les élections de 2018

Deux candidats sont en tête des élections de 2018, Lula da Silva qui
représente le parti des travailleurs et Bolsonaro, candidat d’extrême
droite qui représente le parti social libéral. L’ancien président Lula est
très aimé des Brésiliens, malgré le fait qu’il soit le prisonnier le plus
célèbre du Brésil. Il est préféré comparé à Bolsonaro qui est connu pour
ses dérapages racistes, misogynes et homophobes. C’est un signe que
le Brésil va mal. Bolsonaro est un populiste, provocateur et il est
considéré d'extrême droite. Le Populisme est un discours politique
s'adressant aux classes populaires, fondé sur la critique du système et
de ses représentants. Son programme se fonde sur la sécurité, la lutte
contre la corruption, la santé, l’environnement, l’éducation et l’économie.
Pour lui c’est une alternative au parti des travailleurs qui a gouverné
jusque là. Beaucoup de Brésilien se sont reconnus dans son programme
mais il rencontre une forte opposition. Le candidat Bolsonaro a été
victime d’une tentative d’assassinat où il est blessé à l’arme blanche le 6
septembre 2018 à Juiz de Fora.Il a survécu à ses blessures. Le 31 août,
la candidature de Lula est invalidée par le Tribunal supérieur électoral
suite à son arrestation dans le cadre du scandale Petrobas. Il est alors
condamné à 12 ans d'emprisonnement pour corruption et blanchiment
d’argent. Son parti va tout de même poursuivre les élections avec le
candidat Fernando Haddad. Durant la campagne, il est moins populaire
que l’ancien candidat Lula à qui on le compare. Le 18 octobre 2018, le
journal Folha de Sao Paulo affirme que des entreprises proches de
Bolsonaro auraient payé WhatsApp pour la diffusion de messages
favorables au candidat. C’est dans un climat de tension que la
population va élire son nouveau président en octobre 2018. Au premier
tour, Bolsonaro arrive premier avec 46% des votes, suivi de Haddad
avec 29,3% et les autres inférieurs à 15%. Il y a donc un deuxième tour
avec les candidats Haddad et Bolsonaro. Au deuxième tour, Bolsonaro
obtient 55,13% des votes alors que Haddad n’en a que 44,87%. C’est
donc une victoire de l’extrême droite avec Bolsonaro à sa tête. En juin
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III-Les élections 2022

L’élection présidentielle brésilienne a lieu le 2 et 30 octobre 2022. Lula et


Bolsonaro sont de nouveau les candidats principaux. Lula surnommé le
“Phénix” du Brésil affirme vouloir sauver le Brésil de Bolsonaro. Quant à
Bolsonaro, il se présente pour un second mandat mais souffre d’une
faible popularité car les brésiliens considèrent son gouvernement
comme mauvais. Dans cette élection les brésiliens sont préoccupés par
l’économie, le chômage, l'inflation et la pandémie de Covid 19.
Au premier tour, les résultats sont très serrés, Lula obtient 48,43% des
votes et Bolsonaro 43,2%. Durant l’entre 2 tours le résultat se révèle
décevant pour les partisans de Bolsonaro notamment dû à sa mauvaise
gestion de la pandémie et des questions environnementales alors que
Lula bénéficie de son expérience de ses 2 précédentes élections.
Au second tour, Lula remporte les élections avec 50,9% des voix et
Bolsonaro en obtient 49,1°/. Pour autant, Bolsonaro ne reconnaît pas sa
défaite. Il annonce malgré tout qu’il respectera la décision du peuple.
Une semaine après le changement de président, les partisans de
Bolsonaro envahissent les lieux de pouvoir (palais présidentiel,le
congrès national du Brésil, la place des 3 pouvoirs) et causent de
nombreux dégâts car ils refusent le résultat de l’élection. Depuis, les
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