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La Reproduction Chez Les Préspermaphytes
La Reproduction Chez Les Préspermaphytes
Dr. SASSOUI D.
Sommaire
1. Introduction et généralités
2. Les Gymnospermes :
3.1. Appareil végétatif et notion de morphogénèse: croissance des tiges, feuilles et racines
1. Objectif du cours :
Connaître les caractères distinctifs des familles auxquelles elles appartiennent particulièrement
celles de l’Algérie.
Connaître les cycles de reproduction sexuée des embranchements des végétaux supérieurs.
2. Généralités
Cours Botanique
Cours Botanique
Les Trachéophytes
- Présence de vrais tissus conducteurs de sève (Bois et Liber)
- Synthèse de lignine
- Sporophyte indépendant du gamétophyte
Les "Ptéridophytes"
- Bois formé de Trachéïdes
- Vraies racines, tiges et feuilles (avec stomates)
- Sporophyte (2n)=plante feuillée
Les Spermatophytes
- Gamétophyte femelle protégé par tégument : ovule
- Gamétophyte mâle réduit au grain de pollen
- Bourgeons donnant des ramifications situés à l'aisselle des feuilles
- Croissance secondaire des tiges et racines grâce à un méristème II aire (cambium
bifacial Bois IIaire vers l'intérieur, Liber IIaire vers l'extérieur), sauf chez Angiospermes
Monocotylédones.
Botanique Des Spermatophytes
Chapitre I
Les préspermaphytes
Les Cycadophytes et Ginkgophytes
Dr. SASSOUI D.
Cours Botanique Chapitre I : Les Cycadophytes et Gingkophytes
1. Généralités :
2.1 Ovule :
Représente la structure sexuée femelle (diploïde et haploïde à la fois)
L’ovule est le résultat du développement d’une macrospore (n) à l’intérieur du
macrosporange (nucelle) qui donne un gamétophyte femelle réduit (endosperme).
L’endosperme forme des gamètes femelles (oosphères)
L’endosperme est enveloppé par un tégument interrompu par une ouverture (le
micropyle)
L’ensemble se développe dans les tissus du sporophyte ; on parle d’Endoprotallie, car
le prothalle femelle se développe dans les tissus du sporophyte (figure 02)
Cours Botanique Chapitre I : Les Cycadophytes et Gingkophytes
3. Les Cycadophytes
3.3 Reproduction :
Ils sont caractérisés par une reproduction sexuée et asexuée (végétative)
Pied Femelle : Dans le nucelle une cellule mère (2n) subit une réduction chromatique
pour donner 4 macrospores (n) dont 3 dégénèrent et une seule subit de nombreuses
divisions aboutissant à la formation du prothalle femelle (endosperme). Au-dessous du
micropyle des archégones réduits contenant des oosphères.
Pied Male : dans les microsporanges, les cellules mères (2n) des grains de pollen
subissent une réduction chromatique qui donne des spores (n). Ce dernier, subit une
double division aboutit à la formation de 3 cellules (figure 5) qui représente le prothalle
male réduit. Au moment de fécondation, seulement la cellule générative subit une
division donnant deux anthérozoïdes.
Figure 06 : Les différentes étapes de reproduction chez les préspermaphytes Cycas revoluta
Cours Botanique Chapitre I : Les Cycadophytes et Gingkophytes
3.5 Systématique :
1. Embranchement : Cycadophyta
Comporte une seule classe : Cycadopsida, divisée en 03 Ordres.
a/ Pteridopsermales : C’est un ordre disparu comportant des fougères « à graines ».
b/ Les Caytoniales : C’est un ordre disparu.
c/ Les Cycadales :
Comportent une centaine d’espèces regroupées en 3 familles et 11 genres.
Les trois familles actuelles sont : Zamiaceae, Cycadaceae et Stangeriaceae.
Les Cycas forment un genre qui comporte 20 espèces. Une seule espèce Cycas revoluta:
Sorte de petit palmier ornemental fréquent dans les jardins Algériens
Classification
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Embrenchement Cycadophyta
Classe Cycadopsida
Ordre Cycadales
Famille Cycadaceae
Genre Cycas
Cycas revoluta
4. Les Gingkophytes
1. Embranchement : Gingkophyta
Une seule classe Cordaïtopsida, divisée en 02 Ordres :
Les Cordaïtales : Sont des Préphanérogames arborescentes
Gingkoales : Actuellement existe une seule espèce :
Ginkgo biloba
La plante a croissance lente, Peut atteindre 40m de haut, Dioïque
Tige ramifiée qui porte des feuilles caduques avec un limbe éventail
Fleur (fausse fleur) male est en chaton pendants, chaque fleur est réduite à une étamine
à 2 sacs polliniques
Cours Botanique Chapitre I : Les Cycadophytes et Gingkophytes
Ginkgo biloba
Pied
mâle
Pied
Cours Botanique Chapitre I : Les Cycadophytes et Gingkophytes
Cours Botanique Chapitre I : Les Cycadophytes et Gingkophytes
Ovule avorté
Ginkgo biloba
Cours Botanique Chapitre I : Les Cycadophytes et Gingkophytes
Chapitre II
Les spermaphytes
Les pinophytes
Dr. SASSOUI D.
Cours Botanique Chapitre II : Gymnospermes pinophytes
1. Généralités :
Les Spermaphytes (du grec : sperma (semences ou graines) et phyton (plantes) sont les
dernières à être apparues sur terre.
Les Spermatophytes actuels sont représentées par 250 000 à 300 000 espèces, dont une
très grande majorité représentée par les Angiospermes (plantes à fleurs) et le reste est
représenté par les Gymnospermes (environ 1 000 espèces actuelles).
des phanérogames
Toutes sont des espèces ligneuses, arbres ou arbustes. Aucune espèce n'est herbacée.
Les feuilles sont généralement persistante sauf pour le mélèze Larix decidua ou le cyprès
chauve Taxodium distichum
Les feuilles sont aciculaires (En aiguilles) ou squamiformes (En écailles) (figure 02).
Existence d'un appareil sécréteur à résine d'où le nom résineux
Ils sont présents dans les zones tempérées de l'hémisphère du nord et dans l'hémisphère du
sud
Feuilles s'adaptent en milieu déficitaire en eau, au froid et des hautes altitudes (stomates
enfoncées et cuticule épaisse)
Feuilles qu'une nervure médiane, jamais en réseau
Cambium bifacial: donnant du liber et du bois
Cambium périphérique assure la formation du suber protégeant les tissus intérieurs de la
perte d'eau
Le bois est dit homoxylé car formé d'un seul type d'élément (trachéides) avec ponctuation
aréolées
La sève circule en chicane (figure 03)
Cours Botanique Chapitre II : Gymnospermes pinophytes
Squamiformes Aciculaires
Les organes sexuels sont groupés en des cônes unisexués (d'où le nom de conifères, soit
males, soir femelles mais portés généralement par un même pied (Espèces monoïques).
Caractérisés par une fécondation siphonogame : Le grain de pollen émet des gamètes mâles
non ciliés qui sont conduits aux archégones à travers un tube pollinique.
Ce n'est pas un vrai fruit.
La graine renferme un embryon unique et un tissu de réserve constitué par l'endosperme. Il
n'y a pas de formation d'albumen parce qu'il y 'a une simple fécondation.
Le plus souvent les deux sexes sont présents sur le même individu qui correspond au
sporophyte.
Les organes reproducteurs sont sous forme de cône. Les deux sexes sont localisés sur des
cônes différents (Figure 04)
Les cônes mâles sont en général nombreux, de petite taille (5 mm de diamètre), parfois
globuleux ou le plus souvent allongé. Ils peuvent atteindre une vingtaine de centimètres et
sont situés à la base des jeunes rameaux sur l'arbre qu'une saison. Ils sont formés d'un
nombre variable d'écailles pourtant de 2 à 8 sac pollinique à leur face inférieure. On assimile
souvent ses écailles staminales à des étamines (Figure 05).
Les cônes femelles sont peu nombreux, plus au moins ovoïde allongé, souvent assez
volumineux, mesures ont entre 10 et 20 cm. Ils sont situés au bout des rameaux et peuvent
demeurer plusieurs années sur l'arbre. Ils sont également formé d'un nombre très variable
d’écailles ovulifères portant à leur face supérieure, le plus souvent deux ovules, parfois un
seul, quelquefois plus de 2. Le micropyle des ovules est situé du côté de l'axe du cône
(Figure 06).
Cours Botanique Chapitre II : Gymnospermes pinophytes
2. 3 Reproduction :
Le cycle de reproduction des conifères ressemble beaucoup à celui des cycadophytes et à
celui des Ginkgophytes avec cependant une différence fondamentale la formation d'une
graine.
Dans les sacs polliniques du cône male, des cellules mères subissent une réduction
chromatique pour donner chacune 4 grains de Pollen (figure 7). Les grains de Pollen
(Microprothalle male) sont libérés par éclatement des sacs polliniques. Chaque grain de
Pollen renferme 4 cellules, une s’appeler cellule du tube, donne le tube pollinique ; et une
autre, appeler cellule générative, donne 2 gamète mâle. Le nombre de cellule par grains de
pollen peut varier d'une cellule ou plus, exemple : y a plus de 15 chez les Araucariacées. Chez
la plupart des conifères, les grains de Pollens possèdent 2 excroissances au niveau de l'éxine,
les bâtonnets aérifères (figure 8) qui facilitent leur transport par le vent.
Dans le nucelle (sporange femelle) se différencie une cellule mère qui subit une réduction
chromatique aboutissant à la formation de 4 macrospores, puis 3 dégénèrent. Celle qui reste
subi des divisions successives pour donner l’endosperme (gamétophyte femelle) (figure 9).
Au sommet de l’endosperme, du côté micropylaire, se différencie un nombre réduit
d’archégones (figure 10). En général c'est l'arrivée de la germination du pollen qui déclenche
le développement du gamétophyte femelle. Une fois les grains de pollen entrés dans le cône
femelle, ses écailles se referment. On parle de gymnospermie et compensées.
Le grain de pollen germe en émettant un tube pollinique qui transporte les deux gamètes
mâles jusqu'à un archégone et les libère au contact de l'oosphère (figure 11). Contrairement.
chez les cycadophytes et les ginkgophytes, les gamètes mâles ne sont pas ciliés et ne nage
pas, ils sont conduits jusqu'au bout par le tube pollinique, on parle de siphonogamie. la
fécondation a parfois lieu plusieurs mois après la pollinisation. L'oosphère est fécondée par
l'un des deux gamètes mâle, le deuxième dégénère. L'oosphère fécondée produit un œuf au
zygote se développant en embryon. Plusieurs grains de pollen peuvent germer sur un même
ovule donc plusieurs oosphères peuvent être fécondé, il y a donc formation de plusieurs
embryon en parle de polyembryonie. Mais un seul embryon se développe complètement.
Entouré de réserve, il en train ralentit. Les téguments de l'ovule se dessèche et le protège
jusqu'à sa germination, pour avoir à la fin une graine.
Le plus souvent chez les coniférophytes, la graine possède une aile membraneuse provenant
de l'épiderme de la phase supérieure de l'écaille qui portait l'ovule. La graine est libérée par
écartement des écailles du cône. Chez certaines espèces, une très forte chaleur (un incendie
par exp) est nécessaire pour permettre l'ouverture des cônes femelle.
Cours Botanique Chapitre II : Gymnospermes pinophytes
2. 4 Systématique :
L’Embranchement des Pinophyta comporte une seule classe Pinopsida divisée en 05 Ordres :
Ordre des Bennettitales : Ordre disparu.
Ordre des Pinales ou Abiétales
Ordre des Araucariales.
Ordre des Cupressales.
Ordre des Taxales.
Ordre le plus répondu actuellement des Gymnospermes avec 45 genres et 500 espèces. La famille la
plus importante est la famille des Pinaceae ou Abiétaceae :
Avec 9 genrs et 210 espèces
Localisées dans les différentes régions du monde.
Existence de deux sacs polliniques et 2 ou 1 ovule par écaille.
Feuilles persistantes (Sauf exception).
Les genres les plus répondu sont : Pinus, Cedrus, Abies, Larix.
a. Pinus :
- Représente le genre le plus répondu chez les Abietaceae.
- Comporte 150 espèces forestières
- Situées dans l’hémisphère Nord
- Les feuilles réunies par R2, R3, R5
Pinus halepensis
Cours Botanique Chapitre II : Gymnospermes pinophytes
Pinus maritima
b. Genre Cedrus :
Cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica) (Cedrus libanotis)
c. Genre Abis :
Espèce endémique nord-africaine. Se trouve dans les monts des Babors et Tababors à l’Est de
l’Algérie.
Abies numidica
Larix decidua
Larix decidua
Araucaria Agathis
16 espèces 20 espèces
Amérique du sud et Sud asiatique et la
Australie nouvelle zélande
Cupressaceae
- Genre Cupressus
- Genre Juniperus
- Genre Thuya
- Genre Tetraclinis
- Genre Biota
c. Genre Tetraclinis
Le Thuya de Berbérie (ou le faux Tuya) Tetraclinis articulata
- Ses cônes possèdent quatre écailles
- Les feuilles squamiformes
- Il forme peuplements purs dans les gorges de Chiffa, les basses montagnes de
Zaccar (Saïda)
Tetraclinis articulata
Cours Botanique Chapitre II : Gymnospermes pinophytes
d. Genre biota
Famille Taxodiaceae :
- Arbres souvent monoïques
- 10 genres parmi eux :
• Genre Sequoia
• Genre Taxodium
a. Genre Sequoia :
Sequoia gigantea :
- Se trouve en Californie.
- Peut dépasser 115 m de hauteur et 12 m de diamètre
- Peut vivre jusqu’à 3800 ans
b. Genre Taxodium :
Taxodium mucronatum :
Chapitre III
Les Gnétophytes
Dr. SASSOUI D.
Cours Botanique Chapitre III : Les Gnétophytes
1. Généralités :
- Les Gnétophytes comptent seulement quelques dizaine d’espèces.
- Caractérisé par un port arbustif, lianescent sauf pour l’espèce Welwitschia mirabilis qui
.a un port très particulier.
- Les feuilles sont simples parfois très réduites, opposées ou verticillées (figure 01)
a b
Figure 01 : (a) Feuilles opposées, (b) Feuilles verticillées Figure 02 : Bois hétéroxylé
Cours Botanique Chapitre III : Les Gnétophytes
- Chez les Gymnospermes, l’ovule est nu. Il est situé sur une écaille, excepté chez les
Gnétophytes ; une enveloppe ouverte à son extrémité protège les ovules d’où le nom de
chlamydospermes (klamys : manteau et sperma : graine) (figure 03)
- Les pseudo-fleurs males sont réduites à des étamines pourvues d’un filet (figure 05)
- Les graines sont entourées par des enveloppes charnues. Ces dernières ne sont pas
complètement fermées donc on ne parle pas de fruits.
Etamine Filet
2.3 Reproduction :
Chez les Coniférophytes, deux gamètes males sont libérés mais un seul réalise la
fécondation et l’autre dégénère
Chez les Gnétophytes, les deux gamètes males réalisent la fécondation (double
fécondation), l’un fusionnant avec l’oosphère, et l’autre avec une cellule de
l’endosperme, aboutit à la formation de deux embryons dont un seul se développe.
2. 4 Systématique :
- C'est une plante dioïque se rencontre uniquement dans les déserts de Namibie
- Une tige réduite avec un disque ligneux massif. Sur ce dernier prennent naissance
deux feuilles opposées, à nervation parallèle et à croissance basale continue qui
s'enroulent sur leur partie terminale ensuite se dessèchent et se déchirent.
- Racine profondément enfouie dans le sol avec à la surface du sol.
- Les inflorescences mâles sont en épis et portent "fleurs" à six étamines possédant
chacune trois loges.
- Les fleurs femelles, disposées en cône, possèdent une aile et un ovule à micropyle
tubulaire.
- Les graines sont entourées par une enveloppe membraneuse et ailée.
Chapitre IV
Les Angiospermes
Dr. SASSOUI D.
Cours Botanique Chapitre IV : Les Angiospermes
1. Généralités :
- Le nom angiospermes (du grec aggeion : boite et sperma : semence)
- Les angiospermes sont des plantes à fleurs qui dominent les flores terrestres ;
- Elles habitent les endroits les plus variés : toutes altitudes, les milieux aquatiques (flottantes
ou ancrées dans le fond de l’eau), tous les climats, les milieux les plus secs.
- Autotrophe ou parasites.
2. Biologie:
- Le bois est hétéroxylé : formé de parenchyme ligneux et de vaisseaux parfaits (trachées). Les
trachés sont des files de cellules sans parois transversales et dans les parfois latérales possèdent
dfférents types d’ornementations en lignine (annelé, spiralé, réticulé …)
- Toutes les formes et les tailles sont rencontrées (Ligneux, herbacées, lianes…..)
- Elle est la principale caractéristique des angiospermes ou plantes à fleurs (figure 03)
- Fleurs pentacycliques : cinq verticilles de pièces florales (un de sépale, un de pétale, deux
étamines, et un de carpelle)
- La grappe : L’axe principal ne porte généralement pas de fleur. Les fleurs sont disposées sur cet
axe principal terminé par un bourgeon terminal (figure 04).
- La cyme : L’axe principal est terminé par une fleur qui est la première à se différencier. Des axes
secondaires peuvent se développer à l’aisselle de bractées (figure 05).
Le réceptacle floral :
- c’est la partie terminale de l’axe portant une fleur (pédoncule floral). Les pièces florales sont
insérées sur le réceptacle soit en spirale ou suivant des cercles (verticilles) on parle de fleurs
cycliques ; si les pièces les plus externes sont en verticilles et internes en spirale on parle de fleurs
hémicycliques.
Les sépales :
- L’ensemble des sépales forme le calice qui joue le rôle de protection des pièces internes
- Chez les monocotylédones (3 et 5 sépales parfois 4) chez les dicotylédones (rarement 3 sépales)
- Les sépales sont libres (calice dialysépale), les sépales sont soudés (calice gamosépale)
Les pétales :
- Les pétales sont libres (corolle dialypétale), les pétales sont soudés (corolle gamopétale)
Les tépales :
Le Périanthe :
2.3 Reproduction :
Les étamines :
- L’anthère est formée de deux loges polliniques, chacune comprenant deux sacs
polliniques (microsporange males). Chez certaines espèces il n’y a qu’une seule loge
pollinique
Les carpelles :
- Les ovules sont protégés par un ovaire et prennent naissance du placenta (figure 09)
Figure 08 : Coupe longitudinale d’un carpelle Figure 09 : Coupe longitudinale d’un carpelle
(I) Les fleurs hypogynes : le gynécée est inséré au-dessus des autres verticilles (ovaire supère).
(III) Les fleurs épigynes : sépales, pétales et étamines sont insérés au-dessus du gynécée (ovaire infère).
I. Reproduction asexuée
Figure 12 : La microsporogenèse
Origine de l’Ovule :
1. Formation de l’ovule : (figure 13)
- L’ovule renferme le macrosporange femelle (nucelle)
- L'ovule est produit par une prolifération locale du placenta
- Un massif cellulaire se soulève pour former le nucelle
- Ensuite par des divisions, se forment les téguments (T1 et T2)
- Les téguments grandissent en couvrant le nucelle mais en laissant libre un pore « le micropyle ».
- L'ovule est fixé au placenta par le funicule.
- Au cours de la différenciation de l'ovule, une cellule, augmente et devient une cellule archéspore puis
le mégasporocyte.
- Après une méiose, donnant 4 cellules haploïdes, les mégaspores, les 3 cellules les plus proches du
micropyle dégénèrent et le sac embryonnaire est formé à partir de la mégaspore la plus profonde.
1. La mégagamétogenèse :
Figure 15 : La mégagamétogenèse
2. La microgamétogenèse
Figure 17 : La microgamétogenèse
Cours Botanique Chapitre IV : Les Angiospermes
3. La fécondation :
- Le grain de pollen est arrivé sur un stigmate compatible, il se réhydrate, gonfle et germe
(figure 18).
- La cellule végétative donne le tube pollinique
- La cellule reproductrice s'engage dans le tube et donne deux gamètes mâles
(microgamétogenèse).
- Par une double fécondation. L'un des deux gamètes fusionne avec l'oosphère pour donner
l'embryon diploïde. L'autre gamète fusionne avec les deux noyaux polaires pour donner un
tissu triploïde, (l'albumen) qui est un tissu de réserve (figure 19). C'est donc la fécondation
qui déclenche la formation du tissu de réserve.
- L’endosperme est le tissu nourricier contenu dans les graines des Gymnospermes, par contre
l’albumen triploïde est le tissu nourricier qui se développe après la double fécondation dans
les graines d'Angiospermes
4. Formation de la graine
5. Formation du fruit :
2.4 La pollinisation :
La pollinisation est le transport du grain de pollen depuis son lieu de formation (anthère) jusque sur
la surface réceptrice femelle (le stigmate). Le transport des grains de pollen est soit par le vent
« Anémophile » ou par les animaux « Entomophile », ou par le biais de l’homme (comme le cas de
la pollinisation de la vanille).
Pollinisation directe (autogamie) (figure 23) : Le pollen d’une fleur se dispose sur le stigmate
de la même fleur ou d’une fleur du même plant.
La pollinisation directe est parfois gênée par certains nombres de barrières :
- Temporelle : la maturation d’un des organes femelle ou male est décalée dans le temps
- Spatiales : exemple l’ovaire super : les étamines sont au-dessous de l’ovule ce qui empêche
la disposition du grain de pollen sur le stigmate.
- Génétiques : exemple l’auto-incompatibilité entre le pollen et le stigmate d’une même fleur
Pollinisation croisée (allogamie) (figure 24) : Le pollen d’une fleur se dispose sur le stigmate
d’une fleur d’un autre plant de la même espèce.
Cours Botanique Chapitre IV : Les Angiospermes
3. Systématique :
a. Classification classique et moderne APG :
Le nombre d’apertures du grain de pollen est un des critères important dans la classification des
angiospermes en deux groupes (mono et dicotylédones) (figure 25)
La classification classique : repose sur des caractères la plupart visibles : un ou deux cotylédons, puis
chez les dicotylédones on note présence ou absence de pétale, et si les pétales sont présents on note
si sont séparées ou soudées. Ainsi en tenant compte successivement la position de l’ovaire, du
nombre d’étamines et quelques d’autres caractères morphologiques (figure 26).
Dicotylédones archaïques
f. Cératophyllales:
Une seule famille et un seul Genre Ceratophyllum (6 espèces)
Espèces aquatiques complètement immergées
Grain de pollen sans aperture
g. Eudicotylédones :
C’est un groupe polyphylétique
Espèce herbacée et ligneuses avec des ramifications.
Racines pivotantes
Feuille complète avec pétiole et limbe
Accroissement en épaisseur grâce aux formations secondaires du xylème et phloème.
Fleur de type cinq (pentamère).
L’embryon a deux cotylédons.
Grain de pollen à trois apertures (parfois plus)
Cours Botanique Chapitre IV : Les Angiospermes
Eudicotylédones archaïques (Paléo-Eudicotylédones)
Les pièces florales sont, le plus souvent, spiralées . Les fleurs souvent trimères. Les
carpelles sont libres. L’ordre principal est les Renonculales. Quelques familles
importantes : Renonculacées : les renoncules (genre Ranunculus) ; Papavéraceées (genre
Papaver).
Eudicotylédones intermédiaires :
Plantes à fleurs cycliques, gamopétales. Fleurs trimères, parfois quatre. Près de 70000 espèces.