Installation électrique Protection de l’installation

Toute installation électrique doit être protégée contre des risques de défaillance externe ou
interne. Le calibre du disjoncteur est normalement choisi en fonction de la section des canalisations
qu’il protège. Ces canalisations sont définies à partir du courant d’emploi des récepteurs.
A partir de ce courant d’emploi, on détermine la canalisation et le calibre du disjoncteur qui la
protège. En outre, le disjoncteur doit protéger la canalisation contre toutes les surintensités
jusqu’au courant de court-circuit et assurer la protection des personnes contre les contacts.
La protection des personnes contre les dangers du courant électrique, qu’on doit réaliser
conformément aux normes NFC 12.100 et NFC 15.100 c’est la protection contre les contacts
directs et Les contacts indirects.

1 - Réglage et calibrage des disjoncteurs :

Pour une protection satisfaisante des installations, les disjoncteurs doivent être bien calibrés pour
réaliser une protection efficace. Et pour cela ils doivent répondre à trois conditions :
1 - Le courant de réglage Ir doit être supérieur au courant d’emploi Ib : Ir ≥ Ib
2 - Le courant de réglage Ir doit être inférieur au courant admissible Iz que supporter le câble : Ir ≤ Iz
3 - Son pouvoir de coupure Pdc doit être supérieur ou égale au courant de court-circuit Icc : Pdc ≥ Icc
Les calibres existants sont :
6A – 10A – 16a – 20a – 25a – 32a – 40a – 50a – 63a – 80a – 100a – 125a – 150a – 180a – 200a –
250a – 320a – 400a – 500a – 560a – 630a – 700a – 800a…….etc.
Ces calibres sont un bilan établi principalement à la base de cinq constructeurs d’équipement
électrique qui sont : « Schneider électrique, bacco, ABB, Hager, LE GRAND ».

2 - Calcul du courant de réglage :

Pour éliminer le risque d’ouverture du circuit dans le cas d’un fonctionnement à pleine charge, une
marge de sécurité est prise en considération pour le calcul du courant de réglage. Cette marge peut
aller de 20 % à 50 % du courant. Dans notre projet on a pris 20 % de marge. Se qui donne un
courant de réglage : Ir = 1.20 In

3 - Les types de protection :

Contre les surcharges, on utilise des disjoncteurs thermiques temporisés, qui peuvent supporter
les courants de démarrage des moteurs.
Pour les courts-circuits, on utilise soit des fusibles ou des disjoncteurs magnétiques.
Des disjoncteurs magnétothermiques peuvent être utilisés pour une protection plus efficace

4 - Choix des disjoncteurs :

Pour notre projet on a choisi d’installer les types des disjoncteurs suivant :
⇒ Pour les départs des prises de courants et des ventilos convecteurs, on a choisis des
disjoncteurs magnétothermiques.
⇒ Pour l’éclairage on a choisis des disjoncteurs magnétiques.
⇒ Pour les tableaux de distribution de chaque étage, on a choisis un disjoncteur différentiel de tête.
⇒ Pour les autres armoires et le TGBT on a choisis des disjoncteurs magnétothermiques.
Remarque :
D’après la norme [C15-100 / ch7 §771.524/ §771.533] le calibrage des disjoncteurs des départs
éclairage est de 16 A et des prise de courant normale est de 25 A

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Installation électrique Protection de l’installation

5- Exemple de calcul:
On prend comme exemple l’armoire N°1 qui assure l’alimentation des différents étages du
bâtiment, les résultats sont donnés par le tableau suivant :

disjoncteur In (A) P (W) U (V) Ir (A) calibrage (A)

Armoire N°1 191.79 99704 380 230.148 250
TD 2°SS 14.16 7312 380 16.992 25
TD 1°SS 54.1 28123.4 380 64.92 80
TD RDC 40.58 21099.8 380 48.696 63
TD 1°étage 34.11 17735.2 380 40.932 50
TD 2°étage 48.29 25108 380 57.948 70
TD 3°étage 48.57 25252 380 58.284 70

Le reste des résultats se trouve dans l’annexe 5, partie Installation électrique.

6 - Notion de sélectivité :
La sélectivité est très importante dans toutes les installations. C’est un élément qui doit être pris
en considération lors de la conception de toute installation afin de garantir aux utilisateurs une
meilleure disponibilité de l’énergie.
Une installation non sélective est exposée aux risques suivants :
• Rupture de circuits non concernée par le défaut.
• Rupture de l’activité avec perte de production.
• Risque d’endommager l’outil de production.
a)- Définition de la sélectivité :
C’est la coordination des dispositifs de protection de telle sorte qu’un défaut survenant en un
point quelconque du réseau soit éliminé par le disjoncteur placé immédiatement en amont du
défaut.
La sélectivité peut être totale ou partielle.
- La sélectivité totale : (A)
En cas de défaut en aval de B compris entre 30 et 300 mA seul B 300
déclenche. La sélectivité est totale. temp

- La sélectivité partielle :
L’ouverture du circuit aval se fait pour une valeur de défaut
inférieur à Icc du disjoncteur aval. Au delà de cette valeur les (B)
disjoncteurs amont et aval ouvrent le circuit ensembles. Cette 30 mA
valeur est appelée « limite de sélectivité ». instantané

b)- Les techniques de sélectivités :

Il existe plusieurs techniques de sélectivité :
- La sélectivité ampère-métrique.
- La sélectivité chronométrique.

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