You are on page 1of 8
Liindustrie de Foum Arguin (nord-ouest de la Mauritanie) Une culture épipaléolithique de l'Ouest saharien, entre cap Juby et Cap Timiris Riassunto Da alcuni anni sta emergendo, nella parte ovest del Sahara, un'occupa- ione anteriore al Neolitico, che si pud chiamare «Epipaleolitieo di Foum Arguins, dal nome di un in- sieme di siti a sud-est di Nouadhi- bou, E presente tra la Mauritania nord-occidentale, dove é particolar- mente abbondante, e cap Juby, a sud delloued Dra, nel Sahara ma- roechino, Gli uomini di Foum Ar- ‘guin erano cacciatori nomadi. La lo- ro industria litica @ caratterizzata da spettacolari punte peduncolate, che a lungo, in seguito a ritrova- menti fortuiti, sono state a torto considerate un‘evoluzione molto re- cente dell’Ateriano. Le cultura di Foum Arguin viene fatta risalire - per ora indirettamente - al VII mil- ennio B.P. e precede il Neolitico nel contesto della regione, Robert Vernet” Summary ‘An occupation preceding the Ne- lithic has come to light in the last few years in the western Sahara. Tt can’ be called -Epipatacolithic of Foum Arguins, from the name of a group of sites to the southeast of Nouadhibou. Its industry occurs be- tween north-western Mauretania, where it is particularly abundant, ‘and eap Juby, in the southern part of oued Dra, in the Moroccan Sa- hara. The Foun Arguin people were nomadic hunters. Their lithic tools are characterized by spectacular tanged points which, following ran- dom finds, for a long time were wrongly considered as a very recent evolution of the Aterian. The Foum “Arguin culture is - indirectly at the moment - dated to the 7 millenni- um BP. and precedes the Neolithic in the whole region. Résumé Depuis quelques années, une occu- pation antérieure au Néolithique, quon peut appeler_«Epipaléoli- thique de Foum Arguins, du nom dun ensomblo de sites au sud-est de Nouadhibou, émerge a Vouest du Sahara. Il est présent entre la Mau- ritanie nord-oecidentale, od il est particuliérement abondant, et le cap Juby, au sud de Toued Draa, dans le’ Sahara marocain. Les hommes de Foum Arguin sont des chasseurs nomades. Leur industrie sur lames est caractérisée par de spectaculaires pointes pédonculées, dont on a longtemps cru, & tort, ala suite de découvertes fortuites, uelles étaient une évolution tres récente de VAtérien. Le culture de Foum Arguin est - indirectement pour instant - datée du VII° millé- naire B.P. et précéde le Néolithique dans Fensemble de la région. ‘Au début des années 1970, plusieurs brefs articles de R. Lafanachére, ‘qui cherborisaits Parchéologie le long de la voie de chemin de fer Zoue- rate-Nouadhibou, montrent quelques pointes de fleche tres particu- ligres qu'il pense - et autres avec lui (Hugot, Hebrard, Thilmans, Descamps, Vernet...) - une évolution de ’Atérien, tant leur forme pé- donculée évoque cette civilisation du Paléolithique supérieur. Seul M. Bathily (1995) en fait une pice néolithique, mais sans en saisir les vé- ritables dimensions culturelles, Il faut attendre 2002 pour qu'une évidence s'impose: les sites od les armatures de ce type sont présentes sont trés nombreuses dans le nord- ouest de la Mauritanie, Cest d’abord la prospection du continent au nord-est de I'ile d’Arguin, zone appelée Foum Arguin, puis Vinventaire du Tijirit et du Tasiast, ott des centaines de sites eonnaissent ce type de pointe, et enfin une révision des habitats de la région de Chami. Le site FA. 10 est le seul a étre quasiment homogéne. Seules quelques loupes appartiennent a la culture de Tintan, et sont datées de 5215 BLP. sur Anadara. Des milliers d'outils sur lames, surtout pédon- culés, mais pas uniquement, y ont été découverts. Mais ni céramique, ni hache polie, ni dent de bovidés. Certaines des meules présentes ap- partiennent peut-étre a Poccupation Foum Arguin. On a a faire, est évident, a une culture antérieure au Néolithique. “scac Ambassade de France 2, rue Gandhi ‘BP 181 1001 Rabat (Maroc) SAHARA 182006 Vernet 75 Océan Atlantique Mauritanie Sénégal Mali I fallait done reprendre 1a littérature. Il est alors apparu qu'il existe des dizaines de mentions darmatures de type Foum Arguin, dans la ré- gion du Cap Juby et de Tarfaya, sur Ie littoral marocain (Letan, 1967; Charon, Ortlieb et Petit-Maire, 1973; Grebenart, 1975; de Bayle et Vialou, 1979; Onrubia Pintado et Baliouche, 1996; Rodrigue, 2002); dans Touest saharien, tant sur la Saguia el Hamra que plus au sud (Santa Ollala, 1944; Almagro Basch, 1946); autour de Zouerate et le long de la voie fer~ rée (Lafanachére, 1966, 1970, 1981); au Cap Blane (Crova, 1911; Vernet et cl., 2002}, au Bane d’Arguin (Petit-Maire et al., 1979 Hebrard et al., 1970); ‘et méme dans !Amatlich, & Khatt Lemaiteg (Vernet et al., 1998). Les collections de 'IFAN, comme le recensement des armatures de Mauritanie, montrent la présence d’armatures de type Foum Ar- guin jusque dans la région de Bir Moghrein. Les plus méridionales sembient se trouver a lest de a Baie d’Acheil. A lest, !Amsaga et Touest d’Akjoujt n’ont pas été prospectés. On a méme trouvé 3 pieces, parfaitement typiques, au Musée Municipal de Ouadane (Adrar), mais hors de tout contexte, La culture de Foum Arguin couvre done une superficie considérable: environ 1000 km du nord au sud et 400 km d’ouest en est (Fig. 1). On nest cependant pas a Vabri de nouvelles découvertes. Le centre de gra- vité parait étre au nord-ouest de la Mauritanie occidentale, simplement parce que les sites FA 10, 38 et 39 rassemblent des milliers de pieces. ‘Mais Ie Sahara occidental est & explorer. 1. La chronologie Dater une culture ancienne, dans une région saharienne trés ventée, oi a plupart des sites actuellement connus sont en surface, est une gageu- re, Et ce, d’autant que les ossements ne se conservent pas, qu'il n'y a 76 SAHARA192006 Vernet Fig, 1, Expansion de industrie de type Foum Arguin, pas de céramique et que les sites de la culture de Foum Arguin proches Fig. 2. Vue partielle, depuis le nord, du littoral ne semblent pas s’étre intéressés a la récolte des coquillages ‘marins ou a la péche, sources potentielles de datations. Les premieres fouilles sur les sites FA 38 et 39 montrent des strati- graphies, grace a la présence de niveaux coquilliers d’époque néoli- thique (Fig. 2 et 3). Mais il est peu vraisemblable que de la matiére or- ganique - charbon en particulier - ait pu étre préservée, Car fous les sites de type Foum Arguin ont été réoccupés. Sur le litto- ral, des amas coquilliers de la culture de Tintan se superposent au voile de Foum Arguin. Dans le Tijirit et le Tasiast, dans le sud du Banc d’Ar- guin, aucun site Foum Arguin n'est autonome. Cela signifie évidemment ‘quaucun objet minéral ou organique (donc datable) ne peut étre affirmé péremptoirement comme appartenant a la culture de Foum Arguin. Foum Arguin n’a done pas été daté directement. De quels éléments indirects dispose-t-on ? - Les sondages de FA 38 et de FA 39 ont montré que le matériel de type Foum Arguin se trouve sous les niveaux coquilliers de la cul- ture de Tintan, dont la couche inférieure a été datée a 5440 B.P.). Autour de cette date se multiplient les amas coquilliers de type Tintan, sur tout le littoral nord, et en particulier dans la pres- guile de Tintan (Tintan-nécropole: 5670; Tintan 62: 4725; voire ‘Tintan-pécheurs: 6020 B.P), ou Tindustrie de Foum Arguin est toujours présente. La culture de Foum Arguin est done antérieure au moins 5500 B.P. - La culture de Foum Arguin est présente a Cansado (presqu'ile du. Cap Blanc), of les dates anciennes (7480 B.P. et 6740 pour les Helix duroi, escargot terrestre; 6735 pour une courbine; 6150 et 6085 pour deux espéces de coquillages marins consommés; 6000 pour de Peeuf dautruche) sont nombreuses, mais ot la culture de Tintan a 6té identifiée par de la céramique datée a 5325 B.P. - A Bt Teyyedché, ot Foum Arguin est présent, les tests d'autruche non gravés d'une zone de quelques metres carrés ot, par ailleurs, une cinquantaine de morceaux gravés ont été trouvés, ont été datés de 7020 B.P. Plusieurs dates sont en préparation pour l'occupation plus tardive de Tintan, = A Berouaga, un peu au nord de Et ‘Teyyedché, une date a 6700 BP, sur ossements animaux, a été effectuée hors contexte connu. Les cultures de Foum Arguin et de Tintan, plus récente, sont connues (Mohamed Khaber N. ould. et M. Raimbault, 1997). - Pras de Tarfaya, plusieurs sites & matériel de type Foum Arguin et tests d’euf dautruche gravés sont datés: «site 19» a 6350 et 6150 BP. sur autruche (Grebenart, 1975); «dune @lzriten» & 6100 B.P. (Petit-Maire et al., 1979)!; «site TR15», daté sur autruche a 6350 BP. (Onrubia Pintado et Ballouche, 1996: 192). = Il a 646 observé & de nombreuses reprises que les habitats de type Foum Arguin sont situés au nord-est des collines oecupées, alors de Thabitat FA 38. Fig. 9. Habitat FA 98. est tres visible qu'un amas coquiller a succédé une occupation «Foum Arguin». * Site déja vu par Almagro Basch, 1946: 108 et également daté 4 fois entre’ 10430 et 7860 BP. par D. Grebenart (1975). [SAHARA 152004 Vernet " que les sites de type Tintan occupent de maniare privilégiée le som- meet et la pente sud-ouest, comme le plus sowvent en Mauritanie oc- cidentale. Lorsque Yon sait le basculement climatique régional aprés 7000 B.P,, oi le régime des vents est devenu essentiellement lié a la mousson tropicale I’été et aux vents de nord-ouest et nord- est en saison séche, on peut se demander si les hommes de Foun Arguin ne se sont pas principalement protégés de vents venus duu ‘sud, et surtout du sud-ouest - systéme qui a décliné apres 7000... Il existe done un faisceau de présomptions, entre 7000 (sinon plus tot) et 6000 B.P, montrant Vexistence, dans les régions littorales com- prises entre le Cap Juby et le sud du Pare du Bane d’Arguin, de la cul- ture de Foum Arguin. Mais il est pourtant encore impossible d'associer définitivement les dates et la culture... 2. Lindustrie de Foum Arguin Elle est totalement originale dans Yensemble régional. Les différents sites de Foum Arguin, et surtout FA 10, quasiment homogéne, mon- trent une cohérence parfaite (Fig. 4 et 5). - Aucun artefact n’appartient au Néolithique «classique» de la ré- gion. - Une industrie sur lame, avec usage massif de la technique Leval- Fig. 4, Industrie lithique de la culture de Foum Arguin. lois, comme I’a montré M. Bathily. Le talon de la piéce est aménagé par enlovement du plan de frappe et du bulbe. - Une matiére premiére quasi exclusive - un silex gris ou beige, sou- vent de qualité médiocre. Ailleurs (Tasiast, Tijirit, Chami...), ce se- ront @autres types de silex, de quartzite ou de roches métamor- phiques. Un pédoneulé est méme en granit. En fait, les hommes de Foum Arguin ont systématiquement choisi une matiere premiere lo- cale ou régionale. Ainsi, sur les habitats FA 10, 38 et 39 et leurs voi- sins, on peut considérer que quasiment aucun outil n'est en silex blond... matiére premiere presque exclusive des armatures de la culture de Tintan qui lui succéde sur les sites. Ailleurs, ce seront des silex gris ou vert, par exemple. = Non seulement la matigre premiére préférée sur chaque site de la culture de Foum Arguin est en général médiocre, mais les artisans rront jamais hésité a utiliser les plus médiocres des lames, avec des trous, des diaclases, des altérations chimiques, des zones de cor- tex... Certaines pidces ont sciemment été construites autour de trous dans la roche! = Les hommes de Foum Arguin ont eu un godt immodéré pour la dissymétrie: 90% des outils le sont et un trés grand nombre a été volontairement créé dissymétrique: on a fagonné des épaulements ou des pointes parfaitement déséquilibrées. Ce qui est rarissime dans les cultures néolithiques sahariennes est ici systématique. us i ce Fig. 5. Industrie lithique de la ‘culture de Foum Arguin, SAHARA 152200 Vernet m Silex blond = Silex autre*= Culture Culture de Tintan de Four Arguin Lames et lamelles brutes 105 110 Eclats brats 269 65. Pointes brutes - 176 ‘Nucleus 6 2 Armatures FA - 398 ‘Armatures Tintan 33. E Segments 9 - ‘Armatures transversales 30 19 Grattoirs 10 9 Grattoirs sur bout de lame 4 sb Grattoirs pédonculés - 18 ‘Tranchets 1 E Pointes sur lamelle a bord abattu 8 10 Percoirs 51 48 Coches 13 VW Lames + retouchées 18 8 Pointes + retouchées - 13 Pointes bifaciales - 1 Pointe de FA non pédonculées : 21 Pointes a section isocelle étroite ae Pointes base convexe : 33 Pointes triangulaire a base droite : 101 racloirs : 2 ‘Total 557 04 * Et quelques pigees en quartzite, quartz, ards, voire roches métamorphiques. Une premiere approximation de la répartition typologique du maté- riel lithique de la culture de Foum Arguin est donné par Je Tableau 1, qui décompte le matériel récolté sur FA 38, permettant ainsi une com: paraison trés parlante entre les cultures de Tintan et de Foum Arguin. Lest trop t6t pour établir une comparaison avec l'ensemble de la région Tan-Tan, Cap Juby-Tarfaya, 700 km au nord, qui a été explo- rée dans le désordre depuis une quarantaine d’'année, les chercheurs ayant manqué de profondeur de champ pour proposer une synthese. Mais il est certain que lorsque Onrubia-Pintado et Ballouche écri- vent (1996: 189): «le bassin cotier de Tarfaya voit se développer vers 7000 B.P. un facies epipaléolithique particulier que nous proposons de nommer Taoulektien», ils font référence & une industrie épipaléoli- thique dont les caractéristiques sont proches de celles de la culture de Foum Arguin. Il n'est jusqu’a la présence de tests d’euf d'au- truche gravés qui ne rapprochent les deux ensembles. Mais il faut admettre que seuls deux sites mauritaniens (Cansado et Et Teyyed- ché) ont fourni des tests graves. Ceux de la région de Zouerate, récol- tés par des pilleurs de sites sont malheureusement hors contexte. Aucun test gravé n'a été récolté sur les centaines de sites Foum Ar- guin du Tasiast et du Tijirit 3. Le mode de vie Les hommes de Foum Arguin sont des chasseurs nomades anté-néoli- thiques, Ts nont pas de céramique et il n’est pas certain quills aient des meules. Leur industrie est toute entire orientée vers la chasse. I fest cependant difficile de penser que toutes les pointes pédonculées sont des armatures de fléche, tant leur poids est considerable et leur construction dissymétrique. Il s‘agit plus vraisemblablement de pointes de sagaie, Cependant un certain pourcentage de pointes de petite taille peuvent étre destinées a des flaches. En [état actuel des investigations, les hommes de Foum Arguin niont pas récolté de coquillages, ni péché. Cependant, il est toujours possible de faire le rapprochement entre la péche a la courbine a Can- 80 SAHARA 182006 Vernet ‘Tabl. 1, Promiére approximation de la répartition typologique du matériel Hthique de la culture de Foum Arguin. sado & 6700 B.P. et 'antériorité de la culture de Fou Arguin par rap- port a celle de Tintan - les deux étant présentes a Cansado. ‘Aucun ossement animal appartenant indéniablement a la culture de Foum Arguin n’a encore pu étre récolté, quoique les détermina- tions archéozoologiques effectuées par H. Jousse (2003) a Berouaga, sur des ossements prélevés dans un foyer d’un habitat ott Pindustrie de Foum Arguin (mais aussi celle de Tintan) est présente, et datés de 6700 B.P,, montrent la consommation de rhinoceros, de gazelles, de buffle et d'une antilope. Conclusion Lirruption de la culture de Foum Arguin dans le paysage humain de Mauritanie occidentale est tellement récent qu’on ne peut dépasser le stade des suppositions. Les problémes qui restent a résoudre sont ailleurs encore plus passionnants que les réponses déja données, Liage holocéne parait assuré, mais la chronologio est encore floue. On ne sait encore rien sur les origines de ces hommes et leur éventuelle fi- Tiation avec les derniers Atériens du nord-ouest du Sahara, au-dela de aride ogolien - et méme peut-étre bien plus loin. Les limites géogra- phiques de la culture sont imprécises, tant vers le nord que vers lest.2 En aval, au cours du Vie miliénaire B.P, la disparition des hommes de Foum Arguin est totale: les cultures néolithiques - celle de Tintan, comme celles de plusieurs groupes qui la précédent - sont radi- calement différentes. La encore, la chronologie est mal connue, et on ignore sil y a un hiatus dans Foccupation humaine de la région Les hommes de Foum Arguin sont, en tout cas, les derniers épipa- léolithiques de Vouest du Sahara. La mer nest pas le milieu quis pré- ferent. Ce sont des chasseurs qui parcourent les grandes plaines her- beuses de Mauritanie occidentale, oi ils colonisent systématiquement les collines sableuses proches des points d’eau, quils couvrent de débris rocheux. Sont-ils tres nombreux? Reviennent-ils. systématiquement, pendant des siécles, sur les mémes habitats? Leur nomadisme est-il ra- dical, ou, au contraire, se fixent-ils pendant de longues périodes dans des zones densément peuplées? Bibliographie ALMAGRO BASCH M,, 1946. Prehisto- _IFAN, série B, ria de Africa'y del Sahara espanol. Gnesenaxt D., 1 1: 492-461 5. Matériaux pour Barcelone: Instituto de Estudios Africanos, Barmy MS, 1992. Néolithique ‘moyen it final, littoral et continen- tal d'un secteur saharien: le nord- ‘ouest mauritanien (régions du Tyi- rit et de PAgneitir). These, Paris I by Baye R. er D. VIALoU, 1979. Gise- ments préhistoriques littoraux du Sahara oceidental. Etude typolo- gique de industrie lithique et tests écorés. BSPF, 76/10-12: 445-453, Cuanon M., L. Onruize er N. Perr ‘Mair, 1973, Occupation humaine holocéne de la région du Cap Juby (sud-ouest marocain), Bull. et Mem. Soc. Anthrop. de Paris, t. 10, série XIN: 379-412 CRova B., 1911. Bssai de classifica tion des fléches de Mauritanie. Congres Prehistorique de France, p, 231-246, DAGAN TH., 1956. Le site préhisto- rique de ‘Tiémassas (Sénégal). Bull Yetude de lfpipaléolithique et du Néolithique du littoral du Maroc saharien. Coll. L’Epipaléolithique méditerranéen. Aix-en-Provence, 1972, CNRS, p. 151-188, GUILLOT R. ET'C. Descames, 1969. Bull. IFAN, série B, 3: 602-637. Hepeaxo L., 1978. Contribution & Tetude géologique du Quaternaire du littoral mauritanien entre Nouakchott et Nowadhibou. Doc. labo. Géol. Fae. Sciences Lyon, vl. Hemrago L., H.J. Hucor et G. Ti MANS , 1970. Données sur le N6o- lithique de Nouaferd. Bull. IFAN, Dakar, sér. B, t.32, 3: 653-687. Jousse H., N. outp Monamen Kna- BER ET M. Ratpavt7, 2003, Aper- gu archéozoologique d'un site de chasseurs au Neolithique ancien & Berouaga (Mauritanie occidenta- le). Sahara, 14: 81-88. LaraNacHere R., 1966. Flaneries 2 Vors Ie sud, la lite est, par contre, 6v st abso tment certain, contrairement & ex que cer tains ont pu penser, qu'il ny pas de rap port entre la fin du Paléolithique ouest-sa- harien et les industries de Temaseas, au Se ‘nogal,telles que Dagan (1956) et Gullot et Descampa (1969) les ont publices. dans le lointain passé mauritanien. Miferma Information, p. 45-52 LAPANACHERE R., 1970. Retour aux ages révolus. Miferma Information, p. 49-56. LLAPANACHERE R., 1981, Deux stations originales du no BSPF, 78/8: 230-238. Letax R., 1967, Un campement néoli- thique ® Parfaya (cap Juby). Bul. Ar chéologie Maroeaine,t. VIE 137-160. Monased KHaBeR N. OULD. ET M. RatMpauit, 1997. Les sites néoli- thiques de Berouaga en Maurita- nie nord-oecidentale. PAM., Aix- en-Provenee, n° 6: 141-154. Onrupia-Pavtabo J. er A. BALLOUCHE, 1996. Les industries épipaléoli- thiques de Taoukelt: les sites TR- Bet TR-5. Le bassin de Tarfaya. Paris: L’Harmattan, J. Riser, éd., p. 153-190 Petit Maine N. Br ali, 1979. Le Sa- hara atlantique & Holocene, Peu- plement et écologie, Alger: Mém. CRAPE, n°28, SAHARA 182004 Vernet 81 Ropricvs A., 2002. Contribution & etude des industries lithiques du littoral saharien marocain. Gise- ments du km 20 et de loued La- guig. Bull. Mus. Anthrop. Monaco, 42: 28-40, Santa OLALLA J.M., 1944. El Sahara espaiiol anteislamico. Madrid, Ac- ta Arqueologica Hispanica II. ‘Verner R,, 1993. La préhistoire de la 52 SAHARA 182001 —_Vornet Mauritanie. Paris / Nouakchott: ed, Sopia, 427 p. Vernet R., M.S. Bava Kuartak, 1998. Les thiques de Khatt Lemaiteg (Amat- lich), en Mauritanie occidentale. Nouakchott: CRIAA-CCF. ‘Verner R., 1998. Le littoral du Sa- hara atlantique mauritanien au Néolithique. Sahara, 10: 21-30. \Verwer R. er BAoUBA OULD Mp Nar- Fé, 2003, Dictionnaire archéolo- gique de la Mauritanie. Nouak- hott: CRIAA. ‘Verner R., Px. Tous, J.P Sauce, A. Govrcnine Er PA” BERNARD, 2002. ‘homme et la mer sur la presqu‘ile du cap Blanc, il y a 6000 ans. ‘SNIM-Informations, 2* semestre 2002, n° 23: 29-36.

You might also like