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ar Gisparaitre, pour Iaisser Ja 3. Philosophie et science Cette évolution est due, en grande partie, la transformation de ces lences memes. En effet, nous avons vu que, pour les Anciens, la philo. at & Vovigine «responsabilité remplir (cause finale) et qui détermine d’ailleurs sa forme. De mi ‘yeux d’Aristote, la cause matérielle d'un étre humain était les de sa mare; sa cause motrce, la semence du pare; sa cause nature humaine; et sa cause finale, la réalisation de cette nature, congue Jcomme le terme du développement dun homme. Or, des tes debuts des temps modemes, on peut voir que Francis bien au sens nouveau (pour phénoménes naturels, Mais jures de la part des philosophes acquis Bla science nouvelle. Ainsi, Ie méme Bacon ne craignait pas de dire que «la recherche des causes finales est stérile, et (que], semblable A une vierge consacrée, elle n'engendre point»?®, Parellement, quand proclame sans hésiter: Nous ne nous aréterons pas aussi A examiner les fine que Dieu s'est pro- posées en eréant le monde, et nous rejetiroas enliremieat sophie la recheral wous-memes, que de eroire que Dieu nous ait voulu faire part de ses cconseis...2 Ce qui serait certes le cas, préci ‘sinous nous persuadions que fouies les choses, ou bien seul ‘connaltre parla force de notre es} Tes a crdtes™ notre usage que Dieu a eréé us prétendions de pouvoir les fins pour lesquelles il t LCOISEAU De NERVE ee yl or cartes faisait encore dans son systéme une place importante, Dieu, cause eficiente Ou encore: 2A (6, Sch. (QU'EST-CE QUE LA PHILOSOPHIE? " Déja, vers la fin du XIX* Emile Boutroux (184: 1) a tes bien décrt la ligne de démarcation entre les toujours presser, et la philosophie perdre du train. que parce que la philosophic accepts la che Payot, 1938.9. LOISEAU be saeRVE uation ou une formule unique — qui dounraiow le coe ement de 'unvers? Cependat, 2 soppooss is 2 de tells Gquations oe : clences ne s‘occupent jams que d' -et non de celle-

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