Professional Documents
Culture Documents
Physiologie de La Procréation
Physiologie de La Procréation
PHYSIOLOGIE DE
LA PROCRÉATION
CUEEP - USTL
DÉPARTEMENT SCIENCES
JACQUES COGET
Mars 2008
Table des matières
I - Introduction 5
II - Considérations préliminaires 7
A. Observation N°1..............................................................................7
B. Observation N°2..............................................................................8
C. Observation N°3..............................................................................9
B. Exercice d'application......................................................................15
A. Chez l'homme................................................................................17
B. Chez la femme...............................................................................19
A. Le complexe hypothalamo-hypophysaire............................................27
CUEEP/USTL
3
VI - De la fécondation à la parturition 39
B. Le développement embryonnaire......................................................41
C. Hormones et gestation....................................................................45
VII - La lactation 51
A. La lactation...................................................................................51
B. Exercice d'application......................................................................53
A. La contraception hormonale.............................................................55
B. Exercice d'application......................................................................57
CUEEP/USTL
4
Introduction
I-
Bien que le terme soit en principe réservé à l'espèce humaine, il faut toutefois noter
que la plupart des animaux, et notamment les mammifères, procréent plus qu'ils ne
se reproduisent dans la mesure où l'être nouvellement conçu est toujours unique et
qu'il diffère de ses géniteurs en raison du brassage génétique qui s'opère lors de la
fabrication des gamètes (méiose) et de leur rencontre (fécondation).
CUEEP/USTL
5
Considérations
II -
II
préliminaires
Observation N°1 7
Observation N°2 8
Observation N°3 9
A. Observation N°1
Observation N°1
On constate :
Interprétation
a) Seuls les mâles présentant des callosités, il s'agit d'un cas de dimorphisme
sexuel, c'est-à-dire d'un caractère permettant de distinguer le mâle de la femelle
au sein d'une même espèce (par exemple le lion porte une crinière, la lionne n'en
porte pas).
CUEEP/USTL
7
Considérations préliminaires
Définition : Hormone
Hormone
B. Observation N°2
Observation N°2
Chez le Guppy, petit poisson d'eau douce originaire d'Amérique tropicale, les mâles
se distinguent des femelles par la présence d'une petite tache sur la queue. On
remarque :
c) que ce caractère n'apparaît pas chez des femelles traitées avec des extraits
testiculaires.
Interprétation
a) L'existence d'une tache sur la queue permettant de distinguer les mâles des
femelles au sein de la même espèce, nous sommes à nouveau en présence d'un cas
de dimorphisme sexuel. Toutefois, ce caractère étant permanent, il relève d'un
autre mécanisme que celui invoqué précédemment et, à ce stade, deux hypothèses
peuvent être envisagées : soit la présence de la tache résulte d'une production
continue d'hormone mâle, soit la présence de ce caractère est liée à l'expression
d'un ou plusieurs gènes spécifiques au sexe mâle.
c) Il faut donc envisager une différence d'ordre génétique entre les sexes, qui ne
peut être portée que par les chromosomes sexuels – ici le chromosome Y –
puisque ce sont les seuls à renfermer des gènes spécifiquement mâle ou femelle.
chromosomes sexuels
CUEEP/USTL
8
Considérations préliminaires
C. Observation N°3
Observation N°3
On réalise une expérience entre deux rats A et B ayant préalablement subi une
opération : une ablation des testicules pour le rat A et une ablation de l'hypophyse
pour le rat B. Au bout de quelques jours, on constate une atrophie des vésicules
séminales et de la prostate chez les deux animaux, le rat A présentant en plus une
hypertrophie de l'hypophyse, dû à un dysfonctionnement de cette glande.
Les deux animaux sont alors réunis par parabiose (greffe siamoise permettant
d'étudier leurs échanges physiologiques par voie sanguine) ce qui a pour effet de
rétablir une activité génitale attestée par la croissance des vésicules séminales et
de la prostate des deux rats.
Interprétation
CUEEP/USTL
9
Considérations préliminaires
c) La réunion des deux rats par parabiose confirme que nous avons affaire à un
mécanisme hormonal mettant en jeu les testicules et l'hypophyse. En effet, les
testicules du rat B suffisent à produire une hormone agissant sur l'hypophyse du rat
A qui redevient fonctionnelle puisque les vésicules séminales et la prostate des
deux animaux reprennent leur développement. En revanche, cette expérience ne
permet pas de trancher entre une action directe ou indirecte de l'hypophyse.
CUEEP/USTL
10
Considérations préliminaires
Quoiqu'il en soit, cette série d'observations montre clairement que l'activité sexuelle est
déterminée par trois types de facteurs :
y des facteurs génétiques liés à l'expression de gènes spécifiques portés par
les chromosomes sexuels,
y des facteurs hormonaux d'origine gonadique (testicules chez le mâle,
ovaires chez la femelle),
y des facteurs hormonaux d'origine hypophysaire qui, comme nous le
verrons plus loin, dépendent en partie de l'activité cérébrale.
CUEEP/USTL
11
Du sexe génétique
III -
III
au sexe
phénotypique
Du sexe génétique au sexe phénotypique 13
Exercice d'application 15
CUEEP/USTL
13
Du sexe génétique au sexe phénotypique
Tout d'abord baptisé TDF (pour testis determining factor = facteur de détermination
testiculaire), ce gène est aujourd'hui appelé SRY (pour sex reversal on Y =
inversion sexuelle sur Y) et code pour une protéine qui régule une cascade de
gènes et qui initie la formation du testicule.
Le testicule devient alors actif et se met à fabriquer deux hormones :
y une hormone stéroïdienne, la testostérone, qui transforme les canaux de
Wolff en voies génitales mâles et qui assure le développement de l'ensemble
du tractus génital mâle ;
y une hormone polypeptidique, l'AMH ou hormone antimüllerienne
(antimullerian hormone) qui provoque la régression des canaux de Müller.
CUEEP/USTL
14
Du sexe génétique au sexe phénotypique
B. Exercice d'application
On réalise plusieurs expériences sur des embryons de lapine «in utero» et on fait,
trois semaines plus tard, les constatations suivantes :
Question
[Solution n°1 p 59]
CUEEP/USTL
15
Activité génitale et
IV -
IV
production
hormonale
Chez l'homme 17
Chez la femme 19
Exercice d'application 1 24
Exercice d'application 2 25
C'est à la puberté (aux alentours de 13 ans chez les filles et de 14 ans chez les
garçons) que l'activité génitale démarre réellement et que se mettent en place les
caractères sexuels primaires et secondaires sous l'effet des hormones sexuelles.
Toutefois, ici encore, les processus de masculinisation et de féminisation sont très
différents, le sexe mâle étant caractérisé par une activité génitale continue sans
limitation de durée, le sexe femelle par une activité cyclique limitée dans le temps.
A. Chez l'homme
CUEEP/USTL
17
Activité génitale et production hormonale
Une fois synthétisée, la testostérone passe alors dans le sang où elle est véhiculée
de deux manières :
y une petite partie (environ 10%) est libre et immédiatement disponible. C'est
celle qui pénètre dans les cellules cibles par diffusion membranaire et qui se
CUEEP/USTL
18
Activité génitale et production hormonale
Il faut toutefois noter que selon l'organe cible, la testostérone n'intervient pas de la
même manière. Alors qu'elle agit sous sa forme propre sur le système nerveux
central et sur l'appareil musculaire, c'est sous sa forme réduite (la
dihydrotestostérone ou DHT – la conversion se faisant à l'intérieur des cellules
cibles) qu'elle agit principalement sur le tractus génital, le système pileux et le
squelette.
B. Chez la femme
CUEEP/USTL
19
Activité génitale et production hormonale
CUEEP/USTL
20
Activité génitale et production hormonale
Une fois synthétisées, ces hormones passent alors dans le sang où elles sont,
comme la testostérone, véhiculées de deux manières. Une petite partie est libre et
immédiatement disponible, le reste se liant de manière réversible à une protéine
plasmatique de transport : la SHBG pour les œstrogènes et la CBG (Corticosteroïd
Binding Globulin) pour la progestérone.
CUEEP/USTL
21
Activité génitale et production hormonale
CUEEP/USTL
22
Activité génitale et production hormonale
CUEEP/USTL
23
Activité génitale et production hormonale
C. Exercice d'application 1
On dose chez une femme adulte les dérivés des hormones ovariennes éliminés dans
les urines pendant 75 jours : les phénostéroïdes pour les œstrogènes et le
prégnandiol pour la progestérone.
Question
[Solution n°2 p 59]
CUEEP/USTL
24
Activité génitale et production hormonale
D. Exercice d'application 2
Question
[Solution n°3 p 60]
3 – Les mêmes tests biologiques peuvent-ils être utilisés chez la femme pour
déterminer la longueur du cycle ?
CUEEP/USTL
25
Activité génitale et
V-
V
régulation centrale
Le complexe hypothalamo-hypophysaire 27
Régulation hormonale chez l'homme 30
Régulation hormonale chez la femme 32
Exercice d'application N°1 34
Exercice d'application N°2 35
A. Le complexe hypothalamo-hypophysaire
CUEEP/USTL
27
Activité génitale et régulation centrale
CUEEP/USTL
28
Activité génitale et régulation centrale
Chez l'Homme, le fonctionnement des ovaires et des testicules est placé sous le
contrôle de deux gonadostimulines hypophysaires et d'une gonadolibérine
hypothalamique.
CUEEP/USTL
29
Activité génitale et régulation centrale
Toutes ces hormones étant de nature peptidique, elles ne peuvent pénétrer dans
leurs cellules cibles. Leur action s'exerce donc en se fixant à des récepteurs
membranaires spécifiques ce qui déclenche une cascade de réactions enzymatiques
faisant intervenir un messager intracellulaire (l'AMP cyclique désigné pour cette
raison second messager hormonal). Enfin, notons que si le mécanisme d'action de
LH et de FSH est identique dans les deux sexes, leurs effets et leur mode de
régulation sont totalement différents.
CUEEP/USTL
30
Activité génitale et régulation centrale
CUEEP/USTL
31
Activité génitale et régulation centrale
CUEEP/USTL
32
Activité génitale et régulation centrale
Le pic ovulatoire de LH est alors suivi de deux effets : d'une part, il provoque la
rupture du follicule mûr à l'origine de la ponte ovulaire et d'autre part, il induit la
formation du corps jaune en déclenchant la lutéinisation des cellules de la
granulosa. Celles-ci se mettent alors à fabriquer de grandes quantités de
progestérone et d'œstrogènes – production soutenue par LH – ce qui bloque à
nouveau la libération des gonadostimulines hypophysaires (deuxième rétroaction
négative).
CUEEP/USTL
33
Activité génitale et régulation centrale
Ajoutons pour terminer que l'ovaire fabrique également des facteurs protéiques
(activines et inhibines) modulant les effets de FSH et de LH, tant au niveau ovarien
qu'hypophysaire, et qu'en phase lutéale, une autre hormone antéhypophysaire de
nature protéique, la PRL ou prolactine (parfois dénommée LTH pour Luteotrophic
Hormone = Hormone lutéotrope), participe au maintien du corps jaune en
augmentant le nombre de récepteurs à LH et en stimulant la production de
progestérone. Nous en reparlerons plus loin.
CUEEP/USTL
34
e) la stimulation électrique du noyau arqué conduit à une augmentation rapide du
taux de testostérone circulante mais reste sans effet sur un animal
hypophysectomisé ;
Question
[Solution n°4 p 61]
La LH est quotidiennement dosée chez une guenon pubère pendant plusieurs mois.
Question 1
[Solution n°5 p 61]
CUEEP/USTL
35
Activité génitale et régulation centrale
Question 2
[Solution n°6 p 61]
Question 3
[Solution n°7 p 62]
Question 4
[Solution n°8 p 62]
CUEEP/USTL
36
Activité génitale et régulation centrale
La même expérience est répétée mais l'animal est également perfusé pendant la
durée de toute l'expérience avec une dose élevée de progestérone.
.../...
Question 5
[Solution n°9 p 62]
Concluez par un schéma figurant les boucles de régulation mises en évidence par
cette série d'expériences.
Question 6
[Solution n°10 p 62]
CUEEP/USTL
37
De la fécondation à
VI -
VI
la parturition
Segmentation, migration et nidation 39
Le développement embryonnaire 41
Hormones et gestation 45
Exercice d'application N°1 47
Exercice d'application n°2 48
Comme la plupart des mammifères, l'Homme est une espèce vivipare, c'est-à-
dire que la gestation (période qui s'étend de la conception à la naissance) se
déroule entièrement à l'intérieur de l'organisme maternel, l'œuf se développant
dans l'utérus qui, à partir de ce moment, est qualifié de gravide.
La première semaine de vie embryonnaire est marquée par trois phénomènes qui
permettent à l'œuf de se multiplier (segmentation), de rejoindre l'utérus
(migration) puis de s'implanter dans la dentelle utérine (nidation).
CUEEP/USTL
39
De la fécondation à la parturition
CUEEP/USTL
40
De la fécondation à la parturition
B. Le développement embryonnaire
Dès la deuxième semaine, et alors que la nidation n'est pas encore achevée,
plusieurs gènes entrent en action pour modifier la structure interne du blastocyste :
y d'une part, les cellules du bouton embryonnaire se différencient pour former
un feuillet, puis deux, puis trois à l'origine des futurs organes ;
y d'autre part, plusieurs annexes embryonnaires se mettent en place de
manière à assurer la protection et la nutrition de l'embryon.
CUEEP/USTL
41
De la fécondation à la parturition
CUEEP/USTL
42
De la fécondation à la parturition
CUEEP/USTL
43
De la fécondation à la parturition
Viennent ensuite deux annexes, d'importance réduite chez l'Homme, qui se forment
également toutes deux à partir des cellules du bouton embryonnaire. La première,
l'allantoïde, apparaît au seizième jour, participe à la formation des vaisseaux
ombilicaux et régresse dès la fin de la vie embryonnaire. La seconde, la vésicule
ombilicale, possède une durée de vie encore plus brève puisqu'elle se limite à
mettre en place les premières cellules de la lignée sanguine entre la troisième et la
sixième semaine.
Dans le même temps, l'œuf devenant de plus en plus gros, les cellules du
trophoblaste se modifient de sorte qu'à la fin de la vie embryonnaire, elles
constituent un sac résistant et protecteur autour de l'amnios : le chorion.
CUEEP/USTL
44
De la fécondation à la parturition
C. Hormones et gestation
CUEEP/USTL
45
De la fécondation à la parturition
Vers la fin du neuvième mois, le fœtus devient de plus en plus remuant et exerce
une pression constante sur la paroi de l'utérus. Il se produit alors une chute du taux
plasmatique de stéroïdes circulants et notamment de la progestérone de manière à
lever le silence électrique du muscle utérin indispensable au déclenchement des
contractions. Il faut toutefois noter que le déterminisme de la parturition
(ensemble des phénomènes qui permettent l'expulsion du fœtus et de ses annexes
hors de l'organisme maternel) reste encore mal connu chez la femme, celui-ci
combinant plusieurs facteurs d'origine génétique, hormonale, fœtale et
environnementale. Toujours est-il que le muscle utérin retrouve sa contractilité et
que les contractions sont alors entretenues et activées par plusieurs substances. À
savoir :
y une neurohormone, l'ocytocine, qui est un petit peptide de neuf acides
aminés fabriqué par l'hypothalamus et sécrété par le système
magnocellulaire ;
y deux prostaglandines, les et , qui sont des dérivés d'acides
gras polyinsaturés à action physiologique fabriqués par l'utérus.
CUEEP/USTL
46
De la fécondation à la parturition
Les schémas qui suivent ont été réalisés à partir d'observations effectuées dans les
voies génitales féminines quelques jours après la fécondation.
Question 1
[Solution n°11 p 63]
Question 2
[Solution n°12 p 63]
Y a-t-il identité génétique entre toutes les cellules représentées sur ces figures ?
Question 3
[Solution n°13 p 63]
Question 4
[Solution n°14 p 63]
Question 5
[Solution n°15 p 63]
CUEEP/USTL
47
De la fécondation à la parturition
Question 6
[Solution n°16 p 63]
Question 7
[Solution n°17 p 63]
Question 8
[Solution n°18 p 63]
On dose chez une femme adulte les dérivés stéroïdiens éliminés dans les urines
pendant 73 jours : les phénostéroïdes pour les œstrogènes et le prégnandiol pour la
progestérone.
CUEEP/USTL
48
De la fécondation à la parturition
Question 1
[Solution n°19 p 64]
Question 2
[Solution n°20 p 64]
Quels sont les principaux événements survenus au cours de ces 73 jours ? Que
pouvez-vous en conclure ?
CUEEP/USTL
49
La lactation
VII -
VII
La lactation 51
Exercice d'application 53
A. La lactation
CUEEP/USTL
51
La lactation
CUEEP/USTL
52
La lactation
B. Exercice d'application
Question
[Solution n°21 p 65]
CUEEP/USTL
53
La contraception
VIII -
VIII
hormonale
La contraception hormonale 55
Exercice d'application 57
A. La contraception hormonale
Seules ces dernières seront développées en nous limitant toutefois aux méthodes
classiques, la piqûre étant interdite en France et les méthodes modernes (implant,
patch et anneau) d'apparition récente et encore peu usitées.
CUEEP/USTL
55
La contraception hormonale
Enfin, la micropilule est réservée aux femmes qui ne supportent pas les
œstrogènes. Elle se présente sous la forme de 28 comprimés de progestatifs (sa
prise n'est donc pas interrompue) et agit uniquement sur les voies génitales en
rendant la glaire cervicale imperméable aux spermatozoïdes et l'endomètre inapte à
la nidation.
La pilule contragestive est par contre utilisée pour stopper une grossesse. Il
s'agit donc d'une pilule abortive qui représente une alternative chimique à la
méthode classique d'aspiration endo-utérine. Connue sous le nom de code de RU
486 (RU pour le laboratoire Roussel-Uclaf qui la commercialise et 486 pour l'ordre
des opérations de synthèse de la molécule), il s'agit d'un stéroïde artificiel, la
mifépristone, qui présente une très grande affinité pour les récepteurs
intracellulaires à la progestérone de l'endomètre et qui se comporte comme une
antihormone. Prenant la place de la progestérone sur les récepteurs de manière
compétitive, elle empêche celle-ci d'agir ce qui a pour effet de provoquer des
saignements de la muqueuse dans les trois jours qui suivent son administration et
conduit à la mort de l'embryon.
CUEEP/USTL
56
La contraception hormonale
B. Exercice d'application
Un endomètre prélevé chez une lapine pubère est broyé puis centrifugé. Le
surnageant renfermant les protéines intracellulaires est alors réparti en trois tubes :
y au tube A, on ajoute une quantité c de progestérone marquée au tritium ;
y au tube B, on ajoute une quantité ½ c de progestérone marquée et une
quantité ½ c de progestérone non marquée ;
y au tube C, on ajoute une quantité ½ c de progestérone marquée et une
quantité ½ c de mifépristone (RU 486).
Question 1
[Solution n°22 p 65]
Question 2
[Solution n°23 p 65]
CUEEP/USTL
57
Solution des
exercices de TD
CUEEP/USTL
59
Annexes
2 – Le graphe fait apparaître trois cycles. Le premier cycle (1er au 30 juin) est
complet et présente un premier pic de phénostéroïdes pendant la phase folliculaire
suivi de deux pics synchrones, l'un de phénostéroïdes, l'autre de prégnandiol,
correspondant à la phase lutéale. L'ovulation suit le premier pic de phénostéroïdes.
On notera qu'il est impossible de déterminer sa date exacte : d'une part, les
dosages sont effectués tous les cinq jours (il est donc difficile d'être précis) ;
d'autre part, il ne faut pas oublier que ce qui est mesuré ici résulte du catabolisme
des hormones ovariennes et de leur évacuation par les urines. Il s'ensuit donc un
léger décalage entre la réalité physiologique et le témoin observé de ces
évènements. Quant aux menstruations, survenant lorsque le taux d'hormones
circulantes chute, on peut considérer qu'elles apparaissent aux alentours du 30
juin.
CUEEP/USTL
60
Annexes
s'agit ici de taux supposés, non conformes à ce que l'on observe réellement chez la
Rate).
b) Cette production (ou cette libération) est liée à l'action de LH et non de FSH
puisque seule l'injection de LH à un animal hypophysectomisé entraîne une
remontée temporaire du taux de testostérone. On peut donc en déduire qu'en
conditions normales l'antéhypophyse agit par l'intermédiaire de LH.
CUEEP/USTL
61
Annexes
La perfusion d'œstradiol à une dose de 0,1 µg.l-1 provoquant une chute du taux de
LH circulante, confirme l'expérience précédente. En effet, en conditions normales,
l'ovaire par l'intermédiaire des œstrogènes, exerce une rétroaction négative sur
l'axe hypothalamo-hypophysaire en phase folliculaire qui se traduit par un faible
taux de LH circulante. En revanche, l'apport d'une dose plus importante d'œstradiol
simule le pic préovulatoire d'œstrogènes et déclenche un pic de LH par rétroaction
positive. On met ainsi en évidence le rôle des œstrogènes ovariennes qui, à faible
dose, inhibent les sécrétions de l'axe hypoyhalamo-hypophysaire alors qu'elles les
stimulent pour une dose plus élevée.
CUEEP/USTL
62
Annexes
Le blastocèle.
La zone pellucide.
CUEEP/USTL
63
Annexes
CUEEP/USTL
64
Annexes
c) l'allaitement est nécessaire pour que les femelles produisent cette substance
puisque les cellules incubées avec des extraits issus de femelles allaitantes
produisent du lait (lot E) alors que celles qui sont incubées avec des extraits de
femelles privées de leurs petits n'en produisent pas (lot F).
La progestérone étant une hormone stéroïdienne, elle agit en pénétrant dans les
cellules et en se fixant sur des récepteurs protéiques de manière à activer certains
gènes. Il n'est donc pas étonnant de retrouver des protéines radioactives en faisant
incuber le surnageant obtenu à partir du broyat d'endomètre puisque celui-ci
renfermant les protéines intracellulaires, il contient forcément les récepteurs à la
progestérone qui ont fixé la progestérone tritiée.
CUEEP/USTL
65