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Calcul des structures métalliques selon I’Eurocode 3 ant 1993, conception et call des constructions rétaliquestaient 5 Féglementations Aujourdhu, une nouvelle nome européenne est entrée en Impose, en semplacement des précédentstertes, un texte unique: Eurocode 3, Cet ouvrage se présente comme : 1 un trate théorique qui reroupe les calcul fonda pattr des données fondamentles de a résistance des soles 1 un tat pratique qui comport systématiquement des applications et des exemple decalels dalle de ples ou douvrages étals sur la base du nouveau rglerent européen Euocode3; 1 un support pédagogique pour lenseignement, les éoles dingéniews, IT, BS, es eles darcitecte moutil de aval et de réflexion pourles professonnes daa constuction 1 unguidepratque qu souligne ls points etlescispostion exigeant un atention toute particle quimet en garde contre les risqueset es désordres encour, notamment en ce qui concere les assemblages et les phénoménesdinstabilté (lamberent, deéversement,olement) qui demeuret des pOesnévralgiques etoatesconstructions métaliques. ua des structures en acey, s matriauc et dela mécanique Jean More! est ingéieurINSA (institut national des sciences appliquées}, docteur de univers de yon, expert pres a cour dappel de yon en batiment et travaux publcset expert agré® parla Com de cassia, est aus professeur a IINSA et 3 cate Centrale de yon EYROLLES tise Calcul des structures métalliques'selon ’Eurocode 3 Jean Morel lw Calcul des structures métalliques selon l’Eurocode 3 Jean Morel EYROLLES Potala ———_ (Chez Le meme EorreuR- ‘A Caussnnite,~ Guide praiqne de la rénovation des fagades, 2005 B08 Pouonnc,~ Expertise immobile, xprize et norme IFRS, 2005, 3° ition ut met ops 288 CALCUL "neon necnmue tae des STRUCTURES METALLIQUES so _ Pq at taconite selon I'EUROCODE 3 bad .Gaecien Bessuano. ~ Pratique du droit de ia construction, Marehés bles et marché privés, 200, 4 dion . Kanseny. ~ Gud pratique des VRD et aménagements extrieurs, 2004 PUCA,- Mattres douvrage, maitre d'uvre et entreprises, 2004 [gles deconstruction parasismique égles PSapoicabes ax bdiments~ PS 92 Senoicar by nérow CELLULAIRE. - Mémento du béton clllaire, 2005, | Jean MOREL IngénieurINSA, docteur de funivesté de lyon Expert prés ls cour d'appel de (yon j Expert agree parle Cour de cassation Professeur 3 TINA et Ecole Centrale de lyon Sivitme rage 2005 EYROLLES EDMONS BYROLLES ‘1, bd Sein Germain 75240 Panis CED#x 05 wien etonserollescom La preside édition de cet ouvrage (© 1994) a fait objet un recondtionnement & Voecasion de son sixieme trage (nouvelle couverture). Le teste reste inchangé pac rapport aux rages précédens Lecnde eu pop nel le 19 it on pt FR | rocopie a usage collectif sans autorisation des ayants droit. Or. cette pratique s'est gboéralis er gasaan ortunetnt et ae irodouraate bean oneal i ee gong one regime) GR SEE UNAS ihe ane ce ene iene u ‘portellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans Mautorisation) Fee eee eee oe act gui Cn sie C chee tana eee Ce esc gmenatn BBN22i241%88 TABLE DES MATIERES AVANT-PROPOS..._ ~ eS NOTATIONS GENERALES 9 ‘UNITES... penne 2B ‘SYSTEME DE REPERAGE. 1s 1, MATERIAUX, CONTRAINTES. 1.1. Le matériau Acier a "7 1.2, Les produits sidérurgiques — 19 1211, Contrainesrésiduelles résulant du laminage. 2 122, Traitements thermique’... one 2M 12.3, Protection conte 1a e078 ne nnn 2 1.3, Bsstis de controle des aciers 2 131 Essai de tration — 24 13.2, Plastceé de Vacer:réserve3€ 8€0UPI6 nnn nnn 26 14, Caractétistques des aciers normalisés 21 Tolérances de laninage... co 28 2. Caractérstiques mécaniques des aciers = 30 31 3 3 3 onnement des assemblages. a" 34 constructives 4 des assemblages... 2.2. Les assemblages boulonnés, 2.2.1. Dispasitions consoructives 2.2.2. Dimensionnement des boulons ordinaires non précontraints 2.2.3. Dimensionnement des boulons précontraines 2.2.4, Comparaison des roglements. 2.3, Les assemblages soudés 2.3.1, Les procédés de soudage. 2.3.2, Dispasitions constructives. 2.3.3. Caleul des condons de soudure 2.3.4. Exemples d’application 3. LES PHENOMENES D’INSTABILITE ELASTIQUE 3.1, Origine des phénoménes ¢'instablitéélastique. 3.2. Le flambement. 3.31. Aspect théorique du lambement 3.2.2, Aspect experimental du flambement 3.2.3, Aspect réglementaire du fambement 3.24, Exemples application 3.3. Le déversement 3.31, Aspect expérimental du déversement 3.3.2, Aspect théorique du déversement. 3.3.3, Aspect réglementaire du déversement 3.34, Exemples ‘application 3.3.5. Les dangers du déversement 3.4. Le voilement 3.4.1. Aspect expérimented du voilement 3.42, Aspect théorique dt vilement - 3.4.3. Aspect réglementaire du voilement 3.44, Exemple d’ application 41 45 51 8 65 69 B 80 85 85 86 36 99 105 120 131 131 133 139 M4 151 153 153 154 154 167 4. BASES DE CALCULS DU NOUVEAU REGLEMENT EUROCODE 3. 4.1. Notions de sécurité 42. Actions et combinaisons d’actions 4.3, Classification des sections transversates, 44, Résistance des sections transversales 44.1. Effort axial de iraction (N). 4.4.2, Effort axial de compression (N) 4.4.3, Moment fléchissant (M) 4.4.4, Effort tranchant (). 44.5. Moment fléchissant + effort tranchant (M + V) 44.6 Moment léchissant + effort axial (M+ N) 44.7. Moment fléchissant + effort tranchant + effort axial M+V+N) 4.5. Organigrammes récapitulatifs de calculs 46. RE tance a la fatigue 5, DIMENSIONNEMENT DES POUTRES FLECHIES 5.1, Dimensionnement des poutres en calcul élastique (PR.S.). 522. Dimensionnement des poutres en calcul plastique (laminés), 6. CONCEPTION ET CALCUL, DES BATIMENTS METALLIQUES. 6.1. Caloul des couvertures et des bardages. 61.1. Caleul des couverture. 61.2. Caleul des bardages 6.2. Caleul des panes, 6.2.1. Aspects technotogiques. 62.2. Détermination des sollictations 6.2.3. Principe de dimenslonnemsent. 18 173 176 178 192 192 192 193 193 193 195 197 198 202 205 208 213 6.24. Medes de calcul des pannes en flexion dévide 6.2.5. Exemples d' application. 6.3, Calcul des portiques avec traverses & Ame pleine. 6.3.1. Conception technologique 6.32, Cateul des salctations 6.3.3. Dimensionnement de la traverse en résistance &!a flexion 6.34. Verification de la fdche de la traverse 6.3.5. Verifcaron de la traverse au déversement. 6.3.6, Dimensiannement des poteaux au flambement. 6.3.7. Dimensionnement des renforts de traverse 6.3.8. Verification des déplacements en the de poteaus, 6.3.9. Caleul des platines et des ancrages en pied de poteaus 6.4. Caloul des portiques avec fermes & treilis 6.4.1. Conception technologigue 6.4.2. Hypotheses de calculs 6.4.3, Caleul des efforts dans les barres 6.44, Verification des contraintes dans les barres 645. Verification dela fleche 6.5. Calcul des ossatures secondaires. 65.1. Calcul des lisses de bardage 6.5.2. Cateut dex poteleis de pignons 6.5.3, Caleul des contreventements 66. Verifc 6.7. Caleul des planchers mixtes. nde la stabilité d’ensemble. 68, Les poutres de roulement des pants roulants. ANNEXE, Les principales causes de désordtes et desinisues cen construction méuligne. 235 238 247 247 252 260 264 265 266 266 269 2m 282 282 285, 286 294 298 299 299 303 304 309 315 325 329 AVANT-PROPOS, OBJECTIFS DE L'OUVRAGE — Liaueur, qui pratique le Construction Métalique sous une triple approche, do fat de sa tiple activité (d'entreprise, d’enseignement et d'expettise), # congu cet ‘ouvrage avec une vision globale de la construction métallique CCetouvrage se veut la fois = un teaité théorique, regroupant les Uris et les caleulsfondamentaux, eis sur la base du nouvel Eurocode 3, wa tent pratique et conerel, comportant systématiquement des applications et ‘des exemples Ge calcals détails, qui constiue& Ia fois un suppert pédagosique pour Penseignement et un outl de avail pou les professionnel, cesstent une attention ‘un guide, qui souligne les points et les dispositions qui n toute paiculiée et qui met en garde conte les risques et les désordres encour CONSTRUCTIONS CONCERNEES —_— Les ouvrages métalliques peuvent ete & enoceptions diférenes et comporter des cossatues réalisées en = poutelleslaminges courantes (PE, HE.) — peafilés reconstitugssoudés (PRS), ineries constant ou variable = profilés creux soudés, en trelis -imensioanes 00 en nappes ti-dimension elles, ee En obise, 2s ossatures peuvent éte de faible hauteur et de grande surface au sol (snes, cottepbs.), de grande faueur et de fale surface au sot (ours, IGE) ou de dimensions intermédiaizes(immenses de logements, de borer) ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES StLONLEUROCODE's (Cet ouvrage titra essentiellement: des ossatures de faible haute (osines,entrepOts, hangars, supermarchés..), ~ conatses de powell t aminésmarchands, epee ou me tells PRS, gui représentent la grande majorité des relations actuelies, les autres e tions étantrelativement marginles oe REGLEMENTATION ACTUELLE : L'EUROCODE 3 Avant 1993, la conception et le calcul de Amt 195, cece 5 construtions métalliqus étaient régis par ~ «et les decal des conkctons en ae» ds «les C -séglementaient tous les batiments en acier, a Ste MESS sa tue V du fascicule 61 du caher des prescriptions communes, intitulé « conception et calcul des ponts et constructions métalliques en acier », qui é See ‘Mentait tous les ponts et ouvrages d'art, ms we = des normes NF, qui répisssient 4 caleuls des assemblages et des eset ‘parois minces ~ ‘ + es assembiages ves: not NFP. 22410 et P2411, {es assemblages par boulons non précontraints: nor P.22631, les assemblages par boulons & serrage conttaé : normes tes en 8 controle 8s NFP. 22460 8 Jes assemblages soudés : normes NF P. 22470 a P. 22472, NE P. 22430 et ~ Tsdhuif $0, qi intodusst les notions de plasticité de I'acier et d'éats-imites, et pee de er part ds ropes lstoplasiqes de ace et alle Denvis 1985, woe nouvelle réglemenation européenne es eats en vg impose, en remplacement de ces divers et précédents texte n code uaigue t impose prdetdens textes, un code ns LEarocode 3 « Cau es seve a : ts en acer» at adopé parle Con européen de normalstin (CEN) en 192 et ae casé Nomne rovisole pou eee ae 3 années (1993 4 1996}. . CChague pays dela Commun euro ‘ouveau reglement sur son tetoize, nal (DAN), péenne ajuste les modalités application de ce ‘4 moyen d'un Documens d'apptication nati. “Avant propos Pendant la période probatoie de 3 ans, le staat expérimental de VEuracode EC3 DAN existera conjointement avec les regles antéreares (CM 66, Adaitit 80, Tite V du Fascicule 61 pour les cuvrages d'art), qui disparaliroot & compter de 1996, lorsque I’Ewrocode 3 deviendra une nore européenne homnologuée (EN) LBurocode 3 est un eglement tts novateur, qui fixe des rgles t8s dtaillées, dos rations et des classifications uts pertinentes (classes de sections par exemple), et qui propose diverss altematives de cimensionnement au calclateur-selon la sate. aie et I finalité retenues (calls des assemblages par pltines, calculs en élasticins ov plas, calculs selon des analyses au premier ou au second ordr..). Le tout Gant approche de sésuritésemi-probabliste, qui conduit une cali de caleuls de résistancss. En revanche, Euracode 3 est un ouvrage mal rédigé, peu clair, empl de redon dances, dont les calcus et les formales sont truffés indices, qu les rendent dif lement compréhensibles. C'est un teaité beaucoup trop théorique, qui vient Sappuyer sur des logiciels de calculs et qui ignore ou sous-estme les imperfections, les approximations et les réalités quoridiennes qui afTetent es bureaux dudes, es usin t les chants, nous avens dane 6bérémen Auvude isi, dans cet ouvrage de restr simple, humble et ral, = de simplifier et d°éliminer toutes les notations et les indices supers, qui n'apportent rien la compeéhension générale des problémes, ~ de conduire tous les ealeuls et les verifications selon le eiglement Euracode 3 mais de mener en parade les calcul comparifs selon les gles antéscures, afin que chacun puise + mesure es diffrences de résultats et appréiatons ene ancien et nouveau element + mieux spprthender et essimiler le nouvel Eurcode 3, qui est en fit ues nova donc ues different LES DANGERS DE LA CONSTRUCTION METALLIQUE En comparaison des constractions en béton, armé ou précontraint, les constrctions réulliques exigent qu'une attention tote partculiére Sit porte sur cetins points ‘«névralgiques », notamment ~ les assemblages (houlonnages,soudages), aia dese prémunir contre leurs ssques de rupture brute, qu conduirsent fs uine de Vouveage par efondtement (CONCEPTION ET CALCUL BES STRUCTURES METALLIQUES SeLON LEUROCODE 3 ~ lee phésomsnes dinabiliédastigu (ambemen ei apie considerable es caititesdae ies ni a culitrement redoutables en construction métallique pies de alle paeourc de grand nce pitees, et qui sont pani, Noe du fit de unation de es pougui nes avons en tei ces pit acclienen en classiques des structure . bos, dans cet ouvrage, détuier en pre avant d'aborde les ealeuls pénéraun NOTATIONS GENERALES utilisées dans cet ouvrage sont celles qui ont été retennes rade 3 CCependat, compte tenu de leur tourdeur et de Peisation & outrance dindices et de rétérences, qui rendent leu lectare et leur comptéhension difiiles il leur a é1é substitu des notations simples et clies. (Ces notations sont classéesc-aprés par tubriques, tau sein de cheque ubrique par ‘ordeealphabetique; Maiphabet eomain @abord (majescules, puis minuscaes), svi Ge alphabet grec ACTIONS 4 Charge accidenele (explosion, choe de F Charge ponctue ce (Charge permanente ponetuelle Q Charge d'explitaion ponctoelle ‘Charge de neige normale Charge de neigeextme Charge de vent nomale Charge de vent extime (Charge uniformément réparie, en généeal (Charge permanente uniformément sépartio Charge d'explotation uniarmémen partie SOLLICITATIONS/CONTRAINTES/DEFORMATIONS, E Module d'étaticitélongituinale de Iacier (E = 210 000 MPa) 6 Module d’lasicité transverse de Vacier (G= 81 000 MP8) * Effort de précontrainte dans un boulon M “Moment solletant, en général “Moment exitque élastique de déversement CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTLFES HTALLIQUES SELON LEUROCODES Moment efficace (section de classe 4) Moment dasigu Moment sistant plastique rédut du fait de Vf Moment plastique Moment résistant Momeatultime “Effort normal, en général [fort normal erie d’ Euler Effort normal de plasttication Effort normal wine [for tranchant sollcitant Effort tranchant de plas Effort tranchaat ltime Fléche d'une pout Contrainte de rupture dune pidee Contrainte de rupture d'un boulon Limite d’easicité d'un acier Limite 'lasticie réduit pour Vite de cisailement Sres=(1~P) fy fort axiat epsilon) Déformation linéaire unitaze Deformation correspondant a limit dats FGigma) Contrainte normale ox Conan cove ler a= (tau) Contrainte tngenitle ou de cssillement Ye Résistance critique élasique au volement po citaillement % Contrainte limite de cisalement purenélasticté | tp = w Contrainte de cissillement past u Contrainte de cssllement perp cordon de soadure ; Vina) Coeficiente Poisson (pour acer v =0.3) ‘00 5 (delay Deplacement horizontal en te de potau AV axe d'un cordon de soudure cule & Ia section de gorge dun COEFFICIENTS ET GRANDEURS SANS DIMENSIONS. K Coefficient d'encestrement ou derigidité poceau/poute ‘Aw ( 4 Rapport del section de ime d'une poute 3 la section wtale hy bb & kote & Bg (ea) Bre (epsilon) n¢eta) A dambda) Me ‘Norations générales CCoetficient de famiberent (Addit 80) Coefficient de déversement(Adkliif 80) Coefficient de dimension des tous de pereage pour boulans Coefficients de lambernent-exion Coefficient de voilerent pacisaillement Nombre de plas de csallement ou de frotement WV/ Ngeou nombre de boulons Facteur de moment uniforme équivalent (amberment) Facteur de comélation (soudures) Facteur de distribution de rigiités (Nambement) Elancement [k= Eiancement eulérien au *l lancement réduit CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES far Section nete d'un pitee A Kou (ou) y y(ouy) ve(ouy) alpha) 8 (hers) (pti) (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES ScLON| Distance de la fibre Dis Angle e ‘Angle en généel Rotation Section eésistante dee tige d'un bouton en fond de et Moment diners de torsion Facteur de gauchissement d'une secon ‘Moment d'inerte de flexion maximal Moment 'inerte de flexion minal Module de resistance effece Module de resistance castique Module de resistance plastique Epaisseur ule (ov gorge) dun cordon de soudure Largeur d'une semelle de poutre Pong en console une sel Tiamétre nominal des tiges des bolons ou hauteur del pare droite d'une dime de poutre Diana de perpage ds tous de boulonnage [Larges du champ diagonal de tacton(voilemend) Haureur dune pitce en général Distance entre axes nuts des semelles d'une pour: Rayon de gintion dune section [i Vial Longucuren géntral ov portée d'une poutre Longueur de déversement une poutte Longueur de fambementd’une poutre Longueur nominale une poutre Riidte dune bane re Epaisseu dune pitee ou d'uae tle Epsisseur d'une semelle de poutre Epaisseur d'une ame de poutre me supérieure Al'axe neutre d'une section nce de le fibre extéme infércure axe neue d'une section aéaéral UNITES 1, qui sont paroie Les unités utilisées sont celles qu sont employées dans la pratique, qu son p férenes des unites « légales » (Systeme international SI ou Norte ISO 1009), ces demiéces étant dans certains cas inadaptées, car disproportionnées avec les ‘ordees de grandeur des valeurs courarament renconies, Le tableau ci-aprés donne les équivalences entre unités pratques et théorques. Uniés | Unies Equivalence Grandeursamesurer | sretiques | théorques a tone aan 6 taan=sgn ‘Longueurs mm) ™ tmm=10-9m sstichasans | atm | Nm ‘teahin= 108m Nonenss tea ou) Ne kde = 10° Nm Moments statques om? cs tem? = 10° m? contacts dawing? | Wng=Pe | tmnt = 197Pa sucharges aun? | Wnt-Pa | tan? = 196 ° AN? Nim? = Pa. Aki? = 10°Pe [En ouze, nous asimilerons les décanewtons aux kilogrammes (1 daN = 1 ke), alone Ket 981 able, compte teu dela précision générale ds c 4uren tour rigueur 1 dan = KEE - 102 kg, Lereur commise, de 2 %, est négli SYSTEME DE REPERAGE Le systéme uisg est un syste d'axes de coordoanées carésiemnes lies 8 Ia see tion, dont Vorigine passe parle centre de gravité de la section, (Comme le monte a figare | = axe dex y est axe de plus forte inert, = (Paxe des zest axe de plus fable inert, ~ Vase des rest "axe longitudinal perpendicuaire& la section. CHAPITRE 1 MATERIAUX, CONTRAINTES 1.1. LE MATERIAU ACIER 2 e5¢ un matriau constitué essentiellement defer et d'un pe: de carbone, qui son: extaits de matitres premitces naturelles tires du sous sol (mines de fer et de sharbon), Le carbone nintervient, dans la composition, que pour une ts faible part (éoéralemen infeieure 41 $9), ure le fer et le carbone, Vacier peut comporter d'autres éléments qui leur sont associé ~ soit invotontairement : phosphore, saute... gui sont des impurtés et qui alttrent Jas prope des aciers, — soit volontarement : ce sont notamment le silicium, le mangantse, Ie nickel, Je chrome, le tungstine, le vanadium, ec. qui ont pour propriété d'améliorer les caractéistiques mécaniques des avers (rtuistance & la rupture, dureté, limite @'élastcts,duetité,résiience,soudabilit.). On pate, dans ces cas, d'acens allies [Lacier est généralement abtenu par une opération en 2 phases 1% phase : Piatoduction et la combustion de mineral de fer, de coke et de castine dans un hauc-fourneau peemnetI'obtention deta fonte (matériay& plus de 1,7 % de carbone); ~ 2 phase: il est procédé a la conversion de la Fonte Liquide en acier,& une temps rature de 1 $00 °C environ, sous insuation d'oxygeae. Cente opération s'ffec- ‘ue dans un convertisseur et pour objet de décarburer la fone. Lacie obtenu ne possbde plus qu'un faible pourcestage de carbone, Use autre technique d' labo. Tation par arc électrique se développe actuellement ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES ScLON L;UROCODE 3 Classification des aciers selon leur teneur en carbone Matériaux | Teneuren carbone | Utilisation (nace dou ops%—s ——— roe 128 En eet, dans le cas de la figure A le dissymére erée un moment de flexion par site et Passemlage se déforme, came le monte la figure C. Fue 12C, 1 faut par ailleurs s*assurer que les axes neures des barres soient coneourans aux rus des trellis dans les systimes rticulés. Ce n'est Sowvent pas Ie CaS pou les CONCEPTION Er: ‘UL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON UcUROCODES eli fais en comes ye lt ea sosiperpion des es nutes de aes be guiage. I cane slo de onic oe cope ee ase contines eget pars momen emits, et shies oe ate gust ged toe) Dans as de a fg le moment secondaire vaut: M= (Fy ~ Fi). ‘AT sede manage 120- Nous allons examiner successivement Jes assemblages par boslons ordinates, ~ les assemblages parbaulons précontains, ~ les assemblages par soudures Nous dstasserons ~ les assemblages par evets, pratiquementabandonnés de n0s jour 7 ment abandonnés de ns jours, du fait des dit fico iaentes leur mise en ouvte (parculitrement sur chanters). Le rive tse teste eependant rs uslsé pour asemble ls (les aes, les bards, mas i sagit dans ces cas de pets vets “pop”, scelés pneumatiquemen, gui ne rele, ‘ent as, proprement pale, de Ia consiniction métalique Ls assombiages 2.1.4. CLASSIFICATION DES ASSEMBLAGES Les assemblages peuvent dire clasts en fonction de = leur epics, = leur résistance. ‘A. CLASSIFICATION PAR RIGIDITE Assemblages désignés comme articulations Un assemblage peut &tre considéré comme articulé s'il ne peut développer des ‘moments significatifs qui sersientsusceptibles ¢'exercer ne influence défavorable fur les éléments dela structure tre les efforts cl: Les assemblages de type aticlé doivent re capable de transmet ‘als lors de leur conception ainsi que d’accepter les rotations quien résultent Assemblages rigides Un assemblage peut etre considéré comme rigide si sa déformation n'a pas inluence significative sur la rEpuriion des efforts et des moments dans la sue ture, ni sur la déformation dl ensemble de celle Les déformation des assemblages rigdes ne doivent pas conduit 8 une réduetion dela resistance de a structure supérieure 85% Les assemblages rigides dovien re capables de wansmetire les efferts et moments calclés los de leu dimensionnement. Assemblages semi-rigides Les assemblages qui ne satistont pas aux crittres concemant les assemblages rigides oles assemblages articulés srontclassés comme des assemblages semi-rigid. Les assemblages semi-igides doivent permet de prévoir le niveau dinteracton ‘entre les éléments stucturaux, en se Basan sur es caractécistiques moment-otation des ncuds Is doivent également xe apes 8 transmete les efforts et moments cleus lors de leur conception (CONCEPTION EY CALOUL DES STRUCTURES METALLIGUES SELON LEUROCODE 3 B. CLASSIFICATION PAR RESISTANCE Assemblage de type articulé Un assemblage de type articulé doit dre & mime de transmatire Ws fants calls, sans développer de moments signifiatfs qui poussient exercer une influence deta: vorable su les eléoents dela structure, La capacité de rotation d’un assemblage de type articulé doit étre suffisante pour pare ‘Assemblages ermente la fomuaion de wues les rots plastiquesnécesaies sus les chares ri Ge call . mos ~pBiak Assemblage a résistance complete , I|[J7%. Assurance vita ns it ane ye = calcul estan mos égole Bla pls grande des ésitances des lent strctrann tu connects pene pers Si a captct de rotation dun assemblage & résistance comple ext ie, es Doscummmmaymuet, Stzaes effets d'un dépassement éventel de cette résistance doivent étre pris en compte. Si « UI = i: ta vesivane de cul d'an assemblage et Egle at moins 1.2 Tos a essence =nAN6 PMastique de call de Vleet sacral est pas néessire sec a capae fit de oution figue 19- Dieoiommes de moment féchsson! ove dives modes de ison La rigdite de Passemblage doit dre tells qu'aucune des capacités de rotation des rorulesplstiques nécessires ne soit dépassée sous les charges de calcul Mme fe Assemblages & résistance partielle Coo 3 La eésistance d'un assemblage § xéitasce ganele ost par définiton iférieure & celle de élément structural assemble La capacié de rotation d'un assemblage & résistance partielle au droit duquel se forme une rtule plastique doit éve sufsante pour permetue le développement de toutes les rotules plasiques nécessaies s0Us les charges de call La capacité de rotation pevt éte démontée expérimentalement. Cote démonsra- ‘ion expétimentale n'est pas requise loesgue l'on use ds dispositions constr tives dont la pratique démonié qu'ells aviza Yes propre adéquaes, > Fgue 14 - Fonctonnoment La rigiité d'un assemblage & résistance partielle doit Ee telle qu’ aucune des eapa- menses “ cits de rotation des rtuls plastiqus nécessazes ne sot dépassée Sous les charges de cate La figure 13 monue Vintec des assemblages sem ‘moment sur ppuls €gaun), fs (moment en travée et CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIOUES SELON LEUROCODE S| 2.2, LES ASSEMBLAGES BOULONNES Is sont réglementés par 'Eurocode 3 (chap 63). 322% e212 Re rection de ransmesion Ser2tes 0 Neustons pour espassmant se aystimos do fratons > toe py 141 ets 200 mm [Oo +O -9- | _ I ah oo | Corgan \S gpetgr etz20eme ‘emer compris espacaments en neonce ps te ets 200m reentioue | 4 Elements enue espacerents en quinzonce Les assombages 2.2.1. DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES 'A. POSITIONNEMENT DES BOULONS Les distances ene axes des boulons ainsi qu'ente axes des boulons et bords des pees (pinces) sont imités par = des valeurs minimales + pour faciiter la mise en place des boulons, + pour permet le passage des clés, + pour éviter le déchirement des tbls (la manitre des enbresposte) = es valeurs maximales + pour conserver un bon contact entre les pies assembles (ce qui augmente le Froement et limite ls risques de corosion), + pour éiter des assemblages top longs (ef paragrape suivant) Pinas ranevarsale et ongludnals de cus oberg ~ Figs 16 = B. EFFET DE LA LONGUEUR DE L’ ASSEMBLAGE étude des assemblages tollcités au csullementa mis en évidence influence de [a longueur de F'essemblage sur la charge de rune. Les plus grandes déformations se sitvent aux extaémités de assemblage ; les boulons des extcémités sont donc pls sollctés que les boulonscentaux. “Tous les boulons un assemblage sollcité au cisillement ne transmettent pas la ‘éme chaige. Lots de la verification d'un assemblage dont la distance enue le pre- Inier et Ie darlet bouloa d'une tle dépasse 15 fois le diamésre d du bouloa, on al ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE tiendra compte de ce phénoméne en mulliplian a tésistanceultime théorique par un Facteur de rédvtion 8 donné pa (E-15..d)/(200. cee 0,75 <1 8) Schr 6ola épaonofeciva des tons repre par enaque boven wiht ihitt Prt Tite hey Le! Le 7 1 078. eee 6 e Lede redction pow cle! earésisanco ube fm aesembage igue 17 ~ Infvonce def larguaur de Fosembloge a Lesassemtapes CC. SECTION NETTE ~ LIGNES DE RUPTURE jon ete Ayes a section qui présente la plus courte ligne de rupture. Ele xt, bien str infércure 2 la section brute A et dépend du nombre de tous qu'el traverse et de leur disposition £186 os ‘ 1 épaisseur de la pidce: OE RST pre =i o[ o» > An & & Mane, Figure 18 Detron dots scion brute At de lo coco La résistance uke en traction vat Ane =09%f,x—% s00e Wn D. EFFET DELEVIER Un assemblage réalisé avec des tles dépaisseur insuffisante, se déforme, Cette {éformation conduit & une augmentation de effort dans le baulon, dela force Q. appelde Force de lever. (Cate force supplémentaire Q peut provoquer une rupture prématurée des boulons a figure suivante monte I'évoluson dela traction Py dans un boulon précontraint, pour un assemblage solicté& la taction. La eupture do boulon a lew pour une force exterieure; plus petite que la charge ulime N> d'un assemblage composé de tle rigdes. CCONCE*TION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIOUES ScLON LEURCGODE 3 Wore extiore force deer AE :axcionasbouon otal £8) Der do rassarblage | Traction dane ur bouton Py ‘vee foe deevier @ 99> Ferae neieue ca ') Gveiion des ore ce action dans un bowon entoncion 3 tres ee = Fgue 19 Une estimation de la force de levier peu ee trouve avec la formule suivante os-(— (30024) | le s)he blab)” ||" eabta Les assombioges 2.2.2. DIMENSIONNEMENT DES BOULONS ORDINAIRES (NON PRECONTRAINTS) ‘A. COEFFICIENTS PARTIELS DE SECURITE = Résistance des boulons au cisuillement: typ 1,25 130 = Résistance des boulons Alatracton: yp B. ASSEMBLAGES SOLLICITES AU CISAILLEMENT Dans ce 6s, il convient de ver: ~ une part, Ie sistance au cissillemeat des boutons, = autre part la résistance 3 la pression damétrale des pidces Résistance des boulons au cisaillement par plan de cisaillement = pour les clases de qualité 46,546 et 88 Yue sire dela section brte du boulon s le plan de csallement passe parla parte non flee dv Buon, ‘Az: alte de la section résistance en traction dx bouton si le plan de cisailement passe parla panie filet du boulon 2) Une soton seabe (n= 1) 19 peur sectons cals n= 2) = Figure 20- CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 9 Lee ascomblages Résistance & la pression diamétrale des pidces assemblées aeelSGT Ease CC. ASSEMBLAGES SOLLICTTES ALA TRACTION = Figue 21~ {La ésitance on traction des boulons van: Lesfietages sot 180 pourestoulons ornare et RONDS po Tes oulons pézom- trains. La notation et, pour un boon de 20, par exemple (cette d= 20 mm) en ISO; M20 en road : MRd20 Fe=09. fy Yue D. ASSEMBLAGES SOLLICITES SIMULTANEMENT AU CISAILLEMENT ET ALA TRACTION Les boulons soumis& des efforts combinés de cisilement V et de ection 7, doi- vent satisfaire aux condivons suivantes vy te) Bar IE, VALEUR DE LA SECTION RESISTANTE As DES BOULONS ALA TRACTION Diane nominal — 2] nla foes | Lasection 6sistance Ay um boulon est: 4, =, ante dante rss, caleulé comme la moyenne atthinétgue entre le dine en fond de filet dy et diame sur flane (CONCEPTION ET CALCUL DES STAUCTURES METALLIGUES SELON LcUROCGDE 3 F, CARACTERISTIQUES MECANIQUES DES BOULONS SELON LEUR CLASSE D'ACIER Valours de ia tite alas fp Ste distance ala action fy des Boulos Classe 4s | 48 | s6| 50 | 6 | 08 | 109 fo Wine) 2a 00 | 400 | «a0 | exo | 900 twin} 400 | 4a0 | s00 | soo | 02 a00 | + ooo G. EXEMPLES D’ APPLICATION Exemple 1 : Assemblage de deux corniéres sur un gousset cadena EN — SS Fe Adon, mm, acie $235 Déterminer le nombre de bovlons nécessires (616, classe 8.8, ~ Résistance d'un boulon a cisaillement Fy =O. fy Ae! Ys pa plan 4, =157 mm? Fu =800 MPa Ye = 1.25 Nombre de plans de cisilement :m = 2 Re % 06 «800% 10-3 x 157/125, ie ~ Nombre de bouons ncessires F 0 io 3.66 Les ascambiages = Vésficaton dela pression diamétrale Fp=2S aed! ws Fp =2,5 x 360 1002 17 x8/ 1,25 = 98 KN Pour un bovloa 440 i = LIOKN> Fy =98 KN 4 La pression diaméuale est excessive Il fat done augment le nombre de boulons, + soit en rédusant leur diamatre (classe dacierégale), + soit en réduisant leur classe acer (8 diamtre constant) CChoisissos a deuxitone solution, par exemple 6 16, classe 68. Avec n= 5 boulons (9 16, classe 6.8), a pression diameétrale est acceptable. Exemple 2 : Assemblage d'une corniére en console sur un poteau — —] rig of I f Hes 200 "| ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIOUES SELON LEUROCODES Poteau HEB 200, comitre 100 x 100 x 8, effor pondéré F = 6 KN, acer $.235, ‘nome de owls =. Calculer le dlamétre des boulons, Efforts: Va F=6KN ‘Monvent par rapport a0: M= Fx 100 =x 45 d'ob N= 13,33 KN, v F | ——J xe de mqunage Figwe 25 \Vérification dela comitre en console: Mp= F d= 680 ~ Contrainte dans acer Mv 480%6% 109 gM 80 =225 MPa < TT 92x 200 4 ~ Déteemination des boulons 1 au vier simultanément en traction: Fr=0.9 fsa Yun soit: N= 1333508 fip-A,/ 180 ou fy A,B 22,2 4N o cen cisllemeat + tation Shas Ac! 1.50 fas Ay! 125 od on tte fg A, 228.4 2 Les asserbanes La condition (2) et plus conaignante que la conition (1). 28400 a 1 conespond tun CChoisssons, par exemple, des bovlons de classe 4.6. (fa = 400 MPa) A, \ mun pour 2 boutons soit A, > 35,5 mii pour 1 bouton, paulo $ 8 (A, = 33.8 ma. La pression diamétrale n'est pas 8 vésitier, car extrémement faible ii, 2.2.3. DIMENSIONNEMENT DES BOULONS PRECONTRAINTS A. Prince Bien que présentan le méme aspect qu'un boulon ordinate, un boulon HR (ha sistance) est constiug d’acier & haute limite élastique et comporte une rondelle incorporée 2 Ta tte, Lors du boulonnage lest sar fortement,ce qui & pour effet de Jai communicuer un effort de pécontainte, qui agi paralalement 4 Paxe éu boulon. done perpendiculaitement aux plane de contact des pitoes (c'est pourquoi les bow lons HE sont aussi appelés boulons précontraints). Cette précentraiae développe, par rote une forte resistance & leur gliscement rela CContrairement aux boulons ordinate, les boulons HR ne travaillen pas au cisille- ‘ment, mais transmettent les efforts par frotement. Le coefficient de feorement yt des pitoes en contac joue done un rte prépondévan Si F, est effort de précontrainte axial dans un boulon et, V'ffort de csaillement transmis par V'asemblage et sollictant led bovlon, il faut verifier que Vinterace Ass pidcesen contact puisce tansmetee effort angent, sans lissement, soit ‘CONCEPTION ET CALCUL DES SfRUCTURES METALLIGUES SELON LEUROCODE S| [Les boulons HR n’étant pas conus pour fonetionner en obstacle (au cisaillement, Teurs tiges ne sont théoriquement pas en cartact avec les sections desites des per~ gages des pidces assembles. CCepeadant, dans certains ca, les tges peuvent venir au contact des pidces, Sit en raison d'un mawvals montage, it ecidentllerent par glssement des pidces(coet ficient de frottement i insuffisant ou bien efor tangent excess). Dans 2s ca, les boulons HR vont fonctioaner au ciailement B, PRECAUTIONS CONSTRUCTIVES ‘Un bon assemblage par boulons HR exige que des précations élémentaires soieat prises, notamment ~ Ya tte do boulon ne doit pas poingonnes les gidces assemblies (od iaterpes tion d'une rondelle), ~ a force de précontrante doit bien ete appliguée & sa valeur de calcul (@’0d Pimporance du couple de serage et la nécessité dutliser des elés dynamemé- ‘siqies oo pacumaiquen, le coefficient de frotement doit correspond asa valeur de calcul. Cela noes. site une préparation des surfaces, par brossage ou aenailage, pour éliminer toute ‘race de ruil ou de calamine, de graisse ete = 00 pour les surfaces de la chase A = 040 pour les surfaces de la classe B = 030 pour les surfaces de Ia classe C = 0.20 pout les surfaces de la classe D Classe A Surfaces décapées par grenaillage ou sablage, avec enlévement de toutes les ‘plagues de rouille non adhérents et sans pigires de corrosion ; Surfaces décapses par grenallage ou sablage et métalisées par projection aluminium ; Surfaces décapses par grensillage ou sablage et metalisées par projection d'un revétement 8 base de zinc, garant d'assurer un coeicient de glissement (qui oe soit pas iférieur & 0. Classe B Pas de recommandations, Classe C. Sorices ness par brossge méaligue ov Bla fine aver element Stocs es poe eee non ade Classe D. ‘Surfaces non ses, ot assemblages — je serge dite effect pogessvement, dans un onde péabli (fink par 1 ie NF P.Z24GATAGG/468I4GS), afin de ne pas dAformer les patnes (Paypal et preserve leur pang. C'est povtauo les boslons HR ent une ro Sar speliaion de “boutons & serage conse C. CARACTERISTIQUES MECANIQUES DES BOULONS tLexige deux classes de boulons HR, définics en fonction de leur contin Limite G east fy et de leur contrainte de rupture fs «= lesboulons HR 1 ov HR 10.9, = les boulon HR 204 HR 8.8 Le peer chitre comespond 3/100. Le second ciffe comespond ® 10 f/f Seis Repére | Appaition|fg(MPa)] fe (Pa) aL.) viat| HAtos aa | Ree Résistance au glissement Larésistance au glissemest Fs d'un boulon HR présontrain vat Fook, 80 Fea ~ Fp estia force de précontrainte tlle que définie au paragraph suivant, = jest le coefficient de frotement des pidces, ~ mestle nom interfaces de frotement, vant ~ best un coefficient fonction de la dimension des tous de Pergage K,= 1,0 pourles tous tlérences normales'8 savoir 1mm pour les boulons @ 12et@ 14, 2 mm pour les boulons @ 16.26 24, 3 um pour les houlons 627 et plus ‘CONCEPTION ET CALOUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 14,=0,85 pour les tous circulars surdimensionnés et pour Iestrous oblongs 20,7 pourles tous oblongs longs. ~ yes et le coefficient partie de sEcurté gui vaut areLy ‘us= 1,25 pour les tous & tolérances normales, sisi que pour Ie trous longs dont te grand axe est perpendiculair a 'axe de effort. ‘is 1,40 pour les tous surdimensionnés, ainsi que pour es tous abtongs dont le grand axe est paralle & axe de effort arets ‘ys= 1,10 pour les tows & tolerances normals, ais que pour les tous oblongs doat le grand axe est perpendiculare A axe de effor. Précontrainte LLeffon de précontrainte autoris€ dans les boutons vast fas A EB. ASSEMBLAGES SOL! ET ALA TRACTION {CITES SIMULTANEMENT AU CISAILLEMENT Si un assemblage résstant au glissement est soumis 3 un effort de waction Fr coscomitant avec un effort de cisullemen Fy, ui tend & provoquer le glissement, Ja résistance au glissement pas bovlon doit exe ealcule selon la fonmule ci-apits en 08. FP Les assambingse F. ASSEMBLAGES PAR PLATINES SOLLICITES AR UN MOMENT FLECHISSANT ET UN EFFORT TRANCHANT ~Figue 28 Résistance de Uassemblage a l'effort ranchant V {faut verifier que effort de cisaillement V par boulon soit tel que f Yemeni Ys Résistance de Uassemblage au moment fléchissant ‘Le moment résistant M de Passemblage est obtenu par la some des produits des forts de uaeton dans les rangées de boulons situés dans la zone tendue par leurs Gistances respectives au cente de résistance de la zone comprimée (@'est--dire Pate neure de la semelle comprimée). Cf figure 29 page suivante Myre Ny ody #2 db tn EM, Efforts, dans les bouloas ‘CONCEPTION EY CALCUL OES STRUCTURES METALLIQUES ScLoWLEUROCODE S Mp % von: = MEA si te Dra: moe fy ~ dans la zone comprimée, ~ dans la zone cisailée, (Gf procédure 13.2., annexe 38 Ewrocode 3), Zone cssde Zone compete Les asvemoinges Résistance de l’dme du poteau dans la zone tendue Fs fy tne beg 0 avec: tye =Cpaissear Ame poteau bag =p = cnteaxerangées bowlons Résistance de lame du poteau dans la zone comprimée = dine non rai ( on) 4 FR 1250.5 1499 —*| \ fy }tneo ‘On = contrainte normale de compression dans Iie du potesu ds ‘compression et au moment fléhissant. bag = ADH Syer ed te = éeisteursemelle poue tye = €aisseursemellepotezu f= €alesour platin exteémité Je = rayon de raccordement amelsemelle du poreau (Gf figure 12.3 / Annexe} = me raid : aucune vérification n'est nécessnice dds lors que les reid ‘une épaisseur Egle a celle des semelles de la poute (schema A) T ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LUROCODE Résistance de I'ame du poteau dans la zone cisaillée (ame non raidie) 1-2 0,8 fb tye 00 Sila eésistnce s'avteeinsutfsant, il fav air I’ime, sot par une fourured'éme (chem B), sot par des eaiisseus diagonaux (schémt C). G. EXEMPLES D’ APPLICATION Exemple 1 : attache d’une comidre sur un gousset Comiéee 70% 70%7 paissevr gousset =8 mm ‘Acice $285 u=030 1 pondéé = 190 EN Boulons HR 88. Ww Figue 32~ = Problimme : nombre et diamtire des boulons 40 ma? + Section brate come :A x 108 190% 10” 69 sn? + Section nete minimale: Ay i 285 + Section de pergage Qs A~Ay= 131 mm? + iambure maximal de percage: = 17mm 18 mm, ce qui comespond, avec un jeu de 2 mm, des boulons de dia- 16mm. = Résistance au glissement d'un boulon Fy2 ket Fy ls avec Fy = O07 fp Ay Sot Fy =03% 057 x 800 x 10-3 157 /1,25 F=21kn = Nonire de bostons N10 Fa ~ Verification dela pression diamévale Feo 25 0f,41! 0 Fg 255 x B00 x 16% 10-7 / 1,25 Fa=I79kN 190 y=! wai < Fy = 179 kN 9 Exemple 2 : vérification d’un Ta V'arrachement Soit un T fixé pur 8 boulons HR 83, diam&ue 16 ma, Quelle charge maximale poo (fete peut supporter cet assemblage ? ~ fort admissible en traction pour un boulon Fp= 07 fay Ay = 0.7 x 800 10-3 157 = 88 KN ~ Charge maximale admissible ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODES Fowe 33 Exemple 3 : vérification d’un assemblage sollicité selon deux directions + Sbovlons HR 109, diambie 16 mm Figae 94 Déterminer la valeur de F = forts solicit es boulons Les asembiogos A fv 1000 MPa oem 125 Fp 0.7 -fap-Ay= NOKN soit (ne-08 x) 140032.) 1.25 ‘Dobe tire, pour un bouton FoaSiN Soit, pour l'asemblage complet de 8 boulons Fa 8x 425 =340KN Exemple 4: vérificution d'un assemblage poteau/poutre Soit un assemblage solicité par = xt oment fIéchissant 3:20 km, s0kN, = unetfor anchant et consitué de 10 boulons HR 10.9 selon la figure ci-aprs. La platine @ une épais- sour de-28 mm et le coefficient de frottementvaut f= 0,30, Déerminer le diamdtre des bovlons, sachant que la poutrs est un IPE 360 et le poteau un IPE 400. (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LIEUROCODE S| Détermination des efforts dans les boulons Nous considérons uniquement les boutons tendus, supérieures de boulons, Sit Mad zd tire les tis rangées 4,=410mm 4,=290mm | £ 2,=2963 mm? 210 man 320% 0.41 % 40K 2963 320029 515407 2568 p20 021 520x021 roy yy % 2.963 U faut que Ny Sn Fp avec Fp. Pho Ae Soit aan »—_ 316 mn? 0.7% 1.000% 10-9 x2 Soit un boulon de diaméure d= 24 man (Ay = 353 ma) Moment résistant effectif de Vassemblage MEE, avec: M,=07 fas Ae Nj =0.7 x1 000 10-3353 = 247 kN pour ua boulon, soit 494 KN pour une range Les assemblages sistance de Vastmblage sous effort ranchant arboulon: Yn mio fac vier qe Vis Faby $03 «2477 125 «59 kN ry = Résistance de lame du poteau en traction fy tne ep! to 35 x 86x 80 = 1 617 KN M__ 320 hay 2307 P02 RN < F, = Résinnce de Vdme da poteau en compression (non raidie) deg 12. + (2X28) +535 +21) bag 239 mn V,Mov. 80 320, A” 1 8x10 1160 10 6, 285 MPa > f,=235 MPa Doh nécessié de ridissage (radisseurs dl épaisseur 14 mm) = Résistance de ame du poteau au csallement Vp= 058 fh. te/ Yo Vg= 0.58 x 235 x 4008, Lieffont de cisaillement vaut M300 F,= i = 320 so20 bw hy 0347 469 kN > Vg aécessité de poser une fourrure dame (épaisseur 10 mun, Dob: 1,=8,6+ 10= 18,6 Ve= 1 OMEN > F,=922.KN 2.2.4. COMPARAISON DE REGLEMENTS Nous nous proposons de comparer, britvement et sur un simple exemple ~ pour es boulons ovdinaires non précontrsnts, PEurocode 3 8 ta précédente ‘omme NF P.22420 (1 boulon 20, classe 5.6, Ay = 245 mm) 5 ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALUQUES s&10N ROCODE 3 — pour les boulons WR, I"Eurocode 3 la prSeédente norme NF P.22460 (1 boulon (920, classe 10.9, costcient de fottament des pitees j= 0.30) ‘A, BOULONS NON PRECONTRAINTS En traction Eurocode 3 Fr=09 fay-A,/1,50 Fre BEN Ot A, Nore NF P2430 25 N= 59 kN Burocode plus favorable de 25 % Au cisaillement Eurocode 3 a KR 06 fa e125 5OKN None NFP22430: g= 2!” i 14 0-48 kN Eurocode 3 pls Favorable de 20 B. BouLons HR PRECONTRAINTS En traction Eurocode 3 F p= 07 fy As Epa ITAKN None NFP. 22460: Fy =08 Ay. ou, P= lISEN Raglements équvalens Au glissement Ewrocode 3 Fea kgmu Fp 125 Fea a2kN Les ansombleges Norme NFP. 22460: Q= 1s Py. Q=58kN urocode 3 mons favorable de 30 %, 2.3. LES ASSEMBLAGES SOUDES Le soudage est un prooéd qui permet assembler des pide par lisisonintime de Ta matire,obtenve par fusion oy plastificstion. Le soudage impique done = Trexistence d'une source de chaleur suffsante pour obtenie la fusion du matriu, Elle peut éte d'origine secrique (résistance, ac, plasma), chimigue (combus tion de gaz), mécanique (fieton) ; ~ une apiude du matéiau 3 xe soudé, appel6e soudabilié. La soudabiié & haute tempérture dépend des qualitéspropres du matériau, mais 6galement de divers params limita tes que + es modification dela structure physico-chimique du maria, + apparition de fssrations et de criques au refrodissement, + Vappantion de déformations géométriques dues aux effets de dilatation et ‘gui nécessitent done de prendre une sévie de précautions sur lesquelles nous ‘eviendrons pl loin. Le soudage pres par rapport au boulonnage, plusieurs avatages ~ il assure la continaté de matitee, et, de ce fat, garantit une bonne transmission es solicitations ; Il dispense de pitcessecondaites (gousses, attaches, ete); = ilest de moindre encombrement et pos esthéique que le boulonnage a revanche, I présente divers inconvéaients ~ le metal de base doit xe soudable ; Jos soudures est nfesssire et onéreux ; le des soudeurs es aléaoire ; exige one mains eeuvre qualfge et un matériel spécifique CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEURCODE 5 2.3.1, LES PROCEDES DE SOUDAGE PROCEDE PAR PRESSION Les piteeschauftéesjusqu's l'état plastique sont assemblées par pression simple a smartelage (Porgeage). Procédé artisanal et margin Peocen# PAR RESISTANCE ELECTRIQUE Les pibees sont superposées et plactes ene deux électrodes-presse, qui réalisent des soudures par points, Procéa€utlisable pour ds tes fines seus. Proc'DE PAR FRICTION ‘Ce procédé permet de rabouter deux pidees, dant une au moins est de révolution. La rotation rapide d'une pitce, appliqués sur autre, paste le métal, qi flue. Ce pro dé nécessite cependant uo usinage vltésicur pour Ester les bouts, PROcEDE CHIMIQUE AU CHALUMBAU OXYACETYLENIQUE 1 uilise ta combustion &'oxygtne et d'acéylde (stockés en boutiles méalliques), 2 une température ¢’environ 3 000 °C, Te métal d'apportétant fourni par des baguettes oacier fusibles. Trés ust en chaudtoanerie et en serrueie, car peu oné roux et tes maniable, ce procédé est pourtant peu utilisé en construction métallique, cari et plus onéceux que les procédés Aare pour des sections ier épaisses, PROCEDE AU LASER Dang ce procédé, le laser émes un taiseau de photons et une lentil focalise I thermique do rayonnement sur un point ts concenté (quelques microns). I existe ‘deux types de lasers : le laser de puissance, qui extrait ses photons d'un mélange ‘ga2eux (gaz carbonique, azote, hélium) et le laser & immpulsion d'un mélange soli, le YAG (grenatd"ytrium dopé au néodyme). D'une ues grande peécision, ce pro- cd est surtout uilsé en mécanique de précision et en horlogerie PROCEDE PAR BOMBARDEMENT BLECTRONIQUE Le bombardement élestonique provogue Is fusion du métal par conversion de énergie cinétique des électrons en énergie thermique. Up canon 2 électrons (cathode en rungsténe) bombarde les életwons, qui sont aecélérés par un champ ectrque ; puis un champ magnétique fait converger le faisceau en un pont. Cete operation, elise sous vide est de grande précision, et uilisée surtout en aveéaire fen aéronautique Les assemblages Proceipé A LARC AU PLASMA tun ar électrique est étblienze une lectode influsible en tangata et es pices. Une torcheinjecte de Iargon, qui, forement ionisé par I'arc (Cat plasma), acquert fine grande vitesse. L’énergie thermique provient de lar de 'énerpie cintique des sfomes et dela recombinaison ions-lectrons, et permet d'ateindre une température te 15 000 °C. Ce procédé est encore pea utilisé en construction métallique, d fait de son coit, PROocEDES A LARC ELECTRIQUE ‘Gx sont les procédés le plus couramment uilisés en construction métallique. Les ectoss geuvent dire fusbles ov non, Procédé & électrode non fusible (TIG) Late st produit entre une életrode de tangsténe non fusible et les pies, sous jeed'argon, qui est un gaz inere (@’00 appellation de procédé TIG = tungsten ‘net g22). Le métal d'appor est obtenu par fusion d'une baguette indépendente En leer, ce procédé ext semi-automatique ov automatique Procédés a électrodes fusibles Un are électrique est créé entre une élecwode fusible (cathode) et les pitces & souder (anode), grice & un générateur de courant, altenati ou continu, de faible ‘yaltage, mais de fore ampérage (de 50 8 600 amps) ‘Uae: est produit par la cathode, qui émet des électrons, bombardés sur anode & grande vitesse, provogiant Vionsation des molécles sous le choc et done une forte élévation de température, qui entraine a fasion & la fois de la cathode (ec twode) et de I'anode (zone de liaison des pléces a assembler. Les panicles fon dues de la cathode sont projetées sur Pazode, au ravers de ar, et se déposent. I sufi alors de déplacer la cathode le long du joint d'assemblage pour consttuer fan cordon continu de soudure, Ce déplacement peut gare manvel (sar chante), semi-aviontique ob automatique (en usine). Parmi les procédé 2 électrodes fusibls, le procédé qui reste Ye pas employ6 est coli a sleewodes enrobées, ~ Electrodes enrobies Les électrodes sont enrabées d'une gain eéfactaire. Lors de la fusion, cet enco bage donne naisance un Iatr, qui permet + de ralentic le refroidissoment de I'acier, donc 4° éviter un phénoméne de teem et parla ame &évite de rendre acer cissant rotéger laciee conte I'absorption néfaste de Yoxygne et de azote amo sphétiques, qui le rendrat fragile; + @améliorer le nature du méfald’appon, par inclusion 4'élémentsréducteurs 87 ‘CONCEPTION Er CALCUL DES STRUCTURES METALLIGUES S=1.0N CUROCODES de créer une worche de gaz incandescent, qui canlise les particles de métal fondu et es sce€lere (acélération supérieure & celle dela pesanteurg), ce qui utorse ls souduzes Vericalement, de basen haut ten plafond ; + de suabiliser are lectique, grice& Vincusion de ses & faible tension ioni- sation, germetant ainsi utiliser une source de courant altemati. existe parallélement, des procédés lectrdes nues (non enrobées) Electrodes nuee Les letrode fil au, qui étaient ulisées& a nalssance du soudage électrique, présentaizt alors tous les inconvénients énumérés précédemment, que lence, bage permet de supprimer (notamment la nécessité d'tliser une source de cow rant contin), Mais le développement de techniques eézentes, qui consistent noyer Pare elec trigue dans ua jet de gxz, permettent de s‘ffranchir des divers inconvéniens pte cités, tout ex gardant des lectodes nves, Ces procédés tendent ase développer rapidement ayjous"hu, Ls agit notamment + du procédé MIG (méth inert gaz), qui consiste& utiliser une électrode en atmosphire protectice (dans un gaz inet, en principe de argon); * du prootsé MAG (metal active gaz), qui atilse dv gaz carbonique en remplace- ‘meat de argon, le gaz cartonique nant pas neste puisq'l se déeompose. En résumé, plus un procédé est de puissance evée, plus la péntation des aciers, est forts, ps la température est levée et plus le faisceau énerssique est concenté (grande ptéssion et fables deformations, car les zones tds chatdes sont ts loeal 65). Les procédé de fible puissance sont utlisés en construction métallique, car ils sont eu onéreux. En out, leur précision et le degré de firtion obtenu sont bien suffi. PParmi ces procééés & faible puissance, les pracédés TIG et MAG se développent actullement, au dériment des procédés 8 électrodes ensobées, du fit de lew plus arande vitesse d'exécution et de leur indusralisation (fonetonnement automatique on size, Les assembioges Puissance PPssanoes conperés de vers procée de soutage (ower) ae Lasers _ ‘Agronsutique woot uta +089 Laser, ‘0 ote epaira : Cong roarcower comune iced Chalumesu t ~ gue 35 - 2.3.2. DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES, SOUDURES BOUT A BOUT Jusqu’s des épaisseurs de pidces de 58.6 mm, ls soudues peuvent de effectuées sur des pices aon chantrinées, affranchies ' 6quere (figure 37-A). ‘Avdelh de 6 mm, i faut xalser des chant ins sur les rives assemblage le talon devant ere inféieur ta plus pete des deux valeurs: 3 mmou Les chantreins en V (figure 37-B) et on U (figure 37-C) permettent de souder sans retourner la pice, meis donnent lieu, lors du reftoidssement, 3 des déformaions angulaires fortes. Le chanfein en U est plus onéreux, du fait de 'usnase Les chanfteins en double U (figure 37-D) ov en doublé V (figure 37-E), symé- trgues,éliminent les phénoménes de déformations ov de containes interes, si let cordons sont exécutés simultanément sur les deux faces, par trongons alternés En ute, ils permetent une économie sur le métal q'appor: et sur le temps de main @euvre (sombre de passes). ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LUROCODES Les chanfiens en K(figute 37-F) constituent une solution intennédiaire. SOUDURES D’ ANGLE Les cordons peuvent te plats evou bombs ——f | Cc | ~ Figure 38 — aa sovpunes DET — tl stem rst aon =F 39 - PRECAUTIONS CONSTRUCTIVES Le soudage de Facer exige des températuresélevéee qui vont provoquer une data tion locale des pitces. Lors du rtrodissement de le zone du cordon de sovdure, le = soit provoquer des déformations dans les pidces, si ces demires sont librement Aiatables (igure 40); = soit générer des contains interes dans les piders, si ces dernides sont bidées (gure 4, Dans le premier as, pour remédie aux déformations il est possible ~ soit de donner aux pidces des prédstormati ont les dformations de erat; ns intales inveses, qui compense ~ soit de redresser les ptees & roi, sous presse ~ soit d'efeerer les cordons par trongons discontnus et espacés dan le temps = soit de préchaufler les pidces pour Eviter un refrodissementbrusqve. Dans le second cas (pices bidses), pour limiter les contsintes interne, i est pos sible ~ sot d'assoupir le bidage, ce qui autrisera de faibles dormatons,acceptables; = soit de postchautter les ptees. (Quelques aus précautons lémeataies doivent reprises ~ Gvter assemblage de pidees de top grande difference dépaisseus, car ily a Bisque de déformation de la pidce Ia plus mince et risque de fissuration du corton de soudure au refrodissement ~ vtec es assemblages par soudure pour des pites dl épaiseur supérieure & 30 mam 3 a ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SeLON LEUROCODE s ~ raliser des cordons de diamétre supérieur 8 4 mm (a 2 4 mm) et ée longueut supérieure 850 mm (1> 50 mm ou 102): ~ weiller 8 une bonne comrélation entre I'épaisseur du cordon et épaisseur dela ls faible des pidces a assembler figure 42), ‘Ares retleiscemont senglinsoe onraites Lun ascombinges 2.3.3 CALCUL DES CORDONS DE SOUDURE Les soudures bout & Bout ne se calevlent pas. On adie qu'il y a continité de attr, donc coatinuité des pidces, aux deux conditions ttefeis, que I'épaisseur ie i soudure soit av moins égale 8 épaisseu de la plus faible des pices assem bles et que le mécal d'appor ait des caractéristques mécanique au moins égales & celle du meal de base Les méthodes de calcul qui vont sure sappliguent dove aux soudures dangle. Notations 4 épaisseur utile ou gorge, distance minimale de la racine & la surface du condon (figure 43); ‘ Tongueur utile da cordon y effort ponder appliqué & chaque cordon, supposé cent au milieu de Ja longueur da cordon ; Gt, ty composantes de la conta a cordon, af. Soit 1oyenne rapporde@ Ia section de gorge o composante perpendiculaize a section ; a composente dans le plan de la section perpeniculsite& I'axe Tong inal du cordon; 4 composente dans le plan de la section parle & axe longitudinal du cordon Figue 43 REGLEMENTATIONS Les méthodes de calcul suivantes sont détinies par Eurocode 3 (chaptre 66. et ‘aanexe M), ql se substine & Ia norme NF P. 22470, (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIGUES SELON LEUROCODE FORMULE FONDAMENTALE Eee est donnée par 'annexe M 21'Eurocode 3 et elle exprime que les composanies 4e a contrainte moyenne repportée 3 la section de gorge du cordon de Soudure doi vent stisfuire la condition Nusnoes facie 4 | zasups | a60MPa| nas aisha | ours! 150 SSMPa | 510MeR 135 Les ascombiagos ‘Nous allonsétablirc-aprés des fonmules de cleul pour des cordons reliant = soit des pidees ontogonales, = soit des pidoes obliques Cordons reliant des piéces orthogonales Les condons peuvent re fontaux, latéaux, obliques. = Gordons front [La formule fondameatale séerit [ate "Al seat 42 GR The wy2 sit 22> By Tue 6 Su ‘CONCEPTION £1 CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODES = Cordons arérau ~ Condons obliques Los assanbiages Do? la. D2 By. Yyqy eS — si Cordons reliant des pidces obliques 6 désignantI'angle d'une des facos d’assomblage avec la perpendculaie & autre face, on dstingue de a méme fagon des cordons frontan, atraux et obliques, ~ Figue 48 — = Cordonsfrontaus + Pour angle obtus o =X (2-2) CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SEION \'EUROCODE 3 eo {2-08 2-02 tay + Pourl"angle igo ‘Un caleul analogue conduit & ls BEB tay ESOS ~ Gordons tavéraux De la méme fagon que pour des pitces orthogonales, on vérifle quel que soit angle, obts ou aigu, que 2B tow | ~ Gordons obliques Dans le cas de cordons obliques, faisant un angle cave la direction de 'ffon, on abit Pour un angle obtus [ner ge MS Sin ie? + Pour un angle sig Formule enveloppe I existe une formule enveloppe, qui dispense de cous les caleuls préeédent, qui place ea sécurité, quelle que soit orientation de effort et du cordon de soudure a: EE> Ba tape ue Les assent ‘Assemblage de pieces fléchies {oordons entre ~ Figure 49 — ~ Soit V Peffor tanchant, ple moment statique dune emelle par rappost Ay et Te moment d'iertie de la section complete par rappor 2. ~ Considérons attache une semelle sur lime (ait deux cordons) canoe ayeZt La formule fondamentale a, Vertes (2+) ert alors aoe VEE ce Patan VINE 20, oo a = Si on limite le moment dinertie de Ia section au moment des deux semelles, sans tenir compte de I’ ce qui place en sour, on a (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIOVES SELON LeUHOCODE S| Huse ‘Leégasseur utile du cordon de soudure srt finalement, en combinant les rela sions (1) e¢ @) BerYaaw V3 Su @ty 2.3.4, EXEMPLES D’ APPLICATION Exemple 1 ; attache d’un tube sur une platine — ~ Fgue 50~ Soit ua tube 80 80 > 5, soudé sur une pltine par un cordon pérmétigue 4’ épis: ur @=5 mn, Qoel effort axial pondéré N peut supporter? Acier S.235, Les assonblages vazissantd’un cordon frontal, i faut verifier que abt, en Be avec a=Smm =4x80=320mm ‘ite B= 1 fo= 90M Dob on tre = 400 1 Heonvientcependant de vrifier Ie contrainte de action dans le tube. N40 A. 1500 x10 167 MPa > f, = 235 one de liter "effort. 2 352 N TLapiéce pésca avant la soudure. 1 com NEA. f= 1500%23,5% 10-2 Exemple 2: attaches de dewx comiéres sur un gousset. Soient deux cornitres 80 x 80 8, soudées sur un goustet par des cordons epaisveura = 4 effort de traction pondété 0 appliqué su I'axe neutre veut din Pimmed’ = Acier $235 aleu ‘ST mm. Je longueur des cordons de soudure, 10 000 danv ‘Dang Iidl, il faut que le cente de gravité des cordons de soudure soit situé sur axe 2 pase’ Parillers, i faut fier que votre des comniies ZZ". Dans ce cas, Ieurs moments staiques sont éga0x 222 Bye ta MF eee Be 2004 09 Do fait de Véglité ds moments statiques, D'ot @ fe 8 ere axere(is fare (re “ (8) 2) Exemple 3 : attache d'une diaganale de trellis sur un gousset Soit une diagonale de wits, constiuée du repreaant un effort de traction pondéxé N comes) Dimensions du gousset 0B =0G = 50. EF = 400 mam GH= 250mm pase 4mm a2 roe double coritre L120 x 80 x 10, 0 KN (ot 400 KN pour chacune des Les asconbiagos CCaleuler les condons de soudare ch = Anache diagonate / goxsset + Effort dans le cordon AB 400 81 20 210k + Effort dans le eondon CD: 400 x39 129 30 kN faut vor: 32 By Yagy 1S ahs + Condon AB sdoprons, par exemple, a= 7 ma gg 2 27018 73360 x 10 + Cordon cD adoptons a=5 mm tg? 08 5360 x 10 85 Coupe 88 (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES S¢LON LEUROCODES = Attache gousseeinembraures SiR et $ sont les centes eerie des cor- ons EF ct GH, Veffor V se part dans les cordons selon Five 53 ATEN 270 800% 110 «336 uN 270 cordons doivent véifier a Beste . 7 + Cordons EF ay =34° Sinoy =0.56 és 2 BF =800 mm 3 a= 0557 27 mm 360% 10° x 800 + Cordons GH 256° Sin a2 = 083 22=2GH= 500mm ag? 25 1S= OS 9 5 PN 360% 10-3 x #00 [Nous adopters a; =c2 = 4 mun, as CHAPITRE 3 LES PHENOMENES D’INSTABILITE ELASTIQUE 3.1, ORIGINE DES PHENOMENES D'INSTABILITE ELASTIQUE Le caleul d'une strcture exige que, sous toutes les combinaisons d'setions pos Aibles,définis rglementairement, la stabil statique sot assur ~ tant globalement, au niveau dela structure = qu’individvellement au niveau de chague élément Les actions développentdiverss solicitations, qui générent des contraintes au sein dda matériau et des déformations des éléments s'agit done, afin de gerantc le degré de sécurité souhats ou souhstsbe, vée fier que les contraites et es d&formations restent en desa des limites admissibies. Deux cas de igure se présentet. = Lecas des pees deformations “Tant que on reste dans le domaine des pests formations, on amet qu les sol- licitations ne varient pat (ou peu) sous Veffet des déformation, ce qui conduit siraplement a véifier que les entrants resent inféieues 8 la conainte de rine. ~ Lecas des grandes déformations Dans ce cas, les déformations modifient consdérablement les sollctations qui les om initiges et nécessitet des caeulsspéitiques. ‘apparition de deformations importantes dans certainespidces peut survenir + dant le domsine éastigue, lorsque la corcélation linéaire effors/dsforations s'est plus vii, les déformations augmentant plus vite que les effrs appl ques: + dans le domaine éasto ‘plastique, Torsqu'il ya 6coulement plastique ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLOUES SELON LEUROCODE 3 Les grandes déformations affectent les zones comprimées des pitees, qui peuvent présenter trois types de comportements ceractérstques, dénomunss phénoménes ( instbilité,qui sone + Le fambement, qu aftece ies bares simplemest compriméss (Mambement simple) ou comprimées et Néchies ambement flexion), qui est ws dange le déversement, qui affoce les semelles comprimées des pidcesNéchies, le voilement. qu affece les mes des pidoes Méchies. L’éude des phénoménes d’instabiné Gastique est parteuidsement importants en construction métallique, car is soat tubs fréquents du fit de Putlistion d'éléments minces et de grand élancemest Nous nous proposons done d'examiner successivemeat les tos principaux phéno ménes d'nstabilté (ambement, dversement,voilement), sous leurs aspects théo. ques, expérimentaus et réglemeatics 3.2. LE FLAMBEMENT 3.2.1. ASPECT THEORIQUE DU FLAMBEMENT. 3.2.1.1. Le FLAMBEMENT SIMPLE A. Poutre bi-articulée Le flamibemeat simple aff ude est due EULER les pidees soumises 8 la compression simple, Son La théore d'uler est fond ~ surune povtte droite, bi-arioulée ses extémités, ~ soumise 8 un effort nornal de compression centtéN, appliqué dans axe Ox, ont les disensions transversales sont faibles en regard dela longueur (grand Slancement, dont les inerties sont maximae dans Ye plan x et ssnimale dans le glan yOx (voir figure 54). Lossque WV ctot, 8 partir de 2ér0, at d'équlibe rectiligne inital 6volue vers un Gat curvilgne fect Les phénoménes gnsibits Sasique ‘Drapis la loi fondamentale de la flexion, isue de la résistance des matériads, le ‘moment Méchissants'éerit uation ditiécenelle du second ordce, dont Ia solution générale est dela forme Y=Asin art Beos ax Larésolution de cette équation s'opbre gree eux conditions aux limites: + powrs=0, YID=0, B + pours to, ¥(%)=0, Asina lomo ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIOUES SELON LEUROCODE 3 Deus cas sont alors possibles ~ Sisin a fo #0,A =O et ¥ (2) =0 quel que soit x, Dans rectligne ext posible. a, seul I Euilibre = Sisin ett Soit od = sik la poute est reciligne. Pour qu'elle rstefléchie, i faut que soit au moins gal & I, ce qui conduit fa valeur minisnale de N,correspondaat & un 6qulfbe fh de a pure, qu vaut N= force eritque d’Euler. Ne [Ala force ertique d'Buler Nx comespond une contrainte etiqae oy = "4 état a Ja section droite de la poute, qui set encore: see t24/T yond piston minima omsponian is minimal et % 1Peancement maximnal 2 =", di finalement 88 4298 ~ Figur 55~ = lorsque og > G, aucun risque de Rlambement n'est crandre et Ia rune survient pours= 6. ~ lorsque Gj < op ily aru par flambernent dis lors que Aa limite de bifurcation d'équlibre, por laquelle ox = G,, correspond un élance- tment critique Ay, Dans le cas d'un poteau bi-amicué en acer 2.235, cftique vaut [Eun {2000 Agora] Eun {210.000 293 Viog "Vo 23s B. Poutre encastrée en pied et articulée en téte tend a se déplace dans Ia section d'encastement et génbre ersale P, Is ligne d'action passe par A, point dinfexion de la Leéquation do a dformée s’exit eet b at NYP i ta pour oa, en posant a = fH ene Vea sin ax + Boos act x n ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIOUES SELON LCUROCODE S| Las pnénoménos nist slestaue G. Poutre bi-encastrée Lrequation diferente est ftom at expression du moment est de la forme NysCx4D Par conséquent & few fo if > YG) =0, eit sina + 24,0 o N r@ Pp , soit Acasa + 2a Ot od Fon tire I'Squation tanscendant tg atp=as, 12%, quia pour plus petite racine Soit @ Fgue $7 — Les conditions aux limites sont les suivantes ‘Av D=0 2@) =) =0 Ramee se écant la formule Euler pou une pou b-aricule, que 2 O=y' Ue =0 "HF Acos a f+ Bsn gia + Cy ot 2d soit t=O 2074 Stk 2 Aa sino f+ Ba cosa f+ C4 =0 ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIGUES SELON '€UROCODE 3 {es phinoménes insane daste La déformation ne sera pas salle sie systbme obtenu en éliminant C et D a une ~ solution different de 2éro Concitions appuis m te aa Asinal+B(1-cosat)=0 £08 0 £0) + B (af ~sin fy) + sane diplacemente des nents cesttie si (10s 0 fo (a fy~ sin 4) sin 0&9 =0; soiten développant ype EK oxawret| | oy 1-208 6 fy + 608? 0 fo ~ ay sine fy + sn? ofp =0 tx Fret 2(1-cosaty=afsinaty it a | ost La plus petite racine non nulle de cette équation est aty=2e. La force critique d'Fuler est done égale& te vemez | sory Ngo4 I DD'une manire générale, selon les conditions aux appuis, Ia force ertique d'Euler 2H a {Aves Ibe de acemons ax exrémiés 2b we Ngom é ‘4 Gant la longueur réelle de lo bane, En introduisant la longeeur de flambement “ggelle seit alors ___ mek | >265 el). [age figue 58 [ee in 3.2.1.2. LE FLAMBEMENT FLEXION Ds calouls analogues & cexx que nous avons effects pour une poutre bi-eticue ‘ou encastéelaniculé, conduiseat des valeurs de m et de fg, réapituléesci-apts Figure 58) sagt, dans ce cas, d'une poute idle rectligne, soumise simultanément & un effort normal Net un moment fléchissant Ma En comparacon au flambement simple, ily a dans ce cas une spl <éformaée et done des containes de flexion et de compression, ation de Is CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES: LEUROCODE® ‘Si Mo () est le moment fléchissant initial, fe moment fléchissant total dans la poutre, comprimée et féchie, vaut MGs) = My @) + Ny La Géformée a pour équation Pour des fonctions simples de Mp (2), lintésration est possible. CConsidsrons les deux cas les plus courants de momenss + moment sous charge concentrée transversale, ‘+ moment sous charge uniformément parte transverse, A. Sous charge concentrée Q ty Figwe 59- ta Nousavons: si rsa w@=0,—* sixza we ‘Lintégrale g6zéralea pour expression siosesa Les prénorines dts eictave = sasxse y@= Coos @x4 Dein ax Les coeticents A,B, C,D sont déterminés en éerivant que. Ast; Q sina (ea) Duet: p-2sinea, an wae an Finsement = i0exsa pipe 9 82-0) aN sinat = siaszsé O sinaa ONsinae sin (0-8) + B. Sous charge uniformément répartie q _ ae HOH E—9 Ba posant: ua: vent (CONCEPTION ET ¢ALGUL DES STRUCTURES METALLIOUES SELON \ cUROCODE S| we |, oH) y= 1-— + eel’ — ee | bee ea . t Lafidche maximale pour x= © serie on 2 5 280 12 uP cos w me 384 Fi, coe 2 20s u- 1) aay =F 2608 w= 8 wesw ‘Les résultats, pour les eas usuels, sont rassemblés dans le tableau ci-aprés, dans ae lequel (Coticion arr opus cana. Cas de charges Mymax | Max Los phinoménes stoi stave 3.2.1.3. INFLUENCE DE L’EFFORT TRANCHANT SUR LE FLAMBEMENT DES PIECES {a collctation d'ffor tranchant,généralement présente dans les piteesféchies de Ia prstigue, extraloe des dformations dont gous n'avons pas (eau compte jusqu"2 present En fit, la présence d'un effort tranchant ne modifie d'une maniére sensible Ja-carge enique que dans les poutres A weil, Reprenons le cas sms simple le I poute d'Eulerbi-aniculée, solic en compression Novs avions Liéquation de la déformée s'éerit, ea prenant en compte les déformations engen- dees parton rancent fy My a(¥ ae ET a& Gm OA at Posons P L'équation devient Fy=0 ae Eile est analogue & Méquation diflérenille du § 3.2.1.1. précéent, ese résou de la méme fagon, La fre esque de teens, gu ala py «22! xt te en on de Tnfluence de efor tranchane e devient (CONCEPTION £7 CALCUL DES STRUCTURES NETALLIQUES SELON UEUROCODE S| Me ae to | Ay état ta section séduite 8 Vetfort trenchant ~ SiAy estes grande a ~ Si, av contrace Jest tts grand 2 yf #yf,_ =0 ar Ga ce qui est vérié pour 1, cteseadive que la fore entque de flambement GA effor wanchant est, N'g2GA, ra, on & Crest Les phénomines sts laste Sila diminution est fable pour les poutres 2 me plein, et néligeable, ele est au contaire, sensible pour les poutres tiangulées 3.2.2. ASPECT EXPERIMENTAL DU FLAMBEMENT Lrexpérimentaton en laboratoire, effectuge sur des povtrelles laminges catrantes, soumises & des effors de compression progressivement croissants, monte que la fine des pidces se manifeste de deux fagons différentes, selon Ielancement des pitces. = Pour les pices de faible élancement (forte section, faible havteur, 2 < 20), la rune se manifest par Iaffaissement des membrores, sous la contrainte 0, pproximativerent, ~ Poor les pitees de grand élancement (A > 100), la ruine intervient pour wne contrainte d'atlsissement g,(inféreure& a limite élatique o, et & Ia contrainte 4'Euler of), pour laquelle observe une augmentation brutale des déforme tions, avec apparition de sones plastféss, suivie d'un effondcemest. En cute, Ja courbe containtes/4formations n'est pas ingaire Liatfissement a lee pour une convsine 6, iaféreure & ox. La contrainte @ Ealer représente en fit une bore supérieure, que I'on ne peut ateinde, du fst que la théoried’Buler pend en compte une bare idéze,parfaitement rectlgne et soumise un effort de compression N partitement cenué au centre de gravité dela section ‘et appliqué suivant 'axe moyen, ce qu ast jamais le cas dans la rélité En effet, 1. tes pices, eprbs leur tritement en laminoir et leurs diverses manvtentions et transpors, ne sont pas igoureusementrectilignes(défaus de rettude) : 2. leurs inetes ne sont pas constants (tolrances de laminage) ; 3. les efforts normaux de compression et les appuis ne sont jamais rigoureusems centr (fats de centage) de 4.les potesux, sur chantir, ne sont jamais parfitement verti (olécan montage) 5. enfin, le module d’easicité E de acer n'est pas vraiment constant, du fait des contrainte résidueles de laminage (défats d homogenéit), (Ces cing types de derauts, plus ou moins prononcés, mas rées et inévitables, contribuent 8 affablir les éléments, en raison des moments de flexion paresites ‘qu'ls créer, qui majorentconsirablement la contrainte ‘Les defauts de rectitad (Befaus 1 et 2) t es dstauts de cenrase (fants 3,4 et 5) éduisent la fos porante de la bane, et justifient des caleus specifiques. 99 CONCEPTION Er CALCUL DES STRUCTURES METALLIOUES SELON LEUROCODE 3 3.2.2.1. PRISE EN COMPTE DES DEFAUTS DE RECTITUDE. CConsidécons une poutre dot d'une courbee inital yp ment (figure 61). x charge centrique h Dans une section courantez le moment Néchissat vaut M (2) =’ +36) ~Flgue 6) ~ equation de la dforme sri. offs aa2G+y)=0 La déformée de la poute,& vide, s'exprime parle développement en sie de sinus BX + asin Ee z quien premire approximation (les auues termes Gant négligebles), se résume & syzasin™ soit Los phanoménes cist active Lasolusoa génécale de cette quation est dela forme s=Dsin * z Les dérivées sont r6quation (1) de Couto tre ‘ File ost maimale 'abscisse x= 2 soit @ ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON UEUROCODE 3 Les pivomnes cnet Sosive 2 me (26, ) Compte cou que 0? = 8 rN a LL (2) eertenca ye (eet) eageo aoe wea” (ae*e |)" 3.2.2.2. PRISE EN COMPTE DES DEPAUTS DE. CENTRAGE Considérons cette fois-i une pouve rectiligne, chargée d'une force normale N, Les deformations croissenthyperboliguesnent aves N, parellale& son axe moyen, mais excentée dee (Figute 62). La fdche tole f (Mdebe intial + leeve addisonnelle) vaut done I ty + orsqueW=0, f= (ext initial) + lorsque N > Ng, f,—> (tat de rune) La conrinte maxima crac at de une, et bea pour WNEy ar Compte + fant le rayon de giration et ela distance du cen Figure 62 e gravité dela setion tla frontire dv noyau central, on a fa = couficient amplification dela liche intial EX atyn0 ae = Bquation de la déformée = Solution générale: ¥=A sina x+ Beos ox ~ Conditions ax limites y(0)=«, soit B 1 e.soit Aze: sina é coat coefficient ‘amplification de a contsit 10 Diody=e| cos ax+ sina. La charge de ruine N est obtenue par la relation (4), en portant © l og=E. novia uation suivante du second det gu donne W = Mitche totale maximal, pour e

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