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Chap.

6 : les différentes dégradations de l’environnement et les


actions conservatrices

Introduction

L’homme, à l’instar des autres êtres vivants, vit aux dépens des
ressources disponibles dans son environnement. S’il les prélevait de
façon judicieuse et rationnelle, il comblerait largement ses besoins
sans créer de préjudice aux équilibres naturels. Malheureusement,
beaucoup d’actions humaines se font sans aucun souci de
sauvegarder les éléments environnementaux qui servent pourtant de
support aux ressources tant convoitées. L’homme se retrouve alors
cerné dans un étau qui se resserre progressivement du fait de ses
propres actions. Pour survivre, il doit s’interroger sur les rapports
qu’il entretient avec son milieu dans ses activités quotidiennes. Que
faut-il faire pour une utilisation rationnelle des ressources de la
nature. Il s’avère indispensable, d’abord d’avoir une bonne
connaissance des actions dévastatrices de l’homme ; ensuite
d’acquérir un savoir et un savoir-faire pour la sauvegarde, la
conservation et la restauration des qualités de notre environnement ;
enfin de s’imprégner du code de conduite édicté par la législation en
vigueur sur l’environnement dans notre pays.

I) Les dégradations de l’environnement et leurs conséquences


1) Les dégradations dues à l’homme et leurs conséquences

L’homme dégrade son environnement par le déboisement, le


braconnage, l’exploitation minière, les grands travaux et la pollution.

a) Le déboisement

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Cause : Les facteurs concourant au déboisement sont entre autres :

- Les pratiques culturelles : la délimitation d’un champ est suivie


d’un défrichage en vue de libérer le sol. Lorsque la zone
délimitée perd sa fertilité après plusieurs années d’exploitation
sans amendement du sol, l’exploitant fait recours à la technique
itinérante consistant à un déplacement systématique pour
l’occupation d’une zone vierge qui sera, elle aussi soumise à un
défrichage ;
- La coupe abusive du bois : elle est consécutive à la recherche
du bois destiné à la chauffe ou à tout autre usage utilitaire. Au
lieu de procéder à un prélèvement rationnel, les usagers
effectuent couramment la coupe d’organes végétaux (tiges,
troncs, branches) sans égard à la survie des arbres dont ces
organes sont l’émanation ;
- Le surpâturage : Il contribue à la dévastation à grande échelle
des jeunes plantes qui doivent assurer plus tard le
renouvellement du couvert végétal ;
- L’exploitation industrielle : les arbres géants des forets font
l’objet de convoitise par des sociétés de transformation du bois.
Ils sont sélectivement coupés sans qu’il n’y ait
malheureusement des efforts compensatoires de
reboisement .Ainsi, dans les pays comme la cote d’ivoire, le
Liberia, le Gabon, de milliers de kilomètres carrés de foret sont
détruits chaque année.

 Conséquences du reboisement

Les conséquences engendrées par le reboisement sont :

-L’exposition des sols à l’érosion : La mise à nu du par


déboisement accélère les phénomènes d’érosion par ruissellement.

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En effet, toute pluie sur un sol nu est agressive car elle arrache les
particules du sol et les entraine immédiatement dans les filets du
ruissellement ;

-Le changement climatique : dans la steppe, la destruction des


arbustes conduit à l’installation progressive d’un climat de type
désertique selon le mécanisme suivant :

. La destruction du sol par lessivage, érosion et par voie


thermique ;

. L’augmentation de la poussière en haute atmosphère ;

. L’augmentation de la teneur de l’atmosphère en dioxyde de


carbone qui provoque une élévation générale de la température ;

-La destruction de la flore : la destruction des arbres dans une forêt


conduit à une déforestation irréversible dans beaucoup de cas. Dans
la savane, cette destruction engendre la disparition aussi bien des
arbres, des arbustes que des plantes annuelles : c’est la destruction
de la flore ;

-La disparition de la faune et la rupture des équilibres naturels : la


flore offre un biotope à beaucoup d’animaux arboricoles (singes,
insectes, rongeurs, …). Mieux, en leur qualité de producteurs, ils
constituent la source d’approvisionnement en matière organique
pour les consommateurs I que sont les herbivores. Dans un
écosystème, ils occupent donc une position cardinale de sorte que
leur disparition, par le déboisement conduise fatalement à la
disparition en chaîne des niveaux trophiques en aval, en occurrence
les herbivores, les carnivores et les super-carnivores. La disparition
des animaux, consécutive au déboisement entraine par voie de
conséquence l’anéantissement de la biodiversité, donc la rupture
d’un équilibre naturel incarné jadis par l’écosystème.

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b) Le braconnage

Définition : le braconnage se définit comme l’exploitation


de ressources naturelles par la chasse, la pêche, la coupe
de bois, etc. dans une zone où de telles pratiques sont
interdites par la loi.

Cause : les principales causes du braconnage sont :

-La pratique des rituels sportifs : c’est le cas des battues qui sont des
sports populaires qui offrent aux jeunes l’opportunité de mesurer
leur endurance physique et leur adresse dans un esprit d’émulation ;

- Les causes économiques : elles se manifestent sous deux formes :


traditionnelle et moderne ;

. Forme traditionnelle : les chasseurs, dirigés par des maîtres-


chasseurs auxquels ils payent des tributs, abattent des animaux
sauvages, stockent les produits dans un campement puis les
revendent dans des marchés locaux ;

-Forme moderne : elle fait appel à des moyens faramineux


(véhicules, armes de gros calibres, fusils de guerre) et à des
professionnels agissant en réseau. Les produits, toujours vendus,
alimentent les restaurants spécialisés des villes et des circuits de
vente d’ivoires et autres trophées. Elle génère des fortunes qui
confèrent aux acteurs de premier plan une vie matérielle bien
épanouie ;

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-La recherche de moyens de subsistance : le braconnage est pratiqué
dans le but d’avoir de la viande pour améliorer les repas quotidiens. Il
est pratiqué des amateurs, des habituels ou des professionnels issus
des villages.

 Conséquences sur la faune :


-La perturbation de la dynamique des populations du fait de la non-
sélection des gibiers dans les abattages ;

-La création de stress dans le comportement des animaux


influençant ainsi négativement leur capacité de reproduction ;

-La mutilation d’animaux ;

-La migration de certaines espèces, notamment les éléphants vers


des zones habitées ou cultivées et parfois vers les pays voisins ;

-A terme, régression et/ou disparition d’espèces animales et


stérilisation des zones giboyeuse

-La pêche non sélective conduit à long terme à la stérilisation des


milieux aquatiques.

c) L’exploitation minière et les grands travaux

Les grands travaux sont des chantiers de construction des


barrages, de routes, de chemin de fer, d’aménagement du
territoire, etc. Les mines sont des sites d’exploitation de
gisements de minerais généralement à ciel ouvert.

L’exploitation minière et les grands travaux génèrent des


conséquences communes suivantes sur l’environnement :

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-Destruction massive d’arbres et d’arbustes servant à la fois de
nourriture et de biotope à certaines espèces animales alors sommées
de migration ;

-Bouleversement de la physionomie et de la topographie du


paysage avec l’apparition subite et désordonnée de fosses et de
monticules incompatibles avec la vie des êtres vivants ;

-Avec l’exploitation minière, les débris de minerais et d’autres


sous-produits miniers se répandent sur les écosystèmes
environnants et peuvent s’avérer très toxiques pour les êtres vivants.
C’est par exemple, le cas des mines de zinc, d’uranium et de fluor.

d) Les pollutions et feux de brousse

d-1) les pollutions

Définition : la pollution est l’altération des qualités d’un milieu.

Les milieux susceptibles d’être pollués : la pollution affecte le sol, l’air


et l’eau.

-La pollution du sol : elle peut être endogène ou exogène. Elle est
endogène lorsque des constituants, normalement actifs du sol
comme l’aluminium, manquent d’activité ou lorsqu’ils sont à des
concentrations supérieures à la normale. Elle est exogène lorsqu’elle
provient d’éléments extérieurs tels que les engrais, les pesticides, les
insecticides et polyéthylènes.

-La pollution de l’air : elle provient soit d’un déficit d’un constituant
normal de l’air comme l’oxygène, soit d’une présence excessive d’un
constituant normal comme le gaz carbonique du fait de l’activité
humaine.

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-La pollution de l’eau : elle est due à la présence dans l’eau :

. D’hydrocarbures aromatiques, paraffiniques, oléfiniques ;

. De métaux lourds tels que l’arsenic, le cadmium, le mercure ;

. De la matière organique d’origine planctonique ;

. De particules en suspension ;

. De détergent.

Pratiques à l’origine des pollutions :

-Le rejet des déchets domestiques : En effet, les détergents (savons)


utilisés dans ménages polluent les eaux dans les retenues ou ils sont
drainés par ruissellement ;

-Le sol des zones urbaines et industrielles est pollué par les déchets
d’ordures de toutes sortes telles les papiers d’emballage, les objets
en matière plastique, en verre ou en fer…

. Le largage des déchets industriels ;


. Les rejets accidentels des produits pétroliers dans l’eau ou dans les
environnements terrestres ;
. L’émission de dioxyde de carbone provoquée par les activités
industrielles ;
Dans les villes industrielles, l’air est pollué par le fluor, le plomb, le
cadmium, l’amiante, et le mercure ;
-L’utilisation des produits chimiques dans l’agriculture :
Les engrains minéraux commercialisés sous forme de mélange NK,
NPK polluent par la perturbation de certains cycles biogéochimiques
ou par la contamination des nappes phréatiques ;
Les insecticides répandus dans un milieu peuvent se transformer en
substances plus toxiques (cas de l’aldrine qui se transforme en
dieldrine). Les insecticides peuvent s’accumuler dans l’organisme des

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animaux qui les ingèrent accidentellement, entrainant la
contamination de leurs œufs leur lait et leurs petits ;
. Les herbicide contaminent non seulement les eaux environnantes
mais aussi celles qui sont distantes de leur point de déversement.

 conséquences
-La destruction de la faune et de la flore : Les insecticides n’étant pas
sélectifs tuent aussi bien les insectes nuisibles, les indifférents que les
utiles. Leur action s’étend également aux vertébrés à sang froid et
même aux oiseaux et aux mammifères y compris l’homme. L’action
des pesticides se traduit par de profonds changements dans les
équilibres biologiques avec une raréfaction accentuée de la
nourriture animale disponible. Il en résulte des conséquences très
graves pour les animaux entomophages, les mammifères insectivores
et surtout les oiseaux.

Les herbicides ont un effet dévastateur vis-à-vis des prairies et


peuvent ainsi nuire au rendement des pâtures et à leur valeur de
fourrage.

Les marées noires détruisent massivement les planctons, les


oiseaux, les mollusques, les crustacés, les hyponeustrons c’est-à-dire
les œufs et les jeunes larves qui vivent dans la pellicule superficielle
des eaux.

- La dégradation des sols : les insecticides entraînent une


stérilisation partielle du sol par destruction de la microfaune.
L’abus des engrais minéraux et l’abandon des engrais
organiques ont comme conséquences la dégradation de la
structure du sol et la perturbation des cycles biogéochimiques
qui restaurent la qualité des sols.
- Les maladies chez l’homme, les animaux et les végétaux :

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Chez l’homme, les maladies suivantes sont attribuables à des cas de
pollution :

. La maladie d’Hoffs provoquée par l’arsenic ;

. La maladie d’Itaî-Itaî provoquée par le cadmium ;

. La maladie de Minamata provoquée par le mercure.

La fluorose chez les végétaux : elle s’explique par la pénétration


et l’accumulation des composés fluorés dans les feuilles.

d-2) Les feux de brousse

Cause :

- Le besoin de nettoyer le milieu dans le but de détruire


essentiellement les hautes graminées ;
- Le besoin de protéger l’habitat par des surfaces brûlées qui
jouent le rôle de pare-feu ;
- La chasse par le feu : les animaux qui fuient le feu sont attendus
par les chasseurs prostrés au tour du feu ;
- La culture itinérante sur brûlis ;
- La recherche de meilleurs fourrages : le passage du feu sur les
graminées dures en saison sèche provoque la repousse de
jeunes pousses plus tendres.

Conséquences :

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- La destruction de la flore et de la faune : le feu de brousse
détruit à grande échelle les arbres, les arbustes, des
populations d’arthropodes et de rongeurs ;
- La dégradation des sols : le feu fait perdre au sol son
approvisionnement en matière organique (humus), ce qui limite
son pouvoir de rétention d’eau. En outre, en supprimant la
protection constituée par les végétaux, le feu agit à la fois sur
l’insolation et sur le ruissellement ;
- La pollution de l’air : le feu de brousse répandre une masse
importance de fumée qui altère la qualité de l’atmosphère par
une surcharge de dioxyde de carbone et de gaz divers.

2) L’érosion des sols

a) Définition

L’érosion des sols est l’ensemble des phénomènes physiques et


chimiques de dégradation des sols.

b) Les différentes formes d’érosion

Il existe deux formes d’érosion en fonction des facteurs


inducteurs : l’érosion hydrique et l’érosion éolienne.

b-1) érosion hydrique

Elle est essentiellement provoquée par l’eau de pluie. En effet,


toute pluie sur un sol nu, est agressive car elle arrache les particules
du sol soit par voie mécanique soit par voie chimique et les entraine
aussitôt dans les filets de ruissellement. La dégradation mécanique
s’explique par l’impact consécutif à la chute d’eau pendant les

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précipitations. La dégradation chimique provient de la dissolution du
calcaire ou de la destruction des réseaux cristallins des roches qui
entrent dans la composition des sols.

b-2) Érosion éolienne.

Elle s’explique par le transport des particules solides du sol suite à


l’influence du vent

c) Conséquences de l’érosion des sols sur


l’environnement

- Sur les végétaux : l’érosion dégage la cuirasse formée en


profondeur et laisse un sol dur, noir, coriace, totalement
incompatible à la vie des végétaux.
- Sur les animaux : la disparition des végétaux entraîne, par voie
de conséquence, la disparition des animaux herbivores. Elle
provoque la disparition des organismes du sol (lombrics,
myriapodes, escargots, fourmis, fourmiliers, etc.) par la
destruction progressive de leur habitat.

II) Les actions conservatrices de l’environnement

1) Lutte contre le déboisement

La lutte contre le déboisement passe par le reboisement,


l’économie d’énergie et l’agroforesterie, …

a) Le reboisement

Le reboisement consiste à planter des arbres sur un sol nu, à les


protéger convenablement contre les agents dévastateurs et à

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les entretenir soigneusement jusqu’à ce que leur évolution les
rende indépendants.

En Israël, le reboisement a permis la création d’une forêt


artificielle de plusieurs kilomètres carrés dans une zone jadis
désertique.

b) Economie d’énergie

La principale source d’énergie dans les ménages demeure le


bois ou le charbon de bois (produit dérivé du bois), dans les
pays pauvres. Le prélèvement du bois se faisant au grand dam
des formations végétales, il s’avère nécessaire, pour freiner le
déboisement, de faire recours à des énergies alternatives (gaz,
biogaz, énergie solaire) et à des artifices technologiques
modernes (foyers améliorés, fours solaires, chauffe-eau
solaires, …)

Remarque : l’agroforesterie est une technique qui concilie la


pratique de l’agriculture et l’exploitation forestière. L’exploitant
agricole, en même temps qu’il cultive son champ, protégé et
entretient des arbres qu’il exploite à des fins économiques.

2) Préservation de la faune

Pour préserver la faune, il est nécessaire de prendre un certain


nombre de précautions :

a) Règlementation de la chasse et de la pêche

En ce qui concerne la chasse, les mesures suivantes doivent être


prises au niveau national pour protéger la faune :

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- Délimiter les saisons de chasse
- Catégoriser les permis de chasse
- Limiter le nombre de trophées autorisés

Concernant la pêche, les mesures suivantes doivent être


adoptées :

- Interdiction de la pêche en cas de rétrécissement des eaux ;


- Etablissement d’une grille de mailles de filet.

b) Gestion des parcs nationaux, des réserves et des sites


touristiques
- Les réserves sont des zones restreintes, où des mesures de
protection (délimitation, confinement, gestion technique, …)
sont appliquées en vue de la conservation de la flore et de la
faune.
- Au niveau des parcs, la chasse, la cueillette, les feux de brousse
et la coupe de bois sont rigoureusement interdits.
- Les sites touristiques doivent être protégés de toute action
dévastatrice : feux de brousse, pollution, exploitation minière.

3) Préservation de la biodiversité

Définition : la biodiversité est l’ensemble des richesses biologiques


matérialisées par la diversité des espèces animales et végétales en
interaction dans leur milieu.

Importance de la biodiversité :

- Elle permet un bon épanouissement de tous les individus au


sein des différentes populations ;

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- Elle permet la croissance harmonieuse de l’effectif de toutes les
populations et offre des opportunités de régulation pour un
rééquilibrage en cas de perturbation de l’écosystème.
- Elle entretient parfaitement les cycles biogéochimiques de
l’écosystème.

4) Lutte contre les pollutions


- Au niveau de l’air : il faut minimiser la production des gaz
toxiques par la réduction des gaz d’échappement des voitures,
des fumées des zones industrielles, des torchères des puits de
pétrole ou des raffineries et par la pratique du reboisement car
une végétation abondante recycle le gaz carbonique à travers la
photosynthèse.
- Au niveau de l’eau et des sols : les eaux polluées par les
détergents domestiques, les déchets organiques, les résidus
chimiques et les produits pétroliers doivent être traitées pour la
récupération et le recyclage des déchets qu’elles contiennent.

Dans les agrosystèmes, l’usage des produits polluants comme les


engrais chimiques, les insecticides et les herbicides doit faire
l’objet d’une règlementation ; cela permet de circonscrire leur
utilisation dans un seuil qui n’est pas préjudiciable au milieu.

5) Lutte contre les feux de brousse


- Pratique de feux précoces contrôlés : elle consiste à identifier
les localités exposées aux feux de brousse et à les circonscrire
pour les brûler par anticipation sous étroite surveillance. Elle
s’effectue généralement en fin de saison pluvieuse.
- Réalisation des pare-feux : les pare-feux sont des dispositifs
destinés à empêcher la propagation du feu. On les réalise en

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nettoyant une bande ou en ménageant des tranchées
susceptibles de couper éventuellement la trajectoire du feu.
Cette technique a été utilisée par les Russes en Août 2010 pour
parer les incendies qui menaçaient les sites nucléaires.

6) Lutte contre l’érosion des sols


- Protection des sols : elle passe par la réalisation des sites
antiérosifs et des brise-vents. Les sites antiérosifs sont des
ouvrages destinés à protéger le sol contre l’érosion. Leur
réalisation avait été encouragée au Burkina Faso par le projet
«Front de terre ». les brise-vents sont des plantations qui
protègent le sol de l’action du vent.
- Le reboisement : il permet la restauration du couvert végétal
qui protège le sol contre l’érosion pluviale.
- Lutte contre les feux de brousse : Nous avons vu que les feux de
brousse détruisant la texture et la structure du sol. La lutte
contre l’érosion des sols doit donc intégrer la lutte contre les
feux de brousse.
- Pratique de l’élevage intensif : la pratique de l’élevage intensif
permet d’éviter le surpâturage et ses effets collatéraux négatifs
sur le sol.

7) Restauration des sols

Définition : la restauration du sol est le rétablissement de la


fertilité, des propriétés et des qualités du sol par des méthodes
et des moyens bien précis.

Moyens : les moyens couramment utilisés pour la restauration


du sol sont :

- L’apport des engrais organiques, chimiques, etc.

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- La confection de cordons pierreux ;
- La confection de diguettes.

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