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ee a ee a eee aed q eerie neta coe e teen [ane ae TT ore ADSmEaS 7 meneame ie reece aa —— Soon ee Foss Con oul a co Se tae oS —_ ae saree tocmscn maar oo =e” nS ree ether eae eee mba aot Aes ee Tee ee ae See caeromenine oe oo eee Soma? Bie oslo om eae ies oe ERRERE EO wane Tekmence sie ucoenenara st aiagine Se ea | 4) Sen cg seit x cra 222 tae teter A pyre 48,00 iso Sb.g0u cave pranant cess Sincesssar gtr ge oa eoorwaor mache ae ee cma oe ‘eStores See ‘herlansiaces aaee pce Zhan seats ae GO Specie sustedineo 19800¢ Sa ai ea ey welasbatioarerte rie! eines on econ Semen EO ee poe Sencntan eee Dies carcnagee sued = ee oe ens 2 cal a eae Soe content Here APE 4 fennel ae - ao teen sonnet ees! rapes ae (Be bares AC IGRa. arpa ait LoD 2 ioe ache L0D OpinmsecrtO9 2x Ioearcien 8 Qpenartne Lon gaptine ere 28 Bacnaneracrirsbstesee 380€ ee Soa a er re ieee esas Boies seine Rev eresg Hine toga Rasasicayatrse 8 Becmpeomeenenns mocusseetint Witenes" are TekeAueentenn-aeo, She Eaanetponaes ec Te SS EZ ‘tehears apg cou “OL60 eee: oe Dosiinantatone poe ‘Sane tear ici == roepaee rte Se otic Initiation 4 internet pratique 10 Le transformateur, un convertisseur d’énergie Salon 8) CARTES, édition 2007 Micro/Robot/Domotique 14 Telémétre @ ultrasons 18 Générateur d'impulsions piloté par bus USB 24 Modélisme ferroviaire : un bloc automatique 1 Robot attiré par la lumiére Image dans l'image, 128 points x 128 lignes 48 Rétro-circuit : temporisateur de précision Audio 53 Et si on parlait tubes (cours n°41) : _ Audio Research VT100 57 Amplificateur 2 x 24 Weff - Push-puli de 7591A Temportiatenr 2240 Petites annonces " Fondater an Per Veni - TRANSOCEANIC SAS a cpl 57050 € bea No. 7501 Fa Te O14 86080 Fat sion erat econnpatin con ent Pek on acid puesto et kan Pai ABONNEMENTS 1224, qa bse 75104 Pae Cade 10-Te “014848 16 -Fax-C1 209690 - Por ertcpp «Svs Abram sre Sus bee seo vol ee art er agent so aoe eres oe aes ed es ir 3 eet ‘Abennements USA Canada Cortca Exess Mog war.aprusnap com ecenagSasessmag.com. Te aoreeret! USA Cones Tris AU NUMERO. France Mulopsare3© *UOW Avo Sal ev Ooh ates. SaDe TCM anor “Pong comret S60 Being 406» apna 580 € Grice 560 € eSszce 1OSDCHF «Mane EO MAD «Tue: S20 TAD « Caco 608 CAN © La reposition tf ustaaton mime pata de tout acl (ooneruncation echnguee au dnounantaion sarah de a ews Electron Patiue sont gc ‘ausomentnoraes, ats! que tou! proces ds production mecariqs. grapAiaveeruniaue, opie, shetegraphiae cinémetonyahiaue os Eectvonse alo at age antouranhe, marfim, ee. Tove demande 8 gions pou tepreduct nl que sot w rocked ire areseee 3 cote TRANSOCEANIC Qu'on le veuille ou non, - en électronique, la internet dissipation d’énergie est inévitable. En ces temps de hausse continuelle du cof de Pénergie, on cherche bien évidemment & limiter les pertes. Lorsqu'l est impossible d'y @chapper, ’électroni- cien doit se résoudre a trouver un moyen de canaliser énergie a dissiper. Llutilisation d'un dissipateur thermique répond justement a ce besoin, encore faut-il savoir le calculer. Différents sites Internet founissent des informa- tions utiles sur ce sujet. RD) tpn sonetec- musique.comelectronique_bases_radlateur_cafcu.html "étude théorique des dissi- thermique du systéme a étudier pour moins nombreux que d'ordinair. ppatours thermiques fait le ramener & quelques éléments dis Le premier site a visiter ce mois-ci se appel a des connaissances crets dont les lois physiques s'appa- _situe a adresse Internet suivante 1r8s poussées sur le com- rentent, tout simploment, & la toi http://www,sonelec-musique.com! Portement des fluides que nous d'Ohm. Nous vous invitons ale décou- electranique_bases_radlateur_caleul htm Maborderons pas ici, Nous nous vir Sur es siles internet présentésici. Aprés quelques généraltés sur le ‘contenterons de découvrir les deux Les sites francais qui traltent des dis- sujet, co site entre rapidement dans phénoménes majeurs qui régissent sipateurs thermiques sont rares, ce le vf du Sujet : comment calculer les étude des dissipateurs thermiques > Qui explique que les lens proposés dimensions du aissipateur thermique la conduction et la convection, dans ce dossier seront beaucoup dont vous avez besoin ? Lacconduction thermique dépend des propriétés des matériaux qui sont en contact avec le systéme a étudier, tanak que a convection depend des Dy fides qu entourent les éléments cu aa syetome en question (a ou Teau le plus souvent). En électronique de petite et moyenne puissance, lorsque l'on fat appel un issipateur thermique, ii est assez rare Ge mettee en eure du liquide, LLutiisation de fa convection naturelle dans Vai pormot de satistaire la phir part des besoins courants de Télec~ lronicien amateur {nous ne partons as 1c des aficionados cui ne jurent ‘que par le relroidissement Hquide de leurs erdinateurs) a oe Dans le cas de la convection naturelle, Ist posse de sinpitrlemoatle 2 tp:/Ipageapero-orange.fdmglac/electron/adiateurradstuctim ne 823 wn ainctroniquesraeiqua cam FIFCT QUE PRATIOUE Le site utlise deux exemples trés fré= {quonts pour ilustrer les formules et la démarche : le refroidissement d'un transistor, dont on connait la puissan- ce 8 dissiper, et le refroidissement d'un régulateur linéaire de tension. Lanelogie habituelle qui est faite entre une résistance thermique et une résistance électrique y est clairement mise en évidence. La décomposition Ge la résistance thermique, en fone tion des différents éléments qui la ‘composent, permet d'exploiter ana Jogie & Vaide de formules simples, Le courant électrique devient la puis- sence & dissiper et les cittérences do fensions deviennent les différences ce températures ontre las éiéments. Le Geuxieme site se situe al'adresse ttp://eagesperso-orange. rimgiacol! electron /radiateurtradiateurhins Pour Vessentis il reprend bien évide- ment les mémes notions, mais sa présentation est un pou plus clare of ‘mieux ilusirée. Par ailleurs, ses expl- cations sur Pimportance de l'état de surface sont plus convaincantos ot ‘choix d'un profié d'aluminium y est mieux présente, Fiddle & notre habltude, nous avons ccherché @ vous proposer un docu- iment au format POF & télécharger cans votre ordinateur pour revoir, hors ligne, Vessentiel des informa- tions que nous avons abordées. Nous vous proposons done de 166 charger un dacumant & adresse su vante : htto:limbaudin.te.frcoples, htmllcal cul radiateus pat Ge document reprend les exempies mentionnés précédemment, mais de tfagon plus détallée, c8 qui permettra € nos jeunes lecteurs de se familiar ser plus concrétement avec Je calcul et a choix d'un dissipateur thermique. Pour terminer cette visite sur la toile mondiale de Minternet, nous avons. également retenus Ie téiéchargomant d'une patite feuile de calculs Excel pour ceux d'entre vous qui ont acces 2 cette application Elle permet de faciiter les calculs du dimensionne- ment d'un rediateur La feuille de cal- culs est accessinle sur le site itp: lazetyc free fdpcogrammation htt hitpwwursonelec-musique.comielectrenique_bases_radiatew leu htm: hitp-/pagesperso-orange.{/mgiaco/electon/radiateur/adiateurirm hitpffmbaucin. tee r/copies_himil/calcul_radiateurs.pat hitpu/wwencret tet. u-Smrs.fr/lectroniqueltierique, pd? hitou/azertyirfre-frprogrammation html hitou/azeryetreet/ichiers/aissipateurxs, httox/huww.savoirtoutfare.com/forumtopic7554,php. hitos/uww.urelactronique.com/forunshowtnread, php?t=41257 PRD) tteazeryctree.rtichiors/essipatour xls sous la rubrique « Fauilles de calculs Excal » (httov/azertyrfree.trifichiers! dissipateurxls). line nous reste plus qu’a vous sou- halter une agréable découverte des sites proposés et a vous donner ren- dez-vous le mois prochain pour de owvelles découvertes sur « le Net ». P. MORIN, Quentin EE NCTI> as Cad eT peers ES si Quentin” wen F2AGM® ) Fax 01,40 37.70.91 xia CvnIEUe Es CARTES, édition 2007 Alors qu’il a toujours encouragé l'usage des transports en com- mun, le salon Cartes a, cette année, été frappé de plein fouet par une paralysie ferroviaire (et par contrecoup routiére). Et d’aucuns de réver a des trains sans conducteur ni contréleur @ Vinstar des voitures circulant sur la ligne 14 du métro parisien... vee la RFID, la vérfica- tion des titres de trans port sans intervention humaine n'est déia plus lune utopie, tancis que gréce aux ‘communications M2M et a des cartes SIM spécifques, la télégestion des trains dovient une réalité, on atton- ‘dant peut-étre un jour la télécondtuite. Machine to machine Sous cetle dénomination générique et tres & la mode de « M2M », on pout tout aussi bien classer les échanges bilatéraux de données entre des ‘centres de supervision et des distri- buteurs automatiques de boissons, des panneaux publictaires ou rou- tiers, des capteurs cécentralisés ou des sirénes d’alertes vote... des véni- ‘cules en mouvement. Parallelerent aux systémes de sécu- ‘te pour voitures « haut de gamme », largement plus médiatisés, ou au suivi en temps réel des camions de livraisons, on réalise moins volontiers ‘que les tains se prétent idéalement & ‘re telésurvelés au télécommandes par SMS ou GPRS. Déja, les compagnies de chemins de fer européennes se ralient une apres Vrautre a a technologie » GSM-R » et <éploient leurs propres réseaux GSM ‘900 (intecopérables par-delé les fron- tiares) dans la bande des fréquences ‘ feroviaites« fingt canaux sont résor- se 323 coy nlectronnuepratiqus corn Eh vés a cat usage entre 876-880 MHzet 921-926 MH), Devant rempiacer progressiverment la «radio sal-train » analagique, catte orme numérique promue par !UIC nous arrive par Europe du Nord (code réseau 262-10 en Allemagne, paar exemple) et la Suisse, autrement dit de la od les trains ne se laissent pas clover sur place par la premire vague de froié un peu rigoureuse. En France, les travaux ne font quére que commencer, mais on parle déja d'équiper 14 000 km de voles, dont €videmment les lignes & = grande vitesse». Pas question, a ce stade, de conduite @ distance, mais au moins de télé- commande diauxlialres, de télédi ‘gnostic, de fonctions de signalisation ou de sécurité et, avant tout, de com- ‘munications « voix »tr8s innovantes. II nlempache que tout véhicule sur rails est théoriquement apte un fonctionnement sans conducteur, rméme si bien des passagers n'y sont pas encore psychologiquement préts pour des trajets & longue distance ou 8 grande vitesse, Lacarte SIM (souvent tres spéciale) a Ln Ole essential a jouer dans les sys tames M2M, dans la mesure ol c'est elle qui permet aux « modems » GSM. mis en oeuvre d'accéder au réseau, quil soit public ou privé, en toute sécurité et éventuellement & des conditions tarifaires spécifiques. TRONIGUE PRATINUE Ges terminaux de plus en plus minia- ‘urisds tes les Sit4305 et SIM345 de Simcam Wireless) cottent de moins fan moins cher et peuvent méme inclure des fonctionnaltés GPS. Paraliélement, 'équivalent de la carte SIM peut y étte pré-intégré une fois pour toutes sous une forme & la fois moins encombrante, plus écono- mique st plus robuste (montage soudé sans connecteur). Les cartes EasySIM de Gemalto (7 x 7 mm) en sont un bon exemple, dores et dé ‘adopt par SFR. Une tendance similaie se dessine dialleurs dans le domaine des telé- phones portables 3G, dont certains ne possédent plus de carte SIM amo- vible. Une fagon comme une autre, fn tout cas bien plus redoutable que le «simlockage », d'enchainer le client & son opérateur. C'est déja une réalite commerciale outre-Manche | Lacarte SIM ravalée au rang de com- posant dlectronique comme les autres, ou méme intégrée dans un processeur et programmable en cir- Cult, pourquoi pas lorsque tages l'emportent sur les inconvé- rents ? La carte SIM se métamorphose Quinze ans aprés la mise sur le mar cché des premiers téléphones GSM, cette omniprésente carte SIM est | Scriptis EMV explorer toot (Sotiats) dlalleurs Join d'avoir dit son dernier mot | Non contente de repousser sans cesse les limites de ce qu'elle peut faire par le biais d'applications ‘© SAT » (SIM Tooikt) de plus en plus ambitiouses, elle devient mult-appi- cations, itagrant désormais couram- ‘ent au moins une application USIM estinée aux mobiles UMTS. COpérer sur ces cartes de « nouvelle ganération » suppose alors de faire _apoel a des outils logiciels appropriés, ‘el le USIM Explorer de Quantag (ww quantag.com). ‘Tout comme 1'étonnant (et gratuit) = Scriptis EMV explorer tool » de Soliatis (wwmu.sotiatis.com) pour les cartes bancares, il permet de navi- ‘quer dans l'arborescence de fichiers ‘et de répertoires de la carte aussi ‘implement que dans lexplorateur de Windows. Mais 1a prochaine révolution qui se profile a Thorizon passe par une aug- mentation massive de Ta capacité mémoire des cartes SIM. Alors mame qu'une carte USIM ‘capable de stocker 850 numéios de ‘alephones et 30 SMS se contente de 126 ko de Flash, la barre du « Go» ‘est d'ores ot dé franchie par la SIM [5000 de SanDisk. Hest vrai que pour ‘08 plonier des cartes a mémoire, faire tenir plusieurs « Go » dans une microSD moitié plus petite qu'une ‘SIM était d8j& monnaie courante ! Crest notamment une audaine pour les opérateurs virtuels (MVNO), sou- i8ux de renforcer leur autonorie vis- cvs des réseaux gui écoulent le tra- fic de leurs clients, ou envers les Tabricants de terminaus Une telle abandance de mémoire non volatile (mais aussi de puissance de traitement incorporée} permet, en fet, de faire réside: dang la carte SIM des fonctionnalités habituelle- ment assurées par le réseau ou le mobile (grosses applicatons Java, par exemple) : systéme dade en ligne, voire moteur de géolocalsation ‘sur fond cartographique. Ine faudrait copendant pas que, de plus en plus « inteligentes », les ‘cartes SIM deviennent par trop incis- cretes, que ce soit sous le prétexte facile de la gestion de droits numé- rigues (ORM) ou de tout autre chose. 1Déja, certaines cartes 3G d'un opéra- tour frangals ont été prises « la main dans le sac » en train d'émettre spon- tanément un SMS vers un numéro ‘gratuit (et par consequent en toute discrétion) dés qu'on les déplace d'un mobile vers un autre. Le proble- me, c'est que ce message est bourré de données confidentielles, que Vopérateur connait pourtant deja, et ui sont done fort probablement col lectées pour le compte d'un partenai- re commercial pas encore formelle- ment identifi, A-cOt6 de cela, plus question diobte- fir du secours en appelant le 112 depuis un mobile démuni d'une carte SSiM en cours de validité: les services urgence tenant désormais a pour Voir identifier Vorigine des appels (néles. souvent maivelilants) quis ragoivent, c'est lune des principales bonnes intentions des spéecifications GSM qui vole aujourd'hui en éclats. Le pre, c'est que cela ne va pas sans dommages collatéraux : sur les trois, réseaux francais, deux rejettent doré- avant les appe's 112 émanant des clients de leurs. concurrents | Dans usin Expiorer (auantaa) des zones couvertes seulement par lun ou deux opérateurs et non couvertes & I'tingrance locale, il est done possible de mourirfaute c'avoir pu oindre le 112, tout en étant on vue irecte d'un ralais GSM tout proche. Mme s'il est tentant de voir la une trahison par rapport & esprit des spécifications GSM, cela n'a matheu- reusement rien dillégal. En attendant (qui sait 2) des cartes SIM dédiées aux appels d'urgences, la parade ‘consiste 4 étre client, dans son propre pays, d'un opérateur étranger benaficiant Gaccords de roaming avec un maximum de réseaux : un ‘comble ! Décidérent, une vigilance sans fail slimpose, tant pour le développeur indépendant que pour amateur avert, souciecx de repérertrés tot les, possibles derives des innovations de pointe qui les passionnent. Meme si ce n'est pas sa vocation ppremidre, un salon comme CARTES. joue un role majeur dans cette veille technotogique, ne serait-ce que parce que l'on y trowve la plupant des ‘outils nécessaires pour la mettre en ‘ceuvre sur le terrain. P. GUEULLE Fréquentation record En dept de la grtva des transpests. CARTES & IDeniication 2007 @ ‘sceuell 20 109 vistas profession- nel, soll 3% de plus que an dere. ‘Avec 520 exposants dont 75% din ‘ernationatx at 1700 congreasises, le premier salon monchal da industne de la carto a puce ol do identification ‘confeme sa suprémata, i annonce lores at dé sa prochaine édtion: du 4 au 6 novembre 2008, nv aR www electroniquenracdus. com BLE TRONGUEPRATOUE Litre lg UN CONVERTISSEUR D’ENERGIE Le transformateur Le transformateur fait partie des éléments indispensables pour de nombreux montages électroniques. Au cours de cet article, nous verrons que sa présence ne se limite pas uniquement & une utilisation dans les alimentations. "est la propristé de pou- voir générer un champ magnétique & partir d'un conducteur parcouru par un courant électrique qui est Vorigine du transformateur. Le physicien dano's Hans Christian Oersted découvrit en 1820 ce princ- pe de base. Un peu plus tard, vers 1830, 'américain Joseph Henry reit de ordre dans tout cola en précisant davantage les notions. d'induction et de sat induction, En 1831, le physicien anglais Michael Faraday se langa dans une série dlexperiences en utilisant un anneau de fer sur leque! étaient enrouiés des fils de cuivre isolé qu'il faisat parcou- rie par un courant... continu, Blen entency, les résuitats obtenus ne furent pas A la hauteur de ses altentes, les seules manifestations concretes étant des battements de Faigulle de son galvanomatre lors des debuts et des fins d'alimentation des enroulerents, Point de départ : Ie courant alternatif En 1832, |e frangaie André Marie Ampere, fen application des principes de lin duction mis en évidence par Faraday, fit consteuite, parle fabricant ¢'instru ments parisien Hippolyte POX le pr: genérateur slectromagnstique. Le principe consistait a faire tourner, a Taide d'une manivelle, un aimant Se permanent a proximité d'un bobinage fenroulé sur un nayau de fer. LUstternanoe des passages des poles sud et nord au-dessus de enroute ‘ment eréalt un courant alternatit. Bien qu'un commutateur mécanique alt 6t@ ajouté & la machine de manié- re & oblenir un courant continu, fe courant alternatit était né et ce fut le début de la fabrication des premiers alternateurs. Les premiers transformateurs Courant 1884, un électricien trangais, Lucien Gaulard, présentait 2 la Société trangaise des alectriciens un * générateur secondaire » qui n'état en fait qu'un transformatour. ‘Avec Joan Gibbs, un an plus t6t. il aval réussi transporter sur 40 km, tun courant aternatif de 2000 V a I'ai de de transformateurs. La justification Ge 'uiliné du transtor- mateur était alors pleinement démon- ‘rée. En effet, grace & la possibiite sont proportionnellas au carré de te ‘tension o'alimentation. Elles résultent de deux phénoménes = las courants de Foucault qui ont tendancs & circuler perpendiculaire- ment au lux magnétique, dans Var- ‘mature. On cherche a les diminuer en utlisant des toles vernies, clest-a- dite Isolées électriquement les unes des autres, + les peries par hystérésis dues au ‘asphasage qui s2 produit entre le ‘courant cireulant dans un enroule- ment et le flux magnétique qui en résulte, Elles peuvent tre diminuées paar Mutiisation d'un matériay tervo- magnstique deux Comment mesurer les pertes ? West possible de masurer cus pertes ‘en tlisant une méthode fort commo- de la méthode des pertes séparées. Pour cela, il sufit de placer le tans- formateur dans deux états : + un premier état pour lequel les pertes « Joule » sont élevées (courant important) et les pertes magnétiques. faibles (tension faibls). Dans la pra- Luque, on mat le Secordaire en court- circuit et on alimente te primaire & partir d'une tension réduite. “un second état od les pertes magnétiques cont élevées (forte ten- sion) et les pertes = Joule » res faibies (courant quasi nul). Le secon: daire reste ouvert et le primaire est ~alimenté par sa tension nominala, es w | Autres caractéristiques dun transformateur tants ean st cle vonemant ae ase tact Soeur oneeatTaes tee oar to astanae eco aa Four kes pats imine Tralee! oo tacaneeea Sees eee ete on a een ae voire dépasse 90 %. Sibir nodes iene enaneetansen Sees nent as Sunmowsti trasr nian esuoe werete areca at caivats orate os utecae pom ate Poaran cbse puseanc sn coach metas pass eet aeararegers) toatiiane Practice ite Dison rouncees Waa cass iapatoebe th insasrameas Cota Tanna on Seanrc ecient eum SPs nV oa te le eee en s-ale La valeur du coefficient « a » dépend Go la qualité des tdles utilisées : = 16les& ans orients (partes 0,6 Wika) a=08 = tole & falbles pertes (1,2. 1,6 Wikg) ast - t8les ordinaires (2,6 8 3.6 /Kg) a=t2 Une autre notion propre au transfor mateur est le nombre de spires nécessaires pour obtenir une tension de 1 V. ilexiste également une formu le pour cata. Pour un petit iransformateur, si (S) est la section en om? du noyau magné- tique, le nombre de spires par volt ppeut se calculer @ aide de la roation spree pres Autres types de transformateurs Autotransformateurs Dans ce transformateus, les enroule ments primaire et secondaire ne sont pas séparés. La figure 2 lustre le principe de constitution dun tel lwansformateur. Le rapport de trans- {formation se détermine au moyen de a méme relation que pour celle du transformateur a deux enroulements, SINT est le nombre de spires rela- tives @ la tension primaire U1 et N2, celui qui se rapporte & la tension secondaire U2, cette relation devient vin aw Par apport a un transformateur clas- ‘sique, un autotransformatour est ‘moins volumineux & puissance égale, {tant donné qu'il ne comports qu'on seul enroulement, De plus, dans la partie commune e lenroulemert, Vintensité est égale & la diférence 498 intensités primaire et secondaire our cause de déphasage angulaire des courants Dans la pratique, Fautotransforma- teur est surtout intéressant lorsque les tensions primaire et secondaire ne sont pas trop éloignées en valeur une de Paute, C'est le cas des ‘transformations des tensions du sec- teur 230 V/115 V, Mais il ne faut pas perdre de vue que, sur le plan de la sécurité, un tel autotransformateur présente inconvenient non négli- ‘geable de ne pas avoir disolement ‘enire primaire et secondaire. Ilexiste également des autotransfor- ‘mateurs variables. L'une des sorties du secondaire peut se déplacer par Vinterméciaire oun contact gissant sur es spires du bobinage, len résul- te la possibilié d'obtenir une tension utilisation variable. fe ie ww eter veniquepradaue.com ELECTRONOUE PRATOUE Transformateurs d’isolement Un tel transformateur a pour unique but dsoler électriquement plusieurs circuits de distribution entre cux (figure 3). En fait et par définiion ‘méme, fous les transformateurs clas- siguss répondent a cette definition ‘Mais on a Vhabitude de considérer un transtormateur disolement comme se caractérisant par un rapport de transformation égal a1 Les deux enroulements primaire secondaire soni quasi identiques, mais pas tout a fait cependant. En effet, le nombre de spires du secondaire est souvent \égerement supérieur & celui du primaire pour compenser la faioie chute de tension due & différentes partes lors de la twansformation On tes utiise dans les installations d= sécurité telles que les blocs opéra- toes ou les alimentations de maté- Fels informatiques. ‘Transformateurs dimpédance En réalite, tout transformateur est également un transformateur dimpé- dance. Cependant, cette definition ‘applique usuellement & ceux qui ne ‘sont pas utilsés dans les alimenta- tions. £n ragle générale, un tel trans- | formateur ser 2 adapter timpédance de sertie d'un amoliicateur a sa char- 1. C'est notamment le cas pour les sorties des ampliicateurs audi lampes, qui se caractérisent par une haute impédance, pour alirenter un haut-parleur dont impédance est | | meas ibs faible. La figure 4 ilutre un toi Ea) Torstormsteurcemesure ‘Tansormater de tosion exemple. N (spires) On les lise également, avec des ' ayau (royau ai) pour los adaptan ie srpptineidars tlc a hae grec eer part | | lier, pour transtérer le signal de puis- | noyaux en ferrite, ou mime sans | | oe ‘sance vers lantenne émettrice. uses uy ‘Transformateurs de mesure Is | Rontele ‘On distingue deux types de transfor- fmecnete | mateurs de mesure : les transforma ‘teurs de « courant » et les transfor- ‘ ‘mateurs de = tension » figure 5), Grace au transformateur de « courant » il est possible de mesurer des inten- Rendete sités alternatives ts élevées. (plu- pean ‘leurs miiers d'ampéres) a aide ok un volimétre tout & fait classique. Le primaire d'un tel transfermatour fest consttué par une spire unique, de section adapiée et traversée par le courant & mesurer, tandls que je secondaire comporie davantage de spires. 1 suffit alors de mesurer la tension alternative disponible aux bornes du ‘secondaire. Lietensité a mesurer est le résutat de la muttiplication de la valeur de ce potentie! par une constante « K » qui fest une caractérstique connue du transformateur Lorsqu'l s'agit de mesurer des ten- 5 sions alternatives trés dlevées (plu- Las enroulements orimaire et secon sieurs kiovots).on peut avoirrecours | aire sont bobinés autour du tore, le un ‘ransformateur de » tension = frmane se situant géneralement & dont Je rapport de transformation a Transformateur torique Vinterieur. Ces transtormatenrs ont un &té étalonné avec précision. A aide Onna peut pas achever ces quelques | excollent rendement. lls sont un peu d'un voltmétre, on relave alors a ten- considerations sur les différents ty- | plus onéreux que les vransformatours sion aux bornes du secondaite, pes de transformateurs sans évoquer | classiques, étant donné une tech- La valeur de la haute tension est le ie transformateur torique (photo A). | nique de fabrication plus complexe, résultat de le multiplication de la Dans cette technologie de fabrica- | notamment au niveau de la réalisa- basse tension relevée par le rapport | tion, te nayau est constitué d'une | tion du bobinage. de transformation, seule bande métallique enroulée sur R.KNOERR, couonne Senos | lle-méme & la maniére oun rouleau {de ruban isolant, pour former un tore (figure 6). Cette configuration éiimine tout entrefer et le flux magnétique cir- ‘cule dans son sens prétérentel, celui de la t6le le long de son axe fongit- dinal. Si cette t6le est de faible epas~ Sour, es « pertes fer » sont encore plus minimes. Diffcile d'imaginer une meilaure qualité de boucle magnstique. a er i teen aay BULLETIN D‘ABONNEMENT ; Offre « Collection » — Page 30 * HORS-SERIE AUDIO Offre « Couplée » — Page 56 i ee ee ed coco fe 383 ww plertruniquesrangue:com ELECTRONGUE FRATIOUE Domotique Télémeétre a ultrasons La mesure des distances sans contact est une application tres importante de électronique moderne. Nous nous intéresserons plus particuligrement a une application de télé- métre exploitant le temps de propagation d'une onde ultra sonore. les dauphins et es chauves- souris, entre auties, sont des spécialistes en ce domaine mystérieux qui apres avoir intéressé les miltaies, 2 présent disponible pour les par ticwlers. Le prrcipe est fon simple et connu de tous. On macure le temps écoulé entre emission d'une onde US et le retour de 'écho, loisque ceite onde a rencontré un obstacle, Les ondes ullrasoniques se propagent a vies se du son dans air ambiant, sot ‘environ 342 m par seconde. En fat la valeur est de 343 mis & 20 °C ot do 331 m/s 2.0 °C. On adetira done une relative imprecision en l'absence 'équilirage en fonction de la tem- perature, Mesurer la distance d'un obstacle de quelques centimetres @ quelques metres est déja propos aux automo- bilistes pour ade au stationnement de certains véhicules, a lamere pour los créneaux, parfois & V'avant égale- ment. Certzins constructeurs propa- sent méme une mandeuve totale ment aulomatisée, pour etfectuer le rangement du vehicule |e long du rotor ! On connat également les oulls de mesures & main, qui att chent « en clair » la distance mesu- rée. ls sont également capables de Calculer la somme de diferentes lon: ‘ueurs et parfo's méme de donner lune surface par le produit des diverses valeurs mesurées. Tres pra tique pour defini la surface nécessai re de papier peint dans une place. En {ait les applications ne manquent pas. Hotre réalsation prétend répondre aux besoins de toute personne qui ‘eBsire connalire en permanence et & distance la hauteur d'eau (ou plutét) {e volume d'une citene de récupéra- tion da eau de pluie. On pourra, bien antendu, adapter sans peine cette maguette toutes les dimensions des réservois, moyennant de légeres modifcatiors dans. le programme BASIC propose pour animer le micro- ‘contréleur, un modele PIC BASIC PB- 3B désormais bien connu de nos lec- tours Le module MS-EZ1 I existe sur te marché plusieurs modéles de transducteurs & ultra sons, Citons le principe Murata, qui exploite un composant « emavieur » | cl un autre « réceptour » séparés. Ce systéme est peu directif. possdde une portée de trois & six metres, mais, est capable de mesurer das cis tances trés courtes. Il est peu bruyant poisque inauaible & nos orelles | Le procédé POLAROID est sensible- ment différent = ji ne met en cauvre ‘wun seul transducteur, Jouant alt rativement lo réle d'émetteur, puis de récepteur. IL est plus diecsit (ce § @ 10°) et ofr une portée théorique de dix metres. Ine peut mesurer que de Wes courtes distances et reste bruyant puisque, @ chaque émission, on peut entendre un claquement tres Le transcucteur que nous vous pro osons de mettre en ceuwe porte la reférence MS-EZ1 (photo A). | est aispanible auprés de la société Lextronic, sous la forme d'un petit module subminiature sur circuit imprimé (20 x 22 rm). 1! s'agit d'un veritable télemetre 4 US « low-cost», congu notamment pour des applica. tions liées a la robotique ludique. Ii ne comporte qu'une seule celle US, émetteur/récepteur 42 kHz. lest, (en principe, capabie de détecter la présence d'un obstacle compris centre 0 m ot 6,45 m et retourne une indication da distance & partir de 15.24 em, Sa résolution est de ordre de 2,54 em, Langle de détecton de ce module varie de 36° a 55° environ, selon a toile, le texture et également la forme. tacle - une sortie série 9 600 bas/8 bits), riveau logique 0 - § V, la trame de sortie est donnée sous ta forme XXX, avec XXX entve 000 at 255. ‘Ce module dispose également d'une ‘entrée de commande pour mettre er ‘service une mesure automatique toutes les 49 ms, Analyse du schéma ‘Pour explolter aisément un tel module, ‘nous faisons appel a un mlcroconted- Jour, & savoir le PIC BASIC PB-2B de COMFILE. Ce microcontréleur a dé ee ublisé maintes fois dans nos arlicles et sa faciité de mise en uve pour un faible codt justifie amplement notre choix (figure 1). ‘Une tension ¢’alimentation de 5 V est cobtenue aisément a partir du secteur, Domotique Resonator pore | use Fooge } verse her [FE avec transtormsteur, pont de diodes, condensateurs de fitrage et surtout réqulateur 7805. La led = témoin » L3 alteste la présence de cette tension regulée (Mis a part le microcentréleur en bor tier DIL 28, bien peu de composants sont nécessaires. Le module 2 USest raccocdé sur une entrée analogique du mierocontrdleur ou fe signal « ten- sion » sera converti sous une résolu- tion de 10 bits (de 0 & 1023). La lai ‘son de programmation trois fs vers le PC reste incontournaile, (On trouve encore la sortie PIC-BUS, géniale liaison série vers un bloc caf finage LCD de 4 lignes!20. carac- teres (photos B1 et 82}, Deux leds Li et L2 assurent une signalisation visuelle, alors qu'un résonateur piéz0 frortuira un signal sonore lorsqu'une valew minimale sera datectée. Nous ne cous. contentons pas de mesurer une sienple distance, mais Domotique Donne: -Aconiguer: = Sutace dea owe end? asec ainaie Se fens en cm (iets montage — Amauuier: = Detance pln Seay en em Acoeust. R= Houteur desu ctetn onc Volum anu en sees | envisagsons, en toute simplicté, de satan stobe 2007 mesure le volume d'eau disponbia ate [sins ee cao a aan [DIM MAS INTEGER.H AS INTEGER as INTEGER haere [DMV ASINTEGER AAS INTEGER. AS INTEOER ‘apes en gure 21 exper. ue LOIN : ee 68; M=ADINO) ‘mews salons airtace de ens || Von moduee dns 6 programe les Men 128/100 “eaiorage persables, LOCATE OGPRINT "MESURE =" _‘afichage mesure en centimiires | auteur totale de la cuvo et sa surfa- oe eee ce au Sal, en vellant bien aux unités an préconisées. Le logiciel, alié au cap | eee tour & ultrasons, se chargera de tout = 200-M navtour rae de eau enon LOCATE 0,1 : PRINT "NIVEAU = ‘affichage hauteur d'eav en cm Programmation LOCATE 9,5: PRINT DECI :cSROFF LOCATE 16,1 SPRINT “Cm? Le module MS-EZ1, installs en partis. DELAY 3000 | «haute » de la cuve, nous donne la aeRO “conversion hautow Seau ond | distance ene le haut de colle-c et ia $= 400 “surface maxi en dm2 surface de l'eau, Connaissant la hau- ves"R ale duvolume deveavenitres || eur totala de la cuve, il est bien |LOCATE 0.2 PRINT "VOLUME =" ‘affichage volume en litres entendu facile de déterminer ta hau- LOCATE 8.2 :PRINT OSCIY :CSROFF tour d'eau réolie. Aves la surface ce LOCATE 14.2.PRINT "LITRES" stockage, il est tout aussi -apide 32 DELAY 2000 caleuler fe volume réel de eau, tar A= #000 valour vom min = alarm cuit dtectement en ives sur notre IF

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