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“|; QUARTIERS D'HIVER AU POLE SUD* condensé de TIME ‘Les savants de onze pays afjrontent les pires rigueurs pour faire progresser nos connaissances. 3or- U NE MASSE DE ROC et de a coiffe d'une sorte de calotte bombée la partie inférieure du globe terrestre. C’est le continent | @Calotte: portion de sphére ‘eBombé: convexe. antarctique, ciale et presque § lus de 13 millions de fe. 2 yaa contre de ce combines? s’éleve, a_une altitude_de -900 metres, un vaste pla- au monotone, large de 1.200 kilometres. Les mér- diens convergent par-des- sus cet immense désert_de _neige pour se rencontrer en “un point mystérieux qui tient du mythe et exerce un vif attrait sur les ama- teurs dayentures, les sa- yants et les explorateurs: le Péle Sud. La, le_thermo- mitre peut descendre & 85° pedion dezéro et aucun. nimal, autant qu’on sache, na jamais résisté & la lon- as de cet hiver po- Nite: rk Gores pas da na Ss alte 6 apprehe de En décembre 1956, le si- ence glacé du pole a été fompu, Sous les mains ha- biles de 23 Seabees — les eAbeilles» de la marine américaine — un petit vil- age de 6 huttes polaires nulticolores surgit de la neige, destiné a abriter, pour de longs mois, 18 a= Vants et marins américains. Parmi les Seabees, cit- cule un colosse en « par- kay doublé de Pee combinaison de drap spé- cial et grosses bottes. i Vérifie avec soin tous les détails de la construction, car il sait mieux que pet sonne qu’en ces lieux Ver reur ne pardonne guérc. eeaioace cui gui fase Ta cin- QUARTIERS gquantair quia pa: plus det tre Amé pour la Vexpédi 1930 en marin, yerts et Quand sixiéme ilaas demi ¢ Paul vaux ¢ météo! gues, ciens strato tueller ce cot les un trer le Qu rent ¢ me i manc ‘*Sismol @ Stratos Bangui ¢Falaise ‘eDétroi ‘QUARTIERS D'HIVER AU POLE SUD quantaine, c'est Paul Siple ui a passé sur ce continent plus de temps qu’aucun au- tre Américain. Ily est venu pour la remi¢re fois avec Yexpédition Byrd de 1928- ee ston tt de « scout » marin, les yeux grands ou- verts et prét a tout avaler. Quand il le quitte pour la sixiéme fois, en février 1958, il a @ son actif cing ans et demi _de vie pofaire. Paul Siple dirige les tra- yaux du camp, dont la rai- son d’étre est la recherche scientifique. De nombreux météorologues, —_glaciolo- gues, sismologues, physi- ciens et spécialistes de la stratosphére cherchent ac- tuellement dans 7 bases de ce continent, fort éloignées les unes des autres, a péné- trer les secrets du P6le Sud. Quand les Etats-Unis mi- rent en route leur program- me antarctique, le com- mandement des forces na- 39 vales sur le «théatre des opérations » fut confié au contre-amiral George Du- fek, un loup de mer de 54 ans, plein d’allant et d’es- prit, qui au cours de deux expéditions antérieures a- yait acquis la réputation dun excellent navigateur des glaces. Dufek choisit comme base d’organisation le port de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, 4 3.600 kilométres de son objectif. En décembre 1955, l’expé- dition partit vers le sud et se lanca a travers la banqui- se de la mer de Ross pour atteindre les formidables falaises de glace qui délimi- tent le rivage des terres an- tarctiques. Dufek avait pour objec- tif immédiat d’établir des tétes de pont pour le grand assaut. A cette fin, ses équi- pes de constructeurs dé- barquérent au détroit Mc Murdo et a la Petite Amé- Sismetogue: gui tule es tremblements de terre Stratosphére: pa atmosphere qui Ive ent el a pz aoe sve ulin sys cute 12000 o 80/000 brs ‘¥alise: rochers escarpés dominan ‘Darl: bras de mer separant deux terres 1,800. métres. © C tempéte gurvint bientOt, qui Task refoula Sur le terrain la Feige si péniblement dé aE Quand on essaya ieee! Ja surface deleau de mer, les pompes gelt- rent. Une fois ce matériel en état, le sel rongea ement la glace et quarriers D'MIVER: AU POLE SUD. fek lui-méme, apparut dans @é le grand Norvégien Tiel

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