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* REGEN REGENERE \ ' REGONERE 09 DANS LA FAMILLE 21 LA DIGESTION ) AUX TOILETTE 2 ET LA VIANDE ? 29 LE SUCRE : MAUVAIS MAITRE B BON SERVITEURR one 35 DE L'IMPORTANCE DU TEMPS window 40 QUAND MANGER FAIT MAL reais photos: 50 FAUT-IL CHOISIR UN REGIM » on aa EN FINIR AVEC LE a “Nous allons vous aider a construire une vue d'ensemble du modéle de la Santé vitaliste” Je suis ravi de vous présenter ce second numéro du ma azine Régénére ! Suite au succés du premier numéro, qui était prévu pour Etre unique, nous avons décidé de faire des suites régu: ligres. Désormais, tous les deux mois, vous aurez A votre disposition un magazine de référence sur les sujets fon- damentaux qui ont trait a la santé, et ce du point de vue vitaliste et hygiéniste. Crest lobjectif que j'ai donné a I'équipe de rédaction (Jean-David Bol et Delphine Quérou) ainsi qu'a toute Véquipe (David Bonhomme, Tristan de Lagasnerie, Ben- Jamin Corbisiero et Estelle Sovanna) : réunir dans chaque ‘numéro une information claire, accessible, la plus exhaus- tive possible, afin que vous puissiez faire des choix éclairés en terme de santé pour vous et votre entourage. Et tout ceci dans une forme aérée, moderne et plaisante a lire. Ces informations sont d’abord et avant tout tirées directement ‘de mon travail en vidéo et remis en forme afin de convenir 4 la forme écrite, Il est parfois difficile de retrouver une information, en particulier au milieu de mes 1 400 vidéos et plus, ou difficile de rassembler tout ce que j'ai pu dire d'un sujet afin d’en avoir une vue d'ensemble. C'est pour répondre directement a ces difficultés que ce magazine est né. Il sera plus congu comme une encyclopédie sur plusieurs séries qu'un magazine au sens premier, et c'est ‘ainsi que je le veux. Gardez chaque numéro précieusement, car sil information ur internet est facilement volatile, le papier reste ! Au fi! des numéros, nous allons vous alder & construire une vue densemble du modele de la santé vitaliste, changer de paradigme et apprendre & individualiser vos chotx de ‘mmaniere éclairée afin que vous deveniez chaque jour plus autonomes et conflants dans cette vie qui sidge en vous Bonne lecture & toutes et & tous | quol, “bien manger” ? @ Au fait, ¢@ veut di THIERRY CASASNOVA est une vérité qui nous ‘Wanscende : le Vivant est régi par des 4ois. Que nous y croyions ou (pas. elles s"imposent & nous, Quelles que poient les époques et les modes alimentaires, elles sont immuables. Si vous n‘arrosez pas votre plante, elle va mourir C'est du bon sens. Alors, ca v Manger ? Si nou: humain quoi, bien regardons I'étre Eonstatons qu'il a poteniellement ge A vrei ce, fh coe une BE termes c'acaptabine En faeunt Cela étant dit, nous sommes libres de faire nos propres choix alimentaires. Parfois nous basons ces choix sur des croyances subjectives, en fonction de ce que ‘nous croyons étre bons pour nous. En revanche, nous pouvons aussi nous appuyer sur une approche objective : celle des lois du Vivant. Si nos choix ne sont pas appropriés au fonctionnement de notre organisme, les conséquences risquent d’étre préjudiciables a longs termes. Le probleme, c’est qu'il peut parfois s’écouler des années, voire des décennies entre es choix que nous avons faits et leurs conséquences sur notre santé. Quand les symptomes arrivent, nous oublions te lien qui les relie A Jeur cause et n accusons la fatalité. La médecine allopathique, organ en spécialités”, va alors consister i faire le “service apres-vente de nos choix passés et traiter ces symptémes au moyen de réponses extérieures, partielles et Ca veut dire quoi, BIEN MANGER ? réponses sont nombreuses et font parfois méme I’ol certains, bien manger consiste a suivre un régime. ‘ou fel aliment. Pour d’autres encore, manger bio ily ale grand classique, indémodable, le “manger- »bjet de tendances alimentaires. Pour d/autres, il s’agit d’exclure est la meilleure réponse qui solt. un-peu-de-tout’. Lapproche vitaliste est tres diffe rente, Elle s‘inscrit dans une dé marche holistique visant & conside rer tre humain dans sa globalité et dans son environnement. Un des enjeux de cette approche vitaliste, est la compréhension de nous mémes et Ia liberté qui en découle de faire des choix alimentaires éclai rés, la capacité de se déterminer par sol-méme, de fagon autonome. Cela présuppose de connaitre les lois et les grands principes du Vivant. C’est tout l’objectif de ce magazine ‘Au fil de ces 80 pages, nous allons parler d’alimentation. Mais n’ou blions pas que bien manger est un ‘moyen, pas une fin, et qu'il nous faut nous demander pourquoi, in fine, nous le faisons, D’ailleurs, n'y a pa que le contenu de notre assiette qui Nous nourrit: la respiration, les rela tions, le rire, le repos et le lien avec t @tre tout autant la nature peuve nourrissants, Ml Dans la famille ALIMENTS Répondre & la question fondamentale du bien manger présuppose de connaitre les grandes fumilles d’aliments que nous mettons dans notre assiette. Petit tour horizon documenté de nos placards et frigos. Les Tres riches en micronutrients, les coup de cellulose \égumes sont une base alimentaire difficiles a digérer cru aussi évidente que variée en termes qui auront besoin de saveurs. Ils peuvent s‘apprécier ration pour faciliter ‘aussi bien croqués que préparés. ailleurs, la préparation peut pré- Les legumes feuilles senter un inteérét, celui de compen- ser quelque chose qu’ont les her- _endives et céleri bivores et que nous n’avons pas: la _sont plus faciles & consomme cellulase, C’est enzyme capable de car ils présentent des f digérer la cellulose, lafibre insoluble _rigides que celles de leurs © présente dans les légumes. C'est racinaires, particulitrement important car les micronutriments dont notre orga- Les choux nisme a besoin se trouvent précisé- Aussi digestes qu ment dans ces fibres. Cela implique _feuilles, les choux a fe done un effort d'extraction plus im- _sentent un autre avantage Portant pournotresystéme digestif, _niable, celui de contenir dus Lamaniére dont es légumes seront Il stimule le systéme préparés pourra done faciliter leur _toxifie 'organisme et p digestion, Avant de détailler ces techniques, petit rappel sur les dif férentes familles de legumes fabrication des antioxydants. fiques pour lim! des cellules Les légumes racines ‘agit des pommes de terre, patates douces, betteraves, carottes, navets Les fleurs et pousses A part les feu ic ete. Assez riches en macronutri- _fibreuses, ce mes la ments, ils contiennent aussi be 10 ted ee - Les alliacées git des poireaux, échalotes, ms. ail Trés riches en principes et détoxifiants, ils peuvent se mer crus, lactofermentés ou ons a gons de préparer ciliter la diges Raper/émincer premiere étape, un a pré-michage” mé fr one les fibres ¢ ‘ainsi Masser Il s’agit simplement de hacher des legumes feuilles et les travailler & la main dans un saladier, avec de Yhuile d’olive et du vinaigre de cidre. Laisser reposer le temps que les fibres soient attendries sous effet du vinaigre ou du citron. Lactofermenter Raper/émincer un Iégume, le mettre dans un bocal et le couvrir d’eau lé gerement salée, avant de refermer \e bocal, La fermentation lactique va décomposer les fibres, sans altérer Cure r Jédant pas 75°. En plus de assimilable la grande partie de 12 Les FRUITS Difficile d'égaler tes fruits, tant la liste de leurs bénéfices sur 'organisme est longue Les sucres quills contiennent sont simples et done parfaitement assimilables, ils sont aussi riches en ‘macro qu’en micronutriments, ils sont bons au goiit, se mangent facilement etn’importe of Force est de constater quills constituent a priori la nourriture la plus adaptée a notre organisme, quill S‘agisse de fruits sucrés, oléagi- eux ou gras, Les fruits sucrés Tl est possible den distinguer trois ‘types qui agiront de maniére diffé- rentes dans lorganisme + Les fruits acides (orange, pam- plemousse, citron, ananas, kiwis... lis contiennent des acides faibles qui vont nettoyer organisme et dissoudre les dépots présents dans le systéme digestif. A consommer avec sagesse, pour les personnes épuisées, frileuses et déji acid fiées Les fruits mi-acides (fraises, framboises, pommes, cerises, baies, péches, brugnons, néfles, ppastéques et melons...) Ces fruits- la sont assez aqueux et présentent tune concentration modérée en suere et en acides. Parfaits pour les personnes qui surveillent leur ‘consommation de sucres, Les fruits doux (bananes,kakis, fruits secs réhydratés..). Ceux-li contiennent beaucoup de sucres et aucun acide, Recommandés pour toutes les personnes ayant des in testins inflammés. Les fruits oléagineux II s‘agit des noix diverses, amande noisettes, etc, et elles présentent toutes un inconvénient non négli geable : leur contenu nutritionnel est verrouillé par des facteurs an tinutritionnels et antigerminatifs Pourquoi ? Quand les fruits tombent a terre, a Yautomne, ce “verrou” les empéchent de germer immédiate ment. Cela n‘arrive pas par hasard, car les jeunes pousses ne passe- raient pas & I’hiver, Ces inhibiteurs de germination retiennent les nu- triments jusqu’a ce que le fruit re- trouve des conditions printaniéres pour germer : de 'humidité et une température adoucie. C’est en lui donnant ces deux éléments que le verrou va s‘ouvrir et que les nutri- ments des fruits oléagineux seront assimilables: acides aminés a chaine courte et matiéres grasses de trés bonne qualité. Il suffit donc de les faire tremper dans de l'eau a tem- pérature ambiante pendant 12 8 24 heures pour les activer. Les fruits gras I s'agit essentiellement des avocats et des olives, présentant eux aussi dexcellents acides gras. Les fruits secs ou déshydratés Parmi eux, nous retrouvons les figues séches, les dattes, les raisins Secs Attention toutefois leur concentration en sucre plus élevée En effet, en séchant, ils ont perdu la majeure partie de leur eau. La encore, le trempage toute une nuit Et les légumes-fruits ? Les tomates, poivrons, concomé courgettes sont bien des fruits mo contiennent peu de macronutri comme les legumes. is contiennent méme moins de fibres insolubles que lo plupart des legumes. Deux raisons dé wraiment plus digestes Les goitts et les couleurs Le godt et lo couleur du fruit que nou ‘mongeons nous renseignent sur ses ert *+ plus le fruit est coloré, plus lest riche en antioxydants, utiles Po neutroliser les radicoux produits por les celles (lire €*: ar suivante) + Tamertume du frit vient de tanins, bénéfiques po circulation des fuides Crest quoi, un antioxydant ? va etre une bonne solution. Cela ne va pas enlever le sucre mais en réduire la concentration. AU enfin aux sucres ajoutés : i arrive parfois que des fruits vendus com: ention étant secs soient en fait légérement COMMENT BIEN CHOISIR SES FRUITS ? Tant que possible : du bio ou du local, ou les deux, t prodult prés du magasi sanne) ou aller cueillir directement chez le producteur. Réhabilitons les fruits imparfaits Les fruits a Yallure un peu biscor sont souvent mal aimés. Pourtan’ leurs cicatrices, bosses ou taches sont souvent les stigmates du période de stress pour larbre Un stress contre lequ tte donnant ainsi des fruits plus sueré et au meilleur contenu nutritionnel QUAND MANGER DES FRUITS ? 14 tii», LEGUMINEUSES Quill siagisse des céréales, des pseu- do-céréales ou encore des légumi- neuses, elles ont toutes un point commun majeur : elles offrent un grand apport de sucre. C’est autant un avantage qu’un inconvénient ‘Avantage car le sucre est le carbu- rant de la cellule, Inconvénient car ces sucres sont ici sous forme de longues chaines complexes poten- ticllement difficiles & digérer et done ‘a assimiler, A cet inconvénient s‘en ajoutent deux autres. Le premier tout comme chez les oléagineux, les nutriments sont verrouillés par cles facteurs antinutritionnels qui em- péchent le travail des enzymes. Le second : la présence de lectines, ces protéines qui bloquent absorption des nutriments et peuvent entrainer chez certains un phénomeéne d’'in- flammation intestinale. Face a ces réalités alimentaires, nous nne sommes pas tous égaux. En fonc- tion de notre patrimoine enzymatique, ‘ou plus simplement de notre état du moment, nous allons gérer différem: ment ces sucres complexes et ces lectines. Certains ne rencontreront aucun probléme, d'autres souffriront d’une géne, voire d'une inflammation des intestins, Nous abordons plus en détails les intolérances et les phéno: menes de perméabilité intestinale dans Varticle “Quand manger fait ‘mal’, plus loin dans ce magazine Deux solutions peuvent alors s’en visager les alternatives Les pseudo-céréales aux ch de sucres et de protéines p courtes blé noir, le quinoa, le mi petit épeautre, un blé ancie le sarrasin, appel sont bien plus digestes toutes cultivées en France méme possible de les consomme rues, en les faisant germer le trempage ‘Tremper ces pseudo-céréales consommation perme encore davantage Y'organisme ¢ assimiler les nombreux utr Le trempage présente | avantage avec les lé comme les lentilles, les har Les GRAINES es, parfois méme mi: ules, mais il ne faut pas se fier aux jpparences : les graines peuvent étre un réservair nutritionnel prodigieux n de les faire passer par tapes importantes : le la germination. Passées s, lest méme possible den u paté ou du fromage Les graines germées Premier avantage : elles sont tres ‘micronutriments, mais peu utriments. Il est recom: aux novices de la germina: de commencer par la luzerne et Tis sont doux au godt, es & se procurer et @ un prix tre able, La luzeme (ou alfafa) est en vitamines, oligo-éléments et Quant au fenugrec, il ur nettoyer le systéme voriser le développe Test aussi possible fer la germination avec des aines de c! de, de Les graines oléagineuses antiparasitaires trés efficaces. Tout comme pour les fruits oléagineux, il va falloir les faire tremper pour les activer et ainsi profiter pleine- ment de leur contenu nutritionnel Pour les graines de tournesol, par exemple, prévoir un volume de graines pour deux volumes d/eau et laisser tremper toute la nuit. Au petit matin, elles auront doublé de volume. Il est méme possible en les mixant avec de l'eau d’en faire du lait de tournesol, riche en acides gras. Paté ou “faux”mage ? Trempées ou germées, les graines sont connues pour agrémenter les salades, 11 est aussi possible d’en faire des patés fermentés ou des fromages, en les mixant au blender. Pour des versions salées, ajouter du plasma de Quinton ou du tamari Et pour les versions sucrées, des fruits, du miel, ete. Plus du liquide sere ajouté aux graines a Vétape du mixage, plus la pite sera onctueuse Pour une version “fromage”, il suflt Implement de réduire la part de puis de mouler la pate a la ju mixeur, avant de la conse ier au frigo, Plus la conservatic a longue, plus la préparation f mentera. Avantages jes macronutriments décompos Jone plus digi ‘un godt de plus en plus pronone et EL CAL CT Ree ge oo er ee Le mucilage -Méme s'il nest pos considéré comme un ‘aliment part entiére, e muciloge un cas aussi particulier qu'ntéressant. 1 /agit d'une substance “épong por certains végétoux pour conserver eau dans leurs fibres. Le dientre eur estlaracine de gu Diautres végétoux en sont pourvue comme fa mauve, le plantain, les graines de chia, etc. Vendues séchees ou réduite en poudee (comme le psy), ces gra diferentes recetes. En les mélang peuvent trouver leur placed {@ de eau, cela permet d'ebtenir une ‘multiples LBS ALIMENTS 7ORIGINE ANIMALE Sur un plan strictement nutritionnel, et en dehors de toutes considéra- tions éthiques, les produits d’origine animale peuvent présenter un apport riche, tant en macronutrients (pro: téines) qu‘en micronutriments, Dail leurs, ces produits ne seront riches en micronutriments qu’ condition que ces animaux en aient eux-mémes Un préalable garanti ualité d’élevage consommé par la grand air régime adapté & leur espéce et issu agriculture biologique Les ceufs Quand ils proviennent de poules élevées en plein air et bien nourries, les ceufs peuvent étre des trésors utritionnels : les matiéres grasses tes dans le jaune sont excel en intégrant le jaune dans une vinai grette en remplacement de la mou- tarde. Enfin, en mangeant I'ceuf a la coque, le jaune est chaud mais cru, ce qui lui conserve toute sa valeur nutritionnelle, Le lait La question du lait est sensible, surtout celle du lait de vache. Ses bienfaits éventuels (et relatifs) dé. pendent de nombreux critéres + Vétat de notre capital enzyma. tique pour le digérer, tras va riable d’un individu & autre 1a provenance de ce lait (vaches Holstein ou Jersey 2) Sa pasteurisation (ou pas) on degré de fermentation Zéro, sinon rien Pour éire certoins de consommer de ‘ceufs provenant de poules eevees en plein air et nourries avec une olimentation biologique, ilfout reporter ou nombre rég) inscrit sur chaque oev liposo: Quant au Blane, offre des | Ceux qui tom: ie ct FR, indiquant que leievoge es ; i ite | oe Ade nom. zéro. Sice chifreest dans la plupart des élevages in: dustriels, ce sont les vaches de ce Holstein qui sont élevées 2 caséine beta Al de leur trés peu digeste. En re: , les vaches Jersey font avec de la caséine beta 2 up plus digeste. Elles a présen aséine dans les produits laitiers est variable ‘ont maigres et proté és, B en contiendront mmental, parmesan, beau: rt...) A Vinverse, plus lls sont Peu protéinés, moin n enzymatique disparait du lait, ce qui le rendencore moins digeste quiilne est déja. C’est pourquoi Je lait non pasteurisé, ou micro: filtré, présent au rayon frais, est préférable le lait de chevre ou de brebis est en général moins allergi sant que le lait de vache, car i contient moins de caséine. La fermentation est une pratique intéressante pour le lait car elle le rend beaucoup plus digeste pour Vorganisme. En effet, quand elle dure entre 36 et 48 heures, elle agit comme une “pré-digestion” du lait, en supprimant presque tout le Les produits de la mer nium, pesticides... Cela dit, les fruits de mer sont trés riches en minéraux et ils peuvent se manger crus pour la plupart. Cété poissc leur potentielle co dépendre de leur taille» plus sont gros, plus leur c dance a concentrer | Mieux vaut donc p' petits poissons et les consomme séchés, crus ou marinés dans du citron evou du vinaig La viande Rarement un aliment aur clenché de tels débats, I! souleve des questions éthiques évident a nt FRUITS LEGUMES emenine, Ail, ee : FRUITS Citron, clémentine, pou, courge: ie Kiwi, mandarine, céiert, endive at pie clémentine, ange, ‘mache, navel: ¢ iwi, 1 orn saves poire, fanais, poiredu orange. en Pomme de terre pamplemousse, poire, eer salsifi, topinambou" pomme. épinard FRUITS S faa FRUITS rise, fraise, Abb adi ae pamplemousse, See ce cerise, probed aubergine betterave, Grn, frase i i framboise, groseille, chou-fleur, concombre, peas céleri, laitue, meplemousse, oignon, petit pasteque, pomme, _ prune, peche, rhubarbe FRUITS 2 See Coing, figue, meto LEGUMES ee myrtile, Dee aubergine, FRUITS *, noisette, noix lette, brocoli 4 ee Poire, rae chou dl ~ Chataigne, citron, mme, pI Gi chou-fleur, coing, figue, framboise, myrtille, noisette, noix, Pruneau, péche, raisi courgette, is iat fenouil risée, harigny PO!" Pomme, raisin panais, ¢ mais, oignon, LEGUMES a j | Ail betterave | chou, courge cron il céleri, endive, triste | méche, navet, cignon, panais, poireau, pomme de terre, r salsifi, topinambour, épinard a LEGUMES ME a LEGumes Bs pdb ; Ail artichaur FRUITS Detierave, lee Perae. Gitron, kiwi, orange atone, poe ae ,, poire, nie ee Pt co Benes b FRUITS LEGUMES Abricot, cassis, cerise, Ail, artichaut, asperge, | figue, fraise, framboise, | ¥bergine, betterave, eros et fves, bee ee Pyrite pect céleri, fenouil, harico orge d’hiver, pastéque, vert, laitue, mais, oign oire, prune, péche, petit pois,poivron, rhubarbe FRUITS LEGUMES FRUITS LEGUMES 4 , carotte, Chataigne, ci Ail, betterave, brocoli, Ail, betterave. ; coing. Rove, frenboise, | Cardon, carotte, chow, Chatalgne,cltPOn. || hou, chow de Bruxelles myriille, noisette, noix, | Chou-fleur, citrouille, clémentine, feveroles courge, crosne . poire, pomme, raisin | COUrge, crosne, célerl, eves, kiwi, mandarine, | Gngive, frisée, 3 endive, fenouil, épinard ) orange, pore, POMME | pavet, oignon, pana’s. mache, navet, oignon, poirea, pomme de tere penala, popes. Doni potiron, radis, rutabag de terre, potiron, radis salsifi, topinambour, épinard in “ . % = bin Il est essentiel de bien comprendre le processus digestif pour répondre a la question du bien-manger. La digestion est un fabuleux travail d’équipe, mais avant d’en (re)découvrir les membres, un petit rappel s’impose : c’est quoi, digérer, finalement ? otre assictte. Etde l'autre, 1 bien fonctionner, elles nt, mieux elles les ef o h Je eau, de deux catégories, La lle des macronutrient: icides et les protéines éléments, Ces nutriments présentent de structures moléculaires plus ou moins complexes. Le travail digestifa donc deux missions essentielles xtraire les nutriments en les de eau et des fi digestif, ¢ -que la digestion commence joue un réle essentiel. ‘structure moléculaire dans la bouche et en L'ESTOMAC Une fois machés et déglutis, les aliments descendent le long de I'cesophage avant d’arriver dans la poche de l'estomac. Cette poche a une entrée et une sortie fermées chacune par un muscle annulaire, un spine ter: le cardia a entrée, et le pylore @ la sortie. Les cellules situées sur la surface de V'estomac wont peo- ‘duire deux substances. La premiere, cest Ia pepsine. une enzyme prévue spécifiquement pour digérer les prose ines. Cette enzyme a besoin d’étre dans un milieu sce pour étre active. C’est pourquolla seconde substance que Yestomac va produire, c'est de acide chlorhydrique (s digestion et la simplification des chaines proteiques pest encer. D’ailleurs, le pylore ne s‘ouvrira pas rt ue la décomposition des protéines n'est pas termite C'est la raison pour laquelle les autres: macronutnments. plus rapidement. peuvent étre comme “pris en digi tage” dans I’estomac, le temps que les protéines sont digérées. lest e cas des glucides, par exemple, Prenons|'exenP dun repas composé d'un steak haché (protéines)« ® pates (glucides), Dés la mastication. les pates soat = prégnées d'amylase slivaire qui commence le rss! transformation des sucres complexes en sucres SP “Le steak aussi est maché et tout cela arrive dans st ‘mac, au fil des bouchées. La, il peut se passer ques® ‘chose de singulier : la pepsine activée pat Vacide un le important, car elles con" la construction et au renouvellemert tissulaire et muscutaire. Ml Et la VIANDE ? ll faut bien le reconnaitre ; quelque chose ne “tourne pas rond” avec la viande... Toutes Ces vidéos atroces d’abattoirs relayées sur le net, ’énorme impact environnemental de Vélevage, ces pandémies mondia nsmises par les animaux, ces liens de plus en Plus évidents entre la consommation de viande et certains cancers... S’il est possible de trouver des protéines ailleurs, pourquoi ne pas tirer un trait sur la viande ? Beaucoup ce choix et la question mérite d’étre posée : quelle place donner a la viande dans alimentatio ? notr ‘un cOté, ily a cette croyance populaire qu’au nom de l’équilibre alimentaire, i! faudrait manger de la viande tous les Jours. Surtout chez les générations qui ‘ont connu les rationnements et pour lesquelles te retour de la viande sur ta table état un signe de retour 8 it es ounes laissent ines de protéines. Des chiffres penser que notre besoin de pr tout au long de la vie n’est pas censé tre tres élevé, Nous l'avons vu précédemment, les protéines peuvent se trouver sous forme végétale, En revanche, pour elles et coux qui font le choix de manger dle Ja viande, elle peut pré senter quelques aspects intéressants, selon sa provenance et ses modes de préparation. Les aspects intéressants Le premier d’entre eux, c'est la pré- sence importante de protéines com- plétes dans la viande. Le second, c'est a présence des vitamines du groupe B, dont la célébre B12, qui contribue "la production des globules rouges us faclement de que dans les Ié nimale: s son état physiologique, ‘ses besoins du moment et de ses pe ala synthése des neurotransmetteurs, 6 intégrite de 1a gaine de myéline (systéme nerveux) et d (a formation -Port, elleest présente don le produits dorigineanmele Doute partner organsmepeuten produ danse miley echeletfaiede ne plus consommer du tout de vionde,Inquestion dela arence peu se poser, et doublement Dune port pare que Poppet extérieu de vitamin B12 vo cuter de monte rastiue. Mois cuss pace cerégime almentalre va fare tolsarla présence de ces bctdriesintestinotes qui produlsent defo vitamine B12". Certes, notre ole contient un stock de B12 dans lequel ‘ous powens pulser pendont 26 4 ans, selon le individus, Mas une fols que le stock est vide, ls risques sont possibles, Ceci dtont dit, /eareces en vtanine B12 peuvent aussi éte dies un état de dysbloseet monger dela viende ne solutionnera pas ce probleme i! le ‘ompenero sknplement de facon temporaie, a carence n'est pas forcément lie 4 une suffisonce de quanti ingérée mots peut éte *3sociée 6 un déicie dossimiotion oux causes diverses(foteur itrinséque dans I'estomoc, dysblose et/ou porosité intestinal, ..),Dans ce ‘5 il seritéressantdlenvisager une approche visant a régénérotion des fonctions digestves “eude: i ie! "Vain Bt2 deficiency and hyperhomocysteinemiain reat and urbon indians" (CS Yat, Swopne S Deshpande, Mimang! tube, Helga Re(sum, JS Yuki -2008) SS alk, 05 Bhat, hagyashree S Urodey,Jyot/A Deshpande Helge Reet > ani 2 LE SUCRE MAUVAIS MAITRE,BON SERVITEUR Il est le dénominateur commun de toutes les gourmandises. Les chefs d’accusation contre lui sont nombreux : il fait grossir, rend dépendant, favorise Vobésité et le diabete. Comme il amplifie les saveurs et contribue a la conservation, les industriels en ajoutent dans presque tous les produits transformés et les plats préparés. Pourtant, a Vorigine, le sucre est le carburant de nos cellules, notre santé est liée Ia leur. Alors quel sucre consommer et quelle place Jui donner dans notre alimentation ? exe, lent, rapide... un petit rappel ler plus loin, D’un point de vue mo: il existe des sucres simples (glucose, fructose ies sucres complexes (tous les autres, de ucres simples assembiés, comme les ies ont justement besoin de sucres travail et produire de W’éneraie. fe. Bile contient des sucres simples, la mangeons, nous les assimilons direc: tement. Prenons maintenant un plat de pates. Elles sont faites & partir de blé, un sucre complexe. Quand nous en. ‘mangeons, cela occasionne un travail digestif plus im- portant. Il consiste & décomposer ces longues chaines de sucres complexes én sucres simples pour les:rendre assimilables. Et cela prend logiquement plus de temps. C'est d’ailleurs pour étre capables de tolérerles amidons (cucres complexes) que nous avons commencé a les faire cuire. Ty a quelques décennies, une classification purement ‘théorique a vi le jour. Puisque les sucres simples sont as- similés rapidement, ils ont été nommés “sucres apices’. ‘A contrario, les sueres complexes demandant un temps de digestion plus long, ils ont été considerés comme des “sucres lents’. Cette distinction est tenace, encore aujourd'hui, Pourtant, les études scientifiques menées depuis sont sans équlvoque : cette distinction n’a aucune pertinence, parce qu’a l’epoque, les auteurs de cette Classification ont confondu temps de digestion et temps assimilation. Certes les sucres sont dits “lents” car leur digestion est plus longue, mais leur assimilation est tout ‘aussi rapide. lis peuvent méme parfois etre davantage. Le sucre “lent” est en fait un sucre “rapide”... en retard. Distinguer les sucres selon quills soient simples ‘ou complexes reste Ia distinction la plus pertinente, Car in fine, quelle que soit la durée de la digestion, ce sont des sucres simples que le corps assimile, Soitparce qu'ls Guaient simples au départ, solt parce quills étaient com- plexes et que le travail digestif les a simplifié. Raffiné, mais pas recommandable, : Plus tard, une notion plus pertinente a vulte jour, celig de Vindice glycémique (appelé aussi IG), Cet indies mesure A quel point un aliment fait grimperTaiglvegs mnie dans le sang aprés la digestion. Lutilisation de ee Fouvel indicateur a occasionné bien des surprises) Eq ‘ifet, ila 6té constaté que certains aliments & Wasede Sucres complexes - et soit-disant “Tents” - potvaien faire davantage grimper la glycémie du sang quelesis fruits et leurs sucres dits “rapides”. Plusieurs raisons) 4 cela. Revenons 4 notre pomme de tout a I heure: quand elle est digérée, le sucre qulelle cantient accompagné de minéraux et de fibres solubles: F a {qui vont se transformer en matiére gélatineuse contact des intestins, ralentissant ainsi le pass des sucres dans l'organisme: va donc étre mieux régulé, sans “pie g ‘Autrement dit : notre pomme, initialement parmi les suctes “rapides”, présente en fait glycémique bas, Deuxiemement, les etudes Vindice glycémique ont montré que ce directement corrélé avec le degre de raf produit, Plus un aliment est raffiné, tr et privé de ses minéraux, plus il haut du palmares de Vindice gly Palmarés en haut duquel trone le suere: le plus raffiné, le moins cher et don industriels ajoutent le plus sauvent d les céréales du petit déjeunen, les s les plats prépares. Iin'y a pas que l'aspect qualitatif du sucre« compte. I faut aussi parler de quantité et de tration. Prenons un exemple : Ia p ay périeur a celui dutiz, Pourtant, dans 100 a1 pastéque, il y a surtout de l'eau et un | Alors que dans 100 grammes de riz, in riche en amidon et done en sucres comple pourquol ta notion de charge glycemique ®t) compléter celle de indice glycémique. “Nous ne laissons pas suffisamment notre corps en mode déstockage.” Le sucre fait-il grossir ? Ii faut bien comprendre ce qui sé joue dans notre corps. Quand nous mangeons dusticre, célui-ciest digéré et passe dans l'organisme pour alimenter nos Cellules. En cas d’ex- ‘cédents de sucre dans le sang, notre pancréas produit de Tinsuline, une hormone qui envoie un message au corps : Jes cellules se sont “servies” en sucre mais il en reste dans le sang, il faut done le stocker: Le foie commence alors & transformeres sucres en glycogenes, puis en graisses (pour rappel, ils ont la méme composition chimique : carbone, ‘oxygéne, hydrogéne). Conséquence ‘la glycémie diminue, et donc logiquement, la production dinsuline aussi. Le ‘corps passe alors en mode “déstockage". Ilva aller puiser dans ses réserves de graisses, que le foie va transformer cette fois en sucres, pour continuer d’alimenter les cellules. Diailleurs, tous les sucrés n’ont pas la méme incidence sur Ja production d'insuline, Pour revenir notre pomme, le fructose qu‘elle contient naturellement nécessite beaucoup moins d'insuline quiun aliment riche en sucre raffin. Linsuline joue un réle central pour gérer I'alternance des phases stockage/déstockage de notre organisme, Au- jourd’hui, bon nombre de problémes cle santé (et pas seu- lement le surpoids) viennent du fait que nous ne laissons pas suffisamment notre corps en mode “déstockage”. D’oit Vintérét de ne pas grignoter entre les repas, afin dé laisser ‘au corps la possibilté d'assurer cette fonction Pour conclure sur le sucre, etsurla place a luidonner dans notre alimentation, il serait pertinent de veiller la nature des sucres que nous utlisons. Plus ils sont simples et na- turels, plus leur assimilation par notre organisme en sera faclltée, alors que la digestion des sucres complexes va dépendre de notre capital enzymatique, Sil n'est pas suffi ‘sant, ces sucres complexes peuvent formerdes calles surles parois intestinales et créer Ie lit d’€Ventuelles proliferations bactériennes et fongiques itype candidose, sujet abordé en ppage 43). Quant aux quantités de sucre, chacun est invité 4 adapter sa consommation en fonction de son terrain et de ses besoins, L'ASTUCE pour traquer le sucre ajouté ! Et le Diabete ? mmengons par le dlabéte ( de type 2, le plus courant. and la glycémie monte, réas produit de I'insuline ie devrait alors diminuer, sse pas. Il se produit fh 4e “résistance al'in- inséquence : le corps ne shase “stockage” et le dans le sang, La réponse classique consiste & aug- menter le niveau d’‘insuline : soit en timulant le pancréas, soit de fagon cctions. Il serait nent de se demander si le pro- ie pas plutot dans une age. Peut-étre que nit plus & stocker sont déja pleins. Cela e diabete de type 2 et surpoids. @ montré que dans de preux cas, une perte de poid: rhans. Soit elles ont pu étre trop sti- mulées pendant la phase de diabéte de type 2, soit elles ont pu étre en dommagées par le systéme immu- nitaire, en cas de maladie auto-im- mune. Ces cellules beta peuvent se régénérer, comme ‘ont démontré les résultats d'une étude’. Selon elle, le jedne ou le régime hypocalorique de type cétogéne peuvent contribuer a favoriser la régénération de ces cellules béta. Enfin, en cas de diabéte gesta- tionnel, des hormones produites au niveau du placenta peuvent parfois générer une résistance a Vinsuline, C’est le cas de hormone lactogéne placentaire, proche de la prolactine et de hormone de crois- sance, Conséquence :la glycémie de Ja future maman reste élevée et son paneréas produit donc plus d'insu line, Quand cela reste ponctuel, cela ne doit pas forcément étre consi comme une pathologie. Dans Yorganisme de la future maman, rganise pour qu'elle prenne poids, en vue de Vallaitement qui Réduire le sucre ajouté, oul, m is comment ? Lameilteure facon dete fore, c'est deja de reeduquer notre palais 6 manger ‘moins sucré. Certains y are ‘ie petit, d'autres auront besoin d'orréter radicolement le sucre ojouté pendant ‘quelques semaines, ofin de foire un reset dd leur sensiblit au sucre Ensuite, une autre focon dese du sucreraffing, c'est de sucr préparations avec des produ rnaturellementsucrés :dottes (mi en purée), compotes de fruits, b autres fruits doux Enn, existe aussi 4 indice glycémique ‘affine, comme le svcre P sucre de bouleau (ou il tert ‘aux packaging marketing le ontiennent portols moin bien bre Péciquette? 33 De l importance DU TEMPS Bien manger, c‘est aussi étre en mesure d’intégrer le facteur de temporalité dans son alimentation, Cela peut prendre au moins deux formes. La premiére, c’est adapter son alimentation aux saisons, avec notamment la notion centrale de densité des aliments. La seconde, c’est parvenir a intégrer dans son quotidien au moins un temps de vrai repos digestif. 36 anger des fruits et légumes de saison, c'est bon, Cette évidence fait son chemin dans les mentali tés, méme si au supermarché, le tomates persistent d tron rayon primeur, de janvier & décembre. Les consommateurs sont de plus en plus nombreux & comprendre que manger de saison, Cest bénéfique & plus d'un titre + pour la santé : notre orga- nisme n'a pas les memes besoins en hiver et en été, La nature étant bien faite, les legumes et les fruits hiver sont chargés des nutri- ments dont nous avons besoin en hiver Ilse produit la méme chose en été + pour les saveurs : les légumes cultivés dans le respect des saisons ont bien plus de godt. Il suffit de comparer une tomate qui ‘2 poussé sous sere en décembre tune tomate qui a poussé sous le soleil de juillet pour le porte-monnaie cultiver hors-saison, ca nest pas naturel. Alors il faut “aider” la nature avec des artifices tech- niques et codteux : serres, chauf- fage, engrais, etc. Et cela se re trouve foreément dans le prix de vente, pour environnement : (oules les fagons de compenser le faible ensoleillement hivernal vont for cément avoir des népercussions recours aux engrais, au plastique pour bicher ou cultiver sous ‘eres, importation par camion, Tout cela dans frustration bateau, avion seul but du consommateur. suffirait d’attendre quelque que la saison revienne ménager alors qu'il lui En hiver : la densité pour réchauffer Les bonnes raisons de mange nison ne manquent pas. Mais at tardons-nous sur une raison par ticullgrement intéressante, et liée ux saisons et la notion de de Fin général, sous nos latitudes, il fait froid en hiver: Et logiquement nous avons plus ou moins frold hotamment aux extrémités (tét mains, pleds), Quand cela arri nous pouvons nous questionner sur Ja qualité de notre circulation san uur notre tension. guine, et done La tension, c’est la pre laquelle le sang circule dans les x, les artérioles, jon avec arteres, les vais les capillaires et les microcapillaires. Cette pression dépend bien sir des contractions du coeur, de la qualité de nos parois veineuses mais aussi du volume de sang en circulation. Plus il est élevé, plus la tension le sera aussi et mieux les extrémités du corps seront irriguées. La question de la tension pose celle de Valimentation. En effet, un facteur joue un rdle prépondérant dans le volume du sang, c'est sa concentration minérale, et en particulier en sodium. Plus il y a de sodium dans le sang, plus son volume sera important et plus la tension sera élevée. Ces minéraux contribuent activement @ la pro duction d’énergie de la cellule, en particulier le sodium et le potas sium, S‘ls ne sont plus en quantité suffisante dans le sang, la produc tion d’énergie des cellule pouvant entrainer une sensation de frilosité, ma nérale du métabolisme. diminue, aussi une baisse gé Cette concentration minérale du sang est donc tres importante, et notre organisme fait tout pour quielle reste stable, Ce phénomene Visotonte du sang Quand nous mangeons, apport de minéraus se fait par des éch échange Personnes épuisées: le cercle vicieux Lépuisement que nous ressentir est avant tout ce systeme horme autre - que’ 4éfaut, entrainant possibleme conséquences successives. Lo {es minéroux ne sont pas sufisor retenus dans lorganisme pour ma Lune bone isotonie. La seconde ‘minéroux dont il a besoin Latroisiéme lesce -orps va pulser directement ules dém /ont “sous-fonctionne a étre en état hyponot trop sont évacués dans les urines: En revanche, quand il en manque, notre corps peut réagir d’au moins deux fagons. La premiére : il va produire deux hormones : 'aldos- térone (par les glandes surrénales) et la vasopressine (parla glande pi- tuitaire), Ces hormones vont retenir Jes minéraux a Vintérieur du corps, pour limiter la baisse de concentra- tion minérale du sang. La seconde: il va aller puiser directement dans les cellules les minéraux dont il a besoin pour stabiliser sotonie. La production d’énergie des cellules va done chuter, entrainant frilosité et baisse du métabolisme. En bref Ja qualité micronutritionnelle de notre alimentation a une incidence ‘ecte sur la concentration mi- nérale de notre sang, et done sur notre tension. Quand elle retrouve son niveau normal, les extrémités peuvent étre mieux vascularisées et la sensation de froid se réduit. La densité pour réchauffer La compréhension de cette notion. de densité est inscrite en nous de fagon assez instinctive. Crest elle qui fait que nous sommes davan- tage enclins 4 souhaiter manger une choucroute en janvier plutot qu’en juillet. C’est elle aussi qui nous inspire envie d’une bonne salade grecque en aot, plutét quien dé- cembre. Les aliments présentant une grande densité contiennent peu d'eau et sont chargés en minéraus, Il s'agit notamment des dattes, les avocats, les olives, Ia noix de coco, les bananes, le miel, etc Quant aux aliments présentant une faible densité, c'est inverse : Ils ennent beaucoup d‘eau et peu de minéraux, comme la pastéque, le concombre, etc Si en plein hiver, nous consom mons des aliments a faible densit et contenant done beaucoup d'eau, nous allons diluer la concentration de minéraux dans notre sang. Et cela peut accentuer les sensations de frilosité pourles raisons décrites plus haut: C'est pourquoi il n'est pas recommandé aux personnes épui- sées de se tourner vers les fruits et legumes, y compris de saison ‘comme les agrumes. Cela pourrait paraitre un réflexe santé, mais pour la plupart ils ont une faible densité. Mieux vaudra privilégier les ali- ments denses. Cela questionne aussi tous les réflexes typiquement hivernaux : les tisanes, les soupes, ete. Elles ont beau étre chaudes et donner limpression de réchauffer & court terme. elles participent a la dilution de la concentration miné- rale du sang. “Une bonne salade grecque en aoit, pluté6t qu'en décembre” Cette question de la densité alimen- taire est particuliérement importante Pour les personnes frileuses, épui- ‘sées ou les personnes passant beau coup de temps dehors (travail a rex térieur, déplacement & pieds ou en deux-roues, etc). Pour résumer sur Ja notion de densité et son rapport ‘4UX saisons : mieux vaut se tourner vers des aliments faiblement denses Pour diluer et se rafraichir, et vers des aliments denses pour concentrer et se réchautfer, 37 Les temps de repos digestif Lautre facteur temps essentiel et complémentaire du bien-manger réside dans le “quand manger” Autrement dit, dans la nécessité de s‘accorder des temps de repos diges ifs quotidiens suffisamment grands. Comme nous 'avons vu, toutes les fonctions du travail digestif et en zymatique nécessitent du repos pour se renouveler et fonctionner correctement. Dans un rythme clas: sique (trois repas par jour), ce repos eut prendre place entre les repas, & n déviter le grignotage. En imple biscuit va rer tive. Quand c’est nécessaire, il est ssible d’augmenter ces phases ¢ Dos digestif en pratiqua intermittent. physiologique, un jedne commence six heures aprés le dernier repas pas diné trop tard, nous jetnons toutes les nuits pendant quelques heures. L’enje! t done dallonger la durée jetne nocturne pour en maximiser Ainsi, si nous n’avon les effets. Cela peut s‘envisager de deux fagons Sauter le petit déjeuner et com. mencer a s‘alimenter vers midi, ner et ne reprendre Une alimentation que le lendemain matin, sauter le d Ce jetine intermittent cons général & procurer a | rganisme un Pos digestif d’au moir 16 heures, “Un jetine commence six heures apres le dernier repas.” “Bien manger réside dans le quand manger.” renouveler le capital enzymatique et améliorer ainsi la digestion et assimilation, entrainer un effet destockage, no- tamment pour les personnes en surpoids (lire aussi article sur le sucre page 29), reprendre du poids, notam- ment pour les personnes plutot maigres, gréce la meilleure assi- milation produite par le jetine, produire un regain d’énergie pour Jes personnes fatiguées, diminuer ‘inflammation en cas de terrain allergique dQ & une rméabilité intestinale, renforcer la barriére immunitaire Chacun est maitre de ce qui lui correspond le mieux. Il ne faut pas oublier que le jedine demande un travail adaptatif & notre corps. Tout dépend done de notre capacité & nous adapter. Pour certains, cela ne pposera pas de dificultés particuliées. En revanche, ceux qui sont fatigués, yolre épuisés, n’auront peut-étre pas énergie suffisante pour fournir ce travail adaptatif. Toutefols, il est toujours possible d'essayer d’agran dir progressivement cette phase de repos digestif + endinant plus tot + en petit-ciéjeunant plus tard + en réduisant le nombre de prises alimentaires sur la journée, sans pour autant réduire la quantite aliments ingérés, Limportant, c'est d'essayer, d’expéri menter a son rythme et de voir ave autonomie etresponsabilité comment nous le vivons, capacités adaptatives, ATea er fait MAL - Allergies alimentaires, inflammation des intestins, candidose, bralures gastriques Il peut arriver que le repas se termine toujours de la méme maniére : des maux de ventre et autres symptomes trés désagréables Pourquoi cela arrive-t-il ? La seule solution est-elle d’exclure les aliments incriminés ? Eléments de réponses. 42 re corps est en perpétuelle ada tion 4 son environnement. Parfois, r aisons en sorte quill reste nfortable, sollicitant pewnos capaci- tés adaptatives. Parfois, il est possible de sortir de cette zone de confort, par choix ou par obligation, et I'adaptation peut sollicter plus ou moins a’énergie. Notre alimentation fait partie de notre environnement. Selon son contenu et sa fréquence, elle va demander plus pu moins defforts & notre organisme pour s‘adapter @ elle. nous le com- prenons aisément, une banane va @tre moins “hostile” pour notre corps qu'une tartiflette Nous avons tous un capital digestif différent. Tant que notre organisme parvient a S‘adapter 8 ce que nous mangeons, nous ne rencontrons pas de symptémes particuliers. Pour autant, une absence de symptémes ne signifi pas forcément que tout va bien. Dés lors que 'organisme va commencer a étre débordé par un surplus de toxines, quelques signes peuvent apparaitre. Si nous n'y prétons pas attention, ils peuvent s‘accentuer, En revanche, des qu'il va étre débordé, des signaux d’alarme vont commencer 2 se déclencher. Ce sont les deux faces d'une méme piéce : notre ali- mentation d’une part, et la capacité de notre organisme a s'y adapter «autre part, Ce sont sur ces deux bleaux qu'il est possible de jouer si des symptomes apparaissent Certains aliments sont aujourd'hui le dénominateur commun de nom: breuses pathologies. Parmi eux, le gluten, le lait de vache et le sucre. Intéressons-nous a eux. LE GLUTEN Le gluten est la partie protéique du bié. Il prend la forme de longues chaines complexes d’acides aminés. Or, nous avons vu que la digestion consiste a décomposer ce type de chaines moléculaires complexes en éléments simples et assimilables par les cellules. Dans sa formulation moderne, le gluten ose un probleme : nos enzymes ne savent pas comment le décomposer totalement. Notamment V’alpha- gliadine, la protéine complexe qu'il contient. Pour la majorité des gens, cela n‘oc- casionne aucun symptéme visible. Pour certains, cela peut déclencher des désagréments tels que des bal- lonnements, gonflements, inflam- ‘mations intestinales. Pour d'autres, cela peut avoir des répercussions plus graves au niveau de la parotin testinale, cette surface extrémement fine. Elle a, entre autre, une fonction de filtre. C’est elle qui laisse passer dans 'organisme les micronutri ments et qui fait barrage @ tout ce que le corps doit évacuer plus bas. au niveau du célon. Si cette zone es endommagée, par effet de cascace, Ja fonction de filtration ne sera plus aussi efficace Le probleme, cest que V’alpha-glis dine contenue dans le gluten peut venir altérer cette fonction de fi tration en activant la production ¢ zonuline, au niveau du foie et de 2 ‘muqueuse intestinale. En effet. i! ® été mesuré que la zonuline @ POU! effet d’ouvrir les jonctions serress entre les cellules de la membrané intestinale, Cela entraine un phen’ mene de perméabilité paracelt la!" laissant passer dans ‘organise élé pas y PE éléments qui ne devraient pas Pr 5 protéige nétrer, comme les chaines prot complexes duluten. Le corps reconnait pas et ne les assimile Le systéme immunitaire sonne alors Yalarme : les antigénes viennent se fier sur les éléments étrangers pout Jes marquver, laissant aux anticorps le ~ soin delles éliminer. Cela peut entrai- ynerau moins deux réactions : des al- Jergies classiques ou, plus grave, des ‘maladies auto-immunes, causées par Je phénomene de mimétisme molé- ‘culaire, En effet, il peut arriver que Jes chaines complexes signalées par Je systéme immunitaire présentent ‘une méme séquence moléculaire des éléments sains et présents Yorganisme, Un peu comme ‘un braqueur faisait irruption dans banque avec un masque du ‘visage du directeur. Lorsque la potice ive, c'est la confusion : qui faut-il “neutraliser ? Crest ce qui arrive avec Te gluten : il présente une séquence " protéique similaire & celle de cellules pprésentes dans le systéme nerveux central et qui jouent un réle dans le processus dapprentissage. est pourquoi il peut exister des liens entre alimentation et troubles cognitifs, voire psychiques, de 'apa- a Vhyperactivité. En effet, cela tudié et mesuré le gluten a des répercussions sur la alement é risation du cerveau, D’autres s le confirment : le lien entre les ntestins et le cerveau est de plus en LE LACTOSE ET LA CASEINE e lait de vache, dont ils sont issus, ‘échappe pas a une réalité physio ogique implacable « il présente une position et une concentration minérale et lipidique prévues pour roissance moyenne de que 1 kg par jour pendant les inze premiers mois de sa vie. Des fires bien supérieurs a la crois c ormale sit de vache peut doni tre humain un capital enzymatique élevé, Notamment 1a production de lactase, une enzyme sécrétée au niveau des muqueuses intestinales. Elle permet de digérer le lactose, mais sa production dans Vorganisme diminue fortement apres Vage de3 ou 4ans. Le capital enzymatique étant variable d'une personne ‘autre, ilest possible de faire le choix de consommer du lait et de n’en ressentir aucun symptome visible, Mais les moins équipés sur Je plan enzymatique s‘exposent & de ‘nombreux désagréments potentiels : invitation des intestins, congestion de lasphére ORL, troubles lymphatiques et respiratoires, diabéte, surproduc- tion de mucus, ete. Lacastine, quant @ elle, est une pro téine présente dans les produits lai- tiers, Selon le terrain de chacun, elle peut étre allergisante pour les mémes raisons que le lactose et les symp- tomes peuvent étre trés variables = crampes d’estomac, nausées, ballon- ements, maux de téte, mais aussi réactions cutanées, démangeaisons, congestion nasale, etc. Toutefois, la concentration en caséine peut varier en fonction de la provenance du lait et du produitlaitier (ire aussi page 16), LA CANDIDOSE existe en nous un micro-organisme, naturellement présent dans I'intestin grélesousformedelevure lecandida albican. Son rdle consiste a dégrader les déchets alimentaires en stagnation, Toutefols, quand le terrain intestinal cst trop encombré de déchets, la pré= sence de candida albican va évoluer de maniere pléthorique et lorsque cette ur-prolifération atteint un point de fort déséquilibre, on parle alors d'état ose, Il peut se transformer en, sfilamentalres. En cas de stinale, les filaments Je cand champig perméablé in peuvent traverser la paroi intestinal propager dans 'organisme fagon invasive, Cet état de candidose peutd’ailleurs favoriser apparition de “Le lait de vache présente une composition et une concentration prévues pour un veau de 50 kg ala naissance.” 43 44 Plusieurs facteurs peuvententrainer ce phénomene une consommation excessive de sueres complexes. En effet le role des polysaccharides a été mesuré dans la prolifération de candida albican une stagnation et une fermenta- tion, provoquée par un ralentisse- ment du péristaltisme, ensemble des contractions musculaires qui permettent aux aliments digérés d/avancer dans lintestin gréle. tune acidification du milieu, en: trainée notamment par une ali- mentation particuligrement aci ante La candidose est une adaptative d ion n’est pas de lutter contre cette réponse, mais de rétablir un terrain qui engendrera sa dispari- tion progressive. Plusieurs solutions peuvent s‘envisager et il est impor tant de réaliser que le rétablissement d'un terrain normal peut prendre plusieurs mois Solution n°1 : les plantes prociné tiques qui vont favoriser le balayage intestinal. lly ale berbérine, issue de Vépine vinette, lorigan, la cannelle, leneem, Ne pas hésiter A en essayer deux simultanément pendant un mois, puis alterner avec d'autres le mois suivant. Solution n*2 = la suppression totale des amidons de son alimen tation (pommes de terre, lég) racines, riz... Comment savoir sinous sommes en état de candidose? Solution n Solution n°4 ux de téte, envies de sucr changements d’humeur, trou peuvent durer cle quelques jours. Ifa Au corps pou ner par les moyens les plus sou ies différents types de drainage persévérance et la patience seront LES BROLURES GASTRIQUES Jemment, les cellules pariétales d mac produisent de l'acide Jlorhydrique pour les besoins du travail digestif. Et notamment pour er les pepsines, ces enzymes 1 n d’un environnement acide pour faire leur travail. 1! a été mesuré tte production d’acide une # générale, la médi r pathique considére que les astriques sont le signe d’une trop grande production acide. La réponse consiste alors préconiser des traitements de la mille des IPP, les inhibiteurs de pe & proton, afin de ralentir la duction d'acide chlorhydrique De trés nombreuses études, menées yt derniéres années, mettent en évidence une autre explication i ces brOlures, Une hypothése dia métralement opposée :Iestomac n produirait pas assez d’acid quences en chaine ‘estomac perd de sa stérilité Jes bactéries, habituellement neutralisées par l'acide, peuvent ces bi se nourrissent d sucres complexes présents dans pout phénoméne de fe: mentation Ja fermentation entraine l'appa rition de gaz pour s’évacuer, ces gaz font pres. sion sur entrée et la sortie de Vestomae (le pylore vers V'oeso. phage, etle cardia vers Vintestin) de Vacide chlorhydrique peut alors s‘échapper de Vestomac et atteindre ces organes périphé riques, La faible production d’acide par es tomac peut avoir une autre Habitue dans l'intestin, Le paneréas produ alors du bicarbonate pour protéger ce dernier de Yacidité. I produit ég jement des enzymes digestives les mémes proportions. Or, sie bo! alimentaire arrive moins acide, la production de bicarbonate et d’e zymes digestives par le pancréas sera moindre, elle aussi, affectan ainsi l'efficacité du travail digestif dans son ensemble Ces problématiques de sous-pr juction d’acide Part a la création d’un terrain propice au développement de pa thologies telles que le syndrome de l'intestin irritable ou enco maladie de Crohn. peuvent PI Plusieurs solutions peuvent étre © visagées réduire fortement la pa‘ des sucres complexes 3 Valimentation, Cela va freinet “Exclure un aliment allergéne ne va régler qu’une partie du probleme.” ELIMINER OL at RENFORCER ? Faut-il CHOISIR un REGIME ? objet Les régimes ont souvent été associés a un tif de perte de poids, idéalement avant I’été. Objectif assumé : retrouver son “summer body’. Aujourd’hui, force est de constater que le terme de régime est galvaude. C’est pourquoi nous préférons parler ici de changement d’hygiene alimentaire, un choix a faire pour des raisons propres a chacun et dans iin bon état d’esprit. En effet, une approche dogmatique, restrictive et frustrante n’est pas souhaitable. Quand il s’agit de manger, la notion de plaisir doit rester centrale. Petit tour d’horizon des régimes les plus célébres et de leurs caractéristiques. LE REGIME PALEO paléo”, en référence au paléolithique, la premiere periode de la préhistoire pendant laquelle les humains vivalent rniquement de chasse et de cueillette. Ii agit donede produire cette alimentation originelle, en inellant beaucoup de Iéqumes, beaucoup de fruits et des proteines animales (viande et poisson). Le tout de ta fagon la plus brute et la moins transformée possible, Seuls aliments interdits ou fortement déconseillés ; ceux apparus plus tard dans I'Histoire, avec les cultures et Vélevage: West? dire les céréales et tous ses produits dérivés (pain, pates, etc}, les sucres, les pornmes de terre (riches enamidon) le ra, les produits laitiers et les légumineuses, Ce régime présente Vavantage de privilégier des aimenis sains et de n’exclure aucun macronutriment. Ile certainement une amélioration générale de la santé Une perte de poids etune amelioration du terrain intestinal © aVarrét des produits transformés, des suctes et du gluten, Toutefos, lest assez restrictifet peut Panes @tre vécu comme difficile & tenir dans la durée df de l’omniprésence des céréales dans notre ‘alimentatior moderne. II peut aussi entrainer une certaine | monot ouvant étre évitée en faisant preuve de créatité dams les préparations: 50 LE REGIME CETOGENE Iconsiste a limiter tous les apports en glucides (sucres, fruits, féculents..) et privilégier les apports en lipides, en graisses. Comme nous l'avons vu précédemment les sucres et les graisses ont les mémes composantes moléculaires, Ils sont donc interchangeables dans organisme, Crest pourquoi quand nous jednons, notr organisme va puiser dans nos stocks cle graisse et le transformer afin d’alimenter les cellules en demande sure. C'est le phénoméne de cétose Crest sur ce méme principe que s'appuie le régime cétogéne. 11 consisted diminuer dans le corpses réserves, de sucres afin de amener produire des corps cétoniqu ‘comme source d’énergie. C’est la raison pour laquel cela peut paraitre paradoxal - les personnes qui suiven ce régime perdent du poids. Mais il est trés difficile a tenir sur le long terme. Il peut t ponctuellement, couplé & du jedne énefiq LE REGIME MACROBIOTIQUE Inspiré de la pensée taoiste et basé sur ’équill le Yin et le Yang, ce régime un peu compliqu abord se base sur la consommation dalim et de saison, de beauco! ip de céréales et lequmineus: le protéines végétales (tofu, seitan, tempel f ou cuits, de legumes lacto-fermentés, et d uits et salés en général. Sont exclus I iérivés, le poisson d’élevage, les LE REGIME CRUDIVORE 52 détruire tout ou partie de ces micronutriments. Autre avantage non négligeable : la présence importante de graisses non saturées, souvent sous-représentées dans les autres régimes, Dans le régime crudivore, ceux qui font le choix de consommer des produits animaux (viande, poisson et ceufs) devront porter une attention particuliére a leur fraicheur, Dans notre hémisphére nord, en hiver, il peut se faire sentir le besoin de manger chaud, mais chaud ne veut pas forcément dire cuit : fl existe des recettes crues et chaudes, comme les laits végétaux et autres soupes, sans oublier les tisanes et les bouilions, ‘Adopter un tel régime peut étre socialement difficile & tenir, mais sans devenir crudivore a 100 %, il ne peut tre que bénéfique d’augmenter progressivement la part d’aliments crus dans son alimentation, ou au moins de favoriser les cuissons 4 basse température, inférieures 4 75°, moins destructives que les cuissons 4 haute temperature, es jus de légumes LES REGIMES VEGETARIENS ET VEGETALIENS Souvent confondus, ils comportent une nuance importante. Le régime végétarien préconise a suppression de tous les produits animaux (viande poisson, fruits de mer). Le régime végétalien va plus loin : il étend ta liste & tous les sous-produits animaux (produits laitiers, oeufs et miel), Quant au terme vegan trés tendance, il qualifie davantage une philosophie de vie, bien au-dela des choix alimentaires : i! s'agit par exemple de proscrire les vétements & base de culr les cosmétiques & base de produits animaux. etc Ces régimes nécessitent de prendre quelques précautions Les végétariens doivent veiller & ne pas surconsommer de produits laitiers, souvent trop riches en acides 03° saturés, Pour ces derniers comme pour les véaétaliens il sera intéressant de porter leur attention sur le rsa¥e éventuel d'une surconsommation de sucres complexes de légumineuses, avec tous les inconvenients deja deer! dans ce magazine. Le régime végétalien peut étre aiff! A tenir socialement dans la durée ions prises en compte, ces régimes Nous pouvons donea priori étre en capacités de manger plusieurs raisons. Sur le plan de tout. Cela pose une question : est-ce parce que nc excluent aucun macronutriment et pouvonsa priori manger de tout que nous devons manger rs autres avantages, attestés par de tout? L’état actuel de nos connaissances nous montre udes : diminution du cholesté le caractére potentiellement nocif de certains aliments jo-vasculaires, de I’acidification, sur ‘organisme, d’autant plus s‘lls sont consommés en issulaire, ete. De grands grande quantité et a une fréquence élevée r wuvent dans ce régime nes performances. D'un =a mbleni enplus — Choisir un régime peut s‘envisager de tellement de manieres. Il pet rt terme, face & une volonté de rétablir s terrain ou & un change ustriels de nant d’environnement soudlain, II peut étre aussi un objectif de ‘ : plats préparés long terme, un changement qui s'inserit dans la durée, un e n ateurs séd heminjalonné d’essais et de découvertes, visanta “tendre ers” une alimentation idéalement adaptée & ch d’ailleurs pas nécessaire d'y coller un ases, Dans ce parcours de changement ps de rustration pourront survenir. Chercher a LE REGIME OMNIVORE See ya on auaaaesenenangemne der a dépasser inconfort du moment. i “Tl faut manger des fibres !!!” sufft dianalyser un peu le marketing des Industelels agroalimentaire pour faire le constat qu'un prodult présenté comme “riche en fibres” serait un produit bon. pour la santé. La encore, c’est un raccourci. Oui, nous avons besoin de fibres ies bres solubles pour nourrir le biote intestinal et participer a 'absorption des aliments, les fibres insolubles pour balayer nos intestins et per 4 la fonction d’évacuation des déchets. vers le c6lon En bref, ces “il faut” sont p} Mals comme tous les slogans, ils indulsent des motlvés p Cependant, selon la qualité de notre terrain et de notre flore intestinale, trop de fibres peuvent irriter les intestins ‘et occasionner divers symptémes ; ballonnements. consti- pation, diarrhées.., En outre, selon la provenance de ces fibres, elles peuvent contenir des facteurs anti-nutrition- nels dommageables pour \’organisme, comme l'acide phytique, présent dans certaines céréales et lequmi- neuses, qui peut limiter ‘absorption du calcium et du fer Si.ces symptomes se manifestent, c'est peut-étre le signe ‘d'une alimentation déja trop riche en fibres insolubles. Il n’est done pas utile d’aller en chercher dans d’autres produits estampiliés “riches en fibres” wr de bonnes intentions. ccourcls qui méritent une réflexion une profonde, & 2 Tous ces poisons A BANNIR de notre assiette Comme nous Iavons vu avec le sucre, les étiquettes alimentaires de ce que nous consommons cachent parfols bien des surprises. Au-dela des ingrédients utilisés, elles détaillent aussi ‘ensemble des produits chimiques ajoutés a la recette : colorants, arémes, conservateurs, antioxydants, agents de texture, exhausteurs de gout, édulcorants... La liste de ces additifs est longue et celle de leurs effets secondaires lest encore davantage. u temps de agriculture paysanne, le bio était la norme et la population. se fournissait en circuits courts. De toute facon, il n’existalt pas de cir cuits longs. Tout était consommé brut, cuisiné chez soi et la question des additifs ne se posait pas. Et puis aprés la guerre, la production agroa limentaire a commencé a s‘indus: trialiser. S’en sont suivi une guerre des prix bas et des parts de marché, une course a la rentabilité, une su- renchére de gods et de couleurs. Quéte ultime des grands groupes se faire une place dans le placard Je la ménagere. I! fallait done avoir plus de godt que le concurrent, 6tre plus attractif a I'll, se conserver plus longtemps et bien entendu étre pins cher. Une course en avant qui pouvait pas se faire sans additifs plus en plus d’usages. Aujourd’hu le recours & ces additifs est régle menté au niveau européen. tis sont codifiés parla lettre E (pour Europe), suivi d’un nombre & trois chiffres. Certains pensent encore que siils sont autorisés, c'est quills sont sans risque, Pourtant, grace aux progres de la science et de la recherche, il peut arriver que certaines molécules jugées inoffensives hier soient recon: inues dangereuses aujourd’hui. C’est ainsi que des études menées par des laboratoires indépendants, comme des organismes officiels, démontrent de fagon croissante les liens entre certains additifs et certaines patho Jogies, notamment chez I'Enfant. “Quéte ultime des grands groupes : se faire une place dans le placard de la ménagére” Nous nvallons pas les detailler i mais ces études pointent le réle de certains additifs, pourtant autori allergies, troubles du somm hyperactivité, troubles du con tement, et méme certains can' este cas du cancer colorec Centre internation: limentaire pour la conservation es charcuteries. Réguliérement Polntés du doigt, les industriel en abandonner I'usage t aussi eux qui donnent on sa belle couleur rosée onsommateur voudrait d'un Informe, peut-étre Cette question des additifs n’est 4v'une partie du probleme. llexiste SNSsi toutes sortes de produits uti lisés dans ’agriculture convention. nelle et I’élevage intens ou pré sents de fagon résiduelle cause de la pollution, Autant de produits qui ne figurent pas, eux, sur quettes alimentaires jes 6ti les pesticides et fongicides, utili sés dans l'agriculture de masse, les antibiotiques utilisés dans les 6levages intensifs et qui peuvent se retrouver dans la viande, Je mercure et les métaux lourds, parfois présents dans le poisson + les perturbateurs endocriniens, parfois présents dans l'eau du robinet + les agents de lavage et autres, utilisés pendant les process de fabrication Une chose est sire : plus nous consommerons des aliments bio et bruts, plus nous les cuisinerons nous-mémes et moins nous aurons d’occasions d’ingérer ces additifs, pour lesquels notre organisme n'est pas fait. Bien entendu, il ne s‘agit pas ici de poser un jugement ou de mettre une queleonque pression. Selon le rythme de vie et ses im: pératifs, il est parfois pratique de recourir ponctuellement aux plats préparés ou encore aux biscuits pour le goiter des enfants. L’objet de cet article est simplement din: former pour nous alder A faire nos hoix, de fagon éclairée et j défaut de par les pi La encore, il va falloir scruter les etiquettes. Pour aller plus toin 63 Co"¢a dépend mais de fagon Intérteure de vie...). Et quand les réponse dépendent de chacun, elles sont Favoriser une multiples, évolutives et adaptées alimentation pas ou peu transformée Ceci étant dit, ilexiste quand méme _Latransf de grands principes qui, en étant _présenter un appliqués, sont bénéfiques la Dune part. santé dune majoritéde personnes: une partie plu: tante de leur conten Augmenter le contenu tionnel, D’aut micronutritionnel intégrer des a ‘Nous V’avons vu, cela peut se faire pour I’organisme ce stade du magazine, nous com- de différentes fagons, notamment consommation de produ mengons @ entrevoir des éléments en augmentant la part d’aliments _ en les préparant now: de réponses. Pour autant, est-cede ruts, crus ou peu transformés _récoltons donc un, ponses figées et absolues dont —_ dans notre alimentation. Les micro: plus de micronutrim in nous avons besoin? Nous sommes _nutriments (vitamines, minéraux, _dadditifs. et par nature, le ant est évolutif, I s‘adapte en manence. $i nous aussi, nous adaptons en permanence ire environnement changeant, éponses aussi doivent évoluer. as une réponse, Dés que hherchons a figer la vie & une © dest De quoi ai-je bes aujourd'hui ?” Favoriser les produits S’autoriser un repos mais notre co locaux et/ou bio digestif quotidien L oduits locaux éra- Am evil Amorcer une TRANSITION ALIMENTAIRE : les bons conseils Trols facteurs sont essentiels pour réussir une transition alimentaire : la patience, le plaisir et la souplesse La patience Il est important de réaliser une chose : notre production enzyma- tique et notre flore intestinale dé- pendent de ce que nous mangeons depuis des mols, voire des années Faire évoluer notre alimentation va donc avoir un impact sur notre or- ganisme : notre “terrain” va devoir sfadapter a ce changement. Cela peut prendre plus ou moins de temps selon les capacités adapta- tives de chacun, mais en général, un terrain vivant comme notre mi- crobiote a besoin de temps pour évoluer Quand nous tentons une transition alimentaire, c’est généralement pour aller vers un mieux-étre. La motiva. tion et la détermination sont peut @ire au rendez-vous, mais quand nous yallons de fagon trop brusque. cela peut avoir Yeffet opposé et oc ‘asionner des génes, voire des dow Jeurs au niveau de ‘apparel! diges tif En effet, il peut s‘inflammer n'est pas préparé a Varrivée de veaux produits, aussi bon: des doule des pointes, crampes des gaz, dus & la fermen sucres non digé des diarrhées, indiquant un cuation direct les avoir traités + une perte de po Ces signes peuve © notamment lors d'une augmen tion rapid fruits et 1é sont riches en micr mais aussi en fibres insolubles digestes. Pour rape vapeur dou peuvent étre des solut Si ces signes ai transition a ét Le plaisir industrie agroalimentaire V'a bien mpris = ‘tre humain est indexé ur la recherche de plaisir. C’est ainsi w'elle va lui proposer des produits plus plaisants au goat, que de sucre ou rtificiels. C’est pourquoi ormés donnent mpression d’étre addictifs une fois. nt ifficile de ne pas Nous parlons de plaisir au gout, mais il s‘agit aussi de plaisir & prépa: rer. Un des facteurs de succés d'une transition pérenne, c’est 'adoption de produits faciles a trouver et a pré- parer, grace a des recettes simples et savoureuses, La souplesse Tous les principes partagés dans ce magazine constituent un socle de connaissances a mettre en pratique progressivement sur le long terme, pas un diktat a appliquer a tous les epas. La vie familiale et sociale est aussi faite de convivialité, d'invita jons et de partages. Elle induira probablement des efforts d/adap: tation, et cela ne doit pas tre un >ix alimentaires F n Jes choix personnels, dont les récoltent sur la durée Joivent pas nous amener 4 refuser les invitations qui nous wnt proposées, Une soirée entre ; ans la joie et les ries, peut est une pizza q “Tl est essentiel de veiller a conserver du plaisir” rbienoualler —_retrouvée, de notre état amé! tre alimen- _En bref, cela nous pose la te pour question de notre \c is _sens que nous donnons & jeux questions _et Anos choix N’y a-t-il que Pourquoi manger mieux? —_’alimentation mentation, est-ce —_Evidemment non Nous sommes & lim notre alimentation, C'est pourquoi il nous faut velll & sa qualité, mais aussi & place qu'elle est censée avol dans notre vie : elle est pilier essentiel de notre santé physique, mais it nous fo pour réussir une transition alimentaire Commencer par ajouter avant a . Je temps de découvrir de nouvelles saveurs et sensations alimentaires, afin de remplacer progressive- ment Fexistant le volume au départ. ‘Transition ne colt pas étre synonyme de restriction. Pour segitineindre le niveau de satiété habituel, ne pas lésiner sur Jevolume, le temps que l'appétit se régule. Je repas par un jus de (général cela pousse @ soigner la suite du repas, & le continuer avec des produits de qualité pour en conser- yer les bénéfices. De plus, leur teneur riche en enzymes pourra participer 4 faciliter la digestion. Introduire les graines germées. te le moment propice pour avoureuses, trés riches en Jent avec énormément Ne pas repousser. ‘Yaller par étapes. E@hyple avec le gluten. Un premier pas vers la suppres du gluten peut étre de passer du pain blanc au pain ‘complet et au levain. En effet, le levain dégrade le gluten présent dans la farine, De Ia méme maniére, passer des potes blanches aux pites completes, puis aux pates sans ‘gluten peut constituer des étapes intermédiaires. pter des recettes simples. transition alimentaire sera d’autant plus facile tenir wu’elle s‘appulera sur des recettes faciles et rapices 2 faire, Se constituer un cahier ou un dossier de favoris sur internet peut étre une bonne chase, pour les avoir toujours sous la main, Avec le temps et la pratique, i! ne seraméme plus utile d’aller les consulter, car elles seront mémorisées. "Adopter de nouvelles fagons de _ préparer. {Notre facon de cuisiner, 108 “tics” culinaires. sont parfois ancrés depuis des années. hérités peut-étre de nos parents. Il va peutétre falloir en désapprendre certains ct découvrir d'autres fagons de culsinérauxquelles nous re sommes pas habitues, Le trempage eta fermentation, par exemple. Une fos familiarisés avec ces modes de pr paration, nous allons découveir quis sont la base d'une de recettes ; différentes graines. diffé rente o fe ion, différents mélanges. Et ‘done une infinite de sayeurs et de sensations gustatives RECETTES MINERALISANTES Nous I’avons vu dans ce magazine, une bonne alimentation repose en partie sur des apports suffisants en micronutriments. Les jus et les soupes crues sont un trés bon moyen d’y contribuer. Ils présupposent de s'équiper d’un extracteur et d’un blender. Cela représente un certain budget, mais les bénéfices sur Ia santé sont tels qu’il faut les considérer comme un investissement en soi-méme. Voici plusieurs recettes, a essayer au fil des saisons et a varier selon les goiits de chacun. LE JUS DIGESTION 11 va booster le systéme digestif de plu- sieurs maniéres, Le fenoull stimule la pro- duction de sucs digestifs et joue un réle carminatif, en éliminant les gaz. Quant a Ja pomme, sa pectine adoucissante est désinflammante pour la muqueuse diges- tive. Le citron contribue a tonifier, grace 1 ses tanins et son astringence, Et l'eau de mer, riche en sodium, reminéralise et protége les muqueuses de l'acide chlorhy- rique produit par \'estomac 2 bulbes de fenouil il ec la peau LE JUS D‘AUTOMNE Iva étre trés bon pour reminéraliser 'or- ganisme avant Varrivée de Vhiver. Avec ce jus a base de raisin et de céleri, nous allons profiter des tanins présents dans larafle, des acides gras contenus dans les pépins et bien sdr, de tous les micronu- triments présents dans la chair et la peau des grains de raisin. Quant au céleri, c'est lune bombe minérale ! lest tres riche en micronutriments, notamment en sodium, trés intéressant pour la tension et fisoto: nie du sang, + A petite grappe de raisin ¥ bouquet de cele sans les feuilles tun peu de gingembre lun peu de curcuma Le saviez-vous ? LE JUS D’HIVER Ce jus dense et crémeux est bien adapté aa saison hivernale. La base originale de ce nectar est le panais, plus sucré que la carotte et parti- culigrement riche en magnésium, phosphore, fer, vitamines B, C, E et K. La poire va quant a elle appor- ter beaucoup de fibres solubles, et constituer ainsi un véritable panse- ment intestinal. Yagros panais 1 poire et demi + dugingembre a envie + un peu de curcuma pour la couleur Le saviez-vous ? panais, comme le navet dour, ne ont pas des legumes trés “seduisonts itionneltement malgeé leur couleur LA SOUPE CRUE DE BETTERAVE Le contenu micronutritionnel de la betterave est d‘une grande richesse bétaine (pour le foie, le pancréas etla vésicule biliaire), glutathion peroxy. dase (excellent antioxydant), nitrates (pour le systéme cardiovasc ‘mais aussi fer, calcium, vitam et C, manganese, acide foliqu tassium... Dans un blender, mettre Ja betterave, la pomme et 'avocat en morceaux, ainsi que les autre ingrédients. Mixer jusqu’a obten dune texture lisse. + 1 grosse betterave crue A avocat 1 échalote + 1 petit bout de gingembre + 1 pincée de cumin + 1 filet d’huile c’olive + 1 petite pomme + 1 gousse dail (facultatif) eau de Quinton 1.CS de jus de citron (pour la conservation) + Des glagons Bona savoir oon LE JUS GASPACHO Un jus inspiré de la célébre soupe rroide hispanique. Cette recette dé- licieuse permet de se faire plaisir, tout en élevant sensiblement son apport micronutritionnel. En effet, ivron rouge regorge de vita- fa tomate de vitamine A et d'antioxydants comme le lycopene et le concombre de pot Ki et BO. yanése et de vitamines omates pas trop mares LA SOUPE CRUE DE CONCOMBRE Une autre recette estivale aussi rafraichissante que reminéra sante | Dans un blender, mettre le concombre en morceaux (lavés mais dients et mixer jusqu’a obtent dune texture tisse J concombre de Yai selon les goa ques feuilles di LE JUS POUR LA PEAU A vrai dire, tous 4 la qualité de la peau, puisqu’une peau en santé est une peau minéra. jus participent lisée, Mais celui-ci agit particullére ment grace & la myrtille, tres riche en antioxydants au concombre qui favorise I’élimination rénale, Quant au citron, son astringence fait circu: ler les fluides, ce qui est aussi bon. pour la détox de la peau 2concombres 100 grammes de myrtilles % citron + dugingembre Bon a savoir LE JUS/CREME DE CAROTTES Cette recette va convenir aux per: sonnes ayant les intestins inflam- més et va se faire en deux temps. Dans un premier temps, passer de: jus. Dans carottes a Vextracteur d un second temps, passer les au ingrédients au blender, jusqu’a l'ob- tention d'une texture lisse. Ada Ja quantité d’eau a la texture souh tée. Ensuite, intégrer le jus de carotte dans le blender et mixer + des carottes de Vail des graines de tournes¢ trempées du curcuma + de eau de Quinton les autres recettes pour le gott et quills ajoutent, ils son et LE JUS LACTO-FERMENTE Lintérét de ce jus ne réside pas dans sa richesse nutritionnelle, mais plutot dans sa richesse bactérienne enzymatique et problotique. Les in: grédients sont simples une grosse betterave crue tune téte dal du gingembre + ducurcuma el de guérande a plue te dail, le gi un grand bocal hermétique Le refermer et attendre trois jours

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