Philippe-Alain Michaud
Serpent et forme serpentine au cinema
ans un texte écrit entre 1973 et 1975, A Stipulation of terms from maternal Hopi', Hollis
Frampton, photographe, cinéaste expérimental et critique, construit une merveilleuse fiction
fheorique sur la nassance du cinéma: le texte est réigé comme le compte-endu par un
trehéologue de la découverte, sur un ancien site Hopi, de routeaux de boyaux de chien sé-
ahs sur lesquels des pictogrammes étaient dessins. Aprés avoir entepris de es déchiffrs,
Trarehéologue parvenait a la conclusion que ces images étaient destinées & Gre projetées sur
Ios parois dune grotte par un systéme complexe de réfrationlumineuse & partir de bassines
rervplies d’cau les ancieas Hopi auraient done &t, selon Frampton les vértables inven-
teurs du cinéma’
‘Or, est aussi dans les villages Hopi de la Black Mesa, en Arizona, que se déroule le ri-
tue! du serpent dont les descriptions litéraires et photographiques,avee les développements
UTS ethnographie amérindienne, se multiplet & partir des années 1880 (fig. 1). Jesse Wal-
ee Fokes, dans le Jounal of American Ethnology and Archeology, Vorgane de la Smith-
verian Institution, publie en 1894 la desription du rtuel augue il assista en 1894 puis,
1897, dans Annual Report of the Bureau of American Ethnology, une Eide compare
des fuels pratiqués & Cipaulovi et & Orabi. En 1903, le révérend HR: Voth publie & son
ce ne description des rtuls auxquels i ssista dans le village de Ia Black Mest ct 1896,
1898 et 1900", Progressivement, avec l’extension de la civilisation industrielle et le quadril-
Tage des terstoires de Ouest pa le chemin de fre ttuel du Serpe allait se transformer
ae te fon folklorique et l'on pouvait voir, d&s les premitres dévennies dy XX* siecle, des
fndiens,transformés en figurants de cirque, poser pour les tourists le long de la Pacific
Railton, de aros serpents inoffensifs pendus entre les Teves i 2). Ce n'est qu’a partir
des années Vingt que les indiens, prenant conscience de la disparton accélérée de leur
aoe are Tens tes, eommenceront& protéger leurs cérémonies, désomais interdite aux
trangers, et empécher la circulation de leurs images
ark Vinal Sti Worsop PE
Rp as as pio, PT of Confion, Riser Yor, Visa Sees Ween Pees,
1983, pp. 1971-1976,
2 Letente de Frampton est dit Jane et Stan Brae
2 eed Frmpon os to Cron, 103 Cen, Clan Fe afte
aoe a erent obama ok din C0 Sate Dace of te
“Moguis of Arizona, New York, 1884. "A Ia fin. du XIX" siécle, George ‘Wharton James, The Moki Snake
Dance, 198, et Jes Hough, The Mots Snake Dance 189%,
Dane, 198 t anes Hough Te Set ence maining i ee fuer of
4 Lea lwo, “Repos on 199, 9.2175. a at
ever, sna, Se ee jindien comprenant des images
Eee a ees par Warburg a cours de sn voaee enePhilippe-Alsin Mic
ae ippe-Alain Michaag
Fig. 1. "Going to the Snake Dance at Walpi”, aot
1801, extrait de: Thomas Donaldson, The Moqut
Pueblos of Arizona and Pueblo Indians of New Mex-
ico, Washington, 1893,
Si les témoignages éerts et photographiques du rituel du serpent on été largement diffu-
sés, on sait moins qu’avant que la culture Hopi ne se referme sur elle-méme, il a également
ie filmé, En 1901, James H. White, un opérateur de Ia Edison Company réalisait & Walpi
lune série de cours films aujourd'hui conservés a Washington dans la Paper Prinis Collec
tion de la Library of Congress’ dans lesquels sc trouvent enregistrées les phases successives
du rituel, Les films de White, réalisés en plan de grand ensemble et en plongée depuis le tit
une maison bordant la place montrent suecessivement, dans des images que la faible sen-
sibilité des emulsions rend presque indéchiffrables:
des us prea a Gy Rese Insite de Los Anges a re anus devant opposition de 1
communauté Hopi.
$5 La Paper Prints Collection est un objet singulier qui présente un intérét tout particulier pour P'éhucidation
du statut ontologique du cinéma: jusqu'en 1912, aux Etats-Unis, le dépot Iégal des films s’ffectsit st
support papier, chaque document étant photographié, photogramme par photogramme, sur des roulesus
photosensibles. Lorsque la colletion des Paper Prints sera redécouverte, en 1930, dans une cave de lt
Library of Congress il suffira, pour rendre & ces rouleaux de papier leur statut cinématouraphian:
deffectueropération inverse en refilmant les Paper Prints image par image. L’existence matériel as)
bien que ézale du film emprunait done la forme du volumen, comme s'il saissait dune survivance dws
forme primitive, antériure a 'imprimerie, du document éei. Kemp R. Niver, Early Morin Picwes: The
Paper Print Collection inthe Library of Congres, Library of Congress, Washington, 1985.afore serpentine au cinema
serpent
363,
Fig. 2. Indien Hopi, 1924. Washington, Library
cof Congres.
— une vue panoramique de la troisiéme Mesa;
— entrée et la marche de priére des danseurs;
= Ia parade du clan du serpent: les indiens, ¢
pents avec des baguettes et des branchagess
eee vet oe déplagant en un lent mouvement circular autour de la place, por
tant les serpents dans leur bouche, suivis PX des assistants chargés d'attirer
Trattention des reptiles en les caressant avec des PINES: ;
— une einquantaine d”indiens, épaule contre paule, dansant en cercle dos @ la camé-
ra.
Le risasl devait etre filmé une seconde fois en 1996 Pat Edward 8. Curtis, plus conn
pour ses photos pictorialistes de la vie indienne “fu sous-continent américan publiées entre
1907 e 1930 dans les vingt volumes de North Amerie “indian; Custis prétendra méme
avoir participé physiquement au rituel: les imase® Tagitives qu'il a enregstées, oumées &
hautenr d’hemme et en plans rapproches, semblent Sndiguer qu'il avait effectivement été
‘admis sur la place, au milieu des danseurs
Te a eorace de Kreuzlingen, dans laquelle Warborg revient sur son voyage indien, est
toute entire construite, sur un pl yuratif, autour de Ia ques
ria fois antaropologiaue et a
tion du serpent. Lors de son séjour dans Ia ‘Black Mesa durant I’hiver 1896, Warburg ne put
Pourtant pas assister au rituel qui se déroulait&
Tain de 'été, C'est lors de son passage & 18
"4 ee cotie
io cet
‘a costume cérémonial, excitent les ser-
découverte devait prendre
‘T Auprés de Tames Mooney, Pauteur d'une —onamenate Eade consactée was oat Dance, “ThE
eee ee ee Toe Sioux Oniak of 18907 277% Ceol Report ofthe Bureau of Etknolo
Washington, 1896,aa Philppe- Alin Michaug
Fig. 3, Bemardo Buontalenti, La lutte d’Apollon et du serpent Python, Dessin pour le troisiéme interméde.
Florence, Bibliotheque nationale.
dans sa recherche une signification singuliére, D'abord parce que le rituel du serpent ne
ouvait pas ne pas évoquer, aux yeux de Warburg, les intermédes florentins de 1589 aux-
quels il avait consacré une étude, immédiatement avant d’entreprendre son voyage": le toi-
sigme interméde représentant la lutte d’Apollon et du serpent Python semble se reproduite,
dans le rituel indien, sous une forme réelle comme une allégorie de la transfiguration des
forces dionysiaques par un principe d’harmonie apollinien (fig. 3). Mais plus encore qu’une
signification métaphysique, le rituel posséde une signification formelle, Dans Pimage des
danseurs Hopi évoluant un serpent entre les levres, ressurgit la figure instable de la nymphe
aux cheveux et aux vétements soulevés par le vent et, travers celle-ci, la figura serpentinata
Tdisegni di Bemardo Buontalenti eit libro di
Emilio de’ Cavalieri” [1895], repris in Aby Warburg, Gesammelte Schrifien, Berlin, Akademie Verlag.
1998, pp, 259-300 et 394-438. Le voyage dans l'Ouest amérieain apparait méme comme une sorte de repM-
duction des intermédes. Dans le brouillon de sa conférence de 1923, propos de son périple & POUS,
‘Warburg parle ¢"intermezzo américain; le mariage new yorkais de son frexe Paul avee Nina Loeb, "hier:
de la banque Solomon, qui suivait de six mois celui de Felix, un autre des cing fiéres Warbarg avec Ia fille
du financier Jacob Schiff, marquait extension de la banque Warburg outre-Atlantique: elle ext equivalent
«du mariage princier de Ferdinand de Medicis avee Christine de Lorraine a Poecasion duguel les intermedes
avaient &¢ montés: par voic d'analogic, le voyage de Warburg apparait bien comme la repetition de C&S
ddemiers. Enfin, la date des intermeédes (1589) est la permutation de celle du mariage et du commencement
du voyage (1895),sent et forme serpentine au cinema
365
Fig: Bemardo Buontalenti, dessin pour les intermédes de 1589. Londres, Victoria
& Albert Museum.
le motif dans la culture visuelle florentine, de
dont Warburg n’avait cessé de retrouver |
rdo Buontalenti pour les intermédes de 1589
Veeuvre de Botticelli aux dessins de Bera
(fig. 4)
‘Alberti, dans le Della Pittura (1435), 4 propos du traitement de la chevelure en peinture
fait appel 4 T'image du serpent: “Les mouvements dans les ‘cheveux sont particuligrement
plaisants lorsqu’ils font des spirales comme s‘ils voulaient se rnouer, font des vagues dans
les air comme la flamme, s’enroulent sur eux-mémes comme des serpents, et se répandent
Geli Peewee Vines a gon tou, reprend le motiet 'élend au desis général des figu-
res: “Les contours de tout objet doivent étre traités aver Ia plus grande attention, en ‘obser
‘vant comment ils se tordent comme des serpents (i ‘modo de lor serpeggiare)” ’
‘Mais selon Lomazzo, c'est Michel-Ange qui aurait été le véritable inventeur en peinture
de la forme serpentine: ““C’est Michel-Ange, Tjitil, qui un jour a donné le conseil & Marco
de a forme serpentine: “ec gues Pyramidal serpentine
ce Sent a snwosté un serpent vivant qu se met
par deux ou trois, La forme serpentine F.
pemmetetaceg fe
FT Four wns aaa Ge Tiga vepotine daa Ta tore de at dete Rosso David Summers, “Ma-e. Pilippe-Alsin Michays
Fig. 5, Laocoon. Copie en bronze de Primaticio, chateau de
Fontainebleau.
ou encore Ia forme dune flamme qui ondule. Et ce n’est pas seulement dans le tout de la
figure que l'on doit retrouver cette forme, mais aussi dans chacune de ses partes. Et Lo-
‘mazzo poursuit: “La plus grande grace et le plus grand charme dune figure sont de paraite
se mouvoir par elle-méme; les peintres appellent cela la firia de la figure."
La furia de Ia figure: c’est bien ce qui apparaissait & Warburg dans l'association du lent
éplacement des danseurs 4 la torsion des reptiles se tordant entre leurs levres. Mais il faut,
entende la furia non pas comme un phénomene de transe extatique, mais comme la formule
de la construction du mouvement, ou encore son higroglyphe.
Ce déplacement de analyse du mouvement du registre pathétique au registre formel
devait trouver dans le groupe du Laocoon son expression emblématique. Seton Warburg, Ie
‘groupe sculpté doit étre considéré moins comme la manifestation de la soufrance humaine
que comme une expression du corps mis en mouvement par une force venue de l'exterieut,
10 “Dicesi adunque che Michelangelo diede una volta questo avvertimento a Marco da Siena pittore 500
discepolo, che dovesse sempre fare la figura piramidale, serpentnata e molkpliata per uno, doi etre. Et is
{questo precetto parmi che consist tutto il secreto de la pittra,
Inmperoché la maggior grazie legaadria che poss avere una figura ¢ che mostri di movers il che chiam-
noi pttorifuria de la figura.” Giovan Paolo Lomazzo, Trattao della pttura (1584), cite in Paole Baroech,
Seritt ‘Arte del Cinguecento, Vi, Piura, Turin, Einaudi, 1978, pp. 962-963,serpent et forme serpentine au cinema
Fig. 6. Bticnne-Jules Marey, Courbe engendrée par le mouvement d'un point
brillant sur un disque en rotation. Chronophotographie en pose, date indétermi-
qui domine le sujet et que celui-ci ne controle pas. Les serpents entrelacés entre les mem-
bres du héros et de ses fils sont moins les agents visibles de leur agonie que Ia trace laissée
par le mouvement des trois corps dans I'espace, la matérialisation du principe de composi-
tion du groupe. C'est ainsi que la fortune dont le Laocoon allait jouir aprés sa redécouverte
en 1508 doit étre interprétée, aux yeux de Warburg comme un symptdme de la volonté des
artistes de représenter le mouvement (fig. 5); et c'est ainsi que Goethe recommande au spec~
tateur, face a la sculpture, de cligner des yeux afin de voir le groupe se mettre en mouve-
ment par un effet de stroboscope ou de clignotement”
A Vépoque ot Warburg cherchait élucider en histoire de lart la question de la repré-
sentation du mouvement, le cinéma commencait 4 en reproduire l'image. Dans Le Mouve-
ment, syathése publige en 1894 de ses recherches menées pendant plus de deux décennies
dans le laboratoire du College de France, Marey cherche a résoudre l'aporie a laquelle se
hheurtait la photographie au moment oit la mise au point des émulsions rapides lui permettait
de s*appliquer ala description des mobiles: le mouvement étant, par essence, irreductible &
TET, W. Goahe, "Sar Taacoon” [1798] Boris sur Vari, wad, Jean-Marie Schaeffer, Paris, Gamier-
Flammarion, 1966, p. 170, Crest ce que le cinéma expérimental momme flicker effect.a Philippe-Alain Michaud
Fig, 7. William Hogarth, Analyse de la beauté, pl. 2. A Vartiére-plan de V'image centrale, on reconnait le
Laocoon.
Vinstantaneité, il fallait, pour en obtenir une expression qui ne soit pas celle d'un corps
arrété dans sa course, le dissocier de ce corps qu’il traverse, qui le porte et auquel il ne
s*identifie pas. Cherchant non plus a le reproduire mais & le reconstituer a partir dune
analyse préalable de ses propriétés visuelles, Marey envisage le mouvement dans sa conti-
nuité discréte et sa fugacité qui restent par essence inaccessibles au prélévement photogra-
phique. La considération des stases observées par le mobile sur la courbe de son déplace-
ment est abandonnée au profit des transitions évanescentes qui les relient et dont il s*agira
a exprimer la visibilité propre. Dans un essai de chronophotographie en pose probablement
réalisé au commencement des années 1890, Marey parvient ainsi a reproduire 1a courbe
engendrée par le mouvement dun point brillant sur un disque en rotation (fig. 6). Dans la
courbe ainsi obtenue, il retrouvait la forme serpentine que dans son Analysis of Beauty
(1753), Hogarth représentait au moyen d’un fin cordon enroulé autour d’un cone” (fig. 7 et
8). La forme serpentine est ce qui permet de passer de la surface au volume en créant un
12 “By i waving and winding a the same tine in diffrent ways, ads the ye Ina pleasing manner ang
the continuity of is varity] see where that sot of proportional, winding Ine, or line oface bape
sented by a fine wire, properly twisted round the elegant and varied figure of @ cone.” William Hogarth, The
Analysis of Beauty, Londres, 1753, pp. 38-39.suet form serpentine au cinema
Fig. 8. William Hogarth, Analyse de la beauté, pl. 2, détail,
ae heed ‘une pure construction de lignes. Et l'on comprend a ce point comment la
; ine a pu apparaitre, aux yeux de Warburg, comme la formule, aux résonnances
animistes, de la construction des figures.
oe is J e88 des comps sensible, il faurereeonsuire e mouvement sant asta
abillage de chair, & partir d'un ensemble de formules visuelles qui ne présuppo-
sent pas la figurabilité, mais au contrare la conditionnent. C'est ainsi que Marey, cessant de
Voir dans la figure la modification d'un corps pour envisager celle comme I'atoproducton
@une force affectant la matiére, échappe au préjugé substanialiste auquel restait implicite-
ment lige la photographie dans son association mécanique de I’étre 4 I’immobilité. Se dé-
‘ournant de exploration photographique de l'apparence des mobiles, Marey se propose de
réduire artificiellement 1a surface du corps étudié“", C'est ainsi que pour observer les
mouvements dune raie, il la fixe sur un pilori sous-marin qui la laisse batre des ales tout
en la retenant: “Pour forcer une raie & demeurer dans le champ de I'objctf eta y faire, sur
place, ses mouvements de natation, nous avons recouru, aprés différentes tentatives, & un
mode de contention qui nous a parfaitement réusi(...] Une bande de fer plate est tors &t
courbée & angle droit ses deux extrémités. Des trous équidistants, pereés dan ees devs
branches verticales, servent A passer deux fils de fer bien tendus. Sur ces deux Fis c=
des trongons de tubes réunis par des entretoises et qui portent ls pinces destinies # Te?
animal. L’un de ces tubes présente une pince amée de pointes, a ee
éxtremité antérieure du poisson, L’autre porte une plaque sur laguelc oP
7 i i é deux points d’attache dont la
‘queue; on I'y fixe par une ligature. Ainsi immobilisé, entre a dans Speer
position se régle suivant la longueur du poisson, celui-ei eS! Mit ait Le co
fer repose et fond de equasiom ‘et lobjectif est braque sur! ee eae
de la raie immobilisé laisse son mouvement se déployer infact: Tt pester son,
mécanique d'une aetion dont elle a perdu a mats eae ‘eaux sensibles de la raie
fantOme onduleux et sa force. Crest ainsi que, depouilée des oF
ae RTE
Thanabon, Nimes, 1994, p
13 Etienne Tules Marey, Le mouvement (1894) Jacaveline
1G E-J. Matey, op. cit, pp. 226-227.—y
ny
f=
th ee
fe
ad
cy
Fig. 9. Etienne-Jules Marey, Mouvements de la raie, de face et de
profil. Chronophotographic sur pellicule mobile, déroulement vertical,
1392,
‘éapparait sur la plaque chronophotographique de Marey la figure serpentine, la figura “tu
ta sforciata, misteriosa ¢ dif
Ticile* selon les mots de Paolo Pino'’, comme la formule vi-
suelle de image en mouvement.
Ce n’est done pas une simple coincidence si, aux origines du cinéma, les danses serpen-
inspirées de Loie Fuller se multiplient (fig. 10 et 11) et sila forme serpentine laissers
tune trace durable dans le cinéma de Music Hall (contortionnistes, acrobates, lutteus ...).!e
cinéma comique, mais aussi dans le cinéma scientifique ou expérimental. On retrouve e”-
core sa trace & Hon
it Kong en 1993 dans le Green Snake de Tsui Hark, ott deux serpents